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Nouvelle Calédonie 2011.

Enseignement spécifique
EXERCICE 4 (4 points) (candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité)
 →− → − → −
L’espace est muni d’un repère orthonormal O, i , j , k .
On considère les points A(−2 ; 0 ; 1), B(1 ; 2 ; −1) et C(−2 ; 2 ; 2).
−→ −→
1) a) Calculer le produit scalaire AB.AC puis les longueurs AB et AC.
[
b) En déduire une valeur approchée arrondie au degré près de l’angle BAC.
c) En déduire que les points A, B et C ne sont pas alignés.
2) Vérifier qu’une équation cartésienne du plan (ABC) est : 2x − y + 2z + 2 = 0.
3) Soient P1 et P2 les plans d’équations respectives x + y − 3z + 3 = 0 et x − 2y + 6z = 0.
Montrer que les plans P1 et P2 sont sécants selon une droite D dont un système d’équations
paramétriques est

 x = −2
y = −1 + 3t, t ∈ R .

z=t

4) Démontrer que la droite D et le plan (ABC) sont sécants et déterminer les coordonnées de leur
point d’intersection.

http ://www.maths-france.fr 1 c Jean-Louis Rouget, 2014. Tous droits réservés.



Nouvelle Calédonie 2011. Enseignement spécifique
EXERCICE 4 : corrige

−→ −→
1) a) Les cordonnées du vecteur AB sont (3, 2, −2) et les coordonnées du vecteur AC sont (0, 2, 1). Donc
−→ −→
AB.AC = 3 × 0 + 2 × 2 + (−2) × 1 = 2.

D’autre part,
−→ p √ −→ √ √
AB = AB = 32 + 22 + (−2)2 = 17 et AC = AC = 02 + 22 + 12 = 5.

−→ −→ √ √
AB.AC = 2, AB = 17 et AC = 5.

b) On sait que
−→ −→

[
 AB.AC 2 2
−→ −→ = 17 × 5 = 85 .
cos BAC = √ √ √
AB × AC

La calculatrice fournit alors

[ = 77 degrés au degré près.


BAC

[ =
c) En particulier, BAC [ =
6 0◦ et BAC 6 180◦ et donc

les points A, B et C ne sont pas alignés.

2) D’après la question 1)c), les points A, B et C ne sont pas alignés et donc ces trois points définissent un unique plan,
le plan (ABC).
Soit (P) le plan d’équation 2x − y + 2z + 2 = 0.
• 2xA − yA + 2zA + 2 = 2 × (−2) − 0 + 2 × 1 + 2 = −4 + 2 + 2 = 0. Donc A ∈ (P).
• 2xB − yB + 2zB + 2 = 2 × 1 − 2 + 2 × (−1) + 2 = 2 − 2 − 2 + 2 = 0. Donc B ∈ (P).
• 2xC − yC + 2zC + 2 = 2 × (−2) − 2 + 2 × 2 + 2 = −4 − 2 + 4 + 2 = 0. Donc C ∈ (P).
Donc, les points A, B et C appartiennent au plan (P). On en déduit que le plan (ABC) est le plan (P) ou encore que

une équation cartésienne du plan (ABC) est 2x − y + 2z + 2 = 0.

3) Soit M(x, y, z) un point de l’espace.


x + y − 3z + 3 = 0 x = −y + 3z − 3
M ∈ P1 ∩ P2 ⇔ ⇔
x − 2y + 6z = 0 (−y + 3z − 3) − 2y + 6z = 0

−3y = −9z + 3 y = −1 + 3z x = −2
⇔ ⇔ ⇔
x = −y + 3z − 3 x = −(−1 + 3z) + 3z − 3 y = −1 + 3z

 x = −2
⇔ il existe un réel t tel que y = −1 + 3t .

z=t

Les plans P1 et P2 sont sécants suivant


 la droite D dont un système d’équations paramétriques est
 x = −2
y = −1 + 3t , t ∈ R.

z=t

4) Soit M(−2, −1 + 3t, t), t ∈ R, un point de D.

M ∈ (ABC) ⇔ 2(−2) − (−1 + 3t) + 2(t) + 2 = 0 ⇔ t = −1.

Quand t = −1, on obtient le point de coordonnées (−2, −4, −1) et on a montré que

la droite D et le plan (ABC) sont sécants en le point de coordonnées (−2, −4, −1).

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