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htm
16.02.2010
Curs 1

Jean Monnet: le père de l’intégration européenne;


Robert Schuman (le chef du Jean Monnet)

L’idée : l’unification des Etats européens ne peut pas être réalisée comme une fois. Elle doit
commencer par des domaines économiques et d’évoluer après a d’autres domaines (politique,
exemple) et, a l’avenir, tous les Etats européens intégrés formeront un Etat uni des peuples de
l’Europe.
1951 : Paris – a été présente, pour tous les pays européens, le premier Traite européen,
instituant la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier – CECA : France, Allemagne,
Italie, Benelux ; le traite est entrée en vigueur une année plus tard.
Conformément a ce traité, pour que cette organisation fonctionne correctement, en utilisant le
principe suivant: chaque institution a des pouvoirs propres, bien établis, qui s’exercent seulement
conformément aux règles prévues par le traité.
Les institutions :
- Législative
- Exécutive
- Juridique
L’Assemblée général :
- formé par les représentants des parlements nationaux (doit exprimer la volonté
des peuples dans le Parlement)
- pouvoir consultatif
Le Conseil de CECA :
- formé par les gouvernements des Etats membres
- pouvoir consultatif et de contrôle
La Haute autorité :
- formé par des spécialistes dans le domaine du charbon-acier, des personnes avec
une indépendance d’Etat
- pouvoir exécutif et législatif
La Cour de justice de CECA :
- formée par des juristes des Hautes compétences avec indépendance qui ont 2
types de responsabilités :
 l’interprétation du droit européen
 résoudre tous les litiges entre les Etats membres et leurs ressortissants
concernant l’application du traite ou des règles adoptées par les institutions
communautaires.
Droit communautaire : ensemble des règles communautaire et les actes adoptés par les
institutions européens.
1954 : France- propose le Traité de Communauté européenne de défense commune, jamais
signé
1957 : Rome – 2 traités :
- CEE (Communauté économique européenne)
 Assemblée général CEE

1
 Conseil CEE (législatif)
 Commission de CEE (exécutif)
 Cour de justice CE
- CEEA (Communauté européenne de l’énergie atomique, plus connue comme
Euratom)
 Assemblée général CEEA
 Conseil propre CEEA
 Commission propre CEEA
 Cour de justice CE
1965 : une décision de CEE, comme Traité de fusion des exécutifs, les institutions sont
devenues institutions communes.

23.02.2010
Curs 2

1965 :
 L’Assemblée général
 La Commission des communautés européennes
 La Cour de justice de CE
 Le Conseil de CE
1972 : la GB et l’Irlande sont devenu des Etats membres
1981 : la Grèce est devenu Etat membre
1983 : adoption d’une déclaration solemne ??? de l’UE
1986 :
- Le Traite communautaire -> AUE -> des dispositions nouvelles concernant la
modification du nom de l’Assemblée général qui est devenu Parlement européen
- Le Conseil européen est devenu, d’une fois informel a une forme de coopération
politique pour les Etats membres ; devait avoir 2 rencontres/année
- La nécessite de réaliser entre les pays membres, une union monétaire pour
soutenir l’union économique, c’était possible parce que les périodes transitoires prévues
concernant l’union douanière a été achevée (1986), par conséquent est considéré que,
entre les Etats membres, existe un marché commun.
1990 : - la situation politique s’est chargée et beaucoup d’Etats ont demandé l’admission. La
nouvelle initiative concernant une politique au niveau européen et une nouvelle rencontre a été
organisée ayant comme but de présenter un Traité communautaire qui peut remplacer le Traité
constitutif, en tenant compte d’une création d’une union européenne.
1992 :
- la signature du Traité de Maastricht. Au traité, ont été adoptés : TUE, TCE (Traite
de l’union et de la communauté)
- l’UE est un nouvel stage de coopération entre les Etats membres des
communautés européennes qui s’appui sur les coopérations économiques
TUE : I-économiques (CECA, CEEA) ; II-Politique Extérieure et de Sécurité Commune ; III-
Justice et Affaires Intérieures
TCE : CEEA
1992 : Maastricht – Parlement Européen, Conseil de l’UE, Commission Européenne, Cour de
justice des CE (Tribunal de première instance), Cour des comptes.

2
1993 : Conseil Européen de Copenhague a développé les critères d’adhésion et a établi les
principes qui doivent être utilisé dans les futures négociations.
1995 : les derniers 3 pays : Autriche, Finlande et Suède ont devenu Etats membres
1997 : Amsterdam : TUE et TCE
2001 : Nice : TUE et TCE
- principe concernant les principes
- résoudre les problèmes du Traité de Paris
- l’union monétaire a été créée entre un groupe de pays membres
- pour l’avenir d’Euro, les Etats doivent réaliser entre eux une coopération plus
endroit.
2003 : Bruxelles- 1 mai 2004 est entré en vigueur le Traite d’adhésion d’autres 10 pays.
2004 : Rome- nouveauté communautaire -> Nouvelle Constitution pour l’Europe qui devait
entrer en vigueur le 1er nov. 2006, mai n’est jamais entré en vigueur à cause de la France et les
Pays Bas.
2004-2006 : beaucoup de commets ont essayé de convaincre de signer un nouvel traité
13.12.2007 : Lisbonne – nouvelle forme du Traité constitutionnel : Traité sur l’Union, Traité
sur le fonctionnement du traité européen.
- L’union a obtenu la personnalité juridique
- Les piliers de l’Union n’existent plus, mais les domaines ont resté les mêmes :
intégration économique et coopération politique extérieure
- Le nombre des institutions a augmenté : Parlement Européen, Conseil Européen,
Conseil de l’UE, Commission Européenne, Cour de Compte, Cour de Justice de l’UE
(Tribunal, Tribunaux spécialisés), Banque Centrale Européenne.
- Le Traité entre en vigueur le 1er janvier 2009, mais a cause de l’Irlande et
Pologne, est entré en vigueur le 13.12.2009, mais toujours l’Union ne remplace pas les
Etats.
- Le ministre pour les affaires externes qui est subordonné au président
- Les Traités constitutifs n’ont pas été remplacés

26.02.2010
Td 2

La création des Communautés Européennes

Dans le contexte économique et politique d’après la IIème Guerre Mondiale, on a essayé


d’accomplir l’unification des Etats européens. Le premier essaie a été de construire l’Europe sur
le modèle américain, c'est-à-dire fédéral, mais il n’a pas connu aucune réussite parce que le
modèle fédéral est un modèle d’intégration politique.
A cause de cette impossibilité de réaliser l’intégration politique, la création du Droit
communautaire européen a été inspirée par le plan fait en 1950 par Robert Schuman, le ministre
français des Affaires étrangères et par Jean Monnet qui a surveillé la reconstruction française
après la Guerre. Le plan Schuman pour l’intégration européenne a visé la création d’une
organisation supranationale avec des institutions propres, dotées des compétences, en vue de
réglementer directement la situation juridique des Etats de la communauté et des particuliers,
personnes physiques ou morales de ces Etats.

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La Communauté se distingue des organisations classiques des Etats, par une nouveauté
fondamentale : elle réunit des Etats membres qui ont doté la communauté de pouvoirs propres,
est indépendante des Etats qui la composent.
L’exercice de ses pouvoirs : la communauté est en mesure d’adopter des actes dont les effets
sont les mêmes que les actes adoptés par les Etats.
Le plan Schuman a remplacé l’intégration globale des économies des Etats membres par une
intégration sectorielle et l’intégration politique, par une intégration économique. Par conséquent,
l’unification des Etats européens devrait, d’abord, se faire dans le domaine économique. Par la
suite, l’unification politique devrait découler de la solidarité et des intérêts communs des Etats
membres. La première étape de la construction d’une communauté européenne a été la
déclaration faite le 9 mai 1950, a Paris, par Robert Schuman, qui a présenté le plan qu’il avait
élaborai avec Jean Monnet, en vue d’unifier l’industrie européenne du charbon et de l’acier. Le
plan Schuman est devenu réalité le 18 avril 1951, a Paris, quand les pays fondateurs (Belgique,
Allemagne, France, Italie, Luxembourg et Pays Bas) ont conclu le traité qui institué la CECA.
Le Traité de Paris
- est entré en vigueur le 23 juillet 1952.
- a été conclu pour une période de 50 ans et, donc, sa période a expiré en 2002.
- a l’objectif principal : créer, aux dimensions de 6 Etats membres, un marché
commun du charbon et de l’acier, caractérisé par la libre circulation et la libre
concurrence.
- a créé, également, 4 institutions de la CECA :
 la Haute Autorité, composée des personnalités indépendantes des Etats
membres et qui a reçu les pouvoirs des décisions obligatoires, qui s’exercent sur les
Etats membres, mais aussi directement sur les entreprises du secteur du charbon et de
l’acier
 L’Assemblée, auquel il a été confié le contrôle politique de la Haute
Autorité
 Le Conseil Spécial des ministres : représentants des Etats membres
 La Cour de Justice qui assurait le respect et l’application du droit
communautaire a l’intérieur de la Communauté.
Par la suite, dans un contexte économique nouveau, caractérisé par l’expansion de la
production et des échanges, les 6 Etats membres de la CECA ont mené des négociations en 1955
et 1956, dans 2 groupes, portant sur le marché commun en général et sur le marché de l’énergie
atomique. Par conséquent, les 2 traités créant la Communauté économique européenne (CEE) et
CEEA ont été conclus à Rome, le 25 mars 1957. Les 2 communautés créées à Rome, ont
commencé leurs activités lors de l’entrée en vigueur des Traités de Rome, le 1er janvier 1958.

Le Traité CEE

- prévoit, d’abord, la création d’un marché commun, étant du a l’ensemble des


territoires des Etats membres et qui devaient avoir les mêmes caractéristiques qu’un
marché national. Cet objectif a impliqué la création d’une Union douanière entre les Etats
membres, c’est-a-dire la libre circulation des marchandises a l’intérieur de la
communauté et la protection externe pour un tarif douanier commun.

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La création du marché commun implique, également, la libre circulation des
personnes, des entreprises, des services et des capitaux, ainsi que la protection de la libre
concurrence.
- a prévu aussi l’harmonisation des politiques économiques générales des Etats
membres, ainsi que la mise en œuvre des politiques sectorielles communes, notamment
dans les domaines de l’agriculture, des transports et des relations commerciales avec les
Etats tiers.

Le Traité CEEA

- repose sur l’idée d’un développement rapide de l’énergie atomique et d’une


difficulté pour les européens à s’approvisionner en matières premières.
- tout comme le Traite CECA, il régit un secteur limité de l’économie des Etats
membres, c’est-a-dire l’industrie de l’énergie atomique.
Les 2 Traités de Rome ont créé, également, des institutions communautaires pour chaque
communauté européenne. Pourtant, dans le système de 2 Traités signés à Rome, l’organe de
décision est devenu le Conseil de Ministres composé des représentants des Etats membres.
Chaque communauté européenne a été dotée des institutions propres, a l’exception de la Cour
de Justice et de l’Assemblée, devenu plus tard, le Parlement Européen. Ainsi, une convention
signée en 1957, et annexée au Traite de Rome, a prévu que la CJ et le Parlement sont des
institutions de contrôle, communes au droit communautaire européen.
En ce qui concerne les 2 autres institutions communautaires, chaque communauté
européenne avait son propre conseil de ministres et sa propre commission.
Dans le système de Traite de Rome, la commission était l’institution communautaire qui
correspondait à la Haute Autorité de la CECA.

02.03.2010
Curs 3

Le Droit de l’Union Européenne

Définition : Le Droit de l’UE représente l’ensemble des normes juridiques qui sont
applicables dans l’ordre juridique européen et qui vise l’organisation et le fonctionnement des
institutions, ainsi comme les règles spécifiques qui doivent être expliquées dans de divers
domaines d’activité prévus par les Traités.
Le Droit de l’UE est devenu l’instrument spécifique pour l’accomplissement de l’intégration
européenne.
Concernant la définition, on doit mentionner que la Cour de Justice Européenne a défini,
dans son arrêt Van Gend&Loos (26/1962), la nature juridique dans des Communautés
européennes. Ainsi, la CJ a statué que les Communautés européennes (CE) forment un nouvel
ordre juridique international, au profit duquel les Etats membres ont limite leurs droits et, donc,
les sujets sont les Etats membres et leur ressortissants (une personne physique ou morale qui a
une relation avec l’Etat membre). De la même manière, la CJ de l’UE a statué, dans son arrêt
Costa contre ENEL (6/64), que le Droit Communautaire constitue un ordre juridique propre,
intégré au système juridique des Etats membres. Par conséquent, le Droit de l’UE est caractérisé
par l’autonomie, ce qui signifie qu’il constitue un ordre juridique différent de l’ordre juridique

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international et des systèmes de droit nationaux des Etats membres. En même temps, le Droit de
l’UE n’est pas un ordre extérieur par rapport aux systèmes des droits nationaux des Etats
membres. Ainsi, le Droit de l’UE est intégré, fait partie du Droit national de chaque Etat membre
de l’UE. Il doit être appliqué sur le territoire de chacun des Etats membres de la même manière
que son droit national.
Au sens étroit, le Droit de l’UE inclut :
- premièrement, les normes juridiques contenues dans les Traités fondateurs, les
Traités de modification, ainsi que les Traités d’adhésion des nouveaux Etats membres, ce
qui constitue le Droit primaire ou original.
- deuxièmement, les règles juridiques contenues dans les actes adoptés par les
institutions, en application des Traités, ce qui constitue le Droit dérivé.
Au sens large, le Droit de l’UE inclut, également, les règles mêmes non-écrites, qui sont
applicables dans l’ordre juridique européen comme, par exemple, les principes juridiques
généraux, la jurisprudence de la CJUE, les règles dérivées des relations extérieurs de l’UE ou les
droits complémentaires contenus, par exemple, dans les règlements intérieurs des institutions.

La classification des normes juridiques européennes

Il existe une diversité des normes juridiques européennes qui peuvent être rapprochées par
leur contenu. Ainsi, on peut classifier les normes juridiques en fonction des 2 critères :
1. De ses sources, le Droit de l’UE est divisé en 2 catégories :
- Le droit primaire (originaire) créé par les Traités fondateurs, les Traités de
modification, ainsi que les Traités d’adhésion des nouveaux Etats membres.
- Le droit dérivé qui est le résultat de l’activité de l’institution en application des
Traités.
2. De son contenu, le Droit de l’UE est divisé en 2 catégories :
- Le Droit institutionnel, qui vise l’organisation, le fonctionnement et les pouvoirs
des institutions, les rapports entre les institutions, les finances et les relations extérieures
de l’UE.
- Le Droit matériel, qui vise les règles qui doivent être appliquées dans des divers
domaines d’activité prévus par les Traités.

Le caractère du Droit de l’UE

Par sa nature propre, le Droit de l’UE est intégré dans l’ordre juridique des Etats membres.
Par conséquent, le Droit de l’UE a les caractères suivants :
1) Les normes juridiques du Droit de l’UE sont immédiatement et automatiquement
applicables dans l’ordre juridique interne des Etats membres.
2) Les normes juridiques du Droit de l’UE sont susceptibles de créer directement,
par elle-même, des droits et des obligations pour les particuliers des Etats membres. Ce
caractère est dénommé l’applicabilité directe et l’effet direct du Droit de l’UE.
3) Les normes juridiques du Droit de l’UE ont un rang de priorités sur toutes les
normes nationales.
1) L’applicabilité immédiate du Droit de l’UE
Le Droit de l’UE prévoit l’approche moniste en ce qui concerne les rapports qui doivent
exister entre le Droit de l’UE et les droits nationaux des Etats membres. Par conséquent, les

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normes juridiques du Droit de l’UE s’appliquent immédiatement dès leur entrée en vigueur dans
les systèmes des droits nationaux des Etats membres, sans réception dans une loi nationale et
sans transformation.
Concernant les rapports possibles qui peuvent exister entre le Droit international et le Droit
national, le système des droits des Etats membres prévoit 2 approches :
- L’approche moniste
 Prévoit que tout traité international doit être appliqué dans le système de
droit national dès sa ratification. Ca veut dire que la norme internationale s’applique
immédiatement dans l’ordre juridique interne, sans réception ou transformation.
 Caractérise les systèmes de droit des certains Etats membres (exemple : la
France, la Roumanie, les Pays Bas)
- L’approche dualiste
 Considère que les traités internationaux ne peuvent avoir d’effet que dans
l’ordre juridique international. Pour qu’ils puissent s’appliquer dans des systèmes de
droits internes, ils doivent être repris dans une loi nationale.
 Caractérise le système de droit des Etats membres (le Royaume Uni, la
Belgique, Italie, Allemagne).
Malgré ces différences, entre les systèmes juridiques des Etats membres, le Droit de l’UE
prévoit l’approche moniste qui découle de la nature spécifique des CE et de l’UE.
Ainsi comme la CJ de l’UE a souligné, le Droit de l’UE peut être uniquement un système
moniste, le seul compatible avec l’intégration des Etats membres.
En conclusion, le Droit de l’UE est immédiatement applicable dans l’ordre juridique interne
des Etats membres, ce qui produit les conséquences suivantes :
- Le Droit de l’UE est intégré dans le droit interne des Etats membres, sans
nécessiter une formule spéciale d’introduction ou réception.
- Les juges nationaux ont l’obligation d’appliquer le Droit de l’UE dès son entrée
en vigueur.

2) L’applicabilité directe et l’effet direct du Droit de l’UE

La CJ de l’UE a consacré, pour la première fois, le principe de l’applicabilité directe du Droit


de l’UE dans son arrêt Van Gend Loos 26/1962. Ainsi, la Cour a statué que le fondement de
l’applicabilité directe et la spécificité de l’ordre juridique externe, la CJ a expliqué que les Traités
communautaires s’adressent aux peuples et que les citoyens, ainsi que les Etats membres sont
affectés par le fonctionnement des mécanismes européens.
De plus, les particuliers peuvent devenir titulaires des droits et des obligations en vertu du
Droit de l’UE même s’ils ne sont pas expressément désignés comme les destinataires d’une
disposition européenne.
En conclusion, l’applicabilité directe du Droit de l’UE vise le fait que celui-ci peut créer
directement des droits et obligations, non-seulement en faveur des Etats membres, mais aussi en
faveur des particuliers, personnes physiques ou morales des Etats membres.
Le Droit de l’UE produit aussi un effet direct, ca veut dire que les particuliers, pp ou m des
Etats membres peuvent exiger, devant le Juge national, l’application des normes juridiques
européennes. Le Juge national est obligé de reconnaitre et de sauf garder les droits des
particuliers, ayant comme sources le Droit de l’UE.
On a souligné que l’effet direct du Droit de l’UE peut être :

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- Premièrement, un effet direct vertical, produit dans les relations entre l’Etat
membre d’un part et les particuliers, d’autre part.
Les décisions adressées aux Etats membres, les directives, ainsi que certains articles
des traités produisent uniquement un effet direct vertical.
- Deuxièmement, un effet horizontal, produit dans les relations entre les
particuliers.
On doit mentionner que les règlements, les décisions adressées aux particuliers, ainsi que
certains articles des Traités européens, notamment ceux qui concernent la concurrence, la
libre circulation des personnes, la non-discrimination, l’égalité des sexes, produisent un effet
direct complet/concret ???: vertical et horizontal.

09.03.2010
Curs 3

La primauté du Droit de l’UE


- Découle du fait que celui-ci est, dès son adoption, immédiatement et directement
applicable dans l’ordre juridique interne des Etats membres. Par conséquent, son
application ne peut pas être empêchée par un ordre national contraire, même postérieur
(??? ou antérieur…).
Il faut mentionner que les Traités fondateurs ne contiennent pas une clause expresse
concernant la primauté du Droit de l’UE. Par conséquent, la CJ, dans son arrêt Costa c. ENEL,
Affaire no 6/1964, a posé, pour la première fois, le principe de la primauté du Droit
communautaire sur les normes internes contraires.
La primauté du Droit de l’UE sur le droit interne est caractérisée par les éléments suivants :
1) La primauté est une condition essentielle de l’existence du Droit de l’UE. Celui-ci
ne peut pas exister s’il est mis en question par le droit national des Etats membres.
2) La primauté du Droit de l’UE résulte de la nature spécifique des Traités et de l’UE
qui repose sur la limitation des droits des Etats membres.
3) La primauté caractérise toutes les normes juridiques européennes et elle s’exerce
envers toutes les normes juridiques nationales.
4) La primauté du Droit de l’UE s’impose, également, aux juges nationaux qui
doivent tenir compte des effets du Droit de l’UE sur les normes juridiques.
Les conséquences de la primauté du Droit de l’UE sont les suivantes :
a) Les règles juridiques du Droit de l’UE doivent être appliquées dans l’ordre
juridique interne des Etats membres dès leur entrée en vigueur, malgré l’éventuelle
existence d’une loi nationale intérieure incompatible.
b) Les normes juridiques européennes doivent être appliquées dans l’ordre juridique
interne des Etats membres pendant toute la période ou elle reste en vigueur, malgré
l’adoption ultérieure d’une loi nationale incompatible.

Le système institutionnel de l’UE

Conformément aux Traités fondateurs, ainsi comme ils ont été modifiés par le Traite de
Maastricht, les CE et l’UE disposaient de 5 institutions communautaires communes, c’est-a-dire :
- Le Parlement Européen

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- Le Conseil de l’UE
- La Commission européenne
- La CJ des CE
- La Cour des comptes de l’UE
Concernant la Cour des comptes, elle a été créée en 1977, en vue de vérifier les comptes des
autres instituions communautaires, mais elle a été reconnue comme institution communautaire
par le Traite de Maastricht sur l’UE.
A la suite de l’entrée en vigueur du Traite de Lisbonne, la configuration institutionnelle
européenne a été changée. Ainsi, le Traité reconnait maintenant les 7 suivantes institutions de
l’UE :
- Le Parlement Européen
- Le Conseil Européen
- Le Conseil de l’UE
- La Commission Européenne
- La Cour de Justice de l’UE
- La Banque Centrale Européenne
- La Cour des Comptes de l’UE
Ces institutions se distinguent des autres organes prévus par les traités, comme, par exemple,
le Comité économique social, parce qu’elles sont habilitées à adopter des actes obligatoires pour
les Etats membres, pour les autres institutions et pour les particuliers, personnes physiques ou
morales des Etats membres.
Le système institutionnel de l’UE est composé par les 7 institutions, ainsi que les autres
organes prévus par les traités. Chaque institution doit réaliser les pouvoirs confiés par les traités
et, donc, elle a son propre rôle et elle représente des intérêts déterminés.
Ainsi,
 le Parlement Européen représente les intérêts des citoyens européens
 le Conseil Européen est chargé de donner a l’UE les dispositions
nécessaires a son développement et de définir ses orientations et ses priorités
politiques générales.
 Le Conseil de l’UE représente les intérêts des Etats membres.
 La Commission Européenne représente l’intérêt commun, c’est-a-dire
l’intérêt de l’UE.
 La Cour de Justice de l’UE représente l’intérêt du droit parce qu’elle
assure l’interprétation et l’application uniforme du Droit de l’UE par les Etats
membres et par les autres institutions.
 La BCE est responsable de la politique monétaire européenne.
 La Cour des Comptes contrôle le financement des activités de l’UE et elle
vérifie la légalité, la régularité et la fiabilité des opérations concernant les comptes
des institutions.
Il faut aussi mentionner que le Traité de Lisbonne organise et clarifie, pour la première fois,
les pouvoirs de l’UE, exercés par l’intermédiaire de ses institutions. Ainsi, on doit faire une
distinction entre 3 catégories des compétences :
1) Les compétences exclusives ou seulement l’UE a le pouvoir de prendre des
mesures. Dans les domaines de l’UE a une compétence exclusive, les Etats membres
doivent se limiter à appliquer la législation de l’UE. Par exemple, dans les domaines de
l’union douanière de la concurrence ou de la politique monétaire de la zone euro.

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2) Les compétences partagées ou les Etats membres peuvent adopter des actes à
force obligatoire dans la mesure ou l’UE ne l’a pas fait ; par exemple, dans les domaines
du marché intérieur, de l’agriculture, de la protection du consommateur.
3) Les compétences d’appui ou l’UE adopte des mesures pour compléter ou soutenir
les politiques des Etats membres ; par exemple, dans les domaines de l’industrie, du
tourisme ou de la culture.
De toute façon, en ce qui concerne les compétences de l’UE, la règle de base est : L’UE
n’agit que dans les limites de compétences que les Etats membres lui ont confère et doit respecter
le fait que toute autre compétence appartient aux Etats membres.

Le Parlement Européen

- Dénommé l’Assemblée par les Traités fondateurs.


- Est composé des représentants des citoyens de l’UE.
Concernant la dénomination de cette institution, en 1962, les membres de l’Assemblée ont
décrété d’utiliser la dénomination de Parlement Européen. Cette nouvelle dénomination a été
confirmée immédiatement par l’Acte Unique Européen, en 1986.
Les membres du PE sont élus les citoyens des Etats membres pour une période de 5 ans.
Conformément aux Traités fondateurs, l’Assemblée a été, d’abord, composé des
représentants désignés par les Parlements nationaux par une procédure nationale.
La décision du Conseil CEE e 20.09.1976, entrée en vigueur 01.07.1978, a consacré
l’élection directe des membres du PE par les citoyens des Etats membres. Pourtant, les Etats
membres non pas réussi à se mettre d’accord sur une procédure électorale uniforme. Par
conséquent, l’élection pour les représentants du PE est réglementée dans chaque Etat membre,
par les dispositions nationales.
En ce qui concerne la composition du Parlement, le Traité de Nice a prévu une nouvelle
répartition des sièges entre les Etats membres, dans la perspective d’une UE composée par 27
Etats membres. Ainsi, la composition du PE a été fixée à 736 membres a partir des élections de
2009. La Roumanie a 33, la France et le Royaume Uni 72, l’Allemagne ??, Malte 5 sièges.
Le Traité de Lisbonne a changé ces dispositions, mais les changements vont s’appliquer a
partir des élections de 2014. Le nombre maximal des membres du Parlement a été fixé a 751,
c’est-a-dire 750 députés et le président.
De plus, le Traité ne prévoit plus la répartition des sièges entre les Etats membres. Le Conseil
européen est habilité à adopter une décision en ce qui concerne le nombre total des députés
européens et la répartition des sièges entre les Etats membres. De toute façon, le nombre
maximal des sièges par Etat membre sera limité à 86 et le nombre minimal à 6.
Les privilèges et les immunités des membres du PE pendant leur mandat de 5 ans sont prévus
par le protocole sur les privilèges et les immunités des CE signé en 1956 et annexé au Traité de
fusion des exécutifs. Pourtant, la rémunération des membres du PE est fixé dabs chaque Etat
membre par les dispositions nationales.
Concernant la période d’immunité, pendant la durée de session dont les membres du PE
bénéficient, la CJ a statué que la durée de la session parlementaire inclut aussi la période pendant
laquelle les membres du Parlement vont au lieu de réunion et en revenant, est que le Parlement
doit être considéré en session même s’il n’est pas effectivement en séance jusqu'à la décision par
laquelle il prononce la clôture des sessions annuelles ou extraordinaires.

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09.03.2010
Td 3 (recuperare)

L’évolution des Communautés Européennes

- Doit être étudiée sur 3 coordonnées :


 L’unification institutionnelle
 L’élargissement des CE par l’adhésion de nouveaux Etats membres
 La révision des Traités fondateurs par l’adoption des traités de
modification, c'est-à-dire : l’Acte Unique Européen, le Traité de Maastricht sur l’UE,
le Traité d’Amsterdam, le Traité de Nice, le Traité de Lisbonne.
L’Acte Unique Européen
- Signé en février 1986
- Est entré en vigueur le 1er juillet 1987
- A représenté la première révision substantielle du Traité CEE depuis 1957, en vue
e continuer la construction des communautés et d’accomplir le marché intérieur.
- Contient 2 catégories des dispositions :
1) Concernant l’intégration européenne, implémentée par la modification du
Traité CEE.
2) Les dispositions relatives à la coopération politique entre les Etats
membres. En ce qui concerne la coopération politique, ces dispositions devaient être
implémentées en dehors du cadre constitué par le Traité de Rome. Ainsi, l’AUE a
prévu que les représentants des Etats membres, c'est-à-dire les chefs d’Etat et des
gouvernements, doivent tenir des réunions périodiques en vue d’obtenir des objectifs
politiques communs. Cet organe composé des chefs d’Etat et de gouvernement des
Etats membres a été dénommé le Conseil Européen.
Au niveau économique, l’AUE a transposé les recommandations contenues dans le Livre
Blanc de la commission sur la réalisation du marché intérieur, publié en juin 1985. Par
conséquent, l’objectif principal de l’AUE a été l’élimination de tout obstacle dans les échanges
entre les Etats membres et l’accomplissement d’un nouveau marché unique ou intérieur jusqu’au
1er janvier 1993. Le marché intérieur a été défini comme une espace sans frontières intérieures,
dans laquelle la libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux
est assurée selon les dispositions des Traités.
Les Etats membres ont accepté, aussi, les modifications institutionnelles indispensables a la
réalisation du marché intérieur comme, par exemple, l’extension des pouvoirs de la Commission,
le degré plus élevé d’implication du PE au processus normatif.

Le Traité de Maastricht sur l’UE (appelé aussi le Traité sur l’UE)

- Représente une nouvelle étape dans le processus d’intégration européenne


commencée par la création des CE
- A dépassé l’objectif économique des CE et il a affirmé expressément la vocation
politique de l’UE.
- Prévoyant l’union économique, monétaire et politique des Etats membres, a été
signé le 7 février 1992

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- Est entré en vigueur le 1er novembre 1993, après avoir été ratifié par tous les Etats
membres.
Il faut noter que le Royaume Uni et le Danemark ont mentionné qu’ils ne veulent pas
participer dans la 3eme étape de l’intégration monétaire. De même, le Royaume Uni a déclare qu’il
ne va pas participer dans les arrangements concernant la politique sociale.
Cependant, l’UE créée par le Traité de Maastricht n’a pas remplacé les CE qui ont continué
leur existence. De même, aucune entité juridique n’a été créée a coté des CE. En effet, l’UE
n’avait pas de personnalité juridique et, notamment, la capacité d’engagement international. Elle
avait simplement une existence politique.
L’UE devait compléter les CE par des nouvelles politiques et fonds de coopération entre les
Etats membres.
Par conséquent, le Traité de Maastricht a créé de nouveaux piliers a côté de l’UE, c'est-à-dire
la Politique Etrangère et de Sécurité commune (PESC) et la coopération dans les domaines de la
justice et des affaires intérieures. Ces 2 nouveaux piliers ont créé un cadre de coopération
intergouvernementale entre les Etats membres, en dehors des procédures de décisions
communautaires.
Par conséquent, l’UE créée par le Traité de Maastricht s’appui sur 3 piliers :
1) Les CE approfondissent et élargissent dans une union économique et monétaire.
Le Droit communautaire régissait uniquement ce premier pilier de l’UE.
2) La politique étrangère et de sécurité commune
3) La coopération dans le domaine de la justice et des affaires intérieures.
A cote des dispositions nouvelles créées dans l’UE, le Traité de Maastricht contient aussi des
dispositions qui ont modifié les Traités fondateurs. Ainsi, premièrement, la CEE (communauté
économique européenne) est devenue la CE (la communauté européenne) en vue de reconnaitre
que ses activités et ses pouvoirs ont dépassé visiblement l’objectif économique initial.
Les plus importantes modifications du Traité de Rome ont été :
- La création d’une citoyenneté de l’UE
- La politique économique et monétaire commune, ainsi que l’introduction de la
monnaie unique
- L’introduction du principe de la solidarité
- Le changement des processus de décision communautaire
- L’introduction de nouveaux domaines d’activité de la communauté, comme, par
exemple, l’emploi et la protection sociale.
Le Traité de Maastricht a introduit une citoyenneté européenne qui s’ajoute à la citoyenneté
nationale. Tout citoyen ayant la nationalité d’un Etat membre, est aussi un citoyen de l’UE. Cette
citoyenneté confère de nouveaux droits aux citoyens européens, c'est-à-dire :
- Le droit de résider et circuler librement dans la communauté
- Le droit de voter et d’être élu pour les élections européennes et municipales dans
l’Etat ou le citoyen réside
- Le droit a une protection diplomatique et consulaire dans l’autre Etat membre sur
le territoire d’un pays tiers ou l’Etat d’origine du citoyen n’est pas représente.
- Le droit de pétition devant le PE et de déposer une plainte auprès du médiateur
européen. Le médiateur européen est désigné par le PE en vue de recevoir les plaints
concernant l’activité des institutions communautaires.
Le principe de subsidiarité :

12
Le Traité de Maastricht sur l’UE a prévu, comme règle générale, le principe de subsidiarité
qui était appliqué a la politique de l’environnement de l’Acte unique européen. Ce principe
prévoit que dans les domaines ou la communauté n’a pas des compétences exclusives, celle-ci
n’agit que si les objectifs peuvent être mieux réalisés au niveau communautaire qu’au niveau
national.

Le Traité d’Amsterdam

- Signé par les représentants des Etats membres le 2 octobre 1997


- - entré en vigueur le 1er mai 1999, après avoir été ratifié par tous les Etats
membres de l’UE.
- A modifié et renuméroté les articles du Traite de Maastricht sur l’UE et de Traité
CEE. Ainsi, on lui a annexé des versions consolidées du Traité de Maastricht et du Traité
CEE.
- Est constitué de 3 parties :
1. Contient les modifications apportées aux Traité sur l’UE et un Traité instituant le
Droit des CE.
2. La simplification des traités fondateurs
3. Les dispositions générales et finales du Traité.
Les principales reformes introduites par le Traité d’Amsterdam :
a) Le renforcement de la protection des Droits fondamentaux de l’homme dans l’UE,
notamment en ce qui concerne l’égalité entre les hommes et les femmes, la non-
discrimination et le traitement des données a caractère personnel.
b) Le changement dans le domaine du cadre de la circulation des personnes au sein
de l’UE
c) Le développement du concept de la citoyenneté européenne
d) Des changements dans la structure et le fonctionnement des institutions
communautaires, comme, par exemple, le renforcement du rôle du PE dans le processus
législatif européen.

16.03.2010
Curs 5

L’organisation du Parlement Européen

Les membres du PE élisent un Bureau composé d’un président, des 14 vice-présidents et de 5


questeurs pour une durée de 2 ans et demi.
Le Bureau représente l’organe exécutif du PE ; le Bureau élargi comporte, en plus, les
présidents des groupes politiques. Le Bureau élargi constitue le centre des décisions du PE
concernant tous les problèmes internes.
Les membres du PE ne siègent pas par délégations nationales, mais se regroupent suivant
leurs affinités politiques, en groupes politiques multinationaux. Ainsi, les membres du Parlement
font partie de plusieurs groupes politiques dénommés aussi des parti politiques européens, parmi
lesquels le Parti des Socialistes Européens, le Parti Populaire Européen, le Parti Européen des
démocrates et libéraux, le Parti Vert Européen etc.

13
Conformément aux décisions des Traités, le Parlement peut aussi créer des commissions
permanentes, temporaires ou spéciales. Par exemple, il existe des commissions permanentes
concernant les problèmes politiques, l’agriculture, le Budget, la politique industrielle,
l’environnement etc.
Chaque membre du Parlement est, en principe, membre d’une commission permanente et
membre suppléant d’un autre. Les commissions permanentes préparent les résolutions adoptées
par le Parlement pendant ses sessions.
Les sessions du Parlement Européen
Le Parlement tient une session annuelle divisée en 12 périodes des sessions d’une semaine
par mois. Ils peuvent également se réunir en sessions extraordinaires. Les séances du Parlement,
pendant ces sessions, sont publiques. Généralement, le Parlement adopte des décisions par la
majorité absolue des votes exprimés, sauf les exceptions : le budget, la motion de censure …

Les pouvoirs du PE

A l’origine, le PE ne disposait pas des pouvoirs normatifs. Progressivement, ses pouvoirs ont
été élargis dans les domaines budgétaire, législatif et du contrôle. Ainsi, l’Acte unique européen
de 1986 introduit une procédure de coopération institutionnelle entre le Conseil, la Commission
et le Parlement, par lequel le Parlement participait a l’adoption des certains actes normatifs.
Le Traité ??? sur l’UE a élargi les pouvoirs du Parlement parce qu’il lui a reconnu un certain
domaine en pouvoir de codécision avec le Conseil de l’UE.
Finalement, par le Traité de 22 avril 1970, le Parlement a obtenu des pouvoirs budgétaires
qui ont été élargis par le Traité de Maastricht sur l’UE, le Traité d’Amsterdam et le Traité de
Lisbonne. Ainsi, a la suite de l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, les pouvoirs législatifs et
budgétaires du Parlement européen sont élargis. En ce qui concerne le pouvoir législatif, la
procédure de codécision s’appelle maintenant la Procédure législative ordinaire, et son
application a été étendue dans la plupart des cas.
En ce qui concerne la procédure budgétaire annuelle et l’adoption du Budget, le PE est
maintenant placé sur le même plan que le Conseil de l’UE.
En conclusion, les pouvoirs du PE sont :
1) Le pouvoir de participation aux processus législatifs européens
2) Le pouvoir de contrôle politique du PE
3) Le pouvoir budgétaire
4) Les pouvoirs spéciaux du PE

1) Le pouvoir de participation aux processus législatifs européens

Le PE participe à l’élaboration des actes législatifs d’une manière différenciée, en fonction de


la base juridique pertinente pour chacun de ces actes. De toute façon, son rôle a progressivement
évolué d’une participation exclusivement consultative à la procédure de codécision sur un plan
d’égalité avec le Conseil de l’UE.
A la suite de l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, les actes normatifs européens peuvent
être adoptes par la procédure législative ordinaire ou par la procédure législative spéciale.
La procédure législative ordinaire est l’ancienne procédure de codécision créée par le Traité
de Maastricht, mais elle s’applique maintenant dans la plupart des cas. Cette procédure met, en
principe, le Parlement sur un plan d’égalité avec le Conseil de l’UE. Ainsi, en cas d’accord entre

14
ces 2 institutions, l’acte est adopté des la première lecture. En cas de désaccord, il faut suivre une
procédure de conciliation entre les deux institutions.
Si la conciliation réussi, l’acte envisagé peut être adopté.
La procédure législative spéciale s’applique dans des cas spécifiques, expressément prévus
par les Traités. Elle permet l’adoption des actes par l’intermédiaire de l’ancienne procédure
d’avis conforme, devenu la procédure d’approbation ou par l’ancienne procédure de consultation
qui reste inchangée.
2) Le pouvoir de contrôle politique du PE
Conformément aux Traités, le parlement doit surveiller les activités des autres institutions et,
notamment, de la Commission européenne. Dans l’exercice de ce pouvoir, il propose de
plusieurs instruments de contrôle. Ainsi, premièrement, conformément aux changements
apportés par le Traité de Lisbonne, le PE élit le président de la Commission sur
proposition/composition ??? du Conseil européen qui est obligé de designer un candidat en
tenant compte du résultat des élections européennes pour le PE.de plus, le PE doit approuver le
président et les membres de la Commission européenne désignés par les Etats membres, en tant
que collège. De même, le PE peut, par le vote d’une motion de censure, forcer la Commission
européenne à démissionner. La motion de censure peut être approuvée uniquement par la
majorité de 2 tiers des votes exprimés, qui doit représenter en même temps, la majorité des
membres qui composent le Parlement. Les Traités instituent, également, un délai de réflexion de
3 jours entre le dépôt d’une motion de censure et son vote. L’adoption d’une motion de censure
conduit a la proposition d’une nouvelle commission. On doit mentionner que la motion de
censure existe depuis le Traité de Rome. Pourtant, depuis l’origine, 8 motions de censure
seulement on fait l’option d’un vote et aucune n’a été adoptée.
Les questions orales ou écrites que les membres du Parlement peuvent poser a la commission
ou au Conseil de l’UE. Le PE peut aussi créer des commissions dans le cadre de mauvaises
applications du Droit de l’UE ou d’infraction commise par les membres des institutions de l’UE.
Le PE peut aussi créer des commissions temporaires d’enquête, dans le cas de mauvaise
application du Droit de l’UE ou d’infraction commise par les membres des institutions
européennes.
Finalement, le Parlement peut recevoir des pétitions individuelles ou collectives sur tout sujet
qui relèvent des domaines d’activité de l’UE, ces pétitions sont présentées par les citoyens
européens ou par toute personne physique ou morale ayant la résidence ou le siège dans un Etat
membre. Lorsque ces pétitions sont des plaintes, qui visent la mauvaise administration des
institutions de l’UE, le Parlement nomme un médiateur européen qui procède a une enquête,
interroge l’institution en question et établi un rapport pour le PE. La plainte ne peut pas viser le
CJ de l’UE dans l’exercice de ??? cas fonctions juridictionnelles. On ne peut omettre le droit du
PE d’être partie dans les litiges devant la CJ de l’UE en tant que demandeur ou défendeur. Ainsi,
le Parlement a, d’abord, un droit d’intervention dans les litiges devant la Commission, c'est-à-
dire, un droit de se joindre a une des parties du litige, afin de défendre ses propres droits et
intérêts.
De même, le Parlement a le droit d’introduire un recours en annulation d’un acte adopté par
une institution de l’UE ou un recours en carence contre une institution qui était obligée d’agir, de
prendre une certaine mesure conformément aux Traités, mais elle ne l’a pas fait. La CJ de l’UE
peut contrôler la légalité des actes du Parlement, adoptés avec le Conseil de l’UE, ainsi que les
actes du Parlement qui produisent des effets juridiques à l’égard des tiers.

15
19.03.2010
Seminar 4/5

L’évolution des CE et de l’UE

Le Traité de Nice-étudier a la maison

Le Traité de Lisbonne
- Le dernier traité
- Signé par les chefs d’Etat ou de gouvernements de 27 Etats membres le 13
décembre 2007 a Lisbonne.
- Entré en vigueur le 1er décembre 2009, après avoir été ratifié par tous les Etats
membres de l’UE.
- Modifie le Traité de Maastricht sur l’UE et le Traité CE, mais il ne les remplace
pas.
Le Traité CE est dénommé maintenant le Traité sur le fonctionnement de l’UE.
Conformément aux dispositions du Traité de Lisbonne, l’UE remplace et succède les
Communautés européennes. L’UE est, donc, le successeur juridique des CE, qui n’existent plus.
Par conséquent, les termes suivants ne seront plus utilisés : la Communauté européenne, les
Communautés européennes et le Droit communautiare. Ils seront remplacés par les termes : l’UE
et le Droit de l’UE.
A la suite du Traité de Lisbonne, les articles du Traité de Maastricht sur l’UE et du Traité CE,
denomme maintenant le Traité sur le fonctionnement de l’UE, ont été renumerote en vue d’une
simplification et d’une plus grande efficacite. Conformement aux changements apportés par le
Traité de Lisbonne, l’UE a, maintenant, la personnalité juridique, ainsi que la capacite de
conclure des Traités internationaux et d’adherer aux organisations internationales. De plus, les 3
piliers de l’UE, crees par le Traité de Maastricht, ont fusioné maintenant, mais le Traité a
maintenu des procedures speciales en ce qui concerne la politique etrangere, la securite et la
défense. De toute facon, le terme pilier de l’UE ne sera plus utilisé.
Les reformes principales introduites par le Traité de Lisbonne sont :
1) Un rôle plus renforcé du PE dans le processus législatif européen.
2) Plus grande participation des parlements nationaux des Etats membres aux
activités de l’UE.
3) Des changements en ce qui concerne le système institutionnel de l’UE.
Ainsi, le Traité de Lisbonne reconnait les suivants 7 institutions de l’UE :
- Le Parlement Europeen
- Le Conseil Europeen
- Le Conseil de l’UE
- La Commission européenne
- La BCE
- La Cour de Justice de l’UE
- La Cour des Comptes
4) Le retrait de l’UE.
Ainsi, le Traité de Lisbonne prevoit expressement, pour la premiere fois, la possibilite
pour un Etat membre de se retirer de l’union.

16
5) La création de la fonction du Président du Conseil Européen, élu pour un mandat
de 2 ans et demi.
6) La nomination d’un haut représentant de l’union pour les affaires étrangères et la
politique de sécurité, qui est, également, vice-président de la Commission Européenne.
7) L’UE est dotée d’une personnalité juridique unique

Les sources du Droit de l’UE

1. Les traités : les traités fondateurs, de révision, d’adhésion des nouveaux Etats
2. Les principes généraux du droit qui appartient aux systèmes de droits nationaux
des Etats membres, y compris les droits de l’homme et les libertés fondamentales, ainsi
que la jurisprudence de la Cour de Justice de l’UE.
3. Les accords internationaux conclus par les Communautés européennes ou l’UE
4. Le droit dérivé : les actes adoptés par les institutions en application des traités.
5. Le droit complémentaire contenu, par exemple, dans le règlement intérieur des
institutions européennes.
4. Conformément aux traités, les modalités d’action des institutions et de l’UE sont :
le règlement, la Directive, la Décision, les Recommandations et les avis qui forment le
Droit secondaire ou dérivé de l’UE. Ces instruments juridiques sont des actes spécifiques
au Droit de l’UE parce qu’ils sont différents des autres actes juridiques nationaux ou
internationaux. Les traités contiennent une présentation a caractère systématique des
effets juridiques qui caractérise chaque catégorie d’acte et les distingues les unes des
autres. Pourtant, la nature d’un acte ne dépend pas de sa dénomination de l’institution
qui l’a adopté, mais se son objet et de son contenu par rapport aux définitions fournies
par les traités. De plus, la CJ de l’UE se réserve le droit de procéder a la requalification
de tout acte adopté par les institutions de l’UE. Ainsi, dans les Affaires jointes 19
17/1962, Confédération nationale des producteurs des Fruits et légumes contre le Conseil,
la CJ a décidé que, pour déterminer, dans les cas douteux, si on se trouve en présence
d’une décision ou d’un règlement, il faut rechercher si l’acte en question a les caractères
d’un règlement ou bine le caractère d’une décision. De même, la CJ a statué qu’un acte
qualifié d’un règlement par son auteur qui contient des dispositions qui ont le caractère
d’une décision, peut être, en réalité, une décision prise sous l’apparence d’un règlement.
Le règlement
- Est la principale source du droit dérivé.
- A les caractères suivants :
 Le règlement est une portée générale, comme la loi nationale, il contient
des dispositions générales et impersonnelles, c'est-à-dire il statue abstraitement.
 Le règlement est obligatoire dans tous ses éléments. Ce caractère le
distingue des recommandations et des avis qui n’ont pas une force obligatoire. Le
règlement doit être intégralement respecté par ceux auquel il s’applique : des
personnes privées, des Etats membres ou des institutions de l’union. Obligatoire en
tous ses éléments, le règlement interdit aux Etats membres toute application
incomplète ou sélective et il s’oppose a la directive qui n’est obligatoire que en ce qui
concerne le résultat a atteindre.
 Le règlement est directement applicable dans tout Etat membre, c'est-à-
dire il produit par lui-même et automatiquement, des effets juridiques dans les

17
systèmes de Droit interne des Etats membres et ils doivent recevoir l’application sur
leur territoire, sans devoir faire l’objet d’un acte de transposition. Il s’adresse
directement aux sujets de droit internes des Etats membres. En d’autres termes, le
règlement créé par lui-même des droits et des obligations pour les particuliers des
Etats membres et, donc, il produit des effets directs.

26.03.2010
Seminar 5/6

La directive

- est obligatoire pour tout Etat membre destinataire quant au résultat à atteindre,
mais lui laisse le choix de la forme et des moyens en vue d’accomplir le résultat.
- Peut avoir comme destinataire un Etat membre, plusieurs Etats membres ou tous
les Etats membres (le cas le plus fréquent). Afin que les dispositions de la directive
produisent des effets au niveau national, le législateur national doit adapter un acte de
transposition de la Directive en droit interne qui adapte la législation au regard des
objectifs définis dans la Directive.
- Est obligatoire quant au résultat. Cela signifie que les Etats disposent d’une totale
liberté dans le choix de l’acte juridique de transposition de la directive dans le droit inter.
Pourtant, la transposition doit s’effectuée dans le délai fixé par la directive.
- N’est pas, en principe, directement applicable
- N’a d’effet obligatoire que pour les Etats membres destinataires. Pourtant, la CJ
de l’UE a admis que, dans des conditions particulières, certaines directives produire des
effets directs dans les Etats membres destinataires. Ces conditions sont :
1) La transposition de la directive dans le droit interne n’a pas eu lieu, a été
effectuée incorrectement à l’expiration du délai de transposition.
2) Les dispositions de la directive sont inconditionnelles et suffisamment
claires et précises
3) Les dispositions de la directive confèrent des droits aux particuliers.
Lorsque ces conditions sont réunies, un particulier peut se prévaloir des dispositions de la
directive devant toutes les autorités et institutions de l’Etat membre en question, ce que signifie
que la directive produit un effet direct vertical.
En revanche, un particulier ne peut pas invoquer directement, contre un autre un autre
particulier, les dispositions d’une autre directive, même non transposée. Par conséquent, la
directive ne produit jamais un effet direct horizontal.

La décision

- Caractérisée, par les traités, comme un acte obligatoire dans tous ses éléments
pour le destinataire qu’il désigne. Au contraire du règlement, la décision n’a pas de portée
générale parce qu’elle est obligatoire seulement pour ses destinataires. Par conséquent,
les particuliers peuvent se prévaloir en justice des dispositions d’une décision et les
juridictions nationales sont obligée de la prendre en considération en tant qu’élément du
Droit de l’UE.

18
Les recommandations et les avis
- Se distinguent de l’ensemble des autres actes parce qu’ils n’ont pas des forces
obligatoires. Pourtant, ils peuvent fournir des indications sur l’interprétation et le contenu
des dispositions du Droit de l’UE. Ainsi, la CJ de l’UE a estimé que les recommandations
ne sont pas dépourvues de tout effet juridique ; de plus, les juges nationaux sont obligés
de les prendre en considération lorsqu’elle est claire l’interprétation des dispositions
nationales dans le but d’assurer leur pleine mise en œuvre lorsqu’elles ont pour objet de
compléter les dispositions du Droit de l’UE, ayant un caractère obligatoire.
- L’Affaire no C-33/1988 : Grimaldi c. Fonds des Maladies Professionnelles

La motivation des actes adoptés par les institutions de l’UE

Les actes à caractère obligatoire, doivent être toujours motivés. Dans la pratique, mêmes les
recommandations est les avis sont motivés. Ca veut dire que l’acte doit indiquer la disposition
précise des traités qui constitue sa base juridique et les raisons sur lesquelles l’acte en question
est fondé. La motivation constitue une formalité substantielle dont l’absence ou l’insuffisance
entraine l’annulation de l’acte par la CJ de l’UE.

L’entrée en vigueur des actes adoptés par les institutions de l’UE


Tous les règlements, ainsi que les directives et les décisions adressées à tous les Etats
membres et adoptés par la Procédure législative ordinaire, doivent faire l’objet d’une publication
au Journal Officiel de l’UE. Ils entrent en vigueur à la date qu’ils fixent ou a défaut d’une telle
date, le 20eme jour suivant leur publication. Les autres actes doivent seulement faire l’objet
d’une notification aux destinataires. Ils entrent en vigueur au jour de leur notification.

23.03.2010
Curs 6
Les attributions de la ???

La procédure budgétaire a été changée par le Traité de Lisbonne. Le budget communautaire


est inscrit dans le cadre financier pluriannuelle, qui est adapté par les deux institutions pour 5
années.
La procédure budgétaire commence par la proposition de la Commission au Parlement et au
Conseil, le 1er septembre de l’année qui précède son exécution. Le projet de budget est analysé
par les 2 institutions et le Conseil adopte sa position et la transmet au PE, au plus tard le 1 er
octobre de l’année qui précède son exécution. Le Parlement a 42 jours pour décider soi
d’approuver la position du Conseil et, comme ca, le budget est adopté par le Parlement, avec le
vote de la majorité de ses membres, soit de ne pas statuer et, alors, le budget est réputé adopté
ou, la 3eme possibilité, adopter des amendements a la majorité de ses membres. Dans ce cas-la,
le président du PE et celui du Conseil doivent convoquer, en 10 jours, un comité de conciliation,
sauf dans le cas quand le Conseil informe le PE, en 10 jours, qu’il accepte les amendements faits
par le PE.
Le comité de conciliation a pour mission d’aboutir dans un délai de 21 jours, a partir de sa
convocation, a un projet commun de budget, sur la base des propositions faites par le PE et le
Conseil. Il doit aboutir ce projet en 23 jours. Le Comité de conciliation peut soit parvenir un

19
accord sur le projet commun, soit de ne pas parvenir. ??? La Commission participe aux comités
de conciliation, en vue de rapprocher les positions des 2 institutions.
Si les 2 institutions approuvent le projet ou elles ne statuent pas, ou l’une approuve et l’autre
ne statue pas, le Budget est réputé adopté, conformément au projet commun. Si le Parlement
statue a la majorité de ses membres et le Conseil rejette le projet commun, ou si le Parlement le
rejet et le Conseil ne statue pas, un nouveau projet doit être présenté par la Commission.
Si le Parlement approuve le projet et le Conseil le rejette, le PE peut, dans un délai de 14
jours, a compter de la date de rejette, a la majorité de ses membres et de 3/5 décide à confirmer
l’ensemble de ses amendements, le Budget est réputé, définitivement adopté. Mais, si le Comité
de Conciliation ne parvient pas a un accord sur le projet commun, un nouveau projet doit être
présente. Lorsque la procédure a été adoptée, le Président du Parlement constate que le budget
est définitivement adopté.

Schema ciudata…

Le Conseil de l’UE
- A été créé par le Traité de Paris (CECA)
- Avait des attributions consultatives, selon le Traité de Paris
- Après le Traité de Rome, il a reçu des attributions législatives.
- Est devenu Conseil pour les 3 communautés
- 1968 : institution unique des Communautés
- A comme mission de présenter l’intérêt des gouvernements des Etats membres.
- Est formé par des représentants des Etats membres au niveau ministériel ???
- Le représentant d’un Etat est le Ministre des Affaires étrangères, les ministres
responsables au niveau national avec le domaine concerné
- Peut siéger en formation multiple, en fonction de son ordre du jour.
Quand les représentants des Etats membres siègent dans le Conseil pour discuter des
questions d’intérêt général, il est dénommé le Conseil General, mais si les ministres concernés
par un domaine particulier siègent dans le Conseil, il est nommé le Conseil sectoriel. Les
formations du Conseil peuvent se réunir en même temps. Conformément au Traité de Maastricht,
les représentants de l’un des Conseils peuvent avoir la qualité des représentants si le domaine
concerné est le développement régional. ??? toata ultima fraza…  Ca veut dire que le Conseil
de l’UE est formé par 27 membres, de 27 pays. Le Conseil n’a pas une activité continue :
seulement 5 jours/mois.
L’activité du Conseil est préparée par COREPER :
- Organe communautaire avec des attributions consultatives
- Formé par 2 niveaux différents
 Les experts des Etats membres pour différents domaines, d’intégration ou
de coopération communautaire ???
 Les ambassadeurs de chaque Etat membre auprès de l’UE.
- Est très important pour le rôle de foyer dans les discussions entre les représentants
du gouvernement.
- Dans le cadre du COREPER, il y a une double politique qui se réalise entre
chaque capitale et les institutions européennes et entre les Etats membres. ???

20
Pour adopter les actes normatifs, le Conseil doit suivre les procédures qui sont imposées
par le Traité et voter, réaliser le quorum (prévu par le Traité). Le Conseil n’adopte pas des
actes par n’importe quelle procédure.
L’acte adopté par le Conseil est soumis a la vérification de la CJ, qui vérifie la légalité
des actes adoptés par le Conseil. La CJ peut annuler un acte adopté par le Conseil, sans tenir
compte des dispositions des Traités.
Le Conseil adopte des actes par la majorité. Maintenant, le Traité fait la différence entre
les majorités :
- Majorité ???:50%+1 : l’adoption des actes qui n’ont pas un caractère obligatoire
ou des actes internes
- L’unanimité : si on parle d’adhésion des nouveaux membres, des modifications
des Traités communautaires, quelques aspects financiers, protection sociale.
- Majorité qualifiée : se réalise sur la base du vote individuel de chaque Etat
membre qui est multiplié (pondéré ???) par un chiffre qui est prévu par le Traité, en
tenant compte des aspects démographiques et économiques : 258 des votes valables sont
exprimés d’un total de 345.

30.03.2010
Curs 7 (scris de la Ionut in totalitate)

La majorité qualifiée : le vote individuel de chaque Etat est multiplié par un nombre établi
par le Traité (Roumanie-> 14 votes) de nombre total des votes (345). Valable a la majorité
qualifiée, 255/345 votes, prévu par le Traité de Nice ; elle sera valable jusqu’au 1er novembre
2014.
Chaque membre du Conseil peut demander au Président de vérifier que le vote a été exprimé
par au moins deux tiers des membres du Conseil soit 62% de la population de l’Union.
A partir du 1er novembre 2014 jusqu’au 31 mars 2017, lorsque le Conseil doit adopter un
acte, chaque membre du Conseil demande que le vote est pris selon ??? les modalités applicables
avant 2014. Sinon, dans cette période quand le Conseil statue sur la proposition de le
Commission ou d’un autre représentant de l’Union, la majorité sera soumise a deux conditions :
- Le vote doit être exprimé par au moins 55% des membres du Conseil qui
représente au moins 66% de la population de l’Union. Si le Conseil statue se remarque
qu’il n’a pas été proposé par la Commission ou par un autre représentant de l’Union, la
majorité est réunie aux conditions suivantes :

Le Conseil ne peut jamais adopter un acte qui départe de la proposition de la Commission. Le


Conseil adopte un acte par ??? des votes par les Traités. La nouvelle procédure législative
commence par la proposition de la Commission, pour une première lecture au Parlement et au
Conseil. Le Parlement, avec sa position en première lecture, l’envoie au Conseil. Celui-ci peut
soit approuver la position du Parlement et adopter l’acte dans cette forme, soit de ne pas
approuver la position du Parlement. Dans ce cas, il adopte sa position en première lecture et le
transmet au Parlement, en l’informant les raisons de sa position. Il informe aussi la Commission.
Après, le Parlement a un délai de 3 mois pour une deuxième lecture et pour décider : soit
approuve la position du Conseil ou ne se prononce pas et l’acte est considéré adopté dans la

21
forme adopté par le Conseil, soit rejet a la majorité de se membres, la position du Conseil et,
dans ce cas, l’acte ne peut pas être adopté, soit de proposer des amendements a la position du
Conseil. Il transmet au Conseil et a la Commission qui doit émettre un avis sur les amendements.
Le Conseil a un délai de 3 mois a partir de la réception des amendements du Parlement pour
approuver à la majorité qualifiée l’acte dans la forme qui inclut les amendements s’ils ont été
représentés par la Commission ou a l’unanimité si la Commission n’a pas repris des
amendements ou, en fait, il ne peut pas approuver les amendements. Dans ce cas, les présidents
du Parlement et du Conseil convoquent un comité de conciliation. En vue de rapprocher les
positions des institutions concernées, le Comité a un délai de 6 semaines pour adopter un projet
commun. S’il n’adopte pas un projet commun, l’acte ne peut pas être adopté, mais, s’il adopte un
projet commun, celui revient au Parlement et au Conseil pour une troisième lecture. Par le
Conseil a majorité qualifiée-> l’acte est adopté. S’il n’adopte pas le projet commun, l’acte ne
peut pas être adopté.

13.04.2010
Curs 8

Le Conseil Européen

- a débuté comme organisation internationale, créée par le Traité de Paris 1974.


L’organisation était composée par les représentants au plus haut niveau possible des Etats
de l’ouest de l’Europe. Les Etats de l’ouest de l’Europe étaient des Etats membres de la
Communauté européenne.
- Domaine d’activité (objectif) : discussions régulières concernant la politique aussi pour
les domaines économiques des Etats membres.
- Dès le début, les membres se rencontrent 3 fois/année, après 2 fois/année, jusqu’au
Traité de Lisbonne.
- Pour la première fois, l’activité a été reconnue dans les Traités communautaires, par
l’Acte Unique Européen.

Le Traité de Lisbonne

- Fait la plus grande transformation possible


- Le Conseil devient institution communautaire (il est ajouté aux autres institutions qui
existent déjà)
- Le Conseil donne a l’Union les impulsions / ??? nécessaires a son développement et
défini les orientations et les priorités de politique générale. Il n’exerce pas des fonctions
législatives.

Composition du Conseil européen

- Chefs d’Etats et des gouvernements


- Président du Conseil de l’Union
- Président de la Commission Européenne
- Le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité
commune ???

22
- Le président du Conseil Européen, qui est élu par les chefs d’Etat et des gouvernements
pour 2 années et demi ; le mandat est renouvelable une fois.
Le président du Conseil Européen a les attributions :
- Présider et animer les travaux du Conseil
- Assurer la préparation et la continuité des travaux du Conseil Européen, en coopération
avec le président de la Commission et sur la base des travaux du Conseil des Affaires
Générales.
Le Conseil de l’UE a plusieurs formations :
- Doit faciliter la cohésion et le consensus au sein de ses membres
- Doit présenter au PE un rapport à la suite de chaque réunion du Conseil
- Doit assurer, a son niveau et a sa qualité, la représentation extérieure de l’UE pour les
matières qui relèvent de la politique étrangère et de sécurité commune, sans préjudice de
ses attributions des hauts représentants de l’Union pour les affaires étrangères et de la
politique de sécurité.
Le Conseil de l’UE a des rencontres 2 fois/semestre à Bruxelles. Il prend des décisions soit la
majorité simple pour 2 questions de procédure, soit par consensus. L’abstention d’un de ses
membres, présent ou représenté, ne fait pas obstacle à l’adoption des délibérations du Conseil qui
demande l’unanimité ou la majorité qualifiée, mais seulement dans les cas prévus par le Traité.
L’un des membres du Conseil peut recevoir la délégation de vote de la part de l’un des autres
membres.
Les actes du Conseil sont soumis au contrôle de la Cour se le relève des matières ou elle a
compétence.
Le Conseil Européen a 3 catégories de compétences :
 En matière
1. de politique générale
2. de politique extérieure et de sécurité commune
3. Institutionnelle
1. – donne des impulsions/incursions ??? nécessaires au développement de l’Union et défini
les orientations des politiques générales, notamment, il défini l’orientation des politiques
économiques, situation d’emploi dans l’Union et orientations stratégiques de
programmation législatif et opérationnelle dans l’espace de liberté, sécurité et justice.

20.04.2010
Curs 9

2. Le Conseil Européen identifie les intérêts stratégiques de l’UE, fixe les objectifs et défini
les orientations générales de la politique étrangère et de sécurité commune, y compris
pour les questions ayant des implications en matière de défense et adopte les décisions
nécessaires.
3. Le Conseil Européen fixe la composition du PE, peut modifier la composition existante,
propose le candidat a la présidence de la Commission Européenne, désigne le haut
représentant de l’UE pour les affaires étrangères et de sécurité commune,
 Fixe la liste des formations du Conseil, autres que celles prévues par le traité et fixe
aussi les règles pour la présidence de formation du Conseil
 Autorise le Conseil avec l’approbation du PE à statuer à la majorité qualifiée dans un
domaine ou il doit statuer à l’unanimité

23
 Autorise le Conseil à utiliser la procédure législative ordinaire, au lieu de la procédure
législative spéciale.
En ce qui concerne la modification du traité, le Conseil Européen peut convoquer des réunions
des représentants des gouvernements des Etats membres (interministérielles) pour arrêter des
modifications apportées au traité ou il peut modifier lui-même les dispositions du Traité relatives
aux politiques et actions internes de l’UE.

Le Conseil de l’Europe

- a été créé par le Traité de Londres en 1949


- sa création représente une réponse a l’inquiétude des européens de la réunion de Haye de
1948, ou il a été décidé la création d’une organisation internationale au niveau
parlementaire, ayant en vue la protection des droits de l’homme en Europe.
- l’objectif principal : la protection des droits de l’homme (créer une instance
supranationale)
- a 3 institutions pour réaliser ses objectifs :
1) l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe
 la représentation des Etats membres est faite au niveau parlementaire.
Modalités de représentations : les membres sont envoyés directement par le Parlement
des Etats membres (ne sont pas élus) ; le nombre est en fonction des élections nationales.
 a un pouvoir consultatif ; peut débattre tous les problèmes concernant les droits de
l’homme
 adopte des résolutions qui sont obligatoires, mais n’ont pas des sanctions.
2) Le Conseil des ministres
 assure la représentation des Etats membres au niveau ministériel
 a des compétences consultatives et exécutives
 formé par les ministres des Affaires Etrangères
 ???
3) La Cour de Justice des Droits de l’Homme (cofondée avec la CJ de l’UE a Luxembourg)
 a son siège a Strasbourg
 a compétence de juger des litiges concernant les Droits de l’Homme et des citoyens
européens.
 Le requérant doit être un citoyen européen et le défendent doit être un Etat membre
avec une autorité publique d’un Etat membre (par comparaison, pour la CJ de l’UE,
peut être n’importe qui le requérant).
 l’objet peut être lié a tout objectif des traités (coopération économique, policier ou
pénale)
En 1950, a été adoptée la Convention Européenne des Droits de l’Homme (CEDO), a qui
Roumanie fait partie dès le début.

Dans le cadre du Conseil de l’Europe, les Etats peuvent avoir de différents statuts : membres,
invités et associés.

Les différences entre les 3 Conseils


Par leur domaine d’activité,
 le Conseil de l’UE a des compétences économiques des Etats membres (27)
24
 le Conseil Européen est compétent dans le domaine politique (27)
 le Conseil de l’Europe est compétent dans le domaine de protection (43 membres)

La Haute représentation de l’UE pour affaires extérieures et sécurités commune


- créée à la suite du Traité de Maastricht
- conformément au Traité de Lisbonne, sa position a été transformée, sauf qu’elle n’est pas
subordonnée au président. Le président est nommé pour un mandat de 5 années, par la
Commission Européenne, statuant par la majorité qualifiée.
Le Haut Représentant :
- préside, au cadre du Conseil de l’UE, le Conseil des Affaires Etrangères
- est l’un des vice-présidents de la Commission Européenne et participe aux travaux du
Conseil Européen.
- a les attributions :
 veille à l’unité, cohérence et l’efficacité de l’action extérieure.
 contribue, par ses propositions, a l’élaboration de la PESC et conduit, au nom de
l’Union, le dialogue politique avec les tiers, en exprimant la position de l’UE en
organisations.
 assure la mise en œuvre des décisions adoptées par le Conseil de l’UE dans le
domaine de PESC.
 représente l’UE pour les matières qui relève de la PESC
 peut saisir le Conseil de l’UE pour toute question qui relève de la PESC et soumettre
des initiatives et des propositions au Conseil si, dans el domaine de PESC, il y besoin
d’une décision rapide, le Haute représentante convoque soit d’office, soit a l’ ??? d’un
Etat membre, une réunion extraordinaire dans un délai le plus bref possible.
 exécute, conjointement avec les Etats membres, la PESC
 se consulte, régulièrement, avec le PE, sur les principaux aspects de la PESC et veille
que ses vues sont prises en considération, ou il informe le PE.
Dans l’accomplissement de son mandat, s’appuie sur une source européenne pour l’action
extérieure.

La Commission Européenne

- est la plus importante institution communautaire, à cause de ses attributions et de ses


effectifs (environ 3000 personnes qui travaillent la, et qui, conformément au Traité,
doivent défendre les intérêts communautaires contre les intérêts individuels des chaque
Etat membre).
La composition, qui est établie par le Traité de Lisbonne, prévoit qu’elle va rester comme elle
est jusqu'à 2014. Jusqu'à ce moment, la Commission Européenne sera formée par un ressortissant
de chaque Etat membre et le haut représentant de l’union et le président (27 membres).
A partir du 1er novembre 2014, la Commission sera composée par un nombre de membres, y
compris le président et le haut représentant, mais correspondant au 2 tiers de nombre des Etats
membres (18).
Le Conseil Européen, statuant à l’unanimité, pourra modifier ce nombre a partir du 1er
novembre 2014. Ainsi, les membres de la Commission seront choisis selon un système de
rotation qui sera établi à l’unanimité par le Conseil Européen, qui se base sur les principes :

25
1. Les Etats membres sont traités sur le strict pied d’égalité, pour la détermination de l’ordre
du passage et de la présence de leurs ressortissants au sein de la Commission. En
conséquence, l’écart entre le nombre total des mandats détenus par les ressortissants des 2
Etats membres donnés, ne peut être jamais >1.
2. Chacune des Commission successives est constituée de manière à respecter de façon
satisfaisante l’éventail démographique et géographique de l’ensemble des Etats membres.

27.04.2010
Curs 10

Les attributions de la Commission Européenne

- Propose des actes législatifs au Conseil et au Parlement


- Elle veille a l’application des traités, ainsi que les mesures adoptées par les institutions.
- Surveille l’application du droit de l’UE sur le contrôle de la CJ
- Exécute le budget européen et gère le program
- Exerce des fonctions de coordination, exécution et gestion, conformément aux traités.
- Assure la représentation extérieure de l’UE, à l’exception de PESC et d’autres cas prévus
par les traités.
- Prend des initiatives de la programmation annuelle et pluriannuelle, pour parvenir à des
accords interinstitutionnels.
- Publie, toutes les années, au moins un mois en avance de l’ouverture de la session
parlementaire, le rapport général sur l’activité de l’UE.
- A des attributions dans les domaines législatifs, exécutif, de représentation extérieure et
d’autres attributions.
-
L’attribution législative

La Commission Européenne :
 a un droit exclusif d’initiative législative dans le domaine de coopération
économique entre les Etats membres. Elle adopte elle-même des actes législatifs
conformément aux articles 288 et 290 du Traité de Lisbonne.
 Peut adopter des actes législatifs ou non-législatifs, pour effectuer son
pouvoir exécutif. Tous les actes non-législatifs doivent souligner leur caractère et la
délégation que la Commission a obtenu de la part du Conseil, pour adopter l’acte
concerné.

Le Gardien des traités

Le rôle est de défendre les intérêts. Elle (la Commission) doit garantir que le Droit européen
est appliqué sur la base des dispositions des traités. La Commission a un droit illimité d’obtenir
des informations de la part des Etats membres. Sur la base des informations, elle apprécie si les
Etats membres ont une conduite comme il faut. Si elle constate qu’un Etat membre manque, elle
declanche ??? avec une procédure de manquement (infrigment) des obligations. La procédure a 2
phases : administrative et juridictionnelle. La phase administrative constate le manquement des
obligations par la signature, elle envoie une notification aux Etats concernés, elle leurs donne une

26
période de réflexion pour agir, soit de prendre les mesures appropriées, soit de notifier la
Commission pour les motifs qu’elle a pour ne pas prendre des mesures proposées par la
Commission. Si la Commission constate que l’Etat ne prend pas des actions concernant les
dispositions, la Commission peut passer à la phase juridictionnelle, avec une action spécifique,
qui s’appelle recours en manquement. Une telle action peut être accordée seulement par la
Commission Européenne. Pendant cette action, la Cour ne statue ??? pas le problème de droit
communautaire. Elle lui donne une période pour se conformer a la décision et, si l’Etat membre
ne prend pas des actions conformément a la solution de la Cour, elle peut être obligée de payer
des pénalités. D’habitude, les Etats membres essayent de respecter les décisions.

Les attributions exécutives

La Commission a l’obligation de prendre 2 catégories des actions différentes :


- De coordonner les activités des Etats membres pour réaliser leur coopération vers
l’intégration et pour la ???
- D’exécuter le budget communautaire. Pour ca, la Commission peut proposer des
modalités de coopération, soit de surveiller les coopérations. En ce qui concerne la
gestion des programmes, la Commission peut accepter la dépense des fonds d’après la
vérification des documents qui prouvent des activités concrètes. La Commission doit
présenter un projet qui concerne l’exécution budgétaire.
La représentation externe
La Commission Européenne assure la période de négociation en vue de conclusion l’accord
avec des Etats tiers. Sur la base de tous les contactes réalise la mise en place, en vue de la
conclusion de l’UE et d’autre pays tiers. Pour réaliser la représentation extérieure, la
Commission est déléguée par le Conseil pour établir les limites de mandat de négociation. La
Commission ne peut pas commencer les négociations avant d’obtenir l’avis du Parlement
concernant le futur accord. La Commission ne peut pas représenter l’Union Européenne.
Autres attributions :
- Publier des rapports annuels
- ???
- S’occuper de la publication de tous les actes qui sont adoptés
- Trouver toujours l’accord nécessaire entre les Etats membres ou les institutions,
pour l’adoption des actes normatifs.

04.05.2010
Curs 11
Le système juridictionnel/juridique de l’UE

- Est composé de 3 unités :


 La Cour de Justice de l’UE
 Le Tribunal
 Les Tribunaux spécialisés
La Cour de Justice a été une institution commune aux CE dès le début ; son rôle était
d’assurer le respect du droit dans l’interprétation et application des Traités.

27
En 1989, par une décision du Conseil, a été créée la IIème instance juridictionnelle, qui était
appelée Le Tribunal de Première Instance. Il a été ajouté à la Cour et a obtenu la compétence de
résoudre certaines catégories de recours.
En 2004, par un règlement du Conseil, adopté en 2003, a été créée la Première Chambre
Juridictionnelle comme instance spécialisée pour le domaine de recours introduit par les
fonctionnaires communautaires. Cette instance a été appelée le Tribunal en Fonction Publique de
l’UE.
Par le Traité de Lisbonne, la dénomination de la CJ des Communautés Européennes a été
changée en CJ de l’UE et le Tribunal de Première instance européenne est devenu le Tribunal.
La spécificité du système juridictionnel communautaire est que :
- Chaque instance juridictionnelle a sa propre compétence matérielle (peut juger
certains aspects de recours)/a sa propre instance  ???
- Le décision prise par l’instance juridique est définitive et obligatoire pour les
parties et elle doit être appliquée sur les territoires des Etats membres, sans être soumise a
un autre procédure.
- Chaque instance réalise un seul degré de juridiction
Les membres des instances juridictionnelles sont les juges (communautaires) et les avocats
généraux (procureurs).
A la CJ, il y a un juge/chaque Etat membre + 8 avocats généraux. Les autres juges sont
choisis par rotation, pour un mandat de 6 ans. La même personne peut être réélue.
Au tribunal, sont seulement des juges, 1/Etat membre avec un mandat de 6 années. Pour le
Tribunal Publique sont 7, nommés par une décision … ???
Les autres juges est les avocats généraux sont nommés par l’accord commun des
gouvernements des Etats membres, après la consultation d’un comité composé par ces
personnalités, désignées par le Conseil, parmi les anciens membres de la Cour ou du Tribunal,
des membres de la juridiction nationale supérieure et des juristes de compétence notoire.
Les juges et les avocats généraux sont nommés par des personnalités qui offrent toute
garantie d’indépendance et qui réunissent les conditions requises pour l’exercice dans leur pays
respectif, les plus hautes fonctions juridictionnelles ou qui sont des juristes d’une compétence
notoire.
Les juges de la Cour ou ceux du Tribunal, éluent parmi eux, leur président pour un mandat de
3 années – renouvelable.
Le président a des fonctions de représentation externe et aussi des fonctions administratives
(la répartition des cas sur les complets de juges de 3 ou 5 juges). La décision de chaque complet
est prise par le vote impair et toutes les opinions contraires doivent être publiées dans le Journal
Officiel. Les juges et les avocats bénéficient de l’aide des collaborateurs de la Cour (les greffiers
et les référendaires).
Les greffiers ont
- Des fonctions d’encadrement???:
 Des activités juridictionnelles
 S’occupent de l’organisation des litiges et participent aux audiences
 Sont responsables de tenir l’archive de la Cour
- Des fonctions administratives :
 Sont responsables des exécutions budgétaires sur la coordination du
président de la Cour et du Tribunal.

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 Sont responsables de la communication des décisions de la Cour et de la
traduction de celles-ci dans toutes les langues officielles.
Les référendaires : chaque juge a 2 référendaires qui ont la même nationalité que le juge ou
l’avocat et doivent être docteurs en droit.
Les instances juridictionnelles communautaires
- Peut être une Cour constitutionnelle et administrative en même temps, toujours
quand elle résolu des cas concernant l’interprétation des actes communautaires,
modification des traites communautaires ou avis de légalité.
- La Cour peut être une juridiction civile ou de travail
- La Cour peut être une juridiction commerciale, mais jamais les instances
juridiques commerciales ne peuvent pas réaliser des juridictions criminelles ou pénales.
Les catégories des litiges ???
Conformément au Traité de Lisbonne :
- La CJ contrôle la légalité des actes législatifs : les actes adoptés par les
institutions, organes ou organismes européens, qui sont destinés à produire des effets
juridiques à l’égard des tiers.
- La CJ contrôle la légalité de l’inaction du Parlement, Conseil Européen, Conseil
ou Commission, BCE ou d’autres organes ou organismes de l’UE.
- Statue a titre préjudiciel sur l’interprétation des Traités et sur la validité et
l’interprétation des actes prévus par les institutions communautaires, organes ou
organismes de l’UE.
- La CJ décide sur le manquement d’un Etat membre a une de ses obligations
- La CJ vérifie la régularité de la procédure, en sanctionnant l’Etat membre pour
violation ou risque de violation grave des valeurs européennes.
- La CJ contrôle la légalité des mesures restrictives prises par le Conseil contre les
personnes physiques ou morales sur la base de la PESC.
- La CJ peut être saisie par un pouvoir limité en questions de droit contre les
ordonnances, prononcé par le Tribunal ou réexaminassions des décisions du Tribunal sur
le recours contre les décisions prises par les Tribunaux spécialisé. A son tour, le Tribunal
est compétent pour le recours formé par une personne physique ou morale contre les actes
d’une institution, organe ou organisme de l’UE, pour un recours qui vise la réparation des
dommages causés par les institutions de l’UE et ??? pour le recours fondé sur une clause
compromissoire, les recours formés contre les décisions des Tribunaux spécifiques et
questions préjudicielles dans les barrières spécifiques prévues par le statut de la Cour.

11.05.2010
C12

Les actions des institutions communautaires = recours

-
Elles sont prévues/établies par les traités
1) Le recours en annulation
- Peut prouver son intérêt
- L’effet : obtenir l’annulation d’un acte qui a été adopté par une institution
communautaire.

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Parmi ceux qui peuvent utiliser cette action, il y a des parties qui sont considérées
privilégiées : elles ne doivent pas prouver leur intérêt pour utiliser cette action, parce que leur
action est présumé. Sont considérées comme des parties privilégiées : le Parlement, le Conseil, la
Commission, l’Etat membre, la BCE pour défendre ses intérêts propres. Toutes les autres
personnes physiques ou morales doivent prouver leur intérêt.
Les actes qui peuvent être soumis a un recours en annulation, sont les actes avec applicabilité
générale ; aussi, les décisions individuelles et les codes de conduite.
Ne peuvent pas être attaqués avec cette action, les actes internes des institutions communes et
les actes qui n’ont pas des effets juridiques pour les tiers, les actes qui ont une force obligatoire :
avis et recommandations.
Les motifs prévus par les traités pour utiliser un recours en annulation sont :
- L’incompétence de l’institution d’adopter l’acte
- La violation des ??? formes substantielles prévues par les traités (la procédure,
l’avis)
- La violation des tous les actes adoptés, relative a leur application (le
détournement de pouvoir : l’institution n’avait pas la compétence d’adopter l’acte, mais
elle l’a fait).
L’effet de recours en annulation se produit « erga omnes » : pour tous et rétroactif (l’acte est
réputé), ne jamais avoir exister et tous les effets qu’il a produit, doivent être effacés.
2) L’exception de légalité
- Peut être utilisée par toute personne intéressée qui n’a pas la possibilité d’utiliser
un recours en annulation.
- Le motif : l’existence d’un acte adopté sur la base d’un autre acte qui a été decleré
nul.
3) Le recours en manquement
- Peut être introduit par la Commission Européenne ou par un Etat membre contre
un autre Etat membre qui a manqué ses obligations assumées, conformément aux Traités.
- L’objet : la Cour doit établir si le manquement existe ou pas.
4) Le recours en carence
- L’objet : établir un manquement d’une institution communautaire/CE ??? a agir.
L’action peut être introduite par les institutions, mais aussi par toute personne qui a été
affectée par l’omission d’une institution communautaire d’agir. L’action est recevable
seulement si l’institution communautaire était obligée à agir et elle ne l’a pas fait.
5) Le recours en responsabilité extracontractuelle
- Utilisé par toute personne intéressée, qui a été préjudiciée par l’action ou
l’omission d’une institution communautaire ou de ses fonctionnaires.
Pour être recevable, les conditions suivantes doivent être remplies :
 Exister une action illicite ou en omission de la part de l’institution
communautaires ou de ses fonctionnaires
 Exister un préjudice certes, réel et actuel
 Exister une liaison comme entre cause-effet, l’action illicite et l’omission et le
préjudice.
- A une prescription de 5 années, a partir du moment quand la partie intéressée a été
préjudiciée ou a connait ou a été obligée de connaitre le préjudice.
6) Les recours qui peuvent être introduits par les fonctionnaires contre les
institutions communautaires ou leurs employeurs : les contentieux de la fonction publique

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- Une action en annulation, par laquelle le fonctionnaire communautaire demande
l’annulation d’un acte adopté par l’institution qui le concerne directement.
- Une action par laquelle le fonctionnaire communautaire demande une
compensation pécuniaire parce que la décision de l’institution communautaire ou il est
employé, l’a préjudicié.
7) Le recours en interprétation (les questions préalables)
- Catégories des actions non-contenues, par laquelle la CJ est demandé a offrir une
interprétation uniforme et générale des dispositions communautaires.
- L’action est utilisée par le juge national de dernier degré et la solution de la Cour
devient obligatoire pour lui, en ce qui concerne l’interprétation du Droit communautaire.
La Cour des comptes, la BCE, la BEI et le Comité de régions : étudier pour l’examen

Le droit matériel communautaire

Les libertés de circulation des marchandises, personnes, services et capitaux sont les libertés
ou les droits clés du processus d’intégration économique des Etats membres dans l’UE. Ils ont
été prévus par les traités constitutifs et développés dans les autres traités.
Leur but permet la réalisation et le développement d’un marché initialement commune (a
partir du Traité de Maastricht=communautaire), ou il n’existe pas des pièges être les échanges
commerciales entre les Etats membres.
Le Traité de Lisbonne défini le marché intérieur comme un espace sans frontières intérieures,
dans lequel la libre circulation des marchandises, personnes, services et capitaux est assurée. Les
éléments qui peuvent circuler librement ne sont pas soumis a aucune règle ou restriction. La
Cour de Justice a utilisé l’expression « égalité des traitements » et a explique qu’elle est fondée
sur le principe de droit international publique, qui a été reconnu et qui est le principe de la
reconnaissance mutuelle entre les Etats membres, ca veut dire l’expression de leur égalité.
L’égalité de traitements n’est pas absolue parce qu’il y a des dérogations textuelles qui
permettent aux Etats membres d’introduire des restrictions concernant la libre circulation, s’ils
sont justifiés par l’intérêt général de l’ordre juridique publique de la moralité et de la sante
publique.
De plus, la Cour a décidé que les restrictions doivent être proportionnelles comme intensité et
force avec l’objectif poursuit.

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