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CAROLINE

032/2019 21
http://www.seine-et-
marne.gouv.fr/content/download/5040/35824/file/FIC_20100600_AGENDA21.pdf

Agendas 21
I. Définition :
➢ Qu'est-ce qu'un Agenda 21 ?
C'est un projet de développement durable pour un territoire, une démarche globale
initiée par une collectivité locale, conduite avec la population et les acteurs locaux,
avec l'ambition collective de faire du développement durable le nouveau modèle de
développement du territoire. L'agenda 21 est à la fois un diagnostic partagé, une
stratégie sur la base d'enjeux clairement identifiés et un plan d'action pluriannuel.
La force de l'agenda 21 local réside dans sa capacité à répondre aux enjeux locaux
de chaque niveau de collectivité.
La France s'est engagée en 1992, lors du sommet de la terre, à mettre en œuvre
l'Agenda 21 de Rio, programme d'actions pour le 21ème siècle orienté vers le
développement durable.
La déclaration de Rio mettait en avant, dans son article 28, le rôle essentiel qui
revient aux territoires et aux collectivités locales en matière de développement
durable. C'est ainsi qu'à chaque niveau de collectivité, revient la responsabilité
d'élaborer, pour son territoire et de mettre en œuvre, un programme d'action
répondant aux principes de l'Agenda 21.
Adopté en réunion interministérielle en juillet 2006, le cadre de référence national
des projets territoriaux de développement durable, élaboré en concertation avec les
autres ministères, les associations d'élus et les collectivités locales, a permis de
donner un cadre et une définition commune aux agendas 21 locaux.
II. Les acteurs
Tous les échelons territoriaux peuvent être impliqués :
• de la commune, à la région • en passant par les villages, les villes, les
intercommunalités, • les pays, • les parcs naturels régionaux et les départements.
SIDDTS – MIG 1 Juin 2010
III. L'accompagnement de ces démarches par le ministère
Le nombre de collectivités engagées dans des agendas 21 locaux ne cesse de
croitre, signe de qualité de leur engagement en faveur du développement durable.
C'est pour donner plus de visibilité et de cohérence à ces démarches, que le
ministère en charge du développement durable a élaboré, en concertation avec les
autres ministères, les associations d'élus et les collectivités locales, le cadre de
référence pour les projets territoriaux de développement durable et les agendas 21
locaux.
Depuis 2006, un appel à reconnaissance permanent des projets territoriaux de DD
2
et agendas 21 locaux, permet d'encourager les dynamiques locales. Ce dispositif
met en lumière la qualité des projets et la cohérence des politiques menées par les
collectivités et les territoires vis-à-vis du développement durable.
Pour aider les territoires porteurs de tels projets à se donner des objectifs
stratégiques, à les suivre et à en rendre compte, le ministère a élaboré, avec un
groupe de travail un référentiel pour l'évaluation des projets territoriaux de
développement durable. Il est disponible en ligne dans sa version expérimentale et
sera l'objet courant 2010 d'une refonte, sur la base de l'expérimentation menée en
2009 par 15 collectivités volontaires.
Dans la circulaire du 13 juillet 2006 (en ligne), le ministère a fait parvenir aux
préfets le cadre de référence ainsi que l'appel à reconnaissance des projets
territoriaux du DD ou agendas 21.
Ce texte décrit la procédure à suivre, à savoir :
a) Les projets susceptibles de participer au dispositif de reconnaissance
b) La réception des dossiers
c) L'expertise
d) La consultation des préfets
e) La présentation au comité national « Agenda 21 »
f) La proclamation des résultats
g) La durée de reconnaissance
h) L'échange d'expériences
i) L'évolution du dispositif
IV. Les grandes lignes de la circulaire du 13 juillet 2006
En valorisant les expériences pionnières menées par les collectivités territoriales, ce
texte présente :
SIDDTS – MIG 2 Juin 2010
➢ Le cadre de référence :
5 finalités essentielles :
• la lutte contre le changement climatique et la protection de l'atmosphère,
• la préservation de la biodiversité et la protection des milieux et des ressources,
• l'épanouissement de tous les êtres humains,
• la cohésion sociale et la solidarité entre territoires et entre générations,
• la dynamique de développement suivant des modes de production et de
consommation responsables.
5 éléments déterminants concernant la démarche à conduire :
• la stratégie d'amélioration continue,
• la participation des acteurs,
• l'organisation du pilotage,
• la transversalité des approches,
• l'évaluation partagée.
➢ La reconnaissance des projets territoriaux de développement durable :
Sur la base de ce cadre, la délégation au développement durable du ministère lance
un appel à reconnaissance permanent des projets territoriaux répondant à ce cadre.
Cette reconnaissance est un gage de qualité des projets et de cohérence :
– elle encourage un mode de développement,
– elle promeut les projets reconnus auprès des institutions et des organismes qui
interviennent dans le développement du territorial,
– elle permettra de rendre compte de l'engagement de la France, au niveau européen
comme au niveau international. La reconnaissance est prononcée pour 3 ans
(prolongeable 2 ans) et présente de nombreux intérêts pour les collectivités :
• la contribution à la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement
durable ainsi qu’aux dispositifs européens et internationaux, en référence à Rio ;
• la reconnaissance des efforts fournis par les équipes ;
• la validation de ce qui a déjà été fait, de la démarche ;
• l’encouragement à poursuivre, un coup de pouce pour aller plus loin ;
• l’utilité pour élargir la démarche à d’autres collectivités ;
3
• la reconnaissance selon un vocable (Agenda 21 local) reconnu en France et à
l’international.
SIDDTS – MIG 3 Juin 2010
➢ La procédure de reconnaissance des projets territoriaux de développement
durable : (mai 2010 - lancement de la cinquième session de reconnaissance)
Le ministère invite toutes les collectivités territoriales et territoires engagés dans
une démarche de développement durable à leur échelle à lui faire connaître leur
projet et la façon dont il contribue aux finalités et aux éléments de démarche
déterminants tels qu’ils sont décrits dans le cadre de référence national.
La décision de la reconnaissance comme « Agenda 21 local » est prise par la
délégué interministériel au DD, au regard du cadre de référence national et au titre
de la Stratégie nationale de développement durable, aux termes du dispositif
d’évaluation décrit dans le document téléchargeable ci-dessous.
A titre d'information et d'exemple : téléchargez le dossier de candidature et la
présentation globale de l'appel à reconnaissances projets territoriaux de
développement durable et agendas 21 locaux (PDF - 127 Ko)
V. Le référentiel pour l'évaluation
À la demande des collectivités locales, le ministère a initié l’élaboration d’un
référentiel d’évaluation permettant d’évaluer les effets d’une telle stratégie locale.
Fruit d’une large concertation, ce référentiel propose un ensemble de questions
évaluatives et d’indicateurs liés aux politiques clefs d’un agenda 21 local. Il est
centré sur la dimension stratégique de l’évaluation (et non sur l’état du territoire ou
sur l’évaluation des actions elles-mêmes), adossé au cadre de référence national et
lié aux différents domaines de compétence des collectivités.
Il sert de base aux collectivités pour bâtir leur propre système d’évaluation, en leur
proposant des indicateurs types qu’elles pourront renseigner à leur échelle, et qui
rendent bien compte des politiques qu’elles mènent, en général, lorsqu’elles
s’engagent dans le développement durable.
Ce référentiel est complémentaire du cadre de référence national : il tente de lui
donner des objectifs mesurables. Il ne constitue pas un guide technique sur
l’évaluation, ni une grille d’évaluation au regard du développement durable, mais
un outil pour mesurer globalement l’avancée d’un projet territorial de
développement durable.
Une version expérimentale est actuellement en ligne (version mars 2009) . Afin de
le confronter aux spécificités des territoires, le référentiel est actuellement en phase
d’expérimentation auprès d’une quinzaine de collectivités, représentantes de
l’ensemble des échelles des territoires. Fruit de cette expérimentation, une version
consolidée sera disponible courant 2010.
SIDDTS – MIG 4 Juin 2010
➢ Le contenu dans ces grandes lignes :
• Pourquoi évaluer le projet ?
• Comment bien utiliser le référentiel ?
• L'utilisation du référentiel selon les territoires
• Questions et indicateurs stratégiques pour l'évaluation
VI. Un interlocuteur privilégié dans la démarche :
Au sein de la Direction Régionale de l'Environnement Ile de France (DIREN, future
DRIEE), l'actuelle unité projets de développement durable compte dans ses
missions, le suivi des projets de territoire de DD et les Agendas 21.
Ce service a, entre autre, en charge l'animation des réunions d'information et
d'échanges avec les Conseil Généraux des différents départements de la région. Ces
actions permettent donc d'une part, le conseil et l'assistance à l'élaboration des
agendas 21 locaux et d'autre part, le suivi des agendas en cours et de ceux ayant
aboutis.
À consulter : le site dédié «Territoire, Environnement et Développement
Durable en Ile de France ». TEDDIF propose des lieux d’échanges, de
sensibilisation, favorise le partage de connaissances et d’expériences, fait connaître
4
des outils et démarches aux collectivités mais aussi aux acteurs susceptibles de
contribuer à leurs projets de développement durable «teddif» .
VII. Quelques chiffres
Point d'étape statistique sur le nombre de démarches Agenda 21 engagées en Ile de
France :
➔ 2004 : 21 démarches
➔ 2006 : 34
➔ 2009 : 72
➔ Soit 78 démarches d'agenda 21 engagées en Ile de France entre 2001 et
décembre 2009, dont 70 en cours d'élaboration.
VIII. Des exemples sur le département
➢ L'Agenda 21 du Conseil général de Seine-et-Marne. Il s'articule autour de 5
enjeux prioritaires :
SIDDTS – MIG 5 Juin 2010
✗ Lutter contre le réchauffement climatique.
✗ Préserver la biodiversité et les ressources naturelles.
✗ Garantir la cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations.
✗ Permettre l'épanouissement de tous les êtres humains.
✗ Favoriser la conduite transversale de projets et la participation citoyenne.
Retrouver le détail en suivant le lien pour le site : Agenda 21 CG77.
➢ L'Agenda 21 de la commune de SAVIGNY LE TEMPLE axé sur 4 grandes
orientations :
✗ Organiser et animer la mobilisation des acteurs locaux sur les enjeux du
développement durable.
✗ Participer localement à la lutte contre le changement climatique et diminuer la
dépendance aux énergies fossiles et ainsi la précarité énergétique.
✗ Préserver les ressources naturelles et la biodiversité pour développer un cadre
de vie de qualité pour tous.
✗ Renforcer la solidarité et l'épanouissement humain et aménager durablement le
territoire.
En conclusion
Les 10 points clefs du cadre de référence, socle de travail dans le cadre des
Agendas 21 peuvent être déclinés par tout type de territoire.
S'il est important que soient partagés un langage, une méthode et des objectifs
communs, il appartient bien sûr à chaque territoire, en partant de ses spécificités
culturelles, géographiques, économiques, sociales et sociétales de trouver son
propre chemin pour progresser vers un développement plus soutenable, dans
l'objectif de construire pour tous un avenir solidaire.
Cette fiche a été réalisée sur la base des documents mis en ligne par le
MEEDDEM et le site TEDDIF
SIDDTS – MIG 6 Juin 2010

https://pm22100.net/01_PDF_THEMES/wiki/Agenda_21.pdf
Agenda 21
L'Agenda 21 (ou Action 21) est, comme l'indique son nom, un plan d'action pour le
XXIe siècle adopté par 173 chefs d'État lors du sommet de la Terre, à Rio de
Janeiro, en 1992.
Avec ses 40 chapitres, ce plan d'action décrit les secteurs où le développement
durable doit s’appliquer dans le cadre des collectivités territoriales. Il formule des
recommandations dans des domaines aussi variés que :
5
■ la pauvreté.
■ la santé ;
■ le logement ;
■ la pollution de l'air ;
■ la gestion des mers, des forêts et des montagnes ;
■ la désertification ;
■ la gestion des ressources en eau et de l’assainissement ;
■ la gestion de l’agriculture ;
■ la gestion des déchets ;
En parallèle à ce plan d'action, une déclaration sur l’environnement et le
développement a été adoptée. Elle énumère 27 principes à suivre pour mettre en
œuvre l'Agenda 21.
Les collectivités territoriales sont appelées, dans le cadre du chapitre 28 de
l’Agenda 21 de Rio, à mettre en place un programme d’Agenda 21 à leur échelle,
intégrant les principes du développement durable, à partir d’un mécanisme de
consultation de la population : ainsi naît l’Agenda 21 local. « Elles jouent, au
niveau administratif le plus proche de la population, un rôle essentiel dans
l'éducation, la mobilisation et la prise en compte des vues du public en faveur d'un
développement durable » (Extrait du chapitre 28).
Les réseaux de villes (Fédération Mondiale des Cités Unies et International Union
of Local Authorities - aujourd’hui Cités et gouvernements locaux unis, Metropolis,
International
Council for Local Environmental Initiative) initient des travaux pour veiller à la
mise en œuvre concrète des Agendas 21 locaux. La mise en œuvre peut s'appuyer
sur des logiciels1.
En France, l'Observatoire national des agendas 21 locaux, porté par le Ministère du
développement durable, l'Association 4D, l'Association des Maires de France et le
Comité 21 assurent cette mission. D'autres structures relaient ce travail au niveau
national ou régional comme le Comité 21 – Comité français pour l'environnement,
l'Association 4D (dossiers et débats pour le développement durable), l'association
ETD (Entreprises territoires développement), le réseau des agences régionales de
l'environnement (RARE).
1
Sommaire [masquer]
1 1 La table des matières actualisée d'Action 21
1 1.1 Préambule
2 1.2 Section I. Dimensions sociales et économiques
3 1.3 Section II. Conservation et gestion des ressources aux fins de développement
4 1.4 Section III. Renforcement du rôle des principaux groupes
5 1.5 Section IV. Moyens d'exécution
2 2 Législation
1 2.1 En France
3 3 Essaimage de l'Agenda 21
4 4 Notes et références
1 4.1 Notes
2 4.2 Références
5 5 Voir aussi
1 5.1 Articles connexes
2 5.2 Bibliographie
3 5.3 Liens externes
La table des matières actualisée d'Action 21[modifier]
Préambule [modifier]
Le préambule est aussi appelé le chapitre 1note 1.
Section I. Dimensions sociales et économiques [modifier]
6
■ Chapitre 2note 2 : Coopération internationale visant à accélérer un
développement durable dans les pays en développement, et politiques nationales
connexes,
■ Chapitre 3note 3 : Lutte contre la pauvreté,
■ Chapitre 4note 4 : Modification des modes de consommation,
■ Chapitre 5note 5 : Dynamique démographique et durabilité,
■ Chapitre 6note 6 : Protection et promotion de la santé,
■ Chapitre 7note 7 : Promotion d'un modèle viable d'établissements humains,
■ Chapitre 8note 8 : Intégration du processus de prise de décisions sur
l'environnement et le développement,
Section II. Conservation et gestion des ressources aux fins de développement
[modifier]
■ Chapitre 9note 9 : Protection de l'atmosphère,
■ Chapitre 10note 10 : Conception intégrée de la planification et de la gestion des
terres,
■ Chapitre 11note 11 : Lutte contre le déboisement,
■ Chapitre 12note 12 : Gestion des écosystèmes fragiles : lutte contre la
désertification et la sécheresse,
■ Chapitre 13note 13 : Gestion des écosystèmes fragiles : mise en valeur durable
des montagnes,
2
■ Chapitre 14note 14 : Promotion d'un développement agricole et rural durable,
■ Chapitre 15note 15 : Préservation de la diversité biologique,
■ Chapitre 16note 16 : Gestion écologiquement rationnelle des biotechniques,
■ Chapitre 17note 17 : Protection des océans et de toutes les mers – y compris les
mers fermées et semi-fermées – et des zones côtières, et protection, utilisation
rationnelle et mise en valeur de leurs ressources biologiques
■ Chapitre 18note 18 : Protection des ressources en eau douce et de leur qualité :
application d'approches intégrées de la mise en valeur, de la gestion et de
l'utilisation des ressources en eau,
■ Chapitre 19note 19 : Gestion écologiquement rationnelle des substances
chimiques toxiques - y compris la prévention du trafic international illicite des
produits toxiques et dangereux,
■ Chapitre 20note 20 : Gestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux –
y compris la prévention du trafic international illicite de déchets dangereux,
■ Chapitre 21note 21 : Gestion écologiquement rationnelle des déchets solides et
questions relatives aux eaux usées,
■ Chapitre 22note 22 : Gestion sûre et écologiquement rationnelle des déchets
radioactifs.
Section III. Renforcement du rôle des principaux groupes[modifier]
■ Chapitre 23note 23: Préambule,
■ Chapitre 24note 24 : Action mondiale en faveur de la participation des femmes à
un développement durable et équitable,
■ Chapitre 25note 25: Rôle des enfants et des jeunes dans la promotion d'un
développement durable,
■ Chapitre 26note 26: Reconnaissance et renforcement du rôle des populations
autochtones et de leurs communautés,
■ Chapitre 27note 27 : Renforcement du rôle des organisations non
gouvernementales : partenaires pour un développement durable,
■ Chapitre 28note 28 : Initiatives des collectivités locales à l'appui d'Action 21,
■ Chapitre 29note 29 : Renforcement du rôle des travailleurs et de leurs syndicats,
■ Chapitre 30note 30 : Renforcement du rôle du commerce et de l'industrie,
■ Chapitre 31note 31 : Communauté scientifique et technique,
■ Chapitre 32note 32 : Renforcement du rôle des agriculteurs.
Section IV. Moyens d'exécution[modifier]
■ Chapitre 33note 33 : Ressources et mécanismes financiers,
7
■ Chapitre 34note 34 : Transfert de techniques écologiquement rationnelles,
coopération et création de capacités,
■ Chapitre 35note 35 : La science au service d'un développement durable,
■ Chapitre 36note 36 : Promotion de l'éducation, de la sensibilisation du public et
de la formation,
■ Chapitre 37note 37 : Mécanismes nationaux et coopération internationale pour le
renforcement des capacités dans les pays en développement,
3
■ Chapitre 38note 38: Arrangements institutionnels internationaux,
■ Chapitre 39note 39 : Instruments et mécanismes juridiques internationaux,
■ Chapitre 40note 40 : L'information pour la prise de décisions.
Législation [modifier]
En France [modifier]
La démarche Agenda 21 d'élaboration d'un projet de territoire répondant aux
principes du développement durable s'appuie désormais sur des fondements
législatifs. À la Loi Voynet, votée en 1999, il convient d'ajouter la loi relative au
renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale (1999) et la
loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU, 2000) ainsi que la loi
d'orientation agricole (LOA, 1999) et la loi relative à la démocratie de proximité
(2002). Chacune de ces lois propose aux collectivités locales maîtres d'ouvrage des
outils qui favorisent, au plan local, une politique de développement durable dans le
sens des orientations de Rio de 1992.
Essaimage de l'Agenda 21[modifier]
Les valeurs et recommandations véhiculées par l'Agenda 21 ont été reprises par
d'autres structures que les collectivités locales.
C'est le cas par exemple de l'Agenda 21 du sport en France note 41, adopté par le
Comité national olympique et sportif français (CNOSF) le 22 octobre 2003, en
cours de déclinaison
ou d'application dans les fédérations sportives. Cet Agenda 21 du sport français
définit 21 objectifs, répartis sur 4 piliers thématiques et portés par des
préconisations plus concrètes.
Pour les entreprises, la démarche est différente. La responsabilité sociétale des
entreprises se matérialise sous la forme d'une stratégie dite RSE. En France, depuis
la loi sur les nouvelles régulations économiques (NRE) du 15 mai 2001, les
entreprises cotées doivent publier un rapport de développement durable basé sur
leur stratégie RSE. Différents cabinets de conseil proposent de tels services ou
supports d’application tels que par exemple le manuel des achats durables2.
Des collèges et lycées développent leur agenda 21, avec parfois des aides prévues
par les collectivités (en Région Nord-Pas-de-Calais par exemple3).
4
Notes et références [modifier]
Notes [modifier]
1. ↑ Lire le chapitre 1 [archive]
2. ↑ Lire le chapitre 2 : Coopération internationale visant à accélérer un
développement durable dans les
pays en développement, et politiques nationales connexes [archive]
3. ↑ Lire le chapitre 3 : Lutte contre la pauvreté [archive]
4. ↑ Lire le chapitre 4 : Modification des modes de consommation [archive]
5. ↑ Lire le chapitre 5 : Dynamique démographique et durabilité [archive]
6. ↑ Lire le chapitre 6 : Protection et promotion de la santé [archive]
7. ↑ Lire le chapitre 7 : Promotion d'un modèle viable d'établissements humains
[archive]
8. ↑ Lire le chapitre 8 : Intégration du processus de prise de décisions sur
l'environnement et le développement [archive]
9. ↑ Lire le chapitre 9 : Protection de l'atmosphère [archive]
8
10. ↑ Lire le chapitre 10 : Conception intégrée de la planification et de la gestion
des terres [archive]
11. ↑ Lire le chapitre 11 : Lutte contre le déboisement [archive]
12. ↑ Lire le chapitre 12 : Gestion des écosystèmes fragiles : lutte contre la
désertification et la sécheresse [archive]
13. ↑ Lire le chapitre 13 : Gestion des écosystèmes fragiles : mise en valeur durable
des montagnes [archive]
14. ↑ Lire le chapitre 14 : Promotion d'un développement agricole et rural durable
[archive]
15. ↑ Lire le chapitre 15 : Préservation de la diversité biologique [archive]
16. ↑ Lire le chapitre 16 : Gestion écologiquement rationnelle des biotechniques
[archive]
17. ↑ Lire le chapitre 17 : Protection des océans et de toutes les mers [archive]
18. ↑ Lire le chapitre 18 : Protection des ressources en eau douce et de leur qualité
[archive]
19. ↑ Lire le chapitre 19 : Gestion écologiquement rationnelle des substances
chimiques toxiques [archive]
20. ↑ Lire le chapitre 20 : Gestion écologiquement rationnelle des déchets
dangereux [archive]
21. ↑ Lire le chapitre 21 : Gestion écologiquement rationnelle des déchets solides et
questions relatives aux eaux usées [archive]
22. ↑ Lire le chapitre 22 : Gestion sûre et écologiquement rationnelle des déchets
radioactifs [archive]
23. ↑ Lire le chapitre 23 : Préambule [archive]
24. ↑ Lire le chapitre 24 : Action mondiale en faveur de la participation des femmes
à un développement durable et équitable [archive]
25. ↑ Lire le chapitre 25 : Rôle des enfants et des jeunes dans la promotion d'un
développement durable [archive]
26. ↑ Lire le chapitre 26 : Reconnaissance et renforcement du rôle des populations
autochtones et de
leurs communautés [archive]
27. ↑ Lire le chapitre 27 : Renforcement du rôle des organisations non
gouvernementales [archive]
28. ↑ Lire le chapitre 28 : Initiatives des collectivités locales à l'appui d'Action 21
[archive]
29. ↑ Lire le chapitre 29 : Renforcement du rôle des travailleurs et de leurs
syndicats [archive]
30. ↑ Lire le chapitre 30 : Renforcement du rôle du commerce et de l'industrie
[archive]
31. ↑ Lire le chapitre 31 : Communauté scientifique et technique [archive]
32. ↑ Lire le chapitre 32 : Renforcement du rôle des agriculteurs [archive]
33. ↑ Lire le chapitre 33 : Ressources et mécanismes financiers [archive]
34. ↑ Lire le chapitre 34 : Transfert de techniques écologiquement rationnelles,
coopération et création de capacités [archive]
35. ↑ Lire le chapitre 35 : La science au service d'un développement durable
[archive]
36. ↑ Lire le chapitre 36 : Promotion de l'éducation, de la sensibilisation du public
et de la formation [archive]
37. ↑ Lire le chapitre 37 : Mécanismes nationaux et coopération internationale pour
le renforcement des capacités dans les pays en développement [archive]
38. ↑ Lire le chapitre 38 : Arrangements institutionnels internationaux [archive]
39. ↑ Lire le chapitre 39 : Instruments et mécanismes juridiques internationaux
[archive]
5
40. ↑ Lire le chapitre 40 : L'information pour la prise de décisions [archive]
41. ↑ Agenda 21 du sport en France [archive]
9
Références [modifier]
1. ↑ Via2D [archive] et Linea21 [archive]
2. ↑ Manuel des achats durables [archive]
3. ↑ Plaquette Agenda 21 Lycée [archive]
Voir aussi [modifier]
Articles connexes [modifier]
■ Développement durable
■ Achats durables
■ Sommet de la Terre 1992
■ Sommet de la Terre 2002
■ Agendas 21 locaux
■ Comité national olympique et sportif français
■ Charte d'Aalborg
■ Prospective territoriale
■ Agenda 21 de la culture
Bibliographie [modifier]
■ Le Guide du territoire durable, Jean-Marc Lorach, Étienne de Quatre barbes,
Editions
Village mondial, 2002
■ Agir ensemble pour des territoires durables - ou comment réussir son Agenda 21,
Antoine Charlot, Comité 21, 2008
■ Réussir un achat public durable, Guy Courtois et Pierre Ravenel, Editions du
Moniteur,
2008
Liens externes [modifier]
■ (fr) L'Agenda 21 sur le site des Nations unies
■ (fr) Observatoire national des agendas 21 locaux et des pratiques territoriales de
développement durable
■ (fr) Portail des Agenda 21 territoriaux en France
■ Portail de l’environnement
4 Catégories : Pilotage du développement durable Programme de gestion de
l'environnement | [+] 5
6
===========================================================
===========================================================
======================

http://www.comite21.org/docs/guides/brochure_agenda21.pdf
L’Agenda 21 l

L’Agenda 21 local en question


L’Agenda 21 local en question
21 approches
du développement durable
des territoires
10

Sommaire
Préface
Editorial
Agenda 21 local : un outil de solidarité locale et planétaire
“La pauvreté est la plus grande forme de pollution” - Indira Gandhi
Définition
Concertation : dynamique de l’Agenda 21 local
“Il faudrait que toutes les collectivités locales instaurent un dialogue avec les
habitants, les organisations locales et les entreprises privées afin d’adopter un
programme Action 21 à l’échelon de la collectivité” - Chapitre 28 du programme
“Action 21”
Mise en œuvre
Les fruits du dialogue
“Le bien par excellence : la communion avec autrui” - Emile Durkheim.
Résultats
Le développement durable : un mouvement de fond
“ Dans la vie, il y a deux catégories d’individus : ceux qui regardent le monde tel
qu’il est et se demandent pourquoi. Ceux qui imaginent le monde tel qu’il devrait
être et qui se disent : pourquoi pas ? “ - George-Bernard Shaw
Actualités
Pour aller plus loin...
Les Partenaires
page 2
page 3
pages 4 à 7
pages 8 à 11
pages 12 à 13
pages 14 à 15
11
page 16
P r é f a c e Le Comité 21, Comité 21 français pour l’environnement et le
développement durable, s’est donné pour mission essentielle d’ancrer le
développement durable au sein des politiques des collectivités territoriales et des
entreprises.
Il a créé en 1999, en coordination avec son Collège d’adhérents Collectivités
Territoriales, le programme Cités 21, réseau d’information et d’échanges
d’expériences sur les Agendas 21 locaux. Trois partenaires nous ont accompagnés
dans le développement de cette action : le Ministère de l’Aménagement du
territoire et de l’Environnement, la Caisse des Dépôts et Gaz de France.
C’est pourquoi je suis particulièrement heureux de participer aux côtés de Gaz de
France à l’édition de cet ouvrage de sensibilisation à l’Agenda 21 local, outil
privilégié de mise en œuvre du développement durable à l’échelle des territoires :
communes, établissements publics de coopération intercommunale, mais aussi
pays, départements et régions.
Le développement durable, et l’Agenda 21 local pour les collectivités, est une
réponse à la nécessité aujourd’hui unanimement constatée d’un développement
maîtrisé, concerté et responsable, en harmonie avec la planète et les hommes. Cet
outil, en apportant quelques clés pour comprendre les axes de conception et de
réalisation de l’Agenda 21 local, contribuera à appuyer les collectivités qui auront
à cœur d’adopter cette démarche.
François Gourdon
Président du Comité 21
L’ A g e n d a 2 1 l o c a l
2
E d i t o r i a l Le Développement Durable est dans tous les discours. Au delà des
mots, Gaz de
France s’engage depuis de nombreuses années dans cette logique qui se traduit par
des actions concrètes, associant les 3 dimensions - environnementale, sociétale et
économique - du Développement Durable.
Les qualités environnementales du gaz naturel en font l’énergie choisie par ceux
qui se préoccupent de la qualité de vie des citoyens. Ainsi plus du tiers des
nouveaux bus de transport collectif roulent au GNV. De la même façon, la
climatisation, la cogénération et les autres procédés performants au gaz naturel se
développent fortement. Enfin la démarche Haute Qualité Environnementale dans
les bâtiments, les nouveaux services, la recherche de complémentarité avec les
énergies renouvelables sont de nouvelles pistes qui confortent cette situation.
Dans le domaine sociétal, Gaz de France apporte sa contribution à l’amélioration
de la qualité de vie et à l’effort collectif de solidarité, notamment pour les plus
défavorisés : promotion du diagnostic Qualité, accompagnement spécifique des
clients démunis et création d’emploi jeunes.
Enfin sur le plan économique, la compétitivité du gaz naturel en fait l’énergie la
plus choisie, pour la plus grande satisfaction des clients car, outre son prix, le gaz
naturel apporte un confort incomparable.
Notre volonté de poursuivre nos efforts sur la voie du Développement Durable se
traduit à la fois dans l’élaboration d’un Agenda 21 d’entreprise, mais aussi en
étant à la disposition des collectivités qui le souhaitent pour les accompagner dans
leurs initiatives d’agendas 21 locaux.
Et c’est parce que la démarche des Agendas 21 locaux est porteuse de projets
d’avenir, mais encore trop peu connue, que nous avons voulu réaliser cette
brochure qui présente sous la forme de 21 affirmations une première approche de
l’agenda 21 local.
Jean-Pierre Piollat
Directeur du Marketing Stratégique
Gaz de France
3
Définition
12
VRAI
1. L’environnement n’est pas la seule préoccupation du développement
durable.
Le développement durable n’a pas pour seul objet l’environnement. Il s’agit de
répondre aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des
générations futures à satisfaire les leurs. Trois principes fondent le concept de
développement durable : le principe de solidarité entre les hommes - dans le temps
et dans l’espace -, le principe de précaution - les choix d’aujourd’hui doivent être
réversibles -, le principe de démocratie participative, - associer les citoyens et
acteurs socio-économiques aux grandes orientations. Etre acteur du développement
durable, c’est intégrer les conséquences prévisibles de ses actes dans les éléments
de sa décision sur tous les plans : environnemental, social et économique.
Les 3Edu développement durable : Équité sociale, développement
Économique, prise en compte de l’Environnement.
2. Les enjeux étant planétaires, agir localement est inutile.
Réchauffement climatique, déforestation, pauvreté et exclusion... le public se sent
souvent impuissant face à ces enjeux. Pourtant, la traduction de ces objectifs au
quotidien, à l’échelon d’une collectivité ou dans le cadre d’une coopération
décentralisée, permet un double bénéfice, à la fois local et global.
Par exemple, une gestion efficace de l’énergie contribue à la prévention des
pollutions locales tout en luttant contre l’effet de serre. La finalité de la démarche
est de développer harmonieusement son territoire sans nuire au “village global” de
la planète.
17%, c’est l’engagement de réduction des émissions de CO2, gaz à effet de
serre, pris par la Communauté Urbaine d’Helsinki à l’horizon 2010 dans son
Agenda 21 local.

FAUX
4
Agenda21
3. Un Agenda 21 engage une collectivité dans une logique de développement
durable.
Agenda est un mot anglais signifiant programme. Pourquoi 21 ? Parce que 21ème
siècle ! Un Agenda 21 local est un carnet de route, un projet concerté de
développement orienté vers le long terme. C’est une démarche qui permet à toute
collectivité locale de se fixer des objectifs de développement durable et de les
réaliser. Un Agenda 21 local implique un processus de concertation avec
l’ensemble des acteurs locaux et aboutit à la mise en place d’un programme
d’action, soutenu par une structure pluri-acteurs de mise en œuvre et d’évaluation.
178 pays ont signé en 1992, lors du Sommet de la Terre de Rio, le programme
“ Action 21 “ qui préconise la mise en place locale du développement durable
par le biais des Agendas 21 locaux.
4. Seule une commune peut mettre en œuvre un Agenda 21 local.
Un Agenda 21 local peut être mis en place à différentes échelles territoriales. En
France, ce peut être une Région, un Département, un Pays, une structure
intercommunale, une commune ou encore un Parc Naturel Régional. La collectivité
anime le processus d’élaboration et de mise en œuvre de l’Agenda 21 local. Elle
impulse et coordonne la réalisation, le suivi et l’évaluation des actions, en
concertation avec l’ensemble des citoyens et acteurs socio-économiques concernés
sur le territoire.
La Haute-Saône :1er département français à s’engager dans un Agenda 21
local.
VRAI
FAUX
13
5
Définition
VRAI
5. C’est une initiative citoyenne et collective.
La mobilisation de la société civile est l’élément moteur d’un Agenda 21 local.
Celui-ci initie le dialogue entre des acteurs aux logiques diverses (citoyens,
entreprises, commerçants, associations, ...), qui vont négocier des objectifs
communs pour un développement durable de leur territoire. Les acteurs locaux
doivent être consultés lors des différentes phases d’élaboration d’un Agenda 21
local et leurs propositions sont débattues. Certains d’entre eux peuvent s’investir
directement dans la réalisation d’actions de ce programme.
A Athis-Mons, une vaste consultation a été organisée par divers moyens : une
“lettre de l’Agenda 21”, un site Internet, et des ateliers 21.
Ces ateliers thématiques, réunissant la population, les entreprises et les
associations, ont permis de définir les objectifs et les actions. 6. Les enjeux sont
abstraits pour la collectivité.
La mise en place d’un Agenda 21 local se traduit rapidement par des avancées
concrètes. C’est un moment privilégié dans la vie d’une collectivité pour recenser
l’ensemble de ses politiques publiques puis de les mettre en cohérence autour d’un
programme local de développement durable. Il induit une meilleure coopération
entre les services communaux bien souvent cloisonnés. Par ailleurs, c’est une
chance pour la collectivité de développer le dialogue avec l’ensemble des citoyens
et acteurs sur son territoire, de redonner de la valeur à l’action publique et
d’impulser la prise de conscience d’une nécessaire responsabilité de chacun.
FAUX
A Rome, la collaboration de tous les acteurs et services concernés a permis de
réduire la concentration moyenne annuelle en benzène dans l’air de 30%en 2
ans.

6
Agenda21
7. Un Agenda 21 est une démarche volontaire non normalisée.
C’est librement que la collectivité décide de mettre en œuvre un Agenda 21 local
et détermine ses priorités et les objectifs à atteindre sur son territoire. Peu de
réglementation impose la mise en œuvre d’un Agenda 21 local (excepté, la Loi
d’Orientation pour l’Aménagement et le Développement Durable du Territoire,
pour l’élaboration des chartes de pays ou d’agglomération) et il n’existe pas de
norme à suivre pour le faire. La collectivité et ses acteurs locaux s’engagent selon
leurs compétences, leurs responsabilités et leurs moyens respectifs sur la base
d’objectifs définis en concertation.
Villers-Cotterêts est la 1ère collectivité française à s’être dotée d’un système
interne de management de l’environnement certifié selon la norme ISO 14001.
La démarche de cette collectivité est axée sur l’environnement.
En revanche, un Agenda 21 local intègre l’environnement, l’économique et le
social et ne répond pas à une norme.
VRAI
7
M i s e e n œuvre
VRAI
8. L’engagement de la démarche dépend de la collectivité.
La décision appartient aux élus locaux. L’Agenda 21 nécessite en effet de repenser
la politique de la ville et de définir une nouvelle structuration de l’action publique.
Ceci se traduit par des modifications des fonctionnements et des processus de
décision. Cette “révolution” des mentalités nécessite l’engagement du principal
responsable politique.
14
La réussite d’un Agenda 21 local passe par l’implication du 1erélu.
9. Tout commence par un état des lieux.
La mise en œuvre d’un Agenda 21 local débute toujours par une première phase de
diagnostic. Cette étape permet à la collectivité d’établir un bilan de son action
(environnement, économie, social) et un repérage des initiatives des acteurs locaux.
La réalisation de cette “photographie” de la situation est un préalable nécessaire à
l’élaboration d’un programme de développement adapté aux réalités du terrain. Son
analyse conduit à une première proposition d’orientations stratégiques de l’Agenda
21, actées par la collectivité.
5 thèmes prioritaires issus de l’état des lieux :la protection de l’atmosphère, la
protection et promotion de la santé, la gestion des terres, la modification des
modes de consommation, la promotion d’un modèle viable d’établissement
humain, ont été débattus dans le cadre de 5 ateliers à Athis-Mons.
VRAI
8
Agenda21
10. Les élus fixent seuls les
orientations de l’Agenda 21 local.
Les orientations issues du diagnostic sont mises en débat auprès de la population
afin d’aboutir à un programme politique négocié. Les acteurs locaux sont invités à
participer à ces échanges qui peuvent être l’occasion d’une sensibilisation aux
enjeux de l’Agenda 21 local. Après cette phase de concertation, les orientations
sont validées par les élus et se traduisent par un programme d’action énonçant des
objectifs clairs, des budgets, des délais...
83associations,120représentants de la société lilloise,10conseils de quartier, les
services municipaux et les membres de la Commission Extra-municipale de
l’Environnement, dont Gaz de France, ont participé à la définition des
orientations de l’Agenda 21 à Lille.

11. L’Agenda 21 local suppose un suivi et une évaluation en concertation.


L’Agenda 21 local est un programme d’objectifs dont la mise en œuvre doit être
suivie, évaluée, voire réorientée en fonction des résultats. Ce suivi dans le temps est
effectué dans le cadre d’un processus de concertation regroupant des élus, des
membres des services techniques, et les composantes de la société civile ayant
contribué à l’élaboration de l’Agenda 21 local.
À Grande Synthe,21membres issus de 6 collèges (élus ; partenaires sociaux,
économiques et environnementaux ; éducation nationale et associations), dont
Gaz de France, sont chargés de la mise en œuvre, du suivi et de l’évaluation de
l’Agenda 21.
FAUX
VRAI
9
Mise enœuvre
VRAI
12. Des aides méthodologiques sont disponibles.
Plusieurs types de partenaires soutiennent les démarches d’Agenda 21 local :
Des institutionnels :
Le Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement
capitalise les expériences locales de développement durable dans le cadre de ses
appels à projet : “Outils et démarches en vue de la réalisation d’agendas 21 locaux”.
L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie a conçu un guide
“Plan Environnement Collectivité” pouvant contribuer à l’élaboration d’un Agenda
21 local.
15
Des entreprises :
Par exemple, Gaz de France accompagne ses collectivités, clientes et concédantes,
dans la mise en œuvre de leur Agenda 21 local.
Différents réseaux associatifs proposent également des soutiens (voir liste page
16).
Cités 21, réseau d’échanges méthodologiques animé par le Comité 21, réunit
des collectivités engagées dans un Agenda 21 local avec leurs partenaires :
associations, institutionnels et entreprises.
10
Agenda21
13. La mise en œuvre d’un Agenda 21 local peut bénéficier d’une aide
financière.
Le Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement a été la
première structure française à soutenir financièrement les Agendas 21 locaux par
l’attribution d’une aide de 100 000 francs dans le cadre de ses appels à projet.
Certaines régions commencent à mettre en place des programmes d’assistance
méthodologique et de soutien financier aux Agendas 21 locaux.
La Région Nord-Pas-de-Calais lance en 2001 un programme de soutien aux
Agendas 21 locaux. Les projets retenus pourront bénéficier d’une aide
financière de 15000 à 45000 Euros selon les besoins et l’ambition du projet.
VRAI
11
Résultats
VRAI
14. Un Agenda 21 local donne de la lisibilité à l’action politique.
Un Agenda 21 local offre l’opportunité d’enrichir le dialogue entre les groupes
sociaux et la collectivité. Il conduit certains acteurs locaux à participer à sa mise en
œuvre. Des citoyens informés des réalités locales, associés au débat sur les grandes
orientations et participant à leur réalisation, sont mieux à même d’apprécier les
finalités de l’action publique. Rendue plus intelligible, l’action publique gagne en
crédibilité.
L’Agenda 21 local d’Angers comporte 40 actions réparties en 4 volets : se
Mobiliser, Valoriser, Préserver et être Solidaire. Il précise pour chacune
d’elles, le calendrier de mise en œuvre, le budget prévisionnel, les
coordinateurs, les acteurs municipaux et les partenaires extérieurs envisagés.
15. Un Agenda 21 local permet d’optimiser les coûts.
La mise en place d’un Agenda 21 permet notamment à une collectivité d’évaluer
ses modes de consommation (énergie, eau, matériaux de constructions...) et de les
optimiser. Cette approche raisonnée limite les dépenses tout en préservant
l’environnement. Rapprocher les lieux d’habitations, de travail et de loisirs permet
de limiter les transports et de réduire les coûts de déplacement. Favoriser la collecte
sélective a pour effet d’économiser les ressources. Une gestion intelligente de
l’énergie réduit la consommation, donc les coûts.
Hanovre a lancé un programme de maîtrise de l’énergie dans les écoles qui
permettrait d’économiser en quatre ans 1 million d’Euros et plus de 7 000
tonnes de CO2.
Un tiers des coûts énergétiques économisés seront reversés aux écoles.
VRAI
12
Agenda21
16. L’Agenda 21 local freine le développement économique.
L’Agenda 21 local contribue à l’amélioration du cadre de vie, de l’habitat, des
services, à l’optimisation des déplacements... En améliorant l’image du territoire, il
augmente son attractivité pour les individus et pour les entreprises.
Il est ainsi facteur de développement local et potentiellement créateur d’emploi.
Déclinée en 14chapitres, une charte “ Haute Qualité Environnementale “ est
expérimentée sur une Zone d’Activités à Sénart. L’enjeu économique est tel
16
que le Conseil Régional d’Ile-de-France envisage d’étendre l’expérience à
l’ensemble des ZA de la région.

17. Les actions sont appréciées grâce à une grille d’évaluation standard.
Un Agenda 21 suppose un dispositif d’évaluation des actions. Pour suivre
l’évolution de la démarche et la réalisation des objectifs du plan d’action et
éventuellement les infléchir, des indicateurs de développement durable sont utilisés.
On ne dispose cependant pas d’une “grille d’évaluation” exhaustive, car ce type de
processus est fonction des réalités locales. Un Agenda 21 local est un programme
vivant, en dialogue permanent avec son environnement.
10critères d’évaluation de démarches locales de développement durable ont été
définis par la Commission Européenne. De leur côté, les Nations Unies ont
défini et testé 134 indicateurs. L’Institut Français de l’Environnement a choisi,
quant à lui, de mettre à disposition un cahier des charges permettant de définir
des indicateurs nationaux.
FAUX
FAUX
13
Actualités
FAUX
18. La mise en œuvre du développement durable est une utopie.
En 1994, 80 autorités locales signent à Aalborg “La Charte des Villes Européennes
pour la Durabilité”. Celle-ci les engage à soutenir le programme “Action 21” et à
élaborer des plans d’action globaux de développement durable. Son application
concrète suppose la mise en œuvre d’un Agenda 21 local. Depuis cette date, le
mouvement d’adhésion va en s’amplifiant.
En 2001, la Charte d’Aalborg réunit près de 900collectivités signataires dans
plus de 30 pays européens. 19. La France encourage les initiatives de
développement durable.
Pour faire suite aux engagements pris par l’Etat français lors de la Conférence de
Rio, et pour répondre aux exigences du programme “Action 21”, ont été créées en
1993 les premières chartes d’écologie urbaine et chartes pour l’environnement.
Pour renforcer la motivation des collectivités territoriales, le Ministère de
l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement lance en 1997 un premier
appel à projets sur les “outils et démarches en vue de la réalisation d’Agendas 21
locaux”, suivi d’un second en 2000.
En 1997 et 2000, le Ministère de l’Aménagement du Territoire et de
l’Environnement a primé 45projets de démarche en vue de l’élaboration
d’Agendas 21 locaux, sur 151 candidatures.
VRAI
14
Agenda21
20. Les Agendas 21 locaux apparaissent explicitement dans la législation
française.
La loi d’Orientation pour l’Aménagement et le Développement Durable du
Territoire (25 juin 1999), fait explicitement référence à la démarche “Agenda 21
local” comme outil de mise en œuvre du développement durable. Désormais, la loi
impose l’intégration du développement durable dans tout document de planification
locale (chartes de pays ou d’agglomération), condition sine qua non de financement
par l’Etat.
Parmi les lauréats du second appel à projet du Ministère de l’Aménagement
du Territoire et de l’Environnement figurent 6communautés d’agglomération
ou de communes qui mettent en œuvre un projet local de développement
durable.
21. Les Agendas 21 locaux ne se préoccupent que de solidarité locale.
Les actions de solidarité internationale font partie intégrante des objectifs d’un
Agenda 21 local. Le Sommet de Rio a introduit la lutte contre les inégalités et la
17
pauvreté parmi les composantes du développement durable. Ainsi, au-delà de la
prévention des déséquilibres écologiques mondiaux, le développement durable
implique des actions d’aide au développement dans les pays du Sud, et plus
globalement de réduction des inégalités Nord-Sud.
Belfort et la ville marocaine
de Mohammedia se sont engagées dans
la réalisation d’un projet d’Agenda 21 local.3actions de coopération
décentralisée dans le domaine du développement durable ont notamment été
réalisées à Mohammedia : instauration d’une commission réunissant élus et
techniciens, création d’un laboratoire de recherche à la faculté, formation des
élus.
VRAI
FAUX
15
Pour aller plus loin...
16
Avec les partenaires du présent document
Avec d’autres organisations en France
Gaz de France
Véronique Durand-Gouyet
Délégation au Marketing Stratégique
Tél. : 01.47.54.70.94
Fax : 01.47.54.31.75
E-mail : veronique.durand-gouyet@gazdefrance.com
Site Internet : www.gazdefrance.com
DEEEE - SDIEPP
Bureau Ville, Aménagement, Société et Concertation
Tél. : 01.42.19.20.21
Site Internet : www.environnement.gouv.fr

Comité 21
Anne-Marie Sacquet
Elisabeth Demaure
Tél. : 01.43.27.84.21
Fax : 01.43.27.84.20
E-mail : cites21@comite21.asso.fr
Site Internet : www.comite21.org
Ministère de l’Aménagement
du Territoire et de l’Environnement
Direction du Bâtiment et des Energies Renouvelables
Sophie Debergue
Tél. : 04.93.95.79.37
E-mail : sophie.debergue@ademe.fr
Site Internet : www.ademe.fr
Agence de l’Environnement
et de la Maîtrise de l’Energie
Laurent Cogerino
Tél. : 04.78.37.29.14 ou 03.20.88.64.30
E-mail : raee@raee.org
Site Internet : www.rare.asso.fr
Le Réseau des Agences Régionales de l’Energie et de l’Environnement
Jean-Pierre Piéchaud, Nathalie Hollec
Tél. : 01.44.64.74.94
18
E-mail : association4d@globenet.org
Site Internet : www.association4d.org
Association 4D - Dossiers et Débats pour le Développement Durable
Agenda21
Avec des organisations internationales
Site Internet : www.iclei.org
Site Internet : www.CitesUniesFrance@compuserve.com
Site Internet : www.energie-cities.org
FEDARENE Site Internet : www.fedarene.org

Cette fiche a été réalisée sur la base des documents mis en ligne par le MEEDDEM et le
site TEDDIF

http://www.agenda21france.org/agenda-21-de-
territoire/fiche.html?r_id=963

CONSEIL GENERAL DE SEINE-ET-MARNE

CONSEIL GENERAL DE SEINE-ET-MARNE Magali VUILLAUME


77 - Seine-et-Marne Chargée de mission développement durable
MELUN et Agenda 21
magali.vuillaume@cg77.fr
http://www.seine-et-
marne.fr/Departement/Developpement-
durable-Agenda-21

Caractéristiques de la collectivité

 Conseil général
 Nombre d'habitants : 1 300 000
 Premier élu : Vincent EBLE

Présentation de la démarche

 Date de lancement : 2005


 Etape en cours : Mise en oeuvre
 Date d’adoption du programme d’actions en cours : 2014
 Numéro du programme d’actions : Troisième
 Description :
La démarche : Le Conseil général de Seine-et-Marne a adopté son 1er programme d'actions Agenda 21 le 30 mars
2007 et s'était engagé à évaluer son action après 3 années de mise en œuvre. Cette évaluation a été réalisée avec
l'aide du Comité 21, qui a animé un processus original de concertation avec les parties prenantes externes. Celle-ci a
permis de confirmer tant la pertinence stratégique que l'avancement satisfaisant des actions. Elle a souligné la
nécessité de faire évoluer la gouvernance de l'Agenda 21 ainsi que de poursuivre l'ancrage territorial du développement
durable. Le 2ème programme d'actions (2010-2012) intègre ces préoccupations : - structuré en 9 projets, il permet
d'évoluer vers un pilotage pérenne et de renforcer l'articulation avec les politiques départementales - l'un des 9 projets,
tranversal, a pour objectif de mobiliser les acteurs du territoire. Les 9 projets de l'Agenda 21 2010-2012 : - Plan Climat
Energie Départemental - Plan Départemental de l'Eau - Plan Départemental de la Démographie Médicale - Projet
Educatif Départemental - Plan d'Action Handicap - Plan Déplacement de l'Administration - Economie sociale et
environnementale 2 projets transversaux : - Elaboration d'un rapport de développement durable - Mobilisation des
19
acteurs-clés Lien avec les autres démarches transversales : 1. Le Plan Climat Energie : le programme-cadre du Plan
Climat Energie Départemental a été adopté en septembre 2010. Il constitue le volet énergétique de l'Agenda 21. Le 1er
programme d'actions (2011) est en cours de mise en oeuvre. 2. Le projet de territoire départemental : le Conseil général
a initié en 2009 une démarche visant à fédérer les acteurs seine-et-marnais autour d'une vision partagée du territoire,
de ses enjeux et de ses perspectives de développement. Un large processus de concertation a permis d'aboutir à la
définition d'un positionnement stratégique et de 5 chantiers fédérateurs pour construire l'avenir de la Seine-et-Marne. 3
de ces 5 projets sont étroitement liés à l'Agenda 21. D'autre part, la mise en place d'un Conseil participatif constitue un
point d'appui essentiel pour mobiliser les acteurs autour des enjeux du développement durable. Après une année de
préparation impliquant les acteurs locaux, le conseil général a élaboré son troisième programme d’actions pour 2014-
2021. Reprenant les finalités de la stratégie nationale de développement durable, ce programme comporte 34
engagements et 92 actions. Le document reprend les actions à mener et celles en cours. La démarche a été structurée
autour d’une vocation stratégique et d’une ambition de rendre opérationnel les actions menées et de mobilisation autour
de ces actions.

 Agenda 21 reconnu par le MEEDDTL :

 Agenda 21 labellisé « Rubans du développement durable » : Non


 Adhérent du Comité 21 :

À toutes fins utiles

Signé Belom

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