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Cycle formation continue

SEMINAIRE : DIAGNOSTIC &


EVALUATION DE L'ENTREPRISE 1er et 2
Février 2019
APPLICATIONS II

Cas n°1 : Seuil de rentabilité


Les dirigeants de l’entreprise XYZ désirent étudier l’opportunité du lancement
d’un ou deux nouveaux produits. Avant de réaliser une étude d’investissement
(calculs de VAN, TRI,…) longue et coûteuse, ils désirent connaitre les chances
de réussite de leur projet, dès la 1ère année. Ils proposent pour cela de calculer
un seuil de rentabilité et un effet de levier opérationnel (levier d’exploitation).
L’étude débute par l’analyse du premier produit « M1 », pour lequel on vous
communique les prévisions suivantes :
Quantités vendues Q 10 000
Prix de vente unitaire P 1 000
Coût variable unitaire Cv 700
Charges fixes annuelles CF 2 650 000

Question 1
Calculer pour le produit M1 :
 Le seuil de rentabilité en quantité (SRq), en dirhams (SRd), en jours (SRj)
 Le levier d’exploitation (LE)
 Concluez

Afin d’atténuer le risque généré par « M1 », les dirigeants souhaitent lancer en


même temps un second produits « M2 », dont les données prévisionnelles sont
les suivantes :
Quantités vendues Q 5 000
Prix de vente unitaire P 400
Taux de marge sur coût variable Taux MCV 20%
Charges fixes annuelles CF 200 000
En fait, pour accroitre le niveau d’utilisation des machines, le produit « M2 »
utilisera les mêmes équipements productifs que ceux mis en place pour « M1 ».
Seules des charges fixes générées par un matériel complémentaire ont été
affectées au produit « M2 », la totalité des charges fixes de « M1 » (2 650 000
DH) lui restant attribuées.
Question 2
Calculer pour le produit « M2 » :
 Le seuil de rentabilité en quantité (SRq), en dirhams (SRd), en jours (SRj)
 Le levier d’exploitation (LE)
 Concluez
Question 3
En admettant que la structure des ventes soit respectée (10000 pour M1 et
5000 pour M2). Calculer le seuil de rentabilité moyen de l’entreprise en dirhams.

Cas n°2 : Rentabilité et effet de levier


Le management de l'entreprise « BETA » souhaite que vous leur prépariez un
dossier mettant en évidence les rapports entre la rentabilité et le risque, tant au
niveau économique que financier.

Pour mieux leur présenter les liens entre rentabilité et risque et pouvoir l'aider
à prendre ensuite des décisions raisonnées, vous étudierez tout d'abord ces
concepts sur une situation de base, puis dans une perspective de baisse du
chiffre d'affaires consécutive aux difficultés économiques que le management
semble ne pas pouvoir écarter pour la période à venir.

La situation de base est illustrée par deux entreprises théoriques A et B ayant


le même chiffre d'affaires mais ayant fait des choix de financement différents. Il
s'agira donc, à l'aide de calculs spécifiques relatifs à l'étude de la rentabilité et
du risque, de leur exposer les raisons qui font que l'une des sociétés est plus
rentable et/ou plus risquée que l'autre.

A l’aide des bilans et CPC de A et B donnés en annexe :

Partie I - Approche au niveau économique : étude de la rentabilité


économique et du risque économique
1. Déterminer la rentabilité économique avant et après impôt sur les
sociétés pour l'entreprise A et pour l'entreprise B.
2. Définir le risque économique (appelé aussi risque d'exploitation).
3. Calculer le levier d’exploitation des entreprises A et B. Commenter les
résultats obtenus.
4. Quels sont les autres outils de mesure du risque économique ?
5. D’une manière générale, expliquer comment une entreprise peut
diminuer son risque économique.

Partie II - Approche au niveau financier : étude de la rentabilité financière


et du risque financier

6. Calculer la rentabilité financière avant et après impôt sur les sociétés


pour les entreprises A et B.
7. Justifier la différence observée entre la rentabilité financière de
l'entreprise A et celle de B
8. Définir le risque financier

On suppose maintenant que l’activité va connaître une baisse de 10% au cours


de l'année N+1 sachant que les autres conditions restent inchangées.

9. Calculer l'impact de cette baisse du chiffre d'affaires de 10% pour les


entreprises A et B sur les grandeurs suivantes :
₋ la rentabilité économique avant et après impôt sur les sociétés ;
₋ la rentabilité financière avant et après impôt sur les sociétés.

10. Conclure sur le niveau d'exposition des deux entreprises A et B aux


risques économique et financier en comparant l’impact de la baisse du
chiffre d’affaires sur la situation des deux entreprises

Annexe : Bilans et CPC simplifiés de A et B

BILAN A CPC A
Actif immobilisé 73 200 Capital 60 000 Chiffres d'affaires (CA) 91 200
Stocks 30 400 Réserves 42 200 Charges variables d'exploitation 68 700
Créances 31 600 Résultat 10 640 Charges fixes d'exploitation 7 300
Liquidité 7 800 Dettes financières - Charges financières -
Autres dettes 30 160 IS 4 560
Total 143 000 Total 143 000 Résultat net 10 640

BILAN B CPC B
Actif immobilisé 73 200 Capital 30 000 Chiffres d'affaires (CA) 91 200
Stocks 30 400 Réserves 40 200 Charges variables d'exploitation 50 600
Créances 31 600 Résultat 9 030 Charges fixes d'exploitation 25 400
Liquidité 7 800 Dettes financières 32 000 Charges financières 2 300
Autres dettes 31 770 IS 3 870
Total 143 000 Total 143 000 Résultat net 9 030
Cas n°3 : Flux de trésorerie
Le tableau d’emplois et de ressources relatif à l’exercice N de la société Bêta se
présente comme suit :

En milliers Emplois Ressources


AUTOFINANCEMENT 150
(+) CAF 200
(-) Distribution de bénéfices - 50
Cessions & réduction de l'actif immobilisé 50
Augmentation de capital 250
Augmentation des dettes de financement 350
Total ressources stables 800
Acquisitions d'immobilisations 850
Remboursement de dettes de financement 100
Total emplois stables 950
Variation du BFG 100
Variation de la trésorerie 50
Total général 950 950

Autres informations
- Le BFR a diminué de 100 (relève de l’activité en totalité)
- Le BFRE a baissé de 80
- L’EBE de l’exercice s’élève à 180

Questions
1. Calculer :
o Le flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement
o Le flux net de trésorerie lié aux opérations de financement
o Le flux de trésorerie généré par l’activité (si possible, de deux manières
différentes)
o L’excédent de trésorerie d’exploitation.

2. Commenter la situation de l’entreprise


Cas n°4 : Evaluation d’entreprise – Méthode DCF
En prévision d’une prochaine introduction en bourse par augmentation de capital, les actionnaires de
la société « ABC » souhaitent évaluer la valeur actuelle des fonds propres de leur société. A cette fin,
ils vous soumettent les données ci-après :

Plan d’affaires prévisionnel (BP)


en MDH 2019E 2020E 2021E
Résultat d'exploitation (REX) 133 138 149
Dotation d'amortissements 72 75 72
Variation de BFR -8 -15 -8
Investissements anticipés 56 54 50
E : estimé

La valeur terminale peut être estimée à partir d’un flux de trésorerie normatif basé sur l’hypothèse
d’un taux de croissance à l’infini de 2% qui sera appliqué au flux de trésorerie disponible de 2021.

L’endettement net actuel de la société est estimé à 484 MDH et tient compte de placements liquides
en OPCVM monétaires à hauteur de 60 MDH.

La société détient des actifs hors exploitation (principalement du foncier et des constructions) d’une
valeur de marché actuelle nette d’impôts latents de 77 MDH. Ces actifs n’ont pas été pris en compte
dans le plan d’affaires.

Le taux d’actualisation à utiliser pour la valorisation des fonds propres est égal au coût moyen pondéré
du capital (CMPC).

On retient un taux moyen d’imposition (IS) de 30%.

Questions

1. Déterminer le coût moyen pondéré du capital (CMPC) de la société sachant que :


- Le taux d’intérêt sans risque est de 3.30 % et la prime de risque du marché ressort à 6.10%
- Le bêta des capitaux propres de l’échantillon de sociétés comparables est de 1,1
- Le taux d’intérêt brut auquel la société peut s’endetter est de 6%
- La structure de financement cible à retenir est de 30% de dettes et 70% de fonds propres.
2. Calculer la valeur de marché des fonds propres de la société « ABC » par la méthode des
flux de trésorerie disponibles (DCF).

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