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Dunod | « Psychothérapies »
2012 | pages 67 à 81
ISBN 9782100576548
Article disponible en ligne à l'adresse :
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https://www.cairn.info/trauma-et-resilience---page-67.htm
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thique ». Elle l’est aux enquêteurs, au point qu’ils en oublient parfois
d’élucider les quelques contradictions qui peuvent exister dans ses déclarations.
Elle l’est aux experts, en particulier en matière d’agressions sexuelles. Elle
l’est aux magistrats du parquet qui poursuivront celui ou celle qui les a « faites
victimes » de manière plus compassionnelle que ces instances dans lesquelles
aucune victime identifiée ne va être physiquement présente au procès pénal
(infractions en matière de stupéfiants, fraude fiscale, travail dissimulé...). Elle
l’est aux juges, car elle exprime la douleur du fait pénal et plonge la scène
judiciaire dans le concret de la souffrance et non plus seulement dans une
répression un peu trop théorique de la violation des principes de la vie en
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LE TEMPS DU PROCÈS
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Le procès devient pour elle un moment fécond, un épisode qui lui permettra
l’amorce d’une reconstruction, au plan psychique notamment. Atteinte dans
son corps, qu’elle soit l’objet de simple goujaterie ou d’actes de barbarie, la
victime souffre de manière inacceptable de dommages qui lui sont infligés au
plan physique mais également au plan psychique et qui justifient réparation.
Le temps du procès est celui de la reconnaissance par la société de la
réalité de cette souffrance. Il entraîne immanquablement une confrontation
médiatisée avec l’auteur, qu’il reconnaisse ou non les faits. Les différents
acteurs apporteront alors leur contribution à l’évaluation des dommages, la
compréhension par la victime des mécanismes qui ont pu pousser l’agresseur
à agir constituant un élément déterminant de son apaisement.
La reconnaissance par les experts de l’existence de séquelles de l’emprise
psychique, l’évocation de la symptomatologie de stress post-traumatique,
apporte un regard scientifique, et l’indication de la nécessité d’une prise en
charge thérapeutique et constitue le début d’un long cheminement et d’un
travail de reconstruction que le procès peut inaugurer.
Mais ce temps doit-il être aussi infini que celui de certaines peines et doit-on
pousser cette victime, sous ce même statut, à ressasser sa souffrance ?
Il faut ici évoquer et développer les principaux symptômes ordinairement
rencontrés par les victimes, qui sont directement liés à l’effraction psychique.
La victime doit-elle être un acteur de l’exécution des peines ? 69
S YMPTÔMES
On évoquera en premier le phénomène d’intrusion : il s’agit de l’incapacité
à empêcher les souvenirs de remonter. Contre la volonté du sujet, les classiques
« flash-back » ou irruption sous forme d’images fixes ou de films apparaissent,
à l’état de veille ou au moment de l’endormissement et sont éminemment
anxiogènes. Durant le sommeil, ce sont les cauchemars qui prennent le relais,
ils sont souvent thématiques, c’est-à-dire en rapport direct avec l’agression
En second lieu, nous décrirons le phénomène de l’évitement : toutes les
activités, les personnes, les conversations, les endroits qui de près ou de loin
rappellent l’agression vont être très soigneusement évités. Ce mécanisme, qui
paraît économique au sens psychique dans un premier temps, est en réalité
très coûteux, l’évitement renforçant l’anxiété, au moins dans l’immédiateté.
Combien de victimes nous déclarent qu’elles souhaitent avant tout oublier
l’événement, ne plus en entendre parler, tourner la page, sans savoir que ces
déclarations sont un vœu pieux tant que les réaménagements psychiques ne se
sont pas opérés...
Ensuite, il faut nommer l’hyperstimulation, sorte d’épine irritative qui va
entraîner des réactions parfois extrêmement vives, chaque fois qu’un son,
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qu’une odeur, qu’une image vont venir ramener le sujet à l’événement.
Il est donc bien légitime et nécessaire que le temps de la peine soit aussi
celui de l’espoir. Il faut que la page se tourne et que l’horreur s’estompe, le
travail psychique permettant à défaut de l’oubli, une atténuation, une érosion
des souvenirs, pour que la douleur devienne tolérable, et que l’instinct de vie
reprenne le dessus, permettant de supporter l’autre, la nuit, les regards.
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Le temps, dit-on, est « le plus sûr des maîtres et le meilleur des juges ».
Il est un allié précieux, même s’il n’efface pas tout, et si le souvenir reste
intact, lancinant, réactivant, une incontestable atténuation de la douleur pourra
en général être observée. Plus que l’oubli, la modification du vécu dans le
quotidien, la maîtrise progressive des émotions, la transformation des affects
rendra davantage supportable l’innommable et les effets de l’effraction. Le
« travail » psychique aura cette fonction, et de ce point de vue, le temps
judiciaire, s’il coïncide avec ces aménagements sera fécond.
La condamnation, la reconnaissance du statut, l’indemnisation viendront
concourir à l’approche de la sérénité, à la « métabolisation » et à l’apaisement.
Grâce à la prise en charge indispensable et souhaitée, la victime va, peu
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à peu quitter ce statut, en replaçant le souvenir de l’expérience traumatique
dans la chronologie de son histoire personnelle et reprendre à grand-peine le
cours de sa vie, oubliant un temps la procédure, les convocations, la crainte
de l’imminence de nouvelles confrontations et finalement recommencer à
supporter l’autre, l’ennui, les dimanches et certains corps à corps du quotidien.
Le procès nouveau qui se profile, longtemps après les faits va convoquer une
tout autre personne, parfois débarrassée de certains aspects de sa souffrance, de
certains symptômes et la replonger dans ce statut qu’elle avait provisoirement
dépassé. Le risque alors que cette nouvelle personne, débarrassée un temps de
sa souffrance, ne soit plus crédible de ce fait est au premier plan, et la défense
de l’accusé pourra s’engouffrer dans cette faille pour déstabiliser la plaignante
et mettre en doute la plausibilité de ses dires et la réalité de sa souffrance.
Que penser donc des procédures allongées, de la longueur des expositions
renouvelées, des « piqûres de rappel » que constituent les auditions répétées,
les confrontations, les expertises, les audiences, les décisions qui ne semblent
jamais définitives ? Comment faire pour établir de la distance avec le monstre
lorsque celui-ci réapparaît en permanence, pendant des années, parfois des
dizaines d’années ? Le travail de sape débute alors et jamais l’apaisement ne
sera possible.
Cette « exposition in vivo », répétée, a donc des effets délétères et peut être
vécue comme une forme de harcèlement, entendu comme un enchaînement
d’agissements hostiles dont la répétition affaiblit psychologiquement la victime.
La procédure d’appel ramène parfois trois années ou plus après les faits la
victime face à son agresseur, à ses dénégations. Pour la vingtième ou trentième
La victime doit-elle être un acteur de l’exécution des peines ? 71
fois, elle s’entend dire ou elle croit entendre que finalement, elle n’est peut-être
pas totalement étrangère à ce qui lui est arrivé.
Viennent alors souvent des retours du refoulé, sous forme de resurgissements
de symptômes douloureux la plupart du temps incompréhensibles. Cette expo-
sition sur la durée constitue donc, de notre point de vue, une survictimisation,
à laquelle il convient de se montrer attentif.
Il ne faudrait pas qu’oubliée du procès pénal, la victime devienne, pour des
raisons qui lui sont étrangères, le centre exclusif du dispositif, le remède serait
alors, on le comprend, bien pire que le mal.
LA VICTIME ET SA PEINE
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peut vite devenir un point de rupture, si la victime se voit insuffisamment prise
en compte malgré le dispositif actuel, ou à l’inverse se voit reconnaître tant
de droits que la notion d’équilibre, si précieuse en matière pénale, viendrait à
disparaître.
C ONCLUSION
Tout procès est une histoire. Toute histoire doit avoir une fin. Les perspec-
tives de rajouts de droits nouveaux au profit des victimes, celui de faire appel
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1. Denis Salas, La Justice dévoyée. Critique des utopies sécuritaires, Les Arènes, 2012.
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T HÉORIE
Tableau 7.1.
Art. 707 al. 2 L’exécution des peines favorise, dans le respect des intérêts de ] Dans l’exercice de leurs attributions, le ministère public et
cpp la société et des droits des victimes, l’insertion ou la réinsertion les juridictions de l’application des peines, ainsi que, s’il est
EXÉCUTION des condamnés ainsi que la prévention de la récidive. saisi, le service pénitentiaire d’insertion et de probation,
DES PEINES prennent en compte, tout au long de l’exécution de la peine, la
protection des intérêts et des droits de la victime ou de la
(prise en partie civile, conformément aux dispositions du présent code
compte des et notamment des articles 707, 712-16, 712-16-1 et 712-16-2
ET REPÉRAGE DE LA LOI
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Art. 712-16-2 S’il existe un risque que le condamné puisse se trouver en ] Article créé par Loi n°2010-242 du 10 mars 2010, art. 11 et
cpp présence de la victime ou de la partie civile et qu’au regard reprenant, en les détaillant, les dispositions des alinéas 2 à 4
APPLICATION de la nature des faits ou de la personnalité de l’intéressé il de l’ancien art. 720.
DES PEINES apparaît qu’une telle rencontre paraît devoir être évitée, les ] Prévention du « risque » (!). Le postulat est que c’est
juridictions de l’application des peines assortissent toute notamment en fonction de la nature des faits qu’il convient
(interdiction
décision entraînant la cessation temporaire ou définitive de d’éviter à la victime de rencontrer son agresseur... Le fait
d’entrer en
l’incarcération d’une interdiction d’entrer en relation avec la qu’une rencontre auteur/victime paraisse devoir être évitée
relation)
victime ou la partie civile et, le cas échéant, de paraître à demeure en tout état de cause un critère éminemment
proximité de son domicile et de son lieu de travail. subjectif si l’on s’intéresse à la pratique de certains pays
Le prononcé de cette interdiction est obligatoire, sauf décision étrangers en particulier nord-américains.
contraire spécialement motivée, lorsque la personne a été
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Art. D. 49-67 Qu’elle se soit ou non constituée partie civile lors de la ] Modifié par Décret n°2010-1277 du 27 octobre 2010
cpp procédure, la victime qui souhaite être informée de la libération (comme les art. D. 49-68 et 69).
du condamné conformément aux dispositions des articles ] L’article D. 49-29 spécifie quelles pièces doit contenir le
712-16-1 et 712-16-2 peut, par lettre recommandée avec accusé dossier individuel du condamné tenu au greffe du juge de
de réception, faire connaître ses changements d’adresse auprès l’application des peines et les conditions dans lesquelles ce
du procureur de la République ou du procureur général près la dossier peut être consulté par l’avocat du condamné ou le
juridiction qui a prononcé la condamnation. procureur de la République. C’est l’article D. 49-65 qui prévoit
Ces informations sont transmises par le ministère public au juge dans ce dossier une cote spécifique dans laquelle sont
de l’application des peines dont relève le condamné pour être regroupés l’ensemble des pièces et informations relatifs à la
classées dans la cote « victime » du dossier individuel prévu par victime ou à la partie civile de l’infraction.
l’article D. 49-29.
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T HÉORIE
Tableau 7.2.
Les services de police et les unités de gendarmerie peuvent, d’office ] Extension des possibilités de réaction aux manquements du
ou sur instruction du juge de l’application des peines ou du magistrat condamné à ses obligations.
du siège qui le remplace ou, en cas d’urgence, du procureur de la ] Cf. art. 141-4 pour le contrôlé judiciaire.
République, appréhender toute personne placée sous le contrôle du
] Dispositions retouchées par L. n° 2011-392 du 14 avril 2011 relative à
juge de l’application des peines et à l’encontre de laquelle il existe une
la garde à vue.
ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu’elle a manqué aux
obligations qui lui incombent et spécialement à son interdiction d’entrer
en relation avec certaines personnes, dont la victime, ou de paraître en
un lieu, une catégorie de lieux ou une zone spécialement désignés. La
ET REPÉRAGE DE LA LOI
personne peut alors, sur décision d’un officier de police judiciaire, être
retenue vingt-quatre heures au plus dans un local de police ou de
gendarmerie afin que soit vérifiée sa situation et qu’elle soit entendue
sur la violation de ses obligations.
Dès le début de la mesure, l’officier de police judiciaire informe le juge
de l’application des peines ou, en cas d’empêchement du juge de
l’application des peines ainsi que du magistrat du siège qui le remplace,
le procureur de la République.
La personne retenue est immédiatement informée par l’officier de
police judiciaire ou, sous le contrôle de celui-ci, par un agent de police
judiciaire de la nature de l’obligation qu’elle est soupçonnée avoir violé
et du fait qu’elle peut exercer les droits... (du gardé à vue).
Les pouvoirs conférés au procureur de la République par les
articles 63-2 et 63-3 sont exercés par le juge de l’application des
peines ou, en cas d’empêchement de ce juge ainsi que du magistrat du
siège qui le remplace, par le procureur de la République...
À l’issue de la mesure, le juge de l’application des peines ou le
magistrat du siège qui le remplace peut ordonner que la personne soit
conduite devant lui, le cas échéant pour qu’il ordonne son incarcération
provisoire.
Le juge de l’application des peines ou le magistrat du siège qui le
remplace peut également demander à un officier ou un agent de police
judiciaire d’aviser la personne qu’elle est convoquée devant lui à une
date ultérieure puis de mettre fin à la rétention de la personne.
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Pour les demandes de libération conditionnelle concernant des ] La présence de la partie civile elle-même n’est pas prévue et encore
personnes condamnées à une peine d’emprisonnement égale ou moins celle de la victime non constituée.
supérieure à cinq ans ou à une peine de réclusion, l’avocat de la partie ] Cette participation de l’avocat de la partie civile ne concerne que les
civile peut, s’il en fait la demande, assister au débat contradictoire demandes de libération conditionnelle : elle ne s’applique ni aux
devant le juge de l’application des peines, le tribunal de l’application demandes de modification d’une mesure déjà accordée, ni aux
des peines ou la chambre de l’application des peines de la cour d’appel demandes de révocation. Elle ne vise pas non plus les demandes de
statuant en appel pour y faire valoir ses observations, avant les suspension ou de fractionnement de peine ou encore de relèvement
réquisitions du ministère public. d’une période de sûreté.
] Sur les modalités de convocation de l’avocat, cf. art. D. 49-74 cpp.
] Crim. 15 mars 2006, n° 05-83684, Bull. crim. n° 81 : « Le droit de la
ET REPÉRAGE DE LA LOI
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a. « Pour une nouvelle politique publique d’aide aux victimes », sous la signature de Marie-Noëlle Lienemann, Hélène Magliano et Jacques
La victime doit-elle être un acteur de l’exécution des peines ?
Calmette, rapport remis au premier ministre en janvier 1999 dont bon nombre de ses propositions se sont retrouvées dans la loi « présomption
d’innocence » du 15 juin 2000.
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