Renouvellement des chaudières individuelles gaz FICHE 6

DISTRIBUTION,
EMISSION, REGULATION
Les principaux types
de distribution
Les principaux types de distribution
de chauffage associés à une chau-
dière murale sont les suivants :
• distribution classique en bitube
apparent : ce type de distribution
à généralement été adopté pour
les installations réalisées avant le Figure 1 - Mode de distribution bitube
début de années 1980 (figure 1).
• distribution encastrée de type
monotube dérivé ou « hydrobus » :
les radiateurs sont alimentés les
uns après les autres par un
réseau unique. Une partie du
débit de la boucle est dérivée
au niveau de chaque émetteur ;
la température d’alimentation
des émetteurs décroît donc tout
au long du réseau (figure 2). Figure 2 - Mode de distribution monotube dérivé
• distribution encastrée de type
« pieuvre » ou « hydrocâblé » :
cette technique est une technique
bitube un peu particulière puisque
chaque émetteur est alimenté par
une tuyauterie départ-retour indé-
pendante en provenance d’un
collecteur-distributeur raccordé à
la chaudière (figure 3).

Émission Figure 3 - Mode de distribution hydrocâblé

Dans la grande majorité des cas, les

émetteurs mis en œuvre sont de type
« radiateurs aciers ».
Les équipements de robinetterie ins-
tallés sur ces derniers respecteront
probablement l’une des combinai-
sons suivantes :
• 1 robinet simple réglage en entrée
du radiateur généralement asso-
cié à un té de réglage en sortie de
l’émetteur ; Figure 4 - Deux radiateurs en « hydrobus »
FICHE 6 - DISTRIBUTION, EMISSION, REGULATION

• 1 robinet double réglage en Pour ce faire, l’installation sera Un fonctionnement en « chaleur

entrée du radiateur, sans té de
réglage sur le retour puisque le
second réglage du robinet assure
l’équilibrage ;
• 1 robinet avec tête thermostatique
associé ou non à un té de réglage
en sortie de l’émetteur ;
• des robinets dits « intégrés »,
« combinées », « 4 voies », etc. sur
les conceptions les plus récentes.
Régulation et
composée d’un thermostat agissant
selon les cas, soit sur un brûleur, soit
sur un circulateur, ou encore sur une
vanne motorisée.
Ce thermostat sera de type :
thermostat d’ambiance simple, à
programmation journalière ou heb-
domadaire. Les thermostats
« programmables » permettent de
régler une valeur de température de
consigne différente selon la
période.
L’alimentation du thermostat se fera
par piles ou sur secteur (cette der-
douce » est envisageable, par
un réglage à la baisse de la
consigne de température d’eau ;
on évite ainsi un fonctionnement
par « train de chaleur ».
En cas de modification de l’ins-
tallation de chauffage, on peut
conserver une chaudière haut
rendement classique (avec
réglage adapté du régime de
fonctionnement) ou adopter
une chaudière « basse tempé-
rature ».

programmation nière solution étant à privilégier si

Une installation de chauffage peut
être pilotée par une régulation agis-
sant en fonction de la température
intérieure, en fonction de la tempé-
rature extérieure, ou encore par une
combinaison des deux systèmes.
Dans le cas des installations
de chauffage individuel en
immeuble collectif, la solution
« régulation en fonction de la tem-
pérature intérieure » est de loin la
plus répandue. Cette régulation
peut s’accompagner ou non de la
mise en place de robinets thermo-
statiques.
l’on souhaite s’affranchir un rem-
placement des piles).
Cas de
réhabilitation
À la suite d’améliorations appor-
tées à un logement ancien (isola-
tion du bâti, changement de
vitrages, etc.), les radiateurs en
place peuvent se trouver surdi-
mensionnés par rapport aux
besoins de chauffage du loge-
ment.
Cette transformation procure
non seulement une amélioration
de la performance thermique de
l’installation, mais également un
gain de confort pour les loca-
taires :
– température plus homogène ;
– diminution des poussières entraî-
nées et donc meilleure qualité
de l’air intérieur et moins de
salissures au dos des appareils ;
– économies d’énergie par un
meilleur rendement d’exploitation
de l’installation ;
– plus grande longévité de la
chaudière.

Avantages Inconvénients

Bitube classique – Facilité d’accès aux tuyauteries en cas de fuite – Aspect esthétique
apparent – Envisageable en rénovation lorsque l’encastrement est impossible – Équilibrage à faire sur chaque émetteur

Monotube dérivé – Installation économique à la pose – Dimensionnement des émetteurs devant tenir
(encastré) – Tuyauteries non apparentes : meilleure esthétique compte du principe d’alimentation
ou « hydrobus » – Précautions de conception pour permettre
à la totalité de la boucle de fonctionner
(nombre de radiateurs limité, sens de circulation)
– Mode de fonctionnement plus difficile
à comprendre par les occupants

Bitube pieuvre – Tuyauteries non apparentes : meilleure esthétique – Positionnement du collecteur

ou « hydrocâblé » – Chaque appareil est équilibrable séparément depuis le collecteur (encombrement, accessibilité)
– Chaque émetteur est alimenté par son débit nominal