Vous êtes sur la page 1sur 4

Partie I : L’environnement général des systèmes

d’information
Chapitre 1 : Vue générale sur les systèmes d’information
Section 1 : Le cadre conceptuel des systèmes d’information
Section 2 : Le cadre légal et institutionnel des systèmes
d’information
Chapitre 2 : Les systèmes d’informations et l’entreprise
Section 1 : Nécessité des systèmes d’information dans
l’entreprise
Section 2 : Spécificité des systèmes comptables et des
contrôles internes dans un milieu informatisé
Section 3 : Risques liés aux systèmes d’information
Partie II : L’audit des systèmes d’information : une
démarche intégrée à la mission d’audit financier
Chapitre 1 : Impact des systèmes d’information sur l’audit
financier
Section 1 : Organisation de la mission d’audit
Section 2 : Compétences requises pour accomplir la mission
d’audit
Chapitre 2 : Proposition d’une démarche d’audit financier
dans un milieu informatisé
Section 1 : Orientation de la mission d’audit
Section 2 : Appréciation du contrôle interne
Section 3 : Collecte des d’éléments probants
Conclusion
Proposition d’une démarche d’audit financier dans un
milieu informatisé
Section 1 : Orientation de la mission d’audit
La méthodologie informatique d’audit proposée ici est
l’approche par les risques.
Rappelons que cette démarche consiste à révéler les points
forts sur lesquels s’appuyer, sachant que l’absence de ces
points forts révèle la présence de risques non couverts. La
mission sera orientée de manière à valider l’existence réelle
des points forts pressentis, sans qu’il soit nécessaire de prévoir
des diligences étendues sur ces points forts. En revanche, les
risques non couverts feront l’objet de diligences plus complètes
destinées à s’assurer qu’aucune anomalie significative n’est
survenue dans les domaines sujets à risques potentiels.
Section 2 : Appréciation du contrôle interne
Les applications informatiques ne fonctionnent correctement
que lorsqu’elles sont mises en œuvre dans de bonnes
conditions. C’est généralement le service informatique qui est
chargé de mettre les différentes applications à la disposition
des utilisateurs.
Section 3 : Obtention d’éléments probants
L’obtention d’éléments probants sur les comptes est effectuée
sur la base de l’évaluation des risques, afin de pouvoir aboutir à
des conclusions fondant l’émission de l’opinion.
Si l’appréciation du contrôle interne est menée tout au long de
l’exercice, l’obtention d’éléments probants au moyen de
contrôles substantifs intervient dans la période de clôture des
comptes.
La norme précise ce qui suit :
« Les objectifs d’audit restent identiques, que les données
comptables soient traités manuellement ou par informatique.
Toutefois, les méthodes de mise en œuvre des procédures
d’audit pour réunir des éléments probants peuvent être
influencées par le mode de traitement utilisé. Le commissaire
aux comptes peut appliquer des procédures d’audit manuelles,
des techniques assistées par ordinateur, ou combiner les deux
pour rassembler suffisamment d’éléments probants. Toutefois,
dans certains systèmes comptables utilisant un ordinateur pour
traiter des applications importantes, il peut être difficile, voir
impossible, pour le commissaire aux comptes de se procurer
certaines données à des fins d’inspection, de vérification ou de
confirmation externe sans utiliser l’informatique ».
Conclusion de la deuxième partie
Pour mener à bien leurs missions dans un milieu informatisé,
les auditeurs financiers doivent maîtriser les systèmes
d’information. Ces derniers sont de plus en plus complexes et
diversifiés.
En effet, la présence des systèmes d’information a un impact
significatif sur les différentes phases de la mission :
 La prise de connaissance,
 L’appréciation du contrôle interne,
 Et l’obtention d’éléments probants.

Face à un contexte caractérisé, entre autres, par la


dématérialisation des informations et l’automatisation des
contrôles, il est de plus en plus difficile pour les auditeurs
financiers de forger leur opinion sans une approche
approfondie du système informatique. Il leur appartient donc
d’adopter une démarche adapté à ce nouveau contexte. Sans
oublier tout de même qu’ils doivent disposer des qualifications
et aptitudes nécessaires pour la bonne conduite de leur
mission.

Conclusion générales :
Les systèmes d’informations sont devenues l’une des
préoccupations majeures des entreprises et ce, compte tenu
des phénomènes de globalisation et de libéralisation ainsi que
l’émergence d’une nouvelle économie. Ils irriguent tous les
services des entreprises. Ils constituent des leviers stratégiques
qui accompagnent les entreprises dans leur mise à niveau et
leur développement.
Cependant, la forte intégration des systèmes d’information dans
le processus de traitement des entreprises cause de nouveaux
risques à celles-ci.
L’auditeur, qui est tenu de forger une opinion sur la fiabilité de
l’information comptable et financière issus directement de ces
systèmes, se trouve alors confronté à la complexité et la
diversité des systèmes d’information.
Il en résulte que l’auditeur va éprouver de plus en plus de
difficultés à forger son opinion sans une approche approfondie
des systèmes d’informations, il est donc amené à apprécier la
fiabilité du fonctionnement du système d’information dans
l’entreprise. Une nouvelle démarche d’audit comptable et
financier doit donc être proposée pour la compréhension et
l’évaluation des systèmes d’informations.
Mais cette nouvelle démarche n’est pas sans soulever des
problématiques particulières, notamment en termes de
formation et de sensibilisation des auditeurs du cabinet, de
documentation des travaux d’audit. C’est l’ensemble de
l’organisation de la mission de l’auditeur qui doit être repensé.
Heureusement, l’auditeur va pouvoir disposer lui aussi à l’avenir
de moyens performants pour vérifier le fonctionnement des
systèmes d’information, en utilisant les fonctions d’audit
intégrées dans des logiciels et en employant des logiciels
d’audit spécialisés.
Dans ce cas l’avenir reposera-t-il sur le dossier électronique du
commissaire aux comptes? Sans doute en partie, mais l’homme
et son jugement professionnel reste indispensable.

Vous aimerez peut-être aussi