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Mes journées défilent en un clin d’œil dans un perpétuel recommencement, un

présent morne et jalonné de problèmes, une dimension d’incongruité pénible dans


ces journées...mais aussi étrange que cela puisse paraître, au vu des derniers jours,
je vais bien, le moral est enfin au beau fixe, loin d’être regonflé à bloc, tant s’en
faut,
J’aurais aimé dire que ma vie file doucement comme du temps de mon enfance,
comme autrefois, dans le temps jadis, avec ces hauts et ces bas…mais non ! À mon
très grand regret, ce n’est pas le cas.
Le visage fourré au creux de mes mains,

Mais je préserve l’espoir qu’un jour je pourrai voir le tableau dans son ensemble,
et dire que ma vie avait un sens malgré le chaos qui sévissait dans mon esprit, mon
esprit taraudé par le passé et qui remonte au moindre prétexte le fil du temps
jusqu’au moment présent, après tout, Il n’y a plus de raison d’avoir peur, je me
remémore non sans nostalgie, et tout me revient
Les………..les…………
Me revient aussi en mémoire, ton
sauter le pas , passer à l'acte et cracher le morceau, abattre mes cartes, pour en
avoir le cœur net quitte à faire des vagues, après tout, la vie reprendrait sûrement
son cours normal, on prend son mal en patience, et on grandit par la force des
choses, mais on ne voit plus les choses du même œil, quoique on fasse pour aller
de l’avant, le passé nous rattrape, car il ne capitule jamais, ça trouve toujours le
moyen de nous faire payer nos dettes, et tu sais quoi ? le passé triomphe toujours,
une loi à laquelle on ne peut se soustraire, On finit enseveli sous les décombres
d’une vie qui ne nous appartient plus, les beaux souvenirs se faufilent, ces
moments de bonheurs, tout s’efface, Sauf les mauvais souvenirs, qui s’obstinent à
s’incruster, qui affleurent à la surface de notre conscience et refusent d’emprunter
le même chemin. Ils reviennent ramper dans nos esprits aux moments les moins
opportuns.
Comment se fait-il que certains souvenirs ne s’effacent jamais?
La mémoire, nous permet de voir le tableau dans son entier, Le recul que l’on peut
avoir sur les faits est une malédiction quand il s’accompagne de l’horrible prise de
conscience qu’on aurait pu faire beaucoup mieux.
Par la suite j’ai compris que l’oubli pouvait être un confort, Je suis contraint à
l’élection de mes souvenirs

l’apprentissage m’a pas mal décapé,


j’en viens à la conclusion que celui qui s’enferme dans une identité n’a pas fini de
souffrir, mais la souffrance ne grandit pas, sinon ce que nous en faisons, la vie est
un chemin qui n’est pas de tout repos, un peu comme, un jeu au hasard, l’imaginer
autrement serait une pure vue de l’esprit, ce n’est pas

Juste les mêmes choses que d’habitude qui s’accumulent avec le temps et qui
finissent par faire désordre,
Ces derniers mois remportent haut la main le titre de pire période de ma vie.
C’est comme si la vie elle-même avait décidé de me maintenir à terre.

Les coulisses, c’est le seul endroit où la vérité existe, la vérité qui se dévoilera, tout
au long des pages qui vont suivre,
J’ai rayé cet épisode de ma vie, l’époque est désormais révolue, une partie de ma
vie, que j’ai reléguée dans le passé, on ne peut que relire son histoire, au mieux, la
réinterpréter, ou tout simplement oublier les périodes peu glorieuses, il ne fait pas
le moindre doute que ça m’avait ouvert des perspectives.
J’avais la certitude que notre histoire était close et que je pouvais la sceller
et la remiser dans le passé.
Il m’est arrivé plusieurs fois d’essayer de mettre par écrit ce qui
s’était passé entre nous, déterminé à exhumer quelque détail des premiers jours
de notre relation, et conforté dans mon idée que la parole doit se libérer au profit
de la vérité, la vérité que tu es bien en droit de savoir, mais que je ne me sentais
pas du tout le courage de te la dire, les raisons abondent,
Tout bien réfléchi, il n’est plus temps grader le secret

Pendant tout ce temps j’ai été au plus mal, en proie au doute, habité par une
certaine souffrance, J’avais le cœur gonflé, en larmes dans le meilleur des cas,
envahi de tristesse à la pensée de mon passé, tu n’y es pour rien.
L’esprit étant en déroute je ne savais pas quoi faire… je me sentis en faute d'avoir
déballé ma pitoyable vie la chose qui m’a laissé aux prises avec mes réflexions…
Je te soupçonne de ne jamais avoir eu l’expérience de ce genre de situation, ne
jamais avoir connu le sentiment désabusé de celui qui a tout à gagner contre ceux
qui n’ont plus rien à perdre, même si elle ne fait que vous effleurer, une pensée
comme celle-ci révèle cependant

Je me voyais mal me planter devant toi, la bouche scellée, à court de mots,


J’ai beau essayer, je me sentais à l’arrêt à chaque point, Je n’arrivais pas à écrire
deux phrases de suite.
Les mots se brouillent et tanguent, les pensées s’emmêlent, mais tu es au cœur de
chacune d’elles, évidence admise

Bien que du temps ait passé, cet instant reste pour moi tellement vif, comme s’il
refuse de tomber dans l’oubli, Certaines personnes ont le pouvoir de nous fixer
entièrement, totalement, dans une dévotion du passé.
La vie file à toute allure, Il n y a moyen de retenir le temps, sinon faire des
souvenirs, des séquences intacts,
m’a fait penser à toi, cela a provoqué en moi une déferlante d’émotion qui me
submergea…
Je ressens le désir intense d’établir ce point, ne serait-ce que pour me donner
bonne conscience.

On dit que la véritable mesure de la vie est le souvenir, moi, Je conserve tout en
mémoire, Je garde le souvenir précis de toute notre histoire

Mes souvenirs me ramènent dix ans en arrière

J’ai beau m’employer à repousser ton souvenir, il remonte à la surface


Toujours traversé par les mêmes doutes, les mêmes regrets de m’être laissé ob
nubiler par cette déception
ca me plonge dans le désarroi avec tant d’incertitude qui me serre les entrailles, q
ui ne fait que renforcer mon envie d’écourter l'attente dont la
durée s'allonge.
Il nous arrive tous de passer à un doigt de la rechute, et d’avoir à lutter contre des
pulsions néfastes,
On cherche consolation auprès d’un ami car on a besoin de s’épancher sur ses
malheurs car on veut déposer ce fardeau qui pèse lourd sur sa conscience, on
cherche à enrayer le chagrin, du moins apprivoiser la mélancolie qui loge dans ses
tréfonds,
On cherche à mettre un sort a ses phases dépressives qui s’éternisent.
On ne sait pas ce qu’il y a à l’intérieur d’une personne tant qu’on ne l’a pas, pour
ainsi dire, explorée en profondeur, cela va de même pour soi,

Je n’ai aucun fait de cet ordre dans mon journal.

J’ai quantité de choses à te dire, ai réservé à cet instant un trésor d’effusions, certe
s, Je ne peux pas mettre tout par écrit, mais je vais tacher moyen de te
Merci de m’avoir accordé de ton temps, je ne veux surtout pas en abuser
je ne demande pas mieux que de

N’aies crainte, je ne vais pas te refaire l’histoire, Je vais en venir directement aux
faits…en raison des circonstances, je te le dis maintenant, je te le dis sans détour,
Optant pour la vérité, je vais pas y aller par quatre chemins avec toi, et j’ignore,
si ça peut jouer en ma faveur.
Pendant longtemps, j’ai plutôt eu le sentiment d’être sur une trajectoire de
survie… pas besoin de te faire un dessin, je veux plus te casser les oreilles à ce
sujet.
Là où je veux en venir, c’est qu’il faut que tu prennes conscience que
les torts sont partagés entre nous, cette pensée m’afflige parfois et d’autres me
procure du réconfort….deux notions antinomiques, ça m’a fait tenir ça m’aura à
l’usure
De mon côté, J’avais bien de la chance de
rejeter la faute sur les autres
J’avais de ma part grand besoin de discuter avec toi, Pendant qu’il en
était encore temps, histoire de donner un nouvel éclairage sur une histoire qui re
gorgeait d’ambiguïtés, et tu ne m’en as pas laissé l’occasion..
ce que je t’avais dit t’a mis sur la défensive.
Ça tombe sous le sens, chiffonné à l’idée de parler avec un inconnu qui viole ton i
ntimité, qui
met ta patience à rude épreuve

Au fil des années, j’ai acquis la conviction intime que j’ai fait erreur en te
déballant ma vie, J'ai payé cher mon erreur, Tu n’as pas idée de l’enfer que je vis,
que ne donnerais-je pas pour en finir avec tout çà?!
Pour je ne sais quelle raison, je t’ai parlé de mes déboires, mes déceptions, mes
vengeances méticuleusement ourdies, mes béguins et amours à sens unique, des
choses qui sont en position de m’incriminer franchement, J’ai fait bien peu de
choses dans ma vie dont je puisse être fier, Autant de choses qui me rappellent ma
bêtise et marquent mon âme.
Je cultive le secret sur ce sujet, sur ce point je ne transige point, Pour l’heure, tu es
la seule personne mise au courant,
les mots se chevauchaient dans ma bouche, on aurait dit que je relâchais des
siècles de mots, Je ne sais pas ce qui m'a pris de tenir tels propos ni comment j'ai
osé les dire, Je ne sais pas ce qui m’avait poussé à l’action, Je n’en sais pas plus que
toi,
Je mets mon audace sur le compte de…. Je ne sais pas si tu peux me donner raison
sur ce point, en ma décharge, ça m’a juste fait un choc de te parler, Moi, qui avais
pour règle de ne jamais révéler quoique ce soit de ma vie cachée, moi qui t’aimais,
voilà tout, ça sort de l’ordinaire.
Tu as dû interpréter surement mon geste comme de la démence.
En toute franchise, Je ne crois pas que quiconque puisse comprendre la raison
derrière l’accomplissement d’un tel acte, Je n’en ai pas la moindre idée, l’amour
fait faire des folies aux gens, mais envers et contre tout, j’ai dû faire appel à toute
ma volonté pour dégager cette impression de nonchalance, J’avais du mal à
encaisser, j’ai dû feindre l’indifférence, Il me tenait à cœur de donner le change,
mais j’étais vaincu d’avance par ma propre faiblesse, je n’ai pas pu échapper à la
défaite.
Sous prétexte d’affronter mon inquiétude et éliminer ces craintes qui
m’obsédaient, Moi qui ai abandonné tout espoir

Mais une chose m’est apparue d’emblée : La seule chose qu’on puisse faire, dans
des situations pareilles, c’est continuer sur sa lancée, ne serait-ce que pour voir sur
quoi on débouchera.
Si ça ne tenait qu’à moi, je préférerais que ce soit un

en fait je n’en ai plus rien à cirer, car il n’y a rien de plus à dire à ce sujet
du moins, pas à ma connaissance;

Par je ne savais quel prodige, j’ai pu rassembler l’audace pour


et je ne sais pas si j’aurai un jour le courage de te voir un jour en vrai et pour te
le dire de vive voix
J’ai mis longtemps à me décider, Je suis parfaitement conscient que j’ai tardé,
peut-être, plus que de raison, à sauter le pas.
Tu m’avais paru croire que c’est un jeu d’enfant,

Pourtant, dans un sens, ça m’enlève un poids, tu n’as pas idée!


J’avais hâte de partir
pour dissimuler ma gêne

officialiser mon identité pour faire plus ample connaissance et je crois avoir de
bonnes raisons pour cela.
une question qui vaut la peine d’être clarifiée, quoique on aie convenu de garder
l’anonymat
C’est de circonstance!
merci de t’en soucier….
Tu insistes, tant et si bien que je ne peux refuser
Pas question d’être le premier à lâcher du lest
Par un heureux concours de circonstances,
Je ne te retiens pas davantage, nous avons assez papoté pour aujourd’hui
si jamais tu changes d’avis

Je me sens à présent porté par un élan nouveau


*
Laisse-moi éclairer ta lanterne,
J’ai du mal à restituer l’enchaînement de la scène avec franchise, mais venons-en
au fait…
Pardon, Je dois te paraître bien décousu. Il faut croire que je ne suis pas encore
tout à fait remis ;
Je te prie d’excuser le caractère abrupt de ma demande, mais je ne pense pas qu’il
soit possible de la formuler autrement.
il a refusé, et je n’ai pas fait grand cas de cet élément, mais avec le recul j’aurais
dû pousser plus loin j'aurais dû le travailler au corps pour lui faire cracher le
nom,
je me suis mis en devoir de le supplier aussi fort que possible,

……….
J’étais en ton pouvoir. Tu pouvais faire preuve de clémence ou tu pouvais
m’écraser.
Cela peut tenir à différentes raisons.

Quand on connaît le pourquoi, le comment se dévoile de lui-même

te suivre à la trace,
pour éliminer toute preuve

on se sent posé, reposé, jusqu’à la prochaine levée de ses doutes hors de sa


tranchée.

J’en étais réduit à attendre, à hésiter au carrefour entre le combat et la fuite…à


faire face à l’angoissante certitude que rien ne serait jamais plus pareil.
proche de la défaite, on se rend à l’évidence que...
Un jour, on arrive à saturation et on se lasse de laisser l’affaire en suspense, quitte
à en souffrir…mais la douleur physique n’est rien auprès de la douleur morale.
J’ai ressenti le besoin de prendre l’air, plutôt de changer d’air, pour me changer les
idées… mettre de l’ordre dans mes pensées
C'est un dur labeur de faire des liens entre des fragments disjoints, rien que des
réflexions qui aboutissent à une impasse, on flotte dans l’indécision, sa mission de
débusquer la vérité resterait indéfiniment dans l’inachevé, on finit par mettre en
doute chaque instant réel, jusqu’au plus anodin, comme un sursaut d'ultime
révolte on se compose un masque dur d'indifférence et d'insouciance contre son
désir,

Si une vie entière te rejette, que faut-il espérer d’un homme ?

Pour moi, tu étais quelqu’un d’entier, sans limites ni concessions


J’avais placé tant d’espoir en toi car pour moi tu incarnais l’espoir au-delà d’un
deuil passé, Le deuil qui m’avait obligé à me remettre en question, à voir ma vie
sous un autre angle.

J’ai pas réussi à cerner la raison de ta

Certes, l’avis des autres devrait être pris en compte, mais c’est à son instinct
qu’on doit se fier en matière de d’amour, tu le sais autant que moi, et peut-être
tu le sais mieux que quiconque.
Tu étais plus qu’une poubelle à émotions, de surcroit, tu n’avais nul, besoin
d’une épave à secourir,

Ne pas profaner un lien si particulier, sinon le renforcer, comme par crainte de


tout gâcher j’ai
Nous n’avons pas pris un très bon départ, je vous présente mes excuses
Je suis tellement navré de la tournure que les choses ont prise.
Ça aurait dû se passer différemment, je sais,
Je veux que ça soit bien clair dès le départ, tu m’as donné de faux espoirs, La chose
que tu n’aurais pas dû, tu me dois des excuses,
Tu as eu le tort de me mettre dans le lot, c’est bien vrai, tant qu'on n'aura pas
prouvé le contraire.... du moins pour moi.... on ne te ôterait pas de l’idée que, j’ai
des manques mais le tout est davantage que la somme de ses parties,

Tu n’as pas idée d’à quel point ce sera

je me suis repassé les images de cette scène mais je n'ai toujours pas intégré qu'il
faut parfois
par négligence....
Ça m'était sorti de l’esprit....

J’avais le cœur battant à l’idée de te retrouver_ pris garde à ne pas


Soulagé de ne plus rien attendre, ma vie était à la veille d’un grand
chambardement, m'infliger une flétrissure qui me cautérisera à tout jamais.
J’ai y vis comme un signe

Je suis tout à fait de ton avis, je ne songe nullement ni à le nier ni à te contredire,


je t’ai brusqué, effrayé à l’idée que cette discussion ne devienne le début d’un
engrenage.
Répandant en monosyllabe, comme pour empêcher toute relance interrogative.
Je ne fais qu’énoncer une évidence
Je devrais m’émerveiller de l’ingéniosité que je déploie pour….
Et j’ai perdu le compte du nombre de fois où j’ai essayé de
J’ai intérêt à mettre les choses au clair dès maintenant sinon, je cours droit au
harcèlement

Rien n’était moins sûr.

Si j’avais un fusil, je me tirerais dessus tellement je me hais d’être si peu digne


Pas en étant prévenu si peu de temps à l’avance.
expier mon terrible péché

Les mots ont tendance à avoir le dernier mot, que ça nous plaise ou non.
Étonnant comme un seul jour de souvenirs valant la peine d’être remémorés est
capable d’infléchir votre cœur.
Cette nouvelle compréhension des choses chasse l’angoisse, l’amertume et les
faits erronés que je tenais pour acquis sur Mark.
Étonnant comme de vieilles entrées de journal peuvent revêtir un sens inédit à la
lumière du présent
d’une infinie tristesse et propre à me ronger l’âme jusqu’à la corde.

Amour ou haine. Pas de juste milieu


Étonnant comme l’amour peut facilement se muer en haine…..Les petites choses
s’additionnent, et c’est l’accumulation de menus griefs ressassés qui rend la
haine si puissante
au moindre prétexte
le jour le plus rempli que j’aie vécu jusqu’à maintenant

Une vague de culpabilité, de peur et de regrets à vous ravager l’âme a


implacablement déferlé sur moi.
J’étais un imbécile je te le concède, un crétin de première.
J’ai glissé malgré moi, sur la pente raide de l’irrationalité induite par les hormones,
Je ne fus pas capable de penser hors du cadre, mon mode de pensée rationnel a
promptement sauté à la conclusion que j’avais

Mon cerveau est relativement vide et pas vraiment en capacité de fonctionner.

afin de couper court à toute objection éventuelle


C’était arrivé d’un coup
J’imagine qu’en d’autres circonstances, j’aurais
Je ne savais pas ce qui m’a pris, J’étais dans mon tort
Plus question de garder des secrets
L’idée de m’insupporte au plus haut point
je n’ai nulle envie de débattre sur ce thème, je sais mieux que quiconque où va
nous mener.

Nul ne sait de quoi l’avenir est fait, mais le passé c’est les souvenirs

élucider le mystère

chaque année, le silence s’amplifiait


Le silence s’abat sur nous comme une chape de plomb, catapulté dans le passé,
une multitude de pensées m’assaille,

Cela ne survient pas d’un coup

il ne peut se résoudre à la prononcer


Avec, encore une fois, mes plus plates excuses.

Tu ne parlais pas beaucoup, mais je m’en accommodais, j’avais appris à ne pas


m’en offusquer,

ébranlé par sa disparition,


Tout s’était mis en branle bien longtemps auparavant.
Par quelque bout qu’on prenne la chose, c’était pitoyable.
Je me suis donc fixé dans un premier temps l’objectif de

Avant toute chose, je tiens absoluement à


Ce que je suis en train de faire ne rime à rien, je te l’accorde, je ne suis plus dans la
rationalité, mais ça fait du bien de vider son sac, il n’y a plus qu’une seule chose
qui compte, du moins pour moi, c’est que j’ai mené un combat perdu d’avance
contre ces barrières infranchissables que tu as érigées autour de toi,
Je suis resté longtemps sans souffler mot, glissant dans un épais silence
Mais je déborde tel un fleuve en crue, je veux démêler l’écheveau
la simple vérité enfouie sous un monceau de mensonges….
Je ne pouvais pas avoir accès à toi, tu lisais mes messages, sans donner suite, toute
tentative d'approche était vouée à l’échec, je me suis heurté à chaque fois à une
méfiance sans fondement de ta part, je n’ai pas imaginé un seul instant que je me
retrouverais face
Nos différences ont creusé un gouffre infranchissable entre nous
tu m’as condamné sans m’accorder le bénéfice du doute, à raison puisque, tout
portait à croire que

L’expérience avait constitué pour moi un authentique supplice


Il subsiste encore en moi ce regret tenace, d’avoir
une seule rencontre et puis, le silence s’ensuit, vibrant de mille possibilités sans
que on se résoude à le rompre, Cela m’a fait prendre conscience que

Les pièces commencent à s’emboîter, tout s’éclaire d’un coup ; tout prend sens, à
présent,
Je me suis tapé un mauvais délire….mon incapacité à voir ces vérités est
proprement sidérante, c’est inutile de renforcer ce delirium dans lequel je m’étais
enfermé.
J’avais vécu soumis à la tyrannie d’une hypothèse de vie qui n’était jamais
advenue, et cela me paraissait à présent absurde d’avoir autant espéré quelque
chose d’aussi improbable.
j’en ai conclu après coup que

il était de ces hommes qui prennent toute leur dimension dans l’absence.
Je pense à lui à tout moments de la journée, il encombre en permanence mon
esprit
on pouvait dépasser les ravages non pas en les oubliant mais en les acceptant.
On pouvait composer un bonheur sur un fond parsemé de souffrances
On ne s’aime pas moins, mais on le montre moins.
Une certaine confusion s’empara de moi à propos du
je conservais en moi un monologue pour toi que je n’avais pas pu déclamer à
temps…
me maintenait en éveil

Quelle plaie de ne pas pouvoir

Rien de tout ça n’aurait pu arriver.

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