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4
3,5
3
2,5 M1
2 15 S
M2
1,5 3 S.
1
0,5
0
Pas T1
Jogging Jogging
T2
Activité matinale
Si
L’on
regarde
ce
graphique
on
peut
extraire
plusieurs
informations
:
♦ Le
sens
de
l’effet
principal
de
l’activité
matinale
:
les
pingouins
nagent
aussi
vite
lorsqu’ils
font
de
l’exercice
le
matin
que
lorsqu’ils
n’en
font
pas
(on
considère
ici
les
moyennes
relatives
à
la
VI
«
Activité
matinale
»
en
comparant
la
moyenne
de
la
modalité
jogging
à
celle
de
la
modalité
pas
de
jogging).
♦ Le
sens
de
l’effet
principal
du
nombre
de
sardines
ingérées
:
les
pingouins
nagent
aussi
vite
lorsqu’ils
ont
ingéré
3
sardines
que
lorsqu’ils
en
ont
ingéré
15
(on
ne
4,5
NOmbre moyen de bidules
4
3,5
3
2,5 M1
2 M2
1,5
1
0,5
0
T1 T2
Type de truc
b) Action
séparée
de
chaque
variable
(Effet
additif
;
Fig.
B)
L’action
combinée
des
deux
VI
correspond
à
la
somme
de
l’effet
séparé
de
chaque
variable.
C’est
en
condition
machin
M1
et
truc
T2
que
le
nombre
de
bidules
est
le
plus
élevé,
par
addition
de
l’action
de
chaque
variable.
Fig. B: Nombre de bidules en fonction du type de truc
et du type de machin
6
Nombre moyen de bidules
5
4
M1
3
M2
2
1
0
T1 T2
Type de truc
c) Interaction
des
deux
variables
(Effet
non
additif
;
Fig.
C,
D
&
E)
*
L’action
d’une
variable
est
inversée
par
les
modalités
de
l’autre
(Fig.
C).
Le
machin
M1
engendre
un
nombre
supérieur
de
bidules
avec
le
truc
T1
que
le
truc
T2.
Inversement,
le
J.-‐B.
Légal
Contact
:
jb.legal@laposte.net
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Université
Paris
Ouest-‐Nanterre
Bureau
C
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machin
M2
entraînera
un
nombre
plus
important
de
bidules
avec
le
truc
T2
qu’avec
le
truc
T1.
Fig. C: Nombre de bidules en fonction du type de truc
et du type de machin
4,5
Nombre moyen de bidules
4
3,5
3
2,5 M1
2 M2
1,5
1
0,5
0
T1 T2
Type de truc
*
L’action
d’une
variable
est
annulée
par
l’une
des
modalités
de
l’autre
(Fig.
D).
L’action
du
type
de
truc
est
nulle
pour
le
machin
M2,
mais
le
truc
T2
combiné
au
machin
M1
engendre
un
nombre
de
bidules
plus
important
que
le
truc
T1
combiné
au
machin
M1.
4,5
Nombre moyen de bidules
4
3,5
3
2,5 M1
2 M2
1,5
1
0,5
0
T1 T2
Type de truc
*
Une
variable
a
plus
ou
moins
d’effet
selon
la
modalité
de
l’autre
variable
(Fig.
E).
6
Nombre moyen de bidules
5
4
M1
3
M2
2
1
0
T1 T2
Type de truc
6) Les
plans
d’expérience.
Construire
un
plan
d’expérience
équivaut
à
la
mise
en
place
d’une
stratégie
qui
va
permettre
de
maximiser
la
probabilité
de
détecter
les
effets
réels
des
VI
sur
la
ou
les
VD,
mais
aussi
de
minimiser
la
probabilité
que
les
conclusions
tirées
puissent
être
dues
à
l’influence
de
variables
non
contrôlées.
On
peut
classer
les
types
de
plans
en
fonction
de
2
facteurs
:
le
degré
de
contrôle
des
situations
considérées
et
les
caractéristiques
techniques.
6-‐1)
Degré
de
contrôle
des
situations:
Distinction
plan
expérimental
et
plans
quasi-‐expérimental
On
parle
de
plan
expérimental
au
sens
strict
lorsque
toutes
les
VI
qui
composent
le
plan
d'expérience
sont
provoquées,
donc
lorsque
l’on
a
un
contrôle
maximal
sur
les
sources
de
variation.
Lorsque
le
plan
comporte
au
moins
une
VI
de
type
invoqué
(sur
laquelle
on
ne
dispose
que
d’un
contrôle
limité),
le
plan
est
alors
dit
quasi-‐expérimental.
6-‐2)
Les
principaux
types
de
plans
en
fonction
des
caractéristiques
techniques
A
partir
des
caractéristiques
techniques,
on
peut
classer
les
plans
expérimentaux
en
2
grandes
catégories
:
♦ Les
plans
à
une
variable
indépendante,
à
groupes
indépendants
ou
appariés.
♦ Les
plans
à
plusieurs
VI,
à
groupes
indépendants,
appariés
ou
mixtes.
J.-‐B.
Légal
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:
jb.legal@laposte.net
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Paris
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Bureau
C
412
Les
plans
à
plusieurs
VI
peuvent
eux
même
être
subdivisés
en
plans
dits
factoriels,
en
carré
latin
ou
encore
en
carré
gréco
latin.
Nous
nous
limiterons
ici
aux
plans
factoriels,
qui
sont
les
plans
que
vous
rencontrerez
le
plus
souvent.
A)
Les
plans
à
une
variable
indépendante
Les
plans
à
une
variable
indépendante
sont
les
plans
les
plus
simples.
Ils
font
intervenir
une
seule
VI
ayant
au
minimum
2
modalités.
Il
existe
deux
types
de
plans
à
une
variable
indépendante
:
les
plans
à
une
VI
à
groupes
indépendants
et
les
plans
à
une
VI
à
groupes
appariés.
1) Les
plans
à
groupes
indépendants
(ou
plans
inter-‐sujets).
Définition.
Un
plan
d’expérience
est
dit
à
groupes
indépendants
lorsque
les
mesures
sont
prises
sur
autant
de
groupes
qu’il
y
a
de
modalités
à
la
variable.
Autrement
dit,
dans
un
plan
à
groupes
indépendants
un
groupe
de
sujets
ne
passe
qu’une
des
modalités
de
la
variable
indépendante.
Ils
ne
passent
ainsi
«
qu’une
partie
»
de
l’expérience.
Dans
ce
type
de
plans
les
comparaisons
portent
sur
la
performance
moyenne
des
differents
groupes
(donc
entre
les
résultats
obtenus
au
niveau
de
chaque
modalité
de
la
VI,
autrement
dit
de
chaque
condition
expérimentale).
2. Les
plans
à
mesures
répétées
(ou
plans
à
groupes
appariés
ou
intra-‐sujets).
Définition.
On
parle
de
groupes
appariés
lorsque
tous
les
sujets
passent
par
toutes
les
conditions
expérimentales.
La
comparaison
s’effectue
sur
un
même
groupe
de
participants
qui
se
prête
à
toutes
les
modalités
de
la
VI.
Autrement
dit,
lorsque
tous
les
sujets
subissent
toutes
les
modalités
de
la
VI.
Dans
ce
cas,
l’impact
de
la
VI
pour
un
sujet
n’est
plus
mesuré
par
rapport
à
la
performance
moyenne
du
groupe
(comme
dans
les
plans
à
groupes
indépendants)
mais
relativement
à
sa
performance
moyenne,
calculée
en
sommant
l’influence
de
tous
les
traitements.
Ainsi,
il
est
possible
d’observer
la
performance
de
chaque
sujet
dans
chacune
des
conditions
expérimentales.
B)
Les
plans
à
plusieurs
VI.
1) Définition.
J.-‐B.
Légal
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jb.legal@laposte.net
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Bureau
C
412
Dans
un
contexte
naturel
un
comportement,
un
état
mental
ou
un
processus
mental
est
rarement
le
produit
d’une
seule
cause,
mais
plutôt
celui
de
la
combinaison,
de
l’interaction
de
plusieurs
causes
ou
facteurs
ou
variables.
Le
chercheur
se
doit
donc
de
tenir
compte
de
ces
éventuelles
interactions
dans
son
expérimental.
On
parle
alors
de
plan
factoriel
(ou
fischérien).
Les
plans
factoriels
sont
destinés
à
mettre
en
évidence
d’une
part
les
effets
respectifs
de
chaque
VI
sur
la
VD
:
on
parle
alors
d’effets
simples
ou
d’effets
principaux
et
d’autre
part
leurs
éventuelles
combinaisons
en
fonction
des
différentes
valeurs
ou
modalités
des
VI
:
on
parle
alors
d’effet
d’interaction1.
Un
plan
factoriel
permet
donc
de
représenter
et
de
tester
toutes
les
combinaisons
possibles
entre
les
différentes
modalités
des
VI.
Un
plan
factoriel
étant
caractérisé
par
la
présence
d’au
moins
deux
VI,
il
peut
se
décliner
selon
trois
formes
en
fonction
du
type
des
groupes
de
mesures.
Un
plan
factoriel
peut
donc
être
à
groupes
indépendants
(composé
uniquement
de
groupes
de
mesures
indépendants),
à
groupes
appariés
(ou
à
mesures
répétées),
ou
encore
mixte
(lorsque
le
plan
combine
des
groupes
indépendants
et
des
mesures
répétées).
2) Petite
parenthèse
concernant
le
plan
mixte…
Ce
type
de
plan
combine
des
groupes
indépendants
(VI
inter
sujets)
et
des
mesures
appareillées
(VI
intra
sujets).
Il
comprend
au
moins
quatre
conditions
expérimentales
issues
du
croisement
de
2VI
à
deux
modalités.
Dans
ce
plan
minimal,
deux
groupes
indépendants
de
sujets
sont
soumis
à
deux
conditions
de
mesures
répétées
(2
conditions
expérimentales).
Dans
ce
type
de
plan,
comme
dans
les
plans
à
mesures
répétées,
il
va
falloir
porter
une
attention
particulière
aux
éventuels
effets
d’ordre
ou
de
séquence.
3) Retour
au
plan
factoriel
:
un
exemple
concret.
Le
principe
du
plan
factoriel
consiste
à
associer
toutes
les
modalités
d’un
facteur
aux
autres
modalités
des
autres
facteurs.
Chacune
des
ces
associations
définit
une
condition
expérimentale
avec
un
certain
effectif
de
sujets
ou
participants.
Autrement
dit,
le
plan
factoriel
permet
de
constituer
autant
de
conditions
expérimentales
qu’il
y
a
de
combinaison
possible
entre
toutes
les
modalités
des
VI.
1
Cf. partie du cours consacrée aux differents types d’interactions.
J.-‐B.
Légal
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:
jb.legal@laposte.net
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C
412
Avantages
du
plan
factoriel
Le
plan
factoriel
a
pour
principal
intérêt
de
permettre
de
tester
les
effets
d’interactions
des
variables
indépendantes
sur
la
VD.
Détermination
du
nombre
de
conditions
expérimentales
Lorsque
l’on
connaît
le
nombre
total
de
participants
ainsi
que
le
type
de
plan
utilisé,
il
est
alors
très
facile
de
déterminer
le
nombre
de
sujets
par
situations
expérimentales
:
Dans
notre
exemple,
il
s’agit
d’un
plan
à
groupes
indépendants,
cela
signifie
que
chaque
sujet
ne
passe
que
par
une
condition
expérimentale
et
une
seule.
Nous
avons
deux
VI
à
deux
modalités
chacune
(T2*D2),
on
calcule
alors
le
nombre
de
conditions
expérimentales
en
effectuant
le
produit
du
nombre
de
modalités
de
chaque
VI.
Ainsi
donc
cette
expérience
comporte
2*2=4
conditions
expérimentales.
• Si
par
contre
nous
avions
un
plan
comportant
deux
VI
à
trois
modalités
chacune,
nous
aurions
alors
un
plan
de
type
3*3=9
conditions
expérimentales.
• Si
nous
avions
un
plan
comportant
trois
VI
à
trois
modalités
chacune,
nous
aurions
alors
un
plan
de
type
3*3*3=27
conditions
expérimentales.
• Si
nous
avions
un
plan
comportant
trois
VI
dont
deux
à
deux
modalités
et
une
à
trois
modalités,
nous
aurions
alors
un
plan
de
type
2*2*3=12
conditions
expérimentales.
Quand
il
y
a
deux
VI
à
deux
modalités
(plan
2x2),
un
simple
tableau
à
double
entrée
permet
de
visualiser
les
différentes
situations
expérimentales,
c’est
à
dire
les
différents
croisements
des
modalités
des
VI.
Prenons
l’exemple
d’une
recherche
sur
la
mémoire
dans
laquelle
on
s’intéresse
à
la
performance
en
terme
de
rappel
en
fonction
du
type
de
matériel
appris
(Facterur
T
provoqué
à
2
modalités
:
verbal
vs
imagé)
et
de
la
durée
de
l’intervalle
de
rétention
(Facteur
D,
provoqué,
à
2
modalités
:
3
minutes
vs
12
minutes).
J.-‐B.
Légal
Contact
:
jb.legal@laposte.net
19
Université
Paris
Ouest-‐Nanterre
Bureau
C
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Type
de
matériel
T1
:
matériel
verbal
T2
:
matériel
imagé
D1
:
l’intervalle
de
durée
de
M1
M2
rétention
Durée
de
3
(n=30
sujets)
(n=30
sujets)
minutes
D2
:durée
M3
M4
de
12
(n=30
sujets)
(n=30
sujets)
minutes
Ce
tableau
permet
de
récapituler
les
différentes
situations
expérimentales.
M=valeur
prise
par
la
VD
(ici
la
performance
de
rappel),
le
plus
souvent,
cette
valeur
est
une
moyenne
de
groupe.
n=
entre
()
correspond
au
nombre
de
participants
par
condition
expérimentale.
Ce
type
de
plan
permet
de
répondre
à
trois
questions
en
même
temps
:
• La
VD,
ici
la
performance
de
rappel,
dépend-‐elle
uniquement
de
la
VI1,
ici
le
type
de
matériel
?⇒Comparaison
statistique
entre
M1
et
M3/
M2
et
M4
• La
VD
dépend-‐elle
uniquement
de
la
VI2,
ici
la
durée
?⇒Comparaison
statistique
entre
M1
et
M2/
M3
et
M4
⇒Ici
calcul
statistique
des
effets
principaux.
• La
VD
dépend-‐elle
de
l’interaction
entre
ces
deux
facteurs
?⇒ex
:
M1
fonction
de
l’interaction
entre
D1
et
T1
et
M2
fonction
de
l’interaction
entre
D1
et
T2.
⇒Ici
calcul
statistique
des
effets
d’interaction.
Représentation
des
plans
expérimentaux
Un
plan
expérimental
est
généralement
représenté
sous
la
forme
d’un
tableau
à
entrées
multiples
et/ou
d’une
écriture
formalisée.
Une
représentation
sous
forme
d’un
arbre
de
répartition
des
effectifs
par
condition
est
aussi
parfois
utilisée,
mais
plus
rarement.
Nous
ne
nous
attarderons
pas
sur
la
représentation
sous
forme
de
tableau,
qui
ne
présente
pas
de
difficultés
particulières,
pour
passer
directement
à
l’écriture
formalisée.
J.-‐B.
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20
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C
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1) L’écriture
formalisée.
1-‐1) Définition.
L’écriture
formalisée
d’un
plan
donne
des
informations
pour
le
traitement
statistique
des
données.
Il
précise
l’effectif
des
sujets
et
indique
s’il
s’agit
d’un
plan
à
groupes
indépendants,
d’un
plan
à
mesures
répétées
ou
d’un
plan
mixte.
Formule
:
Sn
<>
où
n
=
nombre
de
sujets
par
case
et
où
<>=
emboîtement
(gr
indépendants).
Sn
*
où
n
=
nombre
de
sujets
au
total
et
où
*
=
croisement
(gr
appariés).
L’écriture
formalisée
d’un
plan
mixte
combine
emboîtement
et
croisement.
Dans
notre
exemple
sur
la
mémoire,
nous
avons
affaire
à
un
plan
factoriel
de
type
2*2
:
♦ Si
l’on
considère
ce
plan
comme
étant
un
plan
à
groupes
indépendants,
alors
l’écriture
formalisée
se
présentera
de
la
façon
suivante
:
S30
<T2*D2>
⇒Ici
on
a
donc
4
groupes
comptant
chacun
30
participants
soit
un
total
de
4*30=
120
participants,
chaque
groupe
expérimental
est
soumis
à
une
condition
expérimentale
et
une
seule.
♦ Si
l’on
considère
ce
plan
comme
étant
un
plan
à
groupes
appareillés,
alors
l’écriture
formalisée
se
présentera
de
la
façon
suivante
:
S30*T2*D2
⇒Ici
on
a
donc
un
seul
groupe
comptant
30
participants,
chaque
participant
est
soumis
à
l’ensemble
des
conditions
expérimentales.
♦ Si
l’on
considère
ce
plan
comme
étant
un
plan
mixte
avec
T
en
groupe
indépendant
et
D
en
groupe
appareillé,
alors
l’écriture
formalisée
se
présentera
de
la
façon
suivante
:
S30
<T2>*D2
⇒Ici
on
a
donc
deux
groupes
comptant
chacun
30
participants,
chaque
participant
est
soumis
à
l’une
des
modalités
du
facteur
T
et
à
l’ensemble
des
modalités
du
facteur
D.
dl
effet
dl
Erreur
Valeur
du
F
Valeur
du
p
Fichier
Excel
Pour
le
fichier
de
saisie
des
données,
le
plus
simple
est
de
former
4
tableaux
indépendants,
autrement
dit
un
tableau
par
condition
expérimentale.
Chacun
de
ces
tableaux
aura
un
format
du
type
Sujets
en
ligne
et
Variables
en
colonnes.
Sujet
VI
1
VI2
VD1
VD2
…
VDn
1
2
….
n
(Rq
:
Me
mettre
à
chaque
fois
une
ligne
de
titre
redonnant
la
condition
expérimentale
dont
il
s’agit)
Dans
les
cases
«
VI
»
doivent
apparaître
le
code
des
modalités
Dans
les
cases
«
VD
»
doivent
apparaître
les
valeurs
issues
des
questionnaires
(ex
:
le
numéro
de
1
à
7
dans
le
cas
d’une
échelle
en
7
points).