Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Animation pédagogique
Brest Iroise
Présentation:
Questionnement ! Interrogations!
8 : Un maraîcher range ses pommes dans des caissettes qui en contiennent 24.
Combien de pommes range-t-il dans 3 caissettes ?
15: Une école souhaite organiser un spectacle avec 5 artistes. Chaque artiste sera payé
cinquante euros. Le voyage des artistes coûtera deux cents euros. Les parents d’élèves
donnent à l’école cent-dix euros et la mairie donne deux-cents quarante euros. Combien
d’argent manque-t-il à l’école pour payer le spectacle ?
Analyse de l’évaluation d’une classe de CM2 de Brest Iroise
Sur 25 élèves:
Les erreurs:
- Sens de l’opération
- Phrase réponse ne correspondant pas à la question posée: pas de
représentation mentale
- Problèmes complexes: arrêt à la première partie et donc un réponse ne
répondant pas à la question posée.
Expérimentation de Pen Ar Stréat
Analyse des évaluations
Sur 21 élèves , 14 n’ont pas réussi à résoudre la moitié des problèmes.
On constate par ailleurs que le recours au schéma est inexistant.
Les élèves n’écrivent pas toujours d’opération.
La phrase réponse n’apparaît pas toujours ou est incorrecte.
Constats
- n’utilisent pas le schéma
- pour la plupart d’entre eux n’ont ni méthode ni rigueur
- ont peur des problèmes
- ont de grandes difficultés à analyser une situation mathématique
- n’ont pas pour un certain nombre d’entre eux le sens des opérations
Pour pallier à ces difficultés , deux axes de travail
sont à privilégier:
5 élèves en difficulté sont pris en charge par Michel Malgorn, enseignant maître
E du RASED
15 élèves plus performants mais groupe hétérogène pris en charge par Maryse
Le Guen, enseignante de la classe
Phase de manipulation:
Travail sur le sens des opérations et l’organisation du nombre (cartes
opérations + objets)
Travail sur le lexique ( cartes-mots )
Phase de transposition
Apprendre à lire et à réaliser des schémas
Phase de réinvestissement
Résolution de problèmes
Les exigences
1 schéma pour concrétiser l’opération
Des controverses existent sur cette question mais dans le champ de la difficulté,
le choix de cette étape permet de donner aux élèves toutes les clefs
nécessaires. On pourra faire l’économie de cette étape pour les plus forts.
Ce schéma permet d’exiger des explications car le calcul ne suffit pas, pour
éviter l’intuition et être sur de la pensée et des images mentales.
« Pourquoi êtes-vous là ? »
Pour apprendre à résoudre des problèmes.
On leur demandait de :
-lire le texte au minimum 2 fois,
-d’être capable de le reformuler,
-de surligner la question
- de faire un schéma
-d’écrire l’opération correspondante au schéma
-d’écrire la phrase réponse sans erreur (exigence au niveau de la formulation et de
l’orthographe).
A noter que les élèves disposaient des calculatrices pour gagner du temps et bien
se focaliser sur le raisonnement mathématique.
Pendant une période assez longue, il a fallu lutter contre l’habitude
qu’avaient développée les élèves à vouloir à tout prix trouver le résultat et
cela sans prendre le temps de vraiment réfléchir et raisonner…
Nous avons aussi tenté de leur apprendre à ne plus avoir « peur » des
problèmes et à ce que cela entraînait : " C’est trop dur." "Je n’aime pas les
problèmes." "De toute façon, je n’y arriverai jamais." "Je suis nul(le) en
mathématiques." "Je n’y comprends rien.«
« Pourquoi êtes-vous là ? »
- pour apprendre à résoudre des problèmes
Un jeu d’une cinquantaine de cartes a été réalisé. Les enseignantes ont un exemplaire et
l’utilisent également dans leur classe pendant les séances-problèmes.
3. Carnet de schémas : (15 minutes)
→ Pour apprendre à lire et à réaliser des schémas.
Face à ce genre d’énoncé, il a fallu à plusieurs reprises, jouer la scène en utilisant des pièces et des
billets, les enfants ayant des difficultés à comprendre et accepter que lorsqu’on achète quelque chose,
on entre et on sort du magasin avec la même somme : une partie de cette somme s’étant transformée
en achats, l’autre partie étant l’argent rendu…
• Travail sur le « tout et partie »
Depuis le mois d’avril, les notions de « tout » et « partie » ont été introduites et
travailler à chaque séance.
- Pour chercher un « tout », on dispose de 2 opérations : l’addition et la
multiplication. »
- Pour chercher une « partie », on dispose de 2 opérations : la soustraction et la
division.
Ces notions sont travaillées et entraînées avec une batterie de problèmes courts
lus 2 fois par l’adulte.
Les élèves ne voient pas le texte travail sur la mémoire de travail, la
représentation mentale, le sens des opérations et le raisonnement
mathématique.
Les élèves résolvent rapidement ces problèmes sur ardoise (dans cet exercice, on
leur demande de faire un schéma et l’opération correspondante).
Quelques exemples
-Pour faire 7 pulls identiques, il faut 56 pelotes de laine. Combien de pelotes faut-
il pour faire 14 pulls ?
-- Il a acheté un pantalon à 27€ et une chemise à 19€. On lui rend 4€. Combien
d’euros a-t-il donnés ?
-- Il a perdu 27 cartes. A présent, il en a 19. Combien de cartes avait-il au départ ?
-- Sachant qu’il faut 162 perles pour réaliser 6 bracelets identiques, combien faut-
il de perles pour faire un bracelet ? 12 bracelets ? 18 bracelets ?
-- Elle a rempli 3 cartons contenant chacun 24 boîtes de 6 œufs. Combien a-t-elle
d’œufs ?
-- Sachant qu’une brique mesure 45 cm de long, combien faut-il de briques pour
faire une bordure de 540 cm de long ?
• Carnet de problèmes :
-Ouvrages de Montessori
• Premiers apprentissages pour tous sur quelques séances à partir du CE2 jusqu’au CM2