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R ÉPUBLIQUE F RANÇ AISE
MINISTERE DE L’INTERIEUR,
ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
EXAMEN PROFESSIONNEL
BRIGADIER - CHEF DE POLICE
UNITE DE VALEUR N° 1
ACTIVITES PHYSIQUES ET
PROFESSIONNELLES
PARCOURS PROFESSIONNEL
TOME 7
EDITION : 2007
Chapitre 1
PREAMBULE
COMMENTAIRE
Le délit d’omission de porter secours est complété par deux infractions nouvelles.
La première réprime des comportements plus graves, puisqu’il s’agit d’un délit de
commission et non d’omission (entrave aux mesures d’assistance destinées à faire
échapper une personne à un péril imminent ou à combattre un sinistre).
Ce type d’infraction peut être relevé notamment lors d’évènements qui surviennent dans le
cadre de violences urbaines.
PRINCIPE GENERAL
Dans le cadre de ses missions, le policier est amené à effectuer un certain nombre de
gestes professionnels. Certaines de ces missions nécessitent d’y associer la mise en
pratique des gestes de premiers secours.
LA PROTECTION
I - LA PROTECTION
La protection du sauveteur, de la victime et des tiers est définie en partie par le Guide
National de Référence de la Formation aux Premiers Secours. Il convient de prendre en
compte les protections spécifiques du policier concernant les moyens matériels et les
risques spécifiques aux missions de la police nationale.
Le policier sauveteur prend les mesures nécessaires pour supprimer ou écarter le danger
et pour éviter le sur accident. En cas d’impossibilité, il effectue un dégagement d’urgence
de la victime.
Risques Traumatiques
En situation d’intervention, le policier peut se trouver confronté à différents types de
traumatismes plus ou moins graves. Les procédures et techniques de premiers secours
utilisées sont conformes aux fiches techniques G.T.P.I. des premiers secours en
intervention du référentiel des activités physiques et professionnelles de la police
nationale, les objectifs de ces fiches étant conformes au guide national de référence de la
formation aux premiers secours.
Risques Electriques
l’électricité
Comburant
( ex : oxygène)
FEU
Carburant Energie d’activation
(ex : gas-oil, ( ex : étincelle, chaleur,
papier ) flamme)
Face à un feu naissant : le policier utilise les moyens mis à sa disposition (couverture,
extincteur, etc ….) pour l’éteindre.
En présence d’une odeur suspecte (gaz, essence, etc…) la conduite à tenir du policier
est celle décrite dans le GNRFPS page 15.
2) Explosif
Onde de choc
NOTA :
L’onde de choc consécutive à une explosion entraîne des lésions pulmonaires qui peuvent
se manifester secondairement.
Ainsi, des personnes ayant été présentes dans l’environnement proche du lieu d’une
explosion peuvent dans un premier temps ne pas paraître avoir été blessées.
Certaines peuvent éventuellement présenter des signes d’agitation ou de difficultés
respiratoires plus ou moins prononcées, signes qu’il conviendra de ne pas négliger
compte tenu du fait qu’ils peuvent être annonciateurs d’une évolution vers une détresse
respiratoire pouvant entraîner la mort.
Risques Chimiques
Voir fiche technique G.T.P.I. / Engins Explosifs Improvisés (E.E.I.)
Voir fiche technique G.T.P.I. / Risques N.R.B.C.
• Techniques
Voir fiche technique G.T.P.I. / Premiers secours en intervention / Panneaux
danger transport de matières dangereuses (RTMD)
Commentaires techniques :
L’accident corporel de la circulation nécessite dans tous les cas l’intervention des services
de police pour assurer la sécurité sur la voie publique, effectuer l’enquête et en l’absence
éventuelle des services spécialisés, porter secours.
Les gardiens de la paix devront effectuer cette mission en équipe sous les ordres du chef
de bord qui répartira les activités de sécurité et les activités d’enquête entre les
fonctionnaires.
Les mesures de sécurité revêtent une grande importance car les accidents de policiers
survenus à la suite de cette mission sont en nombre important..
Au cours des constatations, des mesures de sécurité devront être prises à l’égard des
véhicules accidentés et des personnes intervenantes. En outre, lorsque les policiers
arriveront les premiers sur les lieux, ils devront porter secours aux blessés avec toutes les
précautions nécessaires en attendant l’arrivée des secours d’urgence adaptés.
Il conviendra également :
- De vérifier que les contacts des véhicules soient bien coupés. Au besoin de neutraliser
les batteries ;
- D’éloigner les fumeurs ;
- De contenir les curieux ;
- De prendre toutes mesures permettant de faciliter la circulation (circulation alternée,
etc.) ;
- D’appeler des renforts si nécessaire.
2 – SECURITE DU PERSONNEL
A défaut, le port du raglan blanc est recommandé en pareil cas, car les effets de couleur
claire sont plus visibles que les vêtements de couleur sombre.
De même, la nuit, et dans la mesure du possible, les agents devront être porteurs du
bâton lumineux au cours de leurs déplacements.
SIGNALISATION DE DANGER
TRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSES
ARBORESCENCE DE DECISION
Protéger
Danger
pour le OUI Danger OUI Supprimer le
policier contrôlable? danger pour le
sauveteur ? policier sauveteur
NON
NON
Baliser ou isoler la zone
Faire alerter les secours d’urgence par le CIC
Assurer la sécurité des intervenants
Si besoin, demander des renforts de police
NON NON
NON
NON
NON
S’approcher
et
parler à la victime…
LE BILAN – L’ALERTE
DEFINITION
Le policier sauveteur en intervention se doit de respecter les différentes phases d’action
pour transmettre l’alerte aux secours adaptés :
a. Bilan circonstanciel
b. Bilan d’urgence vitale
c. Bilan complémentaire
d. Gestes de secours
LE DEGAGEMENT D’URGENCE
Une victime, le sauveteur ou toute autre personne menacés par un danger doivent en être
protégés. Si la protection n’est pas réalisable, la victime doit être dégagée d’urgence vers
une zone sécurisée.
Dégagement d’urgence
LA DESOBSTRUCTION
DES VOIES AERIENNES
Le mouvement de l’air entre l’extérieur et les poumons est complètement empêché du fait
d’une obstruction totale des voies aériennes.
Dans l’enchaînement des techniques prévues lors d’une obstruction complète des voies
aériennes, la première action consiste à pencher la victime suffisamment en avant et
d’effectuer 5 claques vigoureuses avec le plat de la main dans le dos entre les deux
omoplates (cf. GNRFPS).
Cependant si la victime est porteuse d’un gilet pare balle, les claques dans le dos sont
effectuées plus vigoureusement compte tenu du port de ce gilet qui pourrait en diminuer
l’efficacité.
Arrêter les claques dans le dos dès que la désobstruction est obtenue.
En cas d’inefficacité des claques dans le dos, le policier sauveteur réalise les
compressions abdominales dans le creux de l’estomac, au-dessus du nombril.
Les compressions abdominales se feront après avoir dégrafé si nécessaire, les attaches
velcro latérales du G.P.B, afin que celui-ci ne s’interpose pas entre le poing du sauveteur
et l’abdomen de la victime.
Compressions abdominales
sur une victime qui s’étouffe
ARBORESCENCE DE DECISION
Déboucher les voies
La victime qui s’étouffe aériennes
est porteuse d’un GPB
La victime Oui
respire-t-elle ? Garder la position
Non
Oui
Est-ce efficace ?
Non
Surveillance:
Oui Parler à la victime
Est-ce efficace ?
Avis médical
Non
Oui
La victime réagit-elle ?
Non
LE SAIGNEMENT ABONDANT
Une perte de sang provient d’une plaie ou d’un orifice naturel. Quand cette perte de sang
est abondante ou prolongée, on parle d’hémorragie.
Pour répondre de manière adaptée aux problématiques qui peuvent se poser du fait
même de l’évolution de la situation, le policier doit toujours garder à l’esprit le principe de
réflexion suivant:
PRINCIPE GENERAL
Le policier sauveteur réalise une technique pour arrêter l’hémorragie conformément au
guide national de référence de la formation aux premiers secours.
(cf. GNRFPS)
JUSTIFICATION
La perte abondante ou prolongée de sang conduit à une détresse qui menace
immédiatement ou à très court terme la vie d’une victime.
Une hémorragie doit aussi être recherchée sur un blessé et particulièrement sur un
policier dont le port d’une tenue spécifique ou de protection notamment est susceptible de
masquer l’hémorragie.
CONDUITE A TENIR.
Lors de l’intervention, les policiers doivent:
- Supprimer le danger.
- Arrêter l’hémorragie en utilisant une technique adaptée et en se protégeant
(gant, sac plastique…)
- Rendre compte au Centre d’Information et de Commandement.
- Surveiller la persistance de l’arrêt du saignement dans l’attente des secours
d’urgence adaptés sur place.
Avant son transport par les secours d’urgence adaptés, les mesures
conservatoires nécessaires sont prises sur place (prise en compte de l’arme de
service, de la carte de réquisition et du matériel administratif).
PRINCIPE GENERAL
Après avoir sécurisé les lieux de l’intervention et s’être assuré que la victime ne porte
aucun objet dangereux pour elle-même ou pour autrui, le policier sauveteur effectue une
technique pour arrêter l’hémorragie conformément au guide national de référence de la
formation de premiers secours.
Son co-équipier assure la protection de l’intervention et de l’environnement.
JUSTIFICATION
Afin de ne pas s’exposer directement, et ne connaissant pas les intentions réelles de la
victime, le policier sauveteur doit toujours s’assurer de l’absence de danger immédiat pour
lui-même ou pour autrui avant de réaliser le geste de premiers secours.
CONDUITE A TENIR
Lors de l’intervention, les policiers doivent:
- Supprimer le danger
- Arrêter l’hémorragie en utilisant une technique adaptée et en se protégeant
contre les dangers d’exposition du sang (gant, sac plastique…)
- Rendre compte au Centre d’Information et de Commandement.
- Surveiller la persistance de l’arrêt du saignement dans l’attente de secours
d’urgence adaptés sur place.
Tampon de tissus
Lorsque la compression directe de l’endroit qui saigne est impossible ou inefficace, ou que
le sauveteur présente une plaie des mains et ne possède pas de moyen de protection, le
policier sauveteur réalise alors une compression à distance sur l’un des trois points de
compression suivants en fonction du siège de l’hémorragie :
Le sauveteur ne possède
aucun moyen de protection.
Point de compression au pli de l’aine
(corps étranger).
PRINCIPE GENERAL
Sécuriser les lieux et s’assurer que l’auteur victime ne porte aucun objet dangereux pour
lui-même ou pour autrui, constitue le préalable indispensable pour effectuer les gestes de
premiers secours.
Si la victime a une arme accessible, soustraire immédiatement l’arme, sauf si celle-ci
(couteau…) est incluse dans la plaie.
Le policier sauveteur effectue une technique pour arrêter l’hémorragie conformément au
guide national de référence de la formation de premiers secours.
JUSTIFICATION DE L’ACTION
Le saignement arrêté l’individu doit faire l’objet d’une palpation de sécurité (voir fiche
technique T.D.I. / La palpation de sécurité ).
CONDUITE A TENIR.
- Supprimer le danger.
- Arrêter l’hémorragie en utilisant un pansement compressif ou à défaut 1 garrot et
en se protégeant si possible (gants, sac plastique…)
- Allonger la victime en position strictement horizontale (sur le dos ou sur le coté)
- Rendre compte au Centre d’information et de Commandement.
- Surveiller l’arrêt du saignement en attendant l’arrivée des secours d’urgence
adaptés.
Pose du garrot sur une hémorragie importante lors de l’interpellation d’un individu
auteur d’une infraction qui refuse de se soumettre aux injonctions.
Commentaires techniques :
MINISTERE DE L’INTERIEUR,
DE LA SECURITE INTERIEURE ET DES LIBERTES LOCALES
PEAU
LAVER immédiatement et soigneusement la peau à l’eau courante et au savon.
DESINFECTER pendant au moins 5 minutes avec Bétadine, Dakin stabilisé ou alcool à
70°, éventuellement Javel à 9 % diluée à 1/10 ème.
YEUX ET MUQUEUSES
RINCER immédiatement et abondamment à l’eau courante pendant 10 minutes.
4. TRAITER
Le médecin référent hospitalier apprécie les circonstances de l’accident.
Il vous propose si besoin, un traitement préventif contre le SIDA qui doit être instauré dans
les 4 premières heures.
Il traite le risque HEPATITE en fonction de votre statut vaccinal.
ARBORESCENCE DE DECISION
La victime saigne
Arrêter
abondamment.
(l’hémorragie) le saignement
La compression
Oui locale est-elle
possible ?
Non
Compression Allonger la victime
directe locale dés que possible
Oui Est-elle
efficace ?
Non
Le policier
Le point de
sauveteur Oui Oui compression
doit-il se
est-il possible ?
libérer ?
Non Non
Oui Est-il
efficace ?
Non
Poser un garrot
L’INCONSCIENCE
Pour répondre de manière adaptée aux problématiques qui peuvent se poser du fait
même de l’évolution de la situation, le policier doit toujours garder à l’esprit le principe de
réflexion suivant:
PRINCIPE GENERAL
Devant une personne inconsciente qui respire, le policier sauveteur met tout en œuvre
pour éviter une obstruction des voies aériennes, libérer les mouvements respiratoires et
installer la victime sur le côté. (cf. GNRFPS)
JUSTIFICATION
Le port d’une tenue de protection (GPB, Gilet pare coups lourd…) entraîne chez une
victime inconsciente une limitation de la respiration. Cette limitation peut aggraver l’état
de la victime. Il est donc nécessaire, de dégrafer ou retirer cette protection qui recouvre
le ventre et le thorax de la victime.
Le retrait du casque si besoin, obéit aux règles décrites dans la fiche technique « GTPI /
1ers secours en intervention / Le retrait de casque ».
CONDUITE A TENIR
Lors de l’intervention, les policiers doivent :
- Supprimer le danger
- Rechercher l’inconscience
- Libérer les voies aériennes conformément au guide national de référence de la
formation de premiers secours, et retirer la face ventrale du gilet pare balles pour
faciliter et contrôler la respiration
- Faire rendre compte au Centre d’Information et de Commandement
- Mettre la victime inconsciente qui respire en position latérale de sécurité
conformément au guide national de référence de la formation aux premiers
secours.
- Surveiller la respiration du policier blessé et continuer à lui parler jusqu’à l’arrivée
des secours d’urgence adaptés.
- Récupérer l’arme de service (chargeurs, cartouches), le bâton de défense et les
menottes ainsi que la carte de réquisition (mesures conservatoires).
Même si l’on est amené à restreindre les mouvements d’une victime, son examen et les
gestes de secours doivent être réalisés.
JUSTIFICATION
Compte tenu du risque de ne pas pouvoir identifier une simulation d’inconscience, une
protection particulière consiste au cours de l’examen de la victime destiné à rechercher
une lésion éventuelle, de s’assurer dans le même temps qu’elle ne porte aucun objet
dangereux pour elle-même ou autrui.
CONDUITE A TENIR
- Rechercher l’inconscience
Dans cette situation, si la liberté des voies aériennes est assurée et que la
victime respire, le policier sauveteur laisse la victime sur le ventre.
En cas de difficulté pour assurer la liberté des voies aériennes et contrôler la
respiration, la victime est mise sur le côté.
PRINCIPE GENERAL
Le principe de l’action de secours qui consiste à assurer la liberté des voies aériennes
pour permettre à la victime de respirer, n’empêche pas le menottage au préalable de la
victime inconsciente (réelle ou simulée).
JUSTIFICATION
La sécurité des personnes présentes sur les lieux passe au rang de priorité.
Une protection particulière consiste à effectuer une palpation pour rechercher des lésions
éventuelles sur la victime, cette palpation présente pour le policier sauveteur l’intérêt de
s’assurer dans le même temps que la victime ne porte aucun objet dangereux pour elle-
même ou autrui.
CONDUITE A TENIR
1. La victime est sur le dos :
Lors de l’intervention les policiers doivent :
Menottage
Palpation ventrale
Ouverture de la bouche
Lors de l’intervention les policiers doivent :
Dans cette situation, si la liberté des voies aériennes est assurée et que la victime respire,
le policier sauveteur laisse la victime sur le ventre.
En cas de difficulté pour assurer la liberté des voies aériennes et contrôler la respiration, la
victime est mise sur le côté.
Menottage
Ouverture de la bouche
Commentaires techniques :
Lors de la palpation et du menottage, le policier s’efforce de bouger le moins
possible la victime.
Même menottées les mains de la victime doivent toujours être visibles
Le policier sauveteur se positionne de façon à ce que son arme ne soit pas
accessible à la victime. Son co-équipier assure la protection de
l’intervention et de l’environnement.
ARBORESCENCE DE DECISION
Appeler
« à l’aide »
Si le policier sauveteur est isolé
Libérer
les voies aériennes
(LVA)
Non
(Faire) alerter
Toutes les
minutes
La victime
respire-t-elle ?
L’ARRET RESPIRATOIRE
Pour répondre de manière adaptée aux problématiques qui peuvent se poser du fait
même de l’évolution de la situation, le policier doit toujours garder à l’esprit le principe de
réflexion suivant:
PRINCIPE GENERAL
JUSTIFICATION
Devant une victime inconsciente en arrêt respiratoire, un sauveteur doit, après avoir libéré
les voies aériennes de la victime, effectuer une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) pour
lui assurer l’apport d’air aux poumons et d’oxygène aux tissus, et permettre ainsi sa survie
en attendant l’arrivée des secours d’urgence.
CONDUITE A TENIR
Lors de l’intervention, les policiers doivent:
- Supprimer le danger
- Apprécier l’état de conscience
- Libérer les voies aériennes et ôter la face ventrale du gilet pare balles (voir
fiche technique reconnaître l’inconscience) pour faciliter et contrôler
la respiration
- Constater l’absence de respiration
- Rendre compte au Centre d’Information et de Commandement
- Mettre en œuvre une réanimation cardio-pulmonaire en l’absence de signes
de circulation
- Récupérer l’arme de service (chargeurs, cartouches), le bâton de défense et
les menottes ainsi que la carte de réquisition (mesures conservatoires).
- Faire transporter le policier blessé par les services de secours d’urgence
adaptés
Insufflations
Compressions thoraciques
PRINCIPE GENERAL
En fonction de la nature de l’intervention, des risques encourus et conformément à l’article
803 du CPP, les policiers sont en mesure de soumettre l’individu victime au port des
menottes, suivi de la palpation de la région lombaire (menottage dans le dos) ou de la
palpation ventrale (menottage devant).
JUSTIFICATION
Compte tenu des risques encourus, la sécurité des personnes présentes sur les lieux
passe au rang de priorité.
CONDUITE A TENIR
Commentaires techniques :
ARBORESCENCE DE DECISION
1. LE POLICIER SAUVETEUR N’EST PAS SEUL
Faire alerter
(si ce n’est pas déjà fait)
Réaliser
2 insufflations
Non Non
PLS
voir fiche
technique
« l’inconscience »
Compressions
sternales
+
insufflations Insufflations
(15:2 adulte) pendant 1 m in
(5:1 enfant et
nourrisson)
ARBORESCENCE DE DECISION
2. LE POLICIER SAUVETEUR EST SEUL
Réaliser
2 insufflations
Alerter
Revenir près de la victime
Oui Oui
La victime tousse La victime
ou bouge ? respire-t-elle ?
Non Non
PLS
voir fiche
technique
« l’inconscience »
Compressions
sternales
+
insufflations Insufflations
(15:2 adulte) pendant 1 min
(5:1 enfant et
nourrisson)
(*) Voir ci-dessus pour le choix de la RCP ou de la ventilation artificielle en fonction des signes de circulation
ARBORESCENCE DE DECISION
3. LA VICTIME PORTE UN CASQUE
La victime inconsciente
Maintenir la victime en
porte un casque et ne respire plus
Des policiers sont présents vie, pratiquer la RCP
Faire alerter
(si ce n’est pas déjà fait)
Oui
Réaliser
2 insufflations
Non Non
PLS
voir fiche
technique
« l’inconscience »
Compressions
sternales
+
insufflations Insufflations
(15:2 adulte) pendant 1 min
(5:1 enfant et
nourrisson)
LE MALAISE
JUSTIFICATION
CONDUITE À TENIR
Lors de l’intervention, les policiers doivent :
Si le policier victime d’un malaise est transporté par les services de secours médicalisés,
l’arme de service (avec chargeurs, cartouches), le bâton de défense et les menottes ainsi
que la carte de réquisition sont récupérés (mesures conservatoires).
Les techniques mises en œuvre restent identiques à celles décrites par le guide national
de référence de la formation aux premiers secours. (Voir fiche technique G.T.P.I. / 1ers
secours en intervention / arborescence de décision « malaise »)
PRINCIPES GENERAUX
En application des dispositions de l’article 803 du CPP, les policiers sont en mesure de
soumettre l’individu victime d’un malaise au port des menottes, suivi de la palpation de
sécurité.
Dans ce cas de figure où la victime consciente qui se plaint d’un malaise est l’auteur d’une
infraction, la réquisition d’un médecin ou un avis médical pris téléphoniquement auprès du
Centre 15 est obligatoire.
Cette personne, qu’elle soit interpellée sur la voie publique ou retenue dans des locaux de
police, est placée sous la responsabilité des policiers. Bien qu’aucun texte ne régisse la
conduite à tenir du policier confronté à la nécessité de prise de médicament par une
personne placée sous sa responsabilité, le principe de précaution s’impose.
JUSTIFICATION
Compte tenu des risques encourus, la sécurité des personnes présentes sur les lieux
passe au rang de priorité.
Devant une victime consciente, auteur d’une infraction qui se plaint d’un malaise, un avis
médical au centre 15 ou réquisition à médecin est obligatoire pour savoir si la victime doit
être transportée à l’hôpital ou si elle peut être placée en rétention dans les locaux de
police. Cet avis médical dégage le policier sauveteur ainsi que l’administration de toute
responsabilité concernant son état de santé.
Seul le médecin sur place dans le cadre d’une réquisition ou le médecin du centre 15
contacté téléphoniquement peut autoriser la prise d’un médicament dans le cas ou la
victime le sollicite.
CONDUITE À TENIR
Pour toute personne retenue dans les locaux de police, les policiers doivent s’enquérir de
son état de santé à l’aide des questions suivantes :
Nom du médicament
Nombre de plaquettes
Nombre de gélules ou cachets restant
Prescription médicale ou non
Dans le cas où la personne retenue ou placée en garde à vue dans les locaux de police
fait l’objet d’un malaise, deux cas de figure peuvent se présenter :
Les techniques mises en œuvre restent identiques à celles décrites par le guide national
de référence de la formation aux premiers secours. Cependant le recours à un avis
médical est obligatoire.
Conduite à tenir
NOTA : Si l’individu est menotté dans le dos, la position d’attente « allongé sur le dos »
peut être aménagée en le mettant sur le côté.
Si l’état de la victime s’aggrave faire appel aux secours médicalisés adaptés, centre
15 ou réquisition à médecin.
Commentaire technique :
Le policier sauveteur se positionne de façon à ce que son arme ne soit pas
accessible à la victime. Son co-équipier assure la protection de l’intervention et la
surveillance de l’environnement.
Le recours à un avis médical est obligatoire pour tout traitement médicamenteux
concernant un individu retenu dans des locaux de police.
ARBORESCENCE DE DECISION
Observer
Non
Mettre au repos
Interroger
Depuis combien de temps?
Est-ce la première fois ?
Prenez-vous des médicaments?
Avez-vous été déjà hospitalisé?
La victime Oui
réclame son Aider à prendre le
médicament ou du médicament ou le sucre
sucre ?
Non
ARBORESCENCE DE DECISION
Personne retenue
dans des locaux de police Informer et éviter
ou ayant fait l’objet l’aggravation
d’une interpellation
Interroger
Prenez-vous des médicaments? Mention
Êtes-vous sous traitement médical ? Oui ou Non des réponses
Avez-vous déjà présenté des malaises?
Avez-vous été gravement malade Sur les documents
ou hospitalisé? ad hoc
Oui
Information
à l’O.P.J.
La personne est en
possession de médicaments
Oui Non
LES PLAIES
- de sa localisation
- de son aspect
- de son mécanisme
Tout autre type de plaie non identifiée comme grave relève d’une plaie simple.
Pour répondre de manière adaptée aux problématiques qui peuvent se poser du fait
même de l’évolution de la situation, le policier doit toujours garder à l’esprit le principe de
réflexion suivant:
JUSTIFICATION
Suivant son importance et sa localisation, la plaie peut être à l’origine de dangers
immédiats comme l’hémorragie (voir fiche technique « saignement abondant »), une
défaillance de la respiration ou de complications secondaires, comme une infection.
CONDUITE A TENIR
- supprimer le danger
- identifier la gravité de la plaie
- mettre la victime en position d’attente
- rendre compte au Centre d’Information et de Commandement
- surveiller l’état des fonctions vitales du policier blessé
- récupérer l’arme de service (chargeurs, cartouches), le bâton de défense et les
menottes ainsi que la carte de réquisition (mesures conservatoires)
- faire prendre en charge le policier blessé par les secours d’urgence adaptés
NOTA :
Si un corps étranger (couteau, outils, morceau de verre…) est inclus dans la plaie, il ne
faut jamais le retirer car son retrait ou sa mobilisation peut aggraver la lésion et le
saignement.
JUSTIFICATION
Une protection particulière consiste, au cours de l’examen de la victime destinée à
rechercher une autre lésion éventuelle, de s’assurer dans le même temps qu’elle ne porte
aucun objet dangereux pour elle même ou autrui.
CONDUITE A TENIR
La localisation de la plaie détermine la position d’attente dans laquelle le policer installe la
victime.
PLAIE DE L’ABDOMEN
PLAIE DE L’OEIL
PRINCIPE GENERAL
Si la victime a une arme accessible à portée de sa main, soustraire l’arme, sauf si celle-ci
(couteau, etc.…) est incluse dans la plaie. Dans ce cas, les policiers lors de l’intervention
font tout leur possible pour éviter la mobilisation ou le retrait de celle-ci.
JUSTIFICATION DE L’ACTION
Compte tenu des risques encourus, la sécurité des personnes présentes sur les lieux
passe au rang de priorité.
Dans cette hypothèse ou l’agitation de l’individu, ou la position des menottes dans le dos
rendent problématique la réalisation correcte du maintien en position d’attente, celle-ci
peut être adaptée en conséquence (voir photos / position initialement « allongé dos »
aménagée en « allongé latéral »).
CONDUITE A TENIR
Plaie de l’abdomen
victime allongée jambes fléchies
Commentaire technique :
Pour toute victime présentant une plaie simple, lui demander si elle est vaccinée
contre le tétanos et depuis quand. Si la vaccination n’est pas récente, lui conseiller de
consulter un médecin.
ANNEXE
Même si la plaie visible semble insignifiante, la balle peut avoir créé en pénétrant et en
traversant l’organisme des dommages internes majeurs.
Les aspects :
Les plaies par arme à feu sont habituellement doubles. Il existe une plaie au niveau de
l’orifice d’entrée de la balle et une au niveau de l’orifice de sortie. S’il existe qu’un seul
orifice, c’est que la balle est restée à l’intérieur.
Certaines plaies par arme à feu sont plus petites qu’une pièce de monnaie (plaie
punctiforme) d’autres s’accompagnent d’un délabrement important de la peau (lacération),
L’orifice d’entrée est en règle générale beaucoup plus petit que l’orifice de sortie. Les
plaies par arme à feu peuvent dans certains cas rester inaperçues.
Le risque :
La majorité des décès par arme à feu sont dus à une hémorragie interne par plaie
d’organes et des gros vaisseaux.
Les plaies par arme à feu du tronc et du cou sont souvent accompagnées de lésions de la
moelle épinière. Dans ce cas, comme il est très difficile de connaître le trajet de la balle, il
est nécessaire de toujours considérer ces victimes comme porteuses d’une lésion de la
colonne vertébrale.
La conduite à tenir :
Les plaies par arme à feu sont particulièrement graves et nécessitent des gestes de
secours rapides.
La victime se
Éviter une
plaint après un
traumatisme… aggravation
Arroser à l’eau
Ne pas mobiliser
Pendant 5 min
Vérifier Vérifier
vaccination vaccination
Parler régulièrement
Expliquer
LES BRULURES
La brûlure grave :
- Cloque unique ou multiple d’une surface supérieure à celle de la moitié de la paume de
la main de la victime ;
La brûlure simple :
- Rougeur de la peau
- Cloque d’une surface inférieure à celle de la moitié de la paume de la main de la victime
Pour répondre de manière adaptée aux problématiques qui peuvent se poser du fait
même de l’évolution de la situation, le policier doit toujours garder à l’esprit le principe de
réflexion suivant:
JUSTIFICATION
Suivant son étendue, sa profondeur et sa localisation, la brûlure peut être à l’origine :
CONDUITE A TENIR
PRINCIPE GENERAL
Après avoir sécurisé l’intervention, le policier met en œuvre les gestes de premiers
secours adaptés en présence d’une brûlure grave, conformément au guide national de
référence de la formation de premiers secours.
JUSTIFICATION
Une protection particulière consiste, au cours de l’examen de la victime destiné à
rechercher une autre lésion éventuelle, de s’assurer dans le même temps qu’elle ne porte
aucun objet dangereux pour elle-même ou autrui.
CONDUITE A TENIR
Les techniques de premiers secours mises en œuvre restent identiques à celles décrites
par le guide national de référence de la formation aux premiers secours.
PRINCIPE GENERAL
JUSTIFICATION
Compte tenu des risques encourus, la sécurité des personnes présentes sur les lieux
passe au rang de priorité.
Dans cette hypothèse ou l’agitation de l’individu, ou la position des menottes dans le dos
rendent problématique la réalisation correcte du maintien en position d’attente, celle-ci
peut être adaptée en conséquence (voir photos / position initialement « allongé dos »
aménagée en «allongé latéral ».
CONDUITE A TENIR
Après avoir sécurisé l’intervention, le policier met en œuvre les gestes de premiers
secours adaptés en présence d’une brûlure grave, conformément au guide national de
référence de la formation aux premiers secours.
Position d’attente
Le policier peut être amené à mettre en œuvre une position d’attente adaptée « allongée
latérale ».
Commentaires techniques :
Cas particuliers :
La victime présente une brûlure aux mains ou aux poignets :
Le policier doit évaluer les risques et s’il le peut éviter de poser du matériel ( menotte ,
bâton …) sur les zones brûlées. Dans cette situation le policier sera particulièrement
vigilant.
Brûlures électriques :
Dans chacun de ces cas, il faut toujours appeler les secours médicalisés et
suivre leurs conseils.
Pour toute victime présentant une brûlure simple, lui demander si elle est vaccinée
contre le tétanos et depuis quand. Si la vaccination n’est pas récente, lui conseiller de
consulter un médecin.
La victime se
Éviter une
plaint après un
traumatisme… aggravation
Arroser à l’eau
Ne pas mobiliser
Pendant 5 min
Vérifier Vérifier
vaccination vaccination
Parler régulièrement
Expliquer
A la suite d’un coup ou d’une chute le blessé étendu sur le sol se plaint du dos, de la
nuque ou de la tête
La victime a reçu un coup sur la tête
La victime se plaint d’un traumatisme de membre
Pour répondre de manière adaptée aux problématiques qui peuvent se poser du fait
même de l’évolution de la situation, le policier doit toujours garder à l’esprit le principe de
réflexion suivant:
PRINCIPE GENERAL
Le policier sauveteur réalise la conduite à tenir appropriée, conformément au guide
national de référence de la formation aux premiers secours. (cf. GNRFPS)
JUSTIFICATION
Sauf dégagement d’urgence imposé par la situation, le policier sauveteur évite toute
mobilisation de la victime afin d’éviter l’aggravation de son état. Le danger principal est la
lésion de la moelle épinière (qui passe dans la colonne vertébrale) avec risque de
paralysie.
CONDUITE A TENIR
Lors de l’intervention, les policiers doivent:
- Supprimer le danger
- Eviter toute mobilisation
- Conseiller de ne faire aucun mouvement en particulier de la tête
- Maintenir la tête de la victime avec les deux mains placées de chaque côté de
celle-ci ; le sauveteur est à genou derrière le blessé
- Rendre compte au Centre d’Information et de Commandement
- Surveiller la victime de manière continue
- Récupérer l’arme de service (chargeurs, cartouches), le bâton de défense et les
menottes ainsi que la carte de réquisition (mesures conservatoires).
- Faire prendre en charge le policier blessé par les services de secours d’urgence
adaptés.
PRINCIPE GENERAL
La victime qui a reçu un coup sur la tête présente plusieurs minutes après, soit une
agitation ou une prostration, soit des vomissements, soit se plaint de maux de tête
persistants, soit ne se souvient pas de l’accident.
Après avoir sécurisé l’intervention, le policier met en œuvre les gestes de premiers
secours adaptés en présence d’une victime ayant reçu un coup sur la tête, conformément
au guide national de référence de la formation aux premiers secours.
JUSTIFICATION
A la suite d’un coup sur la tête, une atteinte du cerveau est toujours possible et peut se
révéler secondairement.
CONDUITE A TENIR
Lors de l’intervention, les policiers doivent:
- Supprimer le danger
- Rendre compte au Centre d’Information et de Commandement
- Demander un avis médical
- Surveiller la victime en lui parlant régulièrement
PRINCIPE GENERAL
La protection pour l’intervention de premiers secours constitue un préalable indispensable
( équipage intervenant, environnement, victime…).
Dans l’action il convient d’éviter autant que possible de mobiliser le membre atteint.
JUSTIFICATION
Une protection particulière consiste, au cours de l’examen de la victime destiné à
rechercher une lésion éventuelle, de s’assurer dans le même temps qu’elle ne porte aucun
objet dangereux pour elle-même ou autrui.
Compte tenu des risques encourus, la sécurité des personnes présentes sur les lieux
passe au rang de priorité.
Dans cette hypothèse ou l’agitation de l’individu, ou la position des menottes dans le dos
rendent problématique la réalisation correcte du maintien en position d’attente, celle-ci
peut être adaptée en conséquence (voir photos / position initialement « allongé dos »
aménagée en «allongé latéral).
CONDUITE A TENIR
Après avoir sécurisé l’intervention, le policier met en œuvre les gestes de premiers
secours adaptés en présence d’une victime qui se plaint d’un traumatisme de membre,
conformément au guide national de référence de la formation aux premiers secours.
Commentaires techniques :
Pour une victime se plaignant d’un traumatisme du dos, de la tête ou de la nuque la
maîtrise de la tête sera réalisée dans la mesure ou la victime est immobile ou
immobilisée.
Le policier sauveteur se positionne de façon à ce que son arme ne soit pas
accessible à la victime. Son co-équipier assure la protection de l’intervention et de
l’environnement.
En règle générale veiller à protéger la victime contre le froid, la chaleur et les
intempéries.
La victime se
Éviter une
plaint après un
traumatisme… aggravation
Arroser à l’eau
Ne pas mobiliser
Pendant 5 min
Vérifier Vérifier
vaccination vaccination
Parler régulièrement
Expliquer
Dans certaines situations d’accident, le policier sauveteur est confronté à une victime qui
porte un casque de protection « maintien de l’ordre ou accident de la circulation », à cette
occasion la victime peut être ou ne pas être policier.
Pour répondre de manière adaptée aux problématiques qui peuvent se poser du fait
même de l’évolution de la situation, le policier doit toujours garder à l’esprit le principe de
réflexion suivant:
PRINCIPE GENERAL
Le retrait d’un casque de protection porté par la victime est réalisé par :
JUSTIFICATION
.
Le casque de protection peut gêner le policier sauveteur pour réaliser l’examen de la
victime et effectuer le geste de secours.
- saisit le casque par les parties latérales du bord inférieur et le tire doucement vers lui
dans l’axe du corps en le faisant glisser sur le sol. Il est parfois nécessaire de basculer
légèrement le casque (pas la tête !) en arrière ou en avant pour ne pas accrocher le
nez. La manœuvre est arrêtée lorsque le casque est à moitié retiré.
- Se placer en trépied sur le côté de la victime, genou relevé du côté des pieds à hauteur
de la tête de façon à être stable,
- Relever la visière sans bouger la tête et retirer les lunettes si nécessaire,
- Détacher ou couper la sangle de la mentonnière (casque avec jugulaire), ou
déverrouiller le dispositif de fixation du casque au niveau du menton de la victime,
- se placer dans l’axe de la tête de la victime, suffisamment éloigné pour pouvoir retirer
le casque sans avoir à reculer,
- saisir le casque par les parties latérales du bord inférieur,
- tirer doucement le casque dans l’axe en le faisant glisser sur le sol jusqu’à ce que le
bord de la mentonnière affleure la racine du nez de la victime,
- saisir avec une main le bord du casque,
- glisser l’autre main sous la nuque et la maintenir,
- retirer le casque en effectuant un faible un faible mouvement de rotation,
- tenir la tête à deux mains et la déposer doucement sur le sol.
Commentaires techniques :
La technique de retrait du casque à deux sauveteurs doit être privilégiée à
chaque fois que possible car elle présente moins de risque pour la victime.
L’ouverture de la visière et/ou de la mentonnière peut permettre de réaliser la
libération des voies aériennes ou une ventilation artificielle. Dans le cas contraire
le casque est retiré.
1ère édition
ISBN. 2-11-096390-5