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La satire de la religion
Comme mentionné précédemment, le livre
est une expression burlesque du Moyen
Âge. L'une des caractéristiques les plus
représentatives est la satire envers le monde
ecclésiastique des monastères, de la religion
et de l'église.
« – Je suis en état de grand appétit. N’est-
ce pas de la viande que je vous
vois préparer ?
– Ah ! bel oncle ! vous nous faites injure.
Vous savez bien qu’en religion
on fait vœu de renoncer à toute œuvre de
chair ?
– Et que mangent-ils donc, vos moines ? des
fromages mous ?
– Non pas précisément ; mais de gros et
gras poissons. Notre père saint
Benoit recommande même de choisir
toujours les meilleurs.
– Voilà du nouveau pour moi. Mais enfin
cela ne doit pas vous empêcher
de m’ouvrir et de m’accorder gîte pour cette
nuit.
– Je le voudrais bien ; par malheur, il faut,
pour entrer, être ordonné
moine »(tv5monde,le roman de Renart, pag
26)
Comme nous le lisons dans le livre,
Ysengrin devient un moine à manger et ne
pratique pas la vraie foi. Au lieu de partager,
il refuse de prier et d'essayer de donner
quelque chose. Méchant et sadique, profitez
de la souffrance des autres.
.
Un autre exemple clair de cette moquerie
dans l'église est la partie où Renart demande
au hibou de recevoir sa confession et lui
donne un sermon, une parodie de prêtres et
de moines. Prétendant être bon, Renart saute
sur son confesseur et l'étrangle. Il se moque
non seulement des coutumes du Moyen
Âge, mais aussi de leurs croyances,
impliquant dans la même moquerie les
sacrements, les miracles et les valeurs.
La satire de la justice