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Un coût préétabli peut être soit un coût standard (norme), soit un coût cible, soit un
coût budgétisé servant de base pour le calcul des budgets. On pourrait définir ces
notions comme suit :
Un coût standard est une norme qui sert de référence pour apprécier la gestion
par les coûts. Cette norme peut être interne (basée sur une étude technico-
économique ou statistique) ou externe (faisant référence aux normes des
entreprises leader du secteur).
Un coût cible est un coût que l’on vise à atteindre. Pour évaluer le coût cible,
on part d’une spécification fonctionnelle du produit et d’une analyse du marché
(besoin du consommateur, concurrence, etc.). Il est élaboré au stade de la
conception du produit, car c’est à ce stade que l’on peut contrôler le coût, étant 3
donné que 80% des coûts des produits sont souvent engagés dès leur
conception, et qu’il est plus facile de réduire le coût à la conception qu’à la
production.
Un coût budgétisé est un objectif de coût qui sert au chiffrage des budgets. En
fait le coût budgétisé est souvent fixé par référence à un coût standard ou un
coût cible (cas des entreprises japonaises), en tenant compte des contraintes
propres à l’exploitation (condition de travail, compétence et expérience des
ressources humaines, etc.)
6. Les modèles des tableaux de bord dans une entreprise ? y a-t-il un
référentiel ou un formalisme ?
Le tableau de bord est un document de synthèse Etabli à l’intention d’une personne
identifiée, destiné à renseigner sur la marche à court terme de l’entité qu’il dirige et sur
l’atteinte de ses objectifs, c’est un outil d’auto évaluation de la performance.
Il n’y a pas de référentiel de tableau de bord, chaque entreprise a un découpage
particulier adapté à sa réalité.
8. Pourquoi les frais fixes sont des charges à maîtriser dans les coûts
de l’entreprise ?
Les frais fixes sont des charges à maîtriser dans les coûts de l’entreprise parce que les
frais fixes courent même si l’activité ralentie ou s’arrête.
9. La politique de cessions internes dans les groupes : outils de
performance interne ?
Les prix de cessions internes ou prix de transfert (transfer price) sont les prix des
biens et services entre les divisions ou les sociétés d’un même groupe.
Un système de prix de cession internes comporte la définition des centres de
responsabilité, de leur degré d’autonomie, la définition des prix de cession internes, les
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règles de régulation du système, en conformité avec la structure et la stratégie de
l’entreprise ou du groupe.
Les objectifs d’un système de prix de cession internes sont :
la recherche d’une plus grande flexibilité et de meilleures performances par la
décentralisation des décisions de gestion ;
la mesure de la performance des centres de responsabilité, par le calcul de leur
résultat ;
la motivation des acteurs au sein des centres de profit par l’appropriation d’un
résultat dont ils sont responsables.
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La politique de cessions internes dans un groupe permet de mettre en place un système
de négociation entre centre de responsabilité ou entre unité de production pour
optimiser les ressources et créer une émulation (concurrence) entre filiales.
Elle est applicable dans les groupes avec encaissement et décaissement, et dans la
meme société sans encaissement et décaissement.
10. La méthode des coûts complets : coûts traditionnels et méthode
ABC ? quelle est la différence entre les deux méthodes ?
La méthode ABC : les coûts sont calculés par activité.
La méthode des coûts traditionnels : les coûts sont calculés par fonction.
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• Le coût complet correspond à l’affectation de l’ensemble des charges
d’exploitation sur les unités d’œuvres qui caractérisent les produits définitifs de
l’activité étudiée. Les méthodes des coûts complets sont :
o à la méthode des sections homogènes (coût d’achat, coût de
production…). Les coûts directs sont directement affectés alors que les
coûts indirects transitent par des centres de responsabilité. Le découpage
de l’entreprise se fait en fonction du cycle de production)
o la méthode ABC : coûts basés sur l’activité : le découpage de l’entreprise
se fait par activité et chaque activité sera mesurée par un inducteur
processus-activités-taches
o le Target costing ou coût cible ou coût objectif : c‘est une méthode 5
japonaise qui dit : combien peut payer le client ? (le prix de vente que
peut décaisser le client). A partir de ce prix de vente, on fait un feedback
en calculant le minimum de marge de l’entreprise, les coûts des
composants de ce produit (par phase). Si le coût est supérieur au prix de
vente, l’entreprise ne modifie pas les prix de vente, mais agit sur le coût
en terme de lutte contre le gaspillage, les coûts cachés et parfois sur la
qualité du produit
o On ne prend en compte pour l’établissement des coûts de revient que les
coûts variables. L’ensemble des charges fixes est laissé dans une masse
commune (Direct Costing Simple)
• Les coûts partiels résultent de l’affectation d’une partie des charges sur des
activités intermédiaires ou définitives. Les principaux coûts partiels sont, d’une
part les coûts fixes et les coûts variables et, d’autre part, les coûts directs et
indirects. Les méthodes des coûts partiels sont :
Méthode des coûts variables (M/CV: c’est l’isolement de la marge
sur coûts variables) : est ce que le produit permet de couvrir ses propres
charges variables ?
Méthode des coûts fixes spécifiques (M/CFS: isoler les coûts
variables et les coûts fixes spécifiques) : ne pas pénaliser le produit en
termes de frais fixes communes
Méthode de taux de couverture des frais fixes communes : M/CV et
M/FF/ et Taux de couverture des FF
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• Point mort. Date à laquelle le seuil de rentabilité est atteint (Nombre de jours de
chiffre d’affaires). C’est-à-dire, date à laquelle l’entreprise devient bénéficiaire.
Plus cette date est atteinte rapidement dans l’exercice plus la sécurité est
importante pour l’entreprise.
Point mort = Seuil de rentabilité X 360 / Chiffre d’affaires de la période
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Mettre à disposition des fonctions d’analyse,
Permettre le pilotage de l’entreprise.
Affectation aux centres d’analyse (en cas d’existence d’un moyen de mesure) 7
ou, à défaut, répartition entre les centres d’analyse (grâce à l’utilisation de clé de
répartition) ;
Cession de prestations entre centre d’analyse ;
Imputation des coûts des centres d’analyse aux coûts recherchés.
Alors que le centre de rentabilité est un centre de profit auquel il est possible de
rattacher un montant de capitaux investis. Le centre de rentabilité permet de calculer le
ratio suivant : Profit/ capitaux.
Gérer c’est aussi piloter, et donc avoir les instruments nécessaires pour se
rendre compte d’une situation donnée au moment opportun sur la base d’indicateurs
pertinents.
Pour cette raison, le service contrôle de gestion doit mettre en place un tableau
de bord périodique qui réuni un ensemble d’indicateurs ventilés par entité.
Egalement, des reporting commerciaux sont édités périodiquement pour suivre
de prêt l’activité commerciale.
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41- La hiérarchie des budgets dans l’entreprise ?
Malgré les observations précédentes sur les contraintes techniques, c’est dans la
grande majorité des cas la contrainte commerciale qui est déterminante, surtout en
période de crise ou de difficultés économiques. On part donc essentiellement du
budget des ventes pour établir, en cascades, les autres budgets.
* Du budget de vente au budget de production :
On passe des quantités à vendre aux quantités à produire en tenant comptes du
stock initial de produits fabriqués.
*Du budget de production au budget d’approvisionnement :
Même raisonnement que ci-dessus, en passant par les « stocks » de matières
premières et de fournitures.
*Budget des investissements :
Dans le cadre de sa planification (Plan à long terme), l’entreprise a peut être
prévu, pour l’année qui vient (année budgétaire), certains investissements ; il en existe
toujours dans les grandes entreprises, mais pas nécessairement chaque année dans les
« PME ».
Il faut tenir compte de ces investissements et des financements correspondants :
- dans leurs conséquences sur la capacité de production ;
-dans leurs conséquences financières (sorties de trésorerie) .
*Budget de trésorerie :
Ultime budget puisqu’il recueille toutes les « retombées » en recettes et en
dépenses des autres budgets
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46- Les charges supplétives en comptabilité analytique ?
Les charges fixes communes : Elles ne peuvent être imputées à un produit. Elles
sont couvertes par les marges dégagées par chaque produit fabriqué
Les charges fixes spécifiques : Elles sont générées par un seul produit et imputées
à celui-ci ;
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50- Les charges directes et indirectes ?
Les charges directes : Ce sont les charges qu'il est possible d'incorporer
immédiatement dans un coût, sans hypothèse préalable, ni calcul intermédiaire.
Il peut s'agir des matières consommées dans la fabrication de produits, des commandes
ou de la main d'œuvre directe constituée par les charges de personnel qu'on peut
inscrire, sans incertitude, dans le coût de tel produit ou de famille de produits, ainsi
que certaines charges particulières comme les frais de publicité pour tel produit bien
déterminé.
Les charges indirectes Ce sont les charges qui ne peuvent être incorporées
dans les coûts qu'à la suite de calculs intermédiaires. Les calculs intermédiaires
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concernent des centres de calculs, appelés centres d'analyse.
Les charges indirectes peuvent être "affectées" aux différents centres d'analyse à
l'aide de moyens de mesure. Si la ventilation à l'aide de moyens de mesures n'est pas
possible on utilise alors des "clés de répartition".
Les calculs engendrés par le traitement des charges indirectes sont présentés
dans un tableau appelé tableau d'analyse. Les calculs sont faits en deux étapes
successives:
1/ Répartition primaire : les charges indirectes sont ventilées entre tous
les centres d'analyses concernés;
Ensuite le coût d'unité d'oeuvre par centre est déterminé pour imputation dans
les coûts.
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Pour les sections de production, on peut retenir la quantité traitée de MP,
l’heure de MOD, l’heure machine…
Pour les sections de distribution on peut retenir, soit l’unité distribuée, soit le
montant des unités d’œuvre.
Généralement, on regarde ce qui domine dans l’activité.
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