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Faculté de Droit de Lyon
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Diplôme : Master 1
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Article 1387 du Code civil 3
ère
Civ.1 , 11 juillet 2006 3
- la communauté universelle :
Lorsque la communauté est universelle, il n’existe qu’une masse de biens
appartenant aux deux époux.
6
- la séparation de biens :
Les époux sont propriétaires exclusifs de leurs biens, que ce soit ceux
qu’il possédait avant le mariage ou ceux qu’ils ont acquis à titre onéreux
ou à titre gratuit pendant le mariage. Il n’existe pas de masse commune.
Article 1536 du Code civil
« Lorsque les époux ont stipulé dans leur contrat de mariage qu'ils seraient
séparés de biens, chacun d'eux conserve l'administration, la jouissance et la
libre disposition de ses biens personnels.
Chacun d'eux reste seul tenu des dettes nées en sa personne avant ou pendant
le mariage, hors le cas de l'article 220. »
La liberté est encore plus grande que celle du droit commun, en ce sens
que certains actes nuls en droit commun peuvent valablement être
stipulés dans le contrat de mariage au sens instrumentum. Ainsi en est-il
par exemple des libéralités faites en faveur du mariage. En droit
commun, le mineur est incapable, aux termes des articles 903 et 904 du
Code civil, de faire des donations. Or, il résulte de l’article 1398 du Code
civil, que le futur conjoint mineur peut accomplir une donation par
contrat de mariage au sens d’acte instrumentaire.
Article 1398, alinéa 1er du Code civil
« le mineur capable de contracter mariage est capable de consentir toutes les
conventions dont ce contrat est susceptible et les conventions et donations
qu’il y a faites sont valables pourvu qu’il ait été assisté, dans le contrat, des
personnes dont le consentement est nécessaire pour la validité du mariage. »