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Igor Kortchemski
MP*2 - 2006/2007
3 Semaine 3 - Topologie 3
13 Éléments de réponse 8
13.1 Semaine 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
13.2 Semaine 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
13.3 Semaine 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
13.4 Semaine 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
13.5 Semaine 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
13.6 Semaine 6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
13.7 Semaine 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
13.8 Semaine 8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
13.9 Semaine 9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
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13.10Semaine 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
13.11Semaine 11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
13.12Semaine 12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Khôlleur: M. Randé.
Exercice 1.1. Pour un entier n, on note d(n) le nombre de diviseurs de n. Soit c un réel strictement
positif. Montrer que d(n) = O(nc ).
Solution
Khôlleur: M. Tosel.
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3 Semaine 3 - Topologie
Khôlleur: M. Duval.
Exercice 4.1. Soit (E, d) un espace métrique compact et f : E → E une application continue vériant :
∀(x, y) ∈ E 2 , d(f (x), f (y)) ≥ d(x, y).
Montrer que f est bijective et que f est une isométrie.
Solution
Khôlleur: M. Taïeb.
Exercice 5.1. Soient (E, N ) un espace de Banach de dimension innie et K ⊂ E un fermé borné. On
suppose que pour tout > 0, il existe un sous-espace vectoriel V de E de dimension nie tel que :
∀x ∈ K, ∃y ∈ V, N (x − y) < .
Montrer que K est compact.
Solution
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Khôlleur: M. Duval.
Soit φ une application continue de R dans R. On note E = C 0 ([0, 1], R), || · ||∞ l'espace
Exercice 6.1.
des fonctions continues de [0, 1] dans R muni de la norme de la convergence uniforme. On dénit :
Φ:E → E
f 7→ φ ◦ f
Khôlleur: M. Duminil.
Soit E = C 0 ([0, 1], R), || · ||∞ . Soit H : [0, 1]2 → R une application continue vériant
Exercice 7.1.
pour tout x ∈ [0, 1], H(x, x) = 0. On pose :
T :E → E
ϕ 7→ T ϕ : x 7−→ inf (ϕ(s) + H(x, s))
s∈[0,1]
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4. Dans toute la suite, on xe ϕ ∈ E . Montrer que (T n ϕ)n∈N converge simplement vers une application
notée f .
5. Montrer que f est continue et que la convergence est uniforme.
6. Montrer que f est un point xe de T .
Exercice 7.2. Soit f : [0, π] → R une application continue telle que :
Z π Z π
cos(t)f (t)dt = 0 et sin(t)f (t)dt = 0.
0 0
séries entières
Khôlleur: M. Tosel.
Soit (ak,n ) ∈ (R+ )N . On suppose qu'il existe une constante C > 0 telle que :
2
Exercice 8.1.
∞
X
∀k ∈ N, ak,n ≤ C.
n=0
On suppose de plus que (fk )k∈N converge simplement sur [0, 1[ vers une fonction notée f . Montrer qu'il
existe une suite (an ) ∈ (R+ )N telle que :
∞
X
∀x ∈ [−1, 1], f (x) = an xn .
n=0
Solution
Exercice 8.2. Soit c > 0. Trouver toutes les fonctions f : R+ → R continues vériant :
Z x Z x 2
+ 2
∀x ∈ R , f ≤c f .
0 0
Solution
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Khôlleur: M. Randé.
Exercice 9.1. Soit k un réel. Montrer que les solutions complexes de l'équation tan z = kz sont soit
réelles, soit imaginaires pures.
Solution
Montrer que f est bien dénie puis que f est la somme d'une série entière.
Solution
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Khôlleur: M. Mneimné.
Exercice 10.1. Trouver tous les sous-groupes de Z/nZ, et les loger dans une maison en les reliant par
des ascenseurs. Combien chaque étage a-t-il d'habitants ? Combien d'ascenseurs arrivent sur un sous-
groupe ? Combien d'ascenseurs partent d'un sous-groupe ?
Solution
Khôlleur: M. Taïeb.
Khôlleur: M. Lucas.
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13 Éléments de réponse
13.1 Semaine 1
? Or α + 1 < pcα ssi ln(α + 1) < cα ln p. De plus, si p > exp( 1c ), alors ln(α + 1) < α < cα ln p. Par
conséquent, si p > exp( 1c ), alors Kp < 1. On en déduit l'existence de M > 0 tel que pour tout d ≥ M ,
i=1 Ki < M . Le résultat en découle.
Qd
? Sinon, f s'annule sur tout voisinage de +∞ ce qui permet de construire une suite (xn ) de points
vériant lim(xn ) = +∞ et pour tout n, f (xn ) = 0. Plaçons nous sur un voisinage V = [M, +∞[ vériant
x ∈ V ⇒ |f | ≤ |f 0 |. Soit i ∈ N. Montrons que f est identiquement nulle sur I = [xi , xi+1 ]. f est continue
sur I et y atteint donc sa borne supérieure (resp. inférieure), disons en a (resp. en b). Alors f 0 (a) = 0 (resp.
f 0 (b) = 0). Alors f (a) = 0 (resp. f (b) = 0). Finalement, pour tout x ∈ I , f (b) = 0 ≤ f (x) ≤ 0 = f (a),
d'où le résultat.
13.2 Semaine 2
Exercice 2.1 .
Pour un réel x xé, on écrit :
nx
X
f (x, y) = ak (x)y k .
k=0
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On reconnaît un système dont le déterminant est un déterminant de Vandermonde non nul. Le système
est alors inversible, et les formules de Cramer montrent que pour 0 ≤ i ≤ N , ai (x) s'écrit comme
combinaison linéaire des f (x, yj ), 1 ≤ j ≤ N + 1. Or ces derniers sont en nombre ni (grâce à notre
contrôle de degré) et chacun est un polynôme en x. Par conséquent, chaque ai (x) est un polynôme en x.
On a donc montré que pour tout x ∈ EN , f (x, y) est un polynôme à deux variables, disons P (x, y).
Pour conclure, raisonnons à y xé. f (x, y) − P (x, y) est un polynôme en x, admettant une innité de
racines car EN est inni. Ainsi, ∀y ∈ R, ∀x ∈ R, f (x, y) = P (x, y).
Le point crucial de la démonstration est l'utilisation de la non dénombrabilité de R (et de son innitude
d'ailleurs).
13.3 Semaine 3
On note f 0 (x + 0) (resp. f 0 (x − 0)) la dérivée à droite (resp. à gauche) de f en x. Voir que si x < y , alors
f 0 (x − 0) < f 0 (x + 0) ≤ f 0 (y − 0) < f 0 (y + 0). Soit D l'ensemble des points de discontinuité de f . Alors :
Φ: D → Q
x 7→ p(x), p(x) étant un rationnel vériant f 0 (x − 0) < p(x) < f 0 (x + 0)
est injective, d'où le résultat.
13.4 Semaine 4
Exercice 4.1 . Voir que si m > n, alors d(f (m) (x), f (n) (y))≥ d(f (m−n) (x), y). Poser am = f (m) (x), bn =
f (n) (y). Extraire des suites convergentes aφ(m) et bφ(m) et considérer aφ(m+1)−φ(m) , bφ(m+1)−φ(m) .
13.5 Semaine 5
Exercice 5.1 . Soit (xn ) une suite d'éléments de K . Montrons qu'elle admet une valeur d'adhérence.
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dimension nie car K est borné ; par Bolzano-Weierstrass, soit φ une extraction telle que (yφ(n) ) converge
vers une limite notée l0 . L'ensemble
A = {n ∈ N, N (xn − l0 ) < 1}
est par conséquent inni. Soit donc φ0 une injection strictement croissante de N dans A.
Montrons que l est une valeur d'adhérence de (xn ) en utilisant le procédé diagonal. Posons ψ(n) =
φ0 ◦ φ1 ◦ · · · ◦ φn (n).
Soit N tel que 21N ≤ 2 et tel que pour tout n ≥ N , |ln − l| ≤ 2 . Alors en remarquant que xψ(N +k) k∈N
Exercice 5.2 .
K est clairement borné et fermé : il sut d'écrire |fn (x) − fn (y)| ≤ |x − y| et de passer à la limite.
Pour l'existence du sev de dimension nie, on peut invoquer RN [X] pour N assez grand en utilisant les
polynômes de Bernstein, mais il est plus élémentaire de poser :
1 2
Vn = {f ∈ E, f est ane par morceaux sur la subdivision 0, , , . . . , 1 et f (0) = 0}.
n n
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13.6 Semaine 6
Exercice 6.1. Montrons que Φ est continue en restreignant le domaine de départ de φ an de pouvoir
appliquer l'uniforme continuité.
Soit (fn ) une suite de fonctions de E convergeant vers une fonction f ∈ E . Montrons que Φ(fn ) → Φ(f )
en démontrant que φ◦ fn converge uniformément vers φ◦ f . Remarquons que la convergence est au moins
simple par continuité de φ. Fixons > 0.
La suite (||fn ||∞ ) est bornée. Il existe donc M > 0 tel que :
Or pour tout n > N , pour tout x ∈ [0, 1], on a fn (x) ∈ I et f (x) ∈ I . On en tire :
Cela conclut.
Exercice 6.2 .
1. Il sut de voir que H est un sev de E et qu'il n'y a pas de sev strictement compris entre un
hyperplan de E et E .
2. Soit φ une forme linéaire telle que ker φ = H . Puisque E est de dimension nie, φ est linéaire. Or
φ(E\H) = R∗ . Vu que R∗ n'est pas connexe par arcs, E\H ne l'est donc pas.
3. Prouvons le lemme. Soit x ∈ X et (an ) une suite d'éléments de C convergeant vers X . On relie x
à a1 par un arc de X : soit γ : [0, 1] → C déni par :
1 1
γ(0) = a1 , γ = a2 , ... ,γ 1 − = an , ... , et γ(1) = x,
2 n
Soit u 6∈ H . Alors on a :
u + H ⊂ E\H ⊂ E = u + H.
13.7 Semaine 7
Exercice 7.2 . Comme sin est positive sur [0, π], f s'annule au moins une fois, disons en x0 . Considérer
gα,β (t) = α cos(t) + β sin(t), raisonner par l'absurde et choisir α, β tels que gα,β s'annule en x0 , soit
positive lorsque f est positive et négative lorsque f est négative.
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13.8 Semaine 8
Exercice 8.1 . Première étape : en utilisant le procédé diagonal, construire une extraction φ telle que
pour tout n, aφ(k),n converge vers une limite notée an .
Deuxième étape : vérier que (an ) convient. Pour cela, xer x ∈ [0, 1[ et > 0. Prendre N0 vériant :
C xN0 +1 + xN0 +1 + · · · ≤ .
4
Prendre K tel que :
∀k ≥ K, ∀n, 0 ≤ n ≤ N0 , |aφ(k),n − an | ≤ .
2C(N0 + 1)
∞ ∞ N0
X n
X
n
X n
f (x) − fφ(k) (x) ≤ aφ(k),n x + an x + aφ(k),n − an x
n=N0 +1 n=N0 +1 n=0
≤ + +
4 4 2
≤ .
Exercice 8.2 . En utilisant l'inégalité de Cauchy-Schwarz, montrer que pour tout x > 0 :
Z x 2 Z x 2
1
c f ≥ f .
0 x 0
Ainsi, pour tout x ∈ [0, 1c ], on a f = 0. En déduire que f est nulle sur [0, 1c ].
Rx
0
Poser :
Z = {t ∈ R+ | ∀x ∈ [0, t], f (x) = 0}.
Supposer par l'absurde que M = sup Z < +∞. En reprenant l'idée du raisonnement qui précède, aboutir
à une contradiction.
13.9 Semaine 9
suite-série et montrer que (un+1 − un ) converge absolument. Trouver ensuite une équation fonction-
P
nelle vériée par f .
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13.10 Semaine 10
Exercice 10.1. Il y a autant de sous-groupes que de diviseurs de 20 : plus généralement, pour tout
groupe G cyclique d'ordre n, pour un diviseur d de n, il existe un et un seul sous-groupe de G d'ordre
d. Ce sous-groupe est alors isomorphe à Z/(n/d)Z.
13.11 Semaine 11
n ∈ E ⇐⇒ ∀p premier, p - n ⇒ n < p2 .
Montrer ensuite que le plus petit nombre premier ne divisant pas n est inférieur ou égal à 7 : en notant
pn le n-ième nombre premier, montrer que pour n ≥ 4 :
p1 p2 · · · pn > p2n+1 .
Première méthode : utiliser le postulat de Bertrand (il existe un nombre premier compris entre n et 2n).
Deuxième méthode : voir que tout entier x se décompose sous la forme x = K 2 y , où K est un entier et
y un entier quadratfrei , c'est-à-dire divisible par aucun carré (autre que 1). En notant Qn l'ensemble
des entiers quadratfrei entre 1 et pn , construire une injection :
√
Φ : J1, pn+1 − 1K → J1, pn+1 K × Qn
x = K 2 y 7→ (K, y)
13.12 Semaine 12
Com(AB) = det(AB)t (AB)−1 = det A det B(t B t A)−1 = det A(t A)−1 det B(t B)−1 = Com(A) Com(B).
1. Si R = R ou C, on évoque la densité de GLn (R) (resp. GLn (C)) dans Mn (R) (resp. Mn (C)) et la
continuité de l'application qui à une matrice associe sa comatrice.
2. Si R est un corps, on plonge Mn (R) dans Mn (R(X)), avec R(X) le corps des fractions rationnelles
à une indéterminée sur R. Voir que A − XIn et B − XIn sont inversibles dans Mn (R(X)).
3. Si R est un anneau intègre, on le plonge dans son corps des fractions et l'on est ramené à la question
précédente.
4. Le résultat reste vrai. Idée de la démonstration : remplacer chaque coecient par une indéterminée,
et considérer l'anneau (intègre) des polynômes en ces 2n2 indéterminées.
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