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Solides de l’espace.
Les parallépipèdes.
1
PARALLEPIPEDE
Les cylindres.
Les paraboloı̈des.
2
Les cônes.
Le cône est obtenu en faisant tourner cette surface autour de l’axe 0z.
3
Les boules.
Les ellipsoı̈des.
½ 2 2 2
¾
x y z
L’ensemble (x, y, z) ∈ R3 , 2 + 2 + 2 ≤ 1 avec a > 0, b > 0, c > 0, est un ellipsoı̈de de
a b c
centre O, de demi grand axe a , de demi moyen axe b, de demi petit axe c.
Le paramétrage en coordonnées cylindriques concerne des objets du type cylindre : cylindres, para-
boloı̈des, cônes... On peut utiliser aussi ces coordonnées pour des portions de boules ou des boules
mais pour les boules, les demi boules ou quarts de boules, il vaut mieux utiliser les coordonnées
sphériques.
Le principe repose sur l’utilisation des coordonnées polaires dans le plan, dessin ci-après, rappelons
que x = r cos θ et y = r sin θ.
4
6
M
y *
M θ -
O x
Si M est un point de l’espace de coordonnées cartésiennes (x, y, z), soit M 0 le projeté orthogonal
\ −−→
de M sur le plan xOy, notons r = OM 0 et θ = (Ox, OM 0 ), shéma ci-dessous,
M
µ
y
-
O
¸ r
x θ
¼ M0
x = r cos θ
les coordonnées cylindriques (r, θ, z) du point M sont données par les relations y = r sin θ .
z=z
Exemples :
1. Un paramétrage en coordonnées cylindriques du cylindre d’axe de révolution l’axe 0z, de
hauteur b − a et de base circulaire de rayon r : {(x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 ≤ r2 , a ≤ z ≤ b} est
x = r cos θ
y = r sin θ avec r ∈ [0, a], θ ∈ [0, 2π], z ∈ [a, b].
z=z
5
x = r cos θ √
y = r sin θ avec 0 ≤ r ≤ z, θ ∈ [0, 2π], z ∈ [0, a].
z=z
Ne pas oublier que l’intersection du paraboloı̈de avec un plan horizontal est un disque de
√
rayon qui dépend de z ce que l’on retrouve dans la relation 0 ≤ r ≤ z.
L’intersection du cône avec un plan horizontal est un disque de rayon qui dépend de z.
2
z
0
0 1 2 3
x
3.0
2.5
2.0
y 1.5
1.0
0.5
0.0
0 1 2 3 4 5 6
x
Puisque x ≥ 0, y ≥ 0, z ≥ 0, mon solide est obtenu en faisant une révolution d’un quart de tour
autour de l’axe 0y. Ce solide est un donc quart de cône d’axe de révolution l’axe 0y de longueur
6
6
z3
0
6 54 3 3
2 10 1 2
x y
x = r cos θ h πi
y=y avec 0 ≤ r ≤ 2y, θ ∈ 0, , y ∈ [0, 3].
2
z = r sin θ
πi h
3
V = {(r, y, θ) ∈ R , 0 ≤ r ≤ 2y, θ ∈ 0, , y ∈ [0, 3]}.
2
Un paramétrage en coordonnées sphériques concerne des objets du type boule : boules, ellipsoı̈des...
Si M est un point de l’espace de coordonnées cartésiennes (x, y, z), soit M 0 le projeté orthogonal
\ −−→ \ −−→
de M sur le plan xOy, notons r = OM , φ = (Oz, OM ) et θ = (Ox, OM 0 ), shéma ci-dessous.
6
M
φ
µ
R
r
y
-
O
¸
x θ
¼ M0
z = r cos φ et OM 0 = r sin φ, on
en déduit les coordonnées sphériques (r, θ, φ) du point M , elles
x = r sin φ cos θ
sont données par les relations y = r sin φ sin θ .
z = r cos φ
Exemples :
7
1. Un paramétrage en coordonnées sphériques de la boule de centre O et de rayon R :
{(x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 + z 2 ≤ R2 }
x = r sin φ cos θ
est y = r sin φ sin θ avec r ∈ [0, R], θ ∈ [0, 2π], φ ∈ [0, π].
z = r cos φ
Exercices Les faire sérieusement, je vous donnerai la correction, vous me poserez éventuellement
des questions et vous serez prêts pour la seconde partie des exercices du QCM1.
8
Chapitre 2
y
-
O
x D
¼
9
Z Z
Exemple : Calcul de (x2 y + 2y 3 ) dx dy avec D = [−1, 1] × [0, 1].
D
Z Z Z 1 µZ 1 ¶
2 3 2 3
(x y + 2y ) dx dy = (x y + 2y ) dx dy.
D 0 −1
En particulier : Si D = [a, b]×[c, d] et f (x, y) = g(x).h(y), on dit que f est séparable par rapport
aux variables x et y et
Z Z Z b Z d
f (x, y) dx dy = g(x) dx. h(y) dy.
D a c
Z Z
Exemple : Calcul de ex+y dx dy avec D = [0, 1] × [1, 2].
D
Z Z Z Z Z 1 Z 2
e x+y
dx dy = x y
e e dx dy = x
e dx. ey dy = [ex ]10 [ey ]21 = (e − 1)(e2 − e)
D D 0 1
Z Z
ex+y dx dy = e(e − 1)2 .
D
10
l’intégrale double de f dans le domaine D1 vaut
Z Z Z ÃZ b y2 (x)
!
f (x, y) dx dy = f (x, y) dy dx.
D1 a y1 (x)
y2 (x)
D1
O x -
a b
y1 (x)
D1
O -
a b
Z y2 (x)
On commence par intégrer la fonction sur le segment vertical y1 (x) ≤ y ≤ y2 (x), f (x, y) dy
y1 (x)
Z y2 (x)
dépend de la variable x puis on intègre f (x, y) dy par rapport à x sur l’intervalle [a, b].
y1 (x)
2. Soient x1 et x2 deux fonctions définies et continues sur l’intervalle [c, d] telle que x1 (y) ≤ x2 (y)
si y ∈ [c, d]. Soit f une fonction continue sur le domaine D2 de R2 donnée par,
11
l’intégrale double de f dans le domaine D2 vaut
Z Z Z d ÃZ x2 (y)
!
f (x, y) dx dy = f (x, y) dx dy.
D2 c x1 (y)
d
y
D2
c -
O x1 (y) x2 (y)
Remarques :
1. Si l’on intègre f sur un domaine de type 1, on commence par calculer une primitive de f
par rapport à la variable y.
2. Si l’on intègre f sur un domaine de type 2, on commence par calculer une primitive de f
par rapport à la variable x.
3. Le choix d’intégrer f sur un domaine de type 1 ou 2 dépend de la possibilité d’effectuer le
calcul d’une primitive de f par rapport à la variable x ou y.
Z Z
4. Si D1 n’est pas un rectangle, il est interdit de penser que le calcul de f (x, y) dx dy
D1
Z y2 (x) µZ b ¶ Z Z
est obtenu par f (x, y) dx dy. L’objet f (x, y) dx dy est un réel alors
y1 (x) a D1
Z y2 (x) µZ b ¶
que f (x, y) dx dy est une foncion de x ! Si D1 n’est pas un rectangle, vous ne
y1 (x) a
Z b Z y2 (x)
pouvez intervertir et . Une seule écriture possible
a y1 (x)
Z Z Z b ÃZ y2 (x)
!
f (x, y) dx dy = f (x, y) dy dx.
D1 a y1 (x)
Exemples :
12
1. Le disque unité de R2 , D = {(x, y) ∈ R2 , x2 + y 2 ≤ 1} peut s’écrire
√ √
– comme un domaine de type 1, D = {(x, y) ∈ R2 , x ∈ [−1, 1], − 1 − x2 ≤ y ≤ 1 − x2 }
p p
– ou de type 2, D = {(x, y) ∈ R2 , y ∈ [−1, 1], − 1 − y 2 ≤ x ≤ 1 − y 2 }.
2. Le triangle D ci-dessous
-
x
O 1
peut-être décrit
– comme un domaine de type 1, D = {(x, y) ∈ R2 , x ∈ [0, 1], 0 ≤ y ≤ x}
– ou de type 2, D = {(x, y) ∈ R2 , y ∈ [0, 1], y ≤ x ≤ 1}.
Propriété 2.1.1
Z Z
: Z Z Z Z
1. Linéarité : af + bg = a f +b g.
D D D
Z Z
2. Si f est positive sur D, f ≥ 0.
D
Z Z Z Z
3. Si f (x, y) ≤ g(x, y), ∀(x, y) ∈ D, f≤ g.
¯Z Z ¯ Z Z D D
¯ ¯
En particulier, ¯¯ f ¯¯ ≤ |f |.
D D
4. Dans le cas où f est constante et égale à 1, ces intégrales mesurent l’aire du domaine.
Z Z
Aire(D) = dx dy.
D
Z Z Z Z Z Z
5. Si D1 et D2 sont disjoints alors f= f+ f.
D1 ∪D2 D1 D2
Exemples :
1. Si D est le disque unité de R2 , on retrouve l’aire de D en écrivant
Z Z Z 1 ÃZ √1−x2 ! Z 1 h i√1−x2 Z 1 √
Aire(D) = dx dy = √
dy dx = y √ dx = 2 1 − x2 dx.
D −1 − 1−x2 −1 − 1−x2 −1
13
On a tous conscience qu’il faut faire un changement de variable x = cos θ avec θ ∈ [0, π],
dx = − sin θ dθ.
Z 0√ Z πp Z π
2 2
Aire(D) = −2 1 − cos θ sin θ dθ = 2 sin θ sin θ dθ = 2 | sin θ| sin θ dθ
π 0 0
Z Z h
π π
sin(2θ) iπ
=2 sin2 θ dθ = (1 − cos(2θ)) dθ = θ − = π.
0 0 2 0
Vous avez tous repéré que j’ai utilisé la formule de trigonométrie cos(2θ) = 1 − 2 sin2 θ.
Seulement dans le cas où on calcule une aire, on peut considérer le quart de disque
D1 = {(x, y) ∈ R2 , x2 + y 2 ≤ 1, x ≥ 0, y ≥ 0} et dire que
Z ÃZ √ 2 !
1 1−x
Aire(D) = 4Aire(D1 ) = 4 dy dx.
0 0
Attention, cet argument n’est valable que pour l’intégration d’une fonction constante mais
non valable pour une quelconque fonction.
2. Si D est le triangle D ci-dessous,
-
x
O 1
Z Z Z 1 µZ x ¶ Z 1 h 2 ix Z 1 3 h x4 i 1 1
y x
xy dx dy = xy dy dx = x dx = dx = = .
D 0 0 0 2 0 0 2 8 0 8
On aurait pu aussi écrire
Z Z Z 1 µZ 1 ¶ Z 1 h 2 i1 Z 1µ ¶ h y 2 y 4 i1 1 1
x y y3
xy dx dy = xy dx dy = y dy = − dy = − = − .
D 0 y 0 2 y 0 2 2 4 8 0 4 8
14
6
y
D -
1 x
O
−2
Deux intégrales à calculer au lieu d’une, il vaut mieux réfléchir (comme d’habitude) avant
de se lancer dans les calculs !
15
Z Z
√
Exercice 3 : Calculer y 2 x dxdy où D est l’ensemble des (x, y) avec x > 0, y > x2
D
et y < 10 − x2 .
ZZ
Exercice 4 : Calculer l’intégrale double : xy dx dy si
D
1) D = {(x, y) ∈ R2 , x ≥ 0, y ≥ 0, x + y ≤ 1}.
Définition 2.1.1 :
1. Un changement de variables est donné par une application
T :∆→D
(u, v) 7→ (x, y) = (x(u, v), y(u, v))
avec T une application C 1 , bijective sauf peut être en un nombre fini de courbes.
2. La matrice
∂x ∂x
∂v
JT (u, v) = ∂u
∂y ∂y
∂u ∂v
est la matrice jacobienne de T au point (u, v).
∂(x, y)
3. On note le déterminant de JT (u, v) appelé Jacobien du changement de variables,
∂(u, v)
¯ ¯
¯ ∂x ∂x ¯
∂(x, y) ¯ ∂u ∂v ¯¯ ∂x ∂y ∂x ∂y
¯
=¯ ¯= − .
∂(u, v) ¯ ∂y ∂y ¯ ∂u ∂v ∂v ∂u
¯ ¯
∂u ∂v
T :∆→D
Propriété 2.1.2 : Si est un changement de variables
(u, v) 7→ (x, y) = (x(u, v), y(u, v))
alors Z Z Z Z ¯ ¯
¯ ∂(x, y) ¯
f (x, y) dx dy = ¯
f (T (u, v)). ¯ ¯ du dv.
∂(u, v) ¯
D ∆
¯ ¯
¯ ∂(x, y) ¯
Remarque ¯
: Les barres de ¯ ¯ sont des valeurs absolues.
∂(u, v) ¯
16
Exemple : Les coordonnées polaires.
Si D est le disque de centre 0 et de rayon R,
¯ ¯
T : [0, R] × [0, 2π] → D ¯ ∂(x, y) ¯
et ¯¯ ¯ = r.
(r, θ) 7→ (x, y) = (r cos θ, r sin θ) ∂(r, θ) ¯
Exemple :
Z Z
1. Calculer x4 dxdy avec D est le disque de rayon 3.
D
L’application T : ∆ → D donnée par T (r, θ) = (r cos θ, r sin θ) avec ∆ =¯ [0, 3] ׯ [0, 2π] est
¯ ∂(x, y) ¯
bijective sauf en les points (0, θ) et (r, 2π) qui constituent deux droites. ¯¯ ¯=r
∂(r, θ) ¯
Z Z Z Z Z Z µZ 3 ¶ µZ 2π ¶
4 4 5 4 5 4
x dxdy = (r cos θ) r drdθ = r cos θ drdθ = r dr cos θdθ
D ∆ ∆ 0 0
· ¸3 Z 2π Z 2π
r6 2 2 35
= (1 − sin θ) dθ = (1 − 2 sin2 θ + sin4 θ)dθ
6 0 0 2 0
Z Ã µ ¶2 ! Z µ ¶
2π 2π
35 1 − cos 2θ 35 1 cos 2θ cos2 2θ
= cos 2θ + dθ = + + dθ
2 0 2 2 0 4 2 4
Z 2π µ µ ¶¶ Z 2π µ ¶
35 1 cos 2θ 1 1 + cos 4θ 35 3 cos 2θ cos 4θ
= + + dθ = + + dθ
2 0 4 2 4 2 2 0 8 2 8
· ¸2π
35 3θ sin 2θ sin 4θ 35 3π 729π
= + + = = .
2 8 4 32 0 2 4 8
Toujours les mêmes formules de trigonométrie utilisées cos(2θ) = 1 − 2 sin2 θ = 2 cos2 θ − 1.
Z Z
dxdy
2. Calculer avec D = {(x, y) ∈ R2 , x ∈ [0, 1], 0 ≤ x + y ≤ 1} avec le
D 1 + x + y(
x=u
changement de variable .
y =v−u
D = {(x, y) ∈ R2 , x ∈ [0, 1], −x ≤ y ≤ 1 − x}
= {(x, y) ∈ R2 , x ∈ [0, 1]} ∩ {(x, y) ∈ R2 , −x ≤ y ≤ 1 − x}
= {(x, y) ∈ R2 , x ∈ [0, 1], 0 ≤ y ≤ 1 − x} est le triangle D ci-dessous,
17
6
y
D
-
1 x
O
( (
x=u u=x
Si , par conséquent si (x, y) ∈ D, u ∈ [0, 1] et v ∈ [0, 1] soit (u, v) ∈ ∆
y =v−u v =x+y
avec ∆ = [0, 1]2 .
Nous allons considérer l’application T : ∆ → D donnée par T (u, v) = (u, v − u) avec ∆ = [0, 1]2 ,
T est une bijection.
¯ ¯ ¯ ¯
¯ ∂(x, y) ¯ ¯¯ 1 0¯¯
¯ ¯
¯ ∂(u, v) ¯ = ¯¯−1 1¯¯ = 1.
Z Z Z Z Z 1 Z 1
dxdy dudv dv
= = du = [ln |1 + v|]10 = ln 2.
D 1 + x + y ∆ 1 + v 0 0 1 + v
Exercices feuille 2 : Les faire sérieusement, je vous donnerai la correction, vous me poserez
éventuellement des questions et vous serez prêts pour les premiers exercices du QCM2 que vous
ferez après la correction des exercices de la fin du chapitre 3.
Z Z
Exercice 5 : Calculer f (x, y) dxdy dans chaque cas suivant :
D
x2 +y 2
1) f (x, y) = e et D est le disque unité. (coordonnées polaires)
1
2) f (x, y) = √ et D = [0, 1] × [0, 1]. (x = u et y = v/2)
1 + x + 2y
3
3) f (x, y) = (x2 + y 2 ) 2 et D est le disque de rayon 2.
ZZ
Exercice 6 : Calculer l’intégrale double : xy dx dy si
D
2 2
x y
1) D = {(x, y) ∈ R2 , x ≥ 0, y ≥ 0, + − 1 ≤ 0}.
a2 b2
x2 y 2
2) D = {(x, y) ∈ R2 , + 2 − 1 ≤ 0}.
a2 b
18
2.2 Intégrales triples.
2.2.1 Calcul d’une intégrale triple sur un pavé.
Si D = [a, b] × [c, d] × [e, i], (D est un parallépipède) f une fonction réelle continue sur D,
Z Z Z Z i µZ d µZ b ¶ ¶ Z b µZ d µZ i ¶ ¶
f= f (x, y, z) dx dy dz = f (x, y, z) dz dy dx...
D e c a a c e
On commence par calculer une primitive de f par rapport à la variable que l’on veut...
19
l’intégrale triple de f dans le domaine D2 vaut
Z Z Z Z ÃZ i y2 (z)
ÃZ
x2 (y,z)
! !
f (x, y, z) dx dy dz = f (x, y, z) dx dy dz.
D3 e y1 (z) x1 (y,z)
Propriété 2.2.1 :
1. Mêmes propriétés que pour l’intégrale double.
Z Z Z
2. Volume(D) = dx dy dz.
D
Exemples :
1. Calculer le volume du solide délimité par les surfaces z = x2 + y 2 , z = 0 et z = 10.
Z Z Z
2. Calculer zdxdydz avec D = {(x, y, z) ∈ R3 , x ≥ 0, y ≥ 0, z ≥ 0, x + y + z ≤ a},
D
a > 0.
Exercices feuille 3 : Les faire sérieusement, je vous donnerai la correction, vous me poserez
éventuellement des questions et vous serez prêts pour les premiers exercices du QCM3 que vous
ferez après la correction des exercices de la fin du chapitre 4.
Z Z Z
Exercice 1 : Calculer f (x, y, z) dxdydz dans chaque cas suivant :
B
2 3
1) f (x, y, z) = x et B = [0, 1]
2) f (x, y, z) = y e−xy et B = [0, 1]3
3) f (x, y, z) = zex+y et B = [0, 1]3
x y z
2) f (x, y, z) = x2 + y 2 + z 2 et S = {(x, y, z) ∈ R3 , x ≥ 0, y ≥ 0, z ≥ 0, a
+ b
+ c
≤ 1}, a > 0,
b > 0 et c > 0.
20
2.2.3 Changement de variables.
Le principe est le même que pour les intégrales doubles.
Définition 2.2.1 :
1. Un changement de variables est donné par une application
T :∆→D
(u, v, w) 7→ (x, y, z)
2. La matrice
∂x ∂x ∂x
∂u ∂v ∂w
∂y ∂y ∂y
JT (u, v, w) =
∂u
∂z ∂v ∂w
∂z ∂z
∂u ∂v
∂w
est la matrice jacobienne de T au point (u, v, w).
∂(x, y, z)
3. On note le déterminant de JT (u, v, w) appelé Jacobien du changement de variables,
∂(u, v, w)
¯ ¯
¯ ∂x ∂x ∂x ¯
¯ ¯
¯ ∂u ∂v ∂w ¯
∂(x, y, z) ¯ ∂y ∂y ∂y ¯¯
= ¯¯ .
∂(u, v, w) ¯ ∂u ∂v ∂w ¯¯
¯ ∂z ∂z ∂z ¯
¯ ¯
∂u ∂v ∂w
T :∆→D
Propriété 2.2.2 : Si est un changement de variables alors
(u, v, w) 7→ (x, y, z)
Z Z Z Z Z Z ¯ ¯
¯ ∂(x, y, z) ¯
f (x, y, z) dx dy dz = ¯
f (T (u, v, w)). ¯ ¯ du dv dw.
∂(u, v, w) ¯
D ∆
Exemples :
1. Les coordonnées cylindriques d’axe de rotation l’axe des z.
x = r cos θ ¯ ¯
¯ ∂(x, y, z) ¯
y = r sin θ et ¯¯ ¯ = r avec r positif et θ ∈ [0, 2π].
¯
∂(r, θ, z)
z=z
21
2. Les coordonnées sphériques.
x = r sin ϕ cos θ ¯ ¯
¯ ∂(x, y, z) ¯
y = r sin ϕ sin θ et ¯¯ ¯ = r2 sin ϕ avec r positif, θ ∈ [0, 2π] et ϕ ∈ [0, π].
¯
∂(r, θ, z)
z = r cos ϕ
Exemple :
ZZZ
1. Calculer l’ intégrale triple : z 2 dx dy dz avec D la spère de centre 0 et de rayon a > 0.
D
x2 y 2 z 2
2. Calculer le volume de l’ellipsoı̈de 2 + 2 + 2 ≤ 1, où a, b et c sont positifs.
a b c
Exercices feuille 3 : Les faire sérieusement, je vous donnerai la correction, vous me poserez
éventuellement des questions et vous serez prêts pour les premiers exercices du QCM3 que vous
ferez après la correction des exercices de la fin du chapitre 4.
22