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14
CHAPITRE 10
DISPOSITIFS DE RETENUE, JOINTS ET APPAREILS
D'APPUI
CONTENU
MISE EN GARDE ii
MISE EN GARDE
Ce document, basé sur le code CAN/CSA-S6-06, a pour objectif de faciliter aux ingénieurs l'analyse, la
conception et l'évaluation des ponts. Toutefois ce document ne couvre pas l'ensemble des cas pouvant se
présenter, chaque pont étant un cas unique, que ce soit par sa géométrie ou les fondations qui le supportent. Les
utilisateurs sont priés de référer au code CAN/CSA-S6-06 et à son Commentaire pour juger de la justesse et de la
pertinence des indications, exemples et explications inclus dans le présent document.
Bien qu'un grand soin ait été apporté à la préparation de ce document, il n'est pas exclut qu'il puisse comporter
des erreurs. L'auteur et l'École Polytechnique déclinent toute responsabilité quant au contenu de ce document et
des erreurs ou omissions qui pourraient résulter de l'utilisation des informations qu'il contient.
Comme ce document a été rédigé pour être utilisé dans le cadre d'un cours régulier ou de formation continue
présenté par le professeur Bruno Massicotte, seules les personnes dûment inscrites et ayant assisté à de tels cours
sont aptes à utiliser le document compte tenu des nombreux commentaires et nuances mentionnés durant le cours.
Toutes suggestions visant à améliorer le contenu de ce document dans les éditions futures peuvent être envoyées
à Bruno Massicotte. Les personnes ayant suivi le cours et désirant être mises au courant des corrections
importantes qui pourraient être apportées au document doivent le mentionner explicitement à Bruno Massicotte
afin d'être mises sur la liste d'envoi électronique.
Les prescriptions du nouveau Code canadien concernant entre autre la sélection et le calcul d’un
dispositif de retenue (glissière de sécurité) ont considérablement changé par rapport à celles du Code
précédent.
Avant même de choisir le type de dispositif de retenue, l’ingénieur doit déterminer le niveau de
performance (PL) auquel ce dispositif devra se qualifier pour un environnement donné et pour un
volume de circulation (DJMA) donné ou projeté. De plus, l’aptitude du dispositif de retenue à atténuer
les effets de sortie de route doit être vérifiée par un essai d’impact (crash test).
Le présent chapitre du Code est fortement inspiré du document de l’AASHTO «Guide Specifications
for Bridge Railing».
Par niveau de performance, le Code réfère à un degré de retenue minimal que doit avoir un dispositif
de retenue afin de réduire les conséquences de la sortie de route d’un véhicule. Ainsi, le nouveau Code
définit trois niveaux de performance auxquels les nouveaux dispositifs de retenue devront se
conformer.
• Niveau de performance exigé pour les dispositifs de retenue sur les ponts où la fréquence et les
conséquences prévues à la suite de la sortie de route d’un véhicule sont semblables à celles
prévisibles sur les routes à faible circulation;
• L’épreuve d’essai d’impact doit être réalisée avec une petite voiture et une camionnette.
• Niveau de performance exigé pour les dispositifs de retenue sur les ponts où la fréquence et les
conséquences prévues d’une sortie de route d’un véhicule sont semblables à celles prévisibles sur
les routes où la circulation est de modérée à élevée;
• L’épreuve d’essai d’impact doit être réalisée avec une petite voiture, une camionnette et un camion
non-articulé.
• Niveau de performance exigé pour les dispositifs de retenue sur les ponts où la fréquence et les
conséquences prévues à la suite de la sortie de route d’un véhicule sont semblables à celles
prévisibles sur les routes à forte circulation avec un pourcentage élevé de camions passants;
• L’épreuve d’essai d’impact doit être réalisée avec une petite voiture, une camionnette et un camion
articulé.
10.3.1 Généralités
La détermination du niveau de performance sur un pont requiert plusieurs données sur les conditions
d’opération ainsi que sur l’environnement entourant la structure. Afin de trouver le niveau de
performance minimal requis d’un dispositif de retenue, nous devons d’abord déterminer son indice
d’exposition Be qui est caractérisé par les paramètres suivants :
DJMA × Kh Kc K g Ks
Be =
1000
Les coefficients Kh, Kc, Kg et Ks représentent les conditions d’opération et les conditions
d’environnement de la structure et ont pour fonction de majorer le DJMA.
Il importe de prendre note que le DJMA doit être limité à 10 000 véhicules par voie lorsque la vitesse
de conception est supérieure à 80 km/h. Cette limite a pour but de tenir compte d’un effet de
ralentissement de vitesse lorsque le débit est trop important (bouchon de circulation).
10.3.2 Coefficients
Le niveau de performance optimal requis pour un dispositif de retenue est établi en comparant l’indice
d’exposition Be avec les valeurs inscrites dans les tableaux 12.5.1.3 a) à c) du Code.
Chacun des trois tableaux est propre à une distance de dégagement du bord de la voie de circulation
considérée au dispositif de retenue. Ainsi, pour une vitesse de conception donnée et un pourcentage de
véhicule lourd passant, Be est comparé aux valeurs limites des niveaux de performance minimaux
requis.
Les hauteurs minimales requises pour chaque niveau de performance sont spécifiées au Tableau
12.5.2.2 du Code.
EXEMPLE 10.1
3%
Vitesse = 80 km/h
DJMA = 25000
Camion Poss. = 10%
R = 550m
Données du calcul :
25000 × 145
. × 12. × 125
. × 125
.
Be = = 68.0
1000
Selon le tableau 12.5.2.1.3 a) du Code, le niveau de performance minimum requis est PL-3 (hauteur
de 1.05 m), puisque 68.0 est supérieur à la valeur limite de 61.4.
Pour qu’un dispositif de retenue puisse se qualifier pour un niveau de performance donné, il doit
réussir un essai d’impact normalisé. Les procédures d’essai d’impact sont définies dans le «Guide
Specifications for Bridge Railings» de l’AASHTO.
Pour chaque niveau de performance PL, les procédures d’essai d’impact ont été normalisées afin de
vérifier que :
• Le dispositif de retenue redirigera le véhicule dans son axe de circulation afin de limiter les
effets de rebondissement vers les autres voies de circulation.
Le Code exige que tout changement dans le type, la forme, l’alignement ou la résistance du dispositif
de retenue satisfasse aux exigences d’un nouvel essai d’impact.
Figure 10-2 Dessin type d’une glissière PL-3 – Ministère des Transports
Figure 10-3 Dessin type d’une glissière PL-2 – Ministère des Transports
(Glissière à l'étude)
La conception des supports cédant sous l’impact doit tenir compte du comportement dynamique d’un
véhicule afin de minimiser les blessures pour les occupants et les autres usagers de la route (voir à ce
sujet les exigences du chapitre 6 du «Tome III – Ouvrages d’art» de la norme sur les ouvrages routiers
du ministère des Transports).
Tout comme pour les dispositifs de retenue, les supports cédant sous l’impact doivent être soumis à des
essais d’impact conformément aux essais no62 et 63 du rapport 230 du NCHRP. En outre, le
changement maximal dans la vitesse du véhicule au moment de l’impact ne doit pas dépasser 5 m/s et
doit, de préférence, être inférieur à 3 m/s.
Les charges de calcul et la résistance à la fatigue sont décrites aux annexes du chapitre 3 du Code.
Le chapitre 11 du code énonce les exigences minimales à considérer dans la conception et la sélection
des joints de tablier et des appareils d’appui de manière à être compatibles aux articulations de
l’ouvrage.
Les joints et les appareils d’appui sont conçus de façon à résister aux charges et à permettre les
mouvements aux états limites d'utilisation (ÉLUT), de fatigue (ÉLF) et ultime (ÉLUL). Les
mouvements et les charges doivent être conformes aux prescriptions du chapitre 3 du Code.
Les mouvements des joints et des appareils d’appui ne doivent causer aucun dommage à l’ÉLUT, ni
aucun dommage irréparable à l’ÉLUL.
L'ajustement des joints et des appareils d’appui au moment de l’installation est spécifié en fonction de
la température effective du pont selon les valeurs suivantes :
− à la température moyenne de l’air à l’ombre : 48 heures avant la pose pour des ouvrages en
béton et 24 heures avant la pose pour des ouvrages en acier.
Les coefficients de tenue φ des matériaux sont conformes aux exigences des chapitres pertinents du
Code.
Fonctionnalité
Lorsque la chaussée comporte des pistes cyclables ou des voies piétonnières, l’ouverture du joint doit
être limitée par des plaques couvre-joint de manière à ce que l’ouverture soit en tout temps inférieure à
25 mm.
Charges de calcul
Les joints doivent être conçus pour résister aux combinaisons des charges de roue et des charges
horizontales, incluant la pondération des charges et le coefficient de majoration dynamique.
Une seule charge de roue conformément au chapitre 3 doit être utilisée pour le calcul des éléments du
joint et toute portion de la charge de roue appliquée sur l’ouverture du joint doit être exercée sur un
o
seul bord de l’ouverture. La charge peut être dispersée selon un angle d’au plus 45 dans les éléments
du joint lorsque la continuité et la rigidité du joint le permettent. Une charge horizontale de 60 kN/m de
longueur du joint est appliquée à la surface de la chaussée simultanément aux efforts induits par le
mouvement du joint.
Exigences structurales
Tout dommage subit à l’ÉLUL doit être réparable pendant que le pont demeure en service. Dans le
calcul du mouvement au joint, la longueur à considérer correspond à la distance entre le point de
référence et le point de déplacement nul (point fixe).
Matériaux
La surface du joint de tablier exposée à la circulation doit être antidérapante. Tous les matériaux du
joint doivent être durables, résistants à l'abrasion et à la corrosion. Les matériaux doivent présenter une
compatibilité électrique, thermique et chimique s'ils sont en contacts. Les boulons d'assemblage
exposés aux produits chimiques de déglaçage doivent être protégés de la corrosion.
Entretien et inspection
Un espace est requis pour permettre l’accès aux éléments du joint sous le tablier. L’accès doit être
assuré par des échelles et des passerelles si le joint n’est pas accessible à partir du sol.
Le dessus des piles et des culées sous les joints de tablier doit être incliné de façon à empêcher
l’accumulation d’eau et de débris.
10.8.2 Conception
Le nombre de joints dans un ouvrage doit être limité au minimum, les tabliers continus étant
souhaitables.
L'ouverture d'un joint de tablier transversal à la surface d'une chaussée, mesurée perpendiculairement
au joint, ne doit pas dépasser 100 mm dans le cas d'un joint à ouverture unique, et 80 mm par ouverture
dans le cas d'un joint à ouvertures multiples.
Lorsque l’angle de biais du joint est supérieur à 20o , seuls les joints dont la capacité de mouvement a
été démontrée par le fabricant doivent être acceptés.
Les plaques de pontage doivent être conçues en porte-à-faux et doivent pouvoir accommoder un
tassement différentiel de part et d'autre du joint.
La fixation du blindage est assurée par des goujons dont le diamètre est ≥ 20 mm ou des plaques à
chasse-neige dont l’épaisseur est ≥ 10 mm. Les goujons ou les plaques doivent avoir au moins 200 mm
de longueur alors que:
Seule l'utilisation de boulons à haute résistance à serrage contrôlé est permise. Les boulons à blocage
par expansion et les boulons d'ancrage fraisés ne sont pas acceptés dans les assemblages de joint.
Si possible, le joint et sa garniture sont expédiés sur le chantier entièrement assemblés sinon, la
garniture d’étanchéité doit être mise en place après l’installation du blindage et des ancrages du joint.
Les garnitures d’étanchéité doivent être posées en une pièce continue.
10.9.1 Généralité
Les appareils d'appui doivent supporter et transmettre toutes les charges, tout en favorisant les
translations et les rotations dans l'ouvrage. Les dispositifs de retenue contre le soulèvement ne doivent
pas restreindre le fonctionnement de l’appareil d’appui. Les assises des appareils doivent assurer un
contact complet avec l’appareil sous toutes les combinaisons de charges.
Les charges et les mouvements maximaux et minimaux suivants correspondant aux combinaisons
critiques à l'ÉLUT et l'ÉLUL, de même que toute autre exigence pertinente, doivent être mentionnés
sur les plans :
• charge permanente ;
• charge totale ;
• charges latérales ;
• rotations ;
• translations.
La rotation nominale des appareils (θU) est la somme des rotations dues aux charges à l’ÉLUL, aux
o
tolérances à la fabrication et à la pose, plus 1 .
Pour faciliter leur remplacement, les appareils doivent être conçus de façon à pouvoir être enlevés en
soulevant l’ossature d’une hauteur n’excédant pas le rétablissement de la relaxation verticale du
matériau élastomère de l’appareil, plus 5 mm.
o
Les appareils doivent être installés dans le plan prescrit en respectant une tolérance de ± 0.2 dans
chaque direction.
L’épaisseur de tout lit de mortier doit être d’au moins 5 mm et d’au plus 15 mm. Aucun lit de mortier
ne doit être utilisé avec des appareils d’appui en élastomère.
La résistance aux charges latérales des appareils d’appui fixes et guidés doit être conforme aux charges
de conception sans être inférieure aux valeurs suivantes :
• 10% de la capacité portante verticale pour des appareils dont la capacité portante verticale ne
dépasse pas 5 000 kN à l’ÉLUT;
• 500 kN, plus 5% de la portion de la charge verticale qui excède 5 000 kN pour des appareils dont la
capacité portante verticale dépasse 5 000 kN à l’ÉLUT.
Le Code présente des règles de conception pour ce type d'appui. Des équations sont données pour
déterminer les pressions de contact dans le cas des appuis à rouleaux.
Le P.T.F.E. ou PTFE est une abréviation de polytétrafluoroéthylène dont le nom courant est le téflon™.
Le PTFE est un polymère issu de la polymérisation du tétrafluoroéthylène, utilisé comme isolant, en
traitement de surface comme anti-attachant, autolubrifiant (dans des joints, ou garnitures de pièces
tournantes, etc.), peu mouillable, possédant une résistance aux températures élevées et aux agents
chimiques. Hydrophobe et presque inerte chimiquement, il est très stable à la chaleur.
Le PTFE est utilisé pour donner aux appareils d’appui des surfaces de glissement en translation et en
rotation. Les feuilles de PTFE doivent être en résine pure de PTFE. Elles peuvent être non renforcées
ou encore renforcées de fibres tissées ou incorporées.
Les feuilles de PTFE peuvent être renforcées par des fibres de verre, de carbone ou d’autres fibres
chimiquement inertes.
La feuille de PTFE peut renfermer des alvéoles remplies de lubrifiant selon les limites suivantes :
• Diamètre des alvéoles ≤ 8 mm
• Profondeur des alvéoles ≥ 2 mm
≤ ½ l’épaisseur de la feuille de PTFE
• Les alvéoles doivent avoir une distribution uniforme et elles doivent couvrir plus de 20% de la
surface, sans toutefois dépasser 30%.
Dans le cas des surfaces sphériques, la surface de contact, en acier inoxydable ou en alliage
d’aluminium anodisé, doit être située au-dessus ou en-dessous de la feuille de PTFE. Dans le cas des
surfaces planes, la surface de contact en acier inoxydable doit être placée au-dessus de la feuille de
PTFE.
La feuille tissée de PTFE appliquée au substrat métallique doit y être fixée par un enclenchement
mécanique capable de résister à un effort tranchant d’au moins 0.10 fois la force de compression
appliquée.
La feuille de PTFE peut être confinée ou non. La feuille non confinée doit être contrecollée à une
surface métallique ou à une couche d’élastomère d’une dureté Shore A d’au moins 70.
Les dimensions de la feuille de PTFE confinée sont indiquées au tableau 11.6.3.4.1 du Code, reproduit
au Tableau 10-1.
La surface de contact pour les surfaces de glissement planes (acier inoxydable) doit être soudée à la
plaque de support. Les fixations mécaniques ne sont plus permises.
La feuille de PTFE doit, dans tous les cas, avoir au moins 2 mm d’épaisseur après compression.
La pression de contact moyenne entre le PTFE et les surfaces de contact doit être calculée en divisant
la charge par la projection de la surface de contact sur un plan perpendiculaire au sens d’application de
la charge et elle ne doit pas être supérieure à la valeur maximale indiquée au tableau 11.6.3.6 du Code
et reproduit au tableau 10-2.
La surface de contact de la feuille de PTFE alvéolée lubrifiée inclut la superficie occupée par les
réservoirs de lubrification.
La pression de contact exercée au bord de la feuille de PTFE à l’ÉLUT doit être calculée en tenant
compte du Mmax. transmis par l’appareil selon une distribution linéaire de la pression. La pression ne
doit pas dépasser 1.2 fois les valeurs prescrites au tableau 11.6.3.6 du Code (Tableau 10-2).
Le coefficient de frottement de la surface de glissement en PTFE doit être conforme au tableau 11.6.3.7
du Code et reproduit au Tableau 10-3.
Lorsque le frottement a pour fonction de résister aux charges appliquées, le coefficient nominal de
frottement sous charge dynamique est calculé comme équivalent à au plus 10% de la valeur inscrite au
tableau 11.6.3.7 du code et reproduit au Tableau 20-3
Généralité
Ces appareils sont formés d’un cylindre métallique creux renfermant un élastomère non renforcé, de
bagues d’étanchéité et d’un piston. Ces appareils doivent permettre la transmission des efforts
verticaux et horizontaux sans restreindre de façon importante la rotation entre les surfaces chargées
supérieure et inférieure de l'appareil d'appui.
PLAQUE BISEAUTEE
PLAQUE
SUPERIEURE
PLAQUE D'ACIER
INOXYDABLE
BARRES GUIDE AVEC DISQUE PTFE
ACIER INOXYADBLE
POT PISTON
ANNEAUX
DE LAITON
CAOUTCHOUC
PISTON POT
PLAQUE
DE BASE
PLAQUE DE
TRANSPORT
APPUI NON GUIDÉ
Pour le calcul des efforts et des déformations, l’axe de rotation est considéré comme étant dans le plan
horizontal à l’interface de l’élastomère et le piston.
Matériaux
Caractéristiques géométriques
• Le cylindre creux doit être assez profond pour que la bague d’étanchéité et la bordure du piston
demeurent en contact avec la paroi du cylindre;
• La rotation est assurée par la déformation de l’élastomère. La déformation verticale induite sur le
périmètre de l’élastomère à l’ÉLUT ne doit pas dépasser 15% de son épaisseur;
• L’excentricité e résultant de l’éloignement de la charge axiale du centre de l’appareil suite à une
rotation maximale à l’ÉLUT ne doit pas être supérieur à 4% du diamètre de l’élastomère.
Disque en élastomère
L'appareil d'appui doit être conçu de sorte que la pression moyenne sur le disque en élastomère à
l’ÉLUT ne soit pas supérieure à 40 MPa.
Cylindre creux
Piston
• Diamètre moindre que Dp d'une quantité variant entre 0.5 mm et 1.25 mm;
• Épaisseur minimale selon les efforts mais ≥ 0.06 Dp;
• La hauteur (w) de la bordure en contact avec le cylindre creux doit transmettre les efforts
horizontaux en tenant compte d’une surface de contact de 0.33wDp et d’une pression de φ Fy .
Aussi:
w ≥ 0.03 Dp
≥ 6 mm.
Généralité
Les appareils d’appui en élastomère peuvent être des appuis sans frette faits uniquement d’élastomère
ou des appuis frettés formés de couches d’élastomère et de lamelles d’acier placées en alternance.
Matériaux
Lamelle d’acier : tôle d’acier doux laminé d’une limite élastique minimale de 230 MPa.
Élastomère : polyisoprène naturel pur et polychloroprène pur (voir le tableau 11.6.6.2.2 du Code).
Déformation et rotation
La déformation moyenne par compression de l’épaisseur de l’élastomère ne doit pas dépasser 0.07 he à
l’ELUT. Lorsqu’il y a rotation, l’appareil doit éviter tout soulèvement si une déformation maximale de
0.14 he se produit sur le bord de l’appui à l’ÉLUT. La déformation en cisaillement dans quelque
direction ne doit pas excéder 0.5 he à l’ÉLUT.
L’épaisseur du recouvrement des couches extérieures au bas et au haut de l'appareil ne doit pas
dépasser 70% de l’épaisseur d’une seule couche intérieure d'élastomère. Le recouvrement en
élastomère des surfaces latérales doit avoir au moins 5 mm d’épaisseur.
Fixation
Il doit y avoir une fixation pour empêcher le déplacement de l’appareil lorsque la pression minimale
moyenne est inférieure à 1.5 MPa à l’ÉLUT.
Pression moyenne)
À l’ÉLUT, la pression moyenne exercée sur une couche d’élastomère sans rotation ne doit pas dépasser
la pression admissible prescrite à la figure 11.6.6.7 du Code en fonction du coefficient de forme de la
couche S. Le coefficient de forme doit être basé sur la couche la plus épaisse que renferme l’appareil
d’appui fretté.
L'équation permettant le calcul de la pression moyenne est donnée dans le commentaire du Code:
A× B
Soit : S =
T × 2 ( A + B)
Les matériaux doivent être conformes aux spécifications relatives aux matériaux des appareils d’appui.
Les guides doivent être parallèles, suffisamment longs et un espace de 1.5 mm doit être prévu dans la
direction retenue. La charge horizontale appliquée sur le guide se situe au centre du matériau glissant à
faible frottement. L’assemblage entre le guide et le corps de l’appui doit tenir compte du cisaillement et
des moments de renversement.
Les matériaux à faible frottement doivent être fixés à l’aide d'au moins deux des quatre méthodes
suivantes :
• boulonnage;
• liaisonnement;
• enclenchement mécanique;
• confinement.
Généralités
L’exemple présente les calculs requis pour déterminer la superficie minimale de l’appareil d’appui. On
ne considère que la pression moyenne due aux réactions causées par les charges de gravité, sans inclure
les effets de la rotation. Tous les autres détails reliés à la conception, tels les calculs et la disposition
des lamelles d’acier, la déformation en cisaillement, la déformation verticale ainsi que le coefficient de
forme, sont sous la responsabilité du fabricant et ne seront pas présentés dans cet exemple.
où : αD = 1.0
αK = 0.8
658.4 × 103
A≥ = 146311 mm2
4.5
où : αD = 1.0
αK = 0.8
αL = 0.9
1063.4 × 103
A≥ = 151914 mm2
7.0
où : αD1 = 1.2
αD2 = 1.5
αK = 1.25
827.0 × 103
A≥ = 118 142 mm2
7.0
où :
Combinais Combinai
on 1 son 2
α D1 1.2 1.2
α D2 1.5 1.5
αK - 1.15
αL 1.7 1.6
1529 × 103
A≥ = 152 895 mm2
10.0
L > 3 he
où : L = 300 mm
he = 75 mm
300 mm ≥ 3 × 75 = 225 mm
Généralités
L’exemple considère un appareil d’appui multi-directionnel dans les deux directions et se limite
principalement aux dimensions du disque en élastomère et de la feuille de PTFE, qui sont
habituellement spécifiées par l’ingénieur concepteur du projet.
Les autres composantes en acier, tel que le cylindre creux et le piston, doivent résister aux charges qui
leur sont appliquées conformément au chapitre 10 du Code «Ouvrages en acier» en plus des exigences
géométriques stipulées aux articles 11.6.5.3 « Caractéristiques géométriques », 11.6.5.6 « Cylindre
creux » et 11.6.5.7 « Piston ».
où : αD = 1.0
αL = 0.9
687.1 × 103
Aire ≥ = 17179 mm2
40
Caractéristiques : la feuille de PTFE de type « Vierge pur » conforme à la norme ASTM D-1457
est confinée.
où : αD = 1.0
269.9 × 103
A≥ = 8997 mm2
30
où : αD1 = 1.20
αD2 = 1.50
338.7 × 103
A≥ = 7527 mm2
45
Feuille de PTFE
2
A ≥ 17 336 mm
Diamètre ≥ 149 mm
Choix : diamètre 235 mm > 149 mm