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Mais je préserve l’espoir qu’un jour je pourrai voir le tableau dans son ensemble,
et dire que ma vie avait un sens malgré le chaos qui sévissait dans mon esprit, mon
esprit taraudé par le passé et qui remonte au moindre prétexte le fil du temps
jusqu’au moment présent, après tout, Il n’y a plus de raison d’avoir peur, je me
remémore non sans nostalgie, et tout me revient
Les………..les…………
Me revient aussi en mémoire, ton
sauter le pas , passer à l'acte et cracher le morceau, abattre mes cartes, pour en
avoir le cœur net quitte à faire des vagues, après tout, la vie reprendrait sûrement
son cours normal, on prend son mal en patience, et on grandit par la force des
choses, mais on ne voit plus les choses du même œil, quoique on fasse pour aller
de l’avant, le passé nous rattrape, car il ne capitule jamais, ça trouve toujours le
moyen de nous faire payer nos dettes, et tu sais quoi ? le passé triomphe toujours,
une loi à laquelle on ne peut se soustraire, On finit enseveli sous les décombres
d’une vie qui ne nous appartient plus, les beaux souvenirs se faufilent, ces
moments de bonheurs, tout s’efface, Sauf les mauvais souvenirs, qui s’obstinent à
s’incruster, qui affleurent à la surface de notre conscience et refusent d’emprunter
le même chemin. Ils reviennent ramper dans nos esprits aux moments les moins
opportuns.
Comment se fait-il que certains souvenirs ne s’effacent jamais?
La mémoire, nous permet de voir le tableau dans son entier, Le recul que l’on peut
avoir sur les faits est une malédiction quand il s’accompagne de l’horrible prise de
conscience qu’on aurait pu faire beaucoup mieux.
Par la suite j’ai compris que l’oubli pouvait être un confort, Je suis contraint à
l’élection de mes souvenirs
Juste les mêmes choses que d’habitude qui s’accumulent avec le temps et qui
finissent par faire désordre,
Ces derniers mois remportent haut la main le titre de pire période de ma vie.
C’est comme si la vie elle-même avait décidé de me maintenir à terre.
Les coulisses, c’est le seul endroit où la vérité existe, la vérité qui se dévoilera, tout
au long des pages qui vont suivre,
J’ai rayé cet épisode de ma vie, l’époque est désormais révolue, une partie de ma
vie, que j’ai reléguée dans le passé, on ne peut que relire son histoire, au mieux, la
réinterpréter, ou tout simplement oublier les périodes peu glorieuses, il ne fait pas
le moindre doute que ça m’avait ouvert des perspectives.
J’avais la certitude que notre histoire était close et que je pouvais la sceller
et la remiser dans le passé.
Il m’est arrivé plusieurs fois d’essayer de mettre par écrit ce qui
s’était passé entre nous, déterminé à exhumer quelque détail des premiers jours
de notre relation, et conforté dans mon idée que la parole doit se libérer au profit
de la vérité, la vérité que tu es bien en droit de savoir, mais que je ne me sentais
pas du tout le courage de te la dire, les raisons abondent,
Tout bien réfléchi, il n’est plus temps grader le secret
Pendant tout ce temps j’ai été au plus mal, en proie au doute, habité par une
certaine souffrance, J’avais le cœur gonflé, en larmes dans le meilleur des cas,
envahi de tristesse à la pensée de mon passé, tu n’y es pour rien.
L’esprit étant en déroute je ne savais pas quoi faire… je me sentis en faute d'avoir
déballé ma pitoyable vie la chose qui m’a laissé aux prises avec mes réflexions…
Je te soupçonne de ne jamais avoir eu l’expérience de ce genre de situation, ne
jamais avoir connu le sentiment désabusé de celui qui a tout à gagner contre ceux
qui n’ont plus rien à perdre, même si elle ne fait que vous effleurer, une pensée
comme celle-ci révèle cependant
Bien que du temps ait passé, cet instant reste pour moi tellement vif, comme s’il
refuse de tomber dans l’oubli, Certaines personnes ont le pouvoir de nous fixer
entièrement, totalement, dans une dévotion du passé.
La vie file à toute allure, Il n y a moyen de retenir le temps, sinon faire des
souvenirs, des séquences intacts,
m’a fait penser à toi, cela a provoqué en moi une déferlante d’émotion qui me
submergea…
Je ressens le désir intense d’établir ce point, ne serait-ce que pour me donner
bonne conscience.
On dit que la véritable mesure de la vie est le souvenir, moi, Je conserve tout en
mémoire, Je garde le souvenir précis de toute notre histoire
J’ai quantité de choses à te dire, ai réservé à cet instant un trésor d’effusions, certe
s, Je ne peux pas mettre tout par écrit, mais je vais tacher moyen de te
Merci de m’avoir accordé de ton temps, je ne veux surtout pas en abuser
je ne demande pas mieux que de
N’aies crainte, je ne vais pas te refaire l’histoire, Je vais en venir directement aux
faits…en raison des circonstances, je te le dis maintenant, je te le dis sans détour,
Optant pour la vérité, je vais pas y aller par quatre chemins avec toi, et j’ignore,
si ça peut jouer en ma faveur.
Pendant longtemps, j’ai plutôt eu le sentiment d’être sur une trajectoire de
survie… pas besoin de te faire un dessin, je veux plus te casser les oreilles à ce
sujet.
Là où je veux en venir, c’est qu’il faut que tu prennes conscience que
les torts sont partagés entre nous, cette pensée m’afflige parfois et d’autres me
procure du réconfort….deux notions antinomiques, ça m’a fait tenir ça m’aura à
l’usure
De mon côté, J’avais bien de la chance de
rejeter la faute sur les autres
J’avais de ma part grand besoin de discuter avec toi, Pendant qu’il en
était encore temps, histoire de donner un nouvel éclairage sur une histoire qui re
gorgeait d’ambiguïtés, et tu ne m’en as pas laissé l’occasion..
ce que je t’avais dit t’a mis sur la défensive.
Ça tombe sous le sens, chiffonné à l’idée de parler avec un inconnu qui viole ton i
ntimité, qui
met ta patience à rude épreuve
Au fil des années, j’ai acquis la conviction intime que j’ai fait erreur en te
déballant ma vie, J'ai payé cher mon erreur, Tu n’as pas idée de l’enfer que je vis,
que ne donnerais-je pas pour en finir avec tout çà?!
Pour je ne sais quelle raison, je t’ai parlé de mes déboires, mes déceptions, mes
vengeances méticuleusement ourdies, mes béguins et amours à sens unique, des
choses qui sont en position de m’incriminer franchement, J’ai fait bien peu de
choses dans ma vie dont je puisse être fier, Autant de choses qui me rappellent ma
bêtise et marquent mon âme.
Je cultive le secret sur ce sujet, sur ce point je ne transige point, Pour l’heure, tu es
la seule personne mise au courant,
les mots se chevauchaient dans ma bouche, on aurait dit que je relâchais des
siècles de mots, Je ne sais pas ce qui m'a pris de tenir tels propos ni comment j'ai
osé les dire, Je ne sais pas ce qui m’avait poussé à l’action, Je n’en sais pas plus que
toi,
Je mets mon audace sur le compte de…. Je ne sais pas si tu peux me donner raison
sur ce point, en ma décharge, ça m’a juste fait un choc de te parler, Moi, qui avais
pour règle de ne jamais révéler quoique ce soit de ma vie cachée, moi qui t’aimais,
voilà tout, ça sort de l’ordinaire.
Tu as dû interpréter surement mon geste comme de la démence.
En toute franchise, Je ne crois pas que quiconque puisse comprendre la raison
derrière l’accomplissement d’un tel acte, Je n’en ai pas la moindre idée, l’amour
fait faire des folies aux gens, mais envers et contre tout, j’ai dû faire appel à toute
ma volonté pour dégager cette impression de nonchalance, J’avais du mal à
encaisser, j’ai dû feindre l’indifférence, Il me tenait à cœur de donner le change,
mais j’étais vaincu d’avance par ma propre faiblesse, je n’ai pas pu échapper à la
défaite.
Sous prétexte d’affronter mon inquiétude et éliminer ces craintes qui
m’obsédaient, Moi qui ai abandonné tout espoir
Mais une chose m’est apparue d’emblée : La seule chose qu’on puisse faire, dans
des situations pareilles, c’est continuer sur sa lancée, ne serait-ce que pour voir sur
quoi on débouchera.
Si ça ne tenait qu’à moi, je préférerais que ce soit un
en fait je n’en ai plus rien à cirer, car il n’y a rien de plus à dire à ce sujet
du moins, pas à ma connaissance;
officialiser mon identité pour faire plus ample connaissance et je crois avoir de
bonnes raisons pour cela.
une question qui vaut la peine d’être clarifiée, quoique on aie convenu de garder
l’anonymat
C’est de circonstance!
merci de t’en soucier….
Tu insistes, tant et si bien que je ne peux refuser
Pas question d’être le premier à lâcher du lest
Par un heureux concours de circonstances,
Je ne te retiens pas davantage, nous avons assez papoté pour aujourd’hui
si jamais tu changes d’avis
……….
J’étais en ton pouvoir. Tu pouvais faire preuve de clémence ou tu pouvais
m’écraser.
Cela peut tenir à différentes raisons.
te suivre à la trace,
pour éliminer toute preuve
Certes, l’avis des autres devrait être pris en compte, mais c’est à son instinct
qu’on doit se fier en matière de d’amour, tu le sais autant que moi, et peut-être
tu le sais mieux que quiconque.
Tu étais plus qu’une poubelle à émotions, de surcroit, tu n’avais nul, besoin
d’une épave à secourir,
je me suis repassé les images de cette scène mais je n'ai toujours pas intégré qu'il
faut parfois
par négligence....
Ça m'était sorti de l’esprit....
Les mots ont tendance à avoir le dernier mot, que ça nous plaise ou non.
Étonnant comme un seul jour de souvenirs valant la peine d’être remémorés est
capable d’infléchir votre cœur.
Cette nouvelle compréhension des choses chasse l’angoisse, l’amertume et les
faits erronés que je tenais pour acquis sur Mark.
Étonnant comme de vieilles entrées de journal peuvent revêtir un sens inédit à la
lumière du présent
d’une infinie tristesse et propre à me ronger l’âme jusqu’à la corde.
Nul ne sait de quoi l’avenir est fait, mais le passé c’est les souvenirs
élucider le mystère
Les pièces commencent à s’emboîter, tout s’éclaire d’un coup ; tout prend sens, à
présent,
Je me suis tapé un mauvais délire….mon incapacité à voir ces vérités est
proprement sidérante, c’est inutile de renforcer ce delirium dans lequel je m’étais
enfermé.
J’avais vécu soumis à la tyrannie d’une hypothèse de vie qui n’était jamais
advenue, et cela me paraissait à présent absurde d’avoir autant espéré quelque
chose d’aussi improbable.
j’en ai conclu après coup que
il était de ces hommes qui prennent toute leur dimension dans l’absence.
Je pense à lui à tout moments de la journée, il encombre en permanence mon
esprit
on pouvait dépasser les ravages non pas en les oubliant mais en les acceptant.
On pouvait composer un bonheur sur un fond parsemé de souffrances
On ne s’aime pas moins, mais on le montre moins.
Une certaine confusion s’empara de moi à propos du
je conservais en moi un monologue pour toi que je n’avais pas pu déclamer à
temps…
me maintenait en éveil