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Origine de l'audit :

La notion d'audit est le résultat d'une évolution historique qui a entraîné l'émergence
d'une activité bien définie, une activité qui devient aujourd'hui à la mode, et qui se
distingue d'autres activités voisines (notamment le contrôle de gestion).

Les premières démarches de contrôle et de normalisation remontent à l'antiquité. En


effet les sumériens du 2ème millénaire avant JC avaient déjà compris l'utilité d'établir
une information objective entre les partenaires économiques, ainsi le fameux code de
Hammourabi ne se contentait pas seulement de définir les lois commerciales et
sociales générales mais il mentionnait aussi l'obligation d'utiliser un plan comptable
et de respecter les normes de présentation afin d'établir un support fiable de
communication financière.

Plu tard dès le III ème siècle avant JC, les gouverneurs romains ont nommés des
questeurs qui avaient pour mission de contrôler les comptabilités de toutes les
provinces et à cette époque qui apparut le terme audit du latin « audir ».

En effet jusqu'à la fin du 19 ème siècle, la finalité d'audit était la détection des
fraudes sous la demande des pouvoirs publics, ainsi les modes de contrôle se
basaient sur la vérification détaillée et exhaustive des pièces comptables.

A partir du début du 20 ème siècle, on a assisté à des nouvelles méthodes de


contrôle, il s'agissait des méthodes de sondages sur pièces justificatives. Cette
évolution a été due à la croissance de la taille des organisations contrôlées. Au
milieu du 20 ème siècle, la finalité d'audit était de porter un jugement sur la validité
des comptes annuels. Mais suite à l'importance des procédures de fonctionnement
de l'entreprise de nos jours, les auditeurs ont commencé à rendre compte et
d'apprécier l'intérêt de la qualité de ces procédures pour s'assurer de la fiabilité des
informations produites par le système comptable.

On ne peut que dire que l'audit dont on parle actuellement est la résultante de cette
évolution historique.

http://normes-ias-ifrs-au-maroc.over-blog.com/article-29313104.html

Histoire de l'Audit
 300 avant JC

 A Athéna
 A l’ère la Rome antique

 Le moyen âge

 En Europe
 Les arabo- musulmans
 Le 13eme siècle

https://fr.scribd.com/document/371164926/Histoire-de-l-Audit

Progrès de la notion d’audit et évolution


Afin de mieux comprendre et cerner l’intégration de l’audit interne, le tableau
suivant nous permet de synthétiser le progrès de cette fonction :

période Prescripteur de Auditeurs Objectifs de


l’audit l’audit
2000 avant J.C à Rois, empereurs, Clercs, Ecrivains. Punir pour les
1700 Eglises et états détournements de
fonds. Protéger le
patrimoine

1700 à 1850 Etats, tribunaux Comptables Réprimer et punir les


commerciaux et fraudeurs. protéger le
actionnaires patrimoine.

1850 à 1900 Etats et actionnaires Professionnels de la Eviter les fraudes et


comptabilité attester la fiabilité du
Juristes.. bilan.

1900 à 1940 Etats et actionnaires Professionnels Eviter les fraudes les


d’audit et de erreurs et attester la
comptabilité. sincérité et la
régularité des états
financiers
historiques.

A partir de 1990 a Etats, tiers et Professionnels Attester l’image


ces jours Actionnaires d’audit et du conseil. fidèle des comptes et
qualité du contrôle
interne dans le
respect des normes.
Protection contre la
fraude internationale.

Source : LIONNEL COLLINS, GERARD VALIN, « audit et contrôle interne », Dalloz, Paris,
1992, Page 17.

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Aperçu historique
Historiquement, ce sont les Sumériens du deuxième millénaire avant JC qui
furent les premiers à réfléchir à une démarche d’harmonisation et de contrôle
des comptes. Ce dont on a appelé le code d’Hammourabi. Dans la Rome
antique, le terme audit était utilisé pour désigner le contrôle que faisaient les
questeurs au nom de l’empereur dans la gestion des provinces. C’est à cette
période qu’apparait l’origine du mot Audit (anglicisme qui peut être remplacé
par contrôle, vérification, expertise, évaluation, etc.) vient du verbe latin audire
signifiant écouter.
Par la suite, l’évolution des structures des organisations et l’émergence des
entreprises modernes à parallèlement induit le développement des procédures de
contrôles des comptes.

 Jusqu’au XIXème siècle, le but final de ce contrôle était principalement


axé sur la détection de la fraude, ce qui fait que méthodes de contrôles
étaient systématiquement orienté vers la vérification exhaustive des
écritures comptables, des factures et des pièces justificatives de tous
genre.

 C’est au début du XXème siècle que la volonté d’émettre un jugement


sut les états financiers se fait sentir conjointement à la recherche de
fraude. Vue l’exhaustivité des pièces justificatives, une nouvelle
technique vue le jour. Il s’agit de la méthode des sondages des pièces
justificatives qui elle consistait à procéder à un échantillonnage des dites
pièces avant analyse. Cette méthode très bénéfique parce qu’elle permit
non seulement à un gain de temps énorme et à une réduction
significative des coûts des missions.
 Depuis la fin du XXème siècle, la finalité de l’audit se résume à donné
une opinion motivé par la régularité et la sincérité des états financiers.

L’audit actuel, tel que nous le connaissons est le résultat d’une évolution
historique, qui s’est stabilisé de nos jours pour nous permettre de donner
une définition fiable et adéquat de ce terme.
Source : mémoire : Démarche d’audit du cycle trésorerie dans une entreprise industrielle

Définition :
L’audit interne consiste en l’examen discontinu des différents systèmes de
gestion en vue d’aider la direction à améliorer la rentabilité et l’efficacité de la
gestion. Cet examen est assuré par des personnes indépendantes de la
hiérarchie non responsables de l’organisation et de la gestion des systèmes
qu’elles contrôlent.

L’audit est l’examen professionnel d’une information en vue d’exprimer sur cette
information une opinion responsable et indépendante par référence à un critère
de qualité ; cette opinion doit accroitre l’utilité de l’information.

L’audit interne est une activité indépendante et exercée à l’intérieur de


l’entreprise afin d’apprécier le contrôle des opérations, son objectif est d’assister
les membres de l’entreprise dans l’exercice efficace de leur fonction ... dans ce
cadre l’audit interne fournit des analyses, des appréciations et des
recommandations concernant les activités examinées.

Dans notre tentation de cerner la notion d’audit interne, nous présenterons


trois définitions.
 Selon The Institue of Internal Auditors (Institut de l’audit interne) : «
L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne a
une organisation une assurance sur le degré de maîtrise des opérations,
lui apporte des conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la
valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en
évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus
de management des risques, de contrôle, de gouvernement
d’entreprise, et en faisant des proposition pour renforcer leur efficacité
».
 Selon ALBERTO SILLERO : « On peut définir l’audit comme étant une
démarche d’analyse et de contrôle, s’applique désormais à l’ensemble
des fonctions de l’entreprise. Ainsi, ya-t-il des audits de production, de
force de vente, de qualité, des ressources humaines et des états
comptables et financiers d’une société.
 Selon IFACI : « L’audit interne est la révision périodique des instruments
dont dispose une entreprise pour contrôler et gérer une entreprise ».

Définition mémoire
Selon le manuel des normes marocains une missions d’audit des états de
synthèse à pour objectifs d’exprimer une opinion selon laquelle les états de
synthèse ont été établis dans tous leurs aspects significatifs, conformément à
un référentiel comptable identifié et qu’ils traduisent d’une manière régulière
et sincère, la situation financière d’une organisation. De façon simple nous
dirons que l’audit est un examen des comptes qui consiste en une expertise
réalisée par un représentant indépendant dans le but de donner son point de
vue sur le fonctionnement d’une organisation. Cet examen est établit par un
professionnel compétent, acteur externe de l’entité, muni d’un jugement
impartial est appelé « auditeur ». Le but attendu du ce processus d’audit est la
certification des comptes de l’entreprise. L’auditeur doit être en mesure de
démontrer la régularité et la sincérité de ces comptes en vue de fournir une
image fidèle de l’entité audité.
 La régularité est la conformité des états financiers à la réglementation et
aux principes comptables admis. Au Maroc par exemple seul le CGNC
reste la référence en matière de principes comptables
 La sincérité est l’application avec bonne foi des process et règles
comptables que les responsables ont de la réalité car elle sous entant
une évaluation correcte face à une appréciation des risques.
 L’image fidèle consiste à faire le bon choix de la procédure de calcul à
suive face à une panoplie de méthodes afin de trouver celui étant le plus
proche de la réalité de l’entreprise.
Dans le reste du monde, les objectifs assignés à l’audit sont pour la plupart
similaires à ceux définis au Maroc. Aux Etats-Unis, par exemple, « l’objectif de
l’examen des états financiers par l’auditeur est la formulation d’une opinion sur
l’image qu’ils donnent de la situation financière, des résultats des opérations,
de l’évolution de la situation financière eu égard aux principes comptables
généralement admis » (AICPA)

Le contrôle interne se définit comme une discipline généralisée de gestion


orientée vers le strict respect des procédures, lois et règlements, de même
qu’une question aboutissant à la concrétisation des principes normaux de
confiance.

Objectifs :
Le contrôle interne garantit la qualité de l’information produite par
l’entreprise, il s’agira, entre autre, des documents financiers.
L’audit interne permet la protection du patrimoine de l’entreprise, ce qui
contribue indirectement à assurer la régularité et la sincérité des comptes.

De nombreux auteurs proposent de classer les objectifs de l’audit interne en


trois niveaux : la régularité et : ou la conformité aux règles et aux procédures,
l’efficacité des choix effectués dans l’entreprise ou la pertinence de la politique
générale de l’entreprise.

La régularité : A ce niveau l’auditeur doit vérifier :


-Les instructions de la direction générale et les dispositions légales et
règlementaires sontelles appliquées correctement ; -les opérations de
l’entreprise sont régulière ; -les procédures et les structures de l’entreprise
fonctionnent de façon normale et qu’elles produisent des informations fiables ;
-le système de contrôle interne remplit sa mission sans défaillance. Cet audit de
régularité est appelé aussi « audit de conformité », dans le premier cas on
observe la régularité par rapport aux règles internes de l’entreprise et dans le
second cas la conformité avec les dispositions légales et règlementaires. Mais
dans les deux cas, la démarche est la même c'est-à-dire de comparer la réalité
avec le référentiel proposé, et elle est toujours essentielle pour un auditeur
interne, s’est doublée d’une approche nouvelle, l’audit d’efficacité.

L’efficacité : A ce niveau l’auditeur interne ne se contente pas de vérifier


uniquement la régularité, mais il se prononce sur la qualité de ses
réalisations en termes d’efficience et d’efficacité.

L’auditeur cherche un écart entre le but choisi et l’effet produit, mais aussi
« le pourquoi » de cet écart et « le comment » réduire.

La pertinence : est une affaire de la direction générale puisqu’elle est


tenue à vérifier la mesure dans laquelle les choix aboutiront réellement
aux effets recherchés. A ce niveau l’auditeur interne s’intéresse donc
sur :

-la cohérence entre les structures, les moyens et les objectifs fixés par
l’entreprise ;

-la qualité des orientations de la direction générale, la pertinence va être


exprimée comme l’écart entre le résultat que l’on veut obtenir et la
capacité des moyens retenus à y parvenir. Notons que a chaque niveau
d’objectif correspond un type d’audit interne à savoir : l’audit comptable
et financier, audit opérationnel, audit de management ou direction.

Objectifs Mémoire

L’audit apparait de ce fait comme étant le garant de la bonne image financière


et comme un élément indispensable au bon fonctionnement et à la vie
économique de l’entreprise. L’auditeur a donc pour objectif la vérification de
La régularité c’est-à-dire la conformité des comptes aux règles
comptables et des lois en vigueur ;
La sincérité des informations contenues dans les états de synthèse
conformément aux opérations réalisées par la société ;
L’image fidèle par rapport aux conventions de comptabilisation,
d’évaluation et de présentation des états de synthèse. Notons que la
notion d’image fidèle fait appel au principe de l’importance significative.

Il est bien à savoir que l’auditeur ou le commissaire aux comptes a une


obligations de moyens et pas de résultat sur la mission à effectuée. L’une des
obligations que l’auditeur doit impérativement respectée est la règle de non
immixtion dans la gestion de la société à auditer.

De par la nature de la mission qui exige compétence et indépendance,


l’auditeur ne doit pas être « juge et partie » à la fois, il ne peut ni s’immiscer
dans la gestion, ni dans le traitement des opérations de la société. L’auditeur
ne doit avoir aucune attache de près ou de loin avec la société. C’est d’ailleurs
pour cela que les législateurs ont voté certaines lois dont le non respect peut
entrainer des poursuites juridiques et pénales.

A) Emettre une opinion sur la qualité de l’information financière :

L’appréciation de la qualité de l’information financière se fait à partir de quatre


critères :

La prudence : c’est-à-dire l’appréciation raisonnable des faits afin


d’éviter le risque de transfert, sur l’avenir, d’incertitudes présentes
susceptibles de grever le patrimoine et le résultat de l’entreprise.
La régularité des comptes : c’est-à-dire la conformité à la
réglementation, ou en son absence aux textes généralement admis et
ensuite seulement, d’après les règles fixés par la jurisprudence et les
organisations professionnelles compétentes à préciser la doctrine
comptable.

La sincérité des comptes : c’est-à-dire l’évaluation correcte des valeurs


comptables (ce qui ne signifie pas l’exactitude) et l’appréciation
raisonnable des risques et des dépréciations de la part des dirigeants de
l’entreprise auditée (leur compétence en la matière devra être
appréciée, leur simple bonne foi ne peut suffire).
L’image fidèle : les deux critères de régularité et de sincérité peuvent
être contradictoires sur certains points (estimation des investissements à
leur coût historique par exemple, où il y a prééminence, sur le plan
formel, de l’objectif de régularité sur celui de sincérité : ce choix
imposera qu’on communique une information annexe aux utilisateurs
des états financiers) ; L’image fidèle constitue le principe à respecter
lorsque la règle (ou le principe généralement admis) n’existe ou
lorsqu’elle est insuffisante pour traduire la réalité. L’application de ce
principe doit permettre de donner l’image la plus objective possible de
cette réalité en évitant les déformations prévisionnelles, les
manipulations et les omissions de faits significatifs de par l’application
des autres critères. Le plus souvent, c’est l’annexe des comptes annuels
qui permettra de respecter ce critère.

B) Détection de la fraude :

La vocation de l’auditeur est-elle pour autant de détecter la fraude ? En fait,


les obligations de l’auditeur en la matière procèdent uniquement de l’objectif
fondamental de vérification, de régularité et de sincérité des comptes ; la
détection de la fraude est une conséquence de cet objectif et en aucun cas une
finalité spécifique. Concrètement l’auditeur doit révéler les fraudes que son
action lui fait découvrir : il ne doit en aucun cas aborder ses contrôles en
présumant la mauvaise foi ou la malhonnêteté des différentes personnes
contribuant à l’élaboration des états financiers.

Cependant, lorsqu’il rencontre des motifs à s’inquiéter, alors il doit tout faire
pour obtenir de la direction de l’entreprises qu’il audite, les moyens de
poursuivre ses investigations dans le sens de l’obtention d’une conviction
suffisante ou prévenir officiellement des risques encourus.

C) Améliorer la gestion :

L’auditeur a-t-il vocation, au travers de sa mission, de contribuer à améliorer la


gestion de l’entreprise qu’il audite ?
L’amélioration des procédures résulte de la mise en œuvre d’un audit ais elle
n’est pas pour autant l’objectif qui détermine l’action de l’auditeur : le rôle de
l’auditeur n’est pas d’apporter un guide aux décisions de la direction : si le
praticien participait activement à la prise de décision incombant à la direction
et à elle seule, il mettrait en péril son indépendance.

On peut donc estimer que l’intervention de l’auditeur a normalement des


aspects constructifs, du fait principalement de l’identification des problèmes :
le respect de son autonomie impose cependant qu’il dissocie le rôle d’audit et
le rôle de conseil, particulièrement dans le cadre d’un mandat légal de
commissaire aux comptes, ou le principe du non immixtion dans la gestion est
explicitement prévu.

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