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REMERCIEMENTS....................................................................................

P
2

AVANT-PROPOS........................................................................................P
3

INTRODUCTION.......................................................................................P 4

PARTIE I : L'organisation comptable.................................................P 5

A. la comptabilité :......................................................................P 6

B.La0méthode0de0travail0au0sien0de0fiduciaire..................P 8

I. Les services de fiduciaire.................................................P 9

II. a saisie de journal............................................................P 9

III. La balance.......................................................................P 10

IV. Le bilan...........................................................................P 10
PARTIE II : Les types des impôts.........................................................P 11

A. Les impôts indirects:...............................................................P 12

I. L'impôt........................................................................P 12

I. La place de l'impôt dans le budget de l'Etat...............P 13

II. TVA : (la taxe sur la valeur ajoutée)...........................P 14

B.Les impôts directs:...................................................................P 15

III. IGR : (l'impôt sur le revenu général)..........................P 17

IV. IS : (l'impôt sur les


sociétés).......................................................................P 18

PARTIE III : CNSS (la caisse national de la sécurité social)................P 22

PARTIE IV : La création des entreprises...............................................P 24

A. Création légale..........................................................................P 25

B. L'immatriculation....................................................................P 26

C. Publication...............................................................................P 26

CONCLUSTION........................................................................................P
27

ANNEXES.................................................................................................P
29

Avant d'entamer ce modeste rapport, j'ai l'honneur de présenter mes


profonds remerciements à Monsieur TRARI ABDELKADER le chef
comptable du fiduciaire ANOUAL, je présente aussi mon véridique
remerciement au groupe du fiduciaire :

Mr. EL JAMLI RACHID

Mr. EL JAMLI ABDELMALIK


Mlle ZAIDI NAIMA

Sur la bonne collaboration et tous les efforts pour m'aider à achever ce


travail

Je remercie également le Directeur de notre institut (ISIM) monsieur BEN


SALIM EL HANAFI Et notre Directrice Mlle SAIDA.

Mes très profonds remerciements à ma petite famille.

Finalement, mes sincères remerciements à mes professeurs sur tout Mr


Anas BARRADA, et à tous mes amis
(es) Sanae, Hajar, Mohammadi, Abdelhamid, Najim, Mohamed Diouani
pour leur harmonie et leur amitié.

Pendant deux ans de formation au sien de l'Institut Supérieur


d'Informatique et de Management qui demande à ses étudiants d'effectuer
un stage d'un mois dans une société.

Vise essentiellement à initier les stagiaires au rythme de travail au sien


d'une entreprise, à respecter les règlements intérieurs et les horaires, de
plus, il attribue à l'étudiant la possibilité de se doter d'une expérience
professionnelle.

Grâce au fiduciaire ANOUAL et à l'aide de toutes les personnes du


fiduciaire j'ai effectué mon stage dans les meilleurs conditions, dont j'ai très
bien assimilé le travail et même j'ai pu rédiger mon rapport de stages dans
le quel j'ai résumé tout ce que j'ai vu et fait durant ma période de stage.

Présentation du fiduciaire :

Fiduciaire ANOUAL c'est une société sous la forme : SARL, crée en 1988
par Monsieur TRARI ABDELKADER.

Les tâches du fiduciaire sont :

Constitution des sociétés


Comptabilité et fiscalité

Etude des projets

Programme des investissements

Rédaction d'actes

Siège social :

178, Bd Youssef ibn tachafine Nador

L'activité principale du fiduciaire est la comptabilité des sociétés et leurs


projets.

Partie I
A. La comptabilité :

I. Le système comptable :

Le système comptable peut être définit comme un ensemble organisé des


documents nécessaires à l'enregistrement des opérations comptables.

Le système comptable détermine les méthodes et les procédés de travail


qui permettent à l'entreprise de répondre efficacement aux deux fonctions
comptables de base à savoir le journal et le grand livre.

Le système comptable trace le chemin que doit respecter le comptable


dans l'enregistrement d'un fait comptable il faut :

Déterminer les opérations réalisées par l'entreprise (vente, achat)

Analyser et recenser les documents qui matérialisent les opérations à


savoir les bons, les factures, les avis, de débit et de crédit.

Déterminer la voie précise de circulation de ces documents au sein de


l'entreprise.

Tous les systèmes qui sont représentés par des documents ou pièces
comptables qui sont classés et enregistrés correctement dans les comptes
correspondant.

Chaque entreprise e fiduciaire utilise le système comptable qu'elle


considère comme étant le plus approprié. Du côté juridique, la loi oblige
chaque entreprise à tenir une comptabilité, cette dernière sert de base pour
calculer les impôts que l'entreprise doit versée à l'ÉTAT. De même elle
constitue un moyen de preuve en cas de conflit « mal entendu » avec les
fournisseurs ou clients.

II. Le système centralisateur :

Pièces justificatives

Journal achat

Journal vente

Journal banque

Journal caisse

Journal O.D
Journal général

Grand livre

Balance général

Enregistrement caronologique

CENTRALISATION

(Voir annexes)

Le système centralisateur consiste à remplacer le journal unique par un


certain nombre des journaux divisionnaires souvent appelés journaux
auxiliaires.

Chaque journal affecte un type d'opération principale.

III. avantages du système centralisateur :

Le système centralisateur à des avantages très importants car il est utilisé

par toutes les entreprises, puisque la fonction journal peut être divisée en
autant de livres auxiliaires nécessaires.

Dans ce système l'établissement des documents ne nécessite pas des


grands efforts.

B. la méthode de travail au sien de fiduciaire :

I. les services de fiduciaire :

Chef comptable

Mr. TRARI ABDELKADER


Comptable

Mr. RACHID

Secrétaire

Mlle NAIMA

Comptable

Mr. ABDELMALIK

1. service secrétaire :

Ce service est chargé de plusieurs tâches à savoir :

Le traitement de texte

La dactylographie et l'ordinateur

La rédaction du courrier, son classement et sont expédition

Le téléphone

La tenue des archives

2. Service étude et gestion :

La mission pour laquelle ce service est chargé, est en réalité c'est pour cela

que ce service est tenu par l'expert comptable en personne.

Le service étude et gestion à pour objectif de réaliser des études pour


jeunes promoteurs désirant créer de nouveaux projets.
Après la réalisation de l'étude, le service peut être amené à remplir les
formalités administratives, en vue de la création de la société étudiée.

3. Service comptable :

Le service comptable est en étroite liaison avec les autres services de


fiduciaire il à pour tâches principales :

L'enregistrement des opérations dans les journaux auxiliaires

La centralisation dans un journal général

Le report dans le grand livre

L'établissement d'une balance avant inventaire

Passation les écritures de régularisation

Etablissement d'une balance après inventaire

Bilan final et le compte produits et charges

Pour tout enregistrement comptable, l'existence d'une pièce justificative est


indispensable, elle constitue une garantie sur la réalité des documents qui
résultent précède en premier lieu à un classement, par nature d'opération
des comptables qui lui ont été délivrés aux clients.

II. la saisie de journal :

1. définition :

La saisie de journal est un tableau qui permet d'enregistrer des diverses


opérations (achat, vente, caisse,...) sur un logiciel F.COPMTE praticable
par la fiduciaire.

2. procédure de saisie d'un journal :

On enregistre chaque pièce d'après son classement dans une saisie (achat,
vente, ...) on lui donnant un numéro d'ordre selon sa situation dans la
saisie.

Dans un journal, en enregistre chaque pièce suivant sa nature on passant


par les étapes suivantes :

Numéro de la pièce
Date

Libellé

Numéro de compte au débit avec le montant

Numéro du compte au crédit avec le montant

3. Exemples des journaux :

a. Dossier des ventes :

Ce dossier contient les factures de vente et les bons ... l'opération vente
met en jeu les différents comptes (soit le compte client, soit un ou plusieurs
comptes de trésorerie) qui sont débités pour le montant des ventes et le
compte « vente de marchandises » et celui de la TVA crédit de la même
somme.

b. Dossier des achats :

Ce dossier contient les factures d'achats et les bons de livraison avant toute
comptabilisation des opérations d'achats il est nécessaire d'établir un état
d'achat de chaque mois.

Après le classement de toutes les factures et les bons, on procède à


l'enregistrement de l'opération dans le journal d'achat.

Le compte achat de marchandises et celui de la TVA est débité, en conte


partie, on crédité le compte fournisseurs ou en autre compte de trésorerie.

c. Dossier de banque :

Au journal, on inscrit toutes les opérations payées par chèque ou virement


ainsi que les virements de fond.

Après avoir reçu le relevé bancaire, on procède au vérification des écritures


ou journal et les écritures qui sont passées par la banque.

III. La balance :

La balance est un document de synthèse qui sert à nous montrer les soldes
de chaque compte et principalement la situation des tiers auprès de la
société.

IV. Le bilan :
Le bilan est un document de synthèse qui sert à découvrir la situation de
l'entreprise à un certain temps donné de chaque exercice. Le bilan est
établit par l'expert comptable.

Partie II

A. Les impôts indirects :

I. L'impôt :

1. Définition :

L'impôt est définie habituellement comme étant : « un prélèvement


pécuniaire, obligatoire, effectué par voie d'autorité à titre définitive, sont
conte partie déterminer, en vue d'assuré le financement des charges
publiques de l'Etat et des collectivités locale ».
2. les caractéristiques de l'impôt :

L'impôt ce caractérise par les éléments suivants :

Prélèvement pécuniaire : est ce traduit par le paiement d'une somme


d'argent et non pas un travail en nature.

Prélèvement obligatoire tout contribuable (celui qui paye l'impôt) ce trouve


dans l'obligation de s'acquitter de l'impôt, de ce faite l'impôt est une
contribution obligatoire et non volontaire.

Prélèvement effectué par voie d'autorité il s'agit d'un prélèvement forcé


sous peine de sanction.

Prélèvement effectué sont contre partie déterminer : il n'y à pas relation


entre l'impôt et les services rendu par l'Etat. En effet même ce qui ne paye
pas l'impôt bénéfice les services publiques.

Prélèvement destiné à assuré le financement des charges publiques de


l'Etat : cette contribution sert à alimenté le budget de l'Etat et par
conséquent de financier les dépenses publiques (éducation, santé, la
sécurité, ...).

II. La place de l'impôt dans le budget général de l'Etat :

Le budget est l'acte qui prévoit l'ensemble des recettes et des dépenses de
l'Etat pour une année donnée.

1. structure et composition de budget :

a. les ressources de l'Etat :

Ce sont des recettes collecté par l'Etat à fin de pouvoir financé ces
dépenses en distingue alors :

Les ressources fiscales (I.S, IGR, TVE, PATENTE,...).

Les ressources de privatisations ce sont des ressources prévenantes de la


cession des établissements publiques.

Les ressources d'emprunts ce sont des crédits collectés par l'Etat auprès
des agents économiques nationaux et international.

Les recettes des domaines et monopoles ce sont des recettes prévenants


de l'exploitation des biens appartenant à l'Etat (mines, mères,...) et de
l'activité des entreprises publiques.
b. les dépenses publiques :

Sur la base de ces recettes l'Etat couvre les dépenses suivantes :

Les dépenses de fonctionnements : il s'agit de paiement des traitements et


des salaires des fonctionnements, l'achat des fournitures.

Les dépenses d'investissements ce sont des charges dégagé par la


construction des infrastructures à un caractère économique et sociale,
(routes, ...).

Les dépenses de la dette sont destiné essentiel au remboursement des


emprunts et des intérêts au préteur.

2. la place de l'impôt dans le budget :

Les recettes fiscales représente une part très importante dans les recettes
de l'Etat, en dit donc que l'Etat se base sur les recettes fiscales pour
financé ces dépenses.

III. TVA (la taxe sur la valeur ajoutée) :

a. Définition :

La TVA est un impôt indirect qui concerne non les revenus des
contribuables mais leur dépense dans le temps.

La TVA est applique pour les entreprises commerciales, industrielles de


présentation de service artisanales et aux opérations d'importation.

b. Les taux de TVA au Maroc :

7 % : Eau, électricité, produits pharmaceutiques, opérations bancaires ....

14 % : Travaux immobiliers, transports de voyages ....

20 % : Tous autres produits et services, c'est le taux normal.

c. Les types de déclaration (TVA) :

Déclaration mensuelle : lorsque le chiffre d'affaires est > 1000000 DH

Déclaration trimestrielle : lorsque le chiffre d'affaires est < 1000000 DH

d. Calcul de la TVA :
Etat TVA due = Etat TVA facturé - Etat TVA récupérable

B. Les impôts directs :

I. IGR (Impôt générale sur le revenu) :

1. Définition :

C'est un impôt direct qui s'applique aux catégories des revenus suivants :

Revenus professionnels.

Revenus provenant des exploitations agricoles.

Revenus salariaux et assimilés.

Revenus de la location des biens immobilisés.

Revenus des capitaux mobiliers.

2. L'IGR sur salaire s'applique à la totalité des revenus salariaux :

Le salaire est la rémunération du travail convenue entre un employé et un


employeur suite d'un contrat de travail.

Il s'agit de :

Traitements publiques et privés.

Indemnités et émoluments.

Salaires proprement dits.

Pension.
Rentes viagères ainsi que les avantages en argent au en nature.

3. Méthode de calcul de l'IGR :

Pour résumer tous les cheminements de la détermination du montant de


l'impôt à retenir nous vous représentons ci-dessus les étapes à suivre :

a. détermination de revenu globale imposable :

Le revenu global imposable est obtenu en sommant les différents revenus


nets dont dispose le contribuable pendant l'année civil et après déduction
d'un certain nombre de charges réputées à caractère sociale.

b. calcul de l'IGR brut :

L'IGR brut est calculé comme suit :

IGR brut = revenu brut imposable * taux - somme à déduire

Le barème de l'IGR est fixé par l'administration fiscale il s'applique à tous


les revenus rentrant dans le champ d'application de l'IGR mais les
modalités de détermination du revenu imposable différent selon la nature
du revenu considéré.

Revenu annuel en DH situé entre Taux Somme à déduire


0 et 20 000 0% 0
20 001 et 24 000 13 % 2 600
24 001 et 36 000 21 % 4 520
36 001 et 60 000 35 % 9 650
Au-delà de 60 000 44 % 14 960
Selon le barème, on détermine l'intervalle qui correspond au montant de
revenu global imposable obtenu en appliquant un taux progressif qui
correspond à l'intervalle choisi, et en déduisant la somme à déduire.

c. calcul de l'IGR dû :

IGR dû = IGR brut - déduction sur l'impôt

d. paiement de l'IGR déclaré :

La cotisation minimale :

Les contribuables disposant de revenu professionnel sont tenus de verser


eu trésor avant le 1 er février de chaque année au titre de leur revenu se
rapportant à l'année précédente une cotisation calculée sur la base
suivant :

Chiffre d'affaire (TTC) constitué par les recettes et créances acquises.

Produits accessoires (TTC).

Produits financiers (TTC) (hors dividendes).

Subvention, primes et dons reçus de l'Etat ou tirs.

Dont une copie être jointe à la déclaration de l'IGR.

Paiement de reliquat :

Après le calcul de l'IGR, le contribuable ne doit verser à l'Etat que le


reliquat qui égal à :

Reliquat = IGR net - CM qui est déjà versée avant 1er février ce reliquat est
à payer avant le 31 mars de l'année N+1.
II. IS (impôt sur les sociétés) :

Introduction :

L'impôt sur les sociétés est institué par la loi 24-86-B-O N°3873 du 21
janvier 1987. Comme son nom l'indique, cet impôt s'applique aux
entreprises qu'ont opté pour la formule juridique de société.

1. champ d'application :

Il s'agit ici de discuter les personnes imposables et la territorialité de l'impôt.

a. les personnes imposables :

En principe et sauf exception les personnes morales visées à l'article 2 de


la loi 31 décembre 1986 sont passibles de l'IS.

Sociétés et collectivités imposables :

L'impôt sur les sociétés s'applique aux sociétés, aux établissements publics
et autres personne morales (article 2 de la 24-86).

Les sociétés :

Les sociétés quelle que soient leur forme et leur objet sont assujetties à
l'impôt sur les sociétés, à l'exclusion de certaines sociétés prévues par la
loi.

Les sociétés soumises de plein droit :

Les sociétés de capitaux (sociétés anonymes et sociétés par action).

Les sociétés à responsabilité limitée.

Les sociétés civiles.

Les sociétés de personne (les sociétés en nom collectif (SNC) et les


sociétés en commandite simple (SCS) lorsque les associer ne sont pas des
personnes physiques (lorsqu'un ou plusieurs associés sont des personnes
morales).

Les sociétés soumises sur option :

Les SNC et les SCS ne comprenant que des personnes physiques.

Les associations en participation.


Ces sociétés ne sont pas soumises à l'impôt sur les sociétés sauf si elles
optent expressément pour cet impôt soit au moment de leur constitution soit
après. Dans le 1er cas elles doivent le mentionner sur leur déclaration
d'existence. Dans le 2ème elles doivent faire une demande à l'administration
locale des impôts directs et taxes assimilées (IDTA) du lieu de leur siège
social ou de leur principal établissement dans les trois premiers mois de
l'exercice à partir duquel elles décident d'opter.

Les établissements publics et autres personnes morales :

Ils sont passibles de l'impôt lorsqu'ils se livrent à une exploitation ou à des


opérations à caractère lucratif.

Les sociétés exclues du champ d'application de l'IS :

Les SNC et les SCS ne comprenant que des personnes physiques n'ayant
pas opté pour l'IS.

Les associations de participation n'ayant pas opté pour l'IS.

Les sociétés immobilières transparentes.

Les sociétés de fait ne comprenant que des personnes physiques.

Les groupements d'intérêt économique.

Les exonérations :

On distingue dans ce cas une exonération totale et une exonération


partielle:

Exonération totale :

Sont exemptés totalement de l'IS :

Les associations sans but lucratif et les organismes assimilés :

Il s'agit entre autres.

Des associations reconnues d'utilité publique.

Des unions ou fédération d'associations.

Des partis politiques et associations à caractère politique.

Des associations étrangères autorisées par le secrétariat du gouvernement.


Santé et notamment :

La ligne nationale de lutte contre les maladies cardio-vasculaires et la


fondation Hassan II pour la lutte contre le cancer.

Cette exonération se limite aux seules opérations dûment reconnues


conformes à l'objet défini dans leurs statuts ; selon l'article 4 de la loi, ces
associations restent cependant passibles de l'impôt en raison des
bénéfices ou revenus tirés de la gestion ou de l'exploitation
d'établissements de vente de bien ou de services (locations d'immeubles,
magasins, cafés, restaurations ...).

Les sociétés coopératives marocaines et leurs unions :

Les coopératives ont été exonérées des impôts directs selon les
dispositions de l'article (87) de la loi formant statut général des
coopératives, ainsi que par l'article (4) de la loi sur l'impôt sur les sociétés.

Ainsi toute société ayant régulièrement adopté la forme coopérative se


trouve exonérée. Cette exonération ne la dispense pas des obligations
fiscales prévues aux articles 26, 27, 28, 30, 31, 32, et 33 de la loi sur l'IS.

Les sociétés dont l'activité consiste en l'élevage du bétail.

Des revenus agricoles, pour les sociétés qui exercent à titre principal ou
accessoire une activité agricole et ce jusqu'à l'an 2010.

Exonération partielle :

Les sociétés agricoles sont exonérées à 50% pour les bénéfices réalisés
dans les cultures : céréalières, oléagineuses, sucrières, fourragères et
cotonnières.

Les sociétés exportatrices :

Les entreprises exportatrices de produits ou de services qui réalisent, dans


l'année un chiffre d'affaires à l'exportation pour le montant de ce chiffre
d'affaires. Cette exonération est totale pendant les cinq premières années,
elle est de 50% de l'impôt au-delà de la période de cinq ans.

Les entreprises artisanales ou minières :

Ce sont les entreprises dont la production est le résultat d'un travail


essentiellement manuel, elles bénéficient d'une réduction de 50% de l'impôt
pendant les cinq premiers exercices consécutifs suivant la date du début de
leur exploitation.
Le secteur minier bénéficie d'une réduction de 50% l'impôt pendant les cinq
premières années d'exploitation.

Les établissements privés d'enseignements ou de formation


professionnelle :

Ils bénéficient d'une réduction de 50% de l'impôt pendant les cinq premiers
exercices suivant la date du début de leur activité.

Les entreprises créées dans certaines provinces ou préfectures :

Les entreprises hôtelières :

Exonération totale pendant les cinq premiers exercices.

50% de l'impôt au-delà de cette période.

b. territorialité de l'impôt :

l'impôt sur les sociétés s'applique aux sociétés quelque soit le lieu de leur
siège social sur l'ensemble de leurs bénéfices ou revenus de source
marocaine se rapportant aux biens qu'elles possèdent, aux activités qu'elle
exercent et aux opérations lucratives qu'elles réalisent au Maroc.

2. calcul de l'IS :

Une fois le résultat comptable de l'exercice (résultat avant impôt) est


terminé, la société devra calculer par voie extra comptable le résultat net
fiscal et l'impôt sur les résultats (IS).

Le résultat net fiscal est le « résultat déterminé conformément à la


réglementation fiscale à partir du résultat net comptable ». La base
imposable ainsi obtenue sert de support au calcul de l'impôt sur les
résultats.

Résultat brut fiscal* = résultat net comptable + réintégrations fiscales -


déduction fiscales.
* = (bénéfice ou déficit brut fiscal)

Partie III
I. Définition :

1. Déclaration à la CNSS :

La caisse national de la sécurité social est un organisme public crée par le


dahir du 31/12/1959, son rôle est la sécurité dont le but et la subsistance de
façon provisoire (accident, maladie, ...).

Si le nom d'un salarié ne figure pas sur le document de la CNSS, il doit être
inscrit sur un bordereau spécial de référence : F 12-1-01 on, doit
mentionner le N° d'immatriculation (s'il set déjà déclaré).

Les cotisations à la CNSS sont supportées à la fois par les employeurs et


les employés, ces cotisations sont versés au compte de la CNSS, tenue par
banque populaire et la BMCE dans le mois qui suit celui de paiement.

La CNSS envoie ainsi le bordereau de versement.

2. Les taux de cotisation et plafond du salaire :

Les taux de cotisation à la CNSS sont des :

Allocation familial : cette cotisation est à la charge de l'employeur, elle est


assise sur l'ensemble de la remonétisation brut mensuelle gagné par
chaque salarié.

Le taux de cotisation = 7.5 % (base de calcul sans limite de plafond).

3. Présentation sociale :

Cette cotisation regroupe les indemnités journalières de maladie ou de


maternité, les pensions d'invalidité, ....

Le taux de cotisation = 12.89 % (base de calcul et plafonnée à 6 000/mois)


repartie comme suit :

8.60 % : à la charge de l'employeur.

4.29 % : à la charge de l'employé.

4. taxe de formation professionnelle :


C'est un bordereau de déclaration de salaire des salariés ne figurant pas
sur le bordereau établie par la CNSS. Tx = 1.60 %

Partie IV

I. Création légale de la société :

1. Introduction :

La société doit être crée légalement sous forme juridique, soit sous forme
d'une personne physique, soit sous forme d'une personne morale et dans
ce cadre on distingue plusieurs types des sociétés, on cite :

Société anonyme.

Société au nom collectif.


Société en commandité simple.

Société an participation.

Société à responsabilité limité.

2. Formalités de constitution :

Certificat négatif : c'est le point de départ de la création.

Ce premier point en le fait à fin de choisir un nom de la société et pour


qu'elle soit enregistrée au registre central de commerce à CASABLANCA.
(OMPI)

3. Rédaction des statuts :

Ils sont nécessaires pour la validité de la société, les statuts doivent


obligatoirement ressortir toutes les caractéristiques de la société à créer, à
savoir :

La dénomination sociale.

La forme juridique de la société.

Le siège social qui est le domicile légal de la société.

L'objet de la société.

Le montant du capital.

Dispositions relatives aux droits d'enregistrement et timbres.

Les statuts doivent être l'égalisés, timbrés avant de les déposés auprès de
service de l'enregistrement.

4. Certificat de patente :

C'est une demande à pour but d'inscription définitive au rôle des patentes

Après l'enregistrement des statuts, il est obligatoire de demander


l'inscription de la société au rôle des patentes, à fin de l'inscrire pour
délivrer le certificat de patente, les pièces nécessaires sont :

Un statut.

Une attestation de domiciliation.


Dépôt légal au tribunal de la 1ère instance :

Après avoir enregistré les procès verbaux, ou les statuts, il faut procéder au
dépôt de greffe du tribunal la 1ère instance de la ville, les pièces suivantes :

Certificat négatif.

Un original et deux copies des statuts, (l'égalisés et confirmes).

Un original et deux copies conformes des procès verbaux.

II. Immatriculation au registre de commerce :

Pour l'immatriculation d`une société au registre de commerce, il suffit de


déposer eu secrétaire greffé en chef du tribunal de la 1ère instance de la
ville, les pièces suivants :

Certificat de patente.

L'imprimé réservé au registre de commerce.

Deux états explicatifs.

Financement.

Ce dossier comporte :

Les fonds propres.

Les crédits bancaires.

Leasing.

Autres crédits.

Emploi à créer.

Informations concernant l'emploi et l'investissement, il comporte :

Raison sociale.

Abréviation.

Numéro de la patente.

Investissement.
III. Publication :

Après la démarche des dépôts au tribunal, il y a lieu de procéder à la


publication de la constitution de la société dans le journal d'annonces
légales et au bulletin officiel, il faut donc publier un extrait résume les
caractéristiques de la société constituée.

Dans un journal d'annonce légale du ressort juridique du siège social,


habilité à recevoir de pareilles annonces.

Une double insertion doit être publiée au bulletin officiel en langue arabe.

Conclusion

La période de mon stage était vraiment insuffisante pour assimiler


tout genre de pratique dans un fiduciaire.

Mais ceci m'empêche que j'ai appris pas mal de choses sur la
comptabilité qui reste un domaine très vaste, ainsi que la fiscalité qui
avoir toujours des changements.

Dans ce modeste mémoire j'ai essayé de regrouper toutes les tâches


que j'ai effectuées durant un mois de stage au sien de la fiduciaire
ANOUAL.

En fin, je dirai que la théorie reste la base la plus solide pour la


réussite de la comptabilité

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