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Je me suis toujours imaginée les rossignols différemment.

Leur plumes prennent couleurs vives et


riches, d’une certaine manière foncé plus souvent qu’autrement, mais en reflétant la lumière en
nuances bleuté ou verdâtre ou pourpres. Je me les imagine selon leur chanson, et j’ai évité à les
chercher pour trouver finalement la vérité en ce qui concerne leur apparence. Il y a un certain
plaisir en voir chaque fois autrement l’essence de quelque chose.
Le soleil de plomb le fait donc à apparaitre d’encore plus fade quand je le première vois.
Je ferme mes yeux et je lui écouté le trille encore une fois, en m’imaginent seulement le jaune du
soleil et le brune de la terre chauffée et triste. L’étincelle des étoiles et la calme brise de printemps
ne la plus accompagne, sa poésie.
Quand je le cherche encore, il est disparu – l’ombre fade d’une illusion vivant.
Avec un ‘hmm’ peut-être pas assez touché, je détourne mon regard et continue ma promenade.
Juste une seconde, mais le chemin est différent lui-même. Et la colline. Et la brise. Et le bois.
Une seconde et puis le silence est rempli à nouveau par le rossignol et mes tentatives échouées
d’imiter les notes entendues dans les écouteurs.
Il fait nuit noire quand je finalement arrive à la maison, le village confondu en ombres laissé
derrière et la lumière de la ville - un guide sur les rues abandonnées.
Je devrais peut-être avancer à tâtons, en voyant le silence trop profond, l’obscurité trop sinistre. Je
ne les vois pas comme ça et le sang ne se glace pas dans mes veines; au contraire, la solitude et
apaisant, le silence une mélodie lui-même et quand le rossignole commence son chanson à nouveau
mes lèvres se lèvent subtilement dans un souris discrète.
Les quelques arbres sur le côté du trottoir et le bruissement du vent cachent l’oiseau qui a capté si
complètement mon attention et la rue avec sa cacophonie de lumières et ombres passe dans un plan
seconde. L’atmosphère parait à se changer, une note énigmatique dans la brise, un « je ne sais quoi
» dans l’air lui-même.
Mais je le mets sur le dos de la chanson, sur le dos de l’air chaud et calme d’été et le caractère
naturellement sibyllin de la nuit, donc rien ne me fait questionner la manière dans laquelle mon
imagination me joue des tours.
L’aboiement d’un chien quelque part sur une rue latérale me fait à prêter encore d’attention à mes
environs. Vraiment, pas loin de moi – un homme soutenu par un canne, un chien à côté de lui, un
souris simplement senti dans l’air. Ils sont que des silhouettes, les détails perdus avec le distance
et la lumière, mais je peux lui voir un peu penché, en caressant le tète de son partenaire et c’est
comme si je pouvais voir aussi son chapeau de feutre noir et le monocle sur un œil. Le costume
et la cravate. Les deux ne s’attardent et quand ils finalement arrivent plus proche, dessous les
lampadaires de la rue, je vois que le canne n’est qu’une béquille vieille. Le costume et la cravate -
qu’une veste simple, probablement tricoté, et un blouson. Le chapeau en feutre noir – justement
un chapeau normal.
Pourquoi parait-elle moins belle, cette image ?
Je ne pense trop beaucoup à lui; je m’en vais et bientôt je me laisse distraite par les conversations
habituelles de la maison et par la fatigue qui se fait lui-même sentie. Pour la première fois cette
année je laisse la fenêtre ouverte avant de m’endormir et, parmi les rêves, j’entends le rossignole
toute la nuit.
Rien ne me surpris au matin.
D’abord.
Rien ne parait… tort jusqu’au moment quand tout le fait. Ils sont les petits détails les premiers qui
disent moi que quelque chose n’es pas comment il devrait. Les détails auquel je ne suis pas même
attentive d’habitude – la musique au radio dans la cuisine, les photos sur les murs, les vêtements.
Ils ont cet air vieux qui finalement attire mon attention. Il est comme si j’écoutais ou voyais or
portais quelque chose que a entiers années depuis il a été fait, il est comme si j’habitais dans un
monde plus âgé qu’il est en fait.
Il est comme si quelque chose était subitement devenu d’une manier ou d’une autre… détraqué.
Donc je fais comme je fais toujours quand j’ai besoin d’un moment de paix, de silence et solitude.
Je fais comme j’ai fait hier et la journée avant cela et tous les vacances quand j’ai eu l’opportunité
– je pris mon sac en disant un ‘à bientôt’ dépêché et je me hâte dehors pour prendre le premier
autobus qui pourrait me prendre jusqu’au village de mes grand parents, le plus proche place de le
bois éternellement accueillant
Pourtant, le bois n’est pas calme, l’atmosphère n’est pas tranquille.
Il est cette conviction instinctive que je ne devrais pas simplement rester et faire rien, que quelque
chose s’est change et que j’ai déjà échoué à dire quoi, il est cette sensation agaçante qui m’apporte
derrière dans le village et là-bas il est déjà évident que j’ai perdu plus que j’avais cru.
Je l’avais pensé plus comme une blague ce matin, mais c’est vraiment comme si le monde est âgé.
Les argents sont l’évidence la plus concrète si l’autobus ou les ‘nouvelles’ tendances de la mode
ne suffisait pas – vieux.
D’une certaine manière, la ville est pire.
Rien n’est comme je l’ai laissé – une photo fait il y a décennies qui a pris vie. Les quelques voitures
paraient antiques, les réverbères – pilons d’un temps perdu et retrouvé. Je me sentie moi-même
perdue, confuse, jetée dans un univers qui n’est pas le mien, dans un monde dont je ne devrais pas
connaitre si intimement.
J’oublie à être attentive à mon station, mais peut être même si j’avais été, je l’aurais encore perdu,
trop coincée dans la scène déroulée devant moi pour descendre de tout façon. Quand je le fait, je
prends mon temps, essayent à voir tout autour de moi. Les rues sont si étrangères et si familières,
tous le deux dans le même temps. Tout est si changé, mais c’est toujours ma maison.
Pourtant, les gens me frappent. Les gens sont les mêmes, ils se comportent le même, ils parlent le
même. Rien n’est diffèrent pour eux, rien ne perturbe leur façon d’être. La question reste, toutefois.
Il n’est rien qui pourrait me dire s’ils sont les mêmes seulement en ce qui concerne leur mode de
vie ou s’ils sont les mêmes gens que je pourrais voir n’importe quel jour – dans mon temps.
Les options naissent une inquiétude immense, me font avoir une peur bleu qui m’oblige à marcher
de plus en plus vite ; à la maison – au lieu où mon maison devrait être – j’arrive en courant.
Je m’est attendu à celle-ci en voyant la ville dans son ensemble, mais le coup est toujours fort et
j’ai envie de pleurer. Familier ou pas, rien n’est comme je le sais et ma maison est nulle parte.
Tout est blanc dans mon tête et toute la beauté que j’ai aperçu en venant ici est perdu dans l’anxiété
est désespoir d’un enfant qui vient de trouver qu’il n’a ni maison, ni famille, ni rien – seulement
des changements qu’il ne peut ni explique, ni comprendre.
J’erre sans but dans les rues de la vieille ville et quand ça me fatigue, je m’assieds sur le premier
banc libre, en suivant les essaims des hommes avec yeux vacants.
- La chaleur est assez supportable aujourd’hui, n’est-ce pas ?
La voix vient à l’improviste et je sursaute. J’essaye répondre promptement mais je sens ma voix
tremblant et la surprise et confusion sont toujours visibles.
- Um… Oui… je croix. C’est… c’est vraiment bien.
La dame assisse à côté de moi regarde les gens sur la rue, comme je faisais quand elle était venue.
Ni jeune, ni âgée, elle a un visage sereine, un souris discret sur ses lèvres. Elle distraitement fait
oui de la tête et puis continue :
- Pourtant il y a si beaucoup gens qui ne vont pas profiter des beaux temps, il y a si beaucoup
gens qui ne vont pas profiter d’aujourd’hui, elle remarque, pensive.
- Chaque personne a ses problèmes, je dis sans réussir à arrêter le soupir qui accompagne
mon réponse.
- Vrai, vrai, admette-elle. On peut voir une journée sous si beaucoup angles… il est assez
bizarre comme on peut voir beauté et bonté quelque temps et complètement les ignorer des
autres….
- Apres tout nous somme… nous sommes que des hommes….
- Et tout ce qu’on veut et découvre la vérité, n’est-ce pas ?
Je fronce mes sourcils.
- Je suppose.
- Et la vérité et là… mais on doit comprendre pourquoi le mensonge existe aussi, je croix.
- Et pourquoi existe-il ?
Elle hausse ses épaules, souriant.
- De temps en temps, je ne sais pas moi-même. Mais peut-être pour toi sera diffèrent.
Son expression quand elle se lève et part est si gentille mais d’une manière ou d’une autre…
curieuse. Comme si elle savait quelque chose que je ne savais pas et, dans le même temps,
comme si l’opposé était vrai aussi.
Je continue à rester là, mes regardes en se levant des hommes au ciel. Je refuse à panser a
quelque chose autre que le façon dans lequel les nuages se changent, dans lequel le bleu agaçant
de le ciel clair devient un gris calme. Dans lequel le soleil cherche lui-même à descendre et à
faire ce qu’il doit.
Mais les panses ont leur propre volonté et les questions sont infinies. Et comme ça, les
observations, aussi. Après une journée de faire rien qu’observer, je trouve une douce ironie
dans le fait qu’un temps comme ça est vraiment beau et vraiment désolant. Qu’un temps
comme ça et plusieurs choses. Et je lui trouve drôle qu’il est comme mon rossignole – fade et
vivant et un écho toujours présent d’une nostalgie profonde et d’une promesse de joie.
Je passe la nuit dans le parc. M’endormir paraît impossible – les pansées, les questions, les
impressions du jour passe en me tenant occupée, éveille. Le ciel aussi ne veut pas me voir
inattentive, il paraît. Les nuages que j’ai vu plus tôt sont devenu de plus en plus menaçant, leur
calme perdu avec la couleur dans l’obscurité du nuit. Ils annoncent un soir de tempête qui,
après tout, est en retard, et malgré l’absence des étoiles et les foudres inquiétant, le rossignol
est retourné, son chanson une comptine d’un autre été, berceuse d’un temps passes qui n’est
même pas venu.
Le matin est caché dans un brouillard épais qui ne laisse aucun détail passer. Il est tout un voile
qui enveloppe le monde, qui m’enveloppe. Je ne sais pas quand ou comment je me lève ou
pars, je ne sais pas pourquoi ou où je vais. Tout ce que je sais et que je marche et que le monde
est trop sillent et trop confuse. J’arrive où ma maison était mais j’échoue a comprendre qu’elle
est, en fait, là. Pourtant, je me souviens entrer dedans, je me souviens entrer dans notre
appartement et je me souviens mon chambre. Celle-ci est ce que je vois quand je me réveille
pour de bon, aussi.
Je cligne mes yeux et me lève troublée.
Ce moment-ci j’observe tous les changements toute de suite, ou, plus exactement, leur absence.
Ma chambre est ma chambre – ma maison est ma maison. Tout - comment il avait été avant-
hier. Je vois maman essayer à nettoyer un peu le désordre toujours présent avec un petit garçon
de 5 ans au-dessous du même toit. Elle rassemble son collection de cartes de jeux aux couleurs
vives, son seule carte holographique en brillant au haut de la pile, et en s’arrêtant, elle me salue
souriante.
Un rêve bizarre, je me dis, en me retournant dans ma chambre. Une imagination trop active, je
me mens. La fatigue, le repos… les vacances… tout pourrait être une excuse et un raison.
Certain est qu’il n’était pas réale et que je ne pourrais pas être plus contente ou joyeuse ou
soulagée.
Appariement on n’a besoin ni de voyage au Mordor, ni d’une école de magie ou une odyssée
dans l’hyperespace pour une dose d’adrénaline un peu trop forte. L’effet reste et les questions
lui accompagne, en s’empilant dans une pyramide curieuse lui-même, les réponses si
beaucoup, les options si varies que je pourrais écrire un livre… Et peut être en le faisant, je
découvrirai pourquoi et comment et si elle pourrait été vraie, toute cette expérience. Au moins,
toute est frais. Au moins je me souviens tout en détail.
Par instinct, d’une manière ou d’une autre, j’observe le beau temps dehors la fenêtre et je
souris. Rêve ou non, cette discussion-là était…. assez intéressant. Et après tout, je veux laisser
l’inquiétude derrière. Je prends donc mon téléphone, branche les écouteurs et sors dans l’air
frais du matin, aucune trace de brouillard ou tempête.
La musique et forte dans mes oreilles, mais je sais que le rossignol continue son chanson caches
parmi les feuilles, cache derrière une beauté illusoire mais pas inexistante.

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