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FICHE Nᴼ 1
A. CHAPITRE I. Propriété de THALÈS
LEÇON : Propriété de THALÈS dans le triangle
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 8, 9, 10 et 11.
DURÉE : 2heures
B. LES POINTS IMPORTANTS A PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Ce cours vise essentiellement à :
 Résoudre des exercices à données numériques (calculer les distances, placer les points
sur une droite, …)
 Justifier le parallélisme des droites
 Justifier l’égalité des distances
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
- Placer un point sur une droite passant par deux points
- Tracer deux droites parallèles
3. SAVOIRS
S1 : Propriété de THALÈS
S2 : Réciproque de la propriété de THALÈS
S3 : Conséquence de la propriété de THALÈS
4. SAVOIR-FAIRE
A la fin de ce cours, l’élève doit être capable de :
SF1 : Comparer les distances des bipoints
SF2 : Démontrer l’égalité des distances à données numériques
SF3 : Justifier le parallélisme des droites
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
L’unité de longueur est le cm.
1. Tracer une droite (L). Marquer un point A tel que la distance de A à (L) soit 2,5
2. Tracer deux droites (L) et (D) parallèles, Mesurer la distance des droites (L) et (D).
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Voir l’activité 1-1 page 8 du manuel CIAM 10eme de l’élève.
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III. TRACE ÉCRITE


CHAPITRE I. PROPRIÉTÉ DE THALÈS
A. PROPRIÉTÉ DE THALÈS DANS LE TRIANGLE
1. PROPRIÉTÉ DE THALÈS

ABC est un triangle. M est un point de (AB) et M’ un point de (AC).


AM AM '
Si (MM’) || (BC) alors AB = AC .
2. RÉCIPROQUE DE LA PROPRIÉTÉ DE THALÈS
ABC est un triangle. M est un point de (AB) et M’ un point de (AC) tels que la position de M
par rapport à A et B soit la même que celle de M’ par rapport à A et C.
AM AM '
Si AB = AC alors (MM’) || (BC).

3. CONSÉQUENCE DE LA PROPRIÉTÉ DE THALÈS

ABC est un triangle. M est un point de (AB) et M’ un point de (AC).


AM AM ' MM '
Si (MM’) || (BC) alors AB = AC = BC .
EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 1a, 1b, 1c pages 9, 10 et 11du manuel CIAM 10eme.
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EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices nᴼ 1d, 1e page 11, puis voir exercices d’entrainement nᴼ 1, 2, 3 page 17 du
manuel CIAM 10eme.

FICHE Nᴼ 2
A. CHAPITRE I. Propriété de THALÈS
LEÇON : Utilisation des propriétés de THALÈS
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 11, 12 et 13.
DURÉE : 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Cette leçon vise essentiellement à utiliser les propriétés de THALÈS pour :
 Construire des points sur une droite
 Calculer les distances
 Démontrer ou justifier le parallélisme des droites
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. On donne le segment [AB] de longueur 4cm. Construire les points du plan qui sont à la
fois 2cm de A et de 3cm de B.
b. On donne deux points A et B tels que AB = 10cm. Placer un point C sur la droite (AB)
tel que AC = 4cm, calculer BC.
3. SAVOIR- FAIRE
A la fin de cette leçon, l’élève doit être capable de :
SF1 : Construire une quatrième proportionnelle
SF2 : Calculer les distances
SF3 : Démontrer un parallélisme des droites
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
a. Marquer un point A. Tracer deux droites sécantes situées à 3cm de A
b. ABC est un triangle. M est un point de (AB) tel que AM = 9cm et AB = 12cm. N un point
de (AC) tel que MN = 24cm et BC = 32cm. Justifier que (MN) || (BC).
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES

Observer la figure ci-contre telle que :


(MM’) || (BC), calculer x
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III. TRACE ÉCRITE


B. UTILISATION DES PROPRIÉTÉS DE THALÉS
1. CONSTRUIRE UNE QUATRIÈME PROPORTIONNELLE
EXEMPLE
On donne trois segments de mesures a, b et c. Construire la quatrième proportionnelle des
a c
nombres a, b et c pris dans cet ordre, c’est-à-dire un segment [MN] tel que : b = MN .
SOLUTION
PROGRAMME DE CONSTRUCTION
 Tracer deux demi-droites de même origine M
 Sur l’une des demi-droites, marquer deux points distincts A et B tels que : MA = a et
MB = b
 Sur l’autre demi-droite, marquer le point C tel que : MC = c
 Tracer la droite parallèle à (AC) qui passe par B, elle coupe (MC) au point N
CONSTRUCTION
Dans le triangle MAC, on a :
MA MC a c
MB
= MN
equivaut à b
= MN
(D’après la propriété de THALÈS)
Donc, MN est la quatrième proportionnelle des nombres a, b et c.
2. CALCULER DES DISTANCES
EXEMPLE1
Sur la figure ci-contre :
AE = EG = GC = ED = 2,
BC = 3. Calculer EF et GH

SOLUTION
DONNÉES FIGURE CONCLUSION
AE=EG=GC=ED=2 EF=?
BC=3 GH=?

RÉDACTION DE LA SOLUTION
AE EF
Dans le triangle ABC, on a : AC = BC (d’après la conséquence de la propriété de THALÈS)
2 EF
AN : 6 = 3 équivaut à EF = 1. De même, dans le triangle CDE, on a :
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CG GH
CE
= ED équivaut à GH = 1.
EXEMPLE2
ABCD est un parallélogramme. M est le symétrique de D par rapport à A. (CM) coupe (BD)
KD KC
Au point K et (AB) au point E. Démontrer que : KB = KE = 2.
SOLUTION
DONNÉES FIGURE CONCLUSION
KD KC
ABCD parallélogramme KB
= KE
=2
MA = AD
K∈(CM)∩(BD)
E∈(CM)∩(AB)
RÉDACTION DE LA SOLUTION
KD DM
Dans le triangle KDM, on a : KB = BC (d’après la conséquence de la propriété de THALES)
KD 2 DA KD
Comme DM = 2DA et BC = DA, alors KB = DA équivaut à KB = 2.
KD KC KD KC
En suite, dans le triangle KCD, on a : KB = KE , d’où KB = KE = 2.
3. DÉMONTRER UN PARALLÉLISME DES DROITES
EXEMPLE
(IB), (IN) et (IQ) sont trois droites concourantes en I. A est un point de [IB]. M est un point
de [IN] tel que (AM) || (BN). P est un point de [IQ] tel que (MP) || (NQ).
Démontrer que (PA) et (QB) sont parallèles.
SOLUTION
DONNÉES FIGURE CONCLUSION
I∈(IB)∩(IN) ; I∈(IN)∩(IQ) (PA) || (QB)
A∈[IB]; M∈[IN]; P∈[IQ]
(AM) || (BN) ; (MP) || (NQ)
RÉDACTION DE LA SOLUTION
IA ℑ
Dans le triangle IBN, on a : IB = ¿ (1) (d’après la propriété de THALES)
IP ℑ IA IP
De même, IQ = ¿ (2). Des égalités (1) et (2), on déduit : IB = IQ .
Comme A∈[IB] et P∈[IQ], donc les droites (AP) et (BQ) sont parallèles (d’après la
réciproque de la propriété de THALÈS)
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FICHE Nᴼ 3
A. CHAPITRE I. Propriété de THALÈS
LEÇON : Triangles semblables
NIVEAU : 10emeAnnée
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 14 et 15.
DURÉE : 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS A PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Ce cours se fixe pour objectifs :
 D’établir les rapports entre les cotes des triangles semblables
 De justifier à l’aide des propriétés de THALES des éléments homologues de deux
triangles semblables.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
L’unité de longueur étant le centimètre.
a. (D) est une droite, tracer deux droites parallèles telles que leur distance à (D) soit 5.
b. ABC est un triangle. M est un point de [AB], la parallèle à (BC) passant par M coupe [AC]
en N. On donne AM = 2 ; AB = 5 et BC = 7. Calculer MN.
3. SAVOIRS
S1 : Propriété des triangles semblables
S2 : Réciproque de propriétés des triangles semblables.
4. SAVOIR-FAIRE
A l’issue de ce cours, l’élève doit être capable de :
SF1 : Démontrer que deux triangles sont semblables.
SF2 : Utiliser des propriétés de triangles semblables pou déterminer la longueur de cote.
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
ABC est un triangle. Placer un point M sur [AB] et M’ sur [AC] tel que (MM’) || (BC).
Justifier que mesM’ = mesC et mesB = mesM.
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Voir l’activité 3-1 page 14 du manuel CIAM 10eme de l’élève.
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III. TRACE ÉCRITE


C. TRIANGLES SEMBLABLES

ABC est un triangle. M est un point de [AB] et M’ un point de [AC] tels que (MM’) || (BC),
AM AM ' MM '
on écrit : AB
= AC = BC et mesM = mesB ; mesM’ = mesC.
On dira que les triangles AMM’ et ABC sont semblables.
En suite, les triangles AMM’ et EDF étant superposables, alors ils sont semblables.
Par conséquent, les triangles EDF et ABC sont aussi semblables.
Donc, A et E sont des sommets homologues
A et E sont des angles homologues
[AB] et [ED] sont des cotes homologues
EXEMPLES
 Deux triangles équilatéraux sont semblables
 Deux triangles isocèles rectangles sont semblables
REMARQUE
Pour trouver aisément tous les éléments homologues de ces deux triangles semblables, on
ABC
peut utiliser la disposition pratique suivante : EDF
1. PROPRIÉTÉS DES TRIANGLES SEMBLABLES
a. Si deux triangles sont semblables, alors leurs côtés sont deux à deux proportionnels.

ABC et EDF sont semblables

AB AC BC
ED
= EF
= DF

b. Si deux triangles sont semblables, alors leurs angles sont deux à deux de même mesure.
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ABC et EDF sont semblables

mesA = mesE
mesB = mesD
mesC = mesF

2. RÉCIPROQUE DES PROPRIÉTÉS DE TRIANGLES SEMBLABLES


a. Si deux triangles ont leurs côtés deux à deux proportionnels, alors ils sont semblables.
b. Si deux triangles ont leurs angles deux à deux de même mesure, alors ils sont semblables.
EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 3a, 3b page 15 du manuel CIAM 10eme.
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices d’entrainement nᴼ 11, 12, 13, 14 et 15 page 18 du manuel CIAM 10eme.
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FICHE Nᴼ 4
A. CHAPITRE I. Propriété de THALES
LEÇON : Propriété de THALES dans le cas général
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 15 et 16
DURÉE : 2 heures
B. LESPOINTS IMPORTANTS A PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Cette leçon vise essentiellement à :
 Consolider et approfondir les acquis vus en classe de 9eme sur la distance des droites
parallèles
 Utiliser le support de la propriété de THALÈS pour justifier une proportionnalité de
segments.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. On donne deux droites parallèles (D) et (D’). Construire un point A équidistant des droites
(D) et (D’)
b. Tracer un segment [AB] de longueur 4cm. Construire les points du plan qui sont à la fois
à 2cm de A et à 3cm de B.
3. SAVOIRS
S1 : Propriété de THALÈS dans le cas général
4. SAVOIR-FAIRE
A la fin de cette leçon, l’élève doit être capable de :
SF1 : Calculer les distances de segments
SF2 : Justifier le parallélisme des droites, supports des segments de mesures proportionnelles.
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
L’unité de longueur est le cm. (L) et (D) sont deux droites parallèles.
a. Mesurer la distance des deux droites (D) et (L).
b. Marquer le point A équidistant à (D) et (L) et tracer la parallèle à (D) passant par A.
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Voir l’activité 4 page 15 du manuel CIAM 10eme de l’élève.
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III. TRACE ÉCRITE


D. PROPRIÉTÉ DE THALÈS DANS LE CAS GÉNÉRAL
PROPRIÉTÉ
Des droites parallèles découpent des segments de mesures proportionnelles sur deux droites
qui leurs sont sécantes.

AB BC CD
P est la projection sur (L) parallèlement à (AA’), on a : A ' B ' = B ' C ' = C ' D ' = ………
EXEMPLE1
Pour la finition d’un mur de sa clôture, ALY a confectionné
une échelle. Une esquisse en est donnée ci-contre.
L’unité de longueur étant le centimètre, les supports des
traverses (MM’), (NN’), (PP’) et (RR’) sont parallèles à (BC)
et (AD). Calculer CR’ et CQ’ sachant que AB = 180, CD = 198,
QR = 20, RB = 30.
SOLUTION
DONNÉES FIGURE CONCLUSION
(MM’) || (NN’) CR’ = ?
(NN’) || (PP’) CQ’ = ?
(PP’) || (RR’)
(AD) || (BC)
AB = 180; CD = 198;
QR = 20; RB = 30

RÉDACTION DE LA SOLUTION
CR' CD CR' 198
D’après la propriété de THALES dans le cas général, on a : BR = BA équivaut à 30 = 180
CQ ' CD CQ ' 198
d’où CR’ = 33. De même : BQ = BA et BQ = BR+RQ = 30+20 équivaut à 50 = 180
d’où CQ’ = 55
EXEMPLE2
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L’unité de longueur est le millimètre. ABCD est un trapèze de bases [AB] et [CD] tel que :
AB = 20, BC = 30, CD = 40 et DA = 25. Sur le côté [AD], marquer le point E tel que :
AE = 10, F le point d’intersection de (BC) avec la droite parallèle à (AB) passant par E.
Calculer EF.
SOLUTION
DONNÉES FIGURE CONCLUSION
ABCD trapèze. EF = ?
AB = 20 ; BC = 30 ;
CD = 40 ; DA = 25 ;
E∈ [AD] ; AE = 10 ;
F∈(BC)∩(EF).
RÉDACTION DE LA SOLUTION
Construisons d’abord la droite parallèle à (BC) passant par A, qui coupe respectivement (EF)
et (DC) en G et H.
On a: AB = GF = HC = 20 ; DH = DC – HC.
AE EG 10
D’après la conséquence de la propriété de THALES, on aura : AD = DH équivaut à 25
EF−20
¿
40−20
D’où EF = 28.
EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercice nᴼ 4a page 16 du manuel CIAM 10eme.
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices d’entrainement nᴼ 19, 20, 21, 22, 23 pages 18 et 19 du manuel CIAM 10eme.
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FICHE Nᴼ 5
A. CHAPITRE II. Triangle rectangle- Trigonométrie
LEÇON : Propriété de PYTHAGORE
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 22 et 23
DURÉE : 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Ce cours vise essentiellement à :
 Consolider et approfondir les acquis vus en classe de 9eme sur les propriétés métriques
du triangle rectangle
 Utiliser le support de la propriété de PYTHAGORE pour le calcul de distances
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. En observant la figure ci-contre, l’unité de longueur est le cm.
On donne : (MN) || (BC), AM = 2 ; AB = 5 et BC = 10.
Calculer MN.
b. calculer la longueur des diagonales d’un rectangle de longueur
12cm et de largeur 9cm.
3. SAVOIRS
S1 : Propriété de PYTHAGORE
S2 : Réciproque de la propriété de PYTHAGORE
4. SAVOIR-FAIRE
A la fin de ce cours, l’élève doit être capable de :
SF1 : Calculer la longueur de l’hypoténuse d’un triangle rectangle
SF2 : Justifier la nature d’un triangle en utilisant la propriété de PYTHAGORE
SF3 : Calculer les distances représentées par : La corde d’un cercle, le côté d’un triangle
équilatéral inscrit dans un cercle, hauteur d’un triangle équilatéral, le côté d’un carré
Inscrit dans un cercle.
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
ABC est un triangle rectangle en B. Le segment [BH] est une hauteur.
Démontrer que : AH2 + HC2 +2BH= AC2.
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
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L’unité de longueur est le cm. En observant ci-contre la figure,


Calculer AH.

III. TRACE ÉCRITE


CHAPITRE II. TRIANGLE RECTANGLE- TRIGONOMÉTRIE
A. LA PROPRIÉTÉ DE PYTHAGORE DANS LE TRIANGLE RECTANGLE
1. PROPRIÉTÉ DE PYTHAGORE
Si un triangle est rectangle, alors le carré de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des
deux autres côtés.
FIGURE TRADUCTION MATHÉMATIQUE

ABC est un triangle rectangle en A

BC2 = AB2 + AC2

2. RÉCIPROQUE DE LA PROPRIÉTÉ DE PYTHAGORE


Si dans un triangle, le carré d’un côté est égal à la somme des carrés des deux autres côtés,
alors ce triangle est rectangle.
FIGURE TRADUCTION MATHÉMATIQUE

AC2 = AB2 + BC2

ABC est un triangle rectangle en B

EXEMPLES
L’unité de longueur étant le centimètre.
a. ABC est un triangle rectangle en A tel que : AB = 4 et AC = 8. Calculer BC.
b. ABC est un triangle rectangle en A tel que : AB = 5 et BC = 9. Calculer AC.
3. PROPRIÉTÉ DE THALÈS ET CALCUL DE DISTANCES
a. CORDE D’UN CERCLE
(C) est un cercle de centre O et de rayon r.
OH = h est une hauteur.
[AB] étant une corde, on a : AB = √ r 2−h 2.
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b. TRIANGLE ÉQUILATÉRAL ET CERCLE CIRCONSCRIT


(C) est un cercle de centre O et de rayon r.
ABC est un triangle équilatéral inscrit dans (C).
a étant le côté du triangle ABC, on obtient : a = r√ 3.

c. HAUTEUR D’UN TRIANGLE ÉQUILATÉRAL


ABC est un triangle équilatéral de côté a.
AH = r étant une hauteur, on aura : h = √ .
a 3
2

d. CARRÉ INSCRIT DANS UN CERCLE


(C) est un cercle de centre O et de rayon r.
ABCD est un carré inscrit dans (C).
c étant le côté du carré, on a : C = r√ 2.

EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 1a, 1b, 1c pages 22 et 23 du manuel CIAM 10eme.
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices d’entrainement nᴼ 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7 page 31 du manuel CIAM 10eme.
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FICHE Nᴼ 6
CHAPITRE II. Triangle rectangle- Trigonométrie
LEÇON : Cosinus et Sinus d’un angle aigu
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 23, 24, 25 et 26
DURÉE : 2heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Cette leçon vise essentiellement à :
 Utiliser le triangle rectangle pour définir le cosinus et le sinus d’un angle aigu
 Fournir des outils (cosinus et sinus) pour calculer les mesures d’angles aigus et des
distances dans un triangle rectangle
 Etablir des relations entre le cosinus et le sinus d’angles aigus.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. Construire le triangle ABC tel que : AB = √ 75 cm ; AC = 5√ 2 cm et BC = 5cm.
Quelle est sa nature ?
b. Construire un triangle équilatéral de côté 5√ 2 cm.
3. SAVOIRS
S1 : Définitions : Cosinus et Sinus d’un angle aigu
S2 : Propriétés de somme des carrés du cosinus et du sinus d’un angle aigu
S3 : Propriété du cosinus et du sinus d’angles complémentaires
4. SAVOIR-FAIRE
A l’issue de cette leçon, l’élève doit être capable de :
SF1 : Exprimer en fonction des côtés d’un triangle rectangle le cosinus et le sinus d’angles
aigus
SF2 : Calculer la longueur du côté d’un triangle rectangle connaissant le cosinus ou le sinus
d’angle aigu
SF3 : Déterminer aisément le cosinus ou le sinus d’angles particuliers
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
Construire un triangle équilatéral de côté 5√ 2 cm, calculer son aire et le rayon du cercle
circonscrit à ce triangle.
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
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Voir l’activité 1 page 23 du manuel CIAM 10eme de l’élève.

III. TRACE ÉCRITE


B. COSINUS ET SINUS D’UN ANGLE AIGU
1. DÉFINITIONS
 On appelle cosinus d’un angle aigu (ou de sa mesure), le quotient du côté adjacent à cet
angle par l’hypoténuse
 On appelle sinus d’un angle aigu (ou de sa mesure), le quotient du côté opposé à cet
angle par l’hypoténuse
FIGURE TRADUCTION MATHÉMATIQUE

BC
CosC = Cosaᴼ = AC
AB
SinC = Sinaᴼ = AC

2. SOMME DES CARRÉS DU COSINUS ET DU SINUS D’UN ANGLE AIGU


PROPRIÉTÉ
Pour tout angle aigu de mesure aᴼ, on a : 0¿ cosaᴼ¿1 ; 0¿sinaᴼ¿1, cos2aᴼ + sin2aᴼ = 1
EXEMPLE
3
Le cosinus d’un angle aigu A est égal à 5 . Calculer le sinus de cet angle.
3. COSINUS ET SINUS D’ANGLES COMPLÉMENTAIRES
PROPRIÉTÉ
Lorsque deux angles sont complémentaires, le sinus de l’un est égal au cosinus de l’autre.
FIGURE TRADUCTION MATHÉMATIQUE

Cos (90-a) ᴼ = Sinaᴼ

Sin (90-a) ᴼ = Cosaᴼ

4. COSINUS ET SINUS D’ANGLES PARTICULIERS

aᴼ 30ᴼ 45ᴼ 60ᴼ


COSINUS √ 3/2 √ 2/2 1/2
SINUS 1/2 √ 2/2 √ 3/2
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EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 2a, 2b, 2c, 2e, 2f pages 24, 25 et 26 du manuel CIAM 10eme.
EXERCICES DE CONSOLIDATION Voir
exercices d’entrainement nᴼ 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14 et 15 page 31 du manuel CIAM 10eme.
FICHE Nᴼ7
A. CHAPITRE II. Triangle rectangle-Trigonométrie
LEÇON : Tangente d’un angle
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 26 et 27
DURÉE : 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
I. OBJECTIFS
Cette leçon se fixe pour objectifs :
 D’utiliser un triangle rectangle et outils (cosinus et sinus) pour définir la tangente d’un
angle aigu
 D’établir une relation entre les tangentes d’angles complémentaires
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. ABC est un triangle rectangle en A tel que AB = 5 et AC = 7. Calculer BC.
b. Le cosinus d’un angle aigu B est égal à 2/5. Calculer le sinus de cet angle.
3. SAVOIRS
S1 : Définition de la tangente d’un angle aigu
S2 : Propriété de la définition
S3 : Propriété des tangentes d’angles complémentaires.
4. SAVOIR-FAIRE
A l’issue de cette leçon, l’élève doit être capable de :
SF1 : Exprimer les tangentes d’angles aigus en fonction des côtés.
SF2 : Calculer la tangente d’un angle aigu dans un triangle rectangle connaissant des
longueurs des côtés.
C.PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
ABC est un triangle rectangle en B tel que AB = 2 et BC = 7.
Calculer : AC, sinC, CosC et SinC /CosC
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
ABC est un triangle rectangle en B tel que
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mesA = aᴼ. M est un point de (AC) et N le


projeté orthogonal sur (AB).
BC MN
Justifier que : AB = AN .

III. TRACE ÉCRITE


C. TANGENTE D’UN ANGLE AIGU
DÉFINITION
Dans un triangle rectangle, on appelle tangente d’un angle aigu (ou de sa mesure) le quotient
du côté opposé à cet angle par le côté adjacent.
FIGURE TRADUCTION MATHÉMATIQUE

BC
tanA = tanaᴼ = AB

PROPRIÉTÉ
La tangente d’un angle aigu est égale au quotient du sinus de cet angle par son cosinus.
FIGURE TRADUCTION MATHÉMATIQUE

Sinaᴼ
tanB = tanaᴼ = Cosaᴼ

TANGENTES D’ANGLES COMPLÉMENTAIRES


PROPRIÉTÉ
Dans un triangle rectangle, les tangentes de deux angles complémentaires sont inverses l’une
de l’autre.
FIGURE TRADUCTION MATHÉMATIQUE

tanB x tanC = 1
tan(90-a)ᴼ x tanaᴼ = 1

EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 3a, 3b, 3c page 27 du manuel CIAM 10eme.
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices d’entrainement nᴼ 16, 17, 18, 19, 20 pages 31 et 32.
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FICHE Nᴼ 8
A. CHAPITRE II. Triangle rectangle-Trigonométrie
LEÇON : Utilisation de la trigonométrie
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 28, 29 et 30
DURÉE : 2heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Ce cours vise essentiellement à :
 Utiliser un repère orthonormé pour déterminer le cosinus et le sinus d’angles
particuliers
 Interpréter la table trigonométrique afin de trouver les mesures d’angles usuels
connaissant leurs cosinus et sinus.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. ABC est un triangle rectangle en A tel que AB = 7,5 et AC = 12,5. Calculer tanC.
b. A (2 ; 5), B (3 ; 4) et C (-1 ; -2) sont trois points du plan. Représenter ces points dans le
plan muni du repère orthonormé, puis calculer AB, AC et BC.
3. SAVOIR-FAIRE
A la fin de ce cours, l’élève doit être capable de :
SF1 : Construire des angles particuliers sur le côté [OI) dans un repère orthonormé
SF2 : Lire la table trigonométrique
SF3 : Trouver un encadrement de la mesure d’un angle aigu
SF4 : Trouver une valeur approchée de la mesure d’un côté.
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
4
L’unité de longueur est le centimètre. ABC est un triangle rectangle en B tel que tanA ¿ 3
Et BC = 2. Calculer AB et AC.
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Le plan étant muni d’un repère orthonormé (O, I, J). On donne les points A(4 ; 3), B(5 ; 3) et
C(-2 ; -3). Calculer AB, BC, AC, AB/ AC , AB/BC et BC / AC . Puis en déduire la nature du
triangle ABC.
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III. TRACE ÉCRITE


D. UTILISATION DE LA TRIGONOMÉTRIE
1. UTILISATION D’UN REPÈRE ORTHONORMÉ

(O, I, J) est un repère orthonormé.


(C) est un cercle de centre O et de rayon
1cm. Les mesures d’angles du cosinus
sont sur l’axe [OI) et celles du sinus
sont sur l’axe [OJ).
On lit : Cos30ᴼ = √ et Sin30ᴼ = .
3 1
2 2

2. UTILISATION D’UNE TABLE TRIGONOMÉTRIE


EXEMPLE1
Trouver dans la table trigonométrique Sin45ᴼ, Cos35ᴼ, Sin80ᴼ, Cos71ᴼ, Sin105 et Cos272ᴼ.
EXEMPLE 2
a. On donne CosA = 0,515. Rechercher une valeur approchée de mesA.
b. On donne SinB = 0,758. Rechercher un encadrement de mesB.
3. CALCUL DANS LE TRIANGLE RECTANGLE
EXEMPLE1
ABC est un triangle rectangle en B tel que BC = 3 et AC = 5. Rechercher un encadrement de
la mesure de l’angle A.
EXEMPLE2
EFG est un triangle rectangle en G tel que EF = 10 et mesE = 36ᴼ. Rechercher une valeur
approchée de EG.
EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 4a, 4b, 4c, 4d pages 28 et 30 du manuel CIAM 10eme.
Page 21 sur 70

EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices d’entrainement nᴼ 21, 22, 23, 24 et 25 page 32 du manuel CIAM10eme.
EXERCICES DE SYNTHESE
Voir exercices d’approfondissement nᴼ 26, 27, 28, 29, 30 et 31 page 32 du manuel CIAM
10eme.
FICHE Nᴼ9
A. CHAPITRE III. Vecteurs
LEÇON : Somme de vecteurs
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 36, 37 et 38
DURÉE : 2heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
I. OBJECTIFS
Cette leçon vise essentiellement à :
 Consolider et approfondir les acquis vus en classe de 9eme sur la construction et la
transformation de somme des vecteurs
 Utiliser l’outil vectoriel pour justifier l’égalité des vecteurs et la réduction de somme
des vecteurs.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
Tracer un parallélogramme ABCD. Construire le point E tel que CE = DC et démontrer que
le quadrilatère ABEC est un parallélogramme.
3. SAVOIRS
S1 : Remarque : Somme de vecteurs-Transformation d’écriture
S2 : Propriétés du produit d’un vecteur par un nombre
S3 : Définition du produit d’un vecteur par un nombre
4. SAVOIR-FAIRE
A la fin de cette leçon, l’élève doit être capable de :
SF1 : Représenter la somme de deux vecteurs
SF2 : Construire des points pour démontrer l’égalité des vecteurs
SF3 : Réduire la somme
SF4 : Simplifier les écritures
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
a. ABC est un triangle. M est un point de (AB), N le point de (AC) tel que AB = 3, BM = 2,
AC = 4 et CN = 6. Démontrer que (BC) est parallèle à (MN).
b. Construire un parallélogramme MNRS.
Page 22 sur 70

Recopier, puis compléter les égalités suivantes : MN = S… ; …M = RN ; S…+S…=SN.


II. ACTIVITES PREPARATOIRES
ABCDEF est un hexagone régulier de centre O.
Indiquer des vecteurs égaux et opposés à chacun des
vecteurs suivants : AB, DC, DO
III. TRACE ÉCRITE
CHAPITRE III. VECTEURS
A. SOMME DES VECTEURS
1. VECTEURS ÉGAUX
A, B, C, D sont des points.
AB et CD sont égaux s’ils ont :
 La même direction
 Le même sens
 La même longueur
2. ÉGALITÉ DE CHASLES
M, N et P sont des points.
MN + NP = MP.
MP est la somme des vecteurs MN et NP
3. VECTEURS OPPOSÉS
A et B sont des points.
AB + BA = AA ; AB + BA = 0
Le vecteur AB est l’opposé du vecteur BA, on note : AB = - BA.
4. CALCUL D’UNE SOMME DES VECTEURS
EXEMPLE
Effectuer la somme des vecteurs : AB + FG + CD + BC + EF + DE.
REMARQUE
Pour effectuer une somme de plusieurs vecteurs, on peut déplacer et regrouper certains
vecteurs.
5. REPRÉSENTER LA SOMME DE DEUX VECTEURS
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Pour représenter la somme des vecteurs AB et CD dans chacun des cas de figures ci-dessus,
on doit procéder comme suit :
 Choisir un point M
 Construire les points N et P tels que MN = AB et NP = CD.
 Tracer le vecteur MP tel que MP = MN + NP ; MP = AB + CD.
REMARQUE
La somme de deux vecteurs de même direction est un vecteur de même direction ou le
vecteur nul
6. TRANSFORMATIONS D’ÉCRTURE
a. DIFFÉRENCE DE DEUX VECTEURS
A, B et C sont trois points du plan.
On pose : CB – CA = CB + (- CA)
Le vecteur CB – CA est appelé
différence des vecteurs CB et CA.
CB – CA = CB + AC ou CB – CA = AB.
b. RÉDUIRE DE SOMMES DES VECTEURS
EXEMPLE
A, B, C, D, E, F et P sont des points du plan. Simplifier l’écriture de la somme suivante :
AB + EF + BC – PC + FE.
c. ÉCRIRE UN VECTEUR COMME SOMME OU DIFFÉRENCE DE VECTEURS
ABC est un triangle. I est un point de [BC], on a :
AI = AB + BI ou AI = AC + CI
AI = BI – BA ou AI = CI – CA
REMARQUE
Pour effectuer certains calculs portant sur des vecteurs, il est souvent judicieux de remplacer
un vecteur par une somme ou par une différence de deux vecteurs
B. PRODUIT D’UN VECTEUR PAR UN NOMBRE
DÉFINITION
On appelle produit du vecteur non nul AB par le nombre non nul k, le vecteur MN tel que :
 (MN) et (AB) ont la même direction
Ont le même sens lorsque k est positif
 MN et AB
Ont des sens contraires lorsque k est négatif
 MN = |k| AB.
Page 24 sur 70

REMARQUE
 Le produit du vecteur nul par un nombre réel est le vecteur nul.
 Le produit du vecteur AB par zéro est le vecteur nul.
k¿ 0 k¿ 0 k=0

PROPRIÉTÉS
A, B, C et D sont des points du plan. k et h sont des nombres réels, on a :
k(hAB) = (kh)AB ; kAB + hAB = (k+h)AB ; kAB +kCD= k(AB + CD) ; 1AB = AB.
EXEMPLES
1
1. [AB] est un segment. Construire le point C tel que : AC= 4 (2AB).
1 3
2. [EF] est un segment. Construire le point G tel que : EG = 2 EF + 4 EF.
2 2
3. ABC est un triangle. Construire le point M tel que : AM = 3 AB + 3 BC.
EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 1a, 1b, 1c, 1d, 1e, 1f, 2a, 2b. 2c pages 37, 38, 39 et 40 du manuel
CIAM10eme.
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices d’entrainement nᴼ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13 pages 44 et 45.
Page 25 sur 70

FICHE Nᴼ10
A. CHAPITRE III. Vecteurs
LEÇON : Vecteurs et configurations
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 41, 42 et 43.
DURÉE : 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS A PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Ce cours se fixe pour objectifs :
 Découvrir les aspects vectoriels lies à certaines configurations pour exprimer la
direction des vecteurs
 Introduire des nouvelles démarches permettant de définir les vecteurs colineaires,
vecteurs orthogonaux et vecteurs directeurs
 Traduire les situations décrites par le langage géométrique en langage vectoriel.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. [AB] est un segment et I le milieu de [AB] tel que AI = 2,5cm. Calculer AB.
1
b. [AB] est un segment. Construire le point C tel que AC = 4 (2AB).
3. SAVOIRS
S1 : Propriété des vecteurs de même direction
S2 : Définition et propriété des vecteurs colineaires
S3 : Définitions des vecteurs d’une droite et vecteurs orthogonaux
S4 : Langages vectoriels : milieu d’un segment, points alignes, droites parallèles.
S5 : Formulation vectorielle des propriétés de THALES.
4. SAVOIR-FAIRE
A l’issue de ce cours, l’élève doit être capable de :
SF1 : Justifier que deux vecteurs ont la même direction
SF2 : Justifier qu’un point est le milieu d’un segment
SF3 : Construire une droite de vecteur directeur donné
SF4 : Utiliser la formulation vectorielle des propriétés de THALES pour démontrer la
colinéarité des vecteurs.
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C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON


I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
1 3
a. [EF] est un segment. Construire le point G tel que : EG = 2 EF + 4 EF.
b. A, B, C et D sont des points du plan. Simplifier les écritures :
3 1
(-3)(AB + CD) + 2(AB – CD) ; (- 2 )(AB + CD) + 2( 3 AB – CD).
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Voir l’activité 3-1 page 41 du manuel CIAM 10eme de l’élève.
III. TRACE ÉCRITE
C. VECTEURS ET CONFIGURATIONS
1. VECTEURS DE MÊME DIRECTION
PROPRIÉTÉ
A, B, C et D sont quatre points du plan. les vecteurs AB et CD ont même direction, équivaut
à, on peut trouver un nombre réel k non nul tel que : AB = kCD .

1 1
AB = - 2 CD A’B’= 2 C’D’
2. VECTEURS COLINÉAIRES
DÉFINITION
On dit que des vecteurs sont colineaires lorsqu’ils ont même direction, ou lorsque l’un d’eux
est le vecteur nul.
REMARQUE
Le vecteur nul est colinéaire à tout vecteur du plan.
PROPRIÉTÉ
A et B sont deux points du plan. M∈(AB) équivaut à AM et AB sont colinéaires.
3
AM = 4 AB ; 0 = 0AB
B M A
3. VECTEURS DIRECTEURS D’UNE DROITE
DÉFINITION
On dit que le vecteur non nul AB est un vecteur directeur de la droite (D) lorsque les droites
(D) et (AB) sont parallèles.

On note : (AB) || (D)


4. VECTEURS NON NULS ORTHOGONAUX
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On dit que deux vecteurs non nuls sont orthogonaux lorsqu’ils sont des vecteurs directeurs de
deux droites perpendiculaires.
(AB) ┴ (D)
On note : AB ┴ CD

5. LANGUAGE GÉOMÉTRIQUE- LANGUAGE VECTORIEL

TITRES LANGAGE GÉOMÉTRIQUE LANGAGE VECTORIEL


Milieu I est milieu de [AB] équivaut à AB = 2AI
d’un
segment
A, B et M sont On peut trouver un nom-
ALIGNÉS
POINTS

équivaut à bre k non nul tel que


AM = kAB

(AB) || (CD) On peut trouver un nom-


LÈLES
PARAL-
DROITES

équivaut à bre k non nul tel que


CD = k AB

REMARQUE
Lorsque (AB) et (CD) sont deux noms d’une même droite, nous dirons que (AB) et (CD) sont
confondues. Nous convenons de dire que (AB) et (CD) sont des droites parallèles.
6. FORMULATION VECTORIELLE DES PROPRIÉTÉS DE THALÈS
ABC est un triangle. K est un nombre non nul, M est un point de (AB), N un point de (AC).
(MN) || (BC) équivaut à AM = kAB et AN = k AC.

EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 3a, 3c, 3d, 3e, 3f, 3g pages 41, 42 et 43 du manuel CIAM 10eme.
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices d’entrainement nᴼ 14, 15, 16, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23 et 24 du manuel
CIAM 10eme.
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EXERCICES DE SYNTHÈSE
Voir exercices d’approfondissement nᴼ 25, 26, 27, 29, 31, 32, 33, 34, 35, 37, 38 et 39 pages
45 et 46 du manuel CIAM 10eme.

FICHE Nᴼ 11
A. CHAPITRE IV. Coordonnées d’un vecteur
LEÇON : Coordonnées d’un vecteur
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages nᴼ 47,48, 49, 50 et 51.
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Cette leçon vise essentiellement à :
 Enrichir et consolider les acquis vus en classe de 9eme sur le repérage dans le plan
 Introduire le couple de coordonnées d’un vecteur, après avoir vu le couple de
coordonnées d’un point introduit en classe de 9eme.
 Utiliser l’outil vectoriel pour mettre en évidence les couples de coordonnées d’un
vecteur, d’une somme de vecteurs, du produit d’un vecteur par un nombre et de leurs
propriétés.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. Reconnaissance d’un repère du plan (quelque, orthogonal et orthonormé)
b. Egalite des vecteurs (égalité de CHASLES)
c. Construction des points dans un repère du plan.
3. SAVOIRS
S1 : Définition de couple de coordonnées d’un vecteur
S2 : Propriété de l’égalité de couples
S3 : Propriété de coordonnées d’une somme de vecteurs
S4 : Propriété de coordonnées du produit d’un vecteur par un nombre
4. SAVOIR- FAIRE
A la fin de cette leçon, l’élève doit être capable de :
SF1 : Calculer l’abscisse et l’ordonnée dans une égalité de vecteurs
SF2 : Construire un point dans le plan de couple de coordonnées quelconques
SF3 : Déterminer le couple de coordonnées d’une somme de vecteurs
SF4 : Déterminer le couple de coordonnées du produit d’un vecteur par un nombre.
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
Page 29 sur 70

I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS


a. M et N sont deux points de la droite (AB) tels que : AM = 3AB et AN = 5AB. Le point I
est le milieu du segment [MN]. Exprimer AI en fonction de AB.
b. (O, I, J) est un repère orthonormé du plan. Placer les points A(2 ; 5), B(-1 ; 3), C(-3 ; -4)
et D(5 ; -2).
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Voir l’activité 1-1 page 48 du manuel CIAM 10eme de l’élève.

III. TRACE ÉCRITE


CHAPITREIV. COORDONNÉES D’UN VECTEUR
A. COORDONNÉES D’UN VECTEUR
1. COUPLE DE NOMBRES RÉELS
(O, I, J) étant un repère orthonormé du
Plan. Le point M a pour abscisse – 3 et
ordonnée 2.
M Ainsi, (- 3 ; 2) est le couple de coordon-
nées de M.
L’écriture (x ; y) désigne le couple de
nombres réels x et y.

REMARQUE
L’ensemble formé de tous les couples de nombres réels est noté RxR.
a. ÉGALITÉ DES COUPLES
PROPRIÉTÉ
Les couples (x ; y) et (x’ ; y’) sont égaux équivaut à x = x’ ; y = y’.
EXEMPLE
(a ; 5) = (- 3 ; b) équivaut à a = - 3 et b = 5.
b. COUPLE DE COORDONNÉES D’UN VECTEUR
DÉFINITION
(O, I, J) étant un repère du plan. A et B sont des points. On appelle couple de coordonnées du
vecteur AB le couple de nombres réels (x ; y) tel que : AB = xOI + yOY .
x
On note : AB ( y ) ou encore : AB (x ; y)
REMARQUE
Page 30 sur 70

 Des vecteurs sont égaux lorsqu’ils ont des


couples de coordonnées égaux
 Le vecteur nul a pour couple de
coordonnées (0 ; 0).
c. REPRÉSENTATION D’UN VECTEUR
(O , I , J) étant un repère orthonormé du plan.
Pour construire le point B tel que l’on ait
AB(3 ; 2), on doit procéder comme suit :
 Placer le point A de couple de
coordonnées quelconques
 Marquer le point C tel que : AC = 3OI
 Marquer le point B tel que : CB = 2OJ
Donc AB = AC + CB ; AB = 3OI + 2OJ

2. COORDONNÉES D’UNE SOMME DES VECTEURS


PROPRIÉTÉ
Le plan est muni d’un repère. A, B, A’ et B’ sont des points du plan.
Si AB(x ; y) et A’B’(x’ ; y’) alors (AB + A’B’)(x +x’ ; y + y’)
EXEMPLE
On donne : AB (2 ; 5) et CD (-6 ; 3), calculer (AB + CD)
3. COORDONNÉES DU PRODUIT D’UN VECTEUR PAR UN NOMBRE
PROPRIÉTÉ
Le plan est muni d’un repère. A et B sont des points du plan. k est un nombre réel.
Si AB(x ; y) alors (kAB)(kx ; ky)
EXEMPLE
1
On donne : AB (-4 ; 6) et k = 2 . Calculer (kAB).
EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 1a, 1b, 1c, 1d, 1e, 1f, 1g pages 50 et 51 du manuel CIAM 10eme
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices d’entrainement nᴼ 1, 2, 3, 4 et 5 page 56 du manuel CIAM 10eme.
Page 31 sur 70

FICHE Nᴼ 12
A. CHAPITRE IV. Coordonnées d’un vecteur
LEÇON : Vecteurs colineaires – vecteurs orthogonaux
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE: Manuel CIAM 10eme page 51
DURÉE: 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Ce cours vise essentiellement à :
 Utiliser l’outil vectoriel pour démontrer la colinéarité et l’orthogonalité des vecteurs,
puis calculer les coordonnées d’un vecteur ou du milieu d’un segment
 Introduire de nouveau le calcul de distances des bipoints
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. Calculer x et y pour que les couples suivants soient égaux : (x+2 ; -4) et (3 ; y-1)
b. Dans le plan muni d’un repère. On donne le point A (-1 ; 3). Construire le point B tel que
l’on ait AB (4 ; 2).
3. SAVOIRS
S1 : Propriété de vecteurs colineaires
S2 : Propriété de vecteurs non nuls orthogonaux
S3 : Propriété de calcul des coordonnées d’un vecteur
S4 : Propriété de coordonnées du milieu d’un segment
S5 : Propriété de distance de deux points
4. SAVOIR-FAIRE
A l’issue de ce cours, l’élève doit être capable de :
SF1 : Démontrer la colinéarité de deux vecteurs
SF2 : Démontrer l’orthogonalité de deux vecteurs
SF3 : Calculer les coordonnées d’un vecteur
SF4 : Calculer le couple de coordonnées du milieu d’un segment
Page 32 sur 70

SF5 : calculer la distance des bipoints


C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
3 1
a. Le plan étant muni d’un repère. On donne AB(2 ; -7) et CD( 2 ; 2 ). Calculer (AB + CD).
b. On donne : AB = 2CD et 3CD = 4EF. Exprimer AB en fonction de EF.
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Voir l’activité 2-1 page 51 du manuel CIAM 10eme de l’élève.

III. TRACE ÉCRITE


B. VECTEURS COLINÉAIRES ET ORTHOGONAUX
1. VECTEURS COLINÉAIRES
PROPRIÉTÉ
Le plan est muni d’un repère.
AB(x ; y) et A’B’(x’ ; y’) sont colinéaires équivaut à xy’ – x’y = 0
EXEMPLE
4
On donne : AB (4 ; 5 ) et CD(5 ; 1). AB et CD sont-ils colineaires ?
2. VECTEURS NON NULS ORTHOGONAUX
PROPRIÉTÉ
Le plan étant muni d’un repère orthonormé. AB et A’B’ sont deux vecteurs non nuls.
AB(x ; y) et A’B’(x’ ; y’) sont orthogonaux équivaut à xx’ + yy’ = 0
EXEMPLE
1
On donne : MN (6 ; 3) et EF (- 2 ; 1). MN et EF sont-ils orthogonaux ?
C. CALCULS DANS UN REPÈRE
1. CALCUL DES COORDONNÉES D’UN VECTEUR
PROPRIÉTÉ
Le plan est muni d’un repère. A et B sont deux points du plan.
Si A (xA ; yA) et B (xB ; yB) alors AB (xB- xA ; yB- yA)
EXEMPLE
Le plan est muni d’un repère. On donne les points
A (152 ; 330) et B (155 ; 326). Calculer les coordon-
nées et représenter AB

2. COORDONNÉES DU MILIEU D’UN SEGMENT


PROPRIÉTÉ
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Le plan est muni d’un repère (O, I, J). K est le milieu du segment [AB].
xA + xB y A+ yB
Si A (xA ; yA) et B (xB ; yB) alors K( ; )
2 2
EXEMPLE
Le plan est muni du repère (O, I, J). On donne A (-4 ; 6) et B (8 ; -10).
Trouver le couple de coordonnées du milieu du segment [AB].
3. DISTANCE DE DEUX POINTS
PROPRIÉTÉ
Le plan est muni d’un repère orthonormé. A et B sont des points du plan.
Si A (xA ; yA) et B (xB ; yB) alors AB = √(x ¿ ¿ B−x A )2 +( y ¿ ¿ B− y A )2 ¿ ¿.
EXEMPLE
Dans le plan muni d’un repère orthonormé. On donne les points A(-2 ; -2), B(-4 ; 4),et
D(4 ; 0). K est le milieu de [BD] et C le symétrique de D par rapport à K. Démontrer que le
quadrilatère ABCD est un carré.
EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 2a, 2b, 2c, 2d, 3a, 3b, 3c, 3d, 3e, 3f, 3g pages 52, 53, 54 et 55 du manuel
CIAM 10eme.
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices d’entrainement nᴼ 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19 et 20 page
57 du manuel CIAM 10eme.
EXERCICES DE SYNTHÈSE
Voir exercices d’approfondissement nᴼ 21, 26, 27, 28, 29, 31, 33, 35, 36, 37, 38, 39, 40,41,
42 pages 57 et 58 du manuel CIAM 10eme.
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FICHE Nᴼ 13
A. CHAPITRE V. Equations de droite
LEÇON : Equation du premier degré dans RxR
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 60 et 61
DURÉE : 2heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Cette leçon vise essentiellement à :
 Traduire par une équation, une situation décrite par une phrase
 Faire découvrir et assimiler les techniques de résolution d’une équation du premier
degré dans RxR
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. Traduire la phrase suivante par une équation : Le triple d’un nombre est égal à 23
b. Résoudre chacune des équations : x + 8 = 8 ; 6 +x = 14.
3. SAVOIR-FAIRE
A l’issue de cette leçon, l’élève doit être capable de :
SF1 : Traduire une situation décrite par une phrase en une équation
SF2 : Transformer une équation
SF3 : Trouver des solutions d’une équation
SF4 : Représenter graphiquement des solutions d’une équation du premier degré dans RxR
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
a. Le plan est muni du repère (O, I, J). On donne : A(1 ; -2), B(-1 ; -1) et C(5 ; 4). Démontrer
que les points A, B, et C sont alignes.
b. Traduire la phrase suivante par une équation : Le quadruple d’un nombre égal à 43.
Page 35 sur 70

II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES


Le plan est muni d’un repère. On donne : AB (3+x ; -3) et CD (-5 ; y-3). Calculer x et y pour
que AB et CD soient égaux.

III. TRACE ÉCRITE


CHAPITRE V. ÉQUATIONS DE DROITE
A. ÉQUATION DU PREMIER DEGRÉ DANS RxR
1. NOTION D’ÉQUATION DANS RxR
PROBLÈME
ALY peut dépenser exactement 100francs pour acheter des bonbons à 10francs l’un et des
chewing-gums à 15francs pièce. Combien de bonbons et de chewing-gums ALY pourra-t-il
acheter ?
SOLUTION
CHOIX DES INCONNUES
Désignons par : x le nombre de bonbons et y le nombre de chewing-gums que pourra acheter
ALY
MISE EN ÉQUATION
Prix de bonbons : 10x ; Prix de chewing-gums : 15y. Achat d’ALY : 10x + 15y.
On obtient l’équation (E) d’inconnues x et y : (E) 10x + 15y = 100 qui, est une équation du
premier degré dans RxR.
2. TRANSFORMATION D’UNE ÉQUATION
EXEMPLE
On donne : (E) 10x + 15y = 100 ou bien 2x + 3y = 20.
3
Exprimons x en fonction de y, on a : (E1) x = 10- 2 y
1
Exprimons y en fonction de x, on a : (E2) y = 3 (20-2x)
3. RECHERCHE DE SOLUTIONS D’UNE ÉQUATION DU PREMIER DEGRÉ
DANS RxR
EXEMPLE
On donne : (E) 2x + 3y = 20. Trouvons des solutions de (E).
Page 36 sur 70

3
En effet, on a : (E1) x = 10− 2 y. Pour y = 2 ; x = 7. (7 ; 2) est une solution de (E1).
1
En suite, (E2) y = 3 (20-2x). Pour x = 10 ; y = 0. (10 ; 0) est une solution de (E2).
Donc, (7 ; 2) et (10 ; 0) deviennent des solutions de (E)
REMARQUE
Il ya autant de solutions que l’on veut pour l’équation (E).
4. REPRÉSENTATION DES SOLUTIONS D’UNE ÉQUATION DU PREMIER
DEGRÉ DANS RxR
EXEMPLE
On donne : (E) 2x + 3y = 20. Représentons (E) dans le plan muni du repère (O, I, J).
En effet, (7 ; 2), (10 ; 0), (4 ; 4), (-2 ; 8),… étant des solutions de (E), alors elles deviennent
de coordonnées des points alignes.

(7 ; 2) est une solution de (E)


Equivaut à M (7 ; 2)
appartient à (D), on dit que
(E) est une équation de la
Droite (D).

EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 1a page 61 du manuel CIAM 10eme.
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices d’entrainement nᴼ 1, 2, 3 et 4 page 68 du manuel CIAM 10eme.
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FICHE Nᴼ 14
A. CHAPITRE V. Equations de droite
LEÇON : Equations d’une droite
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 62, 63, 64, 65, 66 et 67.
DURÉE : 2heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Ce cours vise essentiellement à :
 Déterminer dans un repère du plan donné, des équations de droite
 Utiliser les coefficients directeurs de deux droites pour démontrer ou justifier le
parallélisme et l’orthogonalité de ces droites
 Construire dans un plan muni d’un repère des droites d’équations :
ax + by +c = 0 ; a’x + b’y + C’ = 0; y = ax + b.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. (O, I, J) est un repère du plan. Placer les points M (2 ; 3), N (-1 ; -2), P (-3 ; 0), Q (1,5 ; -4).
b. On donne l’équation : (E) 2x + 4y = 12. Parmi les couples suivants, trouver ceux qui sont
solutions de l’équation (E) : (3 ; 4), (1 ; 4), (2 ; 6).
3. SAVOIRS
S1 : Propriété de recherche d’une équation de droite
S2 : Propriété de coefficient directeur d’une droite
S3 : Propriétés de droites parallèles
S4 : Propriété de droites perpendiculaires
4. SAVOIR-FAIRE
A l’issue de ce cours, l’élève doit être capable de :
SF1 : Rechercher une équation de droite passant par deux points donnés
SF2 : Rechercher une équation de droite passant par un point donné et parallèle à une droite
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donnée
SF3 : Rechercher une équation de droite passant par un point donné et perpendiculaire à une
droite donnée
SF4 : Rechercher des couples de coordonnées des points d’une droite
SF5 : Construire une droite dont on connait une équation
SF6 : Calculer le coefficient directeur d’une droite
SF7 : Justifier par les équations de droite le parallélisme.
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
a. (O, I, J) est un repère orthogonal. Placer les points A, B, C et D de coordonnées
respectives : (1 ; 1), (3 ; 2), (6 ; -1) et (-5 ; 3).
b. On donne les couples : (2x-3 ; -5) et (-1 ; 3y+2). Calculer x et y pour que les couples soient
égaux.
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
ALY veut constituer une somme de 125 francs en utilisant que des pièces de 10 francs et 25
francs. Trouver toutes les solutions possibles.
III. TRACE ÉCRITE
B. ÉQUATIONS D’UNE DROITE
1. RECHERCHE D’UNE ÉQUATION DE DROITE
a. DROITE PASSANT PAR DEUX POINTS DONNÉS
EXEMPLE
Le plan est muni du repère (O, I, J). On donne les points A (-1 ; 4) et B (3 ; -2). Rechercher
une équation de la droite (AB).
SOLUTION
Soit M(x ; y) un point du plan. M∈(AB) equivaut à AM et AB sont colineaires.
Or, AM(x +1 ; y +4) et AB (4 ; -6). M∈ (AB) equivaut à (E) 3x + 2y -5 = 0 est une équation
de la droite (D).
b. DROITE PASSANT PAR UN POINT DONNÉ ET PARALLÈLE Ā UNE DROITE
DONNÉE
EXEMPLE
Le plan est muni du repère (O, I, J). On donne les points E (-4 ; 3), F (2 ; 6) et G (-3 ; -1).
Rechercher une équation de la droite (D) parallèle à (EF) et passant par G.
c. DROITE PASSANT PAR UN POINT DONNÉ ET PERPENDICULAIRE Ā UNE
DROITE DONNÉE
EXEMPLE
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Le plan est muni du repère orthonormé (O, I, J). On donne les points P (-1 ; 2), Q (-3 ; 6) et
R (3 ; -1). Rechercher une équation de la droite (D) perpendiculaire à (PQ) et passant par R.
PROPRIÉTÉS
Dans un plan muni du repère (O, I, J),
 Toute droite a une équation de la forme px + qy + r = 0 (p et q n’étant pas tous nuls)
 Toute équation de la forme px + qy + r = 0 est une équation d’une droite (p et q n’étant
pas tous nuls)
2. CONSTRUCTION D’UNE DROITE
a. RECHERCHE DES COUPLES DE COORDONNÉES DES POINTS D’UNE
DROITE
EXEMPLE
Le plan est muni du repère (O, I, J). (D) est la droite d’équation : 2x + 3y – 4 = 0.
 Trouver l’ordonnée du point A de (D) d’abscisse 4.
 Trouver l’abscisse du point B de (D) d’ordonnée 3.
b. CONSTRUCTION D’UNE DROITE DONT ON CONNAIT UNE ÉQUATION
EXEMPLE
Le plan est muni du repère (O, I, J). Construire la droite (D) d’équation : x- 2y +3 = 0
3. COEFFICIENT DIRECTEUR D’UNE DROITE
a. ÉQUATION DU TYPE y = ax + b ou DU TYPE x = k
EXEMPLE1
Le plan est muni du repère (O, I, J). (D) est la droite d’équation : 6x + 2y -5 = 0.
Exprimer y en fonction de x.
SOLUTION
5
(D) 6x + 2y-5 = 0 ; (D) y = -3x + 2 est aussi une équation de la droite (D). Elle est de la
forme y = ax + b. a est appelé coefficient directeur de (D) et b l’ordonnée à l’origine de
(D).
EXEMPLE2
On donne les points A (-3 ; -2) et B (5 ; -2). Trouver la droite (D) passant par A et B.
SOLUTION
AM(x+3 ; y+2) et AB (8 ; 0), on a : y = -2 qui est une équation de (D) de la forme :
y = ax + b. zéro est son coefficient directeur et -2 son ordonnée à l’origine.
EXEMPLE3
Le plan est muni du repère (O, I, J). On donne les points E (4 ; -3) et F (4 ; 5). Trouver une
équation de la droite (D) passant par E et F.
SOLUTION
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EM(x-4 ; y+3) et EF (0 ; 8), on a : x = 4 qui, est une équation de la forme x = k. Cette


équation. Cette droite n’admet pas d’équation de la forme y = ax + b. Cette droite n’a ni
coefficient directeur ni ordonnée à l’origine.
PROPRIÉTÉS
 Une droite (D) non parallèle à l’axe des ordonnées a une équation de la forme :
y= ax + b, a est le coefficient directeur de la droite (D), b est son ordonnée à l’origine
 Une droite parallèle à l’axe des ordonnées a une équation de la forme : x=k. Elle n’a ni
coefficient directeur ni ordonnée à l’origine.
REMARQUE
 Une droite d’équation : y = ax + b est nécessairement sécante à l’axe des ordonnées
 Dans un repère orthonormé, lorsque le coefficient directeur d’une droite est positif, il
est appelé aussi pente de la droite.
b. CALCUL DU COEFFICIENT DIRECTEUR D’UNE DROITE
Le plan est muni du repère (O, I, J),
(D) étant une droite d’équation :
y = ax + b.
A (xA ; yA) et B (xB ; yB) sont deux points de (D).
y B− y A
Le coefficient directeur s’exprime : a = x −x
B A

EXEMPLE
Le plan est muni du repère (O, I, J). A (1 ; 2) et B (-2 ; 0) sont deux points du plan. Chercher
le coefficient directeur de la droite (D) passant par A et B.
c. COEFFICIENT DIRECTEUR ET ÉQUATION DE DROITE
EXEMPLE
Le plan est muni du repère (O, I, J). Chercher une équation de la droite (D) passant par les
points A(1 ; 2) et B(-3 ; 0).
C. POSITIONS RELATIVES DE DEUX DROITES
1. DROITES PARALLÈLES
PROPRIÉTÉ
Le plan est muni du repère (O, I, J). Les droites (D) et (D’) ont pour coefficients directeurs
a et a’. (D) || (D’) équivaut à a = a’.
EXEMPLE
Le plan étant muni d’un repère. Les droites définies ci-dessous par une équation sont-elles
1
parallèles ? (D) x-3y+4 = 0 et (D’) - 3 x+y-2 = 0
2. DROITES PERPENDICULAIRES
PROPRIÉTÉ
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Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J). Les droites (D) et (D’) ont pour
coefficients directeurs a et a’. (D)┴ (D’) équivaut à a.a’ = -1
EXEMPLE
Le plan étant muni d’un repère orthonormé (O, I, J). Les droites définies ci-dessous par une
équation sont-elles perpendiculaires ? (D) 2x-3y-5 = 0 et (D’) 3x+2y-14 = 0
EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 2a, 2b, 2c, 2d, 2e, 2g, 2h, 2i, 3b, 3c, 3d pages 63, 63, 66 et 67 du manuel
CIAM 10eme
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices d’entrainement nᴼ 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21,
22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32 pages 68, 69 et 70 du manuel CIAM 10eme.
EXERCICES DE SYNTHÈSE
Voir exercices d’approfondissement nᴼ 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 41, 42, 43, 44, 45,
46, 47. 48, 49, 50 pages 71 et 72 du manuel CIAM 10eme.
FICHE Nᴼ 15
A. CHAPITRE VI. Angles inscrits
LEÇON : Angles inscrits dans un cercle
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 74, 75 et 76
DURÉE : 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Cette leçon vise essentiellement à :
 Consolider et approfondir les acquis vus en classe de 9eme année sur la notion d’angle
au centre d’un cercle
 Calculer et comparer les mesures d’angles
 Découvrir les aspects angulaires liés à certaines configurations pour exprimer le
rapport entre angle inscrit et angle au centre d’un cercle.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
(C) est un cercle de centre O et de rayon 2cm.
a. Construire chacun des angles au centre AOB, BOC, COD, DOE et EOF de mesures
respectives 30ᴼ, 45ᴼ, 60ᴼ, 75ᴼ et 95ᴼ.
b. Calculer en cm la longueur de chacun des arcs interceptés par les angles au centre.
3. SAVOIRS
S1 : Propriété de mesure d’un angle inscrit
S2 : Propriété d’angles inscrits interceptant le même arc
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4. SAVOIR-FAIRE
A la fin de cette leçon, l’élève doit être capable de :
SF1 : Reconnaitre un angle inscrit et un angle au centre du cercle
SF2 : Tracer un angle au centre associé à l’angle inscrit
SF3 : Calculer et comparer les mesures d’angles inscrits
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
On donne le cercle (C) de centre O et de rayon 3cm.
a. A l’aide de la règle et du rapporteur, construire un angle au centre AOB de mesure 52ᴼ.
b. Trouver la longueur de l’arc du cercle intercepté par l’angle au centre AOB.
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
(C) est un cercle de centre O et de rayon r.
Nommer tous les angles au centre de la
Figure ci-contre.
III. TRACE ÉCRITE
CHAPITRE VI. ANGLES INSCRITS
A. ANGLES INSCRITS DANS UN CERCLE
1. NOTION D’ANGLE INSCRIT
a. PRÉSENTATION
(C) est un cercle de centre O.
A, B et M sont trois points du cercle (C).
L’angle AMB est appelé angle inscrit dans le cercle (C).
b. ARC INTERCEPTE PAR UN ANGLE INSCRIT
AMB étant un angle inscrit dans le cercle, il intercepte deux arcs :
 AB, de l’angle aigu inscrit AMB,
intercepté par l’angle au centre AOB.
 AB, de l’angle obtus inscrit AMB,
intercepté par l’angle au centre AOB.
On dit que l’angle au centre AOB est associé à l’angle aigu inscrit AMB
2. MESURE D’UN ANGLE INSCRIT
a. MESURE D’UN ANGLE AIGU INSCRIT DANS UN CERCLE
PROPRIÉTÉ
Un angle aigu inscrit dans un cercle a pour mesure la moitié de la mesure de l’angle au centre
associé.
1
mesAMB = 2 mesAOB
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b. MESURE D’UN ANGLE OBTUS INSCRIT DANS UN CERCLE


AMB est un angle obtus inscrit dans un cercle (C) de centre O.
[EM] est un diamètre de (C), on obtient :
1
mesAMB = 2 (mesAOE + mesEOB)
1
mesAMB = 180ᴼ - 2 mesAOB
3. ANGLES INSCRITS INTERCEPTANT LE MÊME ARC
(C) est un cercle de centre O. AMB et ANB sont deux angles interceptant le même arc AB.
PROPRIÉTÉ
 Dans un cercle, deux angles inscrits qui interceptent le même arc ont la même mesure.
 Dans un cercle, deux angles inscrits qui interceptent deux arcs de même longueur ont
la même mesure.

AMB et ANB interceptant longueur de AB = longueur de CD


le meme arc AB

mesAMB = mesANB mesAMB = mesCND


EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 1a, 1b, 1c, 1d pages 74 et 75 du manuel CIAM 10eme.
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices d’entrainement nᴼ 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12 pages 78 et 79 du manuel
CIAM 10eme.
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FICHE Nᴼ 16
A. CHAPITRE VI. Angles inscrits
LEÇON : Angles inscrits et configurations du plan
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 76 et 77
DURÉE : 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Ce cours vise essentiellement à :
 Consolider et approfondir les acquis vus en classe de 9eme année sur la notion d’angles
inscrits
 Utiliser l’outil angulaire pour calculer et exprimer en fonction de n la mesure de
chacun des angles inscrits dans un cercle.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. A, B, C, D et E sont cinq points d’un cercle (C) tels que les arcs AB, BC, CD, DE et ED
ont la même longueur. Quelle est la nature du polygone ABCDE ?
b. Tracer un tracer isocèle en A inscrit dans un cercle (C) tel que : mesBOC = 80ᴼ. Quelles
sont les mesures des angles du triangle ABC ?
3. SAVOIRS
S1 : Propriété de polygone régulier
S2 : Propriété de quadrilatère inscriptible dans un cercle
4. SAVOIR-FAIRE
A l’issue de ce cours, l’élève doit être capable de :
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SF1 : Calculer la mesure d’un angle inscrit dans un cercle


SF2 : Reconnaitre les angles inscrits envue de les comparer
SF3 : Utiliser les angles inscrits pour démontrer
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
(C) est un cercle de centre O. [AB] est une corde ne passant pas par O et E un point de l’arc
AB. La bissectrice de l’angle au centre AOB coupe l’arc AB au point F. Comparer mesAOF
et mesAEB.
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
ABCD est un carré inscrit dans un cercle de centre O. Faire la figure et quelle est la mesure
de l’angle au centre ?

III. TRACE ÉCRITE


B. ANGLES INSCRITS ET CONFIGURATIONS DU PLAN
1. POLYGONE RÉGULIER
ABCDE étant un pentagone régulier, mesAOB = 72ᴼ.
Comme mesAOB + 2mesABO = 180ᴼ ;
2mesABO = 180ᴼ - 72ᴼ ; d’où mesABC = 108ᴼ
PROPRIÉTÉ
La mesure de chacun des angles d’un polygone régulier de n côtés est égale à
180ᴼ (n−2)
n
2. QUADRILATERE INSCRIPTIBLE DANS UN CERCLE
(C) est un cercle de centre O et de rayon r.
ABCD est un quadrilatère inscrit dans (C).
PROPRIÉTÉ
Si un quadrilatère est inscriptible dans un cercle, alors ses angles opposés sont
supplémentaires. mesABC + mesADC = 180ᴼ ; mesBAD + mesBCD = 180ᴼ
EXERCICE D’APPLICATION COMMENTÉ
(C) est un cercle de centre O et de diamètre [AB]. C est un point de (C) distinct de A et B. la
bissectrice de l’angle BAC recoupe (C) en D. La bissectrice de l’angle ABC recoupe (C) en
F.
a. Comparer les angles DBC et DAB. Démontrer que le triangle BDC est isocèle
b. Quelle est la mesure de l’angle DBF ? Démontrer que les droites (DO) et (FO) sont
perpendiculaires.
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SOLUTION
DONNÉES CONCLUSION
[AB] diamètre de C(o ; r) a. Comparer mesDBC et mesDAB
C∈(C) et C∈[AB] Demontrer que le triangle BDC est isocele
D∈(C)∩(L1) b. mesDBF = ?
(L1) est la bissectrice de BAC Démontrer que (DO)┴(FO)
F∈(C)∩(L2) FIGURE
(L2) est la bissectrice de ABC

RÉDACTION DE LA SOLUTION
a. Comparons les angles DBC et DAB
En effet, (AD) étant la bissectrice de l’angle BAC, on a : mesBAD = mesDAC 1
Les angles DBC et DAC interceptent le même arc CD, on ecrit : mesDBC = mesDAC 2
Des égalités 1 et 2 , on obtient : mesDBC = mesBAD 3
Démontrons que le triangle BDC est isocèle.
En suite, les angles DCB et BAD interceptent le même arc BD, on a :
mesDCB = mesBAD 4
Des égalités 3 et 4 , on déduit : mesDBC = mesDCB. Donc le triangle DBC est bien
isocèle en D.
b. Déterminons la mesure de l’angle DBF.
En effet, comme l’angle DBF est composé de deux angles adjacents : DBC et CBF, alors
on aura : mesDBF = mesDBC + mesCBF.
1 1
Or, mesDBC = 2 mesBAC et mesCBF = 2 mesABC.
1
Donc mesDBF = 2 (mesBAC + mesABC).
ABC étant un triangle inscrit dans (C) de diamètre [AB], d’où mesBAC + mesABC = 90ᴼ.
1
Par conséquent, mesDBF = 2 (90ᴼ) ; mesDBF = 45ᴼ
Démontrer que les droites (DO) et (FO) sont perpendiculaires.
Enfin, l’angle au centre DOF et l’angle inscrit DBF dans (C) interceptant le même arc
1 1
DF. On écrit: mesDBF = 2 mesDOF ; 45ᴼ = 2 mesDOF, d’oū mesDOF = 90ᴼ.
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Donc les droites (DO) et (FO) sont bien perpendiculaires.


EXERCICES CONSOLIDATION
Voir exercices d’entrainement nᴼ 13, 14, 15, 17, 18 et 19 page 79 du manuel CIAM 10eme.
EXERCICES DE SYNTHÈSE
Voir exercices d’approfondissement nᴼ 20, 21, 22, 23, 24 pages 79 et 80 du manuel CIAM
10eme.

FICHE Nᴼ 17
A. CHAPITRE VII. Symétries et translation
LEÇON : Symétries et configurations du plan
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 82 et 83
DURÉE : 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Ce cours vise essentiellement à :
 Reconnaitre des symétries : centrale et orthogonale
 Construire les images des figures simples par : Une symétrie centrale, une symétrie
orthogonale et une translation.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
ABCD est un parallélogramme de centre K. Construire le point F symétrique de C par rapport
à D et le point L symétrique de F par à K. Dresser un tableau de correspondance de S K et
justifier que B est le milieu de [AL].
3. SAVOIRS
S1 : Remarques des symétries et translation
S2 : Propriétés des images de figures simples
4. SAVOIR-FAIRE
A la fin de ce cours, l’élève doit être capable de :
SF1 : Construire des images des figures simples par les symétries et translation
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SF2 : Justifier une tangente à un cercle.


C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
a. On donne trois points A, B et C. Construire les images de B et de C par la translation qui
applique B sur A.
b. Construire les images de C et de A par la translation qui applique B sur A.
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Tracer un triangle isocèle en A inscrit dans un cercle (C) tel que : mes BOC = 80ᴼ. Quelle
sont les mesures des angles du triangle ABC ?

III. TRACE ÉCRITE


CHAPITRE VII. SYMÉTRIES ET TRANSLATION
A. SYMÉTRIES ET CONFIGURATIONS DU PLAN
1. SYMÉTRIE CENTRALE

Les figures(F) et(F’) étant symétriques


Par rapport au point O, on dira :
(F’ ) est l’image de (F ) par la symétrie
Centrale de centre O.
On note: (F’) = SO(F).

REMARQUE
Une droite passant par le point O est sa propre image par SO.
2. SYMÉTRIE ORTHOGONALE ( OU AXIALE )
Les figures (F) et (F’) étant symétriques
par rapport à la droite (D).
On dit : (F’ ) est l’image de (F ) par la
symétrie orthogonale d’axe (D).
On note: (F’) = S(D) (F ).
REMARQUE
Une droite (L) perpendiculaire à la droite (D) est sa propre image par S(D).
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B. TRANSLATION ET CONFIGURATIONS DU PLAN


1. TRANSLATION

La figure (F’) a été une figure translatée de la


figure (F) suivant le vecteur AB.
On note : (F’) = tAB (F).

REMARQUE
Une droite de vecteur directeur AB est sa propre image par t AB .
2. CONSTRUCTION DES IMAGES PAR TRANSLATION DES FIGURES SIMPLES
EXEMPLE
A et B sont deux points du plan. (C) est un cercle tangent à une droite (D). Construire l’image

t
(C’ ) de (C ) et celle (D’) de (D) par AB. Que constate-t-on ?
SOLUTION
PROGRAMME DE CONSTRUCTION
 Traçons le vecteur AB
 Marquons le point I, intersection de (D) et de (C )
 Construisons le point O’, image de O par tAB
 Construisons le point I’, image de I par tAB
 Traçons le cercle (C’ ) de centre O’ et de rayon O’I’
 Traçons la droite (D’) pour que (D’) soit perpendiculaire à (O’I’)
CONSTRUCTION

tAB

(D) (D’)
(C ) (C’ )
I I’
O O’
(OI) (O’I’)
CONCLUSION
En effet, I∈(C’ ) et I∈(D). On a : (D)┴(OI). (C’ ) est l’image de (C ) par tAB et (D’) image de
(D) par tAB . I’∈(C) et I’∈(D’). Donc (O’I’)┴(D’).
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PROPRIÉTÉS DES SYMÉTRIES ET TRANSLATION


Par une symétrie centrale, une symétrie orthogonale ou une translation :
 Des points alignés ont pour images des points alignés
 Un segment a pour image un segment de même longueur
 Le milieu d’un segment a pour image le milieu de l’image de ce segment
 Une droite a pour image une droite qui lui est parallèle
 Deux droites parallèles ont pour image deux droites parallèles
 Deux droites perpendiculaires ont pour image deux droites perpendiculaires
 Un cercle a pour image un cercle de même rayon
 Un angle a pour image un angle de même mesure
 Une figure a pour image une figure qui lui est superposable
 Si un point appartient à deux lignes, alors son image appartient aux images de ces deux
lignes
EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 1a, 1b et 1c page 84 du manuel CIAM 10eme.
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices d’approfondissement nᴼ 1, 2, 3, 4, 5 et 6 page 91 du manuel CIAM10eme.
FICHE Nᴼ 18
A. CHAPITRE VII. Symétries et translation
LEÇON : Utilisation des symétries et des translations
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 84, 85, 86, 87 et 88
DURÉE : 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Cette leçon vise essentiellement à :
 Reconnaitre les figures abstraites à l’aide des symétries et des translations
 Utiliser des symétries et des translations pour démontrer
 Utiliser des symétries et des translations pour construire
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J). A(-6 ; -4), B(8 ; -6) et C(-1 ; 6) sont trois
points. Construire l’orthocentre H du triangle ABC. Quel est son couple de coordonnées ?
3. SAVOIRS
S1 : Méthode, des symétries et des translations pour démontrer
4. SAVOIR-FAIRE
A l’issue de cette leçon, l’élève doit être capable de :
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SF1 : Démontrer que les droites sont concourantes


SF2 : Démontrer que les droites sont perpendiculaires
SF3 : Construire un cercle tangent à une droite
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J). A(2 ; 5) et B(-4 ; 3) sont deux points.
Trouver une équation de la droite (A’B’), image de la droite (AB) par la translation de
vecteur de couple de coordonnées (2 ; -7)
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Voir l’activite1 nᴼ1-2 page 82 du manuel CIAM 10eme de l’élève.

III. TRACE ÉCRITE


B. UTILISATION DES SYMÉTRIES ET DES TRANSLATIONS
1. DES SYMÉTRIES ET DES TRANSLATIONS POUR DÉMONTRER
EXEMPLE
ABC est un triangle d’orthocentre H. BCDE est un rectangle. (L1) est la droite
perpendiculaire à (BC) passant par A, (L2) est la droite perpendiculaire à (AB) passant par D
et (L3) est la droite perpendiculaire à (AC) passant par E.
En utilisant une translation, démontrer que les droites (L1), (L2) et (L3) sont concourantes.
SOLUTION
DONNÉES CONCLUSION
ABC est un triangle Les droites (L1), (L2) et (L3) sont
H est l’orthocentre de ABC concourantes
BCDE est un rectangle FIGURE
A∈(L1) et (L1)┴(BC)
D∈(L2) et (L2)┴(AB)
E∈(L3) et (L3)┴(AC)
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RÉDACTION DE LA SOLUTION
 BCDE est un rectangle, donc CD = BE.
Par conséquent, E est l’image de B par tCD.
 (L1)┴(BC) et (CD)┴(BC), donc (L1)||(CD)
CD est un vecteur directeur de la droite (L1).
Par conséquent, (L1) est sa propre image par tCD.
 (L2)┴(AB) et (CH)┴(AB), donc (L2)||(CH).
L’image de (CH) par tCD est parallèle à (CH) et
Passe par D, image de C.
Par conséquent, (L2) est l’image de (CH) par tCD.
 (L3)┴(AC) et (BH)┴(AC), donc (L3)||(BH). L’image de (BH) par tBE est parallèle à
(BH) et passe par E, image de B. Par conséquent, (L3) est l’image de (BH) par tCD.
CONCLUSION
Les droites (AH), (BH) et (CH) sont les hauteurs du triangle ABC. Elles ont un point
commun, l’orthocentre H du triangle. Leurs images (L1), (L2) et (L3) sont donc concourantes
en K.
MÉTHODE
Pour démontrer que trois droites sont concourantes, on peut procéder comme suit :
 Soit démontrer que le point commun à deux d’entre elles appartient aussi à la
troisième.
 Soit démontrer que ces trois droites sont les images, de trois droites concourantes, par
une symétrie centrale, une symétrie orthogonale ou une translation.
2. DES SYMÉTRIES ET TRANSLATIONS POUR CONSTRUIRE (D)
EXEMPLE1
On donne la figure ci-contre constituée de droites parallèles
tCD
(D’) (D) et (D’) et d’un
point A. C D
a. Construire un cercle (C1) tangent aux deux droites (D) B E et (D’).
b. En utilisant une translation construire un cercle (C2) (BH) (L3) passant
par A et tangent aux droites (D) et (D’). (CH) (L2) A
SOLUTION (Première Question) (AH) (L1)
DONNÉES H K
CONCLUSION
(D)||(D’) (C1) tangent à (D) et (D’)
A est un point ( à construire)
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RÉDACTION DE LA SOLUTION
PROGRAMME DE CONSTRUCTION
 Traçons une droite (L) perpendiculaire à (D), elle coupe (D) en I et (D’) en J.
 Construisons le cercle (C1) de diamètre [IJ], il est tangent à (D) et (D’).
CONSTRUCTION JUSTIFICATIONS
(C1) Le centre O1 de (C1) est le milieu de [IJ].
On a : (L)┴(D) et (D)||(D’),
donc (O1I)┴(D) et (O1J)┴(D’).
(D) et (D’) sont tangent à (C1).
(D)

(D’)

SOLUTION(Deuxième Question)
DONNÉES CONCLUSION
(D)||(D’) et A est un point (C2) tangent à (D) et (D’) passant par A
(C1) tangent à (D) et (D’) (à construire)
RÉDACTION DE LA SOLUTION
PROGRAMME DE CONSTRUCTION
 Construisons la droite (L’) parallèle à (D) passant par A ; elle coupe (C1) en P et Q.
 Construisons le cercle (C2) image de (C1) par la translation de vecteur PA (QA), (C2)
est un cercle passant par A et tangent à (D) et (D’).
CONSTRUCTION JUSTIFICATIONS

tPA
On sait que :
P A P appartient à (C1).
(C1) (C2) (C1) est tangent à (D) et (D’).
(D) (D)
Donc A appartient à (C2).
(D’) (D’)
(C2) est tangent à (D) et (D’).

EXEMPLE2

On donne la figure ci-contre constituée par un cercle


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(C ) S(L) de centre O et de deux droites


(D) et (L) non sécantes à
(D) (D’)
(C ). Construire un point M de (C ) et un
(C ) (C’ )
point N de (D) tel que (L) soit la médiatrice de [MN].
M N
N M
SOLUTION
DONNÉES CONCLUSION
(C ) est un cercle centre O Construire deux points M et N tels que :
(D) et (L) deux droites - M∈(C ) ; - N∈(D) ; - (L) est la
médiatrice de [MN].
RÉDACTION DE LA SOLUTION
PROGRAMME DE CONSTRUCTION
 Construisons (D’) image de (D) par S(L).
 Marquons M l’un des points d’intersection de (D’) et (C )
 Construisons le point N image de M par S(L).
M et N répondent au problème pose.
CONSTRUCTION

On sait que :
M∈(C ), N∈(D).
Donc N∈(C’) et M∈(D’)
M est un point commun
à (C ) et (D’), N est un
point aussi commun à (D) et (C’
).
JUSTIFICATIONS
On sait que :
S(L) M∈(D’) et N∈(D)
Donc, (L) est bien la médiatrice de [MN].
(D’) (D)
M N
EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 2a, 2b, 2d pages 85 et 88 du manuel CIAM 10eme.
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices n 2c, 2e, pages 85 et 88 du manuel CIAM 10eme.
O
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FICHE NO 19
A. CHAPITRE VII. Symétries et Translation
LEÇON : Symétries et translations successives
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 89 et 90
DURÉE : 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Cette leçon se fixe pour objectifs :
 D’utiliser des symétries et des translations pour construire successivement des figures
planes
 De reconnaitre des symétries et des translations dans certains cas de figures données.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. ABC est un triangle de centre O. Construire l’image du triangle ABC par S O, puis par SC
b. ABC est un triangle. Le point B’ est le symétrique de B par rapport à (AC) et le point C’
est le symétrique de C par rapport à (AB). Démontrer que : BC’ = B’C
3. SAVOIR-FAIRE
A la fin de cette leçon, l’élève doit être capable de :
SF1 : Exprimer une ou une translation en fonction d’une symétrie ou d’une translation
SF2 : Interpréter les tableaux de correspondance
SF3 : Construire les images des figures par les symétries ou les translations
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
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a. ABCD est un carré de centre O. Construire l’image du carré ABCD par SO


b. (C ) est un cercle tangent à une droite (D), O un point du plan. (C’ ) et (D’) sont les images
respectives de (C ) et de (D) par SO. Démontrer que (C’ ) est tangent à (D’). Envisager le
cas oŭ O appartient à la droite (D).
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
On donne quatre points M, N, P et Q. Construire le point R, image de Q par tMN, puis le point
S, image de R par tNP . Démontrer que : MQ = PS.

III. TRACE ÉCRITE


D. DES SYMÉTRIES ET TRANSLATIONS SUCCÉSSIVES
1. SYMÉTRIES ORTHOGONALES SUCCÉSSIVES D’AXES PARALLÈLES
On donne deux droites parallèles (D) et (L), et trois points distincts A, B et C.
M étant un point du plan, construisons les points A1, B1 et C1 images respectives des point A,
B et C par S(D), puis les points A’, B’ et C’images respectives de A1, B1 et C1 par S(L)

On dira que A’, B’ et C’ S(D) S(L)


Sont les images respectives
A A1 A1 A’
de A, B et C par S(D) suivi
B B1 B1 B’
De S(L)
C C1 C1 C’
M M1 M1 M’

REMARQUE
Toute application qui, à tout point M associe son image M’ par S(D) suivi de S(L) , est une
translation notée tMM’.
S(D) S(L)

M M1 M’

tMM’
2. SYMÉTRIES ORTHOGONALES SUCCÉSSIVES D’AXES PERPENDICULAIRES
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On donne deux droites perpendiculaires (D) et (L) et trois points distincts A, B et C.


M étant un point du plan, construisons les images A1, B1 et C1 images respectives de A, B et
C par S(D), puis les points A’, B’ et C’images respectives de A1, B1 et C1 par S(L).

S(D) S(L)
On dit que les points
A’, B’ et C’ sont les A A1 A1 A’
Images respectives B B1 B1 B’
de A, B et C par C C1 C1 C’
S(D) suivi de S(L). M M1 M1 M’

REMARQUE
Toute application qui, à tout point M associe son image M’ par S(D) suivi de S(L) est une
symétrie centrale notée S(O).
S(D) S(L)

M M1 M’

SO
3. SYMÉTRIES CENTRALES SUCCÉSSIVES
On donne deux point I et J. M étant un point du plan, construisons le point M1, image du
point M par SI, puis le point M’image de M1 par SJ.

M1 On sait que :
MM1 = 2IM1
M1M’ = 2M1J
I J Donc MM’ = 2IJ

M M’
REMARQUE
Toute application qui, à tout point M associe son image M’ par SI suivi de SJ est une
translation de vecteur 2IJ, notée t2IJ.
SI SJ
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M M1 M’

t2IJ
4. TRANSLATIONS SUCCÉSSIVES
On donne deux vecteurs UV et VW, puis trois points distincts A, B et C.
M étant un point du plan, construisons les points A1, B1 et C1 images respectives de A, B et C
par tUV, puis les points A’, B’ et C’images respectives de A1, B1 et C1 par tVW .

On sait que : UV = MM1 , VW = M1M’. Or, UV + VW = UW ; UV + VW = MM1 + M1M’;


Donc MM’ = UW.
REMARQUE
Toute application qui, à tout point M associe son image M’ par tUV suivie de tVW est une
translation notée tUW.
tUV tVW

M M1 M’

tUW
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices nO 3a, 3b, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17 pages 90, 91 et 92 du manuel
CIAM 10eme.
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FICHE 20
A. CHAPITRE VIII. Pyramides et Cône
LEÇON : Pyramides
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 102, 103, 104 et 105
DURÉE : 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Ce cours vise essentiellement à :
 Représenter en perspective quelques solides simples
 Apprendre à extraire une sous figure plane dans une représentation de l’espace et y
appliquer les propriétés afférentes aux configurations planes
 Réinvestir les propriétés de PYTHAGORE et de THALES pour le calcul des distances
dans une pyramide régulière ou dans un solide obtenu par section ou par un plan
parallèle au plan de base d’une pyramide régulière.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. ABC est un triangle équilatéral de hauteur 5cm. Calculer la longueur du côté de ce triangle.
b. On donne un carré ABCD. Construire l’image de ce carré par la translation de vecteur AC.
3. SAVOIRS
S1 : Définition de la hauteur d’une pyramide
S2 : Définition d’une pyramide régulière
4. SAVOIR-FAIRE
A l’issue de ce cours, l’élève doit être capable de :
SF1 : Reconnaitre une pyramide et la décrire en utilisant le vocabulaire adéquat
SF2 : Réaliser le patron d’une pyramide à partir de la pyramide réelle ou d’une esquisse
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SF3 : Réaliser une pyramide à partir d’un patron


SF4 : Représenter en perspective une pyramide régulière à base carrée
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
a. l’unité de longueur est le centimètre.
ABCD est un carré tel que AC = 6√ 2 . Calculer la longueur du côté de ce carré.
b. Un prisme droit a pour hauteur 6cm et pour base de triangle rectangle de côté : 3cm ;
4cm ; et 5cm. Construire un patron et réaliser ce solide.
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Dans le tableau ci-dessous, c désigne le nombre de côtés de la base d’une pyramide, f le
nombre de ses faces, s le nombre de ses sommets et a le nombre de ses arêtes.
Recopier et compléter le tableau ci-dessous.

s 3 4 5 n
f
s
a
III. TRACE ÉCRITE
CHAPITRE VIII. PYRAMIDES ET CȎNES
A. PYRAMIDES
1. PRÉSENTATION

FIGURE1 FIGURE2 FIGURE3

Le solide (figure1) est une pyramide. SABCD est sa représentation (figure2). La figure3 est
l’esquisse du patron de la pyramide.
Le point S est le sommet de la pyramide ; les segments [SA], [SB], [SC], [SD], [AB], [BC],
[AD] et [DC] sont les arêtes de la pyramide ; les triangles SAB, SAD, SBC et SDC sont les
faces latérales de la pyramide ; le polygone ABCD est la base de la pyramide SABCD.
2. HAUTEUR D’UNE PYRAMIDE
DÉFINITION
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On appelle hauteur d’une pyramide la droite qui passe par son sommet et qui est
perpendiculaire au plan de sa base.
EXEMPLE
Le segment [SH] ou h est la
Hauteur de la pyramide
SABCD

REMARQUE
La hauteur d’une pyramide de sommet S perce le plan de la base au point H.
L e mot hauteur désignera, selon le contexte, la droite (SH), le segment [SH] ou la distance
SH.
3. PYRAMIDES RÉGULIÈRES
DÉFINITION
On dit qu’une pyramide est régulière lorsque :
 Sa base est un polygone régulier
 Ses faces latérales sont des triangles isocèles.
EXEMPLE
SABCD est une pyramide régulière :
 ABCD est un carré
 SA = SB = SC = SD.
REMARQUE
Les faces latérales d’une pyramide régulière sont
superposables
a. EXEMPLE DE DÉTERMINATION DE LA HAUTEUR D’UNE PYRAMIDE
RÉGUIÈRE
SABCD est une pyramide régulière qui a pour base le carré ABCD de centre I.
L’unité de longueur est le cm. AB = 4 et IS = 5
1. Quelle est la nature des triangles ACS ? BDS ?
2. Dessiner en dimensions réelles la base ABCD et les figures des plans (ACS) et (ABS).
3. Démontrer que (IS) est la hauteur de la pyramide SABCD.
SOLUTION

1. Déterminons la nature des triangles


ACS et BDS.
En effet, la pyramide SABCD étant
régulière de sommet S, on a :
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SA = SB = SC = SD.
Donc, les triangles ACS et BDS sont
Isocèles en S.
2. Dessinons en dimensions réelles la
Base ABCD et les figures des plans
(ACS) et (ABS).

3. Démontrons que (IS) est la hauteur de la


Pyramide SABCD.
I étant le point d’intersection des
diagonales du carré ABCD, donc I est
le milieu de [AC] et [BD], elle est aussi
médiane des triangles ACS et BDS.
Par conséquent, (SI)┴(AC) et (SI)┴(BD) et
(SI) est perpendiculaire au plan (ABC).
Donc, (SI) est la hauteur de la pyramide
SABCD.
EXEMPLE2
SABC est une pyramide régulière de sommet S
Et de base de triangle équilatéral ABC.
G est le centre de gravité du triangle ABC. L’unité de longueur est le cm, AB = 6 et SA = 7.
1. Justifier que [SG] est une hauteur de la pyramide
2. Dessiner en dimensions réelles la base ABC et la figure du plan (AGS)
3. Calculer AG et SG.
SOLUTION

1. Déterminons la hauteur de la pyramide SABC.


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Le centre de gravité G du triangle équilatéral ABC est


aussi le centre du cercle circonscrit à ce triangle.
La droite (SG) est donc la hauteur de la pyramide
régulière SABC.
2. Dessinons en dimensions réelles la base ABC et la
Figure du plan (AGS).

3. calculons AG et SG
CALCUL DE AG
Sachant que AB = BC = AC = 6
D’après la propriété de PYTHAGORE, on a :
AC2 = AA’2 + A’C2
AN : (6)2 = AA’2 + (3)2 , d’oū AA’ = 3√ 3.
2
Or, AG = 3 AA’. Donc AG = 2√ 3
CALCUL DE SG
D’après la propriété de PYTHAGORE
dans le triangle AGS, on a :
AS2 = AG2 + SG2
AN : (7)2 = (2√ 3 )2 + SG2.
Donc SG = √ 37 .
PROPRIÉTÉ
Si une pyramide est régulière, alors sa
hauteur passe par le centre du cercle Figure du plan
circonscrit à sa base. (AGS) Pyramide SABC
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FICHE NO21
A. CHAPITRE VIII. Pyramides et Cônes
LEÇON : Cône de révolution
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 106, 107, 108, 109 et 110
DURÉE : 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS ĀPRÉCISER
1. OBJECTIFS
Cette leçon vise essentiellement à :
 Enrichir et consolider les acquis vus en classe de 9eme sur les solides de révolution
 Apprendre à extraire une sous figure plane d’une représentation de l’espace
 Réinvestir les définitions et propriétés pour les calculs d’aire et de volume dans un
cône de révolution
 Utiliser la notion de parallélisme pour sectionner une pyramide régulière et un cône de
révolution par un plan
 Mettre en évidence des propriétés de réduction des solides obtenus par un
sectionnement.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. ABC est un triangle. Construire l’image de ce triangle par l’homothétie h de centre A et de
1
rapport 2 .
1
b. Représenter en perspective cavalière (c = 2 et a = 45o), un pavé droit de dimensions 2cm,
4cm et 5cm.
3. SAVOIRS
S1 : Définition de cône de révolution
S2 : Propriété de cône de révolution
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S3 : Formules de calculs de volumes et aires de quelques solides


S4 : Propriété de la section d’une pyramide régulière par un plan
S5 : Propriété de la section d’un cône de révolution par un plan
S6 : Propriétés de réduction.
4. SAVOIR-FAIRE
A la fin de cette leçon, l’élève doit être capable de :
SF1 : Réaliser le patron d’un cône de révolution
SF2 : Calculer l’aire et le volume d’une pyramide et d’un cône de révolution
SF3 : Sectionner par un plan parallèle au plan de la base d’une pyramide et d’un cône de
révolution
SF4 : Reconnaitre un cône et le décrire en utilisant le vocabulaire adéquat
SF5 : Réaliser un cône à partir d’un patron
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
a. Dessiner deux patrons différents d’une même pyramide régulière dont les trois faces et la
base sont des triangles équilatéraux.
b. Réaliser un cône que l’on obtiendrait en faisant tourner
autour de (AB) le triangle ABC.(Voir figure ci-contre)
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
22
Calculer l’aire d’une balle de diamètre 21cm. (On prendra comme valeur approchée de Л= 7
). On immerge complètement cette balle dans un seau plein d’eau. Quel volume d’eau
débordera-t-il du seau ?
III. TRACE ÉCRITE
4. CȎNE DE RÉVOLUTION
a. PRÉSENTATION

En faisant tourner autour d’un axe


de symétrie un triangle isocèle, comme
l’indique les figures ci-haut, on obtient
Page 66 sur 70

un cône de révolution.

b. HAUTEUR D’UN CȎNE DE RÉVOLUTION


DÉFINITION
On appelle hauteur d’un cône la droite qui passe par son sommet et qui est perpendiculaire
plan de sa base.
PROPRIÉTÉ
La base d’un cône de révolution est un cercle,
son axe est la hauteur du cône.

EXEMPLE DE CALCUL DE LA HAUTEUR D’UN CȎNE

L’unité de longueur est le millimètre.


l’angle au centre ASB a partagé un disque de rayon
40 en deux secteurs circulaires. Chacun des secteurs
est le patron de la surface latérale d’un cône de
révolution (Voir figure ci-haut).
En effet, sur le cône ayant pour patron le secteur et le
disque tramés au crayon :
 Citer deux génératrices de ce cône. Quelle est
leur longueur ?
 Calculer le rayon OM de la base de ce cône
 Représenter ce cône
 Calculer la hauteur SO du cône réalisé avec ce
patron.
SOLUTION
 Citons deux génératrices : [SA] et [SB]. Leur longueur est 40. Car SA = SB = 40
SA
 Calculons le rayon OM de la base de ce cône : OM = 2 ; OM = 20
 Représentons ce cône :

 Calculons la hauteur SO du cône réalisé avec ce patron :


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SM2 = SO2 + OM2 ; (40)2 = SO2 + (20)2 . Donc SO = 20√ 3.


5. VOLUMES ET AIRES DE QUELQUES SOLIDES

SOLIDES DESSINS DE SOLIDES VOLUMES AIRES


V =B.h A = P.h
V : volume A : aire latérale
PRISMES ET B : aire d’une base P : périmètre d’une
CYLINDRE h : hauteur base
h : hauteur
Bxh A est la somme des
V= 3
Aires de chaque
PYRAMIDES V : volume face latérale.
B : aire d’une base A : aire latérale
PYRAMIDES Bxh PXa
V= 3 A= 2
RÉGULIÈRES
ET CȎNE DE V : volume A : aire latérale
RÉVOLUTIO B : aire d’une base P : périmètre de
N h : hauteur La base

V=
4. Л . r
3
A =4.Л.r2
3 A : aire
SPHÈRE ET V : volume r : rayon
BOULE r : rayon

B. SECTIONS PLANES
1. SECTION D’UNE PYRAMIDE RÉGULIÈRE PAR UN PLAN PARALLÈLE AU
PLAN DE LA BASE

SABCD est une pyramide régulière à base carrée .


E est le point de [SA] tel que SE = 0,4SA.
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I est le centre de la base ABCD. L’unité de longueur


est le cm, AB = 7 ; SI = 6,5.
Le plan (P) passant par E et parallèle au plan (ABC)
de la base de la pyramide coupe (SB) en F, (SC) en G
et (SD) en H.
Démontrer que l’intersection de la surface latérale
de cette pyramide et du plan (P) est un carré.

SOLUTION

En effet, d’après la figure (4), les plans (P) et (ABC) étant parallèle, (EG) est une droite de
(P), (AC) est aussi une droite de (ABC), d’où (EG)||(AC).
SE SG EG SE SG 0 , 4 SA SG
On sait que : SA = SC = AC (1). On déduit : SA = SC ; SA
= SC . D’où SG
= 0,4SC
SE EG SE SF EF
Et, SA = AC ; EG = 0,4AC. En suite, d’après la figure (1), on a : SA = SB = AB .
SE EF EF
On déduit : SA = AB , 0,4 = 7 ; d’où EF = 2,8.
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SF SG FG SG FG FG
Et, SB = SC = BC , on déduit : SC = BC ; 0,4 = 7 d’où FG = 2,8
Or, EF2 = 7,84 et FG2 = 7,84 d’où EG2 = 15,68. Donc (EF)┴(FG)
CONCLUSION
Comme EF = FG = GH = HE et (EF) ┴ (FG). Donc EFGH est un carré.
Ce carré est la section de la pyramide par le plan (P).
PROPRIÉTÉ
La section d’une pyramide par un plan parallèle à la base est un polygone de même nature
que cette base ; les côtés de ces polygones sont parallèles deux à deux.
2. SECTION D’UN CȎNE DE RÉVOLUTION PAR UN PLAN PARALLÈLE AU
PLAN DE LA BASE

On considère un cône de révolution,


ci-contre, de sommet S, de base un disque
de centre O et de diamètre [AB]. C est
le point de la génératrice [SA] du cône tel que
SC = 0,4SA.
L’unité de longueur est le centimètre,
AB = 6,5 ; SO = 6,5.
Le plan (P) passant par C et parallèle au
plan de la base du cône coupe la
génératrice [SB] en D.
Démontrer que l’intersection de la
Surface latérale du cône et du plan (P) est un cercle.
SOLUTION
FIGURE1

FIGURE4 FIGURE5
Page 70 sur 70

FIGURE3

FIGURE2

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