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Le PSALTERION prend une grande variété de noms ( michanon, mi-quanun)... et de formes.

Le psaltérion est en fait une forme particulière de la cithare.


Quelle que soit la forme,le principe est toujours le même:les cordes, plus ou moins longues, sont tendues au dessus
d'une caisse de résonnance plate (à la différence de la harpe) et sont pincées,en général à l'aide d'un plectre. Néanmoins,
il semble que très tôt les cordes aient pu être frappées à l'aide de petits marteaux en bois, annonçant ainsi le tympanon

Les cordes sont généralement en métal, mais il est possible de les trouver en boyau.

Vingt-trois cordes métalliques


Longueur:32 cm
Largeur: 47 cm
Epaisseur de la caisse: 5 cm
Le Psaltérion de Narbonne 
L'aventure OC, c'est aussi la recherche et le développement d'instruments anciens à partir de notre 

patrimoine. Après les rebec, vièle à archet, guiterne… et organistrum, nous avons fabriqué le psaltérion de 
la Cathédrale St­Just de Narbonne. 

Cet instrument se trouve dans la chapelle Notre-Dame-de-Bethléem et a été découvert récemment par
l'abbé Pauc. Il fait partie du Grand Retable (XIV°).
Ce psaltérion "Groin de Porc", tenu par un ange, est constitué d'une caisse plate, au-dessus de laquelle est
tendu parallèlement un plan de cordes en métal. Il peut se jouer suivant différentes positions de jeu,
verticalement sur le buste, ou horizontalement posé sur les genoux. Les cordes sont pincées par un plectre
ou des plumes. 4 roses ornent la table : Deux symétriques de petite taille, une moyenne et une très
travaillée de dimension importante. Du fait de son origine orientale, ses cordes sont en métal, en airain, en
or, en argent ou en bronze (Ars musica XII°). Les chevilles (pièce sur laquelle s'enroule la corde et qui se
fixe en divers points sur l'instrument) sont en os.
Nous remercions la ville de Narbonne pour les documents techniques remis pour la réalisation de l'instrument. Ce psaltérion sera utilisé dans les procha
projets OC.

Le psaltérion est en cours de réalisation dans l'atelier de Patrice Brient. Après en avoir fait une maquette en carton, Patrice à préparé la
caisse de résonance et les barrages dans la partie intérieure...
...puis Patrice a préparé la table d'harmonie. Après avoir relevé les dimensions des rosaces Patrice a ciselé les
délicates dentelles de bois...
Le Psaltérion et maintenant terminé et a été enregistré dans la cathédrale St Just au mois de
décembre 2001. L'instrument est une véritable réussite et le son qui en émane est excellent,
rappelant les sonorités de la harpe.

à suivre...
The Psaltery
click on image for psaltery sound (140kb wav)
or here for same in mp3 format

And al above ther lay a gay sautrie,


On which he made a-nyghtes melodie
So swetely that all the chambre rong;
And Angelus ad virginem he song....

Chaucer, The Miller's Tale

The psaltery (psalterion, saltere, sauterie, Psalterium, Psalter, salterio) is an ancient intstrument seen in many forms. Early versions were simply
a wooden board with gut strings stretched between pegs. The strings were plucked with fingers or by plectra (the name might have derived from
the Greek psallein meaning plucked with fingers). Later instruments included the hollow box or soundboard with soundholes and metal strings.
The player performed with the instrument on the lap or on a table, or in front of the chest held with a strap around his neck if movement was
needed.

The name of psaltery entered Christian literature in the 3rd century B.C. translation of the Old Testament called the Septuagint where, in the
Psalms, nebel was translated psalterion. Thus, Nebuchadnezzar's idolatrous ensemble included the Aramic psantria. Notice, also, that the book of
Psalms has also become known as the Psalter (or psalterium), from the hymns sung with this harp.
Southern Europe, influenced by Moorish Spain, prefered the trapezoidal psaltry with three or four strings to a note. Northern psalteries tended to
be triangular or wing-shaped and single or double-strung. Like most other instruments of the time, the psaltery had no specific repertory, but was
used to play whatever music the occasion demanded. It was referred to frequently in lists of musicians and instruments and in the art of the time.
The psaltery was widely used until about 1500, but could not cope well with the chromaticism of the Renaissance, so was used less as time
passed. It is thought that the psaltery evolved into the harpsichord, zither, and other instruments

Le CROMORNE

Le cromorne est une variété de hautbois à capsule facilement reconnaissable à sa forme courbée. Son nom vient d'ailleurs du vieil
allemand: krumm-recourbé et horn-corne.
Il était également appelé Tournebout!

L'anche-double d'assez petite taille lui donnait, à la différence d'autres hautbois à capsule, une sonorité plutôt douce qui se mêlait très
bien à d'autres bas-instruments.

Des instruments plus anciens,comme ceux représentés dans les


Cantigas de Santa Maria, comportaient une poche d'air. Vessie
animale, capsule en bois tournée ou coloquinte? Difficile à savoir!
On leur donne parfois le nom de CHORO.
Comme la flûte à bec et la plupart des hautbois à capsule, le cromorne constituait une
famille de quatre (parfois cinq) tailles.
Exemple
en MP3
Les premières restitutions de cromornes
Une page anglophone consacrée au cromorne
Une page anglaise
Une page italienne sur le cromorne
Une présentation du cromorne
Une page en anglais !
Une page technique !
Une discographie

Cantigas de Santa Maria


A partir du XIV° siècle, on voit apparaitre certains instruments proches de la
chalémie, mais dont l'anche double n'est plus serrée directement entre les
lèvres. Maintenue hermétiquement à l'intérieur d'une ''capsule'', l'anche vibre
librement dès que l'on souffle par l'étroite ouverture de celle-ci.
Des avantages: une moindre usure de l'anche, une moindre fatigue du
musicien. Des inconvénients:une sonorité trop égale,souvent puissante, mais
sans nuances et sans variété.
Selon la perce de l'instrument , la grandeur et le taillage de l'anche,
l'instrument prend des sonorités et des noms différents: Hautbois du Poitou,
Hautbois de berger, Cromorne, Rauschpfeife, CornAmuse, .....
Hautbois de berger et Rauschpfeife
A la Renaissance , ces instruments étaient généralement utilisés en consort avec quatre tailles différentes.
Exemples
en MP3

(nom marocain)
Tambour sur cadre à timbre

Andrea da Firenze
Santa Maria Novella
Florence-XIV° s.

Le bendir est un instrument à percussion, très répandu en Afrique du nord, où une peau,
généralement de chèvre, est tendue sur un large cercle en bois.
Des cordons,ou timbre, tendus au contact de la peau, vibrent aux chocs reçus par celle-ci et
donnent à l'instrument sa sonorité très particulière.
Il correspond sans doute au TYMBRE cité par Guillaume de Machaut

La LYRE est sans doute un des instruments les plus anciens. Toutes les
civilisations antiques ont laissé des représentations de lyres aux formes les plus
variées. L'instrument est ainsi confondu avec la cithare. A la différence de la
harpe, la caisse de résonnance est très étroite, ce qui rend l'instrument
beaucoup plus facile à transporter. Le nombre de cordes, très limité (de 5 à 8 ),
réduisait l'instrument à un rôle d'accompagnement du chant. Aussi ses
nombreuses représentations médiévales sont beaucoup plus allégoriques que le
témoignage d'une réelle utilisation, du moins après le X° siècle.

Ecole de Cantorbery
VIII° siècle
Cependant son utilisation s'est poursuivie en Europe du Nord, au moins jusqu'au XIV° siècle.
Dans la zone d'influence slave et balte, elle était concurrencée par la GUSLE.
Ailleurs, la lyre fut supplantée par la HARPE et par le CRWTH.
Longueur totale:
74 cm
Longueur corde vibrante:
55 cm
Largeur de la caisse:
24 cm
Epaisseur de la caisse:
5 cm
LES CITOLES
Voilà l'exemple même d'un nom d'instrument sous lequel on recouvre des formes et des
sonorités très différentes. Décrite par certains comme ayant un son très doux, d'autres
en font un instrument capable de se faire entendre en extérieur.
L'unanimité semble cependant se faire pour regrouper sous ce nom des instruments à
cordes métalliques et à fond plat, parfois d'origine très ancienne.

Psautier de Stutgart - IX° siècle Psautier du Mont Cassin - XI° s.


Sculpture de B. Antelami
La Baptisterie-Parme(fin XII° s.)
Quatre cordes simples

Longueur totale:
56cm
Longueur corde vibrante:
33 cm
Largeur de la caisse:
19 cm
Epaisseur de la caisse:
5,5 cm

Instruments à archet
La connaissance des instruments médiévaux à archet a considérablement progressé ces
dernières années. Une étude approfondie de l'iconographie a permis de clarifier la classification
des différents instruments.
Deux familles distinctes apparaissent:
-La VIELE
-La GIGUE
Il faut y ajouter une troisième famille beaucoup plus tardive (contrairement aux idées reçues!):
-Le REBEC

Cependant de nombreux interprètes utilisent encore des instruments inspirés de la facture du violon.
Voici plusieurs instruments fabriqués de cette manière, librement inspirés par l'iconographie médiévale.
(Cliquez pour accéder à leur page).

Voy en orden

Dans plusieurs oeuvres de Fra Angelico,nous trouvons un instrument qui parait


être une vièle, avec un fond plat, mais dont la caisse de résonnance est de forme
presque circulaire.
D'autres représentations de vièles à archet, parfois antérieures, font apparaître
des caractères similaires.
Fra Angelico
Retable de Fiesole (détail)
Fresque de l'église de Paulnay (Indre)
Photo de Y.impens
Les deux instruments reconstitués
s'inspirent de cette forme. Ils ont trois
cordes et leur sonorité est assez
proche de celle des rebecs.
Longueur totale:
50 cm
Longueur corde vibrante:
31 cm
SOPRANO Largeur de la caisse:
15 cm
Epaisseur de la caisse:
4,5 cm
Longueur totale:
86cm
Longueur corde vibrante:
58 cm
TENOR Largeur de la caisse:
19,5 cm
Epaisseur de la caisse:
5,5cm

SOPRANO Longueur
totale:
54 cm
Longueur
corde
vibrante:
30 cm
Largeur de
la caisse:
15 cm
Epaisseur de
la caisse:
4 cm
Longueur
totale:
60 cm
Longueur
corde
vibrante:
ALTO 33 cm
Largeur de
la caisse:
17 cm
Epaisseur de
la caisse:
4,5cm

Cette petite vièle triangulaire est inspirée d'une


enluminure du XV° siècle.
Longueur totale:
52 cm
Longueur corde vibrante: 32cm
Largeur de la caisse:
15 cm
Epaisseur de la caisse:
5 cm
Une vièle longiforme à trois cor
d'un instrument populair

Longueur totale: 66 cm
Longueur corde vibrante: 3
Largeur de la caisse: 12
Epaisseur de la caisse:6

la
VIELE
Une pure
invention?
Mais pourquoi
pas une vièle avec
cette forme
rectangulaire.
Longueur totale:

60 cm
Longueur corde
vibrante:
32 cm
Largeur de la
caisse:
15 cm
Epaisseur de la
caisse:
4 cm

la VIELE BASSE
Les instruments de grande taille apparaissent tardivement (fin
XV° siècle)
L'instrument qui apparait au premier plan de cette oeuvre célèbre
paraît bien avoir une table d'harmonie plate. Ce serait bien alors
un modèle grave d'une vièle médiévale. Certes! Mais la forme
très cintrée paraît en fait fantaisiste: il est probable que l'artiste a
pris des libertés avec l'instrument qui lui a servi de modèle.
ald- Retable d'Issenheim
516)-Musée de Colmar

En s'inspirant (trop) fidèlement de l'instrument représenté, nous avons obtenu un instrument


certes agréable à voir, mais dont la sonorité manque de puissance .

Six cordes
Longueur totale:
102 cm
Longueur corde vibrante:
59 cm
Largeur de la caisse:
33 cm
Epaisseur de la caisse:
8 cm
LA VESSE La VEZE LaVEUZE
A mi-chemin entre la cornemuse et le chalumeau, cet instrument tient son nom du fait que l'anche, simple ou double, est
contenue dans un un sac généralement en VESSIE.
On désigne parfois cet instrument sous le terme de TURELURE.
Sur cette illustration tirée d'un psautier italien du XII° siècle, le réservoir, de taille imposante, apparait nettement.

Cet instrument, réalisé par Pierre-Alexis Cabiran, possède un chalumeau à anche simple. Une vessie de porc (traitée!) sert de réservoir.
Il semble cependant possible que sur certains instruments, comme ceux représentés dans l'illustration des Cantigas de
Santa Maria, ce sac soit remplacé par une COLOQUINTE.
v

Trompette marine et luth


H. Memling (détail)
Voilà sans doute l'instrument dont le nom pose le plus de
problèmes!
Pourquoi TROMPETTE alors qu'il s'agit d'un instrument à
corde(s) ?
Pourquoi MARINE alors qu'on ne voit aucun rapport avec la
navigation?
On explique le plus souvent ce nom par le fait que cet
instrument était utilisé dans certains couvents de religieuses
pour l'appel aux prières .

TROMPETTE car il s'agit d'un instrument de signal.


MARINE étant une déformation de MARIALE, c'est à dire dédiée à la Vierge Marie.
Cet instrument semble être une variante du monocorde, dont on frotterait la corde à l'archet.

Longueur totale:
139 cm
Longueur corde vibrante:
100 cm et 60cm
Largeur de la caisse:
14 cm
Epaisseur de la caisse:
7,5 cm

La sonorité très particulière de l'instrument a deux causes:

-le fait que l'on ne joue qu'avec des sons harmoniques,obtenus en frôlant à peine du doigt la corde frottée.

-la forme très particulière du chevalet, appelé chien,dont la partie la plus longue
n'est pas en appui sur la table: elle peut donc vibrer librement lorsqu'on frotte la
corde et transmettre cette vibration à la table.

Les Pipeaux
On regroupe sous ce nom de nombreux instruments, parfois très rudimentaires, aux aspects les plus
divers. Un pipeau comporte un sifflet taillé à l'extrémité de l'instrument et un nombre variable de trous,
de 2 à 6, percés dans son corps. Il peut être en os,en roseau,en bois,en métal.....Les noms les plus
divers, variant selon la région, peuvent lui être donnés: flageolet,flajol,flûte de saus (saule),.....

Cliquer sur chaque instrument pour en savoir plus

On trouve souvent représentés des pipeaux


La TROMPETTE ou La BUSINE
Les Romains connaissaient de multiples
formes de "TUBA".
Pourtant la trompette disparait
complètement de l'iconographie au V°
siècle, laissant la place à la corne d'appel.
Elle ne réapparaît qu'au XIII° siècle, peut-
être imitée du NAFIR musulman.
Cantigas de Santa Maria

La trompette médiévale, ou busine, ou buisine (anafil en Espagne), est avant tout un instrument de signal
utilisé par les hérauts ou par les guetteurs. Elle apparaît presque toujours dans l'iconographie par paire.

Elle est généralement constituée de trois parties en alliage


de cuivre. L'embouchure, souvent grossière, limitait très
certainement les possibilités de jeu. Ce n'est qu'au XV°
siècle que celles-ci s'élargirent.
On trouve également des instruments plus courts, alors appelés "grèles" ou "clarions".
Longueur : 110 à 135 cm

Aujourd'hui encore, le nafir est utilisé en particulier au Maroc pour réveiller la population avant le jour,
pendant le jeûne du Ramadan.

Exemples
en MP3

A partir du XIV° siècle, on voit apparaitre la trompette à coulisse, ou "trompette de ménestrel, puis
le sacqueboute(Tirer-Pousser).
Maitre de Saint Bartholomée

Cet instrument est souvent utilisé avec des instruments à anches: il forme alors un ensemble
Le tambour à deux peaux tendues de chaque côté d'un fût, généralement en bois, se retrouve
pratiquement dans toutes les traditions du monde.

Tambour à fût en olivier


Tunisie
Fra Angelico
Tambour traditionnel
Tunisie

La CORNEMUSE A BOURDON
La simple CHEVRETTE a peu à peu évolué. A partir du XIV° siècle, on trouve un instrument plus
élaboré du fait de plusieurs ajouts:

-un, parfois deux ou trois chalumeaux suplémentaires sont ajoutés. Ils ne sont pas percés de trous car
leur rôle se limite à tenir un bourdon. -le chalumeau principal est souvent remplacé par un hautbois à
anche double, semblable à la chalémie, qui donne beaucoup plus de puissance

Le cornet vient d'une évolution de la simple corne d'appel. En perçant plusieurs trous dans cette corne, on
obtient un instrument capable de jouer des mélodies simples. Les fouilles archéologiques ont mis à jour
plusieurs de ces instruments, remontant au XIII° siècle.
Dans l'art roman, plusieurs représentations
probables de cornet apparaissent.

Cliquez pour agrandir


Par la suite différentes sortes de cornets sont apparues.
Percé dans un bloc en bois avec une embouchure taillée dans la masse: on l'appelle alors CORNET MUET.
Mais on prend l'habitude d'y ajouter une embouchure taillée dans de la corne: il prend alors le nom de cornet
à bouquin. Le corps de l'instrument est constitué de deux parties en bois assemblées et entourées d'une
gaine en cuir permettant d'éviter les fuites.
Exemples
en MP3

Le véritable cornet à bouquin prend sa forme définitive à la Renaissance. Grace à de prestigieux virtuoses, surtout
italiens, il devient un des instruments-rois du début du XVII° siècle, seul capable de rivaliser en virtuosité concertante avec
le violon.

Le FRESTEL
C'est là le nom médiéval d'un instrument traditionnel bien connu, répandu à travers le monde depuis les temps
les plus reculés: la Flûte de Pan. Il peut être formé de tubes en roseau assemblés ou creusé dans un bloc en
bois.
Souvent représenté, il apparait autant comme un instrument de musique que comme un instrument de signal.
Il est même parfois cité comme un instrument thérapeutique, facilitant le passage des calculs!

Une reconstitution fidèle!

Collégiale de Beaune
(Bourgogne) Instrument réalisé par P.A. Cabiran
XII° siècle d'après le frestel de Beaune
Photo APEMUTAM
(droits réservés)
Trois instruments traditionnels
(Roumanie - France)

(le galoubet)

Heures du Duc de Guise


Musée Condé-Chantilly
Cette flûte particulière prend des noms divers selon les époques (flutet, fluitet, flahutet,...) et les régions
(galoubet de Provence, xirula basque, ...)

Elle ne comporte que trois trous percés dans la partie inférieure de l'instrument. Le musicien joue en variant
ses doigtés, mais aussi en soufflant plus ou moins fort, obtenant ainsi des notes harmoniques.

Instrument en sureau réalisé par Jeff BARBE

L'instrument se tient d'une seule main,libérant ainsi l'autre main qui peut marquer le
rythme sur un tambour ou un tambourin à cordes.
Exemples
en MP3
Pour voir et entendre une flûte à trois
trous médiévale

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