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tex ECPMP2 Carnot 30 04 98 14-18h  Mr VIDIANI Spé MP1 CARNOT 1

(version jeudi 26 avril 2001 : 21h26) Jeudi 29 avril 98 14-18h Carnot S 222-223
nom :

spé MP1 carnot DIJON

(Le problème porte sur l’enveloppe d’une famille de droites, dépendant d’un paramètre au second degré, puis évolue
vers les propriétés des tangentes aux ellipses ; Il y a une évolution positive de cette épreuve, le problème est bien gradué,
ce qui permet de recouvrir l’échelle des notes ; Les élèves moyens peuvent faire quelque chose, ce qui les réconforte ;
les élèves plus doués ont du grain à moudre (à partir de II.B.3 les questions permettaient de classer les candidats, en
particulier à cause de la bonne gestion par certains des calculs) ; Le problème est faisable (m’ont avoué des élèves à la
sortie de l’épreuve), progressif, guidé ; Une seule remarque le nouveau programme a supprimé beaucoup de questions
de géométrie de l’ancien : c’est une mine inépuisable maintenant pour les écoles de construire des problèmes à partir
de ces questions : est ce que cela ne risque pas d’entrainer une inflation de reprise dans le cours de ces questions pour
aider les élèves : ceux qui n’en ont aucune idée sont désavantagés, car ils ne saisissent pas le but du problème. BIB :
ROD V p75 ; Ramis 4 p 145 ; Martin 387-405 et suivantes etc)
(Des collègues trouvent la démarche de centrale débile : pourquoi pas l’an prochain un problème de cinématique
du solide avec suffisamment de questions préliminaires !!! En effet, avec le nouveau programme on ne peut consacrer
beaucoup d’heures de cours en spéciales sur la géométrie)
(Moi dans I.B.1, j’écrirais équivalent et non équivalant ?) (7h50 de frappe sans compter les corrections, mise en page)

PARTIE I

.............................................
I.A.1) .. Propriété H1 : .. Pour que ux+vy+h=0 soit l’équation d’une vraie droite, il faut et il suffit que (u, v) 6= 0 soit
...........................................

ici P1(t), P2(t) 6= (0, 0) dans I, soit H1 est : P1 et P2 n’ont aucune racine commune dans I

.............................................
I.A.2) .. Propriété H2 : .. Si P1 et P2 sont proportionnels à un même polynôme Q, P1 = aQ, P2 = bQ, avec a
...........................................
et b constantes (pour raison de degré) et non toutes deux nulles (à cause de H1), l’équation de Dt s’écrit alors
Q(t)(ax + by) + P3 (t), Q n’ayant pas de racine dans I, à cause de H1 ; La direction de Dt est fixe, la réciproque est

triviale : H2 est : Les doites Dt n’ont pas une direction fixe dans I

.............................................
I.A.3) .. Propriété H3 : .. Raisonnons sur la contraposée : si les polynômes Pi sont liés, il existe trois constantes (à
...........................................
cause du degré commun) a,b,c non toutes nulles, telles que aP1(t) + bP2(t) + cP3(t) = 0 pour tout t dans I.
 Si c est nul les droites sont toutes dirigées par le vecteur aI+bJ : elles sont parallèles à une même direction.
 Si c non nulle, alors en divisant par c : ac P1 (t) + bc P2 (t) + P3(t) = 0, et pour tout t dans I, la droite Dt contient
le point fixe ( ac , cb ) :

H3 est : Les doites Dt n’ont pas un point fixe commun (éventuellement à l’infini) pour t dans I

 2
a 1 t + b 1 t + c 1 a 2 t2 + b 2 t + c 2 a 3 t2 + b 3 t + c 3

..................................................
. .
I.B.1) .... Matrice M1 (t) : .... On écrit directement M (t) =  2a1t + b1 2a2t + b2 2a3t + b3  =
..............................................
2a1 2a2 2a3
 2    2 
t t 1 a1 a2 a3 t t 1
Produit Ligne par colonne
 2t 1 0   b 1 b 2 b 3
 Par suite M 1 (t) =  2t 1 0
2 0 0 c1 c2 c3 2 0 0
 det(M(t)) : Comme le déterminant d’un produit est égal au produit des déterminant et que det(M 1(t) = −2
on a detM(t) = −2det(M2 ) (On remarque que M(t) est une matrice wronskienne).

 CNS équivalente à H3 : Comme H3 équivaut à det(M2 ) 6= 0, cette condition équivaut donc aussi à
M(t) est inversible pour tout t dans I

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2 Centrale MP 2 : Enveloppe de droites, Tangentes aux ellipses. Mr VIDIANI

...................................................................................................................................................................................
I.B.2.a) ... Existence de l’ensemble fini F pour que St ait une solution unique : ...
.................................................................................................................................................................................
P (t) P2(t)
Si le système proposé n’a pas de solution unique il n’est pas CRAMÉRIEN en x et y, 10 = 0. Comme
P1(t) P20 (t)
le polynôme P1P2 n’a qu’un nombre fini de racines dans I, sinon, (raisonnement de continuité : si en t0, P1 (t0 ) 6= 0,
il existe un voisinage de t0 , où P1(t) 6= 0, et dans ce voisinage non réduit à un point P2(t) = 0, donc P2 = 0, on
aurait 1P0 + 0P1 + 0P3 = 0, la propriété H3 ne serait pas satisfaite) l’un des polynômes serait identiquement nul et
on n’aurait pas H3, car une ligne du déterminant serait nulle) ; soit F1 cet ensemble fini ; Dans I − F1, on a donc en
P0 P0
divisant par le produit non nul P1(t)P2 (t), P11 = P22 soit P2 = kP1, on n’aurait pas H3. Donc l’ensemble des valeurs
de t dans I, où le système n’est pas cramérien ne peut contenir un intervalle : c’est un ensemble fini.

..................................................................................
I.B.2.b) ..... x(t), y(t), et classe de l’arc : ..... Les formules de Cramer appliquées au système donnent immédiatement :
.............................................................................
.
−P3 (t) P2(t) P1 (t) −P3 (t)

−P 0 (t) P 0 (t) P 0 (t) −P 0 (t)
3 2 1 3 ∞
x(t) =
et y(t) = P1 (t) P2 (t) et x et y sont C , puisque rapport de deux polynômes, celui du

P10 (t) P02 (t) 0
P (t) p (t) P (t) p0 (t)
1 2 1 2
dénominateur n’étant pas nul dans I à cause de H3.

................................................................
I.B.2.c) .. Régularité de l’arc γ : .. On dérive par rapport à t, la première relation de St P1(t)x(t)+P2 (t)y(t)+P3 (t) = 0
..............................................................
en tenant compte de la seconde : Il reste P1(t)x0 (t) + P2 (t)y0 (t) = 0 ; On dérive la seconde P ”1(t)x(t) + P10 (t)x0 (t) +
P ”2(t)y(t) + P20 (t)y0 (t) + P ”3(t) = 0 ; Soit : P10 (t)x0 (t) + P20 (t)y0 (t) = −P ”1(t)x(t) − P ”2(t)y(t) − P ”3(t) ;
Compte tenu que ce système en x’,y’ est cramérien, une condition nécéssaire et suffisante pour que (x’,y’) ne soit
pas nul est que P ”1(t)x(t)+P ”2 (t)y(t)+P ”3 (t) 6= 0 ; compte tenu des formules de cramer obtenues pour x(t) et y(t) on
P (t) P2(t)
reconnait le développement du déterminant de M(t) par rapport à la troisième ligne (au dénominateur 10
P1(t) p02(t)
près) ;
D’après (U.B.1) on sait que det(M(t)) n’est pas nul : tous les points de γ sont réguliers

 Lien entre la tangente à gamma et Dt : On dérive la première relation de St , on tient compte de la


seconde et on a P1(t)x0 (t) + P2 (t)y0 (t) = 0 ; la direction vectorielle de Dt , contient le vecteur tangent à γ en (x(t), y(t))
et passe par ce point donc Dt est la tangente à γ en γ(t)

.......................................................................................................
I.B.2.d,e) ... γ peut-il être inclus dans une droite : ... La réponse est NON : Sa tangente alors serait cette droite Dt serait
.....................................................................................................
une droite fixe (P1, P2, P3) = Q(t)(a, b, c), avec a,b,c constantes pour des raisons de degré ; ceci est contradictoire avec
H3 .

 L’arc γ est inclus dans une conique :  Si on pose f(t) = P1(t)x(t) + P2(t)y(t) + P3(t), le système
f(t) = 0
St est équivalent (en tenant compte du contact) à , donc que f a une racine double dans I ; Comme en
f 0 (t) = 0
ordonnant f(t) par rapport à t, on a f(t) = t2(a1 x + a2y + a3 ) + t(b1x + b2y + b3 ) + c1x + c2 y + c3 ), la condition
exprimant que le trinôme (quand le coefficient dominant n’est pas nul, ce qui ne peut avoir lieu que localement,
puisque γ n’est pas inclus dans une droite), est que son discriminant est nul, ce qui est exactement la condition (1).
γ est donc incluse dans une conique .

PARTIE II

.................................................
. .
II.A.1) ... Équation de Dt : ... La condition d’orthogonalité donnée s’exprime par le produit sclaire (X−t)t+(Y +p)(−p) =
...............................................

0 soit Dt a pour équation : −tX + pY + t2 + p2 = 0

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.......................................
Ensemble E : ... L’équation précédente s’ordonne en un trinôme : t2 − tX + pY + p2 = 0, la condition pour que
II.A.2) ......................................
cette équation en t ait deux racines réelles distinctes (réelles puisque les deux droites D(t 0 ) et D(t1 ), sont supposées
exister) est que le discriminant soit positif : X2 − 4pY − 4p2 > 0 E est l’extérieur de la parabole X 2 = 2(2p)(Y +p),
tracée ci contre.

 CNS d’orthogonalité : Le vecteur normal à Dt étant (-t,p), la condition que les vecteurs normaux aux
deux droites D(t0 ) et D(t1 ), soient orthogonaux est t0t1 + p2 = 0

 Ensemble E 0 : Le produit des racines de l’équation en t traduisant le fait que (x,y) est sur Dt est py + p2 =
t0 t1 = −p2 ; Comme p > 0 l’ensemble E 0 est la droite Y=-2p (Directrice de la parabole évoquée plus haut).

         
........................................................................... P( t) −t 0 −1 0
II.A.3) . Enveloppe des droites Dt : . Comme  P2 (t)  =  p  = t2  0 +t  0 + p , les coefficients
.......................................................................
P3 (t) t2 + p 2 1 0 p2
ai , ... sont en évidence et la formule (1) devient : La parabole P est X2 − 4(1)(pY + p2) = X2 − 4p(Y + p) = 0
Comme déja dit Y=-p est la tangente au sommet Y=-2p la directrice de cette parabole.

..................................
II.B.1) .. Donner β : ..
...............................
 .
2t 2
      
p t‘ p 2
t −p
On a U =  t  et OK = OM + t U =  −p  + t  t  =  p  ; Ainsi
p p 2
− cotan(α)t 0 − cotan(α)t t
− p cotan(α)
2
   
p
∂K =  2t
p t
=β t  ; par suite β = 2
∂t 2t
p
− p cotan(α) − cotan(α)t
Dt étant menée par K paralléle au vecteur tangent à Tα en K, est la tangente en K à Tα .

.....................................................
II.B.2) ... Projection de Tα : ... Cette projection a pour représentation X = 2t, Y = t2 −p2
p ; soit en éliminant t par
..................................................
2
.
−4p2
t = X2 soit Y = X 4p : on reconnaı̂t la parabole (P).

 Tα est plane : On élimine les termes en t2 dans Y et Z, de façon à trouver un lien affine : (Y + p) cotan(α) =

t2
p cotan(α) = −Z, Πα est le plan d’équation (Y + p) cotan(α) + Z = 0 On vérifie bien qu’il contient la
droite ∆.

.................................................................
II.B.3) .. Distances à exprimer : .. (À partir de là, le problème devenait sélectif, et distinguait les candidats, qui
.............................................................
maitrisaient leurs calculs et savaient à tout moment ce qu’il étaient en train de calculer)
On fait une belle figure (ci-contre) pour servir de guide aux calculs :
On rappelle que Tα a pour équation : Y cotan(α) + Z + p cotan(α) = 0
Pour avoir Fα , on mène par O une droite parallèle au vecteur normal de ce plan : Elle a pour représentation
paramétrique
  (sétant le paramètre). 
x 0
 y  = s  cotan(α)  ;
z 1
L’équation aux s du point de rencontre Fα de cette normale à Πα menée par 0 est s(cotan2 (α)+1)+p cotan(α) = 0 ;
p cotan(α
soit s = − 1+cotan 2 (α) = −p sin α cos α :
 
0
Après remplacement de s, par sa valeur OFα =  −p cos2 α 
−p cos α sin α

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4 Centrale MP 2 : Enveloppe de droites, Tangentes aux ellipses. Mr VIDIANI

2t − 0 2t
   
2 2
Par suite FαK = 
t
p + p cos2 α = t
p − p sin2 α .
2
α t2 2
− tp cotan α + p sin α cos α − cos
sin α p − p sin α
2 2 t2
2
Par suite ||FαK||2 = 4t2 + sin12 α tp − p sin2 α =Réduction analogue à celle des cercles de Villarceau = 1
sin 2 α p
+ p sin2 α .

 Calcul de d(Kt,α , Dα) :


 La
 direction étant conservée par homothétie, il suffit de chercher l’homothétique A’ du point A tel que OA =
0
 −p .
0
     
0 0 0
Comme Fα A0 = 2FαA, on a :  YA0 + p cos2 α  = 2  YA + p cos2 α  = 2  −p + p cos2 α 
 ZA + p sin α cos α ZA + p sin α cos α 0 + p sin α cos α
0

0 
Y = −2p + p cos 2 α
Ainsi OA0 =  −2p + p cos2 α  ; La droite Dα a donc pour équations .
Z = p sin α cos α
+p sin α cos α
La distance demandée est la distance d’un point K à une droite définie comme intersection de deux plan orthogaux :
Par suite (revoyez votre cours mon vieux, au lieu de rester comme une moule)
2 2 2 2
d(K, Dα)2 = ( tp − p + 2p − p cos 2 α)2 + (− t cotan
p
α
− p sin α cos α)2 = ( tp + p sin2 α)2 + ( tp sin
cos α 2
α + p sin α cos α) =
2
cos2 α t2 2
( tp + p sin2 α)2 + (
sin 2 α p
+ p sin2 α)2 = 1
(t
sin 2 α p
+ p sin2 α)2 = ||Fα||2.
Tα est donc la parabole de foyer Fα et de directrice Dα
C’était prévisible car l’angle droit OMt Ut se projette droit, ayant un coté (OM) parallèle au plan de projection ;
K se projette en M, qui décrit la parabole P dont Tα est la parabole relevée dans le plan Πα , parallèlement à Oz.
.....................................................................
II.B.4) ... Ensemble des points Fα : ...
.................................................................
 
0
On rappelle que OFα =  −p cos2 α 
−p cos α sin α
On linéarise : Y = − p2 (1 + cos 2α) et Z = − p2 sin 2α ; et on élimine α avec la relation cos 2 + sin2 = 1 ; ce qui
2 2
donne : (Y + 2p )2 + Z4 = p4 L’ensemble des points Fα est donc le cercle (dans le plan X=0) de centre
(− p2 , 0) et de rayon p2 , privé du point M0 = (0, −p, 0) car 0 < 2α < 2π.

Surface engendrée par les droites Dα :


On a vu qu’elles avaient une direction fixe : la surface est donc cylindrique : On a vu que Y + p = −p sin 2 α =
p2
− p2 (1 − cos 2α) et Z = p
2 sin 2α ; soit en éliminant α : (Y + 3p 2
2 ) + Z2 = 4 , cylindre duquel il faut enlever la droite
D0 , qui est la droite d’équations (y=-p,z=0).
 
0
Déduction : En faisant x=0 cette intersection est le point  −2p + p cos 2 α  ; Il se déduit de Fα par la
p sin α cos α
composée d’une symétrie par rapport à O et de la translation -2p j (parrallèlement donc à Oy).

PARTIE III

....................................................
III.A) ..... Calculer d(O, Ω) : ..... On sait que quand l’équation du cercle est de la forme normale : x2 +y2 −2ax−2by +d = 0
................................................
2
le centre est (a,b) et de carré du  rayon a  + b2 − d (revoyez votre cours mon vieux !)
pt 2 2 2
Par conséquent ici OΩ = p 2 : Par suite d(0, Ω)2 = p2 t2 + p4 (t2 − 1)2 = p4 (t4 + 1 + 2t2) = p4 (t2 + 1)2
2
(t − 1)

et ainsi d(O, Ω) = p2 (t2 + 1)


Comme Ct passe par O, cette distance est le rayon de Ct .
p 2
Calcul de d(Ω, ∆) : Cette distance (voir figure ) est |YΩ − (−p)| = 2 (t + 1) = rayon = d(O, Ω) : Ct est
donc tangent à ∆.

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Nombres de cercles passant par A :


On peut faire une discussion géométrique ; mais aussi discuter l’équation en t, une fois que X et Y coordonnées
2 2 2
de A sont fixées : Cette équation s’ordonne en −pt Y + ptX + X + Y + pY = 0.
X = 0 Tous les cercles passent par (0,0)

 Y =0
X 6= 0 t = Xp un seul cercle



Y > −p 2 cercles
(
2 2
Y =
6 0 Le discriminant du trinôme en t est ∆ = p(Y + p)(X + Y ) Y = −p un cercle double




Y < −p Aucun cercle réel car X 2 + Y 2 6= 0

............................................ 
pt
 
pu

.
. .
.
III.B.1) ... Relation (R) : ... On rappelle que OΩt = p 2 et donc OΩu = p 2 ; la condition d’orthogonalité
........................................ (t − 1) 2 (u − 1) 2
se traduit par (après simplification par p2) : ut + 14 (t2 − 1)(u2 − 1) ;
Q2 Q2 Q2
−u2 − t2 + 1 = 0 ou 4 +1 − (u + t)2 + 2ut + = 0 et ainsi (R) 1 − Σ2 + 6
Q Q Q
Soit 4 + + =0

..................................................
III.B.2) .................................................
Calculer A et B : ...
(R) s’écrit ( +3)2 = 8 + Σ√2, on a le droit de poser (avec
Q
√ les restrictions des valeurs données par l’énoncé pour
que tangente soit définie) Σ = 2 2 tan ω ; alors +3 = 2 2 cosε ω et comme le changement de w en w + π équivaut à
Q

celui de ε en −ε, on peut prendre ε = 1 et ainsi A = −3 B = 2 2

..................................................................
III.C.1) ...............................................................
Trouver la fonction Φ : ...

X pt pu
“Une” équation de Ωt Ωu est Y 2p (t2 − 1) u2 (u2 − 1) = 0, soit en retranchant la seconde colonne de la

1
1 1

X pt p(u − t)
troisième : Y 2p (t2 − 1) p2 (u − t)(u + t) = 0, et en simplifiant la troisième colonne par (u − t) 6= 0 ; 0 =

1
1 0

X pt p X pt 2
Y p (t2 − 1) p Σ = p Y p (t2 − 1) ΣΣ = 0 ;

2 2 2 2
1 1 0 1 1 0
On développe par rapport à la première colonne −XΣ+2Y +ptΣ−p(t2 −1) = 0 ; XΣ−2Y +p(t2 −1−t2 −tu) = 0
Q Q
soit enfin XΣ − 2(Y − p + p) − p(1 + tu) = 0 et enfin XΣ − 2(Y − p) = p(1 + tu) donc Φ( , p) = p(3 + )

...............................................................
III.C.2) .... Étude de l’ellipse E : ....
...........................................................
2 (Y −p)2
On peut écrire l’équation de (E) sous la forme X p 2 + 2p2 = 1 ; C’est donc une ellipse de grand axe parallèle

à Oy de centre (0,p) d’axes (a, b) = (p, p 2) ; la distance focale vérifie c2 = b2 − a2 = p2 donc les foyers ont pour
coordonnées (0,p-p)=(0,0) et (0,2p) ;

Équation polaire de E : On vient de voir que E a un foyer au pôle, ce qui est de bonne augure, puisque l’on sait
ed
que l’équation générale des coniques ayant leur foyer au pôle est r = 1+e cos(θ−α) ; En pasant en polaires (r, θ), dans
l’équation cartésienne 2X +Y −2pY = p , de E, on a : (on passe tout en sinus) : r 2(2 cos2 θ +sin2 θ)−2rp sin θ = p2 ;
2 2 2

r2 (2 − sin2 θ) − 2pr sin θ − p2 = 0 ; √ √


p sin θ+ε p2 sin 2 θ+p2 (2−sin2 θ)
On considère ceci comme un trinôme en r que l’on résoud : r = 2−sin2 θ
= p sin θ+ε 2
2−sin 2 θ
=
√ p ; Comme le changement de ε en son opposé et de θ en θ + π donc le même point, on peut se limiter à ε = 1
ε 2−sin θ
p

et r = 2
1− √1 sin θ
2

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6 Centrale MP 2 : Enveloppe de droites, Tangentes aux ellipses. Mr VIDIANI

...........................................................................................
III.C.3) ... La droite Ωt Ωu est tangente à E : ... On a vu que l’équation de cette droite était ΣX − 2(Y − p) = p(3 + )
Q
......................................................................................... √ √ √ 1+T 2
2T
) = 2p 2
Q
et en faisant le changement indiqué,et passant à l’arc moitié : 2 2X 1−T 2 −2(Y −p) = p(3+ cos ω = 2 2p 1−T 2 ;
On multiplie
√ tout par 1 − T 2 ; √ √
2 2 2
√ 4 22T X − √2(Y − P )(1 − T ) = 2p 2(1 + T ) ; On réduit les termes semblables ; 4 2T X + 2Y (T − 1) + 2p(1 −
2 − T (1 + 2)) = 0 √ √
On est ramené à (I.B.2) √ relation (1) avec a1 = 0, a√ 2 = 2, a3 = −2p(1 + 2)√et b1 = 4 2, b2 =, b3√3 = 0, et enfin
c1 = 0, c2 = −2, c3 = 2p(1 − 2), alors (1) devient : (4 2X)2 − 2Y − 2p(1 + 2) − 2Y + 2p(1 − 2) = 0 et en
√ √
simplifiant par 16 2X 2 + (Y − p − p 2)(Y − p + p 2) = 0 ; 2X2 + (Y − p)2 − 2p2 = 0 . On reconnaı̂t bien E comme
enveloppe.

.....................................................
III.C.4) ..... Calculer ||GM|| : ..... G est le second foyer de E ; La droite en question a pour équation ΣX − 2Y − p − p = 0
Q
.................................................
; pour avoir le symétrique de O par rapport à la droite on procède, comme plus haut ; OM soit être parallèle au
vecteur normal (Σ, −2) de la droite ; Il suffit de calculer le paramètre s de H alors celui de M sera 2s ; La droite menée
de O orthogonale à ΩtΩu est X = sΣ, Y = −2s ; on reporte dans  l’équationde la droite pour avoir sH , qui vérifie
2
Q 2sΣ
s(Σ + 4) = p(1 + ) ; donc GM = OM − 0G = 2OH − OH = ;
Q2 −4s − 2p
Q
(1+ ) (1+ )  2
Ainsi GM 2 = 4s2 (Σ2 + 4) + 4p2 + 8sp = 4p2 Σ2 +4 + 4 + 4 Σ2 +4 ; soit GM 2 = Σ4p
Q2
2 +4 (1 + ) + 4(1 +
2 4p2 Q 2 2
Q2 2
Q  Q Q
) + Σ + 4 = Σ2+4 ( +6 +Σ + 9) or en tenant compte de la relation (R) +6 = Σ − 1, par conséquent
4p2
GM 2 = Σ2 +4 (2Σ
2
+ 8) = 8p2 = constante ;

Le lieu de M est donc un cercle de centre G de rayon 2 2p
Ceci est un théorème classique de géométrie (Maillard TC page 326) Le symétrique d’un foyer par rapport à la
tangente à une conique est sur le cercle directeur associé à l’autre foyer (et son rayon est 2a (a étant le grand axe). (Si
l’ellipse est un miroir, un rayon lumineux issu d’un foyer se réfléchit en un rayon lumineux, passant par l’autre foyer,
ceci était utilisé à la “Chaise Dieu”, ou à Girgenti en Sicile (Dony ISBN : 2-225-81843-6 graphisme dans le plan et
dans l’espace Masson page 120) un confessionnal pour les personnalités était placé à un foyer, à un autre foyer un
moine pénitent en prière, en fait entendait tout !)
 Seconde solution : Soit N le point de l’ellipse E en lequel la droite Ωt Ωu est tangente à E. D’après le
théorème de PONCELET, les segments qui relient N aux foyers O et G de l’ellipse sont symétriques par rapport à
la normale en N (“Miroir”). Le symétrique M du point √ O par rapport à la tangente Ω tΩu vérifie donc : d(G, M ) =
d(G, N ) + d(N, M ) = d(G, N ) + d(O, N ) = 2a = 2p 2.

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III.C.5) ... Ensemble des M par où passent deux cercles orthogonaux : ...
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On s’attend à trouver le cercle directeur de l’autre foyer G, car une figure prouve que M est symétrique de 0 par
rapport à la tangente à l’ellipse ; : c’est le lieu du point M défini en (III.C.4).
La condition d’orthogonalité est celle trouvée en (III.B.1).
Les deux cercles ortogonaux se coupent en O et M, la droite OM est perpendiculaire à la droite des centres Ω tΩu
: M est donc symétrique de M par rapport à la tangente ΩtΩ √u : donc appartient au cercle directeur de l’autre foyer
G : d’ailleurs le calcul de la question précédente ||GM || = 2p 2.

Le lieu de M est donc le cercle de centre G de rayon 2 2p

CENTRALE
CENTRALE MP
MP 22 98
98

M98CM2C.tex - page 6

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