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La géopolitique est apparue à la fin du 19ème siècle, à l'école allemande avec Friedrich Ratzel (1844-1904) son père
fondateur. Le terme géopolitique, quant à lui, a été utilisé pour la première fois par Rudolf Kjellén, professeur suédois
de Science Politique/Géographie qui définit la géopolitique comme « la science de l’État comme organisme
géographique ou comme entité dans l’espace : c'est-à-dire l’État comme pays, territoire, domaine ou comme règne.
2. Rudolph Kjellen (créateur de la notion de géopolitique) : Selon Kjellen, L’Etat est un être vivant, une
personnalité supra individuelle, historique et politique. La cause principale de la première guerre mondiale est
confrontation idéologique entre liberté, égalité et fraternité représentées par la grande Bretagne et la France et
l’ordre de droiture et de solidarité défendu par les allemands.
Il distingue ente 2 puissances :
- La puissance mondiale : USA, Russie, Grande Bretagne et l’Allemagne.
- La grande puissance : la France, l’Italie, le Japon.
Trois puissances majeures s’affrontent avec leurs clients :
3. Karl Haushofer (Sa particularité : Contact direct avec Hitler) : Il donne au nazisme, à travers la référence
nationaliste allemande un ensemble de concepts géopolitique qui justifient une politique extérieure
d’expansion et de conquête, et développe une conception géopolitique fondée sur la nécessité de l’espace vital
et sur l’utilité d’une hégémonie allemande en Europe orientale :
✓ Théorie de l’espace vitale : La notion de l’espace vitale, est au cœur de la géopolitique allemande, elle est
présente dans les réflexions de Ratzel, mais théoriser dans la pensée de Haushofer. L’objectif de la théorie :
- Le Deutschtum : Raffermir le sentiment d’appartenance allemande à une communauté de civilisation (fiers
d’être allemands)
- Le Lebensraum : Favoriser la création d’un espace où il pourrait déployer librement leur virtualité (espace
de vie vitale au développement de la puissance allemande)
2. Nicolas John Spaykmen Il a évoqué le concept de la politique de l’endiguement qui stipule que pour
contrôler le monde il faut contrôler les bordures terrestres pour ne pas permettre au centre de s’évanouir et
l’empêcher de sortir au niveau international.
Il s’oppose à Haushofer et conteste la théorie du pivot de Mackinder, s’appuyant sur l’échec de l’alliance
russo-germanique lors de la première guerre mondiale
Spaykmen estime que le monde ne correspond pas au Heart land, c’est à dire l’Allemagne et la Russie mais
aux Coast Land. Pour lui la zone du pivot est le Rim land, d’où le choc ente les puissances maritimes et
terrestres : « Celui qui domine le Rim land domine l’Europe, celui qui domine l’Eurasie domine le monde. »
3. Alphred Mahan : Il est désigné comme le père de la géopolitique Américaine. Il prône la domination du
monde par les Etats-Unis, grâce à une maitrise stratégique des mers. Pour contrôler le monde il faut y avoir la
force de projection : une flotte maritime, des bâtiments de guerre capables de se déplacer partout d’une façon
rapide et efficace et une marine marchande pour le commerce.
Chapitre 3 : La CEDEAO
Partie I : Présentation
Etablie par le traité de Lagos signé en 1975 par 15 pays de l’Afrique de l’Ouest. En 1976 Le Cap-Vert rejoint la
Communauté et la Mauritanie la quitte en 2000. En 2017 le Maroc adhère la CDEAO.
Son objectif principal est de promouvoir la coopération et l’intégration en vue d'élever le niveau de vie de ses peuples,
de maintenir et d'accroître la stabilité économique et de renforcer les relations entre les Etats Membres.
- Le Parlement de la Communauté ;
- La Commission : chargée de la mise en œuvre des politiques et mesures adoptées par la Conférence des Chefs
d’Etats et le Conseil des Ministres ;
Concernant les relations entre le Maroc et la CEDEAO, selon l’Office des changes, les échanges commerciaux la
période 2008-2016 sont en croissance annuelle moyenne de 9,1%.
Les investissements directs marocains dans le continent sont concentrés sur l’Afrique subsaharienne et l’Afrique de
l’Ouest est le 1er partenaire commercial du Maroc dans la région sur la même période.
Le Maroc a conclu de nombreux accords avec les pays d’Afrique [conventions commerciales et tarifaires, accords
basés sur la clause de la Nation la Plus Favorisée (NPF) et accords multilatéraux] dont certains accords ne sont pas
encore entrés en vigueur.
Partie II : La monnaie unique de CEDEAO
L’idée d’adopter la monnaie unique dans l’ouest-africain a commencé d’être discutée dès l’année 2000 et s’est vu
reportée pour 2003, 2005 et 2009 puis 2015. La mise en place de la monnaie unique se ferait en deux étapes :
- La création de la monnaie unique entre les pays membres de la zone monétaire d’Afrique de l’Ouest avant 2015
- Former une union entre la zone monétaire d’Afrique de l’Ouest et l’Union monétaire ouest-africaine qui ont
déjà une monnaie unique, le Franc.
Les dates préalablement citées n’ont pas été respectées vu l’absence d’une convergence et compatibilité économiques
et financières entre les pays d’Afrique :
- La Volatilité des flux de capitaux et ses conséquences négatives sur la gestion monétaire :
- Faiblesse des capacités de gestion monétaire
- Non-convertibilité des monnaies
- Systèmes financiers peu développés : La capitalisation boursière se situe en 2013 à 13 % du PIB
- Déséquilibre entre les monnaies lors de fluctuations importantes
1- Avantages
2- Limites
1- Définition restrictive : M. Kundera considère que l’Europe centrale regroupe 5 pays : Autriche, Hongrie, Pologne,
République Tchèque et Slovaquie. Il leurs attribue trois principales caractéristiques : une histoire commune, une
conscience occidentale et une diversité ethnoculturelle.
2- Définition extensive : Peter Jordan : l’Europe centrale regroupe 21 pays. Cette définition est basée sur les
orientations politiques et économique, l’industrialisation tardive, l’empreinte des cultures allemande et juive, et la
présence significative des cultes protestant et catholique.
1. La Pologne : C’est le 6ème pays de l’UE par sa superficie et sa population et le 34ème le plus peuplé au
monde. Elle est membre de l'Union européenne depuis 2004, du conseil de l’Europe et de l'Organisation des
Nations unies. C’est le seul pays de l'Union européenne à ne pas être entré en récession en 2008.
2. La République tchèque : La république tchèque est membre de l’OTAN depuis 1999 et de l’UE depuis
2004. Elle se caractérise par l’économie la plus industrialisée et développée à l’Europe centrale.
3. La Hongrie : Elle est membre de l'Union européenne, de l'OTAN, de l'OMC et de l'ONU. Ses relations se
voient dégradées avec l’UE en raison de la position hongroise vis-à-vis des réfugiés. Elle soutient la Russie
dans son conflit avec l’Ukraine.
4. La Slovaquie : Elle est membre de l'ONU, l'OTAN, l'OMC, l'OCDE ou encore le V4, et fait partie de l’Euro
zone. La Slovaquie est un pays de transit du gaz russe à destination de l’Union européenne qui constitue une
priorité et les relations avec l’Autriche et l’allemand sont denses en matière d’échange ;
B- Relation Pologne-Russie : Ces deux pays ont rivalisé en Europe centrale et orientale pendant des décennies.
D’une part, les territoires à l’Est de la Pologne nommées « Kresy » étaient sous le règne des rois polonais, et la
Pologne était colonisée par l’empire Russe jusqu’à 1918. D’une autre part, la Pologne se nommait l’avant-garde du
christianisme, à cause du catholicisme traditionnel et des combats militaires contre les musulmans et les catholiques
C- Relation Europe Centrale-Allemagne : L’expulsion des Allemands d’Europe Centrale fait référence au transfert
des populations allemandes vers l'Allemagne et l'Autriche actuelles. Ce mouvement de population traduit les
principales tensions entre les deux pays.
D- Relation Europe centrale – Etats Unis d’Amérique : Depuis plus de 20 ans, les Etats unis d’Amérique et les
pays de l’Europe centrale coopèrent afin de construire une Europe entière, libre et en paix. Ainsi deux éléments sont à
distinguer :
2. La stratégie du redéploiement des Etats unis en Europe centrale :
L’EUA souligne l’importance de repositionner les forces militaires de l’Europe centrale pour assurer une flexibilité en
cas de crises. Le But pour les EUA est de s’approcher des arcs d’instabilité (Moyen orient, Caucase, Asie centrale).
- Aider les pays d'Europe centrale et Orientale à élaborer des plans d'urgence afin de garantir un service
essentiel en cas de perturbation de l'énergie.
1- Le commerce extérieur : La région est soumise à un climat continental impliquant des différences saisonnières
extrêmes de températures. A partir de la fin des années 1970, les pays d’Europe de l’Ouest commencent à importer du
gaz en provenance de la Russie. L’Europe centrale devient alors une zone de transit, ce qui accroit sa vulnérabilité à
un seul fournisseur de gaz et à une seule voie d’approvisionnement.
3- La crise migratoire : Depuis 2010 l'Europe fait face à une crise migratoire. Quelques pays d'Europe de l'Est ont
estimé que le nombre de réfugiés à accueillir devait être décidé en fonction des capacités d’accueil.
Chapitre 5 : La Géopolitique de l’Europe de l’Ouest
Chapitre 6 : Le Brexit
Le "Brexit" est une abréviation de "British Exit". Elle désigne la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
En 2016, lors d'un référendum organisé par l'ancien Premier ministre David Cameron, 51,9% des Britanniques ont choisi
de quitter l’UE. Après le déclenchement de l'article 50 du traité sur l'Union européenne en 2017, le Royaume-Uni et les
pays membres de l'Union européenne se sont donné deux ans pour préparer la sortie effective du pays. Le Brexit a
toutefois été repoussé à plusieurs reprises, le dernier report l'ayant fixé à la date du 31 janvier 2020.
En 2019, un nouvel accord de sortie a été conclu entre le Royaume-Uni et les Européens. Il doit encore être adopté par
la Chambre des communes. Les élections ayant donné une forte majorité aux conservateurs menés par Boris Johnson,
le vote des députés semble définitivement acquis. Il devrait avoir lieu avant Noël.
Entre 2016 et 2019, c'est la Première ministre Theresa May qui a mené les discussions sur la sortie de son pays face
aux négociateurs européens. Démissionnaire, elle a été remplacée par Boris Johnson en 2019.
Selon Tony Blair en mai 2017, la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne pourrait donc mettre en danger l'accord
du Vendredi Saint, alors qu'il est absolument vital de le maintenir. Le retour à une frontière physique pourrait également
entraver la circulation des 30 000 personnes qui voyagent chaque jour d'un côté et de l'autre de l'île, ainsi que les
échanges commerciaux, qui s'élèvent à 39 millions d'euros par an entre les deux parties de l'île. De plus, l'Irlande du
Nord, vaste terre agricole, perdrait le bénéfices des fonds européens qui financent actuellement son agriculture à hauteur
de 90 %.
Les accords de sortie conclus en 2018, limitent considérablement la possibilité du rétablissement d'une frontière dure
entre les deux Irlande. Même si un no deal, une sortie sans accord du Royaume-Uni de l'UE, reste possible. Ce qui
devrait en théorie aboutir immédiatement au rétablissement d'une frontière physique.
Afin d'éviter le retour d'une frontière physique entre la République d'Irlande et l'Irlande du Nord à l'issue du Brexit, les
négociateurs se sont accordés en novembre 2018 sur une solution provisoire, appelée "backstop". Tant qu'aucun accord
commercial alternatif respectant la libre circulation entre les deux Irlande n'aurait été trouvé, l'Ulster et tout le reste du
Royaume-Uni seraient ainsi restés dans une union douanière avec l'UE. Les Britanniques auraient continué d'appliquer
de nombreuses règles européennes (sanitaires, fiscales, environnementales, etc.), de telle sorte que la mise en œuvre de
contrôles à la frontière avec la République d'Irlande n'aurait pas été nécessaire. Les parlementaires britanniques ont
massivement rejeté cet accord à trois reprises.
L’Irlande constitue le territoire du Royaume-Uni sur lequel échouent toutes les tentatives de Brexit depuis ces trois ans.
Le dernier accord en date arraché par le Premier ministre britannique, Boris Johnson, stipule que l'Irlande du Nord
disposera d'un régime douanier et fiscal spécial permettant de maintenir ses échanges avec la République d'Irlande
voisine qui, elle, reste dans l'Union européenne (UE). Cependant, le DUP, le parti unioniste au pouvoir en Irlande du
Nord, refuse de le voter au Parlement britannique de crainte d'ouvrir une brèche vers une possible réunification des deux
Irlande malgré le fait qu’une telle revendication qui aurait peu de chances d'aboutir voire aucune à court terme,
• Les enjeux géopolitiques :
- Les conséquences politiques du Brexit pour l'Union européenne sont difficiles à prévoir.
- Pour certains, la sortie du Royaume-Uni est une catastrophe : de fait, l'Union européenne perd l'une de ses trois
grandes puissances, une des plus importantes places financières au monde, le premier partenaire diplomatique
des Etats-Unis en Europe ainsi que l'un des seuls Etats européens entretenant une armée régulière conséquente.
- Pour d'autres, elle peut permettre de ressouder l'Union : le Royaume-Uni étant historiquement l'un des pays les
moins favorables à l'intégration européenne, sa sortie peut inciter les autres Etats à aller de l'avant. Parallèlement
aux négociations avec le Royaume-Uni, les Vingt-Sept ont entamé une réflexion sur l'avenir de l'Union
européenne, qui pourrait déboucher sur un certain nombre de réformes institutionnelles.
- Parmi les sujets brûlants négociés figure notamment la facture de la sortie de l'UE. Le Royaume-Uni devrait
avoir à verser une cinquantaine de milliards d'euros au budget européen, un montant qui correspond aux
engagements de Londres jusqu'à la fin du cycle budgétaire en 2020.
- Les négociations ont également porté sur la libre circulation des personnes entre l'Union européenne et le
Royaume-Uni, ce dernier souhaitant limiter l'immigration sur son territoire. Le futur statut des Européens qui
iront s'installer et/ou travailler au Royaume-Uni, ainsi que des Britanniques qui rejoindront le continent
européen, reste donc à préciser.
Chapitre 7 : La corne d’Afrique
La Corne de l’Afrique est un surnom géographique qui désigne une péninsule de l’Afrique de l'Est qui s’étend depuis la
côte sud de la mer Rouge jusqu’à la côte ouest de la mer d'Arabie, en passant par le golfe d'Aden et dont la forme, sur
une carte, évoque une corne de rhinocéros. Zone qui comprend l’Érythrée, l’Éthiopie, la Somalie et Djibouti. Il s’agit
d’une région avec un grand intérêt géopolitique et géostratégique pour la communauté internationale. Une grande partie
du commerce international transite par ses eaux. La Corne de l’Afrique couvre environ 2 millions de km 2 et compte
126,6 millions d’habitants.
L'objectif majeur de la stratégie globale de l'UE dans la région est de soutenir les populations de la région en vue de
renforcer la paix, la stabilité, la sécurité et la prospérité et de responsabiliser les gouvernements.
Le soutien de l'UE est avant tout financier. Elle a financé la Mission de l'Union africaine en Somalie (AMISOM) à
hauteur de 208 millions d'euros depuis sa création. 4,7 millions d'euros ont été, en outre, débloqués par le biais de
l'Instrument de Stabilité pour développer les capacités de planification de la mission.
Toutefois, des divergences de vues sur la pertinence d'un tel objectif stratégique sont l’une des sources majeures du
manque de cohérence de l'action de l'UE sur le terrain. Pour ECHO, la situation humanitaire est toujours préoccupante
notamment dans la partie sud-centrale de la Somalie en raison des difficultés d'accès aux populations
De plus, la lutte contre la piraterie est sans doute un des domaines où l'UE est allée le plus loin dans le soutien aux
initiatives régionales via la création d'un programme sur la sécurité maritime, MARSEC
De son côté, l’UA est consciente du fait que le soutien de l'UE est avant tout dicté par des intérêts politiques et reproche
à l'UE sa réticence, notamment en ce qui concerne la France et la Royaume-Uni, à élargir le mandat de la mission et à
la doter de ressources supplémentaires.
Par ailleurs, l’intérêt américain pour l’Ethiopie n’est pas récent. Durant la Guerre froide, les deux puissances (USA
et URSS) rivalisaient dans la Corne de l’Afrique, zone stratégique. L’Ethiopie s’est balancée entre les deux,
abondant selon les conjonctures vers l’une ou l’autre des puissances. Durant cette période de Guerre froide, les USA
ne se sont jamais désintéressés de l’Ethiopie
Un peu plus d’un an après les attentats du 11 septembre 2002, les Etats-Unis sont parvenus à s’installer, militairement
et diplomatiquement, à Djibouti, le centre géographique de la Corne de l’Afrique qui baigne à la fois dans la Mer Rouge
et le Golfe d’Aden. Une région au cœur de la lutte anti-terroriste lancée par le président Bush, que Washington avait été
obligé de quitter au milieu des années 70, lorsque l’Ethiopie, après la Somalie, avait basculé dans le camp soviétique, à
la suite de la révolution du Derg.
Ensuite, sous la présidence de Xi Jinping, la Chine investit de plus en plus le continent africain en vue de constituer
une "nouvelle route de la soie". Le 1er août 2017, la Chine a inauguré sa première base militaire outre-mer à Djibouti.
Ce pays de la Corne de l'Afrique, sur le rivage occidental du détroit de Bad-el-Mandeb face au Yémen est devenu le
lieu d'implantations militaires de puissances européennes, du Japon et des États-Unis depuis la fin du régime colonial
français en 1977. La France reste toutefois militairement présente à Djibouti.
Au croisement des routes du commerce mondial entre l'Océan indien, le Golfe persique et le Canal de Suez, ce petit
état de 810 000 habitants voit une part toujours plus importante de sa dette détenue par la Chine tandis que les
principaux projets d'infrastructures du pays sont confiés à des sociétés publiques chinoises
Enfin, les récentes analyses américaines de la situation dans la région de la Corne de l’Afrique font ressortir que :
- L’Érythrée, sortant de son isolement, grâce à la paix retrouvée avec l’Ethiopie, cherchera à établir des
partenariats stratégiques avec des États qui ne lui reprochent pas son autoritarisme, qui ne sont autres que la
Chine et la Russie.
- La réouverture de l’Erythrée sur le monde menace également Djibouti, qui sera amené à renforcer ses liens avec
la Chine.
- La Chine cherchera à tirer parti de son rôle important dans l'économie éthiopienne lors des privatisations
annoncées en Ethiopie.