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introduction à la psychologie
de l'inconscient / par Albert
Bazaillas,...
IIC ,0 N S C IE N C E
[s i^ThODU^TION A LA PSYCIIOI.OC.IL
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ALBERT BAZAILLAS
Professeur île |tlii1oso[»1iîe <iii lvivc CorMÎoreet
docteur VA lettres
PARIS
FÉLIX ALCAiN, ÉDITEUR
MMIVIHIKS KKU\ AI.CAN KT C.III.I.U MIN MXMliS
IuS, Bull KVAUl) SUNT-GtHMVI.N, I oS
tgoS
Tous droit? de tnJiu-ijon et do reiroJtKlion réserves.
TABLE DES MATIÈRES
AVANT-PROPOS t-v
INÎRODICTIOS. Le Mythe musical cl la vie do l'esprit. 3
— .
l'REMlftHE PARTIE
La signification philosophique de la musique
d'après Schopenhauer.
CiiM'intF. I. —
l.o Réalisme musical 1/
CHAPITRE II.
— Signification
objective do la Musique. ^0
.
CIUHÎKE III. — Signification subjective do la Mi .que. . 71
CitAfirnR IV. — Le Symbolisme musical loi
CtuwrRK V. Restitution du sentiment musical envi-
-
sage comme une expérience do la Con-
scienco i3l
DEUXIÈME PARTIE
Le Règne inconscient.
CHAPITRE I. — Le problème do l'Inconscient 170
CHAPITRE II.
— Les formes de l'Inconscient 188
CIHPITHE III. — Le Dynamisme inconscient 3(5
CHAPITRE IV.
—
La Psychologie do l'Inconscient »37
CIIAPITHE V.
— La geneso do l'inconscient. — Naissance et
dissolution de la Conscience 17s
CONCLUSION. 317
AVAIST-PROPOS
UAMII.IA».
VNTUODUCTION
LE MYfui;
\çrsii:vL ET IA VIE DE LESPRIT
t. Interprétation do M. Wildt r.
LE MVTIIB MIS1CAL ET L'EXPRESSION DE 1A JOIE
5 ?
glorilio.
Mais d'ailleurs, où prend-on que Beethoven fasse ordi-
nairement état des émotions qui déterminent ses prédilec-
tions politiques ou qui inspirent son action? Il semble
qu'il y ait en lui une solution de continuité entre la pratique
cl la pensée. 11 a pu ressentir l'amour, par exemple, le
patriotisme ; mais ces sentiments ne se prolongent pas
en mélodie. Ils restent dans le cercle restreint des pré-
férences ou des répulsions pratiques; ou, s'ils se survi-
vent dans sa pensée, c'est au prix d'une transformation
complète où ils ont perdu leur caractère individuel pour re-
vêtir une forme sereine et universelle : si bien que ce n'est
pas une autobiographie qu'il faut y chercher, mais comme
lo symbole éternel de l'esprit de l'homme, l'écho infini-
ment discret de la plainte ou de la joie humaines. Pour
comprendre la musique de Beethoven, ne remontons pas A
ses origines sensibles, puisque cette musique est justement
un effort pour rompre toute attache A la vulgarité do ces
origines 1.
En nul musicien peut-être, et en nul artiste, on ne vit
pareille disproportion entre le tempérament et le génie, les
brusqueries du caractère et la sublimité de l'inspiration.
Les formes agiles que l'imagination souriante de Haydn
fait surgir do toutes parts dans l'Ame expriment sa nature,
comme le eantabilc sentimental de Mozart traduit la grAcc
et la finesse de l'esprit. Chopin écrit avec se:) nerfs. Schu-
mann fait de sa vie la matière do son rêve, et do ce rêve
i. Voir, à ce propos, la belle élude de M. Romain Rolland sur Beetho-
ven.
11'. MYTHE Ml SICAI. LT LV.I'I IIVTIOX DE LA SEXSIIULITIÎ 7
ennobli, l'aliment de son génie. La fouguo d'un naturel
emporté, inquicl, romantique et pessimiste A la fois, appa-
raît clairement au fond de l'oeuvre do \Vaguer; el c'est
toute une vie de recueillement et d'adoration que les médi-
tations musicales de Bach nous font deviner. Chez tous
ces artistes, l'inspiration vient rejoindra la personne; le
génie est un prolongement de la vie. En Beethoven, nous
ne découvrons rien de tel. Sa rudesse et sa misanthropie
bien connues contrastent profondément avec la hauteur et la
sérénité de sa musique. On dirait qu'elle est uno revanche
de l'artiste sur l'homme. Toute ligne de communication est
rompue, ici, entre les préoccupations qui accablent la sensi-
bilité, et les apparitions qui visitent et enchantent la
pensée. Le rêve, on le sait, no prolonge pas toujours la
veille; que de fois il nous en console! C'est justement pour
Beethoven le rôle dévolu A la musique. Aussi, dédaigneux
de tout ce qui serait local, en quelque sorte, et personnel,
s'est il complu dans son rêve intérieur, non seulement
pour l'ennoblir, mais encore pour le sublimer et en faire le
symbole éternel de cet autre monde quo l'intuition reli-
gieuse découvre el où, dans les profondeurs do l'amour,
tout est lumière, beauté, harmonie. Celte « sublima-
tion » des matériaux empruntés A la vie aussi intense
qu'on la suppose, celte transposition du chant intime
dans les formes épurées de la mélodie, ce passage de
l'individualité, toujours restreinte par quelque endroit en
laison de la matérialité qui s'y mêle, A l'esprit qui prend
enfin conscience de la liberté infinie de son rêve : voilà ce
dont la musique de Beethoven nous donne l'exemple
accompli. Elle ne naît pas des sens, mais de la pensée, elle
ne plonge pas simplement ses racines dans le caractère et
dans la vie, elle est l'épanouissement d'un rêvo qui délivra
8 iMiiontcrioN
justement du caractère el qui console de la vie. Si elle s'a-
dresse A des sentiments éprouvés cl, commo on oimo A
dire, vécus, notez que c'est aux moins matériels et aux
moins réalisables : la joie, la liberté, l'amour intel-
lectuel de Dieu, lo sens do l'héroïsme et do la gloire.
Et encore, quand elle leur fait appel, prend-elle soin d'atté-
nuer ce qui serait en eux trop vivace, la promptitude A
l'action, pour ne retenir que l'aptitude au rêve, comme si
elle voulait les débarrasser eux aussi de la tAcho originelle,
de cet amour encore Irop animal de la vie qui pèse comme
une fatalité sur tout co qui est humain.
Aussi, tandis quo la poésie el la musique, mémo chez les.
plus grands, dans Berlioz, dans Chopin, se ressentent visi-
blement de l'action et so colorent trop crûment des nuances
du caractère, en sorte qu'elles nous font simplement
changer de souci sans nous alléger du poids de la réalité,
la musique de Beethoven marque la prédominance, elle
assure le retour do ces forces de désintéressement et de
sympathie, d'adoration et de joie, par lesquelles nous réus-
sissons A être el A valoir quelque chose ; tout lo reste s'éva-
nouit comme un songe qui nous a trop longtemps obsédés,
et dont Timportunilé, enfin reconnue, n'a d'égale que
l'inanité. En mémo temps apparaît notre être véritable,
jusquc-lA refoulé et méconnu. En sorto que nous sommes
doublement reconnaissants A l'artiste, et de ce qu'il a fail
fondre les puissances rebelles du moi qui introduisaient
partout la rigidité et la résistance, et do ce qu'ils nous a
rendus enfin A nous-mêmes, en nous invitant A nous trouver
1A où
nous sommes vraiment, mais où nous ne songions pas
Anous cheicher, dans le coeur et dans la pensée, qui consti-
tuent notre essence.
Ce goût d'idéalité, ce détachement absolu A l'égard du
LE MYTHE MUSICAL ET
L'EPIHATIOX MS LA SENSIBILITE Q
LE MYTHE MUSICAL ET
l/âl'AT DE X YTU1IE ||
renonçant à ses droits, A son désir d'exclusion. « Henon-
cialion totale et douce 1. » Par cela même, la naïveté
du coeur retrouvée. Et voici quo la créature intérieure,
qui avait mis sa principale industrie A so cacher A ellc-
mêmo et A so torturer par tant de maux imaginaires,
découvre enfin la misère de tout ce qui avait fait son tour-
ment; elle s'éveille A la vie et voit s'épanouir lentement en
elle la fleur do l'innocence, do l'ingénuité et du pardon.
Ouelle sera donc l'altitude de cet être, quand il aura pris
conscience de son réveil, quand il aura senli l'oeuvre de
rédemption opérée en lui sans lui? Car, remarquons bien
(pie la musique de Beethoven, un peu comme cello de
César Franck, va toujours en rattachant ces deux termes
partout séparés, unis simplement dans la religion, savoir :
de très hautes transformations accomplies en nous, et
l'absence presque totale de mérites de notre part; en sorte
que nous éprouvons la joie sans mélange d'orgueil, sans le
souvenir pénible d'un labeur accompli ni le pressentiment
douloureux d'un prochain effort. A coup sur, l'attitude d'un
tel être serait celle quo célèbre la neuvième symphonie.
Car le sentiment qu'il éprouverait, comparable A la joie de
la créature A l'état naissant, serait le ravissement devant la
beauté de ce monde que nous avions pris soin d'abolir
hors do nous el jusques eu nous ; et il traduirait ce senti-
ment en ce chant si pur cl si simple, en cet hymne
d'allégresse. Comment un interprète autorisé do Beethoven
a-t-il pu appeler hymne A la liberté — et A la liberté
des peuples encore ! — ce quo Beethoven avait repris,
après Schiller, comme un hymne A la joie, alors que
la joie est l'expérience suprême de l'Ame affranchie, et
l. Pascal, l'entée*.
la ixriioDicriox
qu'elle est le premier et le dernier mot do cet art calme et
profond?
Nous venons do voir en quoi consiste lo singulier travail
do restitution qui fait de la musique de Beethoven une
musique do l'idéalité. Précisons encore. Celle musique
reprend A sa manière un procédé habituel A l'esprit hu-
main dès qu'il fait oeuvre de liberté et de réflexion.
Lo philosophe transpose le plus souvent lo réel dans les
formes raffinées delà dialectique; le géomètre obtient dans
ses figures une épuration de la grandeur visible qui subsiste
A peine au sein des lignes idéales ; de même, le musicien
M>
redresse, el s'épanouit en haut. A l'appel magiquo
qui vient émouvoir nos puissances endormies, nous
tentons comme en nous jouant — et voilà ce qui nous
enchanto — toutes les expériences qui nous sont do quel-
que prix. « Tantôt c'est une priera contenue de repentir,
une consultation tenue avec Dieu, sur la foi au bien éter-
nel »'; tantôt l'esprit perçoit l'apparition consolatrice,
«
l'idéale ligure do sentiment et do rêve » qui le visite et
l'apaise*; parfois c'est le désir qui devient un jeu mélan-
coliquement doux avec lui-même'; ailleurs, c'est l'expres-
sion sans cesse diversifiée, soumise A des transformations
incroyables, de l'innocence reconquise sur la science, sur la
morale, sur les formes vulgaires du senlimentetdoraction';
ailleurs encore, c'est une courte et profonde méditation,
comme si l'artiste pénétrait par degrés dans le rêve intime
de son Ame 1; et ensuite, s'il s'éveille, c'est pour jeter sur
le monde matériel des sons et des formes un regard qui
l'éclairé et le transfigure'. Tout cela sans doute est mythe
et figure ; mais la joie, qui en découle, a de la gnvitê et
de la noblesse. Elle lient A ce que l'Ame s'exerce imagi-
nai! vement dans tontes les voies qui lui sont fermées
d'ordinaire et que la musique lui ouvre Al'envi. H y a dans
Spinoza une formule noble entre toutes : Bene agere et
lieliiri. Beethoven ne cesse de l'appliquer. Il connaît l'allé-
gresse qui vient do la vie libre de l'esprit : il a voulu réta-
blir lamélodio do cet esprit. VoilA pourquoi il a rendu A la
musique la noblesse qui tient A son rêve intérieur, celle
it
Ici-bas, lu vois, tout court vers la mort ;
« L'aine y doit venir sereine et joyeuse,
« El franchir le pas légère et rieuse '. »
D'APRES SCHOl'EMIAUER
CIIAPHHE PllEMIEU
LE RÉALISME MUSICAL
i. /W., I. H, p. 439.
»hï LE REALISME MUSICAL
t. P. 4*t.
UÉNIE ET VOLONTÉ 3l
comprendre la loi de dérivation, il suffira de la ratta-
en
cher à la théorie de la connaissance telle que Schopenhauer
la formule. Or, cette théorie met implicitement aux prises
deux fonctions et comme deux types distincts de la connais-
sance qu'il importe d'abord de dissocier : la connaissance
pratique dont les sciences font partie, qui ne poursuit
d'autre but que la satisfaction immédiate du vouloir-vivre,
el la connaissance pure à laquelle l'art se rapporte, « dé
tachée du service de la volonté », désintéressée et contem-
plative par essence 1. On peut donc définir l'art In con-
templation îles choses imh'pcnilamincnl du principe de raison,
par opposition A la contemplation soumise A ce principe,
qui est celle de l'expérience et des sciences. L'essence du
génie consiste dans une aptitude prépondérante A celle
contemplation ; elle réclame un oubli complet de la per-
sonne el de ses relations ordinaires avec les objets utilisa-
bles ; elle n'est antre chose que la plus complète objectivité,
ou direction objective de l'esprit, par opposition A la direc-
tion subjective, tournée vers la propre pei «jnne, vers la
volonté. Le génie consiste donc dans la faculté de se main-
tenir ou sein de l'intuition pure, de s'y absorber entière-
ment et de détacher la connaissance de la volonté nu scr
vice de laquelle elle esl originairement asservie : il devient
ainsi, comme par enchantement, l'expression candide do la
nature du monde, le miroir de l'univers.
A celle connaissance désintéressée et compréhensive, s'op-
i. T. I, p. ÎOL
32 LE RÉALISME MUSICAL
i. T. Il, p. 437.
a. T. II, p. 417.
36 LE RÉALISME MUSICAL
nel si nous n'y avions accès par une aulro voie. Aussi
L'IDÉE DU MONDE 3fJ
i. Ibid., t. I, p. 4o5.
a. Ibid., p. 4o5,
LE DRAME UNIVERSEL l\\t
I. Ibid., p. 41».
MUSIQUE ET NATURE ffj
lavonncct soconummique parties intermédiaires (pic nous
étudierons A part, elle est une image infiniment émouvante,
une copie immédiate de toute la volonté, au même titre
que le mondo et que les idées elles-mêmes qui s'y réalisent.
C'est dira que la mémo réalité qui s'exprime par le monde
dont elle fait la suite et la consistance, so révèle également
dans la musique dont elle fait la vigueur et la plénitude.
C'est dire encore qu'entre ces deux expressions d'un même
principe il y a équivalence ou, si l'on veut, parallélisme,
l'une traduisant par lo moyen des sons, de leurs suites mé-
lodiques et des arrangements harmoniquesd'accords, coque
l'autre nous révèle par la connexion des êtres vivants et
par la succession régulière des règnes de la nature. Encore
convient-il d'ajouter qu'installée au coeur de l'être, usant
de moyens d'expression beaucoup mieux appropriés A leur
objet, la musique nous donne une copie plus adéquate do
cette volonté qui apparaît ici immédiatement, tandis que
par ailleurs son apparition est pénible, fragmentaire et dis-
continue,
GrAcc A cette réduction du monde des phénomènes et du
monde musical A uno source commune, il sera permis,
d'imaginer non, comme on l'a cru trop souvent, une res-
semblance, mais un parallélisme entre ces deux expressions
différentes d'une mémo volonté. Ce parallélisme, assez sem-
blable A celui que Spinoza établit entre les modes de l'éten-
due et les modes do la pensée, se manifestera A nous par
un système d'analogies ou d'équivalences que Schopenhauer,
dans la première édition de son grand ouvrage, développe
avec une visible complaisance. Peut-être ne faudrait-il pas
prendre dans un sens trop littéral tous les détails de l'expli-
cation ; nous nous réservons do montrer, A l'occasion, qu'ello
a dans ces délails une signification symbolique et qu'elle
/{S SIGNIFICATION OUJECT1VE DE LA MUSIQUE
I. T. Il, p. 47O.
MUSIQUE ET NATURE 4fJ
i. T. Il, 4>5.
MUSIQUE ET NATURE / 63
i. T. Il, G8u.
5'| SIGNIFICATION OBJECTIVE DE LA MUSIQUE
i. T. Il, CSt-CSi.
5G SIGNIFICATION OBJECTIVE DE LA MUSIQUE
t. Beethoven, p. S3-80.
58 SIGNTl .CATION OBJECTIVE DE LA MUSIQUE
III
I. «M., 338.
Co SIGNIFICATION OBJECTIVE DE LA MUSIQUE
On voit donc qu'A mesure quo nous nous élevons dans l'or-
dre des expériences esthétiques, nous serrons toujours de
plus près cette donnée primitive qui paraissait en principe
réservée A la musique seule. Celle-ci, nous le montrerons
un peu plus loin, la traite autrement : elle no demeura
plus en dehors d'elle; clic ne se borne pas A en multi-
plier des imagos, extérieures encore ; elle s'empare plutôt
d'elle tout entière et la force A (aire retour A son origine ex-
trêmement reculée, où elle n'est que joie pure ou pure dou-
leur : elle la met ainsi en demeure de so retrouver et de se
réaliser elle-même. A cet égard, elle nous en offre commo
le remaniement, ou la restitution complète et instantanée.
Il n'en reste pas moins que les arts supérieurs gravitent
dans la même sphère d'attraction et quo, malgré les allé'
nuations de la connaissance pure qui les oriente invincible-
ment vers l'étal de contemplation sereine, c'est bien aux
démarches profondes et significatives do la volonté quo nous
les verrions suspendus'. Mais cette volonté, envisagée en
elle-même, il appartient A la musique seule d'en mesurer
la grandeur et de nous en faire loucher le fond.
Lo retour A la volonté, saisie comme objet de contem-
plation pure, tel est donc le terme auquel logiquement
aboutit tout art musical. Mais pourquoi renchérir encore
sur celte idée? Pourquoi s'ingénier A montrer que les en-
sembles musicaux nous représentent A leur manière lo sys-
tème harmonieux du monde? Expression immédiate de la
volonté, pourquoi la musique serait-elle encore uno idée do
la nature? Pourquoi celle étrange cosmogonie musicale,
i. T. H.
a, llcorrespond à ce quo Kant nommait l'unité synthétique del'apor-
ceplion.
3. /oM,,p. pi.
)3A*AU.I.AS. r>
GG SIGNIFICATION OBJECTIVE DE LA MUSIQUE
i. Ibid,, p. Q3.
PORTÉE SYMBOLIQUE DE LA MUSIQUE G7
t. T. I, 8aa-8ai.
70 SIGNIFICATION OBJECTIVE DE LA MUSIQUE
1. P. O80, 1. II.
7G SIGNIFICATION PSYCHOLOGIQUE DE LA MUSIQUE
mesures (pie l'on appelle les temps forts, les bons temps
ou les temps accentués, par op|>osilion aux temps faibles,
mauvais, ou non accentués. Ceci étant admis, voyons cet
élément A l'oeuvre au sein même de la mélodie el lâchons
do définir, avec Schopenhauer, la nature exacte de son rôle
el sa portée psychologique.
L'élément ivthmiquc. introduit dans la marche de la
mélodie, ne saurait être considéré en dehors de l'élément
harmonique qui lui sert en quelque soi le de contenu: l'un
esl formel, l'autre e»t matériel; l'un est quantitatif, l'autre
e>t qualitatif; l'un correspond A une condition extérieure et
rationnelle, l'autre à une condition intérieure et psycholo-
gique. Bref, nous sommes là en présence de la matière et
de la forme de l'expérience musicale. Nous verrons plus tard
ce (pie recouvre celle expérience et queile esl exactement la
nature de la combinaison d'états conscients qu'elle suscite
en nous. Constatons pour l'instant (pie ces deux éléments
ne peuvent pas aller l'un sans l'autre et que l'impression
musicale, au cours de la mélodie, nous est fournie par les
alternatives de désaccord et de réconciliation auxquelles leur
mélangedonne lieu. Chacun de ces éléments a ses exigences
déterminées par sa structure même : le rythme suppose une
mesure spéciale et des temps qui soient en lui comme autant
d'unités disli ibutives ; l'élément harmonique de son côté sup-
pose le ton fondamental ; il s'en écarte en errant à travers les
notes de la gamme, jusqu'à ce qu'après des détours plus ou
moins longs, il atteigne son degré harmonique, la dominante
ou la sous-dominante, dans lequel il se repose imparfaite-
ment ; après quoi, refaisant en sens inverse les mêmes détours,
il revient à la fondamentale où il trouve le repos parfait. Or
ces repos ou ces demi-repos auxquels aspire l'harmonie ne
peuvent légitimement se produire que sur des temps forts,
MUSIQUE ET SENSIBILITE 7Q
II
i. T. I, p. 4aa.
LA VIE DES SENTIMENTS 8|
d'accords qui l'inquiètent cl qui la rassurent tour à tour.
La musique lui itcrinct do vivre conformément à sa logique
la plus profonde. Elle consiste donc essentiellement dans
le passage incessant d'accords qui nous troublent, c'est à-
dirc qui éveillent »i\ désir, à d'autres accords qui nous
rendent la tranquillité perdue : tout comme dans la vie du
coeur, le trouble plus ou moins profond que nous cause la
crainte ou l'espérance alterne avec une dose égale de satis-
faction'.
Nous voici donc replacés en face d'une fonction dévolue par
essence à toute sensibilité : la sensibilité ne goûte le bonheur
qu'autant que ce passage du désira l'accomplissement cl de
l'accomplissement à de nom eau x désirs s'effectue rapidement.
Elle passe donc par deux attitudes complémentaires : la satis-
faction du désir et la production instantanée de nouveaux
désirs. Or c'est A cette disposition de l'Ame que la musique
se rattache immédiatement. Inventer uno mélodie, c'est ré-
véler les mystères les plus cachés de la volonté et des sen-
timents humains. Voilà le contenu tout émotionnel, et non
plus métaphysique, que la mélodie renferme. Il n'y a donc
|«s une « musique d'idées » qui obéirait à une pensée an-
térieure el qui la mettrait en oeuvre avec une habileté con-
sommée : la musique se déroule en dehors de toute réflexion,
de toute intention consciente: ce qui e^t musical est spon-
tané. Par contre, elle nous lait assister à l'évolution interne
de la sensibilité oscillant entre deux modes affectifs fonda-
mentaux : le plaisir et la peine, la paix et le désespoir ;
elle traduit dans sa marche inquiète et imprévisible ce qu'il
y a de contingent, d'irrationnel, d'instable à la base de toute
sensibilité. Elle est cette sensibilité même devenue, pour
i. T. Il, p. Cijo.
BATAILLAS. G
Sa SIGNIFICATION PSYCHOLOGIQUE DE LA MUSIQUE
i. T. I, p. .'119.
a. T. I, p. 4i8.
LA VIE DES SENTIMENTS 85
pérance, avec leurs nuances sans nombre, Schopenhauer
observe expressément qu'elle les saisit dans leur généralité
et sans spécification : c'est toujours leur forme qu'elle nous
rond, sans leur étoile historique, sans leurs circonstances,
comme un inonde do purs esprits sans matière. Libre A
nous sans doute de matérialiser ou, ce qui revient au même,
de dramatiser les données do l'intuition; libre A nous de
non* livrer A \u\ travail do construction ou d'idéalion des
sentiments, que nous décrirons un peu plus tard. Mais ce
commentaire, surajouté aux pures données de l'émotion,
no contribue ni A nous les faire comprendre ni A nous les
faire goûter et ne vient qu'y adjoindre uiiélémcnt hétérogène,
loul A fait arbitraire; aussi vaut-il mieux en jouir dans leur
pureté immédiate'. Quoi sons convient-il d'attacher A cotte
réserve? Comment dissiper celte apparente contradiction?
Sur ce point encore, nous demanderons la permission de re-
courir A la méthode et A la terminologie de la psychologie
moderne des sentiments.
Pour celle psychologie, telle que Schopenhauer en avait
le pressentiment, il convient de distinguer entre la forme
extérieure, plus ou moins réfléchie, dont nous désignons
et circonscrivons nos émotions, et le fond émotionnel, le
courant affectif qui ne cesse d'y évoluer. En un mol, il
convient de distinguer cuire le cadre immobile des senti-
ments et la vie moine de ces sentiments saisis dans leur
devenir. Or, si l'on envisage un sentiment dans sa consti-
tution dynamique profonde, on trouve qu'il n'a aucun rap-
port assignable avec les circonstances qui nous permettent
de l'expliquer après coup, ou même avec l'histoire |»erson--x
nellc qui s'y projette. Le sentiment pur nous replace peu A
i. T. Il, p. 68a.
NG SIGNIFICATION PSYCHOLOGIQUE DE LA MUSIQUE
111
i. T. Il, p. 083.
L'ART DE LA SENSIBILITÉ 8fJ
i. T. Il, p. C8a.
L IDEATION DES SENTIMENTS 1)1
i. T. tl, p. 63t.
L'IDÉATION DES SENTIMENTS 0,3
i. T. I, p. 418.
a. Ibid., p. 4ao.
o/l SIGNIFICATION PSVCIIOIOGIQl E DE LA MUSIQUE
i. T. I. p. 4t8.
a. Ibid.
3. T. Il, p. fini.
OG SIGNIFICATION PSYCHOLOGIQUE DE LA MUSIQUE
i. T. I, p. 4->7.
». T I, p. 4»».
3. Ibid.
LA MUSIQUE ET LE REVE f)(J
peignait avec une. parfaite sûreté le monde dans sa réalité
douloureuse et désolée, tandis qu'il croyail traduire, comme
penseur, une théorie optimiste de l'univers. L'intuition du
musicien était donc en parfait désaccord avec les idées réflé-
chies on les aspirations conscientes de l'homme: les intui-
tions musicales et les conceptions intellectuelles ne coïnci-
daient plus. Son oeuvre était l'expression d'une intuition
fondamentale, le déroulement d'un rêve « ignoré de sa rai-
son » et intraduisible en langage de concepts. Telle quelle,
elle était une énigme pour l'entendement du spectateur et
pour l'auteur lui-même, toujours tenté de se méprendre sur
le sens rationnel A lui attribuer'. C'est que l'entendement
recourt au mécanisme de la représentation, tandis que l'in-
vention musicale se produit dans le monde intérieur de la
volonté: l'un ramène tout aux idées claires, l'autre se forme
el se noue dans un rêve profond ; l'un fait partie de la pensée
analytique, 1'». «re se déroule sur le plan de l'inconscience.
Entre les deux il ,c saurait y avoir de commune mesure.
« Rarement, avoite Wagner, un homme a constaté
d'aussi
fortes divergences entre ses intuitions et ses idées ration-
nelles, rarement un homme esl devenu étranger A lui-même
au même degré (pic moi, qui suis obligé d'avouer qu'au-
jourd'hui seulement je comprends véritablement mes propres
(ouvres; qu'aujourd'hui seulement je puis les concevoir
distinctement A l'aide de ma raison, cl cela grâce A l'assis-
tance d'un autre qui m'a révélé les concepts rationnels
concordant exactement avec mes intuitions. » Cet autre,
on le devine, est Schopenhauer. Mais l'artiste était chez lui
tellement indépendant de l'homme, sa pensée spontanée
tellement affranchie de sa pensée consciente, qu'il, s'inspi-
i. Id., ibid.
LA MUSIQUE ET LE RÊVE 101
avons noté l'insertion d'un terme nouveau: le rêve s'y
ajoute, avec sa force suggestive cl évocatrice. On peut pré-
tendre que la rencontre de ces deux éléments crée un
composé original, une synthèse affective nouvelle, corres-
pondant A l'expérience musicale. Celle expérience passe, à
vrai dire, par deux degrés que l'analyse sépare arbitraire-
ment: sous l'influence des formes musicales, la sensibilité
émotive s'excite et prend une altitude déterminée; ensuite,
la pensée rêveuse se surajoute A cette sensibilité que la
musique exalte: elle l'épure; elle la débarrasse peu A peu
de ses vulgarités et de ses transports, pour lui permettre de
s'éiianouir en idées et de se jouer en de libres rêveries.
C'est là l'intermédiaire forcé qui permet A la sensibilité de
rejoindre l'imagination el qui fait (pic les mélodies, même
les plus tristes, atténuées ainsi par le rêve et converties en
images pures, nous plaisent malgré tout et nous consolent.
La magie de la musique et sa force de séduction s'expliquent
uniquement par là.
Nous dirons, pour conclure, que nous avons repris la
métaphysique de la musique en établissant un départ entre
les aperçus de l'expérimentateur el les interprétations adven-
tices du métaphysicien. Derrière celle confusion, nous avons
soupçonné une erreur do méthode qui devait déterminer
bien vite une erreur de doctrine, en prêtant A l'art musical
une signification objective qu'il ne comporte sans doute
qu'à litre ImaginatifcX symbolique. Le lort de Schopenhauer
a donc été, selon nous, de suspendre les résultats positifs
de son expérience A sa conception métaphysique du monde
et A sa théorie de la chose en soi. La métaphysique est
pour lui la science suprême, la science du réel, cl le réel,
c'csl la volonté. A son tour, celle volonté qui défie les
formes phénoménales do la connaissance, se réfugie dans les
103 SIGNIFICATION PSYCHOLOGIQUE DE LA MUSIQUE
LE SYMBOLISME Ml S1CAL
i. Ibid., p. 370.
LE LANGAGE MUSICAL ET LA LOI DU DEVENIR Ifl5
cxléricurs; ils nous donnent la dépouille première des cho-
ses : ils ne sont que des abstractions. Au contraire, la
musique nous donne ce qui est antérieur à toute forme, « lo
noyau intérieur, lo coeur des choses ». Voilà comment s'ex-
plique la séduction de la musique, séduction faite d'intimité
el do profondeur, et qui permet de voir en elle un langago
universel et concret tout ensemble, le pur langage du
sentiment. Et l'on comprend, de plus, quo chacune des
formes do ce langage corresponde A une inflexion et A uno
nouvelle atlitudo de la conscience.
Schopenhauer a noté mieux «pic tout autre ce charme
indescriptible d'intimité qui fait, selon ses fortes expressions,
que la musique résonne A nos oreilles comme l'écho d'un
paradis familier, bien qu'inabordable pour nous, et quo
nous la comprenons si entièrement, bien qu'elle reste si
inexplicable*, il fait plus. II assimile le monde des sons à
un langago éminemment substantiel et significatif, et il as-
signe A ce langage un objel immédiat qui en explique toul
ensemble lo sérieux plein de gravité et la grâce pénélranlo :
ce langage excelle à nous dépeindre les mouvements les
plus cachés de notre être saisis dans leur origine, le coeur
ou la volonté, el A nous les rendre, dépouillés de la réalité
et do toutes ses tortures. Nous verrons plus lard ce que
nous ménage une telle explication : il peut se faire qu'elle
restitue au sentiment musical, au détriment de toute
intervention do nos facultés pensantes, un caractère nette-
ment dynamique et qu'elle laisse soupçonner, derrière les
formes spontanées do ce langage, les inflexions de la vie
personnelle, les altitudes simplifiées el comme le rythme
profond de la conscience. Le langage musical serait, de la
i. Ibid., p. 4aa.
loti LE SYMBOLISME MUSICAL
1. T. I, |>. '119.
a. ib'ul., p. iao.
l68 LE SYMBOLISME MUSICAL
I. Ib'ul., p. 'iao.
| IO LK 8VMI10L1SME MUSICAL
nul n'y songe. Les formes architecturales ont déjà leur valeur
en dehors du but pratique qui détermine leur apparition ;
les formes musicales portent avec elles un charme insi-
nuant qui vient de l'Ame el qui assure leur indépendance.
On le voit : si la musique est un art « royal »', si elle est
le modèle des autres arts, si son autonomie est complète,
elle le doit à son langage qui est universel, immédiatement
compris et qui produit en nous, sans aucun intermédiaire,
une pleine satisfaction. Mais, par là même, les destinées
de la musique sont changées. Ku consacrant son carac-
tère intérieur, en lui assignant un objet tout autre que les
fantaisies de l'imagination, on l'enlève à l'empirisme mu-
sical, forcément restreint et local, au formalisme, trop nu
et simplement archileclonique, au jeu toujours superficiel.
Par contre, on lui restilue un grand objet : la sensibilité
et l'écho prolongé du monde en elle, la réalité intérieure et
l'énorme poussée des choses au-dessous do notre conscience
claire. La théorie musicale de Schopenhaucr nous paraît
correspondre à ce moment de maturité et de critique où la
musique allemande prend le sentiment de sa valeur, de sa
méthode tout intérieure et de la portée de son langage, pas-
sant ainsi de l'état d'organisation spontanée à celui d'orga-
nisation réfléchie. Elle correspond à la musique d'une Ame
profonde et méditative. Celle musique traduit à sa manière
le génie philosophique de l'Allemagne, à la fois mystique et
objectif. La métaphysique' de la musique, que nous venons
d'exposer, n'est pas valable pour lous les temps et pour
tous les lieux: elle vaut simplement pour la musique d'un
peuple métaphysicien.
II
I. lte,lh<AVIi, p. h't.
3. Ce n'est plu*, comme la mélodie artificielle, « un fantôme de son,
étonnamment vîJo, au service exclusif de la mode », p. 71.
MUSIQUE ET CONSCIENCE 1 I7
lit
Si nous voulons préciser la nature cl définir le contenu
de ce symbolisme, nous devrons d'abord convenir qu'il
l, Wagner, lleelhoven.
I a:'| LE SYMBOLISME MUSICAL
I .
devant lui, derrière lui, tout brille do I imière; lui seul jetle
toujours uno ombre. » Celte image d'un bonheur en mou-
vement, ce devenir introduit au principe do toute joie et
qui en rend l'expérience si décevante, celle indifférence finale
à la vie « faite pour qu'on s'en détourne », cette consolation
cherchée et trouvée dans le rêve, voilà tout ce que la musique
suggère et voilà comment, «ansélre un quiélif do la volonté,
elle est un dérivatif puissant, un équivalent que nous pou-
vons, à chaque instant, proposer à la place du monde et de
son apparence trompeuse. Mais qui ne voit en tout ceci la
suite el comme la conséquence logique de l'observation que
nous avons présentée? C'est la nature toute psychologique
do l'art musical qui nous permet d'entendre ce pouvoir
bienfaisant de transformation et d'apaisement. Et cet oubli
à son tour n'est'rendu possible que par la disposition toute
romantique à la contemplation rêveuse que la musique
entretient en nous.
Est-on encore endroit, après cela, de parler d'une méta-
physique de la musique? La signification objective de cet
art d'exception ne s'cst-cllc pas peu à peu réduite au profit
de si signification psychologique? Le symbolisme n'a-t-il
pas pris la place du réalisme? Au cours do notre interpré-
tation et des discussions que l'obscurité du sujet rendait
inévitables, il nous esl souvent arrivé do faire éclater la con-
tradiction dans laquelle la pensée de Schopcnhauer semblait
se débattre. Si l'on voulait résoudre le profond paradoxe
qu'il avait d'abord posé, il n'y aurait, avons-nous vu, qu'à
réduire l'élément métaphysique de la musique au profit
des données psychologiques qu'elle ne cesse de mettre
en oeuvre. La musique perd ainsi sa valeur objective,
mais elle gagne en spiritualité et en profondeur : elle n'est
plus l'Idée du monde, mais elle devient l'image do. l'Ame.
MUSIQUE ET DEVENIR I3Q
II
111
1. Sclio|>ciiliaucr, I. I, p. a53.
lG8 DESTITUTION DU SENTIMENT MUSICAL
LE REGNE INCONSCIENT
CHAPITRE PREMIER
II
.
une région déterminée de la vie mentale d'où il rayonne
comme une force psychique élémentaire, connue un système
dynamique capable de pénétrer l'action et d'inspirer la
pensée.
A certains égards, celle hypothèse finale dépasse les théo-
ries partielles qui nous y acheminent. Rcaucoup s'arrêtent
en roule, se refusant à examiner le monde inconscient dans
sa continuité et dans son mouvement global. La psycho-
logie de l'inconscient présente alors un caractère épi-
sodiqtic et morcelé, connue le sérail la psychologie du rêve
ou des cas télépalhiques. Au surplus, elle refuse do ratta-
cher cet ordre, si nouveau par certains côtés, au méca-
nisme do la vie psychologique vis à-xis duquel il con-
stituerait un déposé inassimilable, une étrangeté, une
L'INCONSCIENI- PSVCIIOLOUIQUI: 1S1
i. Id..v. i77.
1-V VIE INCONSCIENTE lS.'l
disséminés à la surface de la conscience ; elles ne nous font
pas saisir le travail sourd ci continu qui se produit dans les
profondeurs.
Nous pourrions du moins, eu instituant des analogies
dont les sciences de la nature nous donnent des exemples
mémorables, tirer de ces explorations multipliées à la su-
perficie de la conscience, quelque inférenev touchant '.i
structure interne de la vio mentale. Nous aurions à inter-
préter les messages de l'inconscieni. Un travail de raccord ti
de rapprochement serait d'ailleurs nécessaire pour nous en
faire soiipçonnerlc fond. C'est ainsi que des sources vives
pratiquées çà cl là à la surface d'un champ nous permettent
d'explorer la nappe d'eau qui s'y cache et d'en mesurer
approximativementretendue. Les (héoriesempiriquesderin-
conscient oui eu le défaut de considérer-les (ails qui en
révèlent l'action comme autant de phénomènes synthétiques
isolés : elles n'ont pas tenté ce travail de rapprochement
qui permettrait de les constituer en séries, pour retrouver à
l'aidede ces séries les inflexionset les courbesdu réel. De ce
point de vue exclusif encore, on ne parait pas s'être préoccupé
d'examiner les conditions précises de l'inconscient, ni de
décrire son mécanisme. Pourtant il ne suffit pas de noter,
comme en un répertoire commode, des faits inconscients
isolés. 11 importe beaucoup plus de retrouver la connexion
ibs états cpii vont d'un de ces faits à l'autre, et qui compo-
sent ainsi la trame continue de la vie subconsciente suivie
dans son déroulement même à travers quelques phéno-
mènes représentatifs. Dès qu'on applique celle méthode
de régression, on constate l'organisation de sentiments ou
d'images ayant évolué, avant leur présentation à la pensée,
dans une condition affective où n'avait pu avoir lieu le tra-
vail d'adaptation et do sélection qui caractérise l'activité
|8'| LE l'DOBLEME DE l/lNCONSl IENT
II
LK DYX.VMISMK INCONSCIENT
II
h\ PSYCHOLOGIE DK Lï.NCONSr.IKXT
II
1. Dan» Ylltrit <le M*» Anne île Ihmtnjm's <U' Cthvt, oïl elle rend
roin[>le île ce i/iil a ftf l'oeeathn île $a tonvenfon.
aM LA PSYCHOLOGIE DE L INCONSCIENT
lit
Les analyses qui précèdent nous ont permis de situer la
LE TYPE INCONSCIENT aGt
réalité subconscienlc en y soupçonnant une espèce psycho-
logique dépasséo actuellement par des formes de l'évolu-
tion plus élevées ou plus utiles. Nous nous refusons donc
à souscrire aux deux hypothèses qui l'avaient expliquée.
La conception scientifique ou mécanistc no voit dans lo
subconscient qu'une forme déguisée de l'automatisme phy-
siologique, lo résultat d'une interprétation mentale imposée
an mécanisme cérébral ; elle se met dans l'impossibilité de
comprendre la transformation des données quantitatives
en données qualitatives, et surtout clic ouvre devant nous
toutes les difficultés auxquelles donne lieu, sans issue pos-
sible, l'hypothèse d'une cérébralion inconsciente. La con-
ception psychologique n'esl pas plus acceptable ; car en
voyant dans l'inconscient une atténuation ou une dégra-
dation de notre activité d'une pari, ou bien une préparation,
sous forme d'ébauche et de possibilité, do ce qui sera plus
lord la personne, elle se met hors d'étal de comprendre la
nature hétérogène du moi inférieur. Dans les deux cas, il
est vrai, on se conforme à la loi d'une continuité rigoureuse,
et nul doute que cet accord ne soit un gage de validité pour
une hypothèse explicative. Mais il y a peut-être un sens
plus net de la continuité tpii tend à rechercher des formes
intercalaires entre les formes extrêmes de la vie physique et
de la vie personnelle. L'inconscient serait cet intermédiaire:
il correspondrait vraiment à une espèce de transition entre
la réalité cosmique dont il résume les principaux caractères
de richesse el de spontanéité, et la réalité menlalc dont il
facilite l'action. En un mol, à l'hypothèse d'une continuité
analytique qui tend A résoudre l'inconscient au conscient
et l'inconscient nu physique par voie de réduction el d'équi-
valence, nous substituons l'hypothèse d'une continuité syn-
thétique qui voit une succession de formes étagées et comme
a6a LR PSVCHOLOOIE DE L'INCONSCIENT
l. Sidis, p. t GI.
a. td., [>. 171,
3. ld„ p. in*.
LE MOI INl'ÊRlEl'R 367
scient au contraire perd toute personnalité et toute indi-
vidualité, en co sens précis. Il no connaît pas la pensée cri-
tique, il no se dédouble pas pour se juger ou so remanier :
il végète dans l'ignorance de l'idéal. H est absolument ser-
vilo: il travaille sans aucune maxime directrice; il n'a au-
cune loi morale, aucune loi du tout. S'ériger en législateur
do soi-même, ce qui est la caraclérisque propre de la per-
sonne, est justement le privilège que l'inconscient perd ma-
nifestement. L'inconscient n'a pas de volonté ; il est ballotté
çA et là par toutes les suggestions qui surviennent ; c'est
essentiellement un moi fruslc et primitif, un moi animal
(brutal self). Par là s'expliquent ses caractères. Le moi
subconscient est plastique : on en fait ce qu'on veut ; il est
bien la matière ployablccn tous sens que les moralistes ma-
nient et redoulcnl, 11 a comme loi l'instabilité avec celte
promptitude imaginntive cl celle ubsenec de détermination
durable que nous avons signalée en lui. On comprend même
qu'il soit amorphe et impersonnel, bien qu'il serve de
principe à nos élans et A nos pensées les plus intimes. Ces
différents caractères, il les doit A son étrange suggeslibililé ;
il no procède pas par raisonnement ni par réflexion, mais
par évocation rapide ou lente. Il pense sous la condition de 'a
suggestion. Du reste, cette suggeslibililé varie de finesse et
d'acuité avec la complexion profonde des êtres ; elle s'étend
de la simplicité relative des idées fixes jusqu'aux pro-
cédés infiniment délicats de l'évocation artistique et aux
inspirations du rêve poétique. Elle passe même par les
complexités du sentiment religieux qu'on pourrait définir
le sens mystique de l'action divine, le sentiment de pré-
sence. D'ailleurs, A moins d'être fixé par des habitudes ri-
gides et des pratiques extérieures, avant le pragmatisme de
la vie, celte force de suggestion peut revêtir les aspects
aC8 IV PSYCHOLOGIE DE {.'INCONSCIENT
les plus opposés et les plus contradictoires. La richesse île
certaine!» âmes tient uniquement à ce qu'elles sont un centre
d'évocation eu tous sens et qu'elles se portent aux excès
contraires avec le même aveugle élan et la même ardeur.
C'est donc la force de l'inconscient qui apparaît dans leurs
oeuvres et qui leur donne ce charme de candeur el d'ingé-
nuité que la nature communique à ses productions.
A celle nature hétérogène de l'inconscient se rattachent,
en réalité, tles particularités île la vie psychologique inex-
plicables en dehors de notre hypothèse. Une fois dissociés
de la personnalité supérieure où elles ont été comprises,
bien de nos idées et de nos impressions s'implantent dans
lo subconscient, c'est-à-dire, à parler net, qu'elles passent
d'un pôle à l'autre de l'existence mentale. Elles cessent
tl'êtrc tles modes de la représentation pour devenir des formes
atténuées de la vie ; elles vont du centre spéculatif, où elles
se détachent en relief, au centre dynamique où elles se pro-
filent en dégradé. Elles cessent donc d'être tles fragments
d'une conscience intellectuelle pour se convertir en éléments
d'une conscience affective beaucoup plus proche de la maté-
rialité. Ce ne sont plus des idées, comme celte adjonction à
un type supérieur de conscience leur en donnait le privi-
lège, ce sonl des formes tic la vie instinctive. Il ne faut pas
croire du reste qu'une telle mutation ne leur confère aucune
caractéristique nouvelle. Après avoir perdu celles que leur
association à la conscience leur assurait, nos représentations
acquièrent des propriétés inédites. On a souvent dit qu'elles
sortent du subconscient, rajeunies et transfigurées. Mais
cette explication ne serait que métaphorique si l'on no
voyait les raisons d'une pareille métamorphose. La force de
transformation qui agit ainsi dans le secret et qui opère,
alors que les démarches intellectuelles se suspendent, n'est
INCONSCIENCE ET ANIMALITÉ SGQ
Il
III
IV
l. Chevrillon. An Maroc.
3. Ibid.
D.tZAILLAS. 20
3oG LA GENÈSE DE L'iNCONSClENT
I. Volupté, p. IlO.
1. liid.
LA DISSOLUTION INTÉRIEURE 3l3
tifs capables de manifester l'enlisement de la volonté dans
les terres mouvantes et mal assurées de l'inconscient. Que
l'inconscient nous présente la forme d'une activité qui s'en-
dort ou d'une conscience qui s'atténue, qu'il soit à ce titre
une cause de torpeur et de renoncement A soi-même, qu'il ':
PHILOSOPHIE-HISTOIRE
CATALOGUE
Livres de Fonds DBS
MARS 1007
I
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— Essai sur le rire. Trad; Terrier. 1901, .-.< f
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TARDE (G.),*rwit.t, pref. au CoU.de France.«La Logique sociale. 3* éd. 1898.7 fr.50
«Us Lois de l'imitation. 3* édil. 1900. " Jfr.,50
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— L'Opposition universelle. Etsai d'une 7 fr. 50
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i. L'individualisation de UpelMi par R. SALIILLM, professeur k UFaeulié
de droit de l'Université de Paris.
3. L'Idéalisme social, par Eugène FOCRHIIIÏ. siècles), H. HAUSER, professeur
3. «Ouvriers du temps passé <xv" «A xvt' par
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DAH.U, DAVMAC, DlLIU, CU. GlD«, M, K4VAUY»KY,xMAliri|T, te
SOU,
PAITE-U». WAGXER. Préface do
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