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Conception :

Joëlle RALLET
Conseillère Pédagogique en Éducation Musicale

AINSI FONT LES CONTES


Un chant, un conte...
D’une rive à l’autre.
Vivre la musique à travers sa voix son corps,
dire et lire des contes,
stimuler l’imaginaire par l’écriture,
développer les dispositions au jeu de fiction,
tels sont les objectifs de cette belle réalisation qui relie l’éducation musicale, la
lecture, l’écriture et l’expression dramatique.
Le document ici proposé permettra un suivi de ces activités par l’observation de
pratiques pédagogiques qui ont été initiées par une conseillère pédagogique de
notre département autour d’un projet fédérateur.
Articulé autour du répertoire des chants populaires enfantins, voilà un « bel
élément déclencheur », suivant l’expression consacrée, qui fournira aux ensei-
gnants et à leurs élèves les éléments d’un riche travail sur le conte.
Et maintenant écoutons Pierre Amiot et, avec lui, murmurons « J’aime les histoi-
res du temps passé et j’aime y croire à ces histoires qui font rêver... »
Jean-Louis Baglan
IA DSDEN de la Vienne

Domaines concernés
Éducation musicale
Littérature (maîtrise du langage oral, lecture, écrire des textes)
Agir et s’exprimer avec son corps
Découvrir le monde
La sensibilité, l’imagination, la création
Public
Enseignants cycles I et II
Textes de références
Les programmes 2006-2007
« Qu’apprend-on à l’école élémentaire ? » Préface de Gilles de Robien
p. 32, 33, Éducation artistique
p. 41, Éducation musicale
p. 63 à 92, Maîtrise du langage et de la langue française
p. 125, Éducation de l’oreille
p. 135 à 139, Éducation musicale
p. 183 à 192, Littérature
p. 261 à 265, Éducation musicale
SOMMAIRE
• Découpage et structure p. 2, 3
• Le projet fédérateur p. 3
• Les pré-requis p. 5
• L’oralité des contes p. 5
• Lire et raconter p. 6
• Le jeu dramatique p. 8
• Le schéma narratif p. 9
• L’écriture p. 9
• Le rythme et la pulsation p. 11
• L’apprentissage des chants p. 11
• Partitions des chants traditionnels p. 13
• Un exemple de conte écrit à plusieurs classes intégrant les chants du
projet p. 20
• Bibliographie p. 28

DÉCOUPAGE ET STRUCTURE

Séquence 1 23 s
Introduction
Séquence 2 11 min 30 s
Animation pédagogique
Séquence 3 8 min 58 s
Exploiter un conte
Séquence 4 6 min 53 s
Le canevas
Séquence 5 6 min 29 s
La suite de l’histoire
Séquence 6 6 min 26 s
Imprégnation rythmique
Séquence 7 3 min 36 s
Echauffement
Séquence 8 4 min 07 s
Apprentissage des chants


Séquence 9 19 séquences soit 33 min 15 s
Le répertoire de chants 
12 chants interprétés par des élèves du cycle 2 : Boucle d’or - Ma voix te dira
des contes - Petit frère - Chanson du loup - Prom’nons nous dans les bois
- Bon bûcheron - Trois cochons roses - Le petit Poucet - La promenade des
ours - Le chat botté - Par la fenêtre ouverte - Le rigaudon.
7 chants interprétés par Fabrice CHARPRENET et Joëlle RALLET,
Conseillers Pédagogiques en Éducation Musicale :
Chevillette et bobinette - Nous avons gagné - Cendrillon - J’aime les histoires
- Dialogue du loup et du Petit Chaperon Rouge - Il était une fois - Poucet
Séquence 10 1 min
Générique de fin

LE PROJET FÉDÉRATEUR
Partant du répertoire de chants populaires de tradition enfantine, dix-neuf
chants sont proposés tout au long d’une année scolaire à des élèves du
cycle 2. Ils répondent à l’intérêt grandissant porté au chant choral.
C’est le point de départ d’un travail d’écriture d’un conte à plusieurs classes
(trois à quatre classes), projet pluridisciplinaire où l’éducation musicale, la
danse, la langue orale et écrite, l’expression dramatique trouvent leur place.
Ce travail d’écriture et d’échanges aboutit à des rencontres entre écoles pour
produire un conte musical avec de vrais musiciens.
Ce projet a fédéré une quarantaine de classes, néanmoins, le film rendra
compte du travail de quelques classes ; un groupe de trois classes sera plus
particulièrement suivi.

Les objectifs spécifiques de ce projet


• Pour les élèves
Vivre la musique à travers sa voix et son corps, s’intégrer à des activités
musicales collectives, s’approprier les contes lus et racontés, prendre conscience
progressivement de la structure du conte par le jeu dramatique, participer à
la recherche autour des grands thèmes communs aux contes et comptines,
s’intégrer dans une pratique collective autour du jeu théâtral, jouer, endosser
un rôle, articuler et poser sa voix parlée, mémoriser de courts extraits de
contes, explorer et s’orienter dans un espace scénique.
• Pour les enseignants
La formation de l’oreille, le développement des aptitudes vocales, le
développement du sens rythmique, la formation de l’oreille polyphonique,


l’improvisation, dire et lire des contes, différencier le lire du raconter, dégager
la structure du conte, amplifier les jeux de rôle enfantins, développer les
dispositions de l’élève au jeu de fiction, son imagination, sa sensibilité,
son désir d’expression et de production, approcher la notion de personnage,
explorer et découvrir quelques règles du jeu théâtral.
Elaborer un conte musical à partir des comptines, rondes, jeux dansés,
personnages et grands thèmes des contes.

Programmation sur une année


Septembre Appropriation du projet par l’enseignant
Apprentissage des chants aux élèves et imprégnations de
Octobre contes lus, racontés
Novembre Jeux dramatiques (jouer, endosser un rôle, moduler sa voix,
Décembre prise de conscience de la notion de personnages)
Construction du schéma narratif
Janvier Ecriture du conte suivant les différentes modalités d’écriture
Février Lire, raconter, dire des contes
Mars Chanter les chants choisis
Associer chants et textes du contes
Avril
Jeux dramatiques
Mai
Mise en espace
Juin Représentations

Rôle de la conseillère pédagogique dans le projet


La conseillère pédagogique conçoit le projet et le propose aux enseignants
volontaires lors d’un stage d’une journée en début d’année. Elle remet à chaque
enseignante les partitions des chants et un disque contenant tout le répertoire
enregistré.
Des animations sont ponctuellement organisées le soir après la classe en
fonction des besoins, par petits ou grands groupes.
Elle assure un suivi à raison d’une fois par mois dans chaque classe. En rapport
avec ses missions de formateur, elle fait chanter les enfants et propose des
exploitations pédagogiques possibles et transférables par l’enseignant.
Elle coordonne les activités en regroupant les élèves de plusieurs classes en
formation chorale.
Elle intervient également à la demande des enseignants qui le souhaitent, sur
une activité particulière comme dans ce témoignage lors de l’élaboration d’un
canevas.
Elle permet les rencontres entre les élèves et les musiciens et organise les
représentations de fin d’année.


LES PRÉ-REQUIS
Pour réaliser ce projet au sein de sa classe, sans l’aide du conseiller pédagogique
en Éducation Musicale, il est souhaitable d’établir quelques pré-requis :
• Phase d’imprégnation de contes traditionnels  du lire au raconter ;
• Élaborer une progression dans le choix des contes, pour faciliter dans
un premier temps le jeu dramatique (peu de personnages et évènements
simples) ;
• Mise en garde face aux contes non traditionnels où le jeu dramatique est
presque impossible ;
• Mise en réseau et lecture d’albums qui détournent ou parodient les contes
traditionnels ;
• Élaboration non systématique avec les élèves des schémas narratifs des
contes en vue de l’écriture d’un conte ;
• Faire un choix de chants en rapport avec les thèmes des contes ;
• Apprentissage simultané des chants ;
• Définir les modalités d’écriture (avec une classe engagée dans le projet,
le canevas semble être un choix déterminant et structurant) ;
• Écrire le conte suivant différentes modalités : individuellement, en relais /
par petits groupes, en dictée à l’adulte ;
• Mémorisation du conte par les élèves, choix des acteurs ;
• Association contes/chants.

L’ORALITÉ DES CONTES


Les histoires ont été racontées avant d’être écrites. Autrefois dans les
campagnes, les conteurs ne savaient ni lire ni écrire.
Ecrire un conte, c’est convertir du son en image (l’image constituée par le
texte écrit).
Le texte écrit du conte ne traduit pas la présence corporelle du conteur, ses
gestes, la manière dont il prononce les mots, le rythme de sa narration, la
musicalité de sa parole (la rythmique et les hauteurs de notes) les silences,
le jeu autour de la parole. On n’écrit pas comme on parle, les élèves le
comprennent très tôt, dès la maternelle, c’est à l’enseignant de pointer les
différences et plus particulièrement au moment de la dictée à l’adulte.

Au XIXème siècle, débutent les premiers grands collectages de contes par des
érudits comme les Frères Grimm, pour préserver le génie populaire, l’âme des
peuples qui se trouvaient alors dans les histoires et les chansons.

Dans le document vidéo, une enseignante explique sa difficulté lorsqu’elle a


théâtralisé avec ses élèves l’histoire de « La princesse Grenouille » qu’elle venait
de lire (dans le film elle dit avoir raconté alors qu’elle avait simplement lu). Ce


conte n’est pas issu de la tradition orale, de ce fait il reste complexe de par la
longueur du récit. Le jeu dramatique aurait été facilité si l’enseignante avait
raconté l’histoire avec ses propres mots, elle serait devenue plus accessible.

LIRE ET RACONTER
On peut commencer par lire tout simplement des contes à ses élèves. La
difficulté est de trouver un texte bien écrit. Certains contes sont écrits en
patois ou en vieux français, une langue qui n’est plus comprise par tous. Les
auteurs de littérature de jeunesse ne s’intéressent pas forcément au conte.
Certains s’en inspirent (cf : sélection d’albums).
On peut ensuite raconter, mais raconter n’est pas lire. L’enseignant qui raconte,
utilise ses capacités à imaginer. Dans un conte, il y a un espace, une géographie
plus ou moins complexe. À partir de ce lieu que l’enseignant connaît, à lui de
se faire mentalement des images et d’habiter cet espace. Il peut alors créer
mille et une histoires.
Les histoires peuvent se transposer, d’un lieu à l’autre, d’un pays à l’autre,
d’une culture à l’autre.
Ainsi, dans l’acte de raconter, chaque élève se fabrique ses propres images,
entre dans un espace virtuel et ressent des émotions, de manière encore plus
prégnante que dans l’acte de lire.
Transmettre un conte
Les situations Les activités Compétences Évaluation
Lire des Le maître lit Les élèves L’attention porte
albums un album en prennent sur le texte
montrant les conscience de et non plus
images et le l’acte de lire seulement sur
texte. Il montre l’image
du doigt ce qu’il
lit (cf : PROG
recherche INRP).
ou
Le maître lit Création Validation
sans montrer d’images ou non de la
les images, sans mentales compréhension
lever les yeux Développement du récit au
du texte, les de l’attention moment des
commentaires continue commentaires
des élèves des enfants
sont accueillis après la lecture
seulement après
la lecture


Lire des Le maître lit Prise de Rappel de récit
contes un conte non conscience de
traditionnel l’acte de lire
ou un conte
traditionnel
à structure
complexe
Raconter des Le maître raconte Écouter et Rappel de récit
contes avec ses mots à comprendre un
lui (sans support récit pour en
écrit) un conte formuler les
traditionnel, et composantes
veille à moduler (le titre, le
sa voix selon les temps, les
personnages personnages,
les lieux, les
objets, les
évènements).
Dire des Les élèves Jouer pour Retrouver
contes endossent le rôle mieux les éléments
d’un personnage comprendre la chronologiques
de conte que le construction du du récit avec les
maître vient de récit (schéma autres
raconter narratif). Valider ou
Différencier le négocier les
lire du raconter propositions
par le biais du Le jeu
jeu dramatique. dramatique met
Construction de en évidence
la notion de : le degré de
• Personnage ; compréhension
• Narrateur, du récit.
nécessité de La régularité
moduler sa de cette
voix, de se activité permet
déplacer dans l’intégration
un espace des éléments du
scénique récit.
défini.

Le travail de transmission
Distribuer un extrait de conte à un élève. Après avoir lu le texte, l’élève
raconte (à un autre élève ou au groupe-classe) en s’appropriant le récit
et en le transposant comme si l’aventure lui était arrivée personnellement
(utilisation du « je ») . L’histoire sera rapportée telle qu’elle aura été entendue.


En s’appropriant le conte, avec ses propres mots, en modifiant parfois l’espace
et le temps, l’élève met en évidence les caractéristiques du conte et sa structure
(situation initiale, personnages, évènements, situation finale…)
Ce jeu met en évidence l’aspect logique du récit : une pensée est dite, des
causes produisent des effets. Par le fait de dire « je », l’enfant est en situation,
il vit l’aventure dans un espace familier. Contrairement à l’écrit, la mémoire
orale est sélective, elle permet d’épurer l’histoire.
L’oralité du conte, par sa rigueur, est très formatrice pour la structuration de
l’esprit. Un récit bien structuré à l’oral conditionne l’écrit. L’écriture est une
autre étape. Bien écrire son histoire c’est d’abord bien savoir la raconter.

LE JEU DRAMATIQUE
C’est par le jeu dramatique que l’élève prendra conscience du schéma narratif
c’est-à-dire de la notion de personnages, la chronologie des évènements,
l’anticipation, les différents niveaux de langage (l’ogre ne parle pas comme
le roi). Après avoir raconté un conte, l’enseignant proposera à ses élèves
d’endosser un rôle pour jouer le conte sous la forme de petites saynètes.
Les élèves sont alors confrontés aux difficultés liées à la mémorisation, à la
nécessaire modulation de la voix suivant les personnages, à l’intonation, à
l’espace scénique.
Le choix des contes est alors très important. Si l’objectif est de jouer le
conte, alors il faut qu’il soit court, n’offrant que peu d’évènements dans son
déroulement.
Le conte de tradition orale reste le support à privilégier :
Exemples : Les 3 petits cochons
Boucles d’or
Le Petit Chaperon Rouge
Certains enseignants ont fait le choix de faire vivre les contes par l’intermédiaire
de personnages découpés dans du carton qui seront utilisés en ombres
chinoises.
Cette stratégie est tout aussi intéressante, et en particulier pour les élèves qui
ont du mal à s’exprimer. Faire parler et se déplacer un personnage en carton,
permet de se décentraliser. Les élèves les plus réservés franchissent alors le
pas et s’engagent dans l’oralité.
Le répertoire de comptines, formulettes utilisées souvent dans les contes
complètera ce travail en mettant en valeur le côté musical, ludique et poétique
de l’expression.


LE SCHÉMA NARRATIF
L’élaboration du schéma narratif va permettre aux élèves de mieux comprendre
la structure du conte. Cependant il ne faut pas oublier les instants privilégiés
où l’enseignant raconte pour le plaisir de raconter, juste pour le plaisir des
mots, et les résonances qu’ils laisseront dans les esprits.
Il est cependant nécessaire pour construire la compétence structurale des
élèves.
Ecrire le schéma narratif d’un conte, c’est déterminer :
• le lieu ;
• le temps ;
• la situation initiale ;
• la fin de l’histoire ;
• les personnages parmi lesquels le ou les héros ;
• les objets ;
• les évènements qui viennent rompre la situation initiale.

L’ÉCRITURE
Structurer l’oral avant de structurer l’écrit
Jeux de langage oral :
• Jeu des devinettes (il ou elle, oui ou non…) pour décrire un personnage ou
un objet,
• Jeux sensoriels :
- L’odorat : fabriquer un loto des odeurs pour exprimer les émotions
ressenties ;
- Le toucher : décrire les sensations aux différents touchers ;
- L’ouïe : auditionner des textes, de la musique et évoquer ses sentiments,
ses impressions ;
- Le goût, plus difficile à aborder en classe mais qui peut être évoqué par
l’image (fixe ou animée) ;
- La vue :
- à partir d’objets apportés par l’enseignant, questionnement, qu’est-ce que
c’est, d’où vient-il, à qui est-il, à quoi sert-il, la difficulté peut varier selon
l’objet ;
- à partir de cartes postales, dans le film, il s’agit d’une carte représentant
des galets, les enfants peuvent ne pas reconnaître ce qui est représenté,
chacun reste libre de son interprétation, l’objectif étant de les amener à
s’exprimer pour ensuite enrichir l’écrit ;
- l’affiche masquée, l’enseignante retire un à un les morceaux de la
feuille qui recouvrent l’affiche, les élèves décrivent au fur et à mesure.
Cet exercice développe l’imagination, et l’anticipation.


Écrire
Les listes
Préparer des listes de personnages, d’objets, de lieux, en allant de l’ordinaire
vers l’extraordinaire, des situations initiales, des évènements déclencheurs…

Les différentes modalités


• Le canevas 
Qu’est-ce qu’un canevas ?
- « Un contrat pour partir dans la rédaction du texte. Le groupe s’étant mis
d’accord, on ne changera plus de scénario ensuite ;
- un aide-mémoire pour ne rien oublier et se repérer au cours de l’écriture,
en maintenant le fil de l’histoire, lorsque les petits groupes se relaient pour
rédiger le texte.
Les enfants s’y réfèrent très souvent pour comprendre l’avancée du travail.
Par rapport au jeu dramatique qui manifeste la succession des évènements,
le canevas dessiné les regroupe tous dans un même espace-page : on saisit le
début, les péripéties et la fin, d’un seul regard. »
« Apprentissages progressifs de l’écrit à l’école maternelle », coordonné par
Mireille Brigaudiot – INRP/Hachette – p. 157-158.

• Le dessin
Les personnages, les situations initiale et finale sont précisés dès le début.
Le canevas est arrêté d’un commun accord, la structure du récit n’est dictée
par personne, les transformations et la succession des situations ne sont
imputables qu’aux élèves. Consignes et codes graphiques utilisés sont
toujours clairement formulés ou rappelés (on n’écrit pas, on dessine … ;
la flèche pour la direction de l’histoire, son trajet …). Le résultat apparaît
en une seule page du tableau-papier. Quelque peu hermétique pour tout
étranger à la gestation du récit, le canevas est un outil efficace, précis et
rapidement sans mystère pour les enfants. Toute l’histoire est contenue dans
le dessin du canevas. Il sera un aide-mémoire pour ne rien oublier, pour se
repérer au moment de l’écriture. Le dessin est contenu dans un seul espace,
la grande feuille, les enfants peuvent ainsi d’un seul coup d’œil retrouver un
évènement particulier de leur histoire.

• La dictée à l’adulte
Du canevas élaboré en groupe-classe, on passe à la rédaction en ateliers
de 5 ou 6 enfants. Les autres enfants sont dans des ateliers autonomes.
Les élèves dictent des phrases qui racontent une partie de l’histoire (en
suivant la chronologie) contenue dans le dessin. Ce travail se fait en
plusieurs séances, une ou deux par jour. L’enseignant écrit en cursive, il

10
transcrit ce que dictent les enfants, il les aide à exprimer un cheminement
intellectuel du langage oral au langage écrit par le dessin rudimentaire du
canevas. Le texte à écrire se négocie. Les enfants se complètent l’un l’autre
pour élaborer une phrase. L’enseignant relit, en suivant avec son doigt, la
phrase écrire au terme de la discussion. Les comportements des enfants
témoignent clairement d’attitudes différentes selon qu’ils parlent/racontent
ou bien dictent/écrivent. Au cours de ces exercices, les enfants entrent dans
le récit et sa structure, sa fabrication.
Il est indispensable de regrouper tous les élèves de la classe pour lire le
nouveau texte, le faire valider par le groupe-classe et susciter l’intérêt de
la poursuite de l’écriture. Cf : « Apprentissages progressifs de l’écrit à l’école
maternelle » coordonné par Mireille Brigodiot INRP/Hachette.
Dans le document vidéo, la dictée à l’adulte d’après le canevas n’est pas
traitée. Le film témoinge uniquement d’une séquence de dictée à l’adulte,
en CP-CE1, après que les élèves se soient mis d’accord oralement sur la suite
de l’histoire.

LE RYTHME ET LA PULSATION
Sans rythme, il n’y a pas de musique. Développer le sens rythmique des
enfants à travers le répertoire chanté, c’est leur faire ressentir le déroulement
temporel de la musique. Les chants appris seront fréquemment associés aux
mouvements : marche, frappés de mains. Ces déplacements s’effectuent sur
des accents qui se reproduisent régulièrement. Ce rythme régulier comparé aux
battements du cœur, se nomme « pulsation ». Les élèves vivent la pulsation en
même temps qu’ils chantent, qu’ils marchent, qu’ils sautent.
Chanter en frappant dans ses mains la pulsation, en se déplaçant ou en
marchant sur la pulsation, aide à la mémorisation à l’expression du chant.
Le rythme, c’est ce qui correspond à tout ce qu’on dit dans la chanson. Les
rythmes sont perçus inconsciemment pendant tout le travail sur la pulsation.
Les élèves apprennent rapidement à différencier rythme et pulsation.

L’APPRENTISSAGE DES CHANTS


L’échauffement
L’échauffement est une mise en condition, un réveil de son corps et de sa
voix.
Une nécessaire préparation à l’apprentissage des chants, au travail musical.
Il est source de plaisir pour les élèves qui découvrent peu à peu leur capacité
phonatoire, ainsi les rires à la découverte de nouveaux sons produits, laissent
rapidement la place à un besoin de pratique systématique.
1. La gymnastique vocale
Les sirènes : donner ou projeter le son de l’aigu vers le grave, et du grave
vers l’aigu , bouche ouverte et bouche fermée, travail de la nasalité sur m,
n, gn
Le coucou : Il assure une liaison oreille/voix, l’enseignant lance un
11
« coucou » (tierce majeur/mineur) les élèves reproduisent, le maître monte
d’un demi ton à chaque fois
Les vocalises : sur des syllabes (ex : mo, ma, mu en quinte descendante), le
maître a la possibilité de s’exercer, d’improviser, d’inventer avec ses élèves.

2. La respiration
Simultanément les élèves devront prendre conscience de leur respiration.
Différents exercices pourront être proposés pour faire évoluer les différentes
respirations :
• Respiration costale et diaphragmatique
• Respiration rapide bouche ouverte du petit chien essoufflé
• Respiration en staccato dents serrées sur « s », avec impulsion rapide du
diaphragme
• Respiration abdominale : à réaliser en fin de séance, en fin d’exercices

Quelques démarches
• Apprentissage par imprégnation/répétition, le maître chante une phrase, les
élèves répètent.
• Apprentissage par audition intérieure avec deux groupes d’élèves, un groupe
chante une phrase, l’autre groupe chante la suivante.
• Apprentissage d’un chant accompagné d’un mouvement (marche ou frappés
de mains sur la pulsation).
• Apprentissage par audition (la voix du maître ou un enregistrement).
• Apprentissage par le parlé rythmé.
• Apprentissage par la lecture des textes.
• Apprentissage par la reconnaissance des mélodies.

Chanter juste
Chaque enseignant a déjà rencontré ou rencontrera un jour des élèves ayant
des difficultés à chanter juste.
L’expérience montre que plus la pratique du chant est précoce et régulière et
ceci dès la maternelle, plus grandes sont les chances que les enfants chantent
juste dans les cycles suivants.
Hormis les enfants qui ont des dysfonctionnements d’ordre pathologique
(surdité partielle par exemple), l’enseignant doit pouvoir corriger les élèves
qui « bourdonnent ».
Ainsi certains enfants ne s’entendent pas chanter lorsqu’ils sont dans le groupe,
leur production vocale est alors proche de la voix parlée. Pour d’autres, il
s’agit très souvent d’un manque de tonicité musculaire.
Les exercices proposés lors de l’échauffement vocal contribueront à améliorer
les productions vocales et faciliteront la prise de conscience progressive des
possibilités de l’appareil phonatoire.

12
Bon bûcheron

Sur les chemins on te voit marcher

Sur les chemins on t’entend siffler

Ma voix te dira des contes

Ma voix te dira des contes

Des chants de chez nous

Ferme tes yeux que j’adore

Mon petit enfant

13
Prom’nons-nous dans le bois

Cendrillon

14
Trois cochons roses

J’ai vu, j’ai vu...


Qui dansaient dans leur maison

J’ai vu, j’ai vu...


Qui mangeaient dans leur maison

15
Le chat botté

Aux moissonneurs il fit promettre


De changer le nom de leur maître
Les menaçant d’être hachés
Menu comme chair à pâté !

16
Et le roi s’est enquis:
« Tous ces blés sont à qui ? »
A Monsieur… le Marquis… de Carabas !

Enfin au château arrivé


Il mangea l’ogre en rat changé ;
Et devenu maître des lieux
Il y reçu le roi heureux.
Alors le roi a dit :
« Ce château est pour qui ? »
Pour Monsieur… le Marquis… de Carabas !

Le rigaudon

17
Le petit Poucet

Dans un arbre suis monté


Et j’ai vu dans le lointain
Des lumières qui brillaient
Nous allions être sauvés
C’est l’espoir qui revenait.

A l’ogre méchant j’ai pris


Grosses bottes de sept lieues
Pour aller chez mes parents
Qui avaient pleuré longtemps
D’avoir perdu leurs enfants.

18
Par la fenêtre ouverte

J’aime les histoires

On pourra trouver les partitions des autres chants du projet dans les contes
musicaux de Nicole Berne aux éditions « A cœur joie » :
• Boucle d’or et les trois ours, 2003
• Les trois petits cochons, 2002
• Le petit chaperon rouge, 1999

19
UN EXEMPLE DE CONTE ÉCRIT À PLUSIEURS
CLASSES INTÉGRANT LES CHANTS DU PROJET

Il était une fois, il y a très longtemps, un petit garçon qui s’appelait Basile.
Il vivait dans un pays qui s’appelait Scoibidouille. Basile était un garçon
courageux et très malin. Il vivait avec son lapin « Boule de neige » dans une
petite maison bien confortable.

Ma voix te dira des contes


Dors mon bébé magnifique
Dors mon petit enfant
Sur ton lit la lune incline
Son visage doux

Ma voix te dira des contes


Des chants de chez nous
Ferme tes yeux que j’adore
Mon petit enfant

Un jour, une horrible tempête se leva sur le Scoibidouille. Une immense tornade
détruisit tout sur son passage ! Heureusement, Basile et Boule de Neige avaient
eu le temps de se cacher dans leur cave. Quand la tempête s’arrêta, ils sortirent
tremblant encore de peur et ils virent leur maison en mille morceaux !

Comme tout était détruit, il fallut décider de reconstruire toutes les maisons
et vite. Trois petits cochons qui passaient par là, croisèrent Basile et Boule
de Neige.

Petit frère
Petit frère, petit frère,
Le loup veut me manger
Petit frère, petit frère,
Veux-tu me protéger ?

Il a détruit ma maison,
Je ne sais plus où aller,
Il a perdu la raison,
Et il veut me dévorer.

Petit frère, petit frère,


Le loup veut me manger
Petit frère, petit frère,
Veux-tu me protéger ?

20
Cochon : Bonjour ! Voulez-vous de l’aide ?
Basile : Oui ! Notre maison est démolie, il nous en faut une autre, très solide.
Cochon : Alors, on ne la fera pas en paille, ni en bois !
Basile : Il vaudrait mieux de la pierre, il y en a plein dans la carrière de
Poitouille.

Les cinq compagnons partirent chercher les pierres. Sur le chemin du retour, un
loup maigre et affamé les observait.

Chanson du loup
Je suis le loup et je suis affamé,
Je suis le loup et je voudrais manger.

Depuis trois jours, je n’ai rien avalé,


Depuis trois jours, j’erre dans la forêt.

J’aim’rais manger un repas consistant,


J’aim’rais manger un bon petit enfant.

J’ai faim ! j’ai faim !


J’ai faim ! j’ai très faim !
Je suis le loup ! Je suis le loup !

Loup : Voulez-vous que je vous aide ?


Basile : Mais tu es un loup et les loups n’aident ni les cochons ni les hommes
ni les lapins. ILS LES MANGENT !
Loup : Je ne vous veux aucun mal car je suis un loup végétarien ! Je veux
seulement devenir maçon. Mais je ne sais pas construire de maison. S’il vous
plaît, aidez-moi !
Basile : Pouvons-nous lui faire confiance ? ... C’est peut-être un piège ?

Néanmoins, nos cinq amis décidèrent de lui faire confiance. Aussitôt, ils
reprirent leur chemin jusqu’au village.

Boucle d’Or : Fais attention le loup, je suis là !


Loup : Mais, mais ... qui es-tu ?

Boucle d’Or
Boucle d’Or, Boucle d’Or,
Petite fille aux cheveux d’or
Boucle d’Or, Boucle d’Or,
S’en va jouer dehors.

21
Sa maman lui a défendu
De sortir dans la rue,
Elle lui a dit ce matin:
« Reste dans le jardin ! »

Mais elle lui a désobéi,


Elle est sortie sans bruit
Et elle a couru sans arrêt
Jusque dans la forêt.

Dans la clairière elle aperçoit


Une maison de bois,
Marchant sur la pointe des pieds,
Ell’ s’en est approchée.
Boucle d’Or : Je m’appelle Boucle d’Or, je me suis sauvée de la maison des trois
ours. Je me suis perdue.
Loup : Je… je... je peux t’accompagner jusqu’au village de Basile où j’apprends
à construire la maison de mes amis.
Boucle d’Or : Tu es un drôle de loup ! Jamais je n’ai entendu parler de loup
maçon! Je viens avec toi car tu es amusant !

Prom’nons-nous dans le bois


Prom’nons-nous dans le bois
Pendant que le loup n’y est pas.
Si le loup y était
Il nous mangerait
Mais comme il n’y est pas
Il nous mang’ra pas !
Cochon : Loup, regarde-nous faire le ciment pour construire les murs de la
maison de Basile.
Loup : Ah oui ! Je commence à comprendre le métier !
Cochon : Viens essayer avec nous.
Basile : Que tu es maladroit ! Tu fais toujours deux choses en même temps !
Ecoute nos conseils et arrête de jouer avec Boule de Neige !

Le rigaudon
Allons dans le bois cueillir la noisette,
Allons dans le bois, le loup n’y est pas !
Et s’il vient ici pour entendre la musette
Et s’il vient ici, je le fais danser aussi !
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Prom’nons-nous dans le bois (reprise)
Basile : Loup es-tu prêt à rester avec nous pour apprendre à fabriquer la
charpente ?
Loup : Oui, je connais bien la forêt. Je peux vous conduire pour trouver de
beaux arbres à abattre.
Basile : Allez, suivons le loup pour aller dans la forêt de Boirouille.

Bon bûcheron
Bon bûcheron coupe coupe coupe
Bon bûcheron coupe bien ton bois
Dans la forêt on t’entend frapper
Dans la forêt on t’entend chanter

Sur les chemins on te voit marcher

Sur les chemins on t’entend siffler

Boucle d’Or : Regardez un bûcheron ! Venez on va lui dire bonjour.


Loup : Non, non ! Je n’aime pas les bûcherons !
Un cochon : N’aie pas peur, regarde, nous on n’a pas peur du loup...

Trois cochons roses


J’ai vu, j’ai vu, j’ai vu trois petits cochons
Trois petits cochons tout rose à la queue en tire-bouchon
Trois petits cochons tout rose qui jouaient dans leur maison
Qui jouaient dans leur maison
Et je connais leur chanson

Nous nous nous on n’a pas peur du loup


Nous nous nous on n’a pas peur du loup
Pas peur du loup
Pas peur du loup

2 J’ai vu, j’ai vu ...


Qui dansaient dans leur maison

3 J’ai vu, j’ai vu ...


Qui mangeaient dans leur maison

4 J’ai vu, j’ai vu ...


Qui dormaient dans leur maison

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Le bûcheron : Bonjour, que faites-vous ici ?
Basile : La tempête a mis ma maison en mille morceaux et on en refait une
autre. On vient chercher du bois pour la charpente.
Le bûcheron : Si vous voulez, je peux vous aider.
Attendez, je vais appeler mes enfants, ils vont nous aider. Petit Poucet !
Reviens avec tes frères.

Le petit Poucet
C’est moi le petit Poucet
Qui semait des cailloux blancs
Les oiseaux qui avaient faim
Ont dîné avec mon pain
Et j’ai perdu mon chemin.

Si vous saviez ma tristesse


Combien j’ai pleuré
Pour sauver de la détresse
Mes frères aînés
N’ai pas hésité.

Dans un arbre suis monté


Et j’ai vu dans le lointain
Des lumières qui brillaient
Nous allions être sauvés
C’est l’espoir qui revenait.

A l’ogre méchant j’ai pris


Grosses bottes de sept lieues
Pour aller chez mes parents
Qui avaient pleuré longtemps
D’avoir perdu leurs enfants.

La charpente terminée, il fallut couvrir la maison. Soudain, on vit arriver les


trois ours qui poursuivaient Boucle d’Or pour lui rendre son bouquet.

La promenade des ours


Nous allons nous promener
En attendant le déjeuner,
Nous allons nous promener,
Puis nous irons manger.
La soupe était brûlante,

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Laissons la refroidir,
Et pendant cette attente,
Allons nous dégourdir.

Allons cueillir des fleurs


Pour en faire un bouquet.
Nous l’mettrons tout à l’heure,
Sur notre beau buffet.

Ours : Boucle d’Or ! Boucle d’Or ! Tu as oublié ton bouquet !


Boucle d’Or : Oh ! Merci les trois ours ! Voulez-vous nous aider à construire la
maison de Basile et Boule de Neige ?
Ours : Mais bien sûr !

Le chat botté
Un meunier eut pour héritage,
Un chat botté vaillant et sage
Qui fort de son maître enrichir
Lapins, perdrix alla quérir.
Au roi il les offrit
Mais de la part de qui ?
De Monsieur... le Marquis… de Carabas !

Aux moissonneurs il fit promettre


De changer le nom le nom de leur maître
Les menaçant d’être hachés
Menu comme chair à pâté!
Et le roi s’est enquis :
« Tous ces blés sont à qui ? »
A Monsieur… le Marquis…de Carabas !

Enfin au château arrivé


Il mangea l’ogre en rat changé;
Et devenu maître des lieux
Il y reçut le roi heureux.
Alors le roi a dit :
« Ce château est pour qui ? »
Pour Monsieur… le Marquis… de Carabas !

Le chat : Bonjour Pierre ! Peux-tu nous donner des tuiles ?


Pierre : Oui, je veux bien. Suivez-moi !

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Les amis retournèrent à la maison en construction avec Pierre. Grâce à l’aide
de tout le monde, le toit fut vite fini.

Par la fenêtre ouverte


Par la fenêtre ouverte, Bonjour, bonjour !
Par la fenêtre ouverte, Bonjour le jour.

Bonjour le matin
Dans son manteau de brume,
Bonjour le chemin
Que la feuille parfume.

Bonjour le clocher
Dans sa chanson de lierre,
Bonjour le sentier
Et la mousse des pierres.

Bonjour mon voisin


Retourne de ton rêve,
Bonjour les copains
Le chant de nuit s’achève.

Boucle d’or : Est-ce que je peux inviter ma copine Cendrillon car elle fait
toujours le ménage et elle ne s’amuse pas beaucoup.

Cendrillon
Je suis modeste et soumise.
Le monde me voit fort peu
Car je suis toujours assise
Dans un petit coin du feu.
Cette place n’est pas belle
Mais pour moi tout paraît bon.
Voilà pourquoi l’on m’appelle
La petite Cendrillon,
Voilà pourquoi l’on m’appelle
La petite Cendrillon.

Pierre : Je retourne chez pépé pour lui demander de préparer le repas avec la
mémé du petit chaperon rouge.
Le loup : Oh Oui ! J’adore les galettes au chocolat de mémé !

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Le soir venu, nos amis dansèrent et mangèrent un succulent repas. Ils étaient
heureux et tous allèrent se coucher bien fatigués.

J’aime les histoires


J’aime les histoires du temps passé
Et j’aime y croire à ces histoires
Qui font rêver.

J’ai retrouvé sous la mousse des pierres


Les sentiers ombragés
Où les rois venaient chercher les reines
Quand ils s’en allaient chasser.

J’ai retrouvé sur la branche d’un chêne


Le rossignol au cœur gai.
Et tous les chemins où se promène
L’ombre de petit Poucet.

J’ai retrouvé le château de mystère


De la Belle au bois dormant
Sur le petit escalier de pierre
Le pas du prince charmant.

J’ai retrouvé la pantoufle de vair


Perdue à minuit sonnant
Et je cherche depuis sur la Terre
A qui j’en ferai présent.

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BIBLIOGRAPHIE

Des albums qui transforment, détournent, parodient des contes...


Barton Byron, Petite poule rousse, Lutin poche, L’Ecole des loisirs, 1993.
Bourre Martine, L’ogresse et les sept chevreaux, Didier Jeunesse, 2001.
Bravo Emile, Boucle d’or et les sept ours nains, Seuil Jeunesse, 2004.
Claverie Jean, Trois petits cochons, Nord-Sud, 1989.
Contes du monde (Catalogne), Bon sel, Rose des vents, 1995.
Contes du monde (Rif, Maroc), Petit, petit, Editions La rose des vents, 1999.
De Boël Anne-Catherine, Rafara un conte populaire africain, Lutin poche,
L’Ecole des loisirs, 2000.
De Pennart Geoffroy, Balthazar, Kalidéoscope, 2001.
Giraud Robert, La moufle, Album du Père Castor, Flammarion, 1999.
Giraud Robert, La soupe aux cailloux, Album du Père Castor, Flammarion,
2001.
Hawkins Colin, Hawkins Jacqui, La gazette des contes de fées, Éditions
Grund, 2004.
Kerloc’h Jean-Pierre, Le petit Poucet, Didier Jeunesse, 2002.
Khemir Nacer, Le chant des génies, Actes-Sud Junior, 2001.
Le Craver Jean-Louis, Grenier Delphine, La toute petite, petite bonne femme,
Éditions Didier, 1998.
Malone Vincent, Cochon-neige, Seuil Jeunesse, 2004.
Mari Enzo, Le Jeu des fables, Seuil Jeunesse, 2005.
Monsabert Anne-Sophie, Alibeu Géraldine, Le petit chaperon rouge a des
soucis, Albin Michel jeunesse, 2004.
Muth John J., La soupe aux cailloux, Circonflexe, 2004.
Pommaux Yvan, Le grand sommeil, Lutin poche, L’Ecole des loisirs, 1998.
Pommerat Joël, Le petit chaperon rouge, Actes Sud papiers, 2005.
Ramos Mario, La princesse grenouille, Pastel, 2003.
Rifmann Maud, La petite poule rousse et le renard rusé, Éditions Bilboquet,
2005.
Rivais Yak, Les contes du miroir, L’Ecole des loisirs, 1988.

28
Roberge Blanchet Sylvie, Turlututu rien ne va plus, Les petits contes, Les
400 coups, 2003.
Robillard Jean-Marie, Loup gris, Milan Jeunesse, 2003.
Schroeder Binette, La princesse grenouille, Éditions Nord-Sud, 1989.
SCIESZKA Jon, La vérité sur l’affaire des trois petits cochons, Nathan, 1989.
Sedgwick Marcus, Les habits neufs du roi, Éditions Duculot, 2004.
Smith Lane, Pinocchio, le garçon, Seuil Jeunesse, 2005.
Tolstoï Alekseï Nikolaïevitch, Sharkey Niamh, traduit par Giraud Robert, Le
gros navet, Album du Père Castor, Flammarion, 1999.
Ungerer Tomi, Allumette, Lutin poche, L’Ecole des loisirs, 2002.
Vaugelade Anaïs, Une soupe au caillou, Lutin Poche, L’Ecole des loisirs,
2000.
Weninger Brigitte, Bonnet rouge, Nord-Sud, 2000.
Wiesner David, Les trois cochons, Circonflexe, 2001.
Young Ed, Sept souris dans le noir, Milan, 1992.

Des textes à écouter


DAUDET Alphonse (texte) Texte dit par PROBST Jacques, mis en musique par La
Fanfare du loup, Editions QuiQuandQuoi, Mai 2005.
Fontanel Béatrice, Auguste, le galibot, Actes Sud junior, 2003.
Montange Anne, Itto, le pêcheur des vents, Actes Sud junior, 2001.
Montange Anne, Nakiwin, le jardinier bienheureux, Actes Sud junior, 2001.

De la musique
Aperghis Georges, Récitations, Editions Naïve, 2004.
Bloch Muriel, Carte postale des balkans, Editions Naïve, 2006.
Bohy Hélène, Au loup, Enfance et Musique, 1996.
Britten Benjamin, Le petit ramoneur, Actes Sud Junior, 2003.
Chostakovitch Dimitri, The Jazz album, Decca, 1993.
Ravel Maurice, L’enfant et les sortilèges, par MAAZEL Lorin, Deutsche
Grammophon, 1961.

29
Waring Steve, Pouce, Le chant du monde, 1991.

Didactique du français en Maternelle 


A la conquête de l’écrit, in « Repères » n°18, I.N.R.P, 1998.
Baucomont J., Guibat F., Tante Lucile, Pinon R., Soupault P., Les comptines
de langue française, Paris, Editions Seghers, 1981.
Brigaudiot M. coord., Apprentissages progressifs de l’écrit à l’école maternelle,
Hachette-I.N.R.P., 2000.
Brigaudiot M., Falaize B., Temps et temporalité, CRDP Limoges, 2002.
Brigaudiot M. Production de récit écrit en Grande Section, « Argos »
n° 12, CDDP Créteil, 1994.
Brigaudiot M. Quelques remarques à propos du récit et des images à l’école
maternelle, in « Repères » n° 7, I.N.R.P., 1993.
Chartier A.M., Clesse C., Hébrard J., Lire et écrire, produire des textes, T.2,
Hatier, 1998.
Devanne B., Lire et écrire : des apprentissages culturels, T.1, A. Colin, 1992.
H. Bustarret A., La mémoire enchantée, Enfance Heureuse, 1986.
L’Art pour quoi faire in « Autrement » n° 195, Collection Mutations, 2000.
Le Petit A., Aperçus sur la didactique de l’oral en maternelle à la lumière de
la perspective « Prog », in revue IUFM de Poitiers, « Réflexions et analyses
pédagogiques », n° 6, 2003.
Le Petit A., Littérature d’enfance et didactique à l’école maternelle, in
« Réflexions et analyses pédagogiques » n°5, revue de l’IUFM de Poitiers,
2001.
Lescout M., Autour des comptines, Paris, Nathan, 1995.
Haas G., Lorrot D. et al., Les systèmes d’écriture, CRDP Dijon, 1990.
Pratiques de communication, pratiques discursives en maternelle, in « Repères »
n° 2, I.N.R.P., 1990.
Ribière-Raverlat J., Chant-Musique, Adaptation française de la méthode
Kodaly, Alphonse Leduc, 1976.
Willems E., L’oreille musicale, Pro Musica, 1976.

30
Vidéos, DVD
Parole, langage et apprentissages à l'école maternelle, Direction de l’Enseignement
Scolaire, 1999.
Des images à l’école maternelle, Module « Le récit en images », Scérén-CNDP,
2004.

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