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Université de Gabes

Institut Supérieur de Gabes


Année universitaire : 2017/2018

Séries de TD, Éléments de Cours et Énoncé des Examens

Chokri TERZI

1
INSTITUT SUPÉRIEUR DÉPARTEMENT

DE GESTION DE GABES MÉTHODES QUANTITATIVES

Mathématiques I

Filières : LF ECO Niveau : 1ère Année A.U : 2017/2018 Semestre : 1

Volume Horaire : 36h de cours et 15h de travaux dirigés

Équipe Pédagogique : TD : Habib Haouari Cours : Chokri Terzi

Objectifs Généraux

Cet enseignement vise à donner aux étudiants un ensemble de notions mathématiques essentielles pour
appréhender les cours de statistique, d’économétrie ainsi que les aspects quantitatifs des cours d’économie
et/ou de gestion. Il vise aussi à développer chez l’étudiant les capacités d’abstraction et le sens de la rigueur
scientifique.

Plan du Cours

CHAPITRE 1 : Limites et Continuité

CHAPITRE 2 : Dérivabilité

CHAPITRE 3 : Développements Limités

CHAPITRE 4 : Fonctions Numériques à Deux Variables Réelles

Évaluation

30 % Contrôle continu 70 % Examen fin de semestre (Janvier 2018 ‫)إن شاء هللا‬.

Bibliographie

 Mathématiques en sciences économiques et gestion : cours, exercices et examens corrigés.


F. Maghrebi et H. Mallek, 2001
 Analyse I et II, mathématiques pour les sciences économiques. Lecoutre et Pilibossin. Paris, Dunod,
1998
 Principes mathématiques pour économistes. G. Archinard et B. Guerrien. Paris, Economica, 1992
 Bases mathématiques pour l’économie et la gestion. Courtade-Coulomb G. Éditions de
l’Organisation, 1990
 Analyse, Mathématiques pour économistes. A. Planche. Paris, Dunod, 2002.

2
Série n°1
Limites - Continuité et Dérivabilité
Exercice 1 : Déterminer le domaine de définition des fonctions ci-après :
2x  1
f ( x)  g ( x)  ( x  1)( x  2) h( x)  ln( x 2  9) t ( x )  e 3 x 5
x3

Exercice 2 : Calculer les limites suivantes :


x2  x  2 x2  2 x 1 x  1 x x2
lim x2 lim x lim x lim 3
x 2 x 0 x 0 x 
2
x

0 si x0

Exercice 3 : 1. Soit la fonction f 1 définie sur 0;1 par  x  x ln x si 0  x 1.
1  x x 1
 si
Montrer que cette fonction est continue sur 0;1 .
 1
 x si x4
2. Soit la fonction f 2 définie sur IR par  x
( x   ) 2 x4
 si
Déterminer la(les) valeur(s) de  pour que cette fonction soit continue sur son domaine de définition.
3. La fonction f 3 définie sur IR   1;1par g ( x) 
1 2
 est-elle prolongeable par continuité sur IR .
1 x 1 x2
Exercice 4 : Soit la fonction g définie sur IR par g ( x)  x 3  x 2  x . Montrer que l’équation f ( x)  5 admet
au moins une solution dans  1;2.

Exercice 5 : Étudier la dérivabilité des fonctions suivantes et interpréter les résultats obtenus
f ( x)  ln(ln( x)) si x 1
g ( x)  ln(e x  1) x  IR
2
si
 1x
e si x0

h( x)  0 si x0
 x ln( x)  x si x0

ax  b si x0

Exercice 6 : Soient a et b deux nombres réels et soit la fonction f ( x)   1
 si x0
1  x
Donner une condition sur b pour que f soit continue sur IR . Déterminer a et b tels que f soit dérivable sur IR .

Exercice 7 : Donner les dérivées des fonctions suivantes :


1 x 3
f 1 ( x)  ( ) f 2 ( x)  8 x 2  2 x  3 f 3 ( y)  y 2 ln( y  1) f 4 ( z )  ze 3 z  2
3x  2

Exercice 8 : Appliquer le théorème des accroissements finis à la fonction :


x 1 1
f (t )  ln(t ) sur l’intervalle x ; x  1 pour x  0 et montrer que
1
 ln( ) .
x 1 x x

3
Série n°2
Développements Limités
Exercice 1 : Donner les développements limités des fonctions suivantes :
1
DL3 (0) (ln(1  x)) 2 DL4 (0) e sin x DL6 (0) ln(cos x) DL4 (0)
1 x  x2
x ln x 
DL3 (1) x DL3 (1) e DL4 (1) DL4 ( ) cos x
x2 3
x2  2 1 x2
DL4 () DL2 ()
x 2  2x 1 x  1 x2

Exercice 2 : Calculer les limites suivantes :


e x  cos x ln(1  x)  sjnx cos x  1  x 2
2

lim
x 0 x2 lim x 0 x lim
x 0 x4
.

Exercice 3 : Soit f la fonction définie sur IR par f ( x)  ln( x 2  2 x  2) . Donner l’équation de la tangente à
la courbe représentative de f au point d’abscisse 0 et étudier la position relative de la courbe et de la tangente
au voisinage de ce point.
e x  cos  x   x
Exercice 4 : Soit la fonction f  x   x  Log (1  x)
1. a) Donner le développement limité de e x à l’ordre 4 au voisinage de 0
b) Donner le développement limité de cos( x) à l’ordre 4 au voisinage de 0
c) Donner le développement limité de ln(1  u) à l’ordre 4 au voisinage de 0
d) En déduire le développement limité de ln(1  u) à l’ordre 4 au voisinage de 0
e) Déterminer le développement limité de la fonction f à l’ordre 2 au voisinage de 0
2. Etudier la continuité de la fonction f en 0, sachant que f  0   2
3. Déterminer l’équation de la tangente à la courbe de f au point d’abscisse 0. Etudier la position de la
courbe de f par rapport au point  0, f  0   .
x ln(1  x 2 )
Exercice 5 : Soit g la fonction définie sur IR par g ( x) 
1 x2
1
1. a) Donner le développement limité de à l’ordre 2 au voisinage de 0
1 u
b) Donner le développement limité de ln(1  u) à l’ordre 3 au voisinage de 0
ln(1  u )
c) Déterminer le développement limité de à l’ordre 3 au voisinage de 0
1 u
d) Déterminer le développement limité de (ln(1  x 2 )) 2 à l’ordre 6 au voisinage de 0
e) Déterminer par deux méthodes le développement limité de g (x) à l’ordre 5 au voisinage de 0
g ( x)
2. On pose h( x)  pour x  0 avec h(0)  1
x3
a) Déterminer le développement limité de h(x) à l’ordre 2 au voisinage de 0
b) Montrer que la fonction h est continue et dérivable en 0
c) Déterminer l’équation de la tangente à la courbe représentative de h au point d’abscisse 0 et étudier
la position relative de la courbe et de la tangente au voisinage de ce point.
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Série n°3
Fonctions Numériques à Deux Variables Réelles
Exercice 1 : Déterminer et représenter les domaines de définitions des fonctions suivantes
x3 y  y 2 x ln x x
f ( x; y)  g ( x; y)  h( x; y)  xy t ( x; y )  ln(1  )
x y x  y2  9
2
y
xy x3 x  2y
Exercice 2 : Étudier les limites en (0;0) des expressions suivantes : ; et
x  y2
2
y x2  y2
 x3 y
 si ( x; y )  (0;0)
Exercice 3 : Soit f la fonction définie par f ( x; y )   x 2  y 2
0 ( x; y )  (0;0)
 si
Étudier la continuité de la fonction f en (0;0) et calculer ses dérivées partielles premières.
Exercice 4 : On considère la fonction g définie par g (; y)  5x 2  6 xy  2 x  2 y 2  2 y  1
g g
Déterminer les expressions de et et préciser les coordonnées de l’unique point critique de cette
x y
fonction. Montrer que ce point critique est une minimum.

Exercice 5 : Soit la fonction g ( x, y)  x 3  xy 2  x 2 y


1) Étudier l’homogénéité de cette fonction
2) Calculer les dérivées partielles premières et vérifier l’identité d’Euler.

y
Exercice 6 : On considère la fonction f définie comme suit : f ( x, y)  x 2  ln( y) 
x
1) Déterminer et représenter le domaine de définition de la fonction f. Cette fonction est-elle homogène ?
2) Calculer les dérivées partielles premières de cette fonction
3) Déterminer les points critiques de f
4) Calculer les dérivées partielles secondes de f. Vérifier la formule de Schwarz et préciser les extrema
éventuels ainsi que leurs natures.

1 2
Exercice 7 : Soit la fonction h( x, y)  2 ln( x)  ln( y) 
x  3x  2 y
2
1) Déterminer et représenter le domaine de définition de la fonction h
2) On se propose d’étudier l’existence et la nature des extréma de la fonction h
a) Déterminer les points critiques de cette fonction
b) Préciser la nature des points obtenus
3) On se propose maintenant d’étudier l’existence et la nature des extrema de la fonction h sous la contrainte
x2  y
a) En utilisant la méthode de substitution, déterminer les points critiques de h sous cette contrainte et
préciser leurs natures
b) Répondre à la question précédente en utilisant la méthode de Lagrange.

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CHAPITRE 1 : LIMITES ET CONTINUITÉ
1. Fonction numérique d’une variable réelle
1.1. Définitions
* Une fonction numérique est une règle qui permet d'associer à un réel un autre nombre réel
* Une fonction numérique f ou fonction réelle d’une variable réelle d’une partie D de IR dans IR, est
une correspondance qui à tout élément x de D associe au plus un réel noté f(x). Ce réel f(x) est l’image
de x par f.
1.2. Notation
Nous notons la fonction :
f : D  IR  IR
(La seconde flèche possède un poussoir que n'a pas la première)
x  f ( x)
Ou on note plus simplement f : x  f ( x).
2. Domaine de définition d’une fonction numérique d’une variable réelle
2.1. Définitions
On l’appelle aussi ensemble de définition. C’est l’ensemble D qui comporte les réels pour lesquels on peut
calculer l’image par f.
Soit x un réel, Si x appartient à D, alors on dit que f est définie en x, et si x n’appartient pas à D on dit
que f n’est pas définie en x.
Remarques
 L'ensemble de définition d'une fonction peut être donné dans l'énoncé définissant la fonction et sinon il
doit être déterminé
 Rechercher l’ensemble de définition ou le domaine de définition d’une fonction revient à déterminer les
réels x tels que f(x) existe : D  D f  x  IR tq f ( x) existe
Le problème du domaine de définition se pose principalement pour les fonctions :
 Radicales qui ne s’appliquent qu’à des valeurs positives ou nulles
 Rationnelles qui exigent que le dénominateur soit différent de 0
 Logarithmiques qui ne s’appliquent qu’à des valeurs strictement positives.
3. Limites
3.1. Notion de limite
Rechercher la limite d'une fonction, c'est déterminer si cette fonction s'approche d'une valeur particulière
lorsque la variable prend des valeurs extrêmes. Dans cette définition très intuitive, deux notions restent à
définir avec précision : la notion de « s'approcher » et celle de « valeur extrême ».
La notion de proximité est liée à une distance qui dans IR est définie par la valeur absolue d'une différence.
Une valeur extrême n’appartient pas nécessairement au domaine de définition mais tel que la fonction soit
définie à son voisinage.
3.2. Différents cas possibles
La limite d’une fonction peut être calculée au voisinage d’un réel ou au voisinage de l’infini. Dans les deux
cas, on peut trouver soit une limite finie soit une limite infinie soit on ne trouve pas de limite. La limite si
elle existe, elle doit être unique.
Lorsque l’expression de la fonction f change selon les valeurs des réels x, on calcule la limite à gauche et
celle à droite. Si elles sont égales, la limite existe. Si non la fonction n’admet pas de limite en ce point.
3.3. Formes indéterminées
Pour calculer une limite à un voisinage donné, on remplace x dans la fonction par la valeur du voisinage et
on note le résultat. Dans certain cas, les résultats ne sont pas définis : ce sont les cas des formes
0 
indéterminées : ; (0.);   ; 0 0.
0 

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3.4. Rappel sur les limites usuelles
Les limites usuelles ou limites de fonctions usuelles qui se présentent ci-après peuvent êtres utilisées sans
démonstrations :
lim

ln x  ;
0

lim ln x  ;


ln(1  x)
lim  1;
0 x
ln x
lim  1;
1 x 1

lim
x ln x  0;
0

(ln( x))
lim 0
 x
lim e x  0;


lim e x  ;


ex 1
lim  1;
0 x
lim xe  x  0;


lim

x  e  x  0;
0

((e x ))
lim  
 x
3.5. Principales techniques de calcul des limites
Ces techniques seront utilisées dans le cas où le remplacement de x par le voisinage en question donne lieu à
une forme indéterminée. En présence d’une forme indéterminée et selon le cas, on utilise l’une des méthodes
suivantes pour lever l’indétermination :
 On effectue un changement de variable au niveau de l’une des limites usuelles
0
 Lorsqu’on a un quotient et une forme indéterminée , on factorise le numérateur et le dénominateur et
0
ensuite on simplifie les éléments qui ont causé l’indétermination
 Lorsqu’on a un quotient avec des fonctions radicales, on multiplie par le conjugué du numérateur ou du
dénominateur pour neutraliser le terme origine de l’indétermination
 On procède à un encadrement de l’expression entre deux autres expressions qui ont la même limite ce
qui nous permet de conclure que notre expression admet nécessairement cette même limite.
4. Continuité
4.1. Définition
f est une fonction continue en x0 si et seulement cette fonction est définie tout d’abord en x0 et la limite en
ce point soit égale à son image. lim f ( x)  f ( x0 )
x0

f peut être continue à droite ( lim



f ( x)  f ( x0 ) ) ou à gauche ( lim

f ( x)  f ( x0 ) ). Si la fonction est continue
x0 x0

à droite et à gauche de x0 alors elle est continue en x0.


f est continue sur un intervalle si elle est continue en tout point de cet intervalle.

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4.2. Propriétés
 Si f est une fonction continue en x0 et si g est une fonction continue en f(x0) alors la fonction composée
gof est continue en x0
 Si f est une fonction continue et strictement monotone (croissante ou décroissante) sur un intervalle a; b
alors cette fonction f réalise une bijection de a; b sur f (a; b)
 La fonction réciproque f -1
de f est une fonction continue sur f (a; b)
 Le sens de variation de la fonction f -1 est celui de f
 Les courbes représentatives de f et de f -1 sont symétriques par rapport à la première bissectrice (la droite
d’équation : y  x ).
4.3. Prolongement par continuité
Soit f une fonction continue sur son domaine de définition et soit x0 un réel n’appartenant pas à ce domaine.
On dit que f est prolongeable par continuité en x0 si et seulement si la limite de f en ce point existe et finie.
lim f ( x)  l ( finie ) . Dans ce cas, le prolongement continue de f est la fonction g définie comme suit :
x0

 f ( x) si x  D f  x0 
g ( x)  
l si x  x0 .
5. Théorèmes fondamentaux
5.1. Image d’un intervalle par une fonction continue
 L’image d’un intervalle par une fonction continue est un intervalle
 Si f est une fonction continue et croissante sur un intervalle a; b alors f (a; b)   f (a); f (b)
 Si f est une fonction continue et décroissante sur un intervalle a; b alors f (a; b)   f (b); f (a).
5.2. Théorème des valeurs intermédiaires
Soit f une fonction continue sur a; b alors pour tout   f (a; b) , il existe au moins un réel c tel que
f (c)  
Soit f une fonction continue sur a; b tel que f (a). f (b)  0 alors il existe au moins un réel c tel que f (c)  0.

8
CHAPITRE 2 : DERIVABILITÉ
1. Définition
f ( x)  f ( x0 )
f est une fonction dérivable en un voisinage x0 si et seulement si : lim  l ( finie )
x  x0 x  x0
Ce rèel l est le nombre dérivé de la fonction f en x0 qu’on le note f ' ( x0 )  l
Si cette limite est infinie alors la fonction f n’est pas dérivable au voisinage de x0
f ( x)  f ( x 0 )
f est dérivable à droite en un voisinage x0 si et seulement si : lim  l ( finie ) f d' ( x0 )  l
x  x0 x  x0
f ( x)  f ( x0 )
f est dérivable à gauche en un voisinage x0 si et seulement si : lim  l ( finie ) f g' ( x0 )  l
x  x0 x  x0
On peut conclure que : f est dérivable en un voisinage x0 si et seulement si f d' ( x0 )  f g' ( x0 )  f ' ( x0 )  l
f est dérivable sur un intervalle si et seulement si elle dérivable en tous voisinage de cet intervalle.
2. Interprétation Graphique

Si la fonction est dérivable à gauche et à droite mais non dérivable au voisinage, alors ce point est un point anguleux.
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3. Rappel sur le calcul des dérivées
3.1. Dérivées des fonctions usuelles
Fonction f L’expression de la fonction Intervalle auquel appartient x
dérivée
xa 0 IR
xx 1 IR
xx n
n  IN  1
*
nx n 1 IR
x  xn n0 nx n 1 Tout intervalle inclus dans IR*
1 1 Tout intervalle inclus dans IR*
x  2
x x
x x 1 IR*  0;
2 x
x  ln x 1 IR*  0;
x
xe x
ex IR
3.2. Opérations sur les fonctions dérivables :
( f  g)'  f '  g ' (f ) '   ( f ' ) pour   IR
f ( f .g )  ( f .g )
' '
( f .g ) '  ( f ' .g )  ( f .g ' ) ( )'  pour g ( x)  0
g g2
1 ' f' ' f'
( )  2 pour f ( x)  0 f  Pour f ( x)  0
f f 2 f
n 1
( f n ) '  nf .f ' ( fog ) '  f ' ( g ).g '
f'
(ln f ) '  pour f ( x)  0 (e f ) '  f ' e f
f
4. Propriétés
Si f est dérivable en un voisinage donné alors elle est continue en ce voisinage
Si f n’est pas continue en un voisinage donné alors elle n’est pas dérivable en ce voisinage.
5. Dérivée des fonctions réciproques
Soit f une bijection d’un intervalle I sur l’intervalle f(I). Si f est dérivable en x0 et si f ' ( x0 )  0 alors f -1
est
1
dérivable en y0  f ( x0 ) et on a : ( f 1 ) ' ( y 0 )  ' 1
f ( f ( y 0 ))
6. Dérivées successives
6.1. Définition
Soit f une fonction dérivable :
* Si f ‘ est aussi dérivable alors on défini la dérivée seconde de f : f ''  ( f ' ) '  f ( 2)
Le 2 est entre parenthèse pour ne pas le confondre avec l’exposant
* Plus généralement, on définie la dérivée nième si f est n fois dérivable par : f ( n)  ( f ( n1) ( x)) '
* On note que f (0) ( x)  f ( x) et que f (1) ( x)  f ' ( x)
* Toutes les fonctions polynômes de degré p sont indéfiniment dérivables sur IR et on a
f ( n ) ( x)  0 pour n  p
* En général, le calcul d’une dérivée nième d’une fonction f consiste à trouver l’expression de f ( n ) ( x) à
partir de f ' , f '' , f (3) ,........, f ( n1)

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6.2. Formule de Leibniz
* Si la fonction f s’écrit comme le produit de deux autres fonctions u et v, on utilise la formule de Leibniz
pour calculer la dérivée nième de f :
n
f ( n )  (u.v) ( n )   C np u ( p ) .v ( n p ) ; n  IN
p 0

7. Théorème des accroissements finis T A F


7.1. Énoncé
Soit f une fonction continue sur a; b et dérivable sur a; b alors il existe un réel c  a; b tel que
f (b)  f (a)
f ' (c ) 
ba
7.2. Application
Appliquer le théorème des accroissements finis à la fonction f (t )  ln(t ) sur l’intervalle x ; x  1
1 x 1 1
pour x  0 et montrer que  ln( ) .
x 1 x x
8. Élasticité
f ' ( x0 )
Soit f une fonction dérivable en x0, on appelle élasticité de f en x0 la quantité : e f / x0  .x 0
f ( x0 )
L’élasticité indique la variation de y qui résulte de la variation de x. Elle mesure la sensibilité de la variation
de y suite à une variation de x.
9. Concavité et convexité des fonctions numériques à une variable réelle
9.1. Définition :
Soit f une fonction définie sur un intervalle I.
On dit que f est
* convexe si x  I , y  I et   0;1 on a f (x  (1   ) y)  f ( x)  (1   ) f ( y)
* concave si x  I , y  I et   0;1 on a f (x  (1   ) y)  f ( x)  (1   ) f ( y)
9.2. Fonctions convexes et minimums
Si f est une fonction deux fois dérivable sur un intervalle I alors elle est convexe si et seulement si f '' ( x)  0
Théorème : si f est convexe sur un intervalle I et dérivable en x0 de I avec f ' ( x0 )  0 alors cette fonction
admet un minimum en x0.
9.3. Fonctions concaves et maximums
Si f est une fonction deux fois dérivable sur un intervalle I alors elle est concave si et seulement si f '' ( x)  0
Théorème : si f est concave sur un intervalle I et dérivable en x0 de I avec f ' ( x0 )  0 alors cette fonction
admet un maximum en x0.

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CHAPITRE 3 : DÉVELOPPEMENTS LIMITÉS
1. Théorèmes généraux
1.1. Théorème de Rolle
Soit f une fonction continue sur a; b et dérivable sur a; b avec f (a)  f (b) alors il existe un réel c  a; b tel
que f ' (c)  0
1.2. Théorème de l’Hopital : Règle de l’Hopital
Soient f et g deux fonctions continues en x0 alors :
f ( x) f ' ( x) f ( x) 0
lim  lim ' avec g ( x)  0 et g ' ( x)  0 et lim  FI
x  x0 g ( x) x  x0 g ( x) x  x0 g ( x) 0
2. Principaux développements limités
2.1. Développement de Taylor
En analyse, le théorème de Taylor appelé aussi la formule de Taylor, du nom du mathématicien Brook
Taylor qui l'établit en 1715, montre qu'une fonction plusieurs fois dérivable au voisinage d'un point peut
être approximée par une fonction polynôme dont les coefficients dépendent uniquement des dérivées de la
fonction en ce point.
Si une fonction f est n fois dérivable en a alors on peut écrire :
f ' (a) f ( 2) (a) f ( 3) ( a ) f ( n ) (a)
f ( x)  f ( a )  ( x  a)  ( x  a) 2  ( x  a) 3  .........  ( x  a) n  Rn ( x)
1! 2! 3! n!
En présentant cette formule, Taylor propose une méthode de développement en série, mais il se préoccupe
peu de la nature du reste ; il faut attendre ses successeurs pour la caractériser rigoureusement.
On désigne par théorème de Taylor ou formule de Taylor plusieurs résultats et expressions pour Rn (x)
découlant du cadre ci-dessus, parfois renforcé par quelques hypothèses supplémentaires.
2.2. Développement de Taylor -Young (William Henry Young)
Le reste Rn (x) est négligeable devant ( x  a) n :
Rn ( x)  ( x  a) n  ( x  a) avec lim  ( x  a)  0
x a
' ( 2)
f (a) f (a) f ( 3) ( a ) f ( n ) (a)
f ( x)  f ( a )  ( x  a)  ( x  a) 
2
( x  a)  ......... 
3
( x  a) n  ( x  a) n  ( x  a)
1! 2! 3! n!
2.3. Développement de Mac-Laurin
Quand le développement de Taylor Young s'effectue au voisinage de a  0 , nous obtenons la formule de
Mac Laurin :
f ' (0) f ( 2) (0) 2 f (3) (0) 3 f ( n ) (0) n
f ( x)  f (0)  x x  x  .........  x  x n  ( x)
1! 2! 3! n!
2.4. Partie régulière
Au niveau du développement limité de Mac-Laurin, la partie polynôme s’appelle partie régulière et l’autre
s’appelle le reste. Le degré du polynôme n’est pas forcément égal à n, il est inférieur ou égal à n.
Si f admet un développement limité en 0 alors elle est prolongeable par continuité en 0.
Si f admet un développement limité en 0 alors elle est dérivable en 0.
2.5. Développement limité à l’ordre n au voisinage d’un réel ou de l’infini
- Dans le cas d’un développement limité au voisinage d’un réel x0, on utilise un changement de variable de
type X  x  x0 lorsque x tend vers x0 le X tend vers 0 et donc on revient au développement au voisinage de 0.
- Dans le cas d’un développement limité au voisinage de l’infini, on utilise un changement de variable de
1
type X  lorsque x tend vers l’infini le X tend vers 0 et donc on revient au développement au voisinage de 0.
x
12
2.6. Unicité des Développements limités
Lorsqu’une fonction admet un développement limité à un voisinage donné, ce développement limité est
unique.
2.7. Développement limités usuels au voisinage de 0
x x2 x3 xn
e  1 
x
  ............................................................................................................   x n  ( x)
1! 2! 3! n!
2 3
x x x xn
ln(1  x)    ....................................................................................................(1) n 1  x n  ( x)
1 2 3 n
  (  1) 2  (  1)(  2)  (  1)........(  n  1) n
(1  x)   1  x  x   .......................  x  x n  ( x)
1! 2! 3! n!
x3 x5 x7 x 2 n 1
sin x  x    ...........................................................................................(1) n
 x n  ( x)
3! 5! 7! (2n  1)!
x2 x4 x6 n x
2n
cos x  1    ...........................................................................................(1)  x n  ( x)
2! 4! 6! (2n)!
pour   1
1
 1  x  x 2  x 3  x 4 .................................................................................................(1) n x n  x n  ( x)
1 x
pour   1 et  x au lieu de x
1
 1  x  x 2  x 3  x 4  ..................................................................................................  x n  x n  ( x)
1 x
1
pour  
2
1 1 1 1.3.5.....(2n  3) n
1  x  1  x  x 2  x 3 ..............................................................(1) n 1 n
x  x n  ( x)
2 8 16 2 .n!
1
pour   
2
1 1 3 5 1.3.5.....(2n  1) n
 1  x  x 2  x 3 .................................................................(1) n x  x n  ( x)
1 x
n
2 8 16 2 .n!
3. Opérations sur les D L
3.1. Développement limité d’une somme
Soient f et g deux fonctions admettant deux développements limités à l’ordre n au voisinage de 0 alors la
somme ( f  g ) admet aussi un développement limité à l’ordre n au voisinage de 0 dont la partie régulière est
égale à la somme des parties régulières des développements limités de f et de g.
3.2. Développement limité d’un produit
Soient f et g deux fonctions admettant deux développements limités à l’ordre n au voisinage de 0 alors le
produit ( f * g ) admet aussi un développement limité à l’ordre n au voisinage de 0 dont la partie régulière est
égale au produit des parties régulières des développements limités de f et de g (où on néglige les degrés
supérieur strictement à n).
3.3. Développement limité d’une composée
Soient f et g deux fonctions admettant deux développements limités à l’ordre n au voisinage de 0 et si
lim g ( x)  0 alors la composée ( fog ) admet aussi un développement limité à l’ordre n au voisinage de 0 dont
x 0

la partie régulière est égale à la composée des parties régulières des développements limités de f et de g (où
on néglige les degrés supérieur strictement à n).

13
3.4. Développement limité d’un quotient :
Soient f et g deux fonctions admettant deux développements limités à l’ordre n au voisinage de 0 et si
f
g (0)  0 alors le quotient ( ) admet aussi un développement limité à l’ordre n au voisinage de 0 dont la
g
partie régulière est égale au quotient des parties régulières des développements limités de f et de g (où on
néglige les degrés supérieur strictement à n).
4. Fonctions équivalentes
On dit qu’une fonction f est équivalente à une fonction g à un voisinage donné x0 si
f ( x)
lim  1 et on note f ( x)  x0 g ( x)
x  x0 g ( x)

Théorème : Toute fonction qui admet un développement limité de Mac-Laurin est équivalente à la partie
régulière au voisinage de 0.
5. Étude locale des courbes
On peut écrire le développement limité d’une fonction au voisinage 0 de la manière suivante :
f ( x)  a0  a1 x  a2 x 2  a3 x 3  ........................  an xn  x n ( x)
L’équation de la tangente à la courbe de f au voisinage de 0 est la suivante : y  a0  a1 x
Si f ( x)  y  0 la courbe est au dessous de la tangente
Si f ( x)  y  0 la courbe est au dessus de la tangente.

14
CHAPITRE 4 : FONCTIONS NUMÉRIQUES À DEUX VARIABLES RÉELLES
1. Généralités
1.1. Définition
On appelle fonction à deux variables réelles, toute fonction f définie de la manière suivante :
f : IR.IR  IR
On peut écrire IR 2 au lieu de IR.IR
( x, y )  f ( x, y )
1
Par exemple, f ( x, y)  xy  x   e x y g ( x, y)  ln( xy  1)  x 2 y
y
1.2. Domaine de définition d’une fonction numérique à deux variables réelles
Le domaine de définition est défini comme l’ensemble des réels ( x, y) vérifiant l’existence de f ( x, y) .
D f  ( x, y)  IR.IR tq f ( x, y) existe
2. Limites et continuité
2.1. Calcul des limites et notion de continuité
Toutes les propriétés des limites et de continuité relatives aux fonctions d’une seule variable resteront
valables pour les fonctions à deux variables réelles.
2.2. Limites suivant un chemin
Cette méthode de calcul de limite consiste à remplacer la variable y par une expression en fonction de x
(appelé chemin) de type y  mx (m  0) . Si la limite obtenue dépend de m alors la limite n’existe pas. On
utilise cette technique pour calculer les limites au voisinage de (0,0) .
2.3. Limites par rapport à une seule variable
Théorème : Si lim f ( x, y)  l alors lim f ( x, y0 )  lim f ( x0 , y)  l
( x0 , y0 ) x  x0 y  y0

Si les limites séparées sont égales, on ne peut pas conclure la limite initiale. Cette méthode est généralement
utilisée pour montrer l’inexistence de la limite.
3. Dérivées partielles
3.1. Dérivées partielles premières
Soit f une fonction à deux variables réelles x et y , la dérivée partielle de cette fonction est la dérivée par
rapport à l'une de ses variables, l’autre variable étant gardée constante. Il existe donc deux dérivées partielles
f
premières : une par rapport à x notée f x' ou (on suppose que y est constante) et l’autre par rapport à y
x
f
notée f y' ou (on suppose que x est constante).
y
3.2. Dérivées partielles secondes
Comme dans le cas des fonctions à une seule variable, une dérivée seconde est une dérivée successive
d’ordre 2 . Elle est définie comme la dérivée première de la dérivée première. Pour les fonctions à deux
variables et puisqu’on a deux dérivées partielles premières, on trouve alors quatre dérivées partielles
secondes (lorsqu’on dérive par rapport à une variable, on suppose que l’autre est constante) :
* On dérive f x' par rapport à x pour obtenir f xx'' et par rapport à y pour obtenir f xy''
* On dérive f y' par rapport à x pour obtenir f yx'' et par rapport à y pour obtenir f yy''
La formule de Schwartz se présente comme suit : quelque soit f une fonction à deux variables réelles, on a
nécessairement :
f xy'' ( x, y)  f yx'' ( x, y)

15
4. Homogénéité
4.1. Définition
Une fonction homogène est une fonction qui a un comportement d’échelle multiplicatif par rapport à sa ou à
ses variables : si la variable est multipliée par un scalaire, alors le résultat sera multiplié par ce scalaire porté
à une certaine puissance. Cette puissance s’appelle le degré d’homogénéité.
Soit f une fonction à deux variables réelles x et y . Soit  un paramètre réel. On dit que cette fonction est
homogène de degré k si et seulement si :
  IR, ( x, y)  D f alors (x, y)  D f et f (x, y)  k f ( x, y)
4.2. Propriété
La propriété la plus importante des fonctions homogènes est la suivante : si une fonction est homogène de
degré k alors les deux dérivées partielles premières de cette fonction sont aussi homogènes mais de degré
(k  1) et les quatre dérivées partielles secondes de cette fonction sont aussi homogènes mais de degré (k  2) .
4.3. Identité d’Euler
Soit f une fonction homogène de degré k , l’identité d’Euler est donnée par l’équation suivante :
xf x' ( x, y)  yf y' ( x, y)  kf ( x, y)
5. Recherche et nature d’extrémums sans contraintes
5.1. Fonctions à une seule variable (Rappel)
Soit f une fonction deux fois dérivable.
 Condition nécessaire : recherche des points critiques de la fonction f :
Les abscisses des points critiques sont les solutions de l’équation f ' ( x)  0
Les ordonnées des points critiques sont les images des abscisses par la fonction f .
 Condition suffisante : nature des points critiques :
On calcule f " ( x) . Ensuite, on remplace x par l’abscisse de chaque point critique (obtenu au niveau de la
condition nécessaire).
Si f " ( x)  0 en changeant de signe : le point critique est un point d’inflexion
Si f " ( x)  0 en ne changeant pas de signe : on ne peut pas conclure la nature du point critique
Si f " ( x)  0 donc le point critique est un minimum et si f " ( x)  0 alors le point critique est un maximum.
5.2- Fonctions à deux variables
Soit f une fonction deux fois dérivable.
 Condition nécessaire : recherche des points critiques de la fonction f :

 f x'  0
Les abscisses x et les ordonnées y des points critiques sont les solutions du système  '
 f y  0

 Condition suffisante : nature des points critiques :


On calcule les quatre dérivées secondes de la fonction f et on présente le déterminant  de la manière
suivante :

f xx'' f yx''
 '' "
 ( f xx'' f yy'' )  ( f xy'' f yx'' )
f xy f yy

16
Ensuite, on remplace respectivement x et y par l’abscisse et l’ordonnée de chaque point critique (obtenu au
niveau de la condition nécessaire).
Si   0 : on ne peut pas conclure la nature du point critique

si f xx  0 : le po int critique est un MINIMUM
''

Si   0 : deux cas se présentent : 



si f xx  0 : le po int critique est un MAXIMUM
''

Si   0 : le point critique est un point col.


6. Recherche et nature d’extrémums sous contraintes
6.1. Méthode de substitution
Soit f une fonction deux fois dérivable.
Dans une première étape et à partir de la contrainte, on essaye d’exprimer une variable en fonction de l’autre
( y en fonction de x ou x en fonction de y ). Ensuite, je remplace cette variable par son expression dans la
fonction f . La fonction f obtenue est alors une fonction à une seule variable.
On cherche les points critiques et leurs natures comme dans 5.1. La seule différence est que les ordonnées
des points critiques seront calculées à partir de la contrainte et non pas à partir de la fonction f .
6.2. Méthode de Lagrange
Soit f une fonction deux fois dérivable.
Dans une première étape, on transforme la contrainte sous la forme : g ( x, y)  0
Ensuite, on présente la fonction de Lagrange comme suit :
Lagrangien : Lx, y ,  f ( x, y)   ( g ( x, y))

 Condition nécessaire : recherche des points critiques de la fonction f :

 L'x  0

Les abscisses x et les ordonnées y des points critiques sont les solutions du système  L'y  0
 '
 L  0
 Condition suffisante : nature des points critiques :
On calcule les neuf dérivées secondes de la fonction L et on présente le déterminant de la matrice Hessienne
de la manière suivante :
L'xx' L'yx
'
L'' x
H  L'xy' L'yy
'
L'' y
L'x'  L'y'  L'
'

Ensuite, on remplace x , y et  par les valeurs correspondantes relatives à chaque point critique (obtenu au
niveau de la condition nécessaire).
Si H  0 : on ne peut pas conclure la nature du point critique. Si H  0 : le point critique est un maximum.

Si H  0 : le point critique est un minimum.

17
Exercice d’application : énoncé
Soit la fonction f définie par l’expression suivante :

f ( x, y)  x 2  xy  y 2
1/ Déterminer le domaine de définition de la fonction f .
2/ Donner les expressions des dérivées partielles premières et secondes de la fonction f . Vérifier la formule
de Schwartz.
3/ Étudier l’homogénéité de la fonction f . Si elle est homogène, préciser son degré d’homogénéité et
vérifier l’identité d’Euler.
4/ Déterminer les points critiques de la fonction f en précisant la nature de chacun.
5/ Soit la contrainte y  2 x  1 . Déterminer et préciser la nature les points critiques de la fonction f sous
cette contrainte (trouver ces points par deux méthodes).
Exercice d’application : corrigé
1/ L’expression de la fonction f ne comporte ni une racine, ni un logarithme et ni un quotient donc D f  IR 2 .

2/ Les dérivées partielles premières : f x' ( x, y)  2 x  y f y' ( x, y)  x  2 y

Les dérivées partielles secondes : f xx'' ( x, y)  2 f xy'' ( x, y)  1 f yx'' ( x, y)  1 f yy'' ( x, y)  2

La formule de Schwartz est bien vérifiée : f xy'' ( x, y)  f yx'' ( x, y)  1

Pour notre fonction, on a aussi f xx'' ( x, y)  f yy'' ( x, y)  2 : ce résultat est

possible pour quelques exemples de onctions mais ce n’est pas une


règle générale. C’est un cas particulier et dans le cas général, on a
f xx'' ( x, y)  f yy'' ( x, y) .

3/ * Étude de l’homogénéité de la fonction f

  IR, ( x, y)  D f  IR 2 On a (x, y)  D f et lorsqu’on remplace x par x et y par y dans

l’expression de la fonction f , on obtient : f (x, y)  (x) 2  (x)(y)  (y) 2  2 x 2  2 xy  2 y 2

On remarque que la puissance de  est la même (égale à 2) donc on peut mettre 2 en facteur et on aura :
f (x, y)  2 ( x 2  xy  y 2 )  2 f ( x, y)
Donc la fonction f est homogène. Son degré d’homogénéité est égal à 2 qui est la puissance de  .

Si la puissance de  n’est pas la même, on dit


alors que la onction n’est pas homogène.

18
* L’identité d’Euler est la suivante : xf x' ( x, y)  yf y' ( x, y)  kf ( x, y) Pour notre fonction k  2

Pour la fonction f , on a :
xf x' ( x, y)  yf y' ( x, y)  x(2 x  y)  y( x  2 y)  2 x 2  xy  yx  2 y 2  2 x 2  2 xy  2 y 2  2( x 2  xy  y 2 )  2 f ( x, y)
L’identité d’Euler est alors vérifiée.

4/ * Recherche des points critiques de la fonction f sans contraintes


 fx  0
'
2 x  y  0  y  2 x  y  2 x  y  2 x  y  2(0) y  0
 '       Cette
fy  0
 x  2 y  0  x  2(2 x)  0 x  4x  0  3x  0 x  0 x  0
fonction fait apparaître un seul point critique de coordonnées (0,0)

f xx'' f yx''
* Nature des points critiques de la fonction f sans contraintes   '' "
 ( f xx'' f yy'' )  ( f xy'' f yx'' )
f xy f yy

Pour notre fonction f , les quatre dérivées secondes ne dépendent ni de x ni de y donc on ne remplace pas
x par 0 et y par 0 (les valeurs trouvées dans la phase de recherche des points critiques).

2 1
  (2 * 2)  (1 *1)  4  1  3  0 avec f xx''  2  0 Donc le point critique obtenu de coordonnées
1 2
(0,0) est un minimum absolu pour la courbe de la fonction f . Ce minimum est absolu car c’est l’unique
minimum.

Si pour une autre fonction, on a plusieurs minimums. Le


minimum qui admet l’ordonné le moins élevé est le
minimum absolu et les autres sont des minimums relatifs.

Pour les maximums, celui qui admet l’ordonné le plus élevé


est le maximum absolu et les autres sont des maximums
relatifs.

5/ * Méthode de Substitution

On a la contrainte y  2 x  1 . Dans l’expression de la fonction f , on remplace y par (2 x  1) et on aura une


fonction à une seule variable x définie comme suit :

f ( x)  x 2  x(2 x  1)  (2 x  1) 2  x 2  2 x 2  x  4 x 2  4 x  1 7 x 2  5x  1

- La condition nécessaire (recherche des points critiques) : f ' ( x)  0  14 x  5  0  14 x  5  x  5


14
5
On remplace maintenant x par au niveau de la contrainte et on obtient
14
5 10 10 14 4 5 4
y  2( )  1  1    On trouve alors un seul point critique de coordonnées ( , )
14 14 14 14 14 14 14

19
- La condition suffisante (nature des points critiques) :

Pour notre nouvelle fonction à une seule variable, on a f '' ( x)  14  0 donc le point obtenu de coordonnées
5 4
( , ) est un minimum absolu.
14 14

* Méthode de Lagrange

On transforme la contrainte y  2 x  1 qui devient : y  (2 x  1)  0  y  2 x  1  0 . Le Lagrangien


se présente alors de la manière suivante :

Lx, y ,  f ( x, y)   ( y  2 x  1)  x 2  xy  y 2  y  2x  

- La condition nécessaire (recherche des points critiques) :

L'x  0 2 x  y  2  0 2 x  (2 x  1)  2  0 2 x  2 x  1  2  0 4 x  1  2(5 x  2)  0
 '    
Ly  0   x  2 y    0   x  2(2 x  1)    0   x  4 x  2    0    5 x  2
 '  y  2 x  1  0  y  2x 1  y  2x 1  y  2x 1
L  0    

 5  5  5
 x  14  x  14  x  14
4 x  1  10 x  4  0 14 x  5  0   
   5  25 28  3
   5 x  2    5 x  2    5  2        
 y  2x  1  y  2x  1  14  14 14  14
   5  10 14  4
 y  2  1  y    y  
14 14 14 14

5 4 3
On trouve un seul point critique de coordonnées ( , ) avec   
14 14 14

- La condition suffisante (nature des points critiques) :

Pour notre lagrangien L, les neufs dérivées secondes ne dépendent ni de x ni de y ni de  donc on ne


5 4 3
remplace pas x par , y par  et  par  (les valeurs trouvées dans la phase de recherche des
14 14 14
points critiques).

Le déterminant de la matrice Hessienne est défini comme suit :

L'xx' L'yx' L'' x 2 1 2 2 1


H L ''
xy L ''
yy
''
Ly 1 2 1 1 2
L'x'  L'y'  L'' 2 1 0 2 1

 (2.2.0)  (1.(1).2)  (2.1.(1))  (2.2.2)  (2.(1).(1))  (1.1.0) Le


 (0  2  2)  (8  2  0)  (4)  (10)  14  0
5 4
point obtenu de coordonnées ( , ) est un minimum absolu.
14 14

On remarque que c’est le même résultat que celui trouvé par la méthode de substitution.

20
Université de GABES Institut Supérieur de Gestion de Gabes

1GES-1PME Examen de la Session Principale

Janvier 2013

Nombre de page : 02 Analyse Durée : 02 heures

Exercice n°1 :
1) On présente la fonction f définie par : f ( x)  x  1
a) Donner le domaine de définition de cette fonction
b) Étudier la dérivabilité de f en1 . Interpréter. Déterminer f ' ( x) sur son domaine de dérivabilité
 x
 1
si x  0
2) Soit la fonction h définie par l’expression : h( x)  1  e x

h(0)  0
a) Étudier la continuité et la dérivabilité de cette fonction en 0 . Interpréter
b) Déterminer la dérivée de la fonction h .

Exercice n°2 : On se propose de déterminer le développement limité au voisinage de 0 de la fonction g


ln(1  x 2 )
définie comme suit : g ( x)  (1  x) 
1 x2
1) Préciser le domaine de définition de la fonction g
2) Donner le développement limité de ln(1  u) au voisinage de 0 à l’ordre 3
1
3) Donner le développement limité de au voisinage de 0 à l’ordre 3
1 u
ln(1  u ) A 1
4) Déterminer le développement limité de au voisinage de 0 à l’ordre 4 (on rappelle que  A. )
1 u B B
5) Déduire le développement limité de la fonction g au voisinage de 0 à l’ordre 8
6) Donner l’équation de la tangente  à la courbe de g au point d’abscisse 0
7) Étudier la position de la courbe de g par rapport à la tangente  .

Exercice n°3 : Soit la fonction f définie de la manière suivante : f ( x, y)  2 x 2 y  3x  2 y  8


1) Étudier l’homogénéité de la fonction f
2) Calculer les dérivées partielles premières et secondes de cette fonction. Vérifier la formule de Schwartz
3) Déterminer les points critiques de f
4) Préciser la nature des points obtenus.

Exercice n°4 : Soit la suite (u n ) définie par : u0  0 et  n  IN , u n1  2  u n


a- Calculer u1 . Comparer les deux premiers termes ( u 0 et u1 ) de cette suite
b- Montrer par récurrence que pour tout entier naturel n , on a : 0  u n  2 . Conclure
c- Montrer que si u n1  u n alors u n  u n1 . Déduire la monotonie de cette suite
d- Conclure que cette suite est convergente et calculer sa limite au voisinage de  

Bon Travail

21
Université de GABES Institut Supérieur de Gestion de Gabes

1GES-1PME Examen de la Session de Contrôle

Juin 2013

Nombre de page : 01 Analyse Durée : 02 heures

Exercice n°1 : Déterminer les domaines de définition des fonctions suivantes :

f ( x)  ln(1  2e x ) g ( x)  (1  x) 1  x 2 h( x)  x  1  2
Calculer les limites suivantes :
x2  5  3 2 x3
lim lim 2
x 2 4x  8 x 7 x  49
Étudier la dérivabilité de la fonction h en 1. Interpréter.

Exercice n°2 : Soit la fonction f définie par :

f ( x)  ln( 1  x 2 )
1) a- Donner le D L de 1  u à l’ordre 2 au voisinage de 0
b- Donner le D L de ln(1  y) à l’ordre 2 au voisinage de 0
2) Déterminer le D L de 1  x 2 à l’ordre 4 au voisinage de 0
3) Déterminer le D L de f(x) à l’ordre 4 au voisinage de 0
4) Déterminer l’équation de la tangente à la courbe de f au point d’abscisse 0. Étudier la position de la
courbe de f par rapport à cette tangente ainsi que la nature du point de coordonnées (0 ; f(o)).

Exercice n°3 : On définie la fonction f par l’expression suivante : f ( x, y)  x 3  xy 2  x 2 y

1) Étudier l’homogénéité de cette fonction f


2) Calculer les dérivées partielles premières de cette fonction et vérifier l’identité d’Euler
3) Déterminer les coordonnées du point critique de f
4) Calculer les dérivées partielles secondes de f. Vérifier la formule de Schwarz.

Exercice n°4 : Soient u 0 , a et b trois réels. On considère la suite (u n ) nIN de nombres réels définies par u 0 et la

relation de récurrence : u n1  au n  b

n
1) Quelle est la nature de cette suite lorsque a  1 . Exprimer u n et calculer S n  u
i 1
i

n
2) Quelle est la nature de cette suite lorsque b  0 et a  1 . Exprimer u n et calculer S n  u
i 1
i .

Bon Travail

22
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1 GES Examen de la Session Principale

Janvier 2014

Nombre de page : 01 Analyse Durée : 02 heures

Exercice n°1 : Les questions de cet exercice sont indépendantes.


3  x si x  2

1) Soit la fonction f définie par : f ( x)   x
  1 si x  2
2
a) Déterminer le domaine de définition de cette fonction
b) Calculer la limite de f lorsque x tend vers 2  et la limite de f lorsque x tend vers 2  . f admet-elle
une limite en 2 ? Justifier votre réponse.
x
2) Soit la fonction f définie par : f ( x) 
ln(1  x)
a) Déterminer le domaine de définition de cette fonction
b) Peut-on prolonger f par continuité en 0 ? Si oui, définir ce prolongement continu noté g.
e x si x0
3) Soit la fonction f définie par : f ( x)  
 x ln x si x0
a) Étudier la dérivabilité de f en 0
b) Interpréter les résultats obtenus.

Exercice n°2 :
On se propose de déterminer le développement limité au voisinage de 0 de la fonction g définie comme suit :
ln(1  x)
g ( x) 
1 x
1) Préciser le domaine de définition de la fonction g
2) Donner le développement limité de ln(1  x) au voisinage de 0 à l’ordre 3
1
3) Donner le développement limité de au voisinage de 0 à l’ordre 3
1 x
4) Déduire le développement limité de g (x) au voisinage de 0 à l’ordre 3
5) Donner l’équation de la tangente  à la courbe de g au point d’abscisse 0
6) Étudier la position de la courbe de g par rapport à la tangente  .
Exercice n°3 :
Soit la fonction à deux variables réelles f définie de la manière suivante : f ( x, y)  3x 2 y  2 xy 2  8x 3  y 3
1) Étudier l’homogénéité de la fonction f
2) Calculer les dérivées partielles premières de cette fonction. Vérifier l’identité d’Euler
3) Calculer les dérivées partielles secondes de cette fonction. Vérifier la formule de Schwartz
4) Déterminer les points critiques d’ordonnées positifs ou nuls de f . Préciser la nature des points obtenus.
Exercice n°4 :
2u 1
Soit la suite (u n ) définie par : u 0  2 et  n  IN , u n1  n
3
1) Calculer u1 , u 2 et u3 . Montrer par récurrence que n  IN , u n  1
2) Étudier le sens de variation de cette suite
3) Déduire que cette suite est convergente
4) Calculer lim u n . Bon Travail
n 

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Université de GABES Institut Supérieur de Gestion de Gabes

1 GES Examen de la Session de Contrôle

Juin 2014

Nombre de page : 01 Analyse Durée : 02 heures

Exercice n°1 : Les questions de cet exercice sont indépendantes.


5  x si x  4

1) Soit la fonction f définie par : f ( x)   x
  1 si x  4
4
a) Déterminer le domaine de définition de cette fonction
b) Calculer la limite de f lorsque x tend vers 4  et la limite de f lorsque x tend vers 4  . f admet-elle
une limite en 4 ? Justifier votre réponse.
x
2) Soit la fonction f définie par : f ( x)  x
e 1
a) Déterminer le domaine de définition de cette fonction
b) Peut-on prolonger f par continuité en 0 ? Si oui, définir ce prolongement continu noté g.
e x si x0
3) Soit la fonction f définie par : f ( x)  
 x ln x si x0
a) Étudier la dérivabilité de f en 0
b) Interpréter les résultats obtenus.

Exercice n°2 :
On se propose de déterminer le développement limité au voisinage de 0 de la fonction g définie comme suit :
ex 1
g ( x) 
1 x
1) Préciser le domaine de définition de la fonction g
2) Donner le développement limité de ex au voisinage de 0 à l’ordre 3
1
3) Donner le développement limité de au voisinage de 0 à l’ordre 3
1 x
4) Déduire le développement limité de g (x) au voisinage de 0 à l’ordre 4
5) Donner l’équation de la tangente  à la courbe de g au point d’abscisse 0
6) Étudier la position de la courbe de g par rapport à la tangente  .
Exercice n°3 :
Soit la fonction à deux variables réelles f définie de la manière suivante : f ( x, y)  3x 2 y  2 xy 2  8x 3  y 3
1) Étudier l’homogénéité de la fonction f
2) Calculer les dérivées partielles premières de cette fonction. Vérifier l’identité d’Euler
3) Calculer les dérivées partielles secondes de cette fonction. Vérifier la formule de Schwartz
4) Déterminer les points critiques de f . Préciser la nature des points obtenus.
Exercice n°4 :
3u 1
Soit la suite (u n ) définie par : u 0  2 et  n  IN , u n1  n
4
1) Calculer u1 , u 2 et u3 . Montrer par récurrence que n  IN , u n  1
2) Étudier le sens de variation de cette suite
3) Déduire que cette suite est convergente
4) Calculer lim u n . Bon Travail
n 

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Université de GABES Institut Supérieur de Gestion de Gabes

1 GES Examen de la Session Principale

Janvier 2015

Nombre de page : 01 Analyse Durée : 02 heures

Exercice n°1 :
Soit f la fonction définie par l’expression suivante : f ( x)  2 x  2  e x
1. Étudier les variations de cette fonction
2. Soit g la restriction de f sur  ; ln 2
a. Montrer que g réalise une bijection de  ; ln 2sur un intervalle I que l’on précisera
b. Montrer que l’équation g ( x)  0 admet une solution    1;0
3. Déterminer le DL de la fonction f au voisinage de 0 à l’ordre 2
4. Déduire l’équation de la tangente  à la courbe de f au point d’abscisse 0.
5. Préciser sa position par rapport à la courbe de f
6. Étudier la convexité de f . Déduire la nature des points critiques de f
7. Chercher les extrema de f sur l’intervalle 0;1
1
8. Soient les fonctions h et k définies par : h( x)  f ( ) et k ( x)  xh( x)
x
a. Expliciter h(x) et k (x)
b. Déterminer le DL de la fonction k au voisinage de   à l’ordre 2
c. Déduire l’équation de l’asymptote oblique ' de la courbe de la fonction k au voisinage de  
d. Préciser la position de cette asymptote par rapport à la courbe de la fonction k .

Exercice n°2 :
1 3
On définit la fonction f comme suit : f ( x, y)  x  x2  y2  y
3
1. Étudier l’homogénéité de f
2. Calculer les dérivées partielles premières et secondes de f . Vérifier la formule de Schwartz
3. Déterminer les point(s) critique(s) de f et préciser leurs natures
4. Soit le problème d’optimisation suivant :
Max f ( x, y) s / c x y 0
a. Définir le Lagrangien de ce problème
b. Trouver les point(s) critique(s), leur(s) nature(s) ainsi que la solution du problème
c. Montrer que ce problème peut se ramener à une fonction d’une seule variable g que l’on précisera
d. Étudier la convexité de g . Déterminer les point(s) critique(s) et leur(s) nature(s).
e. Retrouver la solution du problème initial.

Bon Travail

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Université de GABES Institut Supérieur de Gestion de Gabes

1 GES Examen de la Session de Contrôle

Juin 2015

Nombre de page : 01 Analyse Durée : 02 heures

Exercice n°1 :
Soit f la fonction définie par l’expression suivante : f ( x)  2 x 2  2  ln(1  x)
1. Donner le domaine de définition de f
2. Calculer les limites de f aux bornes de son domaine
3. Étudier les variations de cette fonction f
4. Montrer que f réalise une bijection de  1; sur un intervalle I que l’on précisera
5. Montrer que l’équation f ( x)  0 admet une solution    0,99 ; 0
6. Déterminer le DL de la fonction f au voisinage de 0 à l’ordre 2
7. Déduire l’équation de la tangente  à la courbe de f au point d’abscisse 0.
8. Préciser sa position par rapport à la courbe de f
1
9. Soient les fonctions h et k définies par : h( x)  f ( ) et k ( x)  x 2 h( x)
x
a. Expliciter h(x) et k (x)
b. Déterminer le DL de la fonction k au voisinage de   à l’ordre 2
c. Déduire l’équation de l’asymptote oblique ' de la courbe de la fonction k au voisinage de  
d. Préciser la position de cette asymptote par rapport à la courbe de la fonction k .

Exercice n°2 :
On définit la fonction f comme suit : f ( x, y)   x 2  axy  y 2  2 y
1. Étudier l’homogénéité de f
2. Calculer, en fonction de a , les dérivées partielles premières et secondes de f . Vérifier la formule de Schwartz
3. Pour qu’elles valeurs de a , f admet un extrémum
Dans ce qui suit, on pose : a 1
4. Soit le problème d’optimisation suivant :
Max f ( x, y) s / c x  y 1
a. Définir le Lagrangien de ce problème
b. Trouver les point(s) critique(s), leur(s) nature(s) ainsi que la solution du problème
c. Montrer que ce problème peut se ramener à une fonction d’une seule variable g que l’on précisera
d. Étudier la convexité de g . Déterminer les point(s) critique(s) et leur(s) nature(s).
e. Retrouver la solution du problème initial.

Bon Travail

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Université de GABES Institut Supérieur de Gestion de Gabes

1 LF Économie Examen de la Session Principale

Janvier 2017

Nombre de page : 01 Mathématiques 1 : Analyse Durée : 02 h

Exercice n°1 : Les deux questions de cet exercice sont indépendantes.


1) Déterminer le domaine de définition des fonctions suivantes :
ln( x 2  4)
f 1 ( x)  x  1 f 2 ( x) 
x4
2) Soit les fonctions g et h définies de la manière suivante :
2 x  a si x  2 ex 1
g ( x)   3 h( x ) 
 x  5a si x  2 x

a) Déterminer a pour que la fonction g soit continue en 2


b) Donner le domaine de définition de la fonction h . Cette fonction est-elle continue en 0 ?
Expliquer pourquoi cette fonction est prolongeable par continuité en 0 .

e2x  1
Exercice n°2 : Soit la fonction : f ( x) 
1 x
On se propose de déterminer le développement limité de cette fonction au voisinage de 0 .

1) Préciser le domaine de définition de la fonction f


2) Donner le développement limité de e x au voisinage de 0 à l’ordre 3
3) Déduire le développement limité de e 2 x au voisinage de 0 à l’ordre 3
1
4) Donner le développement limité de au voisinage de 0 à l’ordre 3
1 x
5) Déduire le développement limité de f (x) au voisinage de 0 à l’ordre 3
6) Donner l’équation de la tangente  à la courbe de f au point d’abscisse 0
7) Étudier la position de la courbe de f par rapport à la tangente  .

Exercice n°3 : Les deux questions de cet exercice sont indépendantes.


1) Soit la fonction f définie par l’expression suivante : f ( x, y)  x 2  xy  y 2
a) Donner les expressions des dérivées partielles premières et secondes de la fonction f . Vérifier la
formule de Schwartz
b) Étudier l’homogénéité de la fonction f . Si elle est homogène, préciser son degré d’homogénéité et
vérifier l’identité d’Euler
2) On présente la fonction : g ( x, y)  x 3  3xy 2  15x  12 y
a) Donner les expressions des deux dérivées partielles premières de cette fonction
b) Calculer les valeurs de ces deux fonctions pour les points suivants :
(0;0) (1;2) ; (1;2) ; (2;1) et (2;1)
c) Déduire les points critiques de cette fonction
d) Donner les expressions des dérivées partielles secondes de la fonction g et préciser la nature des
points critiques obtenus.

Bon Travail

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Université de GABES Institut Supérieur de Gestion de Gabes

1 LF Économie Examen de la Session de Contrôle

Juin 2017

Nombre de page : 01 Mathématiques 1 : Analyse Durée : 02 h

Exercice n°1 : Les questions de cet exercice sont indépendantes.


1) Déterminer le domaine de définition des fonctions suivantes :
ln(e x 1  5)
f 1 ( x)  x  1 f 2 ( x) 
x3
x 1 x ln x
2) a- Calculer les limites suivantes : lim lim
x 1 x 2  1 x 1 x 2  1

b- Donner les dérivées des fonctions suivantes : f1 ( x)  ln( x 2  4) f 2 ( x)  e 2 x  2


c- Étudier la convexité des fonctions suivantes : f ( x)  x 4  x 3  2 x g ( x)  e 2 x  5 x 2 .

x ln(1  x 2 )
Exercice n°2 : Soit la fonction : f ( x) 
1 x2
On se propose de déterminer le développement limité D L de cette fonction au voisinage de 0 .

1
1) a- Donner le D L de à l’ordre 2 au voisinage de 0
1 u
b- Donner le D L de ln(1  u) à l’ordre 3 au voisinage de 0
ln(1  u )
2) Déterminer le D L de à l’ordre 3 au voisinage de 0
1 u
3) Déterminer le D L de f(x) à l’ordre 5 au voisinage de 0
f ( x)
4) On pose g ( x)  3 pour x  0 et g (0)  1
x
a- Déterminer le D L de g(x) à l’ordre 2 au voisinage de 0
b- Montrer que g est continue et dérivable en 0
c- Déterminer l’équation de la tangente  à la courbe de g au point d’abscisse 0. Étudier la position de la
courbe de g par rapport à  ainsi que la nature du point de coordonnées (0 ; g(o)).

Exercice n°3 : Soit la fonction g ( x, y)  x 3  xy 2  x 2 y


1) Étudier l’homogénéité de cette fonction
2) Déterminer les dérivées partielles premières et vérifier l’identité d’Euler
3) Déterminer les dérivées partielles secondes et vérifier la formule de Schwartz
4) Déterminer et préciser la nature du ou des points critiques de cette fonction
5) En utilisant la méthode de substitution, déterminer et préciser la nature du ou des points critiques de cette
fonction sous la contrainte : x  y .

Bon Travail
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