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DES ENTREPRISES
C.C.T.P.
LOT n°06 : CVC
Maitre d’Ouvrage
NBIM Marcel SCI
20 bis rue Louis Philippe
92200 Neuilly sur Seine
SOMMAIRE
1.10 RECEPTION............................................................................................................................................. 16
1.10.1 Procédure .......................................................................................................................................... 16
1.10.2 Prestations préalables ....................................................................................................................... 17
1. SPECIFICATIONS GENERALES
Le présent C.C.T.P consiste à décrire les travaux d’aménagement du R+7 d’un immeuble situé 17-23
boulevard de la Madeleine, 75001 PARIS pour le lot N°06 « CVC ».
L’immeuble existant comporte 7 étages sur rez-de-chaussée, à usage de bureaux et est assujetti au Code
du Travail (décret 92-332 du 31 Mars 1992).
Il est rappelé que les travaux, objet de ce marché, se font dans des locaux occupés par des locataires. La
sécurité et le respect de l’organisation prévue seront suivis de façon scrupuleuse afin de gêner à moindre
mesure les occupants.
Le maitre d’ouvrage indique qu’il privilégiera les demandes de ses locataires.
Attention, les entreprises devront chiffrer séparément les travaux concernant l'extension des travaux
sur l'existant.
Le présent descriptif définit les travaux du lot Génie Climatique et désenfumage liés à
l’aménagement des anciens locaux France TELECOM au RDC et au 1er sous-sol du 21 rue
de la Banque à PARIS IIème.
Il est à noter que la présente description n’est pas limitative. En cas de difficulté
d’interprétation des documents, les prestations exigibles seront celles qui assureront les
meilleures performances de fonctionnement, sécurité et exploitation. Le soumissionnaire
devra exécuter comme étant compris dans son prix, sans exception ni réserve, tous les
travaux nécessaires au bon achèvement complet de ses travaux.
Dans le cas où les ouvrages définis dans ce devis descriptif ne figureraient pas dans les
recueils de textes ou normes, ou en diffèreraient par leur conception, l’Entrepreneur devra
toujours se conformer à l’esprit de ces documents quant à la qualité et à la mise en œuvre
des matériaux.
La proposition de l’Entrepreneur comprendra également toutes les prestations
complémentaires nécessaires à la mise en route, aux essais de fonctionnement, aux essais
d’étanchéité et à la réfection éventuelle des ouvrages défectueux.
Tous les documents graphiques remis à l’Entrepreneur pour l’exécution des ouvrages
doivent être considérés comme une proposition qu’il devra examiner avant tout
commencement d’exécution. Il devra signaler au Maître d’œuvre les dispositions qui lui
paraîtraient ne pas être en rapport avec la solidité, la conservation des ouvrages, l’usage
auquel ils sont destinés ou l’observation des règles de l’Art ou des règlements en vigueur.
L’Entrepreneur se reportera au CCAP pour prendre connaissance de toutes les règles
administratives non décrites au présent descriptif et en particulier :
o hygiène et sécurité sur le chantier,
o organisation du chantier,
o conditions financières.
Important
o 1 – Ces travaux s’effectueront dans un immeuble occupé dans des locaux
libres . Par conséquent, tous les travaux gênants ne permettant pas la co-
activité « utilisateurs /travaux », notamment ceux liés aux percements et à la
mise en place des réseaux et raccordements s’effectueront en horaires décalés
(après 20 heures, le matin avant 8H00 ou le samedi).
o 2 – Les manutentions et évacuation des matériaux et matériels s’effectueront
tôt le matin de 7 heures à 9 heures
Le marché passé avec l’entreprise titulaire présent lot est un « Marché d’Obligation de
résultat » (M.O.R.) tel que défini par le cahier des clauses techniques générales des
marchés publics de travaux d’installation de génie climatique.
L’entrepreneur est chargé de la conception des installations, de l'établissement du projet, de
la réalisation des travaux et doit au Maître de l’Ouvrage les obligations de fonctionnements
d’écrites ci-après et complétées au CCTP :
o le respect de la réglementation en vigueur en particulier en matière d’hygiène et de
sécurité incendie (en accord avec bureau de contrôle : réglementation en vigueur
lors de la réalisation de la présente installation),
o l’obtention des conditions de sécurité liées à certains équipements,
o l’inexistence de troubles dus aux niveaux sonores émis par les installations de
l’Entrepreneur,
o la fiabilité du fonctionnement pour des installations parfaitement réglées et équilibrées,
o l’inexistence de condensation superficielle en tout point des parois intérieures
visitables aux conditions ambiantes de base (température, hygrométrie et aération),
d’occupation et d’utilisation normale des locaux.
L’obligation de résultats s’impose à l’Entrepreneur uniquement sur la partie des installations
modifiées par ses soins. Il ne pourra lui être imputés des dysfonctionnements sur d’autres
parties de cette installation
L’obligation de résultats s’impose à l’Entrepreneur même si cela le conduit à modifier,
renforcer ou adapter certaines données du descriptif. Cette notion vise en particulier les
grandeurs techniques fournies à titre indicatif dans les textes, sur les plans et sur les
schémas.
L’Entrepreneur prévoit donc dans sa soumission tous les travaux nécessaires pour assurer
l’achèvement complet des ouvrages qui concernent son lot sans qu’il puisse prétendre à
aucune majoration du prix forfaitaire pour raison d’omission dans les plans, descriptions ou
annexes. Le fait de devoir la pose entraîne la fourniture et le raccordement si nécessaire du
matériel demandé.
Il lui appartient donc de signaler en temps utile, et obligatoirement avant l’exécution, les
omissions, les imprécisions ou les contradictions qu’il ait pu relever dans les documents
fournis et de demander les éclaircissements nécessaires.
En conséquence, le soumissionnaire ne peut se prévaloir d’aucune erreur ou omission
susceptible d’être relevée dans les pièces du marché, pour refuser l’exécution des
travaux nécessaires au complet achèvement des installations en ordre de fonctionnement,
pour prétendre ultérieurement à des suppléments au montant de sa soumission ou pour
justifier un mauvais fonctionnement.
En cas de difficulté d’interprétation du dossier de consultation des entreprises, les
prestations exigibles sont celles assurant les meilleures performances de fonctionnement et
de sécurité en exploitation.
L’Entrepreneur débutera les travaux d’installation dès qu’il en aura reçu l’ordre écrit et les
poursuivra sans interruption jusqu’à achèvement. Il se rapportera au calendrier contractuel
et au planning pour d’autres dates utiles au déroulement du chantier.
L’Entrepreneur ne pourra pas, en cours d’exécution des travaux, apporter des modifications
à son projet, sans y être autorisé par écrit par le Maître d’œuvre.
En cas de contradiction, les documents administratifs du marché prévalent sur les
documents techniques, les documents particuliers prévalent sur les documents généraux.et
l’avis du maitre d 'œuvre même si la solution retenue est plus défavorable à l’entreprise.
1.6 DOCUMENTS
1.6.1 Généralités
Toutefois, en cas d’imprécision ou d’oubli, les entreprises devront obtenir auprès du Maître
d’œuvre et du Maître de l’Ouvrage dans la mesure du possible tous les renseignements
nécessaires avant la remise de leur proposition. Ils ne pourront pas justifier l’inexécution de
l’ensemble des prestations ou une demande d’un complément de prestation dans ce cas.
Les entrepreneurs sont entièrement responsables des quantités des produits et matériels
notifiés dans leur offre.
Par conséquent, les prix des soumissionnaires ne sont pas susceptibles d’une
augmentation.
o kg = kilogramme
o ml = mètre linéaire
o m2 = mètre carré
o ens = ensemble
Pour les appareils, la quantité indiquée est celle qui sera installée et vue le jour de la
réception. Le coût unitaire inclut des appareils à changer en raison de leur
endommagement ou d’un vol.
Pour les réseaux (tuyauteries ou câbles), les quantités sont calculées au mètre linéaire
selon les diamètres. Les longueurs correspondent à celles obtenues après montage et à
l’emplacement définitif. Elles comprennent toutes les majorations pour les raccordements,
chutes, supports etc.
L’entreprise est responsable des dégâts éventuels qu’elle pourrait provoquer sur la
construction existante et ses équipements. Elle doit prendre en charge les réparations de
toutes natures.
Afin de prévenir tout différend à cet égard, un état des lieux est établi en début de chantier
par le Maître de l’Ouvrage (partie commune, logements…), la Maîtrise d’Oeuvre
d’exécution, le locataire et l’Entreprise.
En cas de dégât (notamment ceux liés aux percements des planchers), le Maître
d’Œuvre d’exécution précise la responsabilité de l’Entreprise et les frais de réparation.
Les rendez-vous de chantier et de coordination ont lieu une fois par semaine à la diligence
du maître d’œuvre d’exécution établit les compte rendus de réunions et les diffuse aux
entreprises par courriel.
Les entreprises sont représentées aux rendez-vous sur convocations du maître d’œuvre
d’exécution, mentionnées sur le compte-rendu précédent.
L’absence répétée d’une entreprise aux rendez-vous auxquels elle est convoquée ou
l’insuffisance d’encadrement de ses travaux assimilée à une carence constatée par le
maître d’œuvre d’exécution et pouvant entraîner la résiliation du marché au même titre
qu’un retard important sur les travaux.
Les entreprises appliqueront une démarche qualité dont le principe sera précisé par le
maître d’œuvre d’exécution lors des premières réunions de coordination.
La logique de cette démarche est le « contrôle par anticipation ». Elle se traduit par les
mesures suivantes :
o L’obligation d’établir des plans d’exécution précis et cohérents pour tous les ouvrages
et d’indiquer sur ces derniers des moyens pratiques facilitant la mise en œuvre.
L’objectif est d’assister les ouvriers ayants que les plans comme documents de travail.
o Chaque entreprise établissant un plan doit indiquer les ouvrages environnants
pouvant conditionner ou affecter la mise en œuvre de ses ouvrages. Si cela implique
une coordination avec des interfaces de plusieurs corps d’état, il doit être établi des
plans de synthèse coordonnés par le maître d’œuvre d’exécution.
o Agrément préalable des échantillons, des prototypes ou des témoins mis en œuvre
dans les conditions réelles de chantier.
o Réalisation des travaux en conformité avec les plans d’exécution et avec les
matériaux prévus sans y apporter de modification non maîtrisée.
L’entreprise fournira une liste de son personnel avec copie de la pièce d’identité afin de
permettre le contrôle de l’accès à ce site.
Les ouvriers seront des salariés des entreprises titulaires des marchés ou éventuellement
de leurs sous-traitants.
Les ouvriers seront identifiables par un badge déclinant clairement leur identité et la société
qui les emploie.
Aucun changement au projet retenu ne pourra être apporté en cours d’exécution sans
l’autorisation formelle du Maître de l’Ouvrage. Les frais résultant des changements non
autorisés et toutes les conséquences, ainsi que tout le travail supplémentaire exécuté sans
écrit, seront à la charge de l’entreprise.
Les travaux se déroulent dans un bâtiment existant. Il est donc formellement interdit de faire
du feu dans les bâtiments et aux abords et d’utiliser du matériel présentant un danger
d’incendie (chalumeau, tronçonneuse etc.) sans l’obtention préalable d’un permis de feu à
demander au SPS. Ce dernier doit être validé quotidiennement par le service des pompiers.
En outre, l’entrepreneur doit disposer, sur le lieu d’emploi des chalumeaux ou
tronçonneuses, d’un extincteur de 9 litres à poudre n’ayant pas dépassé la date de
péremption et d’un extincteur de 9 litres à eau pulvérisée. En aucun cas, les extincteurs de
l’établissement pourront être prise en compte pour l’obtention du permis de feux. Enfin,
l’entreprise est obligatoirement et valablement assurée contre les risques d’incendie dans
les immeubles ou bâtiments en travaux.
Les entreprises des corps d’état auront à leur charge le petit appareillage, les baladeuses et
les câbles prolongateurs qui leur seront nécessaires à partir de ces tableaux.
Les matériaux et les matériels utilisés doivent être neufs, de la meilleure qualité,
avoir les caractéristiques correspondantes aux influences externes auxquelles ils peuvent
être soumis et doivent répondre exactement aux conditions nécessaires à une parfaite
exécution des travaux demandés et à un bon fonctionnement des installations, et livrés sur
le chantier dans la présentation du fabricant et exempts de toute altération (oxydation, choc
ou autre).
Tous les matériels installés d’un même type sont de la même marque et de la même
gamme.
À l’origine, l’offre de l’Entrepreneur est accompagnée des Marques (et types), deux au
minimum par matériel.
L’Entrepreneur titulaire, avant le début des travaux, présente une liste complète de tous les
matériels retenus. Elle sera soumise à l’acceptation du Maître d’Œuvre.
Aucun changement au projet de l’Entreprise ne peut être alors apporté en cours d'exécution
sans l'autorisation expresse et écrite du Maître d'Oeuvre, les frais résultants de
changements non autorisés et toutes leurs conséquences, ainsi que tout travail
supplémentaire exécuté sans ordre écrit, sont à la charge de l'entreprise.
Le Maître d'Oeuvre peut demander, s'il le juge utile, de nouveaux essais et reste seul juge
de l'acceptation de ce matériel, sans que pour autant la responsabilité de l'entreprise soit
atténuée.
La liste des produits que l’Entrepreneur doit soumettre sera au moins celle des matériels
suivants sans aucune exhaustivité. Le Concepteur complétera celle-ci au CCTP.
o Ventilateur désenfumage
o Coffret relayage
o Ventilo-convecteurs
o diffuseurs d’air,
o grilles de reprise,
o régulation,
o régulateur de débit,
o accessoires des conduits aérauliques (classe C),
o flexibles hydrauliques et aérauliques,
o robinetteries d’isolement des terminaux,
o robinetteries de réglage des terminaux,
o calorifuge des tuyauteries,
o tuyauteries si matériaux de synthèse
o centrale de traitement de l’air,
o extracteur VMC ,
o robinetteries d’isolement des réseaux,
L'Entrepreneur réalisera selon les besoins les prototypes devant être soumis, s'il y a lieu, à
des essais de laboratoire.
Il devra prévoir la mise en place anticipée et la dépose éventuelle de certains éléments sur
le chantier pour permettre les différentes mises au point dont la nécessité ne peut
apparaître que dans le cadre de la réalisation.
En outre, sur simple demande, il devra présenter des échantillons représentatifs de son
matériel.
L’installation témoin avec le matériel posé ne pourra être récupéré qu’après accord du
Maître d’Œuvre.
1.10 RECEPTION
1.10.1 Procédure
La réception est prononcée par le Maître de l’Ouvrage après la visite et les essais effectués
par le Maître d’œuvre et l’entreprise des installations. Elle est provoquée par l’entreprise
par envoi d’une lettre recommandée avec AR.
La réception est subordonnée à la remise du DOE. Elle est notifiée par un procès-verbal
conformément aux modalités de la norme NF P 03-001 (date de mise en service des
installations et départ de la période de garantie).
Edition du 30 aout 2017 - Phase DCE Page 16 sur 52
Travaux d’aménagement du R+7 Lot N°06 : CVC
17-23 Bd de la Madeleine
75001 PARIS
Les essais porteront sur le fonctionnement de tous les matériels et réseaux. Ces
essais s’inscrivent dans le cadre de la police « dommages ouvrages » et feront l’objet d’un
procès- verbal « Essais Coprec » établi par l’entrepreneur.
Les contrôles auront lieu dans les conditions de pression et de débit aux valeurs nominales
de fonctionnement. L’entrepreneur fournira les certificats d’épreuve des divers appareils.
Les pressions, les débits et l’étanchéité dans les différents circuits seront vérifiés.
Des mesures ponctuelles seront réalisées après la « mise en régime » dans tous les locaux.
Sur l’ensemble des fluides distribués, il sera procédé aux vérifications des points de
fonctionnement.
15.100.
o Sens de rotation des phases
o Sens de rotation des moteurs
o Efficacité des mesures de protection contre les contacts indirects
o Sections, mode de pose et connexion des conducteurs
o Contrôle des dispositifs de protection contre les surintensités
o Liaisons équipotentielles
o Indice de protection des matériels
o Contrôle complet des automatismes, sécurité et régulation des armoires électriques
et appareillages
Ces essais seront relevés conformément à la norme ISO et à la norme NFS 31.057.
1.11.1 Généralités
Lors des essais et contrôles, l’installateur doit fournir tout le matériel nécessaire, les
installations provisoires, les instruments de mesure et de contrôle (thermomètres,
manomètres étalon, débitmètre, anémomètres, sonomètres, enregistreurs divers, compte-
tours, voltmètres, etc.) ainsi que le personnel qualifié.
Indépendamment aux essais réalisés par l’entreprise pour la mise au point et le réglage de
ses ouvrages (A), le présent lot doit prévoir les frais afférents aux essais définis dans les
documents techniques n°1 et n°2 de COPREC (B) ainsi que la fourniture des procès
verbaux qui y sont mentionnés.
En cours de travaux le Maître d’œuvre peut demander des essais et faire des contrôles.
Tous ces travaux d’essais et contrôle ont lieu avant le calorifuge, le rebouchage des
trémies, la fermeture des gaines techniques.
Les essais sur les tuyauteries enterrées sont réalisés conformément aux prescriptions du
fabricant du procédé. Les résultats sont obligatoirement consignés par écrit.
Les lumières sont toutes allumées pour compenser l’absence d’occupants, le jour choisi est
ensoleillé.
Les mesures sont faites sur toutes les façades à certains étages témoins et au moins six
fois dans la journée.
L’Entreprise réalisera ceux-ci. Ils seront fournis avant la réception, faute de quoi celle-ci ne
pourrait être acceptée.
Les résultats donneront lieu à un procès-verbal établi par le Maître d’œuvre qui proposera
au maître de l’ouvrage d’accepter (avec ou sans réserves) ou bien de refuser la réception.
Il ne pourra pas être refusé la réception sous prétexte que la période ne permet pas le
contrôle des températures (dans ce cas la réception sera prononcée avec la réserve).
Il est impératif que les résultats des essais et contrôles A et B, que les plans de câblages
électriques et que les notices de conduite et d’entretien de l’installation complète soient
remises au Maître d’œuvre (ou son représentant) sept jours avant la réception et que ceux-
ci soient approuvés.
Les vérifications seront réalisées en procédant à un contrôle par point. Chaque point sera
codé suivant qu’il s’agisse :
o d’un point à voir : V
o d’une documentation ou d’un document à obtenir : D
o d’une note de calcul justificative : N
o d’un essai à faire
Le Dossier des Ouvrages Exécutés, approuvé par le Maître d’œuvre, se composera des
cinq parties détaillées ci-dessus.
D’une manière générale, les documents constituant le D.O.E. seront préparés au fur et à
mesure du chantier. En cours de chantier, il sera demandé à l’Entreprise le sommaire
qu’elle compte remettre.
L'entrepreneur doit remettre dans les mêmes conditions que le dossier des ouvrages
exécutés et conformément à la norme NFX 60 200:
1.12 FORMATION
Dès la réception des installations par le Maître de l’Ouvrage, l’exploitation des installations
1.14.1 Garanties
Sauf indications contraires du marché, les travaux réalisés sont soumis aux conditions de
garanties analogues à celles des articles 1792 (1 à 6) et 2270 du Code Civil qui sont
rappelés aux articles L 111 (13 à 20 du Code de la Construction, c'est-à-dire :
o Garantie dite de « parfait achèvement » de un an qui couvre tous les ouvrages sans
exception, y compris les défauts de toutes natures, signalés lors de la réception ou
notifiés ensuite s’ils apparaissent pendant l’année de garantie
o Garantie dite de « bon fonctionnement » de 2 ans qui couvre également tous
les ouvrages
Le marché peut en outre préciser des garanties spécifiques concernant certains matériaux
ou équipements. Toutes ces garanties partent d’une date unique qui est celle de la
réception tous corps d’état des travaux.
Pour satisfaire aux conditions de garantie, les entreprises sont tenues de se conformer aux
observations du bureau de contrôle et faire en sorte que son rapport de fin de travaux ne
comporte plus de réserve.
1.14.2 Assurances
Les dispositions en matières d’assurance sont celle des articles L 241.1 à L. 243.1 du Code
des Assurances.
1.14.2.2 Entreprises
Les entreprises et leurs sous traitants éventuels doivent disposer des qualifications
professionnelles requises pour les travaux à réaliser au titre du marché. Elles seront
assurées pour :
Les entreprises sont responsables des dégâts éventuels que pourraient provoquer leurs
travaux sur le bâtiment et / ou ses équipements et en supportent les conséquences
financières. Elles doivent être assuré en conséquence.
L’Entrepreneur est chargé d’établir à ses frais tous les contacts avec les services publics et
privés, afin d’assurer une parfaite réalisation des installations. Ces démarches
s’effectueront sous le contrôle et en accord avec le Client et la Maîtrise d’Œuvre.
2.1.2 Electricité
terre 30 ohms
température en été °C
TAC
TH
Ph à 20°C
chlorures sulfates
résistivité à 20 ohms
Dans le cas d’un projet neuf (ou d’une installation technique), nous rappelons les éléments
suivants. La pression de l’eau de ville doit être supérieure ou égale à 3 bars à l’entrée du
local technique et inférieure à 7 bars à l’entrée du préparateur d’eau chaude sanitaire.
L’Entrepreneur prendra, si nécessaire, les dispositions qui s’imposent : mise en place d’un
surpresseur ou d’un réducteur de pression.
La température de départ de l’eau glacée « confort » est de 7°C. Aux conditions extérieures
de base la chute est de 8 K (7/15°C). La température de retour de 15°C est maintenue
constante quelques soit la température extérieure pour optimiser la grille tarifaire
Climespace.
Tous les travaux, installations et matériels, doivent être conformes aux règlement, normes,
règles de l'art définis, notamment par les prescriptions du décret n° 78.667 du 23 Juin 1978
relatif au cahier des clauses techniques générales applicables aux marchés du bâtiment,
passés au nom de l'état, et notamment :
o o Aux D.T.U. – 45.2 ; 61.1 ; 65.3 , 65.4 , 65.7 , 65.9 , 65.10 , 65.11 ; 65.12 ; 65.14 ;
68.1 & 68.2et leurs additifs,
o Aux R.E.E.F. traitant de l'hydraulique dans le bâtiment, des normes françaises
concernant le code des conditions minimales d'exécution NFP 41.102 - NFP
41.101 - NFP 41.201 - NFP 30.201 à 204, etc
o Normes acoustiques,
o Règlement sanitaire départemental et circulaire du 9 Août 1978,
o Indications du conseil supérieur de l'Hygiène de FRANCE,
o Recommandations de la Société distributrice d'eau locale,
o Arrêté du 25 Juin 1980 concernant la sécurité contre l'incendie,
o Normes NFC 15.100 pour les installations électriques et liaisons équipotentielles,
o Normes NFC 12.100 pour la protection des travailleurs,
En aucun cas, l'entrepreneur ne pourra se soustraire aux obligations contenues dans ces
documents et les prix de celui-ci sont toujours réputés avoir été produits compte tenu de
toutes ces prestations.
Ces avis sont formule par le Contrôleur technique de l’opération qui est nommé par le
Maître de l’Ouvrage.
Les déperditions seront déterminés par l’entreprise à partir d’une méthode reconnue par la
profession (CESAR, COSTIC, CLIMAWIN…)
Les apports seront déterminés par l’entreprise à partir d’une méthode reconnue par la
profession (CARRIER, COSTIC, ASHRAE…)
Les apports internes seront confirmés par la maitrise d’ouvrage et pris en compte par
l’entreprise avant réalisation de l’étude d’exécution.
Hiver
Commentaires et légendes
Pour les bureaux, le débit d’air neuf par occupant est de 25m3/h x personne.
Pour les salles de réunion, le débit d’air neuf par occupant est de 30m3/h x personne.
Pour les autres locaux, le règlement sanitaire type s’applique, par exemple air neuf de 0,36m3/h x
m²
NC (Non Contrôlé) : signifie que ces conditions non définies ici seront celles qui résulteront de la
conception des installations.
Dans les locaux, le niveau de pression sonore au centre de la pièce et mesuré à 1.50m du sol ne
sera pas supérieur à 38 dB(A) quand l’appareil terminal est en moyenne vitesse.
Les appareils sont sélectionnés pour couvrir les déperditions en petite vitesse et les apports en
moyenne vitesse.
La grande vitesse ne doit servir que pour une dérive des conditions extérieures ou l’utilisation des
machines « process ».
Pour les locaux traités en tout air, le même niveau de pression sonore est demandé et si besoin
est, les boites de détente seront équipées de piège à sons.
Les caractéristiques débit/pression de la centrale d’air seront soigneusement analysés d’un point
de vue acoustique avec une optimisation du diamètre de la roue du ventilateur, de la vitesse de
rotation la plus basse possible sous 1000 tr/mn, une vitesse périphérique inférieure à 10 m/s et en
dimensionnant un piège à sons au refoulement de la centrale d’air.
Les matériels en extérieur devront respectés la réglementation acoustique du 18 avril 1995 et ses
additifs notamment en termes d’émergence et de temps de fonctionnement.
Toutes les pièces tournantes seront sélectionnés à basse vitesse de rotation (ventilateur et
moteur de ventilation), avec usage des manchons et manchettes antivibratiles, plots support, boite
à ressort résilient acoustique et tous autres moyens.
L’entreprise intégrera toutes les précautions et tous les moyens nécessaires dès l’établissement
de son devis.
Les installations immeuble sont réputées satisfaire aux conditions ambiantes demandées
• 19°C en mode chauffage du 15 octobre au 30 avril
• 26°C maxi en mode climatisation
Suivant les directives de la Nouvelle Réglementation Thermique RT2008 applicable aux bâtiments
existants, il sera considéré que les stores et rideaux intérieures ou extérieures sont baissés pour le
calcul des charges thermiques mais que les éclairages sont en marche.
La plupart des machines de process servant sur une courte période, il sera admis une dérive des
température ambiante pendant le fonctionnement des machines et ¼ d’heure environ après
leur arrêt.
2.4.1 Aéraulique
Les grilles sont sélectionnées pour une vitesse maximale de 2.5m/s nette.
Ces grilles sont distantes de plus de 8 mètres de toutes prises d'air neuf. Elles sont
sélectionnées pour une vitesse maximale de 3m/s nette.
Le débit des ventilateurs est majoré afin de tenir compte des fuites des circuits. La
majoration ne doit jamais être inférieure à 5%. La qualité de l'étanchéité des réseaux
aérauliques est de classe C.
2.4.1.5 Filtration
Les centrales de traitement d’air sont équipées au soufflage de filtres comprenant au moins
o 1 section de pré-filtration d’efficacité EU 4-EUROVENT ou G4 Norme EN 779
o section de filtres à poches d’efficacité EU 8-EUROVENT ou F8 Norme EN 779.
Des panneaux filtrants d’efficacité EU 4-EUROVENT sont installés sur les extractions avant
récupération de chaleur.
Les filtres disposés sur les prises d’air neuf doivent être équipés d’un traçage électrique en
cas de risque de givre.
Nota : Pour les cuisines, la filtration de l’air doit être d’un rendement au test gravimétrique
défini par la norme NFX 44 012 d’au moins 90 %.
L’efficacité thermique sensible des échangeurs de valeur entre l’air extrait et l’air neuf est au
moins de :
o 50 % pour des batteries à eau glycolée,
o 50 % pour caloduc
o 50 % pour un échangeur à plaques (1)
o 65 % pour une roue massique.
o (1) cet appareil ne peut pas être retenu au sens de l’article ERP CH 41
Les batteries sont déterminées sur la base de la puissance maximale pour un écart maxi de
10 K sur l'eau des batteries de chauffage et un écart de 5 K pour les batteries à eau glacée.
Elles sont ensuite majorées de :
o batteries à eau chaude + 5% ,
o batteries électriques 0%
o batteries à eau glacée +5%
o batteries froides à détente directe 0%
La vitesse maximale de l'air sur batteries est de :
o chaude électrique 4,0 m/s
o chaude à eau 4,0 m/s
o froide sans séparateur de gouttelettes 2,5 m/s
o froide avec séparateur de gouttelettes 3,0 m/s
Le dimensionnement des entrées d’air est conditionné par le débit d’air maximal (QM)
extrait dans le logement lorsque toutes les bouches d’extraction sont ouvertes. Ce
dimensionnement tient également compte de la perméabilité de l’air de l’ensemble de
l’enveloppe.
Le débit maximal d’air extrait du logement est égal à la somme des débits d’air par pièce.
2.4.3 Hydraulique
Réseaux intérieurs, le diamètre des tuyauteries (D en mm) est calculé en fonction du débit
(Q en m3/h) par la formule de la vitesse silencieuse (D = 22,9 x Q0,4)
2.4.3.3 Expansion
Les volumes de dilatation des vases fermés doivent être majorés de 25 %, une note de
calculs détaillée justifie la sélection.
2.4.3.4 Accélérateurs
Les accélérateurs (circulateurs et pompes) ne sont jamais sélectionnés pour un diamètre de
roue maximum ou pour être réglés sur le point maximum du variateur. Les accélérateurs à
pression constante ou proportionnelle doivent assurer une régulation de pression de 60 à
120 % du débit nominal.
Nota : Pour les locaux intermédiaires, la seule donnée existante est celle figurant à l’article
64 du règlement sanitaire départemental type. « Pour les locaux où la présence humaine
est épisodique (dépôts, archives, circulations etc.) » et « pour les locaux où l’organisation
du plan ne permet pas qu’ils soient ventilés par l’intermédiaire des locaux adjacents », le
débit minimal d’air neuf à introduire est de 0.1 litre par seconde et par m2 de local soit : 0.36
m3/h par m2.
révisé par la circulaire du 20 janvier 1983. Soit 18 m3/h, pour les locaux d'enseignement de
lycées, les locaux d'hébergement et les bureaux, les locaux de réunions, avec interdiction de
fumer.
Cuisines collectives
Kitchenette 120 m3/h
Office relais 15 m3/h par repas
Il est précisé que toutes les canalisations en traversée de plancher devront tenir compte des
attendus du permis de construire qui précisent le coupe-feu entre le parking et les autres
locaux (rez-de-chaussée : services généraux de l’établissement, local tiers…)
2.5.2.1 Généralités
Le système de classement à la réaction au feu des produits de la production était, jusqu’à
présent, exprimé sous la forme M0, M1, M2, M3, M4 ou non classés dans la norme
française. Cependant, le système européen de classement des produits de construction, du
point de vue de leur performance de réaction au feu, est l’objet d’une décision de la
Commission Européenne du 8 février 2000 modifié le 26 août 2003 (JOCE du 3.09.2003).
Par conséquent, le classement NF tend à être remplacé par le classement CE dont le
marquage est obligatoire.
2.5.2.2 Classements
Ce classement correspond à trois niveaux de sollicitation thermique :
Incombustible A1
M0 A2 s1 d0
M1 A2 s1/s2/s3 d0/d1
B s1/s2/s3 d0/d1
M2 C s1/s2/s3 d0/d1
M3 D s1/s2/s3 d0/d1
M4 non gouttant D s1/s2/s3 d0
M4 Toute classe autre E d2 et F
Les références sont données suivant l’arrêté du 14 février 2000 modifiant le règlement de
sécurité contre les risques d’incendies et de panique dans les établissements recevant du
public.
Le réseau de ventilation au titre du règlement ERP (CH28) peut être classé comme réseau
de ventilation mécanique contrôlée aux conditions suivantes :
o sans recyclage
o extraction en locaux à pollution spécifique
o bouches à forte perte de charge
o débit n’excédant pas 200 m3/h par local en système simple flux
o débit n’excédant pas 100 m3/h par local en système double flux
Les prescriptions qui s’appliquent sont d’abord celles de l’article CH41 :
Les indications figurant dans les tableaux ci-dessous sont les dispositions en général
o SF : Stable au feu
o PF : Pare flammes
o CF : Coupe-Feu
o PFt : Pare flammes de traversée
o CFt : Coupe-Feu de traversée
(1) Les plafonds suspendus peuvent être pris en compte dans le calcul de la résistance au feu des planchers hauts
attenants.
Cas particuliers d’éléments de construction (Toutes catégories d’établissements)
Dans certains cas, il n’est pas exigé de stabilité pour la structure d’un bâtiment à simple rez-de-
chaussée Structure de toiture : Sauf exception, SF 0H30. Un plafond faisant écran peut
assurer cette stabilité Cage d’escalier ou d’ascenseur : CF identique au degré de stabilité de
la structure du bâtiment Planchers hauts des locaux à risques moyens : CF 1H00
(1) Cette disposition n’est pas exigée à l’intérieur d’un ensemble de locaux contigus qui ne
dépasse pas 300 m2 au même niveau.
Dans tous les cas, la paroi séparant deux secteurs doit présenter un degré coupe-feu 1 h.
Les faux plafonds doivent être classés le plus souvent M1, parfois M0. En outre, ils peuvent
participer à la résistance au feu des planchers et protéger une structure de toiture.
2.5.4.6 Gaine
2.5.4.7 Désenfumage
2.5.5.1 Désenfumage
Techniquement, une installation de désenfumage doit respecter plusieurs points qui sont :
Bord supérieur du volet d'amenée d'air placée à une distance ≤ 1,00 cm du sol,
Volet d'extraction placé le plus haut possible, son bord inférieur étant à une distance ≥ 1,80
m du sol,
2.5.5.3 Débits
Pour les circulations, le débit d’extraction balayant la section entre une bouche d’amenée
d’air et une bouche d’extraction des fumées est au minium égal à 0,5 m3/s par unité de
passage de la circulation,
Pour les locaux, le débit d’extraction est égal à 12 vol/h avec un minima de 1,50 m3/s et un
maxima de 3 m3/s.
Les amenées d’air et les évacuations des fumées ont une surface libre de 10 dm2 par unité
de passage de la circulation
Dans le cas où l’amenée d’air est naturelle (§ 3.3 de l’IT n°246), celle-ci peut être réalisée
par :
surface libre d’une bouche est la surface réelle de passage d’air, inférieure ou égale à
la surface géométrique d’ouverture, tenant compte des obstacles éventuelles ».
2.6.1 Généralités
les rebouchements coupe-feu pour restituer le degré coupe-feu des parois traversées
fouille et rebouchage
• Lot Etanchéité
réalisation des remontées d’étanchéité aux droits de tous les conduits ou tuyauteries
traversant la terrasse, notamment en sortie du sanitaire du 1er étage
en variante la traversée de l’éclairage zénithal en pavés de verre
Amenée des puissances électriques jusqu’aux armoires des locaux techniques et coffret,
reprise des synthèses de défaut dans les armoires électriques (ou coffret),
les arrêts d’urgence.
Câble CR1 issu du TGS pour le ventilateur de désenfumage
Les asservissements sur la CMSI
Plan de calepinage
La prise en compte de l’accès des matériels de CVC pour la pose et la maintenance
Prise en compte des grilles
Pose armature primaire
Pose des dalles de faux plafonds en plusieurs opérations pour permettre au lot CVC, la
pose, le raccordement puis les réglages de mise en service de ses appareils,
• Lot Peinture
peinture définitive des canalisations apparentes après peinture anticorrosion et avant repérage,
peinture anti-poussière des locaux techniques (sols et murs) : local eau, local production ecs
etc.
• Bureau de contrôle
La validation des percements notamment en façade pour les gaines Dû par le lot CVC
La réalisation du dossier technique pour les éléments ci-dessus compris réalisation des
schémas renseignés
Les études, calculs, dessins, plans, schémas et notices nécessaires à l’exécution des travaux
qui sont à remettre au Maître d’œuvre pour approbation, et en particulier :
o détermination des notes de calcul thermiques et frigorifiques
o détermination des réseaux et composants hydrauliques
o détermination des réseaux et composants aérauliques
o plans de réservation pour gros œuvre et /ou étanchéité
o détermination des matériels et production d’une fiche technique par matériel pour visa
Les plans de fabrication sont du seul fait de l’Entreprise et ne sont pas à fournir sauf à la
demande particulière du Maître d’œuvre ou coordinateur.
3. INSTALLATIONS EXISTANTES
L'air neuf prétraité par les centrales de traitement d'air immeuble arrive sur 2 colonnes.
A priori de 1.200 m3/h chacune.
Les besoins sont pour une occupation de 52 personnes.
Le bilan est de :
52*25 m3/h par personne = 1.300 m3/h
Réserve pour 20% salle réunion = 300 m3/h
Total = 1.600 m3/h
Pour l'extension, nous sommes partis sur 20 personnes en mode salle de réunion soit 20*30 m3/h par
personne = 600 m3/h
Cet apport d'air neuf peut être réalisé par une mini centrale d'air double flux dédiée hauteur 400 mm.
Le traitement thermique est assuré par des ventilo-convecteurs de marque WESPER type VHF taille 5, 10
ou 01 en 4 tubes.
Ils sont raccordés en eau chaude et en eau glacée depuis les colonnes existantes dans les locaux
techniques recycleurs.
L'air neuf arrive sur les appareils via des modules autorégulé MR.
Le soufflage est réalisé sur des diffuseurs ATC 600*600.
La reprise est également gainée.
Nota : l'immeuble est raccordé sur le réseau Climespace qui oblige en général d'avoir un régime d'eau
glacée 7/15°C et une régulation à débit variable par V2V.
Nous prenons acte des documents qui nous ont été remis où il est spécifié que le régime à prendre pour le
dimensionnement des terminaux est 6/12°C.
Le régime eau chaude est de 80/65°C.
Les attentes en DN50 suffisent à couvrir les besoins y compris pour l'extension de 150 m². Celle-ci aura des
performances thermiques conformes à la Réglementation Thermique en vigueur.
La régulation immeuble est de marque DELTA DORE qui a racheté TRILOGIE.
La régulation par commande infra-rouge fait également le pilotage des éclairages avec une passerelle sur
des modules de gestion d'éclairage COMTEC à 8 sorties.
3.1 VENTILATION
Les blocs sanitaires sont traités par une VMC, chaque pièce est équipée d’une bouche d’extraction à
forte perte de charge.
4.1 VENTILATION
La VMC existante des sanitaires du plateau est modifiée pour prendre en compte les futurs
blocs sanitaires avec les WC PMR.
L'extension sera traitée par une petite centrale d'air double flux à récupération de chaleur munie d'une
batterie électrique de 3 KW.
Ils seront implantés dans les faux plafonds des bureaux entre retombée de poutre. Leur
hauteur sera calée pour permettre la dépose de l’appareil et le dégagement des composants
ou filtres.
Les ventilo-convecteurs seront de marque CARRIER type IDROFAN 42N 26 avec ventilateur
centrifuge ou équivalent approuvé.
Les appareils seront sélectionnés sur la puissance frigorifique sensible en moyenne vitesse.
Chaque appareil est dissimulé en faux plafond, seule la grille de soufflage et de reprise seront
apparentes.
o Le caisson est en tôle d'acier galvanisé avec isolation thermique et phonique qui regroupe
la batterie à eau et le bac le groupe moto-ventilateur centrifuge,
Les tuyauteries entrée et sortie de la batterie sont munies de raccords unions à joint plat qui
sont placés à l'extérieur de l’appareil dans le faux plafond.
Les raccordements électriques à l'intérieur du caisson sont ramenés sur un bornier monté sur
une platine amovible.
Les appareils permettent d'obtenir des niveaux de pression acoustique ci -dessous, mesurées
à 2,5 m de l'appareil, à une hauteur de 1,5 m dans un local de 100 m3 avec un temps de
réverbération de 0,4 seconde
La régulation sera de marque SAUTER ou équivalent approuvé type NRT 107 avec sonde de
reprise, fonction horloge, décalage du point de consigne, action sur vanne 2 voies de
régulation avec moteur thermique avec indicateur de course type AXT201, alimenté en 230V,
avec sonde de reprise et thermostat mural permettant les commandes de :
o marche/ arrêt
o potentiomètre de décalage +/-3°C du point de consigne dans la plage peut être limitée par
des index
o V2V de régulation sur l’eau glacée montée au-dessus du bac auxiliaire de récupération des
condensats.
o V3V ou V4V de régulation sur l’eau chaude montée au-dessus du bac auxiliaire de
récupération des condensats.
Le contact de feuillure sera de marque LEGRAND , le lot gros œuvre fera l’engravure pour
passer le câble et le rebouchage.
o Une vanne d’isolement à boisseau sphérique sur l’aller et le retour, les vannes seront
PN10 et munie de poignée à rallonge pour protéger le calorifuge lors de leur manoeuvre.
o Une vanne d’équilibrage type TBV (ou des combinés vanne de régulation/vanne
équilibrage type TBV-C).
o Le corps des vannes sera calorifugée par de l’isolant en ruban type ARMSTRONG lissé au
bitume.
o Les raccordements au réseau se feront par des flexibles isolés à tresse inox blindée
marqué sur l’écrou d’un numéro d’avis du CSTB et faisant moins d’un mètre.
o Une vanne d’isolement à boisseau sphérique sur l’aller et le retour, les vannes seront
PN10 pour protéger le calorifuge lors de leur manoeuvre.
o Le corps des vannes sera calorifugée par de l’isolant en ruban type ARMSTRONG lissé au
bitume.
o Les raccordements au réseau se feront par des flexibles isolés à tresse inox blindée
marqué sur l’écrou d’un numéro d’avis du CSTB et faisant moins d’un mètre.
Les diffuseurs seront linéaires multifentes sur les bandes de placo et accessible sans outillage
en RAL 9010 avec plénum isolé, ils comprendront un plénum isolé sur la partie soufflage. Ils
seront fixés par des contre cadres.
Le soufflage sera gainé par une manchette en CLIMAVER CLEANTEC , tenue au feu M0,
épaisseur de 25mm de même section que le refoulement de l’appareil.
La reprise se fera via une grille en longueur multifentes sur les bandes de placo et accessible
sans outillage RAL 9010
Les appareils seront suspendus sur des tiges filetés et posés sur des rails MUPRO, avec
interposition de plots et rondelles anti-vibratiles.
Les condensats seront raccordées au réseau via un manchon anti débordement et un tube
cristal clair serré par un collier type SERFLEX. Ils auront une pente mini de 1.5cm/m.
Il sera prévu une pompe de relevage des condensats par appareil ultra silencieuse SALINA
type mini-orange ou équivalente.
Le réseau sera réalisé en PVC DN 50 avec des colliers tous les mètres et comprendra des tés
de visite à tous les changements de direction ou tous les 6 m.
Le rejet au réseau EU se fera dans les blocs sanitaires et la trémie des colonnes montantes
via des siphons à forte garde d’eau.
Le raccordement en eau glacée se fera sur l’antenne piquée sur la colonne eau glacée
L’antenne sera équipée d’une vanne d’isolement aller et retour à boisseau sphérique, un filtre
à tamis, un compteur de calories à intégration, une vanne d’équilibrage.
Le réseau sera en acier noir peint avec un calorifuge par ½ coquille de styrofoam de 30mm
colée , jointoyées au fil de fer avec interposition d’un pare-vapeur et finition bitumineuse type
FLOGULL
Pour assurer la continuité thermique, les supports seront des éléments préfabriqués
Les antennes de raccordement sur les ventilo-convecteurs seront en Armaflex 19mm avec
revêtement bitumineux
Le réseau eau chaude sera créé depuis la colonne en acier noir ou cuivre avec interposition
de vannes d’isolement aller et retour, d’une vanne d’équilibrage type STAD, d’un filtre à tamis
et d’un compteur de calories dito spécification eau glacée
Le but est de remonter le faux-plafond de 15/20cm dans le centre du plateau façade Bd de la Madeleine
entre les poteaux.
A cette fin, les réseaux de tuyauteries sont déplacés et les ventilo-convecteurs placés au plus haut dans les
caissons inter-poutres.
Les travaux comprennent :
- Consignation
- Modules MR50 au lieu de 45 m3/h
- Modification des antennes air neuf d'alimentation des ventilo-convecteurs pour passer au plus haut
- Dévoiement divers en façade
- Remise grille d'extraction dans les circulations
- Modifications air neuf arrivant sur les nouveaux appareils
- Remplacement VMC existante
- Création VMC pour le bloc sanitaire créé
- Remplacement des ventilo-convecteurs compris grilles et gaines de soufflage et reprise
- Révision et re-paramétrage de la régulation
- Remplacement des panoplies eau glacée et eau chaude sur chaque ventilo-convecteur
- Refonte réseau eau glacée
- Refonte réseau eau chaude
- Modification réseau condensats
- Modification alimentations électriques
- Conservation de la climatisation existante et des CTA
- Dépose du réseau existant eau glacé sur façade Boulevard (voir plan architecte)
- Reprise et déplacement du réseau eau glacé
- Reprise des vannes d’isolement
- Mise en service et vérification de fonctionnement
Fourniture et pose de nouvelle gille et plénum pour toutes les CTA existantes
4.6.1 Généralités
Les travaux électriques sont à réaliser obligatoirement par une entreprise qualifiée QUALIBAT
E3 C2 au minium.
Le fonctionnement de tous les appareils est repéré par des voyants « marche » et « défaut »,
constitués par des diodes électroluminescentes (LED).
L’alimentation de tous les appareillages s’effectue par le bas. Aucun pont doit exister entre les
appareils. La distribution dans les armoires est réalisée par un jeu de barres, au-delà d’une
certaine puissance.
4.6.2 Caractéristiques
L’armoire comporte en façade avant une ou plusieurs portes avec joints d’étanchéité et
paumelles invisibles, fermant par crémone et serrure.
L’armoire est à implanter, par rapport au sol, à une hauteur telle que l’appareillage de
commande et de signalisations soit accessible à hauteur d’homme, hors d’eau, sans
interposition d’échelle, marchepied etc.
L’armoire est munie d’une ventilation aspiration et refoulement avec ventilateur mécanique
Les dimensions du tableau est faite pour tenir compte d’une réserve de 30 % en volume soit
pouvoir installer un nombre de départs supplémentaires au moins égal à 20 % en puissance.
La prestation de l’entreprise est de fournir une armoire électrique contenant tous les
équipements des ventilo-convecteurs et des auxiliaires. Le départ des prestations du présent
lot est le câble en attente au niveau de la future armoire par le titulaire du lot « Electricité ».
Il sera prévu :
o Test voyant
o registres motorisés.
o climatiseur
Les transformateurs sont de classe II. Ils sont conformes à la norme NF C 52.220 pour la
séparation des circuits et à la norme NF C 52.210 pour les circuits de sécurité.
Les transformateurs sont largement dimensionnés. Ils comportent une faible réactance
interne.
Un réglage de tension est prévu au primaire.
Les alimentations des circuits auxiliaires sont protégées par petits disjoncteurs modulaires. Ils
doivent comporter un contact auxiliaire de position pour report de défaut.
Le câblage de filera est réalisé en conducteurs Ho7 VU (U 500 V) et H7 VK (U 500 SV) sous
goulotte. La plus petite section admise est de 1,5 mm2 cuivre.
Les auxiliaires sont répartis en deux groupes de circuits séparés et protégés indépendamment
à l’origine :
o 1 circuit « alimentation » voyants de signalisation
o 1 circuit « commande » alimentant les bobines et relais de
commande et d’asservissements
Tous les circuits sont réalisés et conçus de telle sorte qu’un court-circuit, une rupture de ligne
ou défaut d’isolement ne provoque pas de fonctionnement intempestif et ne permette plus
l’arrêt des équipements.
Les bobines des relais et les voyants de signalisation sont installés de façon à toujours
comporter une borne reliée directement au conducteur commun. Les bobines de
déclenchement sont du type à émission de tension.
L’apparition de défauts mettant en cause la sécurité des équipements tels que déclenchement
Les signalisations de défaut et les coupures provoquées par des équipements de sécurité
susceptibles d’un retour à la normale après arrêt du matériel défaillant doivent être mémorisé.
La remise en service est possible qu’après disparition du défaut de réarmement (électrique ou
mécanique suivant les organes utilisés).
Tous les conducteurs sont identifiés et repérés au moyens de bagues genre MENO-SES.
Les commandes, signalisations et appareils en face avant des cellules sont identifiés par
étiquettes gravées rivetées « plastique », de même que les disjoncteurs, relais et équipements
divers montés à l’intérieur des tableaux.
Chaque appareil est commandé par un commutateur à 3 positions auto / arrêt/ manuel avec
report sur la GTC.
Le repérage par étiquettes genre DYMO est refusé.
Toutes les étiquettes gravées (internes ou en façade) sont vissées ou rivetées.
Edition du 30 aout 2017 - Phase DCE Page 50 sur 52
Travaux d’aménagement du R+7 Lot N°06 : CVC
17-23 Bd de la Madeleine
75001 PARIS
Les barres du tableau sont repérées aux couleurs conventionnelles pour qu’aucune confusion
ne soit possible en quelques point que ce soit, en particulier à proximité des dérivations et des
plages de raccordement.
Une porte est pourvue sur sa face interne d’un porte-documents pour recevoir l’ensemble des
documents relatifs au tableau.
L’appellation du tableau est indiquée sur la porte par une étiquette gravée et vissée.
Un synoptique des installations asservies est placé en façade de l’armoire.
La distribution sera réalisée sous goulotte amovible repérée par section
Filerie avec numéro câble entrée et sortie de chaque borne.
Les chemins de câbles sont conformes à la norme NF C 68-102. Ils résistent à la corrosion. Ils
sont du type dalle perforée en acier galvanisé. Les accessoires des supports et de fixation de
la même marque que les dalles seront en acier galvanisé.
Il n’est pas admis d’angle saillant faisant obstacle à la courbe des câbles, toutes les
modifications de parcours étant traitées avec des accessoires préfabriqués. Les dalles
éclissées au moyen de raccords spéciaux seront supportées par des pendards, échelles ou
consoles traitées contre la corrosion.
Les chemins de câbles sont pourvus de couvercle au droit des traversées de cloisons dans les
parcours horizontaux et des dalles dans les parcours verticaux. Dans ce dernier cas, la
protection mécanique des câbles est assurée jusqu’à une hauteur de 150 cm au-dessus du
niveau du plancher.
Après passage des câbles ou chemins de câbles, un rebouchage est assuré par compound
type Flammadur.
Les câbles sont fixés sur les chemins de câbles par des colliers, à raison de :
o Une attache tous les 2 mètres pour les parcours horizontaux
o Une attache tous les 1 mètre pour les parcours verticaux
o Une attache tous les 30 cm pour les parcours horizontaux sur champ.
o Les étiquettes sont du type gravées (hauteur 5 et 10 mm – inscription blanche sur fond
noir)
o Les voyants seront du type « led » pour les fonctions de signalisation d’état :
Fonctionnement – vert
Alarme – rouge
Dérangement – jaune
Réalisation de l’électricité pour l’ensemble du plateau à neuf suivant prescription identique à celle de
l’extension