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Bataille des îles Paracels

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Bataille de Hoang Sa (vietnamien)
Bataille de Xisha (chinois : 中越西沙

Bataille des îles Paracels

Ordre de bataille et déroulement du


combat

La bataille des Îles Paracels est un combat maritime ayant opposé la Marine chinoise
et les forces navales de la République du Viêt Nam (Sud-Viêt Nam) dans les Îles Paracels
le 19 janvier 1974.

Informations générales Date 19 janvier 1974 Lieu Îles Paracels Issue Victoire
chinoise :
• Contrôle de la RPC sur les îles Paracels et les eaux environnantes
• Conflit continu entre la Chine et le Viêt Nam
• Belligérants Chine
• Commandants Inconnu Colonel Hà Văn Ngạc
• Sud-Viêt Nam Forces en présence 4 corvettes2 chasseurs de sous-marins
classe Hainan
Bataillons d'infanterie de marines.
Nombre inconnu de miliciens
• 3 frégates,1 corvette, un peloton de commandos, une équipe de démolition
un peloton de miliciens Pertes

Historique [modifier]

Les minuscules et inhabitées Îles Paracels, appelées Quan Dao Hoang Sa (Quần Đảo
Hoàng Sa) en vietnamien (îles Hoang Sa) et Xisha Qundao (西沙群島) en chinois (îles
Xisha), se situent dans le sud de la Mer de Chine méridionale, à environ 320 km de la
plus proche côte asiatique. Sans population indigène, la propriété de l'archipel a été
sujette à de nombreux différends depuis le début du XXe siècle.

Le 3 juillet 1938, les troupes françaises, qui ont colonisé l'Indochine au XIXe siècle,
envahissent et occupent les Îles Paracels malgré les protestations chinoises. Cet
évènement a lieu peu de temps après le début de la Seconde Guerre sino-japonaise, où
la Chine se trouve en pleine résistance contre l'invasion japonaise. Trois jours plus tard,
le 6 juillet, le ministre des Affaires Étrangères chinois, émet aussi une protestation suite
à l'occupation française :

« La Grande-Bretagne et la France avaient déclarées respectivement en 1900 et 1921,


que les Îles Paracels faisaient partie de la préfecture administrative de l'île d'Hainan. En
conséquence, les revendications faites par Annam ou la France, concernant les îles
Xisha, sont totalement injustifiables[1]. »

Durant la Seconde Guerre mondiale, les Japonais délogèrent les troupes françaises et
prirent le contrôle des îles en dépit de la déclaration de 1938. À la fin de la guerre
(région Asie-Pacifique), le gouvernement de la République populaire de Chine repris
officiellement possession des îles Paracels, Spratleys et d'autres, situées dans le sud de
la Mer de Chine, en octobre et novembre 1946. Suite aux Accords de Genève de 1954,
les Japonais renoncèrent officiellement à toute revendication sur les îles du sud de la Mer
de Chine qui avaient été occupées pendant la Seconde Guerre mondiale[2]. Cet
arrangement aurait été préparé, observé et signé par un certain nombre de nations,
dont la République populaire de Chine[3]. En 1958, la République populaire de Chine
publia une déclaration définissant la limite de ses eaux territoriales, incluant les Îles
Spratleys et les Îles Paracels. Le Premier ministre nord-vietnamien Pham Van Dong
envoya une note diplomatique à la Chine, en précisant :
« Nous avons l'honneur de porter à votre connaissance que le gouvernement de la
République démocratique du Viêt Nam reconnait et soutien la déclaration datée du
4 septembre 1958 écrite par le gouvernement de Chine, fixant l'étendue des eaux
territoriales chinoises. Le gouvernement de la République démocratique du Viêt Nam
respecte cette décision[4],[5]. »

Cependant, le Sud-Viêt Nam réclama la juridiction sur les îles, sur la base de l'occupation
française antérieure[2] et envoya des forces armées sur une des Îles Paracels en 1973[6].

Malgré d'incessantes protestations, le gouvernement sud-vietnamien, continua de


maintenir une petite garnison d'observation météorologique sur l'Île Pattle, la plus large
de l'archipel. Il n'y eut aucune action menée par l'Armée populaire de libération (APL)
pour mettre fin à cette présence. En 1973, après les Accords de paix de Paris, les États-
Unis réduisirent de façon significative les fournitures en armes à leur allié. Il en découla
que les forces de l'ARVN présentes sur les Paracels furent bientôt limitées à un unique
peloton de soldats.

Le 16 janvier 1974, six officiers de l'armée sud-vietnamienne et un observateur


américain furent envoyés sur les Paracels pour une tournée d'inspection. Ils y
découvrirent deux chalutiers de pêche blindés en train de débarquer sur l'île Drummond
des troupes de renfort de l'APL, afin d'occuper le territoire. De plus, des soldats chinois
furent observés près d'un bunker sur les proches îles Duncan, ainsi qu'un navire de
débarquement mouillant sur la plage et deux croiseurs lourd de classe Kronstadt à
proximité de l'île. La découverte fut rapportée au quartier-général régional de Da Nang
et immédiatement transmis à Saigon. Le gouvernement de la République du Viêt Nam
décida de procéder à l'explusion des forces de la RPC[7][8].

Des navires de guerre sud-vietnamiens furent alors envoyés afin d'affronter la flotte
chinoise.

La bataille [modifier]

Les forces en présence [modifier]

République du Viêt Nam [modifier]

Quatre navires de guerre de la République du Viêt Nam (Sud-Viêt Nam) participèrent à la


bataille : trois frégates (la Trần Bình Trọng (HQ-5)[1], la Lý Thường Kiệt (HQ-16)[2], et la
Trần Khánh Dư (HQ-4)[3]) ainsi qu'une une corvette (Nhật Tảo (HQ-10)). S'ajoutèrent un
peloton de commandos de marine sud-vietnamiens, une équipe de démolition sous-
marine et un peloton de l'ARVN stationné sur les îles.

République populaire de Chine [modifier]


La Chine engagea quatre navires de guerre pendant la majorité de la bataille : des
corvettes de la MAPL (#271, #274, # 389 et # 396). Cette flottille fut ensuite renforcée
par deux autres navires de guerre anti-sous-marin de classe Kronstadt (#281 and #282),
mais ce, après la fin de la bataille. En sus, deux bataillons de marine de l'APL ainsi qu'un
nombre inconnu de miliciens réguliers stationnés sur l'île participèrent à l'affrontement.

En comparaison, la mobilisation des forces armées de la République du Viêt Nam était


remarquablement plus élevée que celle de la République populaire de Chine. Il y avait
quatre navires engagés dans la bataille de chaque côté. Les renforts et forces
supplémentaires de la Chine ne prirent pas vraiment part au combat.

Prélude [modifier]

Le 16 janvier 1974, le Lý Thường Kiệt (HQ-16) fut témoin d'une action menée par un petit
groupe de miliciens chinois sur une des îles (appelée l'île Robert par les navigateurs
internationaux et Cam Tuyen par les Vietnamiens). Les miliciens plantèrent un drapeau
et des stèles représentants la souveraineté chinoise sur les Paracels ; ils étaient appuyés
en mer par des navires de guerre ((#389, #396) et des dragueurs de mines (#402,
#407).

La frégate HQ-16 signifia à l'escadron chinois de se retirer, mais reçut le même ordre en
retour. Durant la nuit, les deux forces restèrent à portée de vue l'une de l'autre, sans
engager les hostilités.

Le 17 janvier, quelques 30 commandos sud-vietnamiens mirent pied sur l'île Robert et,
sans rencontrer d'opposition, enlevèrent le drapeau chinois. Bientôt les renforts
arrivèrent : la frégate Trần Khánh Dư (HQ-4) se joignit à la HQ-16, tandis que deux
corvettes de la marine chinoise (#274 et #271) prenaient position au large.

Le 18 janvier 1974, la frégate Trần Bình Trọng (HQ-5) arriva sur les lieux avec à son bord
le Commandant le la flotte sud-vietnamienne, le colonel Hà Văn Ngạc. La corvette Nhật
Tảo (HQ-10) s'approchait aussi, avançant avec prudence car un seul de ses deux
moteurs était en état de marche à ce moment là.

Le combat [modifier]

Au petit matin du 19 janvier 1974, des troupes sud-vietnamiennes parties du HQ-5


débarquèrent sur l'île Duncan (Quang Hòa en vietnamien) sous le feu des troupes
chinoises. Trois soldats sud-vietnamiens furent tués et deux autres blessés. En sous-
nombre, les forces sud-vietnamiennes durent battre en retraite sur leurs chaloupes de
débarquement, mais leur flotte ne fit pas de même : au contraire, elle se rapprocha
encore plus des bateaux chinois, dans un face à face tendu.

À 10 h 24, deux bâtiments sud-vietnamiens, le HQ-16 et HQ-10 ouvrirent le feu contre


les navires chinois, puis les HQ-4 et HQ-5. La bataille navale qui suivit dura environ
40 minutes, avec de nombreux dégâts sur les navires des deux côtés. Mais les Chinois
réussirent à endommager les quatre bateaux sud-vietnamiens, en particulier le HQ-10.
Ce dernier ne put battre en retraite car son dernier moteur utilisable fut endommagé
pendant le combat : l'ordre d'évacuer le navire fut donné, mais son capitaine, le major
(Capitaine de corvette en marine) Ngụy Văn Thà, resta à bord sous le feu ennemi et
sombra avec son navire. Le HQ-16, sévèrement touché par un tir ami provenant du HQ-
5, fut forcé de battre en retraite vers l'Ouest. Les HQ-4 et HQ-5 durent faire de même.

Le jour suivant, des chasseurs chinois ainsi que des avions d'attaque au sol venus de
Hainan bombardèrent les trois îles, et furent suivi par une force d'attaque amphibie. La
garnison de marine sud-vietnamienne fut capturée tandis que la force navale battait en
retraite vers Đà Nẵng.

Durant la bataille, la flotte sud-vietnamienne détecta deux autres navires de guerre


chinois se dirigeant sur zone ; les Chinois confirmèrent plus tard que c'étaient des
navires de lutte anti-sous-marine de classe Hainan (#281 and #282). Bien que des
rapports fissent état qu'au moins un avion vietnamien avait été abattu par un missile, la
Chine insista sur le fait qu'aucun navire équipé de missile surface-air n'avait été impliqué
dans la bataille. Par ailleurs, la flotte sud-vietnamienne fut avertie par les États-Unis que
leur radar avait détecté des forces chinoises supplémentaires (à savoir des frégates
lance-missiles et des chasseurs MiG) en provenance de Hainan et faisant route vers les
Paracels. Les Sud-Vietnamiens requirent l'assistance de la septième flotte américaine,
mais leur requête fur rejetée.

Bilan [modifier]

Les îles Paracels passèrent sous contrôle de la République populaire de Chine à la fin des
combats. Contrairement aux pertes de la Chine, celles de la République du Viêt Nam ont
été confirmées par les deux nations.

Les pertes sud-vietnamiennes [modifier]

La liste des pertes sud-vietnamiennes a été confirmée par les Chinois. Sont recensés, le
naufrage du navire de guerre HQ-10, les dégâts importants subis par le HQ-16 ainsi que
les dégâts plus légers sur les HQ-4 et HQ-5. Cinquante-trois soldats sud-vietnamiens,
dont le capitaine Ngụy Văn Thà du HQ-10, furent tués et seize autres blessés. Le
20 janvier 1974, le pétrolier hollandais Kopionella secourut vingt-trois survivants du HQ-
10. Le 29 janvier, des pêcheurs sud-vietnamiens trouvèrent près de Mũi Yến (Qui Nhơn),
un groupe de quinze soldats sud-vietnamiens qui avait participé aux combats et avait
réussi à fuir sur des canots de sauvetage.[4]

Après l'assaut amphibie du 20 janvier, les Chinois firent quarante-huit prisonniers de


guerre, dont un conseiller américain[5]. Ils furent tous relâchés et remis à la Croix-Rouge
à Hong-Kong.

Les pertes chinoises [modifier]


Selon les Sud-Vietnamiens, la corvette chinoise #271 avait sombré, la #396 s'était
échouée, les #274 et #389 étaient toutes deux sévèrement endommagées. La presse
occidentale rapporta aussi qu'au moins un navire chinois avait sombré.

Selon les Chinois, et malgré le fait que tous leurs navires furent touchés par de
nombreux projectiles, aucun d'eux ne sombra. La Chine précisa que les bâtiments de
guerre #271 et #389 devaient naviguer à faible vitesse suite à des avaries moteur, mais
qu'ils avaient pu revenir à bon port sans problème et avaient pu être rapidement
réparés. Le navire #274 était plus sévèrement touché et dut s'arrêter à l'île Yongxing
pour des réparations d'urgence, puis reprit la mer jusqu'à Hainan avec sa propre
propulsion dès le lendemain. Le #396 fut le plus durement endommagé, suite à une
explosion dans la salle des machines : avec l'aide des dragueurs de mines, il réussit à
s'échouer, put éteindre le feu et fut remorqué jusqu'à sa base. Les Chinois confirmèrent
18 morts au sein de leurs forces, les estimations sud-vietnamiennes étant nettement
plus élevées.

La force navale vietnamienne engagée n'étant pas une flotte de haute mer, leur radar et
leur équipement de surveillance n'étaient sûrement pas adaptés pour évaluer
correctement les dégâts réels. Selon les Chinois, la fumée épaisse notée autour de la
corvette #271 ainsi que d'autres navires, n'était pas le résultat de dégâts subis, mais un
écran de fumée délibérément mis en place, bien que cette explication fût considérée
avec scepticisme. La réticence des militaires chinois à délivrer de plus amples détails et
preuves laissa planer un épais brouillard. Dans tous les cas, l'escadre chinoise
abandonna la poursuite des navires sud-vietnamiens à ses renforts (les navires #281 ,
#282 entre autres), donnant l'impression de ne pas pouvoir le faire elle-même.

Conséquences [modifier]

Suite à cette bataille, la République populaire de Chine prit le contrôle de l'ensemble des
îles Paracels, appelées îles Xisha. Les Sud-Vietnamiens protestèrent amèrement auprès
des Nations unies, mais furent incapables de mener une action pour un examen public :
la Chine, munie de son droit de veto au Conseil de sécurité des Nations unies, bloqua
tous leurs efforts pour créer un débat sur le problème. Le 25 janvier, le Président du
Conseil de sécurité, Gonzalo Facio Segreda, conseilla publiquement au Sud-Vietnam de
renoncer, parce qu'il ne pouvait pas « rassembler les suffrages suffisants » (NYT, 26
janvier 1974).

Les motivations concernant la mainmise de la Chine sur l'archipel demeurent


spéculatives. Bien que les îles n'aient pas de valeur militaire importante, des études
géologiques indiquèrent un potentiel d'importants gisements de pétrole dans les eaux
environnantes : après une année de crise pétrolière mondiale, cela pouvait être une
motivation suffisante. Diplomatiquement, le déploiement de force était certainement
bénéfique à la Chine dans une époque de troubles régionaux, mais il s'est aussi avéré
une leçon d'humilité pour les superpuissances, qui décidèrent dès le début de ne pas
prendre part au problème (NYT, 19 et 21 janvier 1974).
Le Nord-Viêt Nam donna un aperçu de la détérioration de ses relations avec la Chine en
ne félicitant pas publiquement son allié d'autrefois : les communiqués officiels
mentionnèrent seulement le désir de trouver « une solution pacifique ». En effet après la
réunification du Viêt Nam en 1976, ce dernier réclama de nouveau publiquement les
Paracels, un différend encore d'actualité aujourd'hui.

Une crise diplomatique potentielle fut évitée quand la Chine libéra discrètement le
prisonnier américain capturé avec les Sud-Vietnamiens sur l'île Pattle durant la bataille.
Gerald Emil Kosh, 27 ans, était un ancien Capitaine de l'armée de terre américaine. Il
était décrit par l'ambassade américaine de Saigon, comme un « officier de liaison
régionale », en mission avec la marine sud-vietnamienne. La Chine le libéra le 31 janvier
sans faire de communiqué.

Notes [modifier]

1. ^ Security Implications of Conflict in the South China Sea: Exploring Potential Triggers
of Conflict A Pacific Forum CSIS Special Report, của Ralph A. Cossa, Washington, D.C. Centre d'Études
Stratégiques Internationales, 1998, trang B-2
2. ^ Nhân Dân No. 1653, 22 septembre 1958 [6]
3. ^ Dyadic Militarized Interstate Disputes Data (DyMID), version 2.0 tabulations
4. ^ Hải Chiến Hoàng Sa, Bão biển Đệ Nhị Hải Sư, Australia, 1989, page 101
5. ^ DyMID
6. ^ Ce navire de guerre, anciennement appelé USCGC Chincoteague (WHEC-375), fut
transféré au Sud-Vietnam et renommé RVNS Tran Binh Trong (HQ-5). Il fut plus tard transféré aux
Philippines et renommé RPS Andres Bonifacto (PF-7) en 1975 quand le Sud-Vietnam tomba.
7. ^ Ce navire de guerre, anciennement appelé USS Bering Strait (AVP-34), fut transféré
au Sud-Vietnam et renommé RVNS Ly Thuong Kiet (HQ-16). Il fut plus tard transféré aux Philippines et
renommé RPS Diego Silang (PF-9) in 1975 en 1975 quand le Sud-Vietnam tomba.
8. ^ Ce navire de guerre, anciennement appelé USS Forster (DE-334), fut prêté au Sud-
Vietnam le 25 septembre 1971 et renommé Tran Khanh Du (HQ-4). Capturé par les Nord-vietnamiens
après la chute de Saigon et renommé Dai Ky (HQ-03).
9. ^ Ce navire de guerre, anciennement appelé USS Serene (AM-300), fut transféré au
Sud-Vietnam le 24 janvier 1964. Il fut rebaptisé RVNS Nhut Tao (Nhật Tảo).
10. ^ Counterpart, A South Vietnamese Naval Officer's War Kiem Do et Julie Kane, Institut
Naval, Press, Annapolis, Maryland, 1998, chương 10.
11. ^ Thế Giới Lên Án Trung Cộng Xâm Lăng Hoàng Sa Của VNCH. Tài liệu Tổng cục Chiến
tranh Chính trị, Bộ Tổng tham mưu QLVNCH, Sài Gòn, 1974, trang 11.
12. ^ 西沙海战――痛击南越海军, Xinhua, 20 janvier 2003, online
13. 西沙海战详解[图], online.

Références [modifier]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article en anglais intitulé
« Battle of the Paracel Islands » (voir la liste des auteurs)

1. ↑ Myron H. Nordquist et John Norton Moore, Security flashpoints : oil, islands, sea access
and military confrontation, p. 181
2. ↑ a et b Myron H. Nordquist et John Norton Moore, Security flashpoints : oil, islands, sea
access and military confrontation, p. 185
3. ↑ Robert B. Asprey, War in the Shadows, vol. 1 : The Guerrilla in History, 2002 (ISBN
0595225942) [présentation en ligne [archive]]
4. ↑ [image] note diplomatique de Pham Van Dong de 1958
5. ↑ King C. Chen, China's war with Vietnam, 1979 : issues, decisions, and implications,
p. 45
6. ↑ King C. Chen, China's war with Vietnam, 1979 : issues, decisions, and implications,
p. 47
7. ↑ Thomas J. Cutler, The Battle for the Paracel Islands, Naval Institute Press, Annapolis,
MD. Retrieved on 4-24-2009.
8. ↑ Monique Chemillier-Gendreau, Sovereignty Over the Paracel and Spratly
Islands [archive], p.3, Martinus Nijhoff Publishers, 2000. ISBN 9041113819.

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