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VŒUX AUX PERSONNALITES


Vendredi 12 janvier 2018

Palais des Sports de Tremblay

Discours de François ASENSI, maire de Tremblay-en-France

Mesdames, messieurs, chers ami(e)s, chers Tremblaysiens,

Comme de coutume, je vous adresse à toutes et tous mes vœux les


plus chaleureux.

Que l'année 2018 vous apporte joie, épanouissement, réussite dans vos
projets personnels et professionnels. Et naturellement une bonne santé.

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Vous êtes comme chaque année très nombreux à nous faire l’amitié de
votre présence ce soir. Je vous en remercie chaleureusement.

J’y vois le signe de la communauté de destin que nous faisons vivre


chaque jour ensemble.

Cette soirée est à votre honneur, et je tiens à remercier, avec


l’ensemble de la municipalité, les centaines de citoyens qui font vivre
notre ville, qui s'investissent dans son tissu associatif, culturel, sportif,
économique...

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Je pense aux bénévoles, aux responsables associatifs, aux parents


d'élèves, aux syndicalistes, aux enseignants, aux entrepreneurs, aux
médecins, aux sportifs, et à tous les citoyens investis.

Sans leur action, Tremblay ne serait pas Tremblay. Tremblay ne serait


pas cette ville en mouvement, pleine de solidarité et d'innovation.

Je remercie l'ensemble des élus du Conseil municipal et de mon


équipe pour leur travail sérieux et dévoué.

Naturellement, je remercie aussi l’ensemble des agents de la commune


et l’administration générale qui donnent leur meilleur pour l’intérêt
général et pour vous servir.

J’en profite également pour saluer la présence ce soir de :

- M. le Sous-Préfet, Patrick Lapouze


- Mme la Conseillère de la ministre des Sports, Sylvie Le Maux
- Votre nouvelle députée, Clémentine Autain
- la Sénatrice Delmont-Koropoulis
- Notre conseiller départemental, Pierre Laporte
- Maires du Bourget, de Compans, de Fresnes, des élus d’Annet,
et André Chopelin, maire honoraire de Villevaudé
- Elus de Paris Terres d’envol
- Présidente de la Chambre de Commerce, Madame Dubrac
- Directrice des coopérations de la Métropole du Grand Paris,
Séverine Romme

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Vous avez pu le remarquer, nous avons souhaité rendre hommage


cette année aux femmes sportives de notre ville.

Les excellents résultats touchent toutes les disciplines, individuelles


comme collectives. Je ne pourrai en citer que quelques uns :

- Samedi dernier, le TAC Volley s’est brillamment qualifié en


Coupe de France et accédera donc au National 3, du jamais vu pour
le club.
- Terres de France Rugby a remporté le titre de championnes de
France à 7 pour la 3ème année consécutive, une sacrée
performance !
- Nos jeunes basketteuses sont devenues championnes régionales.
- Les tennis-women sont toutes proches de la première division.
- Enfin, les joueuses de baseball du Tomcat’s ont été la seule équipe
européenne à participer l’été dernier au plus important tournoi
professionnel mondial en Corée du sud, un nouveau pas faire
reconnaitre la pratique féminine par leur Fédération.

En individuel, la championne de France de tir à l’arc Danièle Morère


truste régulièrement les podiums et Ludivine Javelle a réussi l’exploit
de devenir vice-championne du monde de judo master.

Enfin, n’oublions pas le parcours hors du commun d’Anais Quemener,


championne de France de marathon l’an passé.

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Nous sommes fiers de toutes ces sportives, de leurs clubs, de leur


entourage qui leur a permis de porter haut les couleurs de notre ville.

J’ai souhaité que la mixité et l’émancipation de la femme soient ici au


cœur du mouvement sportif. C’est une conviction largement partagée
par tous les clubs de Tremblay.

Nous avons toujours voulu faire du sport un lieu de rencontre et de


partage entre tous, quel que soit leur sexe, leur origine, leur statut
social. Un espace de respect, de tolérance, d’entraide. Un lieu où l’on
refuse la violence, les replis communautaires, le racisme et les
discriminations de toutes sortes.

A travers le mot d’ordre « Les femmes gagnent du terrain », nous


souhaitions enfin souligner l’aspiration profonde de la société
française à promouvoir l’égalité des femmes, dans le sport comme
dans tous les domaines.

L’année 2017 aura été marquée par un puissant mouvement de


libération de la parole des femmes.

Un mouvement peut-être jamais connu depuis le mouvement


d’émancipation né de mai 68, dont nous fêterons cette année le
cinquantenaire.

C’est une excellente nouvelle, dont nous nous félicitons tous, hommes
et femmes confondus.

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Il ne s’agit bien entendu pas d’opposer l’homme à la femme. Je


m’oppose à l’idée de guerre des sexes.

Je crois en revanche à l’existence de rapports de domination, fondés


sur le déterminisme de classe, qui touchent en premier lieu les
femmes. C’est une évidence : les comportements honteux révélés dans
la presse sont pour beaucoup ceux d’hommes puissants, qui détiennent
du pouvoir et pensent ainsi pouvoir disposer du corps de la femme
comme d’un simple objet.

Il y a deux cent ans déjà, la grande révolutionnaire et féministe


Olympes de Gouges posait la question : « Homme, es-tu capable
d’être juste ?»

Aujourd’hui, une chape de plomb s’est levée.

Je crois que nous entrons dans une époque totalement nouvelle, portée
par des nouvelles générations et une jeunesse qui souhaite reprendre la
marche en avant du progrès et de l’égalité. C’est un bel espoir !

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Je n’en dirai pas autant de l’état de notre planète.

Jamais le monde n’aura été aussi fou, avec une concentration des
richesses indécente et dangereuse. Sur la planète, les 1% les plus
riches possèdent plus que les 99% restants. En France, 21 personnes
détiennent davantage de richesse que 24 millions de salariés vivant de
leur travail, grâce au scandale de l’évasion fiscale.

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Jamais notre Terre n’a été autant menacée par la destruction de


l’environnement et le dérèglement climatique.

Les savants parlent d’une nouvelle ère, appelée l’anthropocène, pour


qualifier notre époque nouvelle où l’homme a acquis le pouvoir
considérable de modifier voire de détruire la planète. C’est
terriblement inquiétant.

Autre menace sur laquelle je m’arrête quelques instants : le tournant


vertigineux pris par les Etats-Unis sous l’impulsion de Donald Trump.

▪ En déclarant Jérusalem capitale d’Israël contre l’ensemble de la


communauté internationale, il prend le risque inconsidéré d’un
embrasement du Proche-Orient.
▪ En sortant son pays de l’accord sur le climat, il sacrifie le sort
des générations futures pour le seul profit de quelques lobbys
pétroliers.
▪ En réitérant ses twits provocateurs, en stigmatisant les
populations des pays musulmans ou latinos, Trump sème les
graines d’un monde de violence et de haine.
▪ En relançant la dispute nucléaire avec la Corée et l’Iran, il tente
d’imposer une nouvelle guerre froide.

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Face à cela, je me félicite que le prix Nobel de la Paix ait récompensé


cette année la coalition internationale pour l’abolition de l’arme
nucléaire. C’est un désaveu pour Donald Trump.

Un désaveu qui s’ajoute au rejet clairement affiché par une grande


partie de l’opinion publique américaine, par des artistes, des
intellectuels, des pacifistes, des démocrates, des libéraux et le
mouvement socialiste…

Face à cela, la France ne peut faillir à ses responsabilités.

5ème puissance du monde, nous avons un rôle prépondérant à jouer


pour l’équilibre du monde et la liberté des peuples, dans la tradition
gaullienne d’une France indépendante de l’impérialisme atlantiste.

Dans les moments les plus cruciaux, le monde s’est toujours tourné
vers la France, pays des libertés et de valeurs universelles. Parmi
celles-ci, sa tradition de terre d’accueil.

La guerre et la misère jettent aujourd’hui sur les routes de l’exil des


millions d’hommes, de femmes, d’enfants. Comment ne pas être
bouleversé par ces images déchirantes ?

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A l’heure où un nouveau projet de loi est sous le feu des critiques des
défenseurs des droits de l’homme, je pose la question :

La France serait-elle la France sans le génie de Picasso ?

Sans les découvertes scientifiques de Marie-Curie ?

Sans le talent d’Yves Montand ou de Charles Aznavour ?

Sans les Goncourt de Romain Gary ou de Tahar Ben Jelloun, écrivain


français le plus traduit dans le monde ?

Sans les Résistants du groupe Manouchian, criant « Vive la France ! »


au moment d’être fusillés par les nazis ?

Je n’oublie pas les millions de travailleurs africains, polonais,


marocains, espagnols, portugais, algériens, italiens qui ont reconstruit
la France d'après-guerre. Beaucoup de nos familles sont héritières de
cette histoire.

Dans une République ouverte et généreuse, chacun a sa place. Nous


faisons tous France.

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Avant d’en venir aux projets pour l’année 2018 à Tremblay, je


souhaite profiter de cette cérémonie pour tirer un signal d’alerte, à la
veille d’annonces décisives du Président de la République sur le
Grand Paris.

La question est simple : aurons-nous demain un nouveau souffle


citoyen, ou un déclin profond de la démocratie française ?

Je penche pour cette deuxième option.

En 2013 déjà, lors d’un Conseil municipal extraordinaire devant


plusieurs centaines de personne, je pointais le risque d’une disparition
des communes. Ces menaces se réalisent aujourd’hui.

D’après les quelques fuites connues dans la presse, les annonces


présidentielles s’inscriront dans la même philosophie que celle des
présidents Sarkozy et Hollande.

Leur objectif : réduire la sphère publique, accentuer les inégalités


territoriales, casser un peu plus le service public.

Les départements pourraient purement et simplement disparaitre.

L’autonomie des collectivités garantie par l’article 2 de notre


Constitution française sera bafouée, tout comme l’héritage de la
Révolution française qui confortait la commune comme lieu
primordial de la démocratie.

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Autant dire qu’il s’agit d’un bouleversement politique et institutionnel


sans précédent.

Depuis 2016, la loi a intégré Tremblay avec 7 autres villes au sein de


Paris Terres d’envol, en remplacement de l’intercommunalité Terres
de France que nous avions construite avec volontarisme. Cette même
loi dispose désormais que notre commune est dessaisie de nombreuses
compétences essentielles au profit de cette agglomération.

Je les cite : l’urbanisme et le plan local d’urbanisme, l’environnement,


la gestion des déchets, de l’eau et de l’assainissement, les transports,
le développement économique, la politique de la ville et l’habitat.

Bref, les compétences les plus importantes échappent désormais à


votre conseil municipal ; elles vous échappent à vous, citoyens.

Si l’on en croit les enquêtes d’opinion, les maires sont sans doute les
élus les plus appréciés en France, et pourtant, ils seront demain ceux
avec le moins de pouvoir. Quel paradoxe !

Naturellement, il faut réformer le mille-feuille territorial pour mettre


fin à la malvie et aux terribles inégalités territoriales entre l’est et
l’ouest parisien. C’est pour moi le combat d’une vie.

Mais certainement pas au prix de la démocratie et de la prise en


compte des besoins des habitants au plus près d’eux.

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Ajoutons à ce tableau que les communes ont perdu l’essentiel de leurs


ressources fiscales depuis 10 ans.

L’Etat a prélevé 17 millions d’euros depuis 3 ans à Tremblay et ne


nous verse plus aucune dotation de fonctionnement. Nous avons perdu
toute la fiscalité économique, qui récompensait pourtant nos efforts
pour attirer de l’emploi et des entreprises.

Et demain nous perdrons la taxe d’habitation, lien historique entre les


citoyens et la commune. Une taxe devenue injuste, et qu’il aurait fallu
réformer plutôt que supprimer.

Tant et si bien que la plupart des communes vont augmenter leurs


impôts dans les années à venir.

En ce qui nous concerne, malgré notre politique volontaire de gel des


taux d’imposition à Tremblay, il nous sera compliqué de ne pas suivre
cette tendance générale.

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Le contexte est difficile, certes. Mais jamais votre équipe municipale


n’a baissé les bras. A Tremblay, nous aimons relever les challenges.

Les motifs d’optimisme existent aussi, nul besoin de forcer le trait.

En premier lieu, les finances de notre ville demeurent extrêmement


saines. Nous n'avons quasiment aucune dette, ce qui est assez
exceptionnel.

D'autres villes bien plus riches mais gérées moins prudemment,


comme Courbevoie, ou Levallois, ont une dette de 150 à 700 fois
supérieure à celle de Tremblay.

Notre ville demeure attractive. Je note toujours avec satisfaction que


les nouveaux logements crées à Tremblay sont très largement achetés
par des Tremblaysiens. Et que les habitants concernés par une
démolition et un relogement demandent unanimement à rester sur
notre commune. J’y vois le signe d’un attachement fort.

En 2014, les Tremblaysiens ont renouvelé leur confiance à l’équipe


municipale et à un projet porteur de 4 grandes orientations : Tremblay
moderne, Tremblay solidaire, Tremblay Nature, Tremblay citoyenne.

Nous sommes à mi-mandat, un grand nombre de chantiers ont été


engagés, réalisés, et d’autres verront le jour en 2018 dans une ville en
mouvement constant.

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Tremblay moderne, c’est une ville en pointe sur de nombreux


domaines. C’est aussi un état d’esprit et une certaine idée du progrès
et de la dignité humaine.
Dans un monde en total bouleversement, être moderne ce n’est pas
singer les effets de modes. C’est partir des atouts de Tremblay et de
noter région, de notre singularité, pour s’ouvrir aux autres et aux
innovations.

Etre moderne, c’est par exemple avoir développé le dispositif de


bourse aux permis de conduire pour des centaines de jeunes, que des
dizaines d’autres villes ont désormais adopté à notre suite.

Etre moderne, c’est avoir doté toutes les classes d’écoles de tableaux
interactifs pour lutter contre la fracture numérique, un programme
quasi unique en France.

Etre moderne, c’est s’être battu pied à pied pour obtenir la fibre
optique dans tout Tremblay. Ce sera enfin chose faite en 2018, c’est
une excellente nouvelle.

Etre moderne, c’est avoir maintenu contre vents et marées l’énergie


géothermique dans notre ville depuis 30 ans, quand tous les experts et
l’Etat lui-même nous recommandaient de l’abandonner et de revenir
au fioul et au nucléaire.

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Lors de l’inauguration de notre nouveau puits en mai dernier, la presse


qualifiait Tremblay de « ville pionnière ». Notre choix audacieux était
en effet précurseur des questions climatiques actuels.

Chaque année, nous évitons le rejet de 10 000 tonnes de CO2. Car


plus de 4000 logements sont chauffés par cette énergie renouvelable et
peu chère, disponible sous nos pieds, et nous avons l’ambition
d’étendre encore ce réseau à 1000 logements supplémentaires d’ici
2025.

Parce que la modernité, c’est préparer l’avenir, j’ai aussi décidé de


lancer en 2018 une grande réflexion sur les difficultés de
franchissement du canal de l’Ourcq et du RER B, sous le pont du
Vert-Galant. L’engorgement de cet axe empoisonne notre quotidien.
Les pouvoirs publics doivent nous aider à trouver des solutions.

L’essor du Grand Paris nous rapproche progressivement de Paris,


même si beaucoup reste à faire pour vivre dans une métropole
vraiment solidaire et durable.

J’observe avec beaucoup d’amertume les reculs du Gouvernement sur


la construction du futur métro Grand Paris Express, projet
indispensable pour désenclaver la banlieue.

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Depuis 2009, le Grand Paris express a fait l’objet d’un consensus


extraordinaire auprès de l’ensemble des élus d’Ile-de-France et des
gouvernements successifs, toute sensibilité confondue.

Votre conseil municipal s’est mobilisé. Nous avons manifesté devant


Matignon à l’automne dernier. Mais l’incertitude demeure.

Nous avons pourtant besoin de ce nouveau métro. La ligne 17, passant


par Tremblay et reliant l’aéroport de Roissy au cœur de Paris, sera un
formidable levier pour le développement de notre secteur économique.

A ce titre, la zone Aérolians accélère son essor, avec l’objectif de


10 000 emplois crées dans quelques années. Je rencontre
régulièrement les entreprises qui souhaitent s’y installer. Elles sont
détentrices de véritables savoir-faire et d’un attachement fort au
territoire.

Le projet de création du Colisée Grand Paris, salle de 10 000 places


située à côté de l’aéroport et du Parc des expositions, poursuit
également son chemin.

Au mois de novembre, j’étais reçu à l’Elysée avec le Président de


notre agglomération pour faire un point sur l’avancement du dossier.

D’autres rencontres décisives vont se tenir. Je vais bientôt rencontrer


le Délégué interministériel aux Jeux Olympiques pour évoquer
l’inscription du Colisée dans les Jeux Olympiques, ainsi que le Préfet
de la Région Ile-de-France.

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Tremblay citoyenne, c’est une ville où les habitants sont associés aux
décisions qui les concernent.

Depuis plus d’un an, une grande démarche de concertation


accompagne 12 projets d’aménagement structurants.

Citons le renouveau du Parc urbain, la reconstruction de l’espace


Barbusse, la revitalisation du Vieux-Pays, la rénovation urbaine en
centre-ville, ou encore le nouveau collège Romain Rolland et la
création de l’espace Anjou.

A chaque étape, les élus et les services de la ville ont pour souci de
recueillir les besoins et les idées des utilisateurs et des riverains.

Tremblay citoyenne, c’est encourager tous les talents, sportifs,


culturels, associatifs, dans le respect de l’autre.

Nous serons cette année la ville cœur de l’Intégrathlon. Cette


magnifique manifestation sportive réunit valides et personnes en
situation de handicap. Je l’ai créé il y a de nombreuses années, puis
développé depuis avec plusieurs municipalités.

Avec nos équipements culturels de premier plan, Tremblay est un


havre de culture que beaucoup nous envient. Qui concilie création,
éducation populaire et exigence artistique.

Nous poursuivrons cette ambition en 2018, avec le lancement


d’importants travaux pour agrandir notre cinéma Jacques Tati.

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En matière sportive, la ville investi tout autant, avec le nouveau


synthétique de Jaurès, la création de citystade, et 2018 verra la
livraison des nouveaux courts de tennis et du club house rugby.

Au cœur du lien social se situent également tous nos services de


proximité, et notamment nos commerces.

Avec le projet démesuré d’Europacity prévu sur le triangle de


Gonesse, nous risquons d’atteindre une saturation totale de l’offre
commerciale, au détriment de nos centre-ville traditionnels et des
commerces locaux.

La désertification et la perte de diversité commerciale constitue un


fléau de la société moderne ; il touche Tremblay comme l’ensemble
des villes moyennes d’Ile-de-France et de province.

Ici comme ailleurs, ce doit être une priorité de l’action publique.

Tremblay solidaire, c’est une ville où chacun a sa place, où personne


n’est laissé au bord du chemin, quel que soit son âge, son statut social,
ses origines.

Si ce n’est pas encore une réalité, c’est véritablement notre boussole.

2017 a vu la réouverture de l’espace intergénérationnel Henri


Barbusse. Nous poursuivrons en 2018 avec le foyer Croizat.

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L’aide aux familles, notamment aux parents, sera confortée avec


l’ouverture d’un deuxième relais assistantes maternelles.

Les investissements pour les écoles seront maintenus, pour rénover les
restaurations scolaires, améliorer les isolations thermiques, dédoubler
certains cours préparatoires.

Malgré des finances très serrées, nous faisons le choix de maintenir


nos investissements pour moderniser Tremblay et préparer l’avenir.

Nous poursuivons la rénovation urbaine pour que chaque


Tremblaysien puisse avoir un parcours résidentiel valorisant dans la
ville et puisse y rester. Plusieurs grandes tours sont en déconstruction
et nous accompagnons le plus humainement les familles pour les
reloger et leur permettre de rester à Tremblay.

Enfin, dans une ville solidaire, chacun doit se sentir en sécurité. Ce


n’est pas suffisamment le cas aujourd’hui.

Je salue le travail des pompiers, des policiers, de notre commissaire, et


leur dévouement à toute épreuve. Nous savons aussi qu’on ne leur
donne pas les moyens de leurs missions. L’austérité et les coupes
budgétaires ont conduit à un profond malaise dans la police.

Je le redis ici : l’Etat a la charge d’assurer la sécurité de nos


concitoyens, c’est une mission régalienne, une priorité.

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Pour autant, vous me connaissez, j’ai toujours pris mes


responsabilités. Au mois de décembre, j’ai ainsi longuement exposé
aux Tremblaysiens ma décision d’armer notre police municipale.

Ce choix mûrement réfléchi doit nous permettre d’augmenter nos


effectifs et de protéger nos agents.

Dans une période grave, celle de la menace terroriste et des attaques


inadmissibles contre l’intégrité des policiers, la police républicaine
nous protège et nous devons la soutenir.

Tremblay Nature, c’est la défense de notre exceptionnel patrimoine


naturel, avec nos 500 hectares de terres agricoles au Vieux- Pays, les
30 hectares des berges du canal et les 70 hectares de bois en centre-
ville, soustraits de haute lutte à l’urbanisation.

Il y a plus d’un an, j’ai pris la tête du combat pour éviter la fermeture
du Parc de la Poudrerie, véritable joyau naturel. Avec vous, ce
combat, nous l’avons gagné !

2018 sera l’année d’un projet magnifique et de grande ampleur : à


savoir l’embellissement du Parc urbain du centre-ville. Après une
longue phase de concertation, un projet a été choisi en décembre
dernier et nous allons consacrer un budget de près de 5 millions
d’euros pour recréer des cheminements plus sûrs, plus agréables,
permettant aux familles de fréquenter à nouveau avec plaisir ce parc
naturel

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Un axe central sera redessiné, avec de nouveaux jeux, un biblio café,


une structure en bois pour les manifestations. Les premiers dessins
sont assez enthousiasmants. Ils vous seront présentés lors d’un grand
temps fort, la manifestation Le Bois est à nous, en mars prochain.

***

Vous l’aurez compris, 2018 sera riche en projets et en rencontres à


Tremblay.

Tremblay citoyenne, nature, moderne, solidaire. Des qualificatifs que


l’on pourrait attribuer à la population tremblaysienne.

Victor Hugo écrivait qu’« une ville finit par être une personne ».

Je trouve cette idée très belle. Comme une personne, une ville a une
âme, une identité singulière, une humanité en partage. C’est un corps
social où chaque membre est nécessaire pour faire un tout. C’est une
volonté commune d’avancer tous ensemble.

Pour conclure, je vous renouvelle une nouvelle fois mes vœux les plus
sincères de bonheur, de santé et de réussite pour cette année 2018,
ainsi qu’à tous vos proches.

Je vous remercie.

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