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Sommaire
Anémie : qu'est-ce que c'est ?
Symptômes de l’anémie
Personnes et facteurs de risque
Prévention de l’anémie
Traitements médicaux de l’anémie
L’opinion de notre médecin
Approches complémentaires
Sites d’intérêt
Références
Facteurs de risque
Une alimentation carencée en fer, en vitamine B9 (acide folique) ou en vitamine
B12. Les végétaliens sont plus à risque d’un manque de vitamine B12 et de fer, car ils
ne consomment pas de protéines animales.
L’alcoolisme.
La consommation de certains médicaments. Par exemple, les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS) et les anticoagulants peuvent causer des saignements internes.
La prévention de l’anémie
Mesures préventives de base
La plupart des anémies liées à une carence alimentaire peuvent être prévenues par les
mesures suivantes.
Avoir une alimentation qui contient suffisamment de fer, de vitamine B12 et d’acide
folique. Les femmes enceintes ou qui allaitent, celles qui ont des menstruations
abondantes et les personnes dont l’alimentation comporte un apport restreint ou nul en
produits d’origine animale devraient y porter une attention particulière. Le corps peut
faire des réserves d’acide folique durant 3 ou 4 mois, tandis que les réserves de
vitamine B12 peuvent durer de 4 ans à 5 ans. Pour ce qui est du fer : un homme de
70 kg a des réserves pour environ 4 ans; et une femme de 55 kg, pour environ 6 mois.
- Principales sources naturelles de fer : viande rouge, volaille, poisson et palourdes.
- Principales sources naturelles de vitamine B12 : les produits d’origine animale et
les poissons.
- Principales sources naturelles de folate (acide folique dans sa forme naturelle) : les
abats, les légumes à feuilles vert foncé (épinards, asperges, etc.) et les légumineuses.
Pour connaître le palmarès des meilleures sources alimentaires de fer, de vitamine
B12 et d’acide folique, consulter nos fiches.
Pour avoir plus de détails, voir les conseils de la nutritionniste Hélène Baribeau dans
la Diète spéciale: anémie.
Pour les femmes qui prévoient une grossesse, afin de prévenir le spina bifida chez le
foetus, il est recommandé d’amorcer la prise d’acide folique (400 µg d'acide folique
par jour en mangeant) au moins 1 mois avant la conception et de poursuivre durant les
premiers mois de la grossesse.
Par ailleurs, puisque la pilule contraceptive épuise l’acide folique, toute femme qui
décide d'avoir un enfant devrait arrêter la contraception au moins 6 mois avant la
conception pour que le foetus puisse bénéficier d’une quantité suffisante d’acide
folique durant les premiers stades de son développement.
Autres mesures préventives
Si l’on souffre d'une maladie chronique susceptible de causer l'anémie, il est
important d’avoir un suivi médical adéquat et de passer des tests sanguins à
l’occasion. En discuter avec son médecin.
Prendre toutes les précautions nécessaires si l’on doit manipuler des produits toxiques.
Soins particuliers
Pour les gens atteints d'anémie aplasique, d’anémie hémolytique ou d’anémie à hématies
falciformes, certaines précautions s'imposent.
Se prémunir contre les infections. L’anémie aplasique, qui atteint aussi les globules
blancs, accroît la vulnérabilité aux infections. Se laver souvent les mains avec un
savon antiseptique, éviter les contacts avec des gens malades, dormir suffisamment, se
faire vacciner et suivre une thérapie aux antibiotiques au besoin.
Bien s’hydrater. Une mauvaise hydratation augmente la viscosité du sang et peut
provoquer des crises douloureuses ou engendrer des complications, surtout en cas
d’anémie à hématies falciformes.
Éviter les exercices trop intensifs. D'une part, même des exercices légers peuvent
causer de la fatigue chez une personne anémique. D'autre part, en cas d'anémie
prolongée, il est important de ménager le coeur. Celui-ci doit travailler beaucoup plus
en raison du transport déficient de l'oxygène lié à l'anémie.
Attention aux impacts, aux coupures et aux blessures. Chez les personnes qui ont
un faible taux de plaquettes sanguines, le sang coagule moins bien et les pertes de sang
sont à éviter le plus possible. Par exemple, se raser avec un rasoir électrique plutôt
qu'avec une lame, préférer les brosses à dents à poils doux et s’abstenir de pratiquer
des sports de contact.
Je n’ai qu’un seul conseil à formuler : si vous vous sentez fatigué et croyez souffrir d’anémie,
consultez votre médecin. Ne tentez surtout pas de vous traiter par vous-même avec des
suppléments de fer ou des multivitamines qui en renferment. Vous pourriez ainsi masquer une
maladie beaucoup plus grave et en retarder le diagnostic.
Les causes de l’anémie sont nombreuses et il est très important de connaître celle qui est à la
source de vos symptômes avant de commencer un traitement.
Pharmacopée chinoise.
Toucher thérapeutique. Un seul essai clinique aléatoire a été publié à ce sujet2. Dans cet
essai, portant sur 92 étudiants souffrant d'anémie, les sujets du groupe expérimental ont reçu
3 traitements de toucher thérapeutique durant 15 à 20 minutes, à 3 jours d’intervalle. Les
sujets du groupe placebo ont reçu, à la même fréquence, des traitements simulant les
mouvements du toucher thérapeutique et les sujets du groupe témoin n’ont reçu aucune
intervention. Les résultats indiquent une hausse des taux d’hémoglobine et de l’hématocrite
autant chez les sujets du groupe expérimental que chez ceux du groupe placebo contrairement
au groupe témoin. Cependant, l’augmentation des taux d’hémoglobine a été plus importante
dans le groupe de toucher thérapeutique que dans le groupe placebo.
Pharmacopée chinoise. Diverses décoctions qui servent à tonifier les Reins et à régénérer
le Sang sont employées en Médecine traditionnelle chinoise pour traiter l’anémie.
Traditionnellement, les médecins chinois emploient aussi le cordyceps et le bois de velours,
une substance veloutée qui recouvre les panaches du cerf rouge et du wapiti.
Révision médicale (janvier 2011) : Dr Jacques Allard, M.D., FCMFC
L'hémorragie
Sommaire
Hémorragie : Qu'est-ce que c'est ?
Symptômes, personnes, facteurs de risque et prévention
Traitement médicaux et approches complémentaires
L'opinion de notre médecin
Sites d'intérêt et références
Personnes à risque
Les personnes qui ont un risque plus élevé de souffrir d’une hémorragie sont principalement
les personnes qui prennent des anticoagulants (1 % des Français prendrait des Anti-Vitamine
K, un anticoagulant, selon la Haute Autorité de Santé) et les personnes atteintes d’une des
nombreuses maladies touchant les mécanismes de la coagulation.
Facteurs de risque
Plusieurs médicaments comme par exemple des antibiotiques peuvent interagir avec les
anticoagulants, soit en diminuant leur effet ou au contraire en l’augmentant, et ainsi
provoquer soit des caillots, soit des saignements. L’aspirine accroît également le risque
d’hémorragie. Enfin, les personnes souffrant de la maladie de Crohn, de colite ulcéreuse,
d’ulcère gastroduodénal ou de plusieurs autres pathologies du tube digestif peuvent également
souffrir d'hémorragies, présentes dans les selles.
Prévention
Pour limiter les risques d'hémorragies en cas de prise d’anticoagulants, il faut veiller à ce que
le traitement soit bien équilibré et à ce que le patient soit régulièrement suivi. Ainsi, le sang
n'est pas trop fluide et les hémorragies bien moins importantes en cas de coupure ou de choc.
Approches complémentaires
En traitement