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Wayne Jackson, Le Saint-Esprit est-Il digne d’adoration ?

Le Saint-Esprit est-Il digne d’adoration ?


Par Wayne JACKSON
Le Saint-Esprit est-Il Dieu dans Sa nature ? Si c’est le cas, est-il approprié de L’adorer ?

Il y a une controverse qui semble se développer parmi la communauté chrétienne en ce moment, et il s’agit de la
question suivante : « Est-ce qu’il est juste que les chrétiens fassent du Saint-Esprit le sujet de leur adoration ? »
Certains sont catégoriques et disent que non. Ils réclament un passage, dans la Bible, qui ordonne
spécifiquement: « Adorez le Saint-Esprit. »

Mais la question n’est pas de savoir si quelqu’un peut trouver un texte qui ordonne explicitement : «Adorez le
Saint-Esprit. » Il existe plusieurs propositions bibliques qui ne peuvent être établies sur la base d’un « ordre
écrit.» Il n’y a aucun texte qui donne formellement toutes les conditions du salut sous la forme d’un
commandement unique. Il n’y a pas un seul passage qui commande aux chrétiens de manger du pain et de boire
du fruit de la vigne chaque jour de la semaine afin de commémorer la mort du Seigneur.

Il y a des propositions solides, mais elles sont déterminées par ce qui est appelé la méthode analytique
synthétique, et non par l’existence d’un commandement isolé, global qui contiendrait toutes les éléments
constitutifs de l’obligation.

Une étude synthétique (cf. synthesis – « rassembler ») signifie qu’il convient de rassembler toutes les
informations bibliques se rapportant à un même thème, et suite à cette harmonisation des éléments rassemblés, il
faut en tirer une conclusion en déterminant des actions raisonnables. Considérons, d’un point de vue analytique,
ce que devrait être l’attitude des chrétiens concernant l’Esprit de Dieu.

L’Esprit est une personne.

Contrairement aux idées enseignées par certaines sectes (par exemple, les « Témoins de Jéhovah »), le Saint-
Esprit est une personne. La Bible fait référence à Lui dans des termes personnels (Jean 15:26; 16:7-8,13-14). Il
agit comme une personne le ferait ; Il parle (1 Timothée 4:1), Il aime (Romains 15:30), Il enseigne (Jean 14:26),
Il intercède (Romains 8:26), etc.

L’Esprit est Dieu.


Le Saint-Esprit possède la nature divine (Il n’est ni angélique, ni humain dans son essence). Il est éternel
(Hébreux 9:14). Il est omniprésent (Psaumes 139:7-10). L’Esprit est omniscient, c’est-à-dire qu’Il connaît
“toutes choses,” oui, les “profondeurs” de Dieu (1 Corinthiens 2:10-11). Il enseigne aux apôtres “toutes choses”
(Jean 14:26; 16:12-13). Il était à l’œuvre dans le processus de la création (Genèse 1:2; Job 33:4; Psaumes
104:30).

L’Ecriture parle du Saint-Esprit en association intime avec tant le Père que le Fils (Matthieu 28:19; Jean 14:16; 1
Corinthiens 12:4-6; 2 Corinthiens 13:14; 1 Pierre 1:2).

Certains passages de l’Ancien Testament qui sont attribués à Yahvé sont appliqués à l’Esprit dans le Nouveau
Testament (cf. Esaïe 6:8; Actes 28:25 and Exode 16:7; Hébreux 3:7-9).

Dieu est digne d’adoration.

Une personne divine est digne d’adoration. Yahvé est “digne de louange” (Psaumes 18:3). Dieu est grand et très
digne de louange (Psaumes 48:1). Ordre nous est intimé d’adorer Dieu (Matthieu 4:10; Apocalypse 19:10; 22:9).
Si donc l’Esprit est Dieu, Il est un objet digne d’adoration. Quelle sera la conséquence de la condamnation de
ceux qui participent à une telle adoration?

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Considérez cet argument de logique. S’il est bien vrai que le fait que Christ a accepté d’être adoré (Matthieu
14:33; Luc 24:52) est un argument fort en faveur de Sa divinité, ne serait-il pas pareillement vrai que, si l’Esprit
est Dieu, cette divinité serait un argument en faveur de la nécessité de L’adorer?

Benjamin Warfield (1851-1921) était un des intellectuels les plus respectés dans l’Eglise presbytérienne
conservatrice au tournant du siècle dernier. Il avait enseigné à la Faculté de théologie Western Theological
Seminary de Pittsburg (1878-1887) avant de devenir professeur de théologie à Princeton. Il y a un demi-siècle un
volume de ses écrits fut publié qui contenait un essai magistral sur “La doctrine biblique de la Trinité.” Le
Professeur Warfield cherchait continuellement à communiquer l’idée suivante : le mot “Dieu” est utilisé
d’innombrables fois dans les Ecritures dans un sens générique. Il voulait dire en cela que ce mot sacré
comprenait fréquemment toute la divinité – Père, Fils et Saint-Esprit – au lieu de faire simplement allusion au
Père seul. Voici ce qu’il declare :

“Partout et par tous il était pleinement compris que le Dieu unique, que les chrétiens adoraient et de qui
seul ils attendaient la rédemption et tout ce que cette rédemption apportait avec elle, incluait, dans Son
unité nullement affaiblie, les trois personnes suivantes : Dieu le Père, le Seigneur Jésus-Christ et le
Saint-Esprit, dont les activités relativement [sic] les uns aux autres sont conçues comme distinctivement
personnelles” (p. 49).

Francis Pieper, théologien reconnu, a déclaré que l’adoration du Saint-Esprit est « enseignée dans tous les
passages des Écritures où la majesté divine, ses attributs et ses merveilles sont imputés à l’Esprit Saint (Esprit) »
(p. 387). L’ordre « d’adorer Dieu » incorpore le Saint-Esprit dans son objet.

Le précédent du Nouveau Testament

Tant les commandements bibliques que les implications tirées de la nécessité logique, comme cela a été esquissé
plus haut, viennent en appui de la position selon laquelle le Saint-Esprit est digne de l’adoration humaine. En
outre, cette position peut être défendue de manière substantielle sur la base des « exemples » bibliques.

(1) Lorsque les premiers disciples louèrent Dieu, l’œuvre du Saint-Esprit était incluse dans leur hymne (Actes
4:24ss). Comme un érudit l’a noté, “cet acte d’adoration de la part des disciples se termina sur le Saint-Esprit”
(Shedd, p. 331).

(2) La littérature biblique recèle d’instances appartenant à une forme littéraire appellée “bénédiction.” La
bénédiction est définie comme “l’invocation d’une bénédiction, et l’expression dans la prière du souhait que
Dieu accorde le bonheur et le bien-être” (Purkiser, p. 217). L’on trouve ces offrandes de prière dans la période
des Patriarches (cf. Genèse 14:19-20; Hébreux 11:20-21) et également sous le régime mosaïque (voyez 2
Chroniques 30:27, et remarquez le parallélisme entre “bénédiction” et “prière”).

Ce modèle de “bénédiction” est aussi évident dans certaines épîtres de Paul (voir 1 Thessaloniciens 5:28; 2
Thessaloniciens 3:18, etc.). A propos de ces bénédictions, Michael Martin écrivit la chose suivante :

«Paul terminait ses lettres par des bénédictions, demandant la grâce pour les lecteurs (1 Cor. 16-23 ;
Gal. 6 :18; Phil. 4:23; Col. 4:18), mais il y a une grande diversité de personnes à qui ces bénédictions
sont demandées (le Seigneur, le Père et/ou l’Esprit, sous différents titres) et les faveurs demandées sont
également multiples (grâce, paix, amour, amitié; Rom. 15:33; 16:24, 2 Cor. 13:14) » (pp. 292-293).

À ce sujet, regardons plus attentivement 2 Corinthiens 13:13. «Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de
Dieu, et la communication du Saint-Esprit, soient avec vous tous! » À propos de ce texte, Albert Barnes écrivait :
« C’est une prière, et si c’est une prière adressée à Dieu, elle n’est pas moins adressée au Seigneur Jésus et à
l’Esprit-Saint. S’il en est ainsi, il est juste d’offrir l’adoration au Seigneur Jésus et à l’Esprit-Saint » (p. 274 –
souligné en gras dans l’original).

Dans un excellent article sur la nature des bénédictions, Alfred Faulkner fit un commentaire au sujet de ce
passage : «Ce verset est une prière pour une sainte amitié dans une vie divine dont l’intermédiaire est l’Esprit, et
est une parfaite conclusion à une Épître agitée par des conflits » (p. 147).

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Dans son commentaire au sujet de la deuxième Épître de Paul aux Corinthiens, Charles Hodge, le célèbre
professeur au Princeton Theological Seminary, écrivait : «La personnalité distincte et la divinité du Fils, du Père
et du Saint-Esprit, à qui les prières sont adressées, sont ici considérées comme évidentes » (p. 314).

Dans un essai au sujet de la « Trinité, » Loraine Boettner dit que 2 Corinthiens 13 :14 « est une prière adressée
au Christ pour sa grâce, au Père pour son amour, et à l’Esprit-Saint pour son amitié » (p. 92).

Warfield décrit la bénédiction de l’apôtre comme « une dernière prière » (p. 46). Et Augustus Strong fit cette
remarque : « Si les bénédictions apostoliques sont des prières, alors, nous avons ici une prière à l’Esprit » (p.
316).

(3) Le Nouveau Testament montre plusieurs contextes dans lesquels l’activité coopérative du Père, du Fils et du
Saint-Esprit dans l’œuvre de la rédemption est présentée, et dans ces contextes, un flot d’hymne de louange se
répand de la plume inspirée des apôtres (cf. Éphésiens 1:3-14; 1 Pierre 1:1-12). Il est très difficile de comprendre
comment quelqu’un pourrait raisonnablement conclure que seul le Père est l’objet d’une telle adoration.

(4) Le Psaume 95 est un magnifique chant qui s’élève en louange vers Dieu. Il commence comme suit : « Venez,
chantons avec allégresse à l’Éternel ! Poussons des cris de joie vers le rocher de notre salut. Allons au-devant de
lui avec des louanges, faisons retentir des cantiques en son honneur ! » (versets 1-2). Ensuite, un peu plus loin,
nous lisons : « Venez, prosternons-nous et humilions-nous, fléchissons le genou devant l’Éternel, notre créateur !
Car il est notre Dieu » (versets 6-7). Le texte se poursuit alors par un reproche adressé à la nation d’Israël. Dieu
exhorte le peuple à ne pas endurcir son cœur comme l’ont fait leurs pères dans le désert, lorsqu’ils « me
tentèrent. » Notez ce pronom à la première personne.

Le même Dieu qui était adoré fut, à d’autres moments, « tenté » par Israël. Voici maintenant la chose
extraordinaire : quand ces paroles du Psaume 95 sont citées dans l’Épître aux Hébreux en guise d’avertissement
à certains chrétiens qui étaient en danger d’apostasie, les paroles de Celui qui les prononce sont attribuées au
Saint-Esprit (Hébreux 3:7-11). Aucune autre conclusion n’est possible : le même Dieu qui fut “tenté” était aussi
digne d’adoration, et cela comprenait au moins le Saint-Esprit.

(5) Il est presque uniformément admis que les références dans l’Apocalypse aux “sept esprits” (1:4; 3:1; 4:5; 5:6)
renvoient au Saint-Esprit.

Le nombre sept est utilisé symboliquement pour désigner l’idée de plénitude ou de perfection. Plusieurs
arguments signalent cette direction. Par exemple, les “sept esprits” sont encapsulés dans un format “trinitaire” —
“Celui qui est, qui était et qui vient” [le Père], les sept esprits qui son devant son trône [le Saint-Esprit], et Jésus-
Christ [le Fils]” (1:4). Les “sept esprits” agissent en conjonction avec Christ (3:1; cf. Jean 14:16-18; 15:26;
16:14).

Dans Apocalypse 4, du trône même Dieu sortent des éclairs, des voix et des tonnerres. Il y avait également sept
lampes de feu qui représentaient les “sept esprits de Dieu” (verset 5). Un érudit a fait l’observation suivante :
“Les esprits sont regroupés avec d’autres manifestations de la théophanie même (éclairs et tonnerre) ; il est
significatif qu’il ne soit jamais dit aux sept esprits de se joindre à l’adoration de Dieu que lui offre cette cour”
(4:8; 9-11) (Paige, p. 1120).

Dans les scènes présentées à la fois dans les chapitres 4 et 5, remarquez l’étroite association entre l’Esprit et
aussi bien le Seigneur Dieu que l’Agneau (4:5 ; 5:6). Alors que la louange coule avec abondance de tout le
domaine de la création rationnel et orienté vers les choses spirituelles, elle est dirigée vers les opérations unies du
Dieu saint trine (4:8ss ; 5:7ss). Cela montre clairement l’inclusion du Saint-Esprit dans l’adoration qui monte de
la terre.

En outre, comme John T. Hinds l’a remarqué, “une bénédiction est invoquée pour les trois,” bénédiction
mentionnée dans Apocalypse 1:4. Jean réclame “grâce et paix” de “celui qui était, qui est et qui vient” [le Père],
et des “sept esprits” et de “Jésus-Christ.” L’on devrait observer les conjonctions de coordination reliant les trois.
Hinds soutient que, puisqu’il est inapproprié d’adresser des prières à quelqu’un d’autre que Dieu, la conclusion
qui s’ensuit exige que les “sept esprits” doivent être une référence au Saint-Esprit (p. 20).

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6) Le témoignage des écrivains patristiques

Joseph Bingham, dans son ouvrage hautement apprécié, The Antiquities of the Christian Church, a présenté toute
une masse de preuves établissant le fait que les chrétiens du début de l’époque post-apostolique n’hésitaient pas à
rendre un culte d’adoration au Saint-Esprit (pp. 586ss). Par exemple, une lettre qui fut disséminée par l’église de
Smyrne après la mort de Polycarpe (vers 69-155), un disciple de l’apôtre Jean, qui fut brûlé vif, rapporte les
paroles suivantes :

“Ainsi également je te loue [Dieu Le Père] pour toutes choses, je te bénis, avec Jésus-Christ éternel et
celeste, ton Fils bien-aimé, à qui, à toi et à l’Esprit Saint, soit la gloire aussi bien aujourd’hui que dans
les siècles à venir. Amen” (Epistle from Smyrna XIV).

L’épître se termine aussi avec une bénédiction appelant la “gloire aux siècles des siècles” sur le Seigneur Jésus-
Christ, le Père et le Saint-Esprit (XXII).

Le livre Ante-Nicene Fathers (Roberts & Donaldson, éditeurs) fait état d’un ancien hymne chrétien qui contient
les paroles suivantes : “Nous louons le Père et le Fils, et le Saint-Esprit de Dieu” (p. 298). Des témoignages de
cette nature peuvent être multipliés encore et encore.

Le Professeur Everett Ferguson est une autorité proéminente dans les églises chrétiennes en ce qui concerne
l’histoire générale de l’Eglise. Son érudition est respectée bien au-delà de nos propres frontières. Dans son livre
Early Christians Speak, il attire l’attention sur un hymne de la collection d’ Oxyrhynque (IIIe siècle après J.-C.)
qui appelle à « la louange du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (p. 160). Ferguson observe également que, bien
que les prières fussent normalement adressées au Père, il existe des indices forts de prières adressées tant à Dieu
qu’à Christ, et quelquefois au Père, au Fils et au Saint-Esprit (p. 43).

Conclusion

Compte tenu de ce qui précède, il est quelquefois troublant de lire les sentiments exprimés par exemple par
l’auteur de ces lignes : “Puisque le Saint-Esprit est divin, est-il approprié de L’adorer? Oui, en fait, il est
inapproprié de ne pas L’adorer” (Cottrell, p. 286; souligné en gras dans l’original).

Mais le Professeur Cottrell, que je respecte, bien que je ne sois pas toujours d’accord avec lui, dit alors : “il n’y a
pas d’exemples ou de précédents bibliques de louange ou de prières adressées directement au Saint-Esprit.”
Avec tout le respect qui lui est dû, nous croyons que les preuves présentées plus haut démontrent tout le
contraire. Du reste, si l’on ne peut directement louer le Saint-Esprit — ni dans les chants, ni dans la prière —
comment une telle adoration peut-elle lui être rendue?

Pendant des années les chrétiens ont chanté des hymnes dans lesquels l’Esprit de Dieu était loué avec le Père et
le Fils. Un hymne latin datant d’à peu près 350 après J.-C. fut popularisé par Greatorex en 1851 :

“Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit.”

La composition de Bourgeois (1551) comprend les lignes familières suivantes :

Louez Dieu, duquel découlent toutes bénédictions,


Louez-Le, vous toutes les créatures d’en-bas ;
Louez-Le en haut, vous les armées célestes ;
Louez le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

Le célèbre cantique de Heber possède les paroles suivantes :

Saint, saint, saint ! Seigneur Dieu Tout-Puissant !


Toutes tes oeuvres loueront ton nom, sur la terre, dans le ciel et sur la mer ;
Saint, saint, saint ! Miséricordieux et puissant !
Dieu en trois personnes, Trinité bénie!

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Par conséquent, nous ne pouvons que demander avec respect : quelle est l’origine de cette nouvelle notion selon
laquelle seul le Père est digne d’adoration de la part des hommes?

Références :

Barnes, Albert (1955), Notes on the New Testament — II Corinthians and Galatians (Grand Rapids: Baker).

Bingham, Joseph (1865), The Antiquities of the Christian Church (Londres: Henry G. Bohn).

Boettner, Loraine (1953), Studies in Theology (Grand Rapids: Eerdmans).

Cottrell, Jack (2002), The Faith Once For All (Joplin, MO: College Press).

Faulkner, Alfred (1915), “Benediction,” Dictionary of the Apostolic Church, James Hastings, éditeur
(Edimbourg: T.&T. Clark), Vol. I.

Ferguson, Everett (1971), Early Christians Speak (Austin, TX: Sweet).

Hinds, John T. (1955), A Commentary on the Book of Revelation (Nashville: Gospel Advocate).

Hodge, Charles (1860), An Exposition of the Second Epistle to the Corinthians (New York: Robert Carter &
Bros.).

Martin, D. Michael (1995), 1, 2 Thessalonians — The New American Commentary (Nashville: Broadman &
Holman).

Paige, Terrance (1997), Dictionary of the Later New Testament & Its Development, Ralph Martin & Peter
Davids, éditeurs (Downers Grove, IL: InterVarsity).

Pieper, Francis (1950), Christian Dogmatics (St. Louis: Concordia), Vol. I.

Purkiser, W.T. (1999), Wycliffe Bible Dictionary, Charles Pfeiffer, Howard Vos, John Rea, éditeurs (Peabody,
MA: Hendrickson).

Roberts, Alexander & Donaldson, James, Eds. (1995), Ante-Nicene Fathers (Peabody, MA: Hendrickson), Vol.
2.

Shedd, William (1971), Dogmatic Theology (Grand Rapids: Zondervan), Vol. I.

Strong, A.H. (1907), Systematic Theology (Old Tappan, NJ: Fleming Revell).

Warfield, Benjamin (1952), Biblical and Theological Studies (Philadelphie: Presbyterian & Reformed).

Source : http://www.christiancourier.com/articles/1102-is-the-holy-spirit-worthy-of-worship

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