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Droit de lUE
Droit de lUE
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16.02.2010
Curs 1
L’idée : l’unification des Etats européens ne peut pas être réalisée comme une fois. Elle doit
commencer par des domaines économiques et d’évoluer après a d’autres domaines (politique,
exemple) et, a l’avenir, tous les Etats européens intégrés formeront un Etat uni des peuples de
l’Europe.
1951 : Paris – a été présente, pour tous les pays européens, le premier Traite européen,
instituant la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier – CECA : France, Allemagne,
Italie, Benelux ; le traite est entrée en vigueur une année plus tard.
Conformément a ce traité, pour que cette organisation fonctionne correctement, en utilisant le
principe suivant: chaque institution a des pouvoirs propres, bien établis, qui s’exercent seulement
conformément aux règles prévues par le traité.
Les institutions :
- Législative
- Exécutive
- Juridique
L’Assemblée général :
- formé par les représentants des parlements nationaux (doit exprimer la volonté
des peuples dans le Parlement)
- pouvoir consultatif
Le Conseil de CECA :
- formé par les gouvernements des Etats membres
- pouvoir consultatif et de contrôle
La Haute autorité :
- formé par des spécialistes dans le domaine du charbon-acier, des personnes avec
une indépendance d’Etat
- pouvoir exécutif et législatif
La Cour de justice de CECA :
- formée par des juristes des Hautes compétences avec indépendance qui ont 2
types de responsabilités :
l’interprétation du droit européen
résoudre tous les litiges entre les Etats membres et leurs ressortissants
concernant l’application du traite ou des règles adoptées par les institutions
communautaires.
Droit communautaire : ensemble des règles communautaire et les actes adoptés par les
institutions européens.
1954 : France- propose le Traité de Communauté européenne de défense commune, jamais
signé
1957 : Rome – 2 traités :
- CEE (Communauté économique européenne)
Assemblée général CEE
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Conseil CEE (législatif)
Commission de CEE (exécutif)
Cour de justice CE
- CEEA (Communauté européenne de l’énergie atomique, plus connue comme
Euratom)
Assemblée général CEEA
Conseil propre CEEA
Commission propre CEEA
Cour de justice CE
1965 : une décision de CEE, comme Traité de fusion des exécutifs, les institutions sont
devenues institutions communes.
23.02.2010
Curs 2
1965 :
L’Assemblée général
La Commission des communautés européennes
La Cour de justice de CE
Le Conseil de CE
1972 : la GB et l’Irlande sont devenu des Etats membres
1981 : la Grèce est devenu Etat membre
1983 : adoption d’une déclaration solemne ??? de l’UE
1986 :
- Le Traite communautaire -> AUE -> des dispositions nouvelles concernant la
modification du nom de l’Assemblée général qui est devenu Parlement européen
- Le Conseil européen est devenu, d’une fois informel a une forme de coopération
politique pour les Etats membres ; devait avoir 2 rencontres/année
- La nécessite de réaliser entre les pays membres, une union monétaire pour
soutenir l’union économique, c’était possible parce que les périodes transitoires prévues
concernant l’union douanière a été achevée (1986), par conséquent est considéré que,
entre les Etats membres, existe un marché commun.
1990 : - la situation politique s’est chargée et beaucoup d’Etats ont demandé l’admission. La
nouvelle initiative concernant une politique au niveau européen et une nouvelle rencontre a été
organisée ayant comme but de présenter un Traité communautaire qui peut remplacer le Traité
constitutif, en tenant compte d’une création d’une union européenne.
1992 :
- la signature du Traité de Maastricht. Au traité, ont été adoptés : TUE, TCE (Traite
de l’union et de la communauté)
- l’UE est un nouvel stage de coopération entre les Etats membres des
communautés européennes qui s’appui sur les coopérations économiques
TUE : I-économiques (CECA, CEEA) ; II-Politique Extérieure et de Sécurité Commune ; III-
Justice et Affaires Intérieures
TCE : CEEA
1992 : Maastricht – Parlement Européen, Conseil de l’UE, Commission Européenne, Cour de
justice des CE (Tribunal de première instance), Cour des comptes.
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1993 : Conseil Européen de Copenhague a développé les critères d’adhésion et a établi les
principes qui doivent être utilisé dans les futures négociations.
1995 : les derniers 3 pays : Autriche, Finlande et Suède ont devenu Etats membres
1997 : Amsterdam : TUE et TCE
2001 : Nice : TUE et TCE
- principe concernant les principes
- résoudre les problèmes du Traité de Paris
- l’union monétaire a été créée entre un groupe de pays membres
- pour l’avenir d’Euro, les Etats doivent réaliser entre eux une coopération plus
endroit.
2003 : Bruxelles- 1 mai 2004 est entré en vigueur le Traite d’adhésion d’autres 10 pays.
2004 : Rome- nouveauté communautaire -> Nouvelle Constitution pour l’Europe qui devait
entrer en vigueur le 1er nov. 2006, mai n’est jamais entré en vigueur à cause de la France et les
Pays Bas.
2004-2006 : beaucoup de commets ont essayé de convaincre de signer un nouvel traité
13.12.2007 : Lisbonne – nouvelle forme du Traité constitutionnel : Traité sur l’Union, Traité
sur le fonctionnement du traité européen.
- L’union a obtenu la personnalité juridique
- Les piliers de l’Union n’existent plus, mais les domaines ont resté les mêmes :
intégration économique et coopération politique extérieure
- Le nombre des institutions a augmenté : Parlement Européen, Conseil Européen,
Conseil de l’UE, Commission Européenne, Cour de Compte, Cour de Justice de l’UE
(Tribunal, Tribunaux spécialisés), Banque Centrale Européenne.
- Le Traité entre en vigueur le 1er janvier 2009, mais a cause de l’Irlande et
Pologne, est entré en vigueur le 13.12.2009, mais toujours l’Union ne remplace pas les
Etats.
- Le ministre pour les affaires externes qui est subordonné au président
- Les Traités constitutifs n’ont pas été remplacés
26.02.2010
Td 2
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La Communauté se distingue des organisations classiques des Etats, par une nouveauté
fondamentale : elle réunit des Etats membres qui ont doté la communauté de pouvoirs propres,
est indépendante des Etats qui la composent.
L’exercice de ses pouvoirs : la communauté est en mesure d’adopter des actes dont les effets
sont les mêmes que les actes adoptés par les Etats.
Le plan Schuman a remplacé l’intégration globale des économies des Etats membres par une
intégration sectorielle et l’intégration politique, par une intégration économique. Par conséquent,
l’unification des Etats européens devrait, d’abord, se faire dans le domaine économique. Par la
suite, l’unification politique devrait découler de la solidarité et des intérêts communs des Etats
membres. La première étape de la construction d’une communauté européenne a été la
déclaration faite le 9 mai 1950, a Paris, par Robert Schuman, qui a présenté le plan qu’il avait
élaborai avec Jean Monnet, en vue d’unifier l’industrie européenne du charbon et de l’acier. Le
plan Schuman est devenu réalité le 18 avril 1951, a Paris, quand les pays fondateurs (Belgique,
Allemagne, France, Italie, Luxembourg et Pays Bas) ont conclu le traité qui institué la CECA.
Le Traité de Paris
- est entré en vigueur le 23 juillet 1952.
- a été conclu pour une période de 50 ans et, donc, sa période a expiré en 2002.
- a l’objectif principal : créer, aux dimensions de 6 Etats membres, un marché
commun du charbon et de l’acier, caractérisé par la libre circulation et la libre
concurrence.
- a créé, également, 4 institutions de la CECA :
la Haute Autorité, composée des personnalités indépendantes des Etats
membres et qui a reçu les pouvoirs des décisions obligatoires, qui s’exercent sur les
Etats membres, mais aussi directement sur les entreprises du secteur du charbon et de
l’acier
L’Assemblée, auquel il a été confié le contrôle politique de la Haute
Autorité
Le Conseil Spécial des ministres : représentants des Etats membres
La Cour de Justice qui assurait le respect et l’application du droit
communautaire a l’intérieur de la Communauté.
Par la suite, dans un contexte économique nouveau, caractérisé par l’expansion de la
production et des échanges, les 6 Etats membres de la CECA ont mené des négociations en 1955
et 1956, dans 2 groupes, portant sur le marché commun en général et sur le marché de l’énergie
atomique. Par conséquent, les 2 traités créant la Communauté économique européenne (CEE) et
CEEA ont été conclus à Rome, le 25 mars 1957. Les 2 communautés créées à Rome, ont
commencé leurs activités lors de l’entrée en vigueur des Traités de Rome, le 1er janvier 1958.
Le Traité CEE
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La création du marché commun implique, également, la libre circulation des
personnes, des entreprises, des services et des capitaux, ainsi que la protection de la libre
concurrence.
- a prévu aussi l’harmonisation des politiques économiques générales des Etats
membres, ainsi que la mise en œuvre des politiques sectorielles communes, notamment
dans les domaines de l’agriculture, des transports et des relations commerciales avec les
Etats tiers.
Le Traité CEEA
02.03.2010
Curs 3
Définition : Le Droit de l’UE représente l’ensemble des normes juridiques qui sont
applicables dans l’ordre juridique européen et qui vise l’organisation et le fonctionnement des
institutions, ainsi comme les règles spécifiques qui doivent être expliquées dans de divers
domaines d’activité prévus par les Traités.
Le Droit de l’UE est devenu l’instrument spécifique pour l’accomplissement de l’intégration
européenne.
Concernant la définition, on doit mentionner que la Cour de Justice Européenne a défini,
dans son arrêt Van Gend&Loos (26/1962), la nature juridique dans des Communautés
européennes. Ainsi, la CJ a statué que les Communautés européennes (CE) forment un nouvel
ordre juridique international, au profit duquel les Etats membres ont limite leurs droits et, donc,
les sujets sont les Etats membres et leur ressortissants (une personne physique ou morale qui a
une relation avec l’Etat membre). De la même manière, la CJ de l’UE a statué, dans son arrêt
Costa contre ENEL (6/64), que le Droit Communautaire constitue un ordre juridique propre,
intégré au système juridique des Etats membres. Par conséquent, le Droit de l’UE est caractérisé
par l’autonomie, ce qui signifie qu’il constitue un ordre juridique différent de l’ordre juridique
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international et des systèmes de droit nationaux des Etats membres. En même temps, le Droit de
l’UE n’est pas un ordre extérieur par rapport aux systèmes des droits nationaux des Etats
membres. Ainsi, le Droit de l’UE est intégré, fait partie du Droit national de chaque Etat membre
de l’UE. Il doit être appliqué sur le territoire de chacun des Etats membres de la même manière
que son droit national.
Au sens étroit, le Droit de l’UE inclut :
- premièrement, les normes juridiques contenues dans les Traités fondateurs, les
Traités de modification, ainsi que les Traités d’adhésion des nouveaux Etats membres, ce
qui constitue le Droit primaire ou original.
- deuxièmement, les règles juridiques contenues dans les actes adoptés par les
institutions, en application des Traités, ce qui constitue le Droit dérivé.
Au sens large, le Droit de l’UE inclut, également, les règles mêmes non-écrites, qui sont
applicables dans l’ordre juridique européen comme, par exemple, les principes juridiques
généraux, la jurisprudence de la CJUE, les règles dérivées des relations extérieurs de l’UE ou les
droits complémentaires contenus, par exemple, dans les règlements intérieurs des institutions.
Il existe une diversité des normes juridiques européennes qui peuvent être rapprochées par
leur contenu. Ainsi, on peut classifier les normes juridiques en fonction des 2 critères :
1. De ses sources, le Droit de l’UE est divisé en 2 catégories :
- Le droit primaire (originaire) créé par les Traités fondateurs, les Traités de
modification, ainsi que les Traités d’adhésion des nouveaux Etats membres.
- Le droit dérivé qui est le résultat de l’activité de l’institution en application des
Traités.
2. De son contenu, le Droit de l’UE est divisé en 2 catégories :
- Le Droit institutionnel, qui vise l’organisation, le fonctionnement et les pouvoirs
des institutions, les rapports entre les institutions, les finances et les relations extérieures
de l’UE.
- Le Droit matériel, qui vise les règles qui doivent être appliquées dans des divers
domaines d’activité prévus par les Traités.
Par sa nature propre, le Droit de l’UE est intégré dans l’ordre juridique des Etats membres.
Par conséquent, le Droit de l’UE a les caractères suivants :
1) Les normes juridiques du Droit de l’UE sont immédiatement et automatiquement
applicables dans l’ordre juridique interne des Etats membres.
2) Les normes juridiques du Droit de l’UE sont susceptibles de créer directement,
par elle-même, des droits et des obligations pour les particuliers des Etats membres. Ce
caractère est dénommé l’applicabilité directe et l’effet direct du Droit de l’UE.
3) Les normes juridiques du Droit de l’UE ont un rang de priorités sur toutes les
normes nationales.
1) L’applicabilité immédiate du Droit de l’UE
Le Droit de l’UE prévoit l’approche moniste en ce qui concerne les rapports qui doivent
exister entre le Droit de l’UE et les droits nationaux des Etats membres. Par conséquent, les
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normes juridiques du Droit de l’UE s’appliquent immédiatement dès leur entrée en vigueur dans
les systèmes des droits nationaux des Etats membres, sans réception dans une loi nationale et
sans transformation.
Concernant les rapports possibles qui peuvent exister entre le Droit international et le Droit
national, le système des droits des Etats membres prévoit 2 approches :
- L’approche moniste
Prévoit que tout traité international doit être appliqué dans le système de
droit national dès sa ratification. Ca veut dire que la norme internationale s’applique
immédiatement dans l’ordre juridique interne, sans réception ou transformation.
Caractérise les systèmes de droit des certains Etats membres (exemple : la
France, la Roumanie, les Pays Bas)
- L’approche dualiste
Considère que les traités internationaux ne peuvent avoir d’effet que dans
l’ordre juridique international. Pour qu’ils puissent s’appliquer dans des systèmes de
droits internes, ils doivent être repris dans une loi nationale.
Caractérise le système de droit des Etats membres (le Royaume Uni, la
Belgique, Italie, Allemagne).
Malgré ces différences, entre les systèmes juridiques des Etats membres, le Droit de l’UE
prévoit l’approche moniste qui découle de la nature spécifique des CE et de l’UE.
Ainsi comme la CJ de l’UE a souligné, le Droit de l’UE peut être uniquement un système
moniste, le seul compatible avec l’intégration des Etats membres.
En conclusion, le Droit de l’UE est immédiatement applicable dans l’ordre juridique interne
des Etats membres, ce qui produit les conséquences suivantes :
- Le Droit de l’UE est intégré dans le droit interne des Etats membres, sans
nécessiter une formule spéciale d’introduction ou réception.
- Les juges nationaux ont l’obligation d’appliquer le Droit de l’UE dès son entrée
en vigueur.
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- Premièrement, un effet direct vertical, produit dans les relations entre l’Etat
membre d’un part et les particuliers, d’autre part.
Les décisions adressées aux Etats membres, les directives, ainsi que certains articles
des traités produisent uniquement un effet direct vertical.
- Deuxièmement, un effet horizontal, produit dans les relations entre les
particuliers.
On doit mentionner que les règlements, les décisions adressées aux particuliers, ainsi que
certains articles des Traités européens, notamment ceux qui concernent la concurrence, la
libre circulation des personnes, la non-discrimination, l’égalité des sexes, produisent un effet
direct complet/concret ???: vertical et horizontal.
09.03.2010
Curs 3
Conformément aux Traités fondateurs, ainsi comme ils ont été modifiés par le Traite de
Maastricht, les CE et l’UE disposaient de 5 institutions communautaires communes, c’est-a-dire :
- Le Parlement Européen
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- Le Conseil de l’UE
- La Commission européenne
- La CJ des CE
- La Cour des comptes de l’UE
Concernant la Cour des comptes, elle a été créée en 1977, en vue de vérifier les comptes des
autres instituions communautaires, mais elle a été reconnue comme institution communautaire
par le Traite de Maastricht sur l’UE.
A la suite de l’entrée en vigueur du Traite de Lisbonne, la configuration institutionnelle
européenne a été changée. Ainsi, le Traité reconnait maintenant les 7 suivantes institutions de
l’UE :
- Le Parlement Européen
- Le Conseil Européen
- Le Conseil de l’UE
- La Commission Européenne
- La Cour de Justice de l’UE
- La Banque Centrale Européenne
- La Cour des Comptes de l’UE
Ces institutions se distinguent des autres organes prévus par les traités, comme, par exemple,
le Comité économique social, parce qu’elles sont habilitées à adopter des actes obligatoires pour
les Etats membres, pour les autres institutions et pour les particuliers, personnes physiques ou
morales des Etats membres.
Le système institutionnel de l’UE est composé par les 7 institutions, ainsi que les autres
organes prévus par les traités. Chaque institution doit réaliser les pouvoirs confiés par les traités
et, donc, elle a son propre rôle et elle représente des intérêts déterminés.
Ainsi,
le Parlement Européen représente les intérêts des citoyens européens
le Conseil Européen est chargé de donner a l’UE les dispositions
nécessaires a son développement et de définir ses orientations et ses priorités
politiques générales.
Le Conseil de l’UE représente les intérêts des Etats membres.
La Commission Européenne représente l’intérêt commun, c’est-a-dire
l’intérêt de l’UE.
La Cour de Justice de l’UE représente l’intérêt du droit parce qu’elle
assure l’interprétation et l’application uniforme du Droit de l’UE par les Etats
membres et par les autres institutions.
La BCE est responsable de la politique monétaire européenne.
La Cour des Comptes contrôle le financement des activités de l’UE et elle
vérifie la légalité, la régularité et la fiabilité des opérations concernant les comptes
des institutions.
Il faut aussi mentionner que le Traité de Lisbonne organise et clarifie, pour la première fois,
les pouvoirs de l’UE, exercés par l’intermédiaire de ses institutions. Ainsi, on doit faire une
distinction entre 3 catégories des compétences :
1) Les compétences exclusives ou seulement l’UE a le pouvoir de prendre des
mesures. Dans les domaines de l’UE a une compétence exclusive, les Etats membres
doivent se limiter à appliquer la législation de l’UE. Par exemple, dans les domaines de
l’union douanière de la concurrence ou de la politique monétaire de la zone euro.
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2) Les compétences partagées ou les Etats membres peuvent adopter des actes à
force obligatoire dans la mesure ou l’UE ne l’a pas fait ; par exemple, dans les domaines
du marché intérieur, de l’agriculture, de la protection du consommateur.
3) Les compétences d’appui ou l’UE adopte des mesures pour compléter ou soutenir
les politiques des Etats membres ; par exemple, dans les domaines de l’industrie, du
tourisme ou de la culture.
De toute façon, en ce qui concerne les compétences de l’UE, la règle de base est : L’UE
n’agit que dans les limites de compétences que les Etats membres lui ont confère et doit respecter
le fait que toute autre compétence appartient aux Etats membres.
Le Parlement Européen
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09.03.2010
Td 3 (recuperare)
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- Est entré en vigueur le 1er novembre 1993, après avoir été ratifié par tous les Etats
membres.
Il faut noter que le Royaume Uni et le Danemark ont mentionné qu’ils ne veulent pas
participer dans la 3eme étape de l’intégration monétaire. De même, le Royaume Uni a déclare qu’il
ne va pas participer dans les arrangements concernant la politique sociale.
Cependant, l’UE créée par le Traité de Maastricht n’a pas remplacé les CE qui ont continué
leur existence. De même, aucune entité juridique n’a été créée a coté des CE. En effet, l’UE
n’avait pas de personnalité juridique et, notamment, la capacité d’engagement international. Elle
avait simplement une existence politique.
L’UE devait compléter les CE par des nouvelles politiques et fonds de coopération entre les
Etats membres.
Par conséquent, le Traité de Maastricht a créé de nouveaux piliers a côté de l’UE, c'est-à-dire
la Politique Etrangère et de Sécurité commune (PESC) et la coopération dans les domaines de la
justice et des affaires intérieures. Ces 2 nouveaux piliers ont créé un cadre de coopération
intergouvernementale entre les Etats membres, en dehors des procédures de décisions
communautaires.
Par conséquent, l’UE créée par le Traité de Maastricht s’appui sur 3 piliers :
1) Les CE approfondissent et élargissent dans une union économique et monétaire.
Le Droit communautaire régissait uniquement ce premier pilier de l’UE.
2) La politique étrangère et de sécurité commune
3) La coopération dans le domaine de la justice et des affaires intérieures.
A cote des dispositions nouvelles créées dans l’UE, le Traité de Maastricht contient aussi des
dispositions qui ont modifié les Traités fondateurs. Ainsi, premièrement, la CEE (communauté
économique européenne) est devenue la CE (la communauté européenne) en vue de reconnaitre
que ses activités et ses pouvoirs ont dépassé visiblement l’objectif économique initial.
Les plus importantes modifications du Traité de Rome ont été :
- La création d’une citoyenneté de l’UE
- La politique économique et monétaire commune, ainsi que l’introduction de la
monnaie unique
- L’introduction du principe de la solidarité
- Le changement des processus de décision communautaire
- L’introduction de nouveaux domaines d’activité de la communauté, comme, par
exemple, l’emploi et la protection sociale.
Le Traité de Maastricht a introduit une citoyenneté européenne qui s’ajoute à la citoyenneté
nationale. Tout citoyen ayant la nationalité d’un Etat membre, est aussi un citoyen de l’UE. Cette
citoyenneté confère de nouveaux droits aux citoyens européens, c'est-à-dire :
- Le droit de résider et circuler librement dans la communauté
- Le droit de voter et d’être élu pour les élections européennes et municipales dans
l’Etat ou le citoyen réside
- Le droit a une protection diplomatique et consulaire dans l’autre Etat membre sur
le territoire d’un pays tiers ou l’Etat d’origine du citoyen n’est pas représente.
- Le droit de pétition devant le PE et de déposer une plainte auprès du médiateur
européen. Le médiateur européen est désigné par le PE en vue de recevoir les plaints
concernant l’activité des institutions communautaires.
Le principe de subsidiarité :
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Le Traité de Maastricht sur l’UE a prévu, comme règle générale, le principe de subsidiarité
qui était appliqué a la politique de l’environnement de l’Acte unique européen. Ce principe
prévoit que dans les domaines ou la communauté n’a pas des compétences exclusives, celle-ci
n’agit que si les objectifs peuvent être mieux réalisés au niveau communautaire qu’au niveau
national.
Le Traité d’Amsterdam
16.03.2010
Curs 5
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Conformément aux décisions des Traités, le Parlement peut aussi créer des commissions
permanentes, temporaires ou spéciales. Par exemple, il existe des commissions permanentes
concernant les problèmes politiques, l’agriculture, le Budget, la politique industrielle,
l’environnement etc.
Chaque membre du Parlement est, en principe, membre d’une commission permanente et
membre suppléant d’un autre. Les commissions permanentes préparent les résolutions adoptées
par le Parlement pendant ses sessions.
Les sessions du Parlement Européen
Le Parlement tient une session annuelle divisée en 12 périodes des sessions d’une semaine
par mois. Ils peuvent également se réunir en sessions extraordinaires. Les séances du Parlement,
pendant ces sessions, sont publiques. Généralement, le Parlement adopte des décisions par la
majorité absolue des votes exprimés, sauf les exceptions : le budget, la motion de censure …
Les pouvoirs du PE
A l’origine, le PE ne disposait pas des pouvoirs normatifs. Progressivement, ses pouvoirs ont
été élargis dans les domaines budgétaire, législatif et du contrôle. Ainsi, l’Acte unique européen
de 1986 introduit une procédure de coopération institutionnelle entre le Conseil, la Commission
et le Parlement, par lequel le Parlement participait a l’adoption des certains actes normatifs.
Le Traité ??? sur l’UE a élargi les pouvoirs du Parlement parce qu’il lui a reconnu un certain
domaine en pouvoir de codécision avec le Conseil de l’UE.
Finalement, par le Traité de 22 avril 1970, le Parlement a obtenu des pouvoirs budgétaires
qui ont été élargis par le Traité de Maastricht sur l’UE, le Traité d’Amsterdam et le Traité de
Lisbonne. Ainsi, a la suite de l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, les pouvoirs législatifs et
budgétaires du Parlement européen sont élargis. En ce qui concerne le pouvoir législatif, la
procédure de codécision s’appelle maintenant la Procédure législative ordinaire, et son
application a été étendue dans la plupart des cas.
En ce qui concerne la procédure budgétaire annuelle et l’adoption du Budget, le PE est
maintenant placé sur le même plan que le Conseil de l’UE.
En conclusion, les pouvoirs du PE sont :
1) Le pouvoir de participation aux processus législatifs européens
2) Le pouvoir de contrôle politique du PE
3) Le pouvoir budgétaire
4) Les pouvoirs spéciaux du PE
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ces 2 institutions, l’acte est adopté des la première lecture. En cas de désaccord, il faut suivre une
procédure de conciliation entre les deux institutions.
Si la conciliation réussi, l’acte envisagé peut être adopté.
La procédure législative spéciale s’applique dans des cas spécifiques, expressément prévus
par les Traités. Elle permet l’adoption des actes par l’intermédiaire de l’ancienne procédure
d’avis conforme, devenu la procédure d’approbation ou par l’ancienne procédure de consultation
qui reste inchangée.
2) Le pouvoir de contrôle politique du PE
Conformément aux Traités, le parlement doit surveiller les activités des autres institutions et,
notamment, de la Commission européenne. Dans l’exercice de ce pouvoir, il propose de
plusieurs instruments de contrôle. Ainsi, premièrement, conformément aux changements
apportés par le Traité de Lisbonne, le PE élit le président de la Commission sur
proposition/composition ??? du Conseil européen qui est obligé de designer un candidat en
tenant compte du résultat des élections européennes pour le PE.de plus, le PE doit approuver le
président et les membres de la Commission européenne désignés par les Etats membres, en tant
que collège. De même, le PE peut, par le vote d’une motion de censure, forcer la Commission
européenne à démissionner. La motion de censure peut être approuvée uniquement par la
majorité de 2 tiers des votes exprimés, qui doit représenter en même temps, la majorité des
membres qui composent le Parlement. Les Traités instituent, également, un délai de réflexion de
3 jours entre le dépôt d’une motion de censure et son vote. L’adoption d’une motion de censure
conduit a la proposition d’une nouvelle commission. On doit mentionner que la motion de
censure existe depuis le Traité de Rome. Pourtant, depuis l’origine, 8 motions de censure
seulement on fait l’option d’un vote et aucune n’a été adoptée.
Les questions orales ou écrites que les membres du Parlement peuvent poser a la commission
ou au Conseil de l’UE. Le PE peut aussi créer des commissions dans le cadre de mauvaises
applications du Droit de l’UE ou d’infraction commise par les membres des institutions de l’UE.
Le PE peut aussi créer des commissions temporaires d’enquête, dans le cas de mauvaise
application du Droit de l’UE ou d’infraction commise par les membres des institutions
européennes.
Finalement, le Parlement peut recevoir des pétitions individuelles ou collectives sur tout sujet
qui relèvent des domaines d’activité de l’UE, ces pétitions sont présentées par les citoyens
européens ou par toute personne physique ou morale ayant la résidence ou le siège dans un Etat
membre. Lorsque ces pétitions sont des plaintes, qui visent la mauvaise administration des
institutions de l’UE, le Parlement nomme un médiateur européen qui procède a une enquête,
interroge l’institution en question et établi un rapport pour le PE. La plainte ne peut pas viser le
CJ de l’UE dans l’exercice de ??? cas fonctions juridictionnelles. On ne peut omettre le droit du
PE d’être partie dans les litiges devant la CJ de l’UE en tant que demandeur ou défendeur. Ainsi,
le Parlement a, d’abord, un droit d’intervention dans les litiges devant la Commission, c'est-à-
dire, un droit de se joindre a une des parties du litige, afin de défendre ses propres droits et
intérêts.
De même, le Parlement a le droit d’introduire un recours en annulation d’un acte adopté par
une institution de l’UE ou un recours en carence contre une institution qui était obligée d’agir, de
prendre une certaine mesure conformément aux Traités, mais elle ne l’a pas fait. La CJ de l’UE
peut contrôler la légalité des actes du Parlement, adoptés avec le Conseil de l’UE, ainsi que les
actes du Parlement qui produisent des effets juridiques à l’égard des tiers.
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19.03.2010
Seminar 4/5
Le Traité de Lisbonne
- Le dernier traité
- Signé par les chefs d’Etat ou de gouvernements de 27 Etats membres le 13
décembre 2007 a Lisbonne.
- Entré en vigueur le 1er décembre 2009, après avoir été ratifié par tous les Etats
membres de l’UE.
- Modifie le Traité de Maastricht sur l’UE et le Traité CE, mais il ne les remplace
pas.
Le Traité CE est dénommé maintenant le Traité sur le fonctionnement de l’UE.
Conformément aux dispositions du Traité de Lisbonne, l’UE remplace et succède les
Communautés européennes. L’UE est, donc, le successeur juridique des CE, qui n’existent plus.
Par conséquent, les termes suivants ne seront plus utilisés : la Communauté européenne, les
Communautés européennes et le Droit communautiare. Ils seront remplacés par les termes : l’UE
et le Droit de l’UE.
A la suite du Traité de Lisbonne, les articles du Traité de Maastricht sur l’UE et du Traité CE,
denomme maintenant le Traité sur le fonctionnement de l’UE, ont été renumerote en vue d’une
simplification et d’une plus grande efficacite. Conformement aux changements apportés par le
Traité de Lisbonne, l’UE a, maintenant, la personnalité juridique, ainsi que la capacite de
conclure des Traités internationaux et d’adherer aux organisations internationales. De plus, les 3
piliers de l’UE, crees par le Traité de Maastricht, ont fusioné maintenant, mais le Traité a
maintenu des procedures speciales en ce qui concerne la politique etrangere, la securite et la
défense. De toute facon, le terme pilier de l’UE ne sera plus utilisé.
Les reformes principales introduites par le Traité de Lisbonne sont :
1) Un rôle plus renforcé du PE dans le processus législatif européen.
2) Plus grande participation des parlements nationaux des Etats membres aux
activités de l’UE.
3) Des changements en ce qui concerne le système institutionnel de l’UE.
Ainsi, le Traité de Lisbonne reconnait les suivants 7 institutions de l’UE :
- Le Parlement Europeen
- Le Conseil Europeen
- Le Conseil de l’UE
- La Commission européenne
- La BCE
- La Cour de Justice de l’UE
- La Cour des Comptes
4) Le retrait de l’UE.
Ainsi, le Traité de Lisbonne prevoit expressement, pour la premiere fois, la possibilite
pour un Etat membre de se retirer de l’union.
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5) La création de la fonction du Président du Conseil Européen, élu pour un mandat
de 2 ans et demi.
6) La nomination d’un haut représentant de l’union pour les affaires étrangères et la
politique de sécurité, qui est, également, vice-président de la Commission Européenne.
7) L’UE est dotée d’une personnalité juridique unique
1. Les traités : les traités fondateurs, de révision, d’adhésion des nouveaux Etats
2. Les principes généraux du droit qui appartient aux systèmes de droits nationaux
des Etats membres, y compris les droits de l’homme et les libertés fondamentales, ainsi
que la jurisprudence de la Cour de Justice de l’UE.
3. Les accords internationaux conclus par les Communautés européennes ou l’UE
4. Le droit dérivé : les actes adoptés par les institutions en application des traités.
5. Le droit complémentaire contenu, par exemple, dans le règlement intérieur des
institutions européennes.
4. Conformément aux traités, les modalités d’action des institutions et de l’UE sont :
le règlement, la Directive, la Décision, les Recommandations et les avis qui forment le
Droit secondaire ou dérivé de l’UE. Ces instruments juridiques sont des actes spécifiques
au Droit de l’UE parce qu’ils sont différents des autres actes juridiques nationaux ou
internationaux. Les traités contiennent une présentation a caractère systématique des
effets juridiques qui caractérise chaque catégorie d’acte et les distingues les unes des
autres. Pourtant, la nature d’un acte ne dépend pas de sa dénomination de l’institution
qui l’a adopté, mais se son objet et de son contenu par rapport aux définitions fournies
par les traités. De plus, la CJ de l’UE se réserve le droit de procéder a la requalification
de tout acte adopté par les institutions de l’UE. Ainsi, dans les Affaires jointes 19
17/1962, Confédération nationale des producteurs des Fruits et légumes contre le Conseil,
la CJ a décidé que, pour déterminer, dans les cas douteux, si on se trouve en présence
d’une décision ou d’un règlement, il faut rechercher si l’acte en question a les caractères
d’un règlement ou bine le caractère d’une décision. De même, la CJ a statué qu’un acte
qualifié d’un règlement par son auteur qui contient des dispositions qui ont le caractère
d’une décision, peut être, en réalité, une décision prise sous l’apparence d’un règlement.
Le règlement
- Est la principale source du droit dérivé.
- A les caractères suivants :
Le règlement est une portée générale, comme la loi nationale, il contient
des dispositions générales et impersonnelles, c'est-à-dire il statue abstraitement.
Le règlement est obligatoire dans tous ses éléments. Ce caractère le
distingue des recommandations et des avis qui n’ont pas une force obligatoire. Le
règlement doit être intégralement respecté par ceux auquel il s’applique : des
personnes privées, des Etats membres ou des institutions de l’union. Obligatoire en
tous ses éléments, le règlement interdit aux Etats membres toute application
incomplète ou sélective et il s’oppose a la directive qui n’est obligatoire que en ce qui
concerne le résultat a atteindre.
Le règlement est directement applicable dans tout Etat membre, c'est-à-
dire il produit par lui-même et automatiquement, des effets juridiques dans les
17
systèmes de Droit interne des Etats membres et ils doivent recevoir l’application sur
leur territoire, sans devoir faire l’objet d’un acte de transposition. Il s’adresse
directement aux sujets de droit internes des Etats membres. En d’autres termes, le
règlement créé par lui-même des droits et des obligations pour les particuliers des
Etats membres et, donc, il produit des effets directs.
26.03.2010
Seminar 5/6
La directive
- est obligatoire pour tout Etat membre destinataire quant au résultat à atteindre,
mais lui laisse le choix de la forme et des moyens en vue d’accomplir le résultat.
- Peut avoir comme destinataire un Etat membre, plusieurs Etats membres ou tous
les Etats membres (le cas le plus fréquent). Afin que les dispositions de la directive
produisent des effets au niveau national, le législateur national doit adapter un acte de
transposition de la Directive en droit interne qui adapte la législation au regard des
objectifs définis dans la Directive.
- Est obligatoire quant au résultat. Cela signifie que les Etats disposent d’une totale
liberté dans le choix de l’acte juridique de transposition de la directive dans le droit inter.
Pourtant, la transposition doit s’effectuée dans le délai fixé par la directive.
- N’est pas, en principe, directement applicable
- N’a d’effet obligatoire que pour les Etats membres destinataires. Pourtant, la CJ
de l’UE a admis que, dans des conditions particulières, certaines directives produire des
effets directs dans les Etats membres destinataires. Ces conditions sont :
1) La transposition de la directive dans le droit interne n’a pas eu lieu, a été
effectuée incorrectement à l’expiration du délai de transposition.
2) Les dispositions de la directive sont inconditionnelles et suffisamment
claires et précises
3) Les dispositions de la directive confèrent des droits aux particuliers.
Lorsque ces conditions sont réunies, un particulier peut se prévaloir des dispositions de la
directive devant toutes les autorités et institutions de l’Etat membre en question, ce que signifie
que la directive produit un effet direct vertical.
En revanche, un particulier ne peut pas invoquer directement, contre un autre un autre
particulier, les dispositions d’une autre directive, même non transposée. Par conséquent, la
directive ne produit jamais un effet direct horizontal.
La décision
- Caractérisée, par les traités, comme un acte obligatoire dans tous ses éléments
pour le destinataire qu’il désigne. Au contraire du règlement, la décision n’a pas de portée
générale parce qu’elle est obligatoire seulement pour ses destinataires. Par conséquent,
les particuliers peuvent se prévaloir en justice des dispositions d’une décision et les
juridictions nationales sont obligée de la prendre en considération en tant qu’élément du
Droit de l’UE.
18
Les recommandations et les avis
- Se distinguent de l’ensemble des autres actes parce qu’ils n’ont pas des forces
obligatoires. Pourtant, ils peuvent fournir des indications sur l’interprétation et le contenu
des dispositions du Droit de l’UE. Ainsi, la CJ de l’UE a estimé que les recommandations
ne sont pas dépourvues de tout effet juridique ; de plus, les juges nationaux sont obligés
de les prendre en considération lorsqu’elle est claire l’interprétation des dispositions
nationales dans le but d’assurer leur pleine mise en œuvre lorsqu’elles ont pour objet de
compléter les dispositions du Droit de l’UE, ayant un caractère obligatoire.
- L’Affaire no C-33/1988 : Grimaldi c. Fonds des Maladies Professionnelles
Les actes à caractère obligatoire, doivent être toujours motivés. Dans la pratique, mêmes les
recommandations est les avis sont motivés. Ca veut dire que l’acte doit indiquer la disposition
précise des traités qui constitue sa base juridique et les raisons sur lesquelles l’acte en question
est fondé. La motivation constitue une formalité substantielle dont l’absence ou l’insuffisance
entraine l’annulation de l’acte par la CJ de l’UE.
23.03.2010
Curs 6
Les attributions de la ???
19
accord sur le projet commun, soit de ne pas parvenir. ??? La Commission participe aux comités
de conciliation, en vue de rapprocher les positions des 2 institutions.
Si les 2 institutions approuvent le projet ou elles ne statuent pas, ou l’une approuve et l’autre
ne statue pas, le Budget est réputé adopté, conformément au projet commun. Si le Parlement
statue a la majorité de ses membres et le Conseil rejette le projet commun, ou si le Parlement le
rejet et le Conseil ne statue pas, un nouveau projet doit être présenté par la Commission.
Si le Parlement approuve le projet et le Conseil le rejette, le PE peut, dans un délai de 14
jours, a compter de la date de rejette, a la majorité de ses membres et de 3/5 décide à confirmer
l’ensemble de ses amendements, le Budget est réputé, définitivement adopté. Mais, si le Comité
de Conciliation ne parvient pas a un accord sur le projet commun, un nouveau projet doit être
présente. Lorsque la procédure a été adoptée, le Président du Parlement constate que le budget
est définitivement adopté.
Schema ciudata…
Le Conseil de l’UE
- A été créé par le Traité de Paris (CECA)
- Avait des attributions consultatives, selon le Traité de Paris
- Après le Traité de Rome, il a reçu des attributions législatives.
- Est devenu Conseil pour les 3 communautés
- 1968 : institution unique des Communautés
- A comme mission de présenter l’intérêt des gouvernements des Etats membres.
- Est formé par des représentants des Etats membres au niveau ministériel ???
- Le représentant d’un Etat est le Ministre des Affaires étrangères, les ministres
responsables au niveau national avec le domaine concerné
- Peut siéger en formation multiple, en fonction de son ordre du jour.
Quand les représentants des Etats membres siègent dans le Conseil pour discuter des
questions d’intérêt général, il est dénommé le Conseil General, mais si les ministres concernés
par un domaine particulier siègent dans le Conseil, il est nommé le Conseil sectoriel. Les
formations du Conseil peuvent se réunir en même temps. Conformément au Traité de Maastricht,
les représentants de l’un des Conseils peuvent avoir la qualité des représentants si le domaine
concerné est le développement régional. ??? toata ultima fraza… Ca veut dire que le Conseil
de l’UE est formé par 27 membres, de 27 pays. Le Conseil n’a pas une activité continue :
seulement 5 jours/mois.
L’activité du Conseil est préparée par COREPER :
- Organe communautaire avec des attributions consultatives
- Formé par 2 niveaux différents
Les experts des Etats membres pour différents domaines, d’intégration ou
de coopération communautaire ???
Les ambassadeurs de chaque Etat membre auprès de l’UE.
- Est très important pour le rôle de foyer dans les discussions entre les représentants
du gouvernement.
- Dans le cadre du COREPER, il y a une double politique qui se réalise entre
chaque capitale et les institutions européennes et entre les Etats membres. ???
20
Pour adopter les actes normatifs, le Conseil doit suivre les procédures qui sont imposées
par le Traité et voter, réaliser le quorum (prévu par le Traité). Le Conseil n’adopte pas des
actes par n’importe quelle procédure.
L’acte adopté par le Conseil est soumis a la vérification de la CJ, qui vérifie la légalité
des actes adoptés par le Conseil. La CJ peut annuler un acte adopté par le Conseil, sans tenir
compte des dispositions des Traités.
Le Conseil adopte des actes par la majorité. Maintenant, le Traité fait la différence entre
les majorités :
- Majorité ???:50%+1 : l’adoption des actes qui n’ont pas un caractère obligatoire
ou des actes internes
- L’unanimité : si on parle d’adhésion des nouveaux membres, des modifications
des Traités communautaires, quelques aspects financiers, protection sociale.
- Majorité qualifiée : se réalise sur la base du vote individuel de chaque Etat
membre qui est multiplié (pondéré ???) par un chiffre qui est prévu par le Traité, en
tenant compte des aspects démographiques et économiques : 258 des votes valables sont
exprimés d’un total de 345.
30.03.2010
Curs 7 (scris de la Ionut in totalitate)
La majorité qualifiée : le vote individuel de chaque Etat est multiplié par un nombre établi
par le Traité (Roumanie-> 14 votes) de nombre total des votes (345). Valable a la majorité
qualifiée, 255/345 votes, prévu par le Traité de Nice ; elle sera valable jusqu’au 1er novembre
2014.
Chaque membre du Conseil peut demander au Président de vérifier que le vote a été exprimé
par au moins deux tiers des membres du Conseil soit 62% de la population de l’Union.
A partir du 1er novembre 2014 jusqu’au 31 mars 2017, lorsque le Conseil doit adopter un
acte, chaque membre du Conseil demande que le vote est pris selon ??? les modalités applicables
avant 2014. Sinon, dans cette période quand le Conseil statue sur la proposition de le
Commission ou d’un autre représentant de l’Union, la majorité sera soumise a deux conditions :
- Le vote doit être exprimé par au moins 55% des membres du Conseil qui
représente au moins 66% de la population de l’Union. Si le Conseil statue se remarque
qu’il n’a pas été proposé par la Commission ou par un autre représentant de l’Union, la
majorité est réunie aux conditions suivantes :
21
forme adopté par le Conseil, soit rejet a la majorité de se membres, la position du Conseil et,
dans ce cas, l’acte ne peut pas être adopté, soit de proposer des amendements a la position du
Conseil. Il transmet au Conseil et a la Commission qui doit émettre un avis sur les amendements.
Le Conseil a un délai de 3 mois a partir de la réception des amendements du Parlement pour
approuver à la majorité qualifiée l’acte dans la forme qui inclut les amendements s’ils ont été
représentés par la Commission ou a l’unanimité si la Commission n’a pas repris des
amendements ou, en fait, il ne peut pas approuver les amendements. Dans ce cas, les présidents
du Parlement et du Conseil convoquent un comité de conciliation. En vue de rapprocher les
positions des institutions concernées, le Comité a un délai de 6 semaines pour adopter un projet
commun. S’il n’adopte pas un projet commun, l’acte ne peut pas être adopté, mais, s’il adopte un
projet commun, celui revient au Parlement et au Conseil pour une troisième lecture. Par le
Conseil a majorité qualifiée-> l’acte est adopté. S’il n’adopte pas le projet commun, l’acte ne
peut pas être adopté.
13.04.2010
Curs 8
Le Conseil Européen
Le Traité de Lisbonne
22
- Le président du Conseil Européen, qui est élu par les chefs d’Etat et des gouvernements
pour 2 années et demi ; le mandat est renouvelable une fois.
Le président du Conseil Européen a les attributions :
- Présider et animer les travaux du Conseil
- Assurer la préparation et la continuité des travaux du Conseil Européen, en coopération
avec le président de la Commission et sur la base des travaux du Conseil des Affaires
Générales.
Le Conseil de l’UE a plusieurs formations :
- Doit faciliter la cohésion et le consensus au sein de ses membres
- Doit présenter au PE un rapport à la suite de chaque réunion du Conseil
- Doit assurer, a son niveau et a sa qualité, la représentation extérieure de l’UE pour les
matières qui relèvent de la politique étrangère et de sécurité commune, sans préjudice de
ses attributions des hauts représentants de l’Union pour les affaires étrangères et de la
politique de sécurité.
Le Conseil de l’UE a des rencontres 2 fois/semestre à Bruxelles. Il prend des décisions soit la
majorité simple pour 2 questions de procédure, soit par consensus. L’abstention d’un de ses
membres, présent ou représenté, ne fait pas obstacle à l’adoption des délibérations du Conseil qui
demande l’unanimité ou la majorité qualifiée, mais seulement dans les cas prévus par le Traité.
L’un des membres du Conseil peut recevoir la délégation de vote de la part de l’un des autres
membres.
Les actes du Conseil sont soumis au contrôle de la Cour se le relève des matières ou elle a
compétence.
Le Conseil Européen a 3 catégories de compétences :
En matière
1. de politique générale
2. de politique extérieure et de sécurité commune
3. Institutionnelle
1. – donne des impulsions/incursions ??? nécessaires au développement de l’Union et défini
les orientations des politiques générales, notamment, il défini l’orientation des politiques
économiques, situation d’emploi dans l’Union et orientations stratégiques de
programmation législatif et opérationnelle dans l’espace de liberté, sécurité et justice.
20.04.2010
Curs 9
2. Le Conseil Européen identifie les intérêts stratégiques de l’UE, fixe les objectifs et défini
les orientations générales de la politique étrangère et de sécurité commune, y compris
pour les questions ayant des implications en matière de défense et adopte les décisions
nécessaires.
3. Le Conseil Européen fixe la composition du PE, peut modifier la composition existante,
propose le candidat a la présidence de la Commission Européenne, désigne le haut
représentant de l’UE pour les affaires étrangères et de sécurité commune,
Fixe la liste des formations du Conseil, autres que celles prévues par le traité et fixe
aussi les règles pour la présidence de formation du Conseil
Autorise le Conseil avec l’approbation du PE à statuer à la majorité qualifiée dans un
domaine ou il doit statuer à l’unanimité
23
Autorise le Conseil à utiliser la procédure législative ordinaire, au lieu de la procédure
législative spéciale.
En ce qui concerne la modification du traité, le Conseil Européen peut convoquer des réunions
des représentants des gouvernements des Etats membres (interministérielles) pour arrêter des
modifications apportées au traité ou il peut modifier lui-même les dispositions du Traité relatives
aux politiques et actions internes de l’UE.
Le Conseil de l’Europe
Dans le cadre du Conseil de l’Europe, les Etats peuvent avoir de différents statuts : membres,
invités et associés.
La Commission Européenne
25
1. Les Etats membres sont traités sur le strict pied d’égalité, pour la détermination de l’ordre
du passage et de la présence de leurs ressortissants au sein de la Commission. En
conséquence, l’écart entre le nombre total des mandats détenus par les ressortissants des 2
Etats membres donnés, ne peut être jamais >1.
2. Chacune des Commission successives est constituée de manière à respecter de façon
satisfaisante l’éventail démographique et géographique de l’ensemble des Etats membres.
27.04.2010
Curs 10
La Commission Européenne :
a un droit exclusif d’initiative législative dans le domaine de coopération
économique entre les Etats membres. Elle adopte elle-même des actes législatifs
conformément aux articles 288 et 290 du Traité de Lisbonne.
Peut adopter des actes législatifs ou non-législatifs, pour effectuer son
pouvoir exécutif. Tous les actes non-législatifs doivent souligner leur caractère et la
délégation que la Commission a obtenu de la part du Conseil, pour adopter l’acte
concerné.
Le rôle est de défendre les intérêts. Elle (la Commission) doit garantir que le Droit européen
est appliqué sur la base des dispositions des traités. La Commission a un droit illimité d’obtenir
des informations de la part des Etats membres. Sur la base des informations, elle apprécie si les
Etats membres ont une conduite comme il faut. Si elle constate qu’un Etat membre manque, elle
declanche ??? avec une procédure de manquement (infrigment) des obligations. La procédure a 2
phases : administrative et juridictionnelle. La phase administrative constate le manquement des
obligations par la signature, elle envoie une notification aux Etats concernés, elle leurs donne une
26
période de réflexion pour agir, soit de prendre les mesures appropriées, soit de notifier la
Commission pour les motifs qu’elle a pour ne pas prendre des mesures proposées par la
Commission. Si la Commission constate que l’Etat ne prend pas des actions concernant les
dispositions, la Commission peut passer à la phase juridictionnelle, avec une action spécifique,
qui s’appelle recours en manquement. Une telle action peut être accordée seulement par la
Commission Européenne. Pendant cette action, la Cour ne statue ??? pas le problème de droit
communautaire. Elle lui donne une période pour se conformer a la décision et, si l’Etat membre
ne prend pas des actions conformément a la solution de la Cour, elle peut être obligée de payer
des pénalités. D’habitude, les Etats membres essayent de respecter les décisions.
04.05.2010
Curs 11
Le système juridictionnel/juridique de l’UE
27
En 1989, par une décision du Conseil, a été créée la IIème instance juridictionnelle, qui était
appelée Le Tribunal de Première Instance. Il a été ajouté à la Cour et a obtenu la compétence de
résoudre certaines catégories de recours.
En 2004, par un règlement du Conseil, adopté en 2003, a été créée la Première Chambre
Juridictionnelle comme instance spécialisée pour le domaine de recours introduit par les
fonctionnaires communautaires. Cette instance a été appelée le Tribunal en Fonction Publique de
l’UE.
Par le Traité de Lisbonne, la dénomination de la CJ des Communautés Européennes a été
changée en CJ de l’UE et le Tribunal de Première instance européenne est devenu le Tribunal.
La spécificité du système juridictionnel communautaire est que :
- Chaque instance juridictionnelle a sa propre compétence matérielle (peut juger
certains aspects de recours)/a sa propre instance ???
- Le décision prise par l’instance juridique est définitive et obligatoire pour les
parties et elle doit être appliquée sur les territoires des Etats membres, sans être soumise a
un autre procédure.
- Chaque instance réalise un seul degré de juridiction
Les membres des instances juridictionnelles sont les juges (communautaires) et les avocats
généraux (procureurs).
A la CJ, il y a un juge/chaque Etat membre + 8 avocats généraux. Les autres juges sont
choisis par rotation, pour un mandat de 6 ans. La même personne peut être réélue.
Au tribunal, sont seulement des juges, 1/Etat membre avec un mandat de 6 années. Pour le
Tribunal Publique sont 7, nommés par une décision … ???
Les autres juges est les avocats généraux sont nommés par l’accord commun des
gouvernements des Etats membres, après la consultation d’un comité composé par ces
personnalités, désignées par le Conseil, parmi les anciens membres de la Cour ou du Tribunal,
des membres de la juridiction nationale supérieure et des juristes de compétence notoire.
Les juges et les avocats généraux sont nommés par des personnalités qui offrent toute
garantie d’indépendance et qui réunissent les conditions requises pour l’exercice dans leur pays
respectif, les plus hautes fonctions juridictionnelles ou qui sont des juristes d’une compétence
notoire.
Les juges de la Cour ou ceux du Tribunal, éluent parmi eux, leur président pour un mandat de
3 années – renouvelable.
Le président a des fonctions de représentation externe et aussi des fonctions administratives
(la répartition des cas sur les complets de juges de 3 ou 5 juges). La décision de chaque complet
est prise par le vote impair et toutes les opinions contraires doivent être publiées dans le Journal
Officiel. Les juges et les avocats bénéficient de l’aide des collaborateurs de la Cour (les greffiers
et les référendaires).
Les greffiers ont
- Des fonctions d’encadrement???:
Des activités juridictionnelles
S’occupent de l’organisation des litiges et participent aux audiences
Sont responsables de tenir l’archive de la Cour
- Des fonctions administratives :
Sont responsables des exécutions budgétaires sur la coordination du
président de la Cour et du Tribunal.
28
Sont responsables de la communication des décisions de la Cour et de la
traduction de celles-ci dans toutes les langues officielles.
Les référendaires : chaque juge a 2 référendaires qui ont la même nationalité que le juge ou
l’avocat et doivent être docteurs en droit.
Les instances juridictionnelles communautaires
- Peut être une Cour constitutionnelle et administrative en même temps, toujours
quand elle résolu des cas concernant l’interprétation des actes communautaires,
modification des traites communautaires ou avis de légalité.
- La Cour peut être une juridiction civile ou de travail
- La Cour peut être une juridiction commerciale, mais jamais les instances
juridiques commerciales ne peuvent pas réaliser des juridictions criminelles ou pénales.
Les catégories des litiges ???
Conformément au Traité de Lisbonne :
- La CJ contrôle la légalité des actes législatifs : les actes adoptés par les
institutions, organes ou organismes européens, qui sont destinés à produire des effets
juridiques à l’égard des tiers.
- La CJ contrôle la légalité de l’inaction du Parlement, Conseil Européen, Conseil
ou Commission, BCE ou d’autres organes ou organismes de l’UE.
- Statue a titre préjudiciel sur l’interprétation des Traités et sur la validité et
l’interprétation des actes prévus par les institutions communautaires, organes ou
organismes de l’UE.
- La CJ décide sur le manquement d’un Etat membre a une de ses obligations
- La CJ vérifie la régularité de la procédure, en sanctionnant l’Etat membre pour
violation ou risque de violation grave des valeurs européennes.
- La CJ contrôle la légalité des mesures restrictives prises par le Conseil contre les
personnes physiques ou morales sur la base de la PESC.
- La CJ peut être saisie par un pouvoir limité en questions de droit contre les
ordonnances, prononcé par le Tribunal ou réexaminassions des décisions du Tribunal sur
le recours contre les décisions prises par les Tribunaux spécialisé. A son tour, le Tribunal
est compétent pour le recours formé par une personne physique ou morale contre les actes
d’une institution, organe ou organisme de l’UE, pour un recours qui vise la réparation des
dommages causés par les institutions de l’UE et ??? pour le recours fondé sur une clause
compromissoire, les recours formés contre les décisions des Tribunaux spécifiques et
questions préjudicielles dans les barrières spécifiques prévues par le statut de la Cour.
11.05.2010
C12
-
Elles sont prévues/établies par les traités
1) Le recours en annulation
- Peut prouver son intérêt
- L’effet : obtenir l’annulation d’un acte qui a été adopté par une institution
communautaire.
29
Parmi ceux qui peuvent utiliser cette action, il y a des parties qui sont considérées
privilégiées : elles ne doivent pas prouver leur intérêt pour utiliser cette action, parce que leur
action est présumé. Sont considérées comme des parties privilégiées : le Parlement, le Conseil, la
Commission, l’Etat membre, la BCE pour défendre ses intérêts propres. Toutes les autres
personnes physiques ou morales doivent prouver leur intérêt.
Les actes qui peuvent être soumis a un recours en annulation, sont les actes avec applicabilité
générale ; aussi, les décisions individuelles et les codes de conduite.
Ne peuvent pas être attaqués avec cette action, les actes internes des institutions communes et
les actes qui n’ont pas des effets juridiques pour les tiers, les actes qui ont une force obligatoire :
avis et recommandations.
Les motifs prévus par les traités pour utiliser un recours en annulation sont :
- L’incompétence de l’institution d’adopter l’acte
- La violation des ??? formes substantielles prévues par les traités (la procédure,
l’avis)
- La violation des tous les actes adoptés, relative a leur application (le
détournement de pouvoir : l’institution n’avait pas la compétence d’adopter l’acte, mais
elle l’a fait).
L’effet de recours en annulation se produit « erga omnes » : pour tous et rétroactif (l’acte est
réputé), ne jamais avoir exister et tous les effets qu’il a produit, doivent être effacés.
2) L’exception de légalité
- Peut être utilisée par toute personne intéressée qui n’a pas la possibilité d’utiliser
un recours en annulation.
- Le motif : l’existence d’un acte adopté sur la base d’un autre acte qui a été decleré
nul.
3) Le recours en manquement
- Peut être introduit par la Commission Européenne ou par un Etat membre contre
un autre Etat membre qui a manqué ses obligations assumées, conformément aux Traités.
- L’objet : la Cour doit établir si le manquement existe ou pas.
4) Le recours en carence
- L’objet : établir un manquement d’une institution communautaire/CE ??? a agir.
L’action peut être introduite par les institutions, mais aussi par toute personne qui a été
affectée par l’omission d’une institution communautaire d’agir. L’action est recevable
seulement si l’institution communautaire était obligée à agir et elle ne l’a pas fait.
5) Le recours en responsabilité extracontractuelle
- Utilisé par toute personne intéressée, qui a été préjudiciée par l’action ou
l’omission d’une institution communautaire ou de ses fonctionnaires.
Pour être recevable, les conditions suivantes doivent être remplies :
Exister une action illicite ou en omission de la part de l’institution
communautaires ou de ses fonctionnaires
Exister un préjudice certes, réel et actuel
Exister une liaison comme entre cause-effet, l’action illicite et l’omission et le
préjudice.
- A une prescription de 5 années, a partir du moment quand la partie intéressée a été
préjudiciée ou a connait ou a été obligée de connaitre le préjudice.
6) Les recours qui peuvent être introduits par les fonctionnaires contre les
institutions communautaires ou leurs employeurs : les contentieux de la fonction publique
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- Une action en annulation, par laquelle le fonctionnaire communautaire demande
l’annulation d’un acte adopté par l’institution qui le concerne directement.
- Une action par laquelle le fonctionnaire communautaire demande une
compensation pécuniaire parce que la décision de l’institution communautaire ou il est
employé, l’a préjudicié.
7) Le recours en interprétation (les questions préalables)
- Catégories des actions non-contenues, par laquelle la CJ est demandé a offrir une
interprétation uniforme et générale des dispositions communautaires.
- L’action est utilisée par le juge national de dernier degré et la solution de la Cour
devient obligatoire pour lui, en ce qui concerne l’interprétation du Droit communautaire.
La Cour des comptes, la BCE, la BEI et le Comité de régions : étudier pour l’examen
Les libertés de circulation des marchandises, personnes, services et capitaux sont les libertés
ou les droits clés du processus d’intégration économique des Etats membres dans l’UE. Ils ont
été prévus par les traités constitutifs et développés dans les autres traités.
Leur but permet la réalisation et le développement d’un marché initialement commune (a
partir du Traité de Maastricht=communautaire), ou il n’existe pas des pièges être les échanges
commerciales entre les Etats membres.
Le Traité de Lisbonne défini le marché intérieur comme un espace sans frontières intérieures,
dans lequel la libre circulation des marchandises, personnes, services et capitaux est assurée. Les
éléments qui peuvent circuler librement ne sont pas soumis a aucune règle ou restriction. La
Cour de Justice a utilisé l’expression « égalité des traitements » et a explique qu’elle est fondée
sur le principe de droit international publique, qui a été reconnu et qui est le principe de la
reconnaissance mutuelle entre les Etats membres, ca veut dire l’expression de leur égalité.
L’égalité de traitements n’est pas absolue parce qu’il y a des dérogations textuelles qui
permettent aux Etats membres d’introduire des restrictions concernant la libre circulation, s’ils
sont justifiés par l’intérêt général de l’ordre juridique publique de la moralité et de la sante
publique.
De plus, la Cour a décidé que les restrictions doivent être proportionnelles comme intensité et
force avec l’objectif poursuit.
31