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BOBINE A NOYAU DE FER... 1- Conventions et équations générales... 11- Conventions... 1.2 Définitions : Flux commun et Flux de fuite.. 13 Equations générales de fonctionnement... 13.1- Tension aux bornes. 13.2- Courant appelé 2. Hypothdses de KAPP, Flux et courant... 21- Expression du flux . 22- Courant appelé... 23- — Puissance abordée 24- Origine des pertes fer: 24.- Hystérésis du matériau. 242. Courants de Foucault 34 3- Bobine fictive équivalente.. ii 3 ineeduction ge 32- Schéma équivalent de la bobine fictive équivalente .. ; 33- Grandeurs magnétiques de la bobine équivalente.. 34 Limites du modéle équivalert.. 3.5- Modile fictif équivalent complet ne. 4. Mesures des pertes fer. 4.1- Mesure directe de la puissance active consommeée par la bobine. 42- Méthode d’EPSTEIN. BOBINE A NOYAU DE FER Dans le chapitre consacré & l'étude des circuits magnétiques, il a été montré que le champ H dans le circuit était proportionnel au courant parcourant la bobine. Si la bobine est alimentée par un générateur continu, le courant est imposé par la E a Faw Tyee il stensuit que Yon impose I donc le champ H dans le circuit, linduction B résulte alors de la relation B (H). caractéristique du générateur et par la résistance de la bobine (I= ‘Nous allons voir, dans ce chapitre, que le comportement est trés différent si on alimente la bobine par un générateur de fe.m sinusoidale. En particulier, ce sera 'induction B qui sera imposée dans le circuit et non plus le champ H (donné pour sa part par la relation H(B) du matériau). Par ailleurs, d'autres phénoménes vont se produire tels que des pertes au sein du matériau magnétique, 'appel d'un courant non sinusoidal, etc. 1-__Conventions et équations générales 1-_Conventions * On fixe arbitrairement un sens de la tension appliquée aux bornes A, B de lenroulement + Le courant est orienté en convention récepteur par rapport A ala tension v et est compté positif dans ce sens. * Le flux est orienté en concordance du courant (régle du tire bouchon). Un courant positif crée un flux positif. * La fem est prise dans la convention récepteur. Un accroissement de v produit un accroissement de i et un accroissement du flux. La fem induite s‘oppose a l'accroissement de i:e = +42 Définitions : Flux commun et Flux de fuite Le flux au travers d'une spire de la bobine est la somme d'un flux qui reste "canalisé" dans le circuit magnétique dit flux commun $¢ car il traverse toutes les spires et d'un flux qui se referme dans l'air qui est le flux de fuite de la spire considérée que l'on notera px , k repérant la spire. En pratique, les flux de fuite par spire sont différents, donc chaque spire enlace un flux donné par : k= bc + OF Sineest le nombre de spires, le flux total est donné par la somme des n flux $x Oye deni TP Ore ‘k=1 Pour des commodités d’écriture, on introduit un flux de fuite moyen par spire $f donné par : ane im dou: D=nGe+49) 1 Le flux de fuite total n 6f a ses lignes de champ qui se referment dans I'air, milieu de perméabilité n Ho constante. On peut donc lui associer une inductance de fuite, constante, donnée par Ip = at ENSEA 2009-20010 Bobine & noyau de fer 28 Le flux total s'exprime alors : D=ndctlfi En pratique, le flux de fuite ne représente que quelques % du flux total A cause de la perméabilité élevée du matériau constituant le circuit magnétique. Equations générales de fonctionnement 13.1-_Tensi B En convention récepteur, elle donnée par: v= rite i rest la résistance ohmique de l'enroulement de n spires. r : 1m de | di Or la fe.m est donnée par e = GP =n“ + Ie Sp v — dou: verisipd an Ste a A 1,3.2-__Courant appelé Appliquons le théoréme d’ Hopkinson sur le tube de flux commun de réluctance Re: ni= Rede | (2) En théorie, les relations (1) et (2) permettent de résoudre le probléme suivant vest donnée, déterminer i et dc Cest la réponse & ce probléme que nous allons chercher dans le paragraphe suivant mais en se donnant des conditions supplémentaires appelées hypotheses de KAPP, car dans le cas général ces équations n'ont pas de solutions analytiques, R- étant fonction de ge. ENSEA 2009-20010 Bobine & noyau de fer 29 Hypotl KAPP, Flux et cou) Les hypothases de Kapp consistent @ remarquer que le terme prépondérant dans I'équation d (1) est nt En effet, le flux de fuite est négligeable par rapport au flux commun, de méme que Ja chute ohmique ri par rapport 8 la f.e.m induite. La tension est done : ve nite a 2.1-_Expression du flux a Par (1) il vient : c= a |» dt (3) Nous nous limiterons au cas oi la tension v est sinusoidale : v = VV2 cosut va n G. Sinat + bo Alors: $e La constante d'intégration $o est un flux constant. Tl peut s'agir d'un flux produit par l'induction rémanente du matériau. On le négligera dans toute la suite: 49 = 0 vy no il vient alors: ge = sinot Le flux est donc sinusoidal : wh + d'amplitude om =" * de pulsation © * enretard de} par rapport ala tension v Le flux est_entirement imposé par la tension (ce qui était prévisible au vu de la relation (3) ‘On dit que la bobine est une MACHINE A FLUX FORCE. (comme la plupart des machines alternatives) est d'usage de présenter la relation donnant l'amplitude sous la form Ven \2nfom=444nfom Crest la relation de BOUCHEROT (Remarque : amplitude du flux est proportionnelle & =.) I< ENSEA 2009-20010 Bobine a noyau de fer 30 2.2-_Courant appelé On obtient le courant par la relation (2): i = : + ic A cause de la saturation et de Vhystérésis, 4 nlest pas une constante, il n'est done pas possible d'expliciter le courant. Tout ce que l'on peut affirmer est que, bc étant sinusoidal, le courant i sera périodique de période 2s Test néanmoins possible d'obtenir graphiquement allure du courant connaissant la relation B(H) du matériau : @e=B8 et iH dot deli) di ‘A chaque valeur de é¢ et pour un sens de parcours donné (a > 0 ou <0) on obtient une valeur de i, on construit ainsi point par point la courbe du courant i fonction du temps. On vérifie bien la périodicité du courant, et on constate que la courbe présente une symétrie telle que :i(t +4 )=-i(0 et ceci a cause de la symétrie par raport a O du cycle dhystéréss. La décomposition en série de Fourier du courant ne comporte done que des termes de rang impair 0 = DP Tran V2 cos[2k + It ganas] ENSEA 2009-20010 Bobine a noyau de fer 31 2.3-_Puissance abordée La puissance instantanée est : p(t) = vi Soitici: p(t) = VB cost F Iasi V2eos{(2k-+ It ~ grass] La puissance active est la moyenne de la puissance instantanée, le seul terme a valeur moyenne non nulle est obtenue pour k=9. Seul le fondamental du courant échange dela puissance avec la source P=

=VIj cos 01 La puissance apparente comporte trois termes : S2 = V2I2 = V21;2cos? 61 + V2Iy2sin2 61+ DY VP S2=P2+Q2+D2 soil oi P est la puissance active Qest la puissance réactive Dest la puissance déformante due aux harmoniques du courant. La puissance active consommée par la bobine est nécessairement due a des pertes car il n'y a aucune transformation réversible d’énergie au sein de la bobine du fait qu'il n'y a aucune partie mobile. Ces pertes ont comme principale source les pertes ferromagnétiques au sein du circuit magnétique, les pertes Joule dans la résistance du bobinage étant souvent négligeables dans la pratique. ENSEA 2009-20010 Bobine a noyau de fer 32 2.4-_ Origine des pertes fer: Liexistence des pertes dans le fer est lige & l'existence des deux phénomeénes suivant : 24.1- _ Hystérésis du matériau ‘Nous allons analyser les transferts d’énergie magnétique au cours d'une période qui correspond a la description d'un cycle d'hystérésis. Rappelons que si le flux varie de d® , la variation d’énergie magnétique est id en Joules. En convention récepteur, si id@ >o I'énergie est absorbée par la bobine, elle accroit l'énergie magnétique stockée. Inversement si id@0,db>0 énergie consommée = Aire BCMB * Trajet CD:1>0,do énergie restituée = Aire ANBA Pour le cycle ABCDA, l’énergie consommée est A Al= Aire BCMB-Aire CDMC + Aire DAND - Aire ANBA = Aire du cycle ABCDA Si ce cycle est décrit f fois par seconde, la puissance consommée correspond aux pertes par hystérésis et vaut: P,= ff en Watts, Des relations empiriques lient 'aire du cycle & linduction maximale By correspondant aux points AetCducycle: - Formule de STEINMETZ, A=nBM’ = avec 16

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