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Chapitre 1

Solides de l’espace.

1.1 Solides de l’espace.


Nous nous intéresserons à plusieurs solides de bases, les cubes, les parralépipèdes, les boules,
les ellipsoı̈des, les paraboloı̈des, les cylindres, les cônes...de centre 0 ou d’axe de révolution l’axe
0z...De nombreux solides pouvant être obtenus de ces solides de bases par intersections, unions,
différences, translations, rotations, homothéties...

1.1.1 Equations cartésiennes de solides de l’espace.


Les cubes.

L’ensemble {(x, y, z) ∈ R3 , a ≤ x ≤ b, a ≤ y ≤ b, a ≤ z ≤ b} = [a, b]3 avec a ∈ R et b ∈ R est un


cube.
CUBE

Les parallépipèdes.

L’ensemble {(x, y, z) ∈ R3 , a ≤ x ≤ b, c ≤ y ≤ d, e ≤ z ≤ f } = [a, b] × [c, d] × [e, f ] avec


(a, b, c, d, e, f ) ∈ R6 est un parallépipède.

1
PARALLEPIPEDE

Les cylindres.

L’ensemble {(x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 ≤ r2 , a ≤ z ≤ b} avec r > 0 est un cylindre d’axe de révolution


l’axe 0z, de hauteur b − a et de base circulaire de rayon r.
Si l’on considère l’intersection du cylindre avec un plan horizontal z = k, a ≤ k ≤ b, on obtient le
disque {(x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 ≤ r2 , z = k} de centre (0, 0, k) de rayon r. Le cylindre peut être vu
comme la superposition de disques de rayon constant r.

Les paraboloı̈des.

L’ensemble {(x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 ≤ z, 0 ≤ z ≤ a} avec a > 0 est un paraboloı̈de d’axe de



révolution l’axe 0z de hauteur a et de base circulaire de rayon a.
L’intersection du paraboloı̈de avec un plan horizontal z = k, 0 ≤ k ≤ a, est le disque

{(x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 ≤ k, z = k} de centre (0, 0, k) de rayon k. Le paraboloı̈de peut être vu
comme la superposition de disques de rayons qui dépendent de z.
L’intersection du paraboloı̈de avec le plan vertical y = 0, est la surface
{(x, 0, z) ∈ R3 , x2 ≤ z, 0 ≤ z ≤ a} dont un des bords est un arc de la parabole z = x2 .
Le paraboloı̈de est obtenu en faisant tourner cette surface autour de l’axe 0z.

2
Les cônes.

L’ensemble {(x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 ≤ z 2 , 0 ≤ z ≤ a} avec a > 0 est un cône d’axe de révolution


l’axe 0z de hauteur a et de base circulaire de rayon a.
L’intersection du cône avec un plan horizontal z = k, 0 ≤ k ≤ a, est le disque
{(x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 ≤ k 2 , z = k} de centre (0, 0, k) de rayon k. Le cône peut être vu comme
la superposition de disques de rayons qui dépendent de z.
L’intersection du cône avec le plan vertical y = 0, est la surface
{(x, 0, z) ∈ R3 , x2 ≤ z 2 , 0 ≤ z ≤ a} dont deux de ses bords sont des segments des deux diagonales
z = x et z = −x.

Le cône est obtenu en faisant tourner cette surface autour de l’axe 0z.

3
Les boules.

L’ensemble {(x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 + z 2 ≤ R2 } avec R > 0 est un boule de centre O et de rayon R.

Les ellipsoı̈des.
½ 2 2 2
¾
x y z
L’ensemble (x, y, z) ∈ R3 , 2 + 2 + 2 ≤ 1 avec a > 0, b > 0, c > 0, est un ellipsoı̈de de
a b c
centre O, de demi grand axe a , de demi moyen axe b, de demi petit axe c.

1.1.2 Paramétrisations de solides de l’espace.


Nous allons aborder les coordonnées cylindriques et les coordonnées sphériques.

Paramétrisations en coordonnées cylindriques.

Le paramétrage en coordonnées cylindriques concerne des objets du type cylindre : cylindres, para-
boloı̈des, cônes... On peut utiliser aussi ces coordonnées pour des portions de boules ou des boules
mais pour les boules, les demi boules ou quarts de boules, il vaut mieux utiliser les coordonnées
sphériques.

Le principe repose sur l’utilisation des coordonnées polaires dans le plan, dessin ci-après, rappelons
que x = r cos θ et y = r sin θ.

4
6

M
y *

M θ -
O x

Si M est un point de l’espace de coordonnées cartésiennes (x, y, z), soit M 0 le projeté orthogonal
\ −−→
de M sur le plan xOy, notons r = OM 0 et θ = (Ox, OM 0 ), shéma ci-dessous,

M
µ

y
-
O
¸ r

x θ
¼ M0


x = r cos θ
les coordonnées cylindriques (r, θ, z) du point M sont données par les relations y = r sin θ .


z=z

Exemples :
1. Un paramétrage en coordonnées cylindriques du cylindre d’axe de révolution l’axe 0z, de
hauteur b − a et de base circulaire de rayon r : {(x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 ≤ r2 , a ≤ z ≤ b} est


x = r cos θ
y = r sin θ avec r ∈ [0, a], θ ∈ [0, 2π], z ∈ [a, b].


z=z

2. Le paramétrage en coordonnées cylindriques du paraboloı̈de d’axe de révolution l’axe 0z de



hauteur a et de base circulaire de rayon a : {(x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 ≤ z, 0 ≤ z ≤ a} est

5


x = r cos θ √
y = r sin θ avec 0 ≤ r ≤ z, θ ∈ [0, 2π], z ∈ [0, a].


z=z

Ne pas oublier que l’intersection du paraboloı̈de avec un plan horizontal est un disque de

rayon qui dépend de z ce que l’on retrouve dans la relation 0 ≤ r ≤ z.

3. Un paramétrage en coordonnées cylindriques du cône d’axe de révolution l’axe 0z de hauteur


a et de base circulaire de rayon a : {(x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 ≤ z 2 , 0 ≤ z ≤ a} est


x = r cos θ
y = r sin θ avec 0 ≤ r ≤ z, θ ∈ [0, 2π], z ∈ [0, a].


z=z

L’intersection du cône avec un plan horizontal est un disque de rayon qui dépend de z.

Exemple : Donner une description en coordonnées cylindriques du solide


V = {(x, y, z) ∈ R3 , x2 + z 2 ≤ 4y 2 , 0 ≤ y ≤ 3, x ≥ 0, z ≥ 0}.

L’intersection de ce solide avec un plan vertical y = k, 0 ≤ k ≤ 3, on donne le quart de disque


{(x, y, z) ∈ R3 , x2 + z 2 ≤ 4k 2 , y = k, x ≥ 0, z ≥ 0} de centre (0, k, 0) de rayon 2k.

2
z

0
0 1 2 3
x

L’intersection de ce solide avec le plan horizontal z = 0, donne la surface


{(x, y, 0) ∈ R3 , x2 ≤ 4y 2 , 0 ≤ y ≤ 3 x ≥ 0, z ≥ 0} dont l’un des bords est le segment x = 2y.

3.0

2.5

2.0

y 1.5

1.0

0.5

0.0
0 1 2 3 4 5 6
x

Puisque x ≥ 0, y ≥ 0, z ≥ 0, mon solide est obtenu en faisant une révolution d’un quart de tour
autour de l’axe 0y. Ce solide est un donc quart de cône d’axe de révolution l’axe 0y de longueur

3 et de base circulaire de rayon 6.

Un paramétrage en coordonnées cylindriques de ce quart de cône est

6
6

z3

0
6 54 3 3
2 10 1 2
x y



x = r cos θ h πi
y=y avec 0 ≤ r ≤ 2y, θ ∈ 0, , y ∈ [0, 3].

 2
z = r sin θ
πi h
3
V = {(r, y, θ) ∈ R , 0 ≤ r ≤ 2y, θ ∈ 0, , y ∈ [0, 3]}.
2

Paramétrisations en coordonnées sphériques.

Un paramétrage en coordonnées sphériques concerne des objets du type boule : boules, ellipsoı̈des...
Si M est un point de l’espace de coordonnées cartésiennes (x, y, z), soit M 0 le projeté orthogonal
\ −−→ \ −−→
de M sur le plan xOy, notons r = OM , φ = (Oz, OM ) et θ = (Ox, OM 0 ), shéma ci-dessous.
6

M
φ
µ
R
r
y
-
O
¸

x θ
¼ M0

z = r cos φ et OM 0 = r sin φ, on
 en déduit les coordonnées sphériques (r, θ, φ) du point M , elles

x = r sin φ cos θ
sont données par les relations y = r sin φ sin θ .


z = r cos φ

Exemples :

7
1. Un paramétrage en coordonnées sphériques de la boule de centre O et de rayon R :

{(x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 + z 2 ≤ R2 }


x = r sin φ cos θ
est y = r sin φ sin θ avec r ∈ [0, R], θ ∈ [0, 2π], φ ∈ [0, π].


z = r cos φ

Remarque : On a OM 0 = r sin φ, comme OM 0 est un réel positif, forcément sin φ ≥ 0


et on choisit φ ∈ [0, π]. Par suite si l’on veut parcourir tous les points de la boule, on peut
prendre θ ∈ [0, 2π]. Notez que prendre θ ∈ [0, 4π] par exemple ne convient pas car alors tous
les points de la boule sont parcourus mais deux fois. Il faut que presque tous les points de la
boule soient parcourus une fois et pas deux ou plus. Explication du ”presque” : l’ensemble
des points parcourus deux fois est ici une surface (les points où θ = 0 correspondent aux
points θ = 2π) de mesure nulle. Vous pouvez faire le choix de prendre θ ∈ [2π, 4π], vous avez
un choix infini de paramétrisation.

2. Un paramétrage en coordonnées sphériques de½l’ellipsoı̈de de centre O, de demi¾grand axe


x2 y 2 z 2
a, de demi moyen axe b, de demi petit axe c : (x, y, z) ∈ R3 , 2 + 2 + 2 ≤ 1 se trouve
a b c
x y z
en posant X = , Y = , Z = .
a b c
x2 y 2 z 2
L’équation 2 + 2 + 2 ≤ 1 devient X 2 + Y 2 + Z 2 ≤ 1, l’équation de la boule de centre O
a b c
et de rayon 1 dont un paramétrage est


X = r sin φ cos θ
Y = r sin φ sin θ avec r ∈ [0, 1], θ ∈ [0, 2π], φ ∈ [0, π].


Z = r cos φ

On en déduit que le paramétrage en coordonnées sphériques de l’ellipsoı̈de est




x = ar sin φ cos θ
y = br sin φ sin θ avec r ∈ [0, 1], θ ∈ [0, 2π], φ ∈ [0, π].


z = cr cos φ

Exercices Les faire sérieusement, je vous donnerai la correction, vous me poserez éventuellement
des questions et vous serez prêts pour la seconde partie des exercices du QCM1.

Exercice 3 : Décrire le solide V = {(x, y, z) ∈ R3 , y 2 + z 2 ≤ x, 0 ≤ x ≤ 5, z ≥ 0}. Faire un


shéma. Donner une paramétrisation de V .

Exercice 4 : Décrire le solide V = {(x, y, z) ∈ R3 , x2 + 4y 2 + 3z 2 ≤ 1, z ≤ 0}. Faire un shéma.


Donner une paramétrisation de V .

8
Chapitre 2

Les intégrales multiples.

2.1 Intégrales doubles.


2.1.1 Interprétation géométrique d’une intégrale double.

Si D est un domaine borné de R2 , soit f une fonction réelle


Z continue,
Z positive sur D. Considérons
la surface S = {(x, y, z) ∈ R3 , z = f (x, y), (x, y) ∈ D}, f représente la mesure du volume
D
limité par la surface S, le plan xOy et le cylindre de section droite D.

y
-
O

x D
¼

2.1.2 Calcul d’une intégrale double sur un rectangle.

Si D = [a, b] × [c, d], soit f une fonction réelle continue sur D,


Z Z Z d µZ b ¶ Z b µZ d ¶
f= f (x, y) dx dy = f (x, y) dy dx.
D c a a c

9
Z Z
Exemple : Calcul de (x2 y + 2y 3 ) dx dy avec D = [−1, 1] × [0, 1].
D

Z Z Z 1 µZ 1 ¶
2 3 2 3
(x y + 2y ) dx dy = (x y + 2y ) dx dy.
D 0 −1

Je n’oublie pas les parenthèses.


Z 1
Je calcule (x2 y + 2y 3 ) dx en trouvant une primitive par rapport à x de x2 y + 2y 3 , je fais comme
−1
si y était une constante.
Z 1 · 3 ¸1
2 3 x 3 y y 2y
(x y + 2y ) dx = y + 2xy = + 2y 3 + + 2y 3 = + 4y 3
−1 3 −1 3 3 3
Z Z Z 1 µ ¶ · 2 ¸1
2 3 2y 3 y 4 1 4
(x y + 2y ) dx dy = + 4y dy = +y = +1= .
D 0 3 3 0 3 3
Je peux aussi écrire
Z Z Z 1 µZ 1 ¶ Z 1 · 2
¸1
2 3 2 3 2y y4
(x y + 2y ) dx dy = (x y + 2y ) dy dx = x + dx.
D −1 0 −1 2 2 0
Z 1 µ ¶ · ¸1
x2 1 x3 x 1 4
+ dx = + = +1= .
−1 2 2 6 2 −1 3 3

En particulier : Si D = [a, b]×[c, d] et f (x, y) = g(x).h(y), on dit que f est séparable par rapport
aux variables x et y et
Z Z Z b Z d
f (x, y) dx dy = g(x) dx. h(y) dy.
D a c

Z Z
Exemple : Calcul de ex+y dx dy avec D = [0, 1] × [1, 2].
D

Z Z Z Z Z 1 Z 2
e x+y
dx dy = x y
e e dx dy = x
e dx. ey dy = [ex ]10 [ey ]21 = (e − 1)(e2 − e)
D D 0 1
Z Z
ex+y dx dy = e(e − 1)2 .
D

2.1.3 Calcul d’une intégrale double sur un domaine quelconque en


coordonnées cartésiennes.
1. Soient y1 et y2 deux fonctions définies et continues sur l’intervalle [a, b] telle que y1 (x) ≤ y2 (x)
si x ∈ [a, b]. Soit f une fonction continue sur le domaine D1 de R2 donnée par,

D1 = {(x, y) ∈ R2 , a ≤ x ≤ b, y1 (x) ≤ y ≤ y2 (x)}

10
l’intégrale double de f dans le domaine D1 vaut
Z Z Z ÃZ b y2 (x)
!
f (x, y) dx dy = f (x, y) dy dx.
D1 a y1 (x)

On dit que D1 est un domaine de type 1.

y2 (x)

D1
O x -
a b
y1 (x)

Dans ce cas, on effectue un balayage vertical, on considère D1 comme l’union de segments


verticaux.

D1
O -
a b

Z y2 (x)
On commence par intégrer la fonction sur le segment vertical y1 (x) ≤ y ≤ y2 (x), f (x, y) dy
y1 (x)
Z y2 (x)
dépend de la variable x puis on intègre f (x, y) dy par rapport à x sur l’intervalle [a, b].
y1 (x)

2. Soient x1 et x2 deux fonctions définies et continues sur l’intervalle [c, d] telle que x1 (y) ≤ x2 (y)
si y ∈ [c, d]. Soit f une fonction continue sur le domaine D2 de R2 donnée par,

D2 = {(x, y) ∈ R2 , c ≤ y ≤ d, x1 (y) ≤ x ≤ x2 (y)}

11
l’intégrale double de f dans le domaine D2 vaut
Z Z Z d ÃZ x2 (y)
!
f (x, y) dx dy = f (x, y) dx dy.
D2 c x1 (y)

On dit que D2 est un domaine de type 2.

d
y

D2
c -
O x1 (y) x2 (y)

Dans ce cas, on effectue un balayage horizontal.

Remarques :
1. Si l’on intègre f sur un domaine de type 1, on commence par calculer une primitive de f
par rapport à la variable y.
2. Si l’on intègre f sur un domaine de type 2, on commence par calculer une primitive de f
par rapport à la variable x.
3. Le choix d’intégrer f sur un domaine de type 1 ou 2 dépend de la possibilité d’effectuer le
calcul d’une primitive de f par rapport à la variable x ou y.
Z Z
4. Si D1 n’est pas un rectangle, il est interdit de penser que le calcul de f (x, y) dx dy
D1
Z y2 (x) µZ b ¶ Z Z
est obtenu par f (x, y) dx dy. L’objet f (x, y) dx dy est un réel alors
y1 (x) a D1
Z y2 (x) µZ b ¶
que f (x, y) dx dy est une foncion de x ! Si D1 n’est pas un rectangle, vous ne
y1 (x) a
Z b Z y2 (x)
pouvez intervertir et . Une seule écriture possible
a y1 (x)

Z Z Z b ÃZ y2 (x)
!
f (x, y) dx dy = f (x, y) dy dx.
D1 a y1 (x)

5. Même remarque pour un domaine de type 2, on ne fait pas n’importe quoi.

Exemples :

12
1. Le disque unité de R2 , D = {(x, y) ∈ R2 , x2 + y 2 ≤ 1} peut s’écrire
√ √
– comme un domaine de type 1, D = {(x, y) ∈ R2 , x ∈ [−1, 1], − 1 − x2 ≤ y ≤ 1 − x2 }
p p
– ou de type 2, D = {(x, y) ∈ R2 , y ∈ [−1, 1], − 1 − y 2 ≤ x ≤ 1 − y 2 }.
2. Le triangle D ci-dessous

-
x
O 1

peut-être décrit
– comme un domaine de type 1, D = {(x, y) ∈ R2 , x ∈ [0, 1], 0 ≤ y ≤ x}
– ou de type 2, D = {(x, y) ∈ R2 , y ∈ [0, 1], y ≤ x ≤ 1}.

Propriété 2.1.1
Z Z
: Z Z Z Z
1. Linéarité : af + bg = a f +b g.
D D D
Z Z
2. Si f est positive sur D, f ≥ 0.
D
Z Z Z Z
3. Si f (x, y) ≤ g(x, y), ∀(x, y) ∈ D, f≤ g.
¯Z Z ¯ Z Z D D
¯ ¯
En particulier, ¯¯ f ¯¯ ≤ |f |.
D D

4. Dans le cas où f est constante et égale à 1, ces intégrales mesurent l’aire du domaine.
Z Z
Aire(D) = dx dy.
D
Z Z Z Z Z Z
5. Si D1 et D2 sont disjoints alors f= f+ f.
D1 ∪D2 D1 D2

Exemples :
1. Si D est le disque unité de R2 , on retrouve l’aire de D en écrivant
Z Z Z 1 ÃZ √1−x2 ! Z 1 h i√1−x2 Z 1 √
Aire(D) = dx dy = √
dy dx = y √ dx = 2 1 − x2 dx.
D −1 − 1−x2 −1 − 1−x2 −1

13
On a tous conscience qu’il faut faire un changement de variable x = cos θ avec θ ∈ [0, π],
dx = − sin θ dθ.
Z 0√ Z πp Z π
2 2
Aire(D) = −2 1 − cos θ sin θ dθ = 2 sin θ sin θ dθ = 2 | sin θ| sin θ dθ
π 0 0
Z Z h
π π
sin(2θ) iπ
=2 sin2 θ dθ = (1 − cos(2θ)) dθ = θ − = π.
0 0 2 0

Vous avez tous repéré que j’ai utilisé la formule de trigonométrie cos(2θ) = 1 − 2 sin2 θ.
Seulement dans le cas où on calcule une aire, on peut considérer le quart de disque
D1 = {(x, y) ∈ R2 , x2 + y 2 ≤ 1, x ≥ 0, y ≥ 0} et dire que
Z ÃZ √ 2 !
1 1−x
Aire(D) = 4Aire(D1 ) = 4 dy dx.
0 0

Attention, cet argument n’est valable que pour l’intégration d’une fonction constante mais
non valable pour une quelconque fonction.
2. Si D est le triangle D ci-dessous,

-
x
O 1

Z Z Z 1 µZ x ¶ Z 1 h 2 ix Z 1 3 h x4 i 1 1
y x
xy dx dy = xy dy dx = x dx = dx = = .
D 0 0 0 2 0 0 2 8 0 8
On aurait pu aussi écrire
Z Z Z 1 µZ 1 ¶ Z 1 h 2 i1 Z 1µ ¶ h y 2 y 4 i1 1 1
x y y3
xy dx dy = xy dx dy = y dy = − dy = − = − .
D 0 y 0 2 y 0 2 2 4 8 0 4 8

3. Si D est la région du plan bornée parZl’axe


Z des x positifs et les droites d’équations cartésiennes
y = 2x, y = −2x et x = 1, calculer xy 2 dx dy.
D

D est le triangle D ci-dessous,

14
6
y

D -
1 x
O

−2

Il vaut mieux décrire D comme un domaine de type 1,

D = {(x, y) ∈ R2 , x ∈ [0, 1], −2x ≤ y ≤ 2x}.


Z Z Z 1 µZ 2x ¶ Z 1 h 3 i2x Z 1 h 16x5 i1 16
2 2 y 16x4
xy dx dy = xy dy dx = x dx = dx = = .
D 0 −2x 0 3 −2x 0 3 15 0 15

Si l’on considère D comme un domaine de type 2, on est obligé d’écrire D = D1 ∪ D2 avec


y y
D1 = {(x, y) ∈ R2 , y ∈ [0, 2], ≤ x ≤ 1} et D2 = {(x, y) ∈ R2 , y ∈ [−2, 0], − ≤ x ≤ 1}
Z Z Z Z 2 Z Z 2
2 2 2
xy dx dy = xy dx dy + xy dx dy
D D1 D2
Z 2 ÃZ 1 ! Z 0 ÃZ 1 !
= xy 2 dx dy + xy 2 dx dy.
y y
0 2
−2 2

Deux intégrales à calculer au lieu d’une, il vaut mieux réfléchir (comme d’habitude) avant
de se lancer dans les calculs !

Exercices feuille 2 : Les faire sérieusement, je vous donnerai la correction, vous


me poserez éventuellement des questions et vous serez prêts pour les premiers exercices du
QCM2 que vous ferez après la correction des exercices de la fin du chapitre 3.

Exercice 1 : On pose R = [0, 1] × [0, 1]. Calculer les intégrales suivantes :


Z Z Z Z Z Z
3 2 xy
1) (x + y ) dxdy 2) ye dxdy 3) (xy)2 cos x3 dxdy
R R R
Z Z Z Z
4) ln[(x + 1)(y + 1)] dxdy 5) sin(x + y) dxdy
R R

Exercice 2 : Soit D laZrégion


Z du plan bornée par les axes des x et des y positifs et la droite
3x + 4y = 10. Calculer (x2 + y 2 ) dxdy.
D

15
Z Z

Exercice 3 : Calculer y 2 x dxdy où D est l’ensemble des (x, y) avec x > 0, y > x2
D
et y < 10 − x2 .
ZZ
Exercice 4 : Calculer l’intégrale double : xy dx dy si
D

1) D = {(x, y) ∈ R2 , x ≥ 0, y ≥ 0, x + y ≤ 1}.

2) D est la partie du plan limitée par les paraboles d’équation : y = x2 et x = y 2 .

2.1.4 Changement de variables.


Au lieu d’intégrer sur un domaine D, on intègre sur un domaine ∆ plus approprié, un rectangle
en général.

Définition 2.1.1 :
1. Un changement de variables est donné par une application

T :∆→D
(u, v) 7→ (x, y) = (x(u, v), y(u, v))

avec T une application C 1 , bijective sauf peut être en un nombre fini de courbes.

2. La matrice 
∂x ∂x
 ∂v 
JT (u, v) =  ∂u
∂y ∂y 
∂u ∂v
est la matrice jacobienne de T au point (u, v).
∂(x, y)
3. On note le déterminant de JT (u, v) appelé Jacobien du changement de variables,
∂(u, v)
¯ ¯
¯ ∂x ∂x ¯
∂(x, y) ¯ ∂u ∂v ¯¯ ∂x ∂y ∂x ∂y
¯
=¯ ¯= − .
∂(u, v) ¯ ∂y ∂y ¯ ∂u ∂v ∂v ∂u
¯ ¯
∂u ∂v

T :∆→D
Propriété 2.1.2 : Si est un changement de variables
(u, v) 7→ (x, y) = (x(u, v), y(u, v))
alors Z Z Z Z ¯ ¯
¯ ∂(x, y) ¯
f (x, y) dx dy = ¯
f (T (u, v)). ¯ ¯ du dv.
∂(u, v) ¯
D ∆

¯ ¯
¯ ∂(x, y) ¯
Remarque ¯
: Les barres de ¯ ¯ sont des valeurs absolues.
∂(u, v) ¯

16
Exemple : Les coordonnées polaires.
Si D est le disque de centre 0 et de rayon R,
¯ ¯
T : [0, R] × [0, 2π] → D ¯ ∂(x, y) ¯
et ¯¯ ¯ = r.
(r, θ) 7→ (x, y) = (r cos θ, r sin θ) ∂(r, θ) ¯

L’application T est bijective sur ]0, R] × [0, 2π[.


¯ ¯ ¯ ¯
¯
∂(x, y) ¯cos θ −r sin θ¯ ¯ ¯ ¯
¯cos θ − sin θ¯
=¯ ¯ = r¯ ¯ = r(cos2 θ + sin2 θ) = r.
∂(r, θ) ¯ sin θ r cos θ ¯ ¯ sin θ cos θ ¯

Exemple :
Z Z
1. Calculer x4 dxdy avec D est le disque de rayon 3.
D

L’application T : ∆ → D donnée par T (r, θ) = (r cos θ, r sin θ) avec ∆ =¯ [0, 3] ׯ [0, 2π] est
¯ ∂(x, y) ¯
bijective sauf en les points (0, θ) et (r, 2π) qui constituent deux droites. ¯¯ ¯=r
∂(r, θ) ¯
Z Z Z Z Z Z µZ 3 ¶ µZ 2π ¶
4 4 5 4 5 4
x dxdy = (r cos θ) r drdθ = r cos θ drdθ = r dr cos θdθ
D ∆ ∆ 0 0

· ¸3 Z 2π Z 2π
r6 2 2 35
= (1 − sin θ) dθ = (1 − 2 sin2 θ + sin4 θ)dθ
6 0 0 2 0

Z Ã µ ¶2 ! Z µ ¶
2π 2π
35 1 − cos 2θ 35 1 cos 2θ cos2 2θ
= cos 2θ + dθ = + + dθ
2 0 2 2 0 4 2 4

Z 2π µ µ ¶¶ Z 2π µ ¶
35 1 cos 2θ 1 1 + cos 4θ 35 3 cos 2θ cos 4θ
= + + dθ = + + dθ
2 0 4 2 4 2 2 0 8 2 8

· ¸2π
35 3θ sin 2θ sin 4θ 35 3π 729π
= + + = = .
2 8 4 32 0 2 4 8
Toujours les mêmes formules de trigonométrie utilisées cos(2θ) = 1 − 2 sin2 θ = 2 cos2 θ − 1.
Z Z
dxdy
2. Calculer avec D = {(x, y) ∈ R2 , x ∈ [0, 1], 0 ≤ x + y ≤ 1} avec le
D 1 + x + y(
x=u
changement de variable .
y =v−u
D = {(x, y) ∈ R2 , x ∈ [0, 1], −x ≤ y ≤ 1 − x}
= {(x, y) ∈ R2 , x ∈ [0, 1]} ∩ {(x, y) ∈ R2 , −x ≤ y ≤ 1 − x}
= {(x, y) ∈ R2 , x ∈ [0, 1], 0 ≤ y ≤ 1 − x} est le triangle D ci-dessous,

17
6
y

D
-
1 x
O

( (
x=u u=x
Si , par conséquent si (x, y) ∈ D, u ∈ [0, 1] et v ∈ [0, 1] soit (u, v) ∈ ∆
y =v−u v =x+y
avec ∆ = [0, 1]2 .

Nous allons considérer l’application T : ∆ → D donnée par T (u, v) = (u, v − u) avec ∆ = [0, 1]2 ,
T est une bijection.
¯ ¯ ¯ ¯
¯ ∂(x, y) ¯ ¯¯ 1 0¯¯
¯ ¯
¯ ∂(u, v) ¯ = ¯¯−1 1¯¯ = 1.
Z Z Z Z Z 1 Z 1
dxdy dudv dv
= = du = [ln |1 + v|]10 = ln 2.
D 1 + x + y ∆ 1 + v 0 0 1 + v

Exercices feuille 2 : Les faire sérieusement, je vous donnerai la correction, vous me poserez
éventuellement des questions et vous serez prêts pour les premiers exercices du QCM2 que vous
ferez après la correction des exercices de la fin du chapitre 3.
Z Z
Exercice 5 : Calculer f (x, y) dxdy dans chaque cas suivant :
D
x2 +y 2
1) f (x, y) = e et D est le disque unité. (coordonnées polaires)
1
2) f (x, y) = √ et D = [0, 1] × [0, 1]. (x = u et y = v/2)
1 + x + 2y
3
3) f (x, y) = (x2 + y 2 ) 2 et D est le disque de rayon 2.
ZZ
Exercice 6 : Calculer l’intégrale double : xy dx dy si
D
2 2
x y
1) D = {(x, y) ∈ R2 , x ≥ 0, y ≥ 0, + − 1 ≤ 0}.
a2 b2
x2 y 2
2) D = {(x, y) ∈ R2 , + 2 − 1 ≤ 0}.
a2 b

18
2.2 Intégrales triples.
2.2.1 Calcul d’une intégrale triple sur un pavé.

Si D = [a, b] × [c, d] × [e, i], (D est un parallépipède) f une fonction réelle continue sur D,
Z Z Z Z i µZ d µZ b ¶ ¶ Z b µZ d µZ i ¶ ¶
f= f (x, y, z) dx dy dz = f (x, y, z) dz dy dx...
D e c a a c e

On commence par calculer une primitive de f par rapport à la variable que l’on veut...

En particulier : Si D = [a, b] × [c, d] × [e, i] et f (x, y, z) = g(x).h(y).k(z), on dit que f est


séparable par rapport aux variables x, y, z et
Z Z Z Z b Z d Z i
f (x, y, z) dx dy dz = g(x) dx. h(y) dy. k(z) dz.
D a c e

2.2.2 Calcul d’une intégrale triple en coordonnées cartésiennes.

Le principe est le même que pour les intégrales doubles.


Un domaine de type 1 est de la forme

D1 = {(x, y, z) ∈ R3 , a ≤ x ≤ b, y1 (x) ≤ y ≤ y2 (x), z1 (x, y) ≤ z ≤ z2 (x, y)}

l’intégrale triple de f dans le domaine D1 vaut


Z Z Z Z ÃZ b y2 (x)
ÃZ
z2 (x,y)
! !
f (x, y, z) dx dy dz = f (x, y, z) dz dy dx.
D1 a y1 (x) z1 (x,y)

Un domaine de type 2 est de la forme

D2 = {(x, y, z) ∈ R3 , c ≤ y ≤ d, x1 (y) ≤ x ≤ x2 (y), z1 (x, y) ≤ z ≤ z2 (x, y)}

l’intégrale triple de f dans le domaine D2 vaut


Z Z Z Z ÃZ d x2 (y)
ÃZ
z2 (x,y)
! !
f (x, y, z) dx dy dz = f (x, y, z) dz dx dy.
D2 c x1 (y) z1 (x,y)

Un domaine de type 3 est de la forme

D3 = {(x, y, z) ∈ R3 , e ≤ z ≤ i, y1 (z) ≤ y ≤ y2 (z), x1 (y, z) ≤ x ≤ x2 (y, z)}

19
l’intégrale triple de f dans le domaine D2 vaut
Z Z Z Z ÃZ i y2 (z)
ÃZ
x2 (y,z)
! !
f (x, y, z) dx dy dz = f (x, y, z) dx dy dz.
D3 e y1 (z) x1 (y,z)

Je vous laisse imaginer les autres domaines possibles...

Propriété 2.2.1 :
1. Mêmes propriétés que pour l’intégrale double.
Z Z Z
2. Volume(D) = dx dy dz.
D
Exemples :
1. Calculer le volume du solide délimité par les surfaces z = x2 + y 2 , z = 0 et z = 10.
Z Z Z
2. Calculer zdxdydz avec D = {(x, y, z) ∈ R3 , x ≥ 0, y ≥ 0, z ≥ 0, x + y + z ≤ a},
D
a > 0.

Exercices feuille 3 : Les faire sérieusement, je vous donnerai la correction, vous me poserez
éventuellement des questions et vous serez prêts pour les premiers exercices du QCM3 que vous
ferez après la correction des exercices de la fin du chapitre 4.
Z Z Z
Exercice 1 : Calculer f (x, y, z) dxdydz dans chaque cas suivant :
B
2 3
1) f (x, y, z) = x et B = [0, 1]
2) f (x, y, z) = y e−xy et B = [0, 1]3
3) f (x, y, z) = zex+y et B = [0, 1]3

Exercice 2 : Calculer les volumes des solides S suivants :


1) S est borné par les plans xz, yz, xy, les plans x = 1 et y = 1 et la surface z = x2 + y 4 .
2) S est borné par la surface z = x2 + y, le rectangle R = [0, 1] × [1, 2] du plan xy et les côtés
verticaux de R.
3) S = {(x, y, z) ∈ R3 , x ≥ 0, y ≥ 0, z ≥ 0, x + y + z ≤ 1}.
Z Z Z
Exercice 3 : Calculer f (x, y, z)dxdydz dans chaque cas suivant :
S

1) f (x, y, z) = z et S est le solide borné par x = 0, y = 0, z = 0, z = 1 et par x2 + y 2 = 1, x ≥ 0,


y ≥ 0.

x y z
2) f (x, y, z) = x2 + y 2 + z 2 et S = {(x, y, z) ∈ R3 , x ≥ 0, y ≥ 0, z ≥ 0, a
+ b
+ c
≤ 1}, a > 0,
b > 0 et c > 0.

20
2.2.3 Changement de variables.
Le principe est le même que pour les intégrales doubles.

Définition 2.2.1 :
1. Un changement de variables est donné par une application

T :∆→D
(u, v, w) 7→ (x, y, z)

avec T C 1 , bijective sauf peut être en un nombre fini de surfaces.

2. La matrice  
∂x ∂x ∂x
 ∂u ∂v ∂w 
 ∂y ∂y ∂y 
JT (u, v, w) = 
 ∂u

 ∂z ∂v ∂w 
∂z ∂z 
∂u ∂v
∂w
est la matrice jacobienne de T au point (u, v, w).
∂(x, y, z)
3. On note le déterminant de JT (u, v, w) appelé Jacobien du changement de variables,
∂(u, v, w)
¯ ¯
¯ ∂x ∂x ∂x ¯
¯ ¯
¯ ∂u ∂v ∂w ¯
∂(x, y, z) ¯ ∂y ∂y ∂y ¯¯
= ¯¯ .
∂(u, v, w) ¯ ∂u ∂v ∂w ¯¯
¯ ∂z ∂z ∂z ¯
¯ ¯
∂u ∂v ∂w

T :∆→D
Propriété 2.2.2 : Si est un changement de variables alors
(u, v, w) 7→ (x, y, z)
Z Z Z Z Z Z ¯ ¯
¯ ∂(x, y, z) ¯
f (x, y, z) dx dy dz = ¯
f (T (u, v, w)). ¯ ¯ du dv dw.
∂(u, v, w) ¯
D ∆

Exemples :
1. Les coordonnées cylindriques d’axe de rotation l’axe des z.


x = r cos θ ¯ ¯
¯ ∂(x, y, z) ¯
y = r sin θ et ¯¯ ¯ = r avec r positif et θ ∈ [0, 2π].
¯

 ∂(r, θ, z)
z=z

21
2. Les coordonnées sphériques.


x = r sin ϕ cos θ ¯ ¯
¯ ∂(x, y, z) ¯
y = r sin ϕ sin θ et ¯¯ ¯ = r2 sin ϕ avec r positif, θ ∈ [0, 2π] et ϕ ∈ [0, π].
¯

 ∂(r, θ, z)
z = r cos ϕ
Exemple :
ZZZ
1. Calculer l’ intégrale triple : z 2 dx dy dz avec D la spère de centre 0 et de rayon a > 0.
D

x2 y 2 z 2
2. Calculer le volume de l’ellipsoı̈de 2 + 2 + 2 ≤ 1, où a, b et c sont positifs.
a b c

Exercices feuille 3 : Les faire sérieusement, je vous donnerai la correction, vous me poserez
éventuellement des questions et vous serez prêts pour les premiers exercices du QCM3 que vous
ferez après la correction des exercices de la fin du chapitre 4.

Exercice 5 : Calculer les intégrales triples :


ZZZ
1) xyz dx dy dz avec
D
x2 y 2 z 2
D = {(x, y, z) ∈ R3 , x ≥ 0, y ≥ 0, z ≥ 0, 2 + 2 + 2 − 1 ≤ 0}.
a b c
ZZZ
2) z 2 dx dy dz avec D = {(x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 ≤ R2 , 0 ≤ z ≤ h}.
D
ZZZ
dx dy dz
3) p avec D = {(x, y, z) ∈ R3 , 0 ≤ b2 ≤ x2 + y 2 + z 2 ≤ a2 }.
2 2
x +y +z 2
D

22

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