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Dans un contexte marqué depuis le second semestre 2008 par une crise de confiance et une atonie durable
du marché - alors que la crise financière internationale tend à se résorber - la Bourse de Casablanca a pris
l’initiative d’organiser un Colloque sous le thème « Ensemble, construisons l’économie de demain ».
« Organiser cette rencontre nous est apparu indispensable, dans ce contexte actuel d’attentisme, pour
mobiliser tous les intervenants de la place au-delà des intérêts catégoriels, afin de relancer notre marché
des capitaux au service du développement de notre pays », témoigne M. Karim Hajji, Directeur Général de
la Bourse de Casablanca.
Dans ce projet, la Bourse de Casablanca est rejointe par l’Association Professionnelle des Sociétés de Bourse,
profession en première ligne d’une crise qui se traduit par la baisse des cours, la contraction des volumes et la
faiblesse des commissions d’intermédiation. Ainsi, co-organisateur du Colloque, M. Youssef Benkirane, Président
de l’APSB insiste sur la démarche entreprise par son association depuis fin 2008 afin de « sensibiliser toutes
les parties prenantes, particulièrement du monde politique, les membres du gouvernement, et jusqu’aux
dirigeants des partis sur l’importance de notre mission qui est au service d’une meilleure mobilisation
de l’épargne, indispensable au développement de l’investissement productif et donc à la croissance
économique souhaitée par tous…».
MM. Salaheddine Mezouar, Ministre de l’Economie et des Finances ; le représentant de Bank Al-Maghrib
Zouheir Chorfi, Directeur du Trésor ; Karim Hajji, Directeur Général de la Bourse de Casablanca ; Anas Alami,
Directeur Général de la CDG ; Othmane Benjelloun, représentant du GPBM ; Youssef Benkirane, Président de
l’APSB ; et Hassan Boulaknadel, Directeur Général du CDVM, sont appelés à présenter leur feuille de route
et à détailler les mesures réglementaires et les nouveaux instruments qui permettront d’accélérer l’essor et
le développement de la Place.
Ouverts au débat avec les professionnels, ces panels détaillent les problématiques vitales pour l’avenir
de la Bourse marocaine. Des acteurs institutionnels et professionnels de référence y sont appelés à exprimer
leurs attentes et leurs perceptions quant aux mesures prévues et à leur mise en œuvre opérationnelle.
Le premier panel a trait à l’épargne sur le long terme, socle du marché. Sa collecte et sa canalisation vers
l’investissement sont des priorités pour limiter les dérives spéculatives et permettre à la Bourse de Casablanca
de jouer pleinement son rôle dans le financement de l’économie.
Le second porte sur le Marché à Terme, facteur de liquidité et condition d’efficience du marché. Très attendu
par tous les opérateurs, car il leur permettra de diversifier leurs placements et d’agir en temps de crise,
le projet a été adopté en Conseil de Gouvernement et devrait être soumis au vote lors de la prochaine session
parlementaire.
Enfin, le troisième panel s’interroge sur le possible rôle régional de la Bourse de Casablanca : quel modèle
adopter et quelles limites prendre en compte pour sortir de l’isolement, capitaliser sur les expériences acquises
par les salles de marché marocaines et favoriser le rayonnement de notre Place ?
Cette stratégie 2009-2015 vise à consolider et accélérer le développement du marché, puis à fournir aux
investisseurs un marché performant, liquide et transparent.
Trois grands objectifs quantitatifs sont annoncés : développer l’offre de capital en atteignant 150 entreprises
cotées en 2015 contre 76 aujourd’hui ; accroître la demande de capitaux en développant fortement
l’attractivité de la bourse auprès des investisseurs individuels pour arriver à 500.000 investisseurs en 2015
au lieu de 150.000 actuellement ; et enfin stimuler l’activité et le volume des transactions avec pour objectif
d’enregistrer une hausse allant de 40 à 50% en terme de liquidité.
La crise de confiance qu’a traversée le marché marocain peut être considérée comme une crise de croissance
sur une place qui ne joue pas encore pleinement son rôle dans le financement de l’économie. Elle est aussi une
opportunité de remobilisation autour d’objectifs de développement ambitieux et réalistes.
C’est par la clarté d’une vision partagée et une cohésion dans l’action que l’ensemble des acteurs du marché
financier marocain pourra redonner à la Bourse de Casablanca son rôle premier : participer de manière plus
active aux défis économiques du Royaume.
Toutefois, l’organisation du marché entrave son attractivité à un moment où les épargnants commencent
à manifester un intérêt grandissant pour l’investissement en bourse. Pour pallier cette carence, une
réforme a été mise en place en 1967, dotant le marché financier marocain d’une Bourse juridiquement et
techniquement organisée.
A la suite de cette réforme, et plus précisément en 1986, le Maroc entame un Programme d’Ajustement
Structurel qui s’achève dix ans plus tard. Le PAS permet au Royaume de consolider ses équilibres
fondamentaux et de maîtriser le problème de sa dette et de son inflation.
Pour accroître l’efficience du marché, l’obligation de la publication des états comptables et financiers
des sociétés cotées est entrée en vigueur en 1993. Le refus de certaines sociétés de se conformer à ces
nouvelles dispositions a engendré la radiation de dix sociétés de la cote.
Fort de plus de 32 ans d’expérience dans le secteur bancaire et dans le marché financier, M. Yidar
a occupé de nombreux postes, les plus récents étant Directeur Général adjoint de BCP Bank en charge
de l’ingénierie financière et Directeur Général du Pôle Vie Institutionnel du Groupe Banque Populaire.
En novembre 2008, M. Yidar a été nommé Président du Conseil de Surveillance de la Bourse de Casablanca
puis Président de son Conseil d’Administration.
Diplômé de Sciences Po Paris et détenteur d’un MBA de l’université de New York, M. Hajji a une longue
expérience dans le secteur financier, notamment aux Etats-Unis, en Italie, en Suisse et au Maroc.
En 1990, il intègre ONA Holding, comme conseiller du Président. Après avoir occupé plusieurs postes
au sein du groupe, dont celui de Directeur Général de la Monégasque, M. Hajji a été nommé Directeur
Financier de l’ONA, position qu’il a quitté en 1998 pour créer une banque d’affaires.
DIRECTION GÉNÉRALE
RESSOURCES
CONFORMITE HUMAINES
Maroclear
Dépositaire central des titres au Maroc, Maroclear a été créé en vertu des dispositions de la loi n° 35-96
du 9 juillet 1997 qui a institué le régime de la dématérialisation des valeurs mobilières.
Maroclear est une Société Anonyme qui assure pour le compte de ses affiliés la conservation des titres, leur
circulation, ainsi que leur administration.
Ses missions consistent à :
• Centraliser la conservation des titres dans des comptes courants ouverts exclusivement aux noms
des professionnels (banques, sociétés de bourse et émetteurs).
• Assurer la gestion des systèmes de règlement et livraison des titres.
• Simplifier l’exercice des droits attachés aux titres.
• Le Marché de Blocs : marché de gré à gré, où sont négociés des blocs de titres de taille importante,
dans des conditions de cours issues du marché Central.
• Les opérations menées sur le Marché de Blocs obéissent aux conditions suivantes :
• Porter sur un nombre de titres au moins égal à la Taille Minimum de Blocs (TMB), définie par la Bourse
de Casablanca pour chacune des valeurs et par référence à l’historique du volume des transactions.
• Être conclues à un cours inclus dans la fourchette des prix moyens, issue de la feuille de marché (Marché
Central), pour les valeurs cotées au continu ou déterminées sur la base du dernier cours d’ouverture,
pour les valeurs cotées au fixing.
C’est le Règlement Général de la Bourse de Casablanca qui précise les règles de fonctionnement des
marchés. Il est publié par arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances.
5 marchés de cotation
En vertu des nouvelles dispo sitions de la loi 52-01, la Bourse de Casablanca dispose, depuis avril 2004,
de cinq marchés de cotation :
• Un Marché Obligataire
• Un Marché des Fonds
La crise de confiance que traverse le marché marocain depuis le deuxième semestre 2008 doit être considérée
comme une crise de croissance sur une place qui ne joue pas encore pleinement son rôle dans le financement
de l’économie.
Cette crise peut être une opportunité pour remobiliser tous les intervenants de la place autour d’une vision
partagée et d’objectifs de développement ambitieux et réalistes.
Ensemble, les intervenants du marché sont amenés à redonner au marché financier marocain son rôle
premier à savoir :
- participer de manière plus active au financement de l’économie du pays.
Dans ce sens, la Bourse de Casablanca a élaboré une stratégie 2009 – 2015, visant à :
• Consolider puis accélérer le développement du marché ;
• Fournir aux investisseurs locaux et étrangers un marché plus performant, liquide et transparent.
3 objectifs quantitatifs
1- Développer l’offre de capital : 10% de contribution dans la FBCF (formation brute de capital fixe), indicateur
mesurant l’investissement matériel pour une année donnée pour atteindre :
2- Accroître la demande de capital en développant fortement l’attractivité de la bourse auprès des investisseurs
physiques pour arriver à :
10
Janvier : Augmentation de capital en numéraire de la BMCI de 1 069 659 900 dirhams à 1 283 591 800 dirhams
réservée aux anciens actionnaires.
Février : Augmentation de capital en numéraire de la BCP de 617 218 800 dirhams à 660 982 480 dirhams
réservée à l’OCP.
• Lancement d’une Offre Publique de Retrait visant les actions de la Marocaine Vie initiée et présentée par les
sociétés SOGECAP et SGMB.
Mars : Emission par la SGMB d’un emprunt obligataire de 377 300 000 dirhams.
Avril : Emission par la Banque Centrale Populaire d’un emprunt obligataire de 294 200 000 dirhams.
Mai : Radiation des titres de la Marocaine Vie ainsi que sa ligne secondaire Droit d’attribution : MAV (1P3)
à l’issue de l’OPR initiée par les sociétés SOGECAP et SGMB.
Juin : Lancement d’une Offre Publique d’Achat Obligatoire visant les actions Fertima initiée et présentée par
Charaf Corporation SA à travers sa filiale Charaf Corporation Holding.
• Emission par Attijariwafa Bank d’un emprunt obligataire de 205 000 000 dirhams.
Juillet : Augmentation de capital de la société Atlanta de 596 649 200 dirhams à 601 904 360 dirhams par
conversion des dividendes 2008 et émission de 525 516 actions.
• Augmentation de capital de la société Salafin de 237 253 700 dirhams à 239 449 700 dirhams réservée aux
membres du personnel.
• Augmentation de capital de la BMCI de 1 283 591 800 dirhams à 1 327 884 300 dirhams par conversion des
dividendes 2008 et émission de 442 925 actions.
Août : Emission par la Société Nationale d’Investissement ¨SNI¨ d’un emprunt obligataire de 355 000 000
dirhams.
Septembre : Emission par la Compagnie Minière de Touissit d’un emprunt obligataire de 250 000 000 dirhams
convertible en actions CMT.
• Augmentation de capital du CIH de 2 182 336 300 dirhams à 2 280 693 000 dirhams par conversion des
dividendes 2008 et émission de 983 567 actions.
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