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L’analyse des pratiques porte sur « l’examen » des résonances personnelles aux
situations vécues sur le terrain. (N’ayez pas peur !!!!)
Il s’agira d’aborder
ce que vous faites et dont vous ne parlez pas parce que ça ne correspond
pas forcément à ce qui est prescrit (différence entre travail prescrit et
travail réel) ;
ce que vous souhaiteriez faire et que vous n'arrivez pas à faire (ici vont
nous intéresser "empêchements d'agir" et "idéal professionnel) ;
ce que vous faites et que vous aimeriez ne pas faire,
Les « événements » qui vous font vous poser la question « Suis-je fait(e)
pour ce métier ? »
Les « événements » qui vous ont poursuivi(e) à la sortie de votre
structure
La situation qui vous provoque la larme à l’œil
La situation qui vous rend « impuissant(e) »
La situation qui vous indigne
Le travail effectué par les participants après avoir énoncé les "vécus de l'action"
consiste à trouver des pistes explicatives et compréhensives en le questionnant.
Pour pouvoir parler de la réalité de leurs pratiques, de ce qui peut faire problème
pour eux, les participants doivent avoir confiance dans la capacité du formateur
et des autres participants à ne pas rendre publiques les paroles qu'ils confient au
groupe.
Le positionnement du formateur
Pour autoriser une parole sur l'expérience des participants, l'animateur ne doit
pas se positionner en expert, en celui qui détient les réponses. Son rôle consiste
à accompagner les futurs FAIP dans l'élaboration des questions qu'ils se posent
(ou qu'ils ne se posent pas) sur leurs pratiques. Le formateur est le garant du
cadre des échanges ; respect des échanges, des silences etc.
La recherche de compréhension