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• ÊDOUARD DEMACHY •
\.. • • i i
,
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,
,
, •
• ,
•
. ,
•
•
,
,
, •
• UNE FAMILLE
•
DE FINANCIERS
, . ' JUIFS AU XIX· SIÈCLE
,
PREMIÉRE SÉRIE
• ,
• , ,
,
•
• CHEZ L'AUTEUR
•
48, RUE PERGOLÈSE
, .
• ,
,
,
•
,
, . •
L_ ~
! _ _ _ _ _ _ _ _~_ _ _ _ _ _ _ _ _ _• _ _ _~ _ _ _ _ _
,
,
L'aulew'-éditeur déclal'f rése1'lIer ses droits de tl'aduc-
lion el de ,'epl'ocluction il l'éIJ·onf/el' .
1
Cd ouvrage a éU déposé au min istère rie l'inlél'ie""
(section de lib7'airie) en aVf'il 1896.
EXEMPLAIRE N° ~
-
~-_ . _-
•
ÉDOUARD DEMACHY
_ ~1 7 1 _ , ' ,
LES
UNE FAMILLE ,
•
DE FINANCIERS JUIFS AU XIX· SIf:CLE
PREAflÈ RE SÈRIE
,,, •
INTRODUCTION
, A L'HISTOIRE DES ROTHSCHILD
f ,
11 m'a sembl é alors que l'ilistoire de celle
Il éfa ste tribu israëlite devait précédeL' et servir
en quelque sortc dc préface il l 'histoire finan-
cièl'c et politique du siècle de lumi ère qui a vu
OellriL' iL l'occident seplentL'i onalla lèpre juive.
1
•
INTRODUCTI ON
"
Ma première idée avait été de rédi ger cette
iltude sous fOIlue d'hi stoire générale de l'Euro-
pe cn 'racontan t co ncurramment les faits ct
gestes des cinq mai son s Hoth schild de Londres,
Par'i s, Vienne, Francfort et Na ples: mais cette
méthod e qui tout ,.1'a!Jonl m'avait semblé la
honn e, m'cmpèr.hait de faire sumsamm ent
saisir l'évolution que fai sa ient subir il chaque
br'anche les conditions climatologiqu es ct
cthniques du pa)'s el les habitants au.milieu
dcsquels elle f1orissa it.
La nécessité de pa ssel' il chaque instant de
l'rancfor't à Nap les, de Nap les il Londms, de
Londrcs il Vienn e. de Vienn e iL Pari s, cmpê-
chait toule suite dan s I,i rédaction, embrouil-
lait les choses les plu s simpl es et fati guait le
lectclIl' pal' d'incessants voyages,
J'ai donc adopté le sys tème co nsistant il
co mmenccr pal' écrire les origin es de la famill e
ct tic ses millianls jusqu 'aux crll'irons de la
mort,du pl' r'c :1 tou s, le véner'abl e A ilI s~ h e l , je
•
•
I NTRüDUC"I O:\ III .
,
1\. I l'iTIl QDUCTl O:S
•
•
I:\'TlWDUCTIO:\
,
•
VI INTI\OD UC110t\
I N'l'I\Ob uctION
1
,
l N tI\ O D ÛèTI O~ xl
• •
•
~I
~ Il
•
•
de la famill e; son pl're Amschel était né en
n43, il arait donc cinqu ante ans lorsque,
dan s u!! dernier élan de tend l'esse, il rendit
mère de James la douce et suave Gulla Schn ap-
pel', la perle de la Judengasse. ,
•
-
,
Gulta Mayer Am schel , sa di gne Dlt'I'C .
, 11 est imposs iLJle, que pendant cette année,
la co nrcr~lli o n ne roul,U pas contin:l ell ement
sur les résultats que poulTait avoil' la réro-
lu lion fmnçai se pour la race d'Israël.
• Quand Am schel, après avoir trotté toute la
joul'1lée pour ses nombreuses affaires, renll'ail
en patau gea nt dans sa chère Judcngassc, la
famill e dCl'ail se réunir aut our de la labl e dan s
,
la cui sin e sale ct familial e, de la mai so n de
l'Ecu rouge cl le bon père de famill e tout cu
t1éguslan tl'horrible brouet qu'arait (\ù lui pre-
parer sa. fidèl e ct fécond e épouse, racontailles
événements, disait les nourcll es, pal'l ait des
espél'a nces futures ,
1
Aulour de la table sc trouvaient les enfants,
Le fil s ain e, Anse lme, qui venait (\ 'aroil' '19 ans
ct qui aidait déjà so n père, il gruger le pauvre
mond e de co ncert arec so n fri' l'e Salomon âgé
Ile Œ an s,
\
Na than n'ar:Jit qu e quinze ans, mai s chez
,
-
l NTl\ODUCTlQ N
,
,
,
l~tRoo vct lo ~
-----------------------
prél'oit', qu'un j ouI' l'iendl'ait où il s Ics porte-
t'nient SUt' la poill'ÎllC.
L 'étal psyd lÎqu c de James fut fOl'tcmcnl
influ cncé pal' les él'éncmcnts qui cut'cnl licu
pend ant la gt'ossessc dc sa mi'rc el pat' les
cs péranccs {IU 'ils faisaient naÎtrc dans so n
cœur dc juil'c,
,
1
,
,
,
I l'oi TH ODUCl't Oi'\
•
Salomon, le second fils eut Vi enn e pOUl'
thé,Ure de ses exploits : en al'l'il"ant dan s la
capital e de l'Autl'iche il trouva la pl ar.e pri se
, par des coréli gionnairesillui , les .i nirs Arn stein ,
"
1
, Eskeles, Geymüll er, Steina ct Sina ; il eut I"ile
rait de sc déhalTa ssel' des qu atre premiers Cl
laissa le derniel' I"i 1"0 tel' tout douce ttement il
l'ombre de l'arbre gigantesque des Roth schild,
Karl , le petit ;ll"ant-del'llier sc diri gea vers
les caux bleues de la Méditel'l',1 nn ee, il sc fix a il
Naples comm e ce ntl'e des prin cipautés qu'il
devait success il"cment ruiner. Il al"ait épousé
un e rort j oli e juil"e portant le nom harmonieux
c! 'Ad él;iide Herlz , L e ménage rut vite au mieux
al"ec le roi de Napl es, cc qui lui racilita beau-
co up les alTaires ,
, Ses deux fil s ainés Charles ct \\' illiam retour-
nèrent il Francrort il la mOI'! de lem' oncle An-
selme ct laissèrent la maiso n de Napl es à leuI'
rrère Adolphe qui succéda il son pi're Karl.
Adolphe n'y l'es ta point longtemps e t liquicl;t
1 ~ 1' " OlH; CT I ON X IX
,
I NTI\O DUCTI ON
,
1:"'TnOD t;CTl O~ XXI
,
XX II INTROD UCTl O='
•
lNTROD UCTIO N XXIII
•
XXIV 1iI,rn oD LiCTI 0;.;-
• •
•
V(/"III. :
•
QII([.tre "/Il(t.Îll'es des cérélll onies .
La HVl'ée. •
,
•
."XVI I~TJlODUCTIO~
---------------
Une dépulfllion des ellljllo!JiJs dit chemin
•
de (er du nOl'd.
tes j'l'pl'ésen!{U/ls des fldlllillisfm.liul/s isl'(te~
liles.
Les emplo!Jés de If(, IIlftison.
Les enfanls des écoles eOI/SistOl·ifl.les et de
1'0rphflillnt l'orl/lftit' nt ftl haie.
I/inhul/lftlion fi {mUeu {I/{, ei/llelièl'l' flu Pèl':'
Lac/wise, où hl filii/ille possède U'l/. ell'Ve{[.l(.
dllliS /11 pl'emière (/.IlenUi!.
Al(.lnol/leut de pill/l lrer dfll/s III I/écrupo/e ,
M. le Gr{/.jul IInbbin llliloc-Kahn, el/touré dl!
Sl'S lIt/joinls, ((. j'ù ilé les prières d'lIsll{je en
hébr{J/!
•
et l'II. (rflll çlûs . Le chœul' du tel/lple
N(('~lIri'lh fi fl ceol/lpll{jl/é ft! Jose/w b beeeler,
l'I/IO/mé pal' M. Hel'r , I/Iinislre olfici{{.//.I, et {'Ol/.
a. ptfn.éfl'é ({((Irs le cimetière.
C'est M. le Cm.net IIl1bbi//. de FrIm ee qui fi
•
du Nord ; Président du conseil d'administra-
tion du Chemin de Fel' de la gl'ande cein ture
de Paris ; Admini strateur du Chemin de Fel'
de l'Est; Dil'ccteur dc la Ca issc d '~: p argn c et
rie Pl'él'oyancc de Pa ri ~ ,
Heriticrs dirccts :
'l' Ba ron Edouard,
2' Madame Ma uricc Ephru ssi,
3' Lcs six cnfants d'Alhert Salomon cn rc-
Ill'ésentation dc Icul' 1lI,'re Bcltin a,
B, - Le b/tr on Edmoll d associé de la mai-
son dc banque, ct sa femmc Adélaïde, fill c dr ,
\Villi am dc Na p:cs-Francfort, demcurant 4'1
fau hourg Saint-Honoré, al'cc IcUl's trois jcun es
cnfant s, dcux fil s ctun c fill c,
Chàtcau iL Armain l' ill iers (Scine-ct-Marnc),
Lc ~ a ro n Edm ond est adm ini stra.tclll' dll
Chcmin de l'Cl' dc l'Es\"
Héri tiers dirccts :
Scs trois cnfants,
C, - I~e " m'on Cus!ave associ:i dc la maison
Il ,
•
• ,
l l'it n O DtJCTI O~
•
-
•
• I:XTlWD UC1'I QX XX X I
,
hourg S'-Honoré.
Ch"tcau à l'Abbayc dc Vaulx-d o-Crl'll :ly
(Scinc-ct-Oi sc).
Un ms, Arthur célibatairc. -
Un fil s Jalllcs-Edouard , mort on '1881, lais-
sant dcux cnfants : Hcnri ct Janc,
Héri ticrs : •
Baron Arthur.
Baron Hcnri ct Janc, cn l'cpl'ésentation dc
IcUt' père Jamcs-Edouard.
F. - Brtl'O nne JIl,IIWS-Edollll1'd, née Louisc-
Thérèsc fill c dc Charlcs dc Na pl es-Francfort,
l'O IlI'C dc Jamcs-Edou3I'd , fil s dc Na th anicl, •
demcul'ant 38, avcnll c Fri cd land ,
Chùtca ll des Fontai ncs (Oise).
Dcm enfants : Hcnri , mal'ie il iVladcmoi,c ll c
W ciswcil cl' (j uil'c) ct Jall c,
Héritiers dil'ccts :
•
•
) ~i' l\ O D UCTio ~
•
,
, , , . .
,
Baron Henri .
,,, Jane (fi ancée au baron Léo nino).
) G, - I3ltl'ol/.'Ile William, nec Mathilde, fill c
,. de Salomon dc Vicnnc, l' CUVC dc \Villiam , riI ~
) llc )(arl de Napl cs, demcurant 3'1 avcnuc du
Bois-dc Boul ognc.
,
'l'mis fill cs :
,
Adélaïdc, rcmmc dn baron Ed onal'll.
, lJeLti na.
t • Gco rgina Sara ('18tH-1 869), mortc san s pos-
tMité.
Hériticrs dirccts :
Ba ronnc Edmond .
BcLtina.
1 H. - n(won Adolphe, ancien chcr dc la
, , m'aiso n dc Na ples ct sa remmc néc Julie, fill c
d'A nsclmc Salomon de Vicnn c, dcmcurant 45-
47 , rllc dc Mo nccau .
Chiltcall dc la Ferlllc (Scinc).
Pas de postérité.
HériLicl's dirccts : Néa nt.
,
-
•
XXXIV 1Ï\OT no nUCTl ON
•
1:oiTIl 0 nL" CTI O:oi xxxv
5" A Vieilli e,
A, - Salolllon-Albel't, fil s d'An selme-Salo-
mun u'oisième cher de la maison de Vienne,
reur de sa co usine Bettina, fill e du bal'on
Alphonse de Paris, cinq fil s et un e fille,
, il. - VI blt'l'ol/lI e F'I'I!nchetti, née Louise, ,
1
fill e d'Anselme-Sal omon de Vienne,
C, - LI! bal'on Nat/mn, célibataire fil s
d'Anselme Salomon,
D, - Alice, fill e d'Anselme Salomon , céli-
bataire,
Maintenant quell e peut être la rortun e des
Rothschild ?
Cette ques tion sera étud iée plu s tard , mais
on peut dire, di's ;'L present, qu 'elle ne peut
,
, l'ecel'oil' qu'un e réponse hypothétiqu e,
Pourtant pOUl' satisraire dès à présent la
LUriosité publiqu e j 'en dil'ai ici quelques lIlots,
On pourrait )JOUI' la rOl'lune de la maison de
P;II'is partir du point suirant :
James ùe Hoth 'child est mort en ,1868 en
,
,
x x X. YI I:'<iTH ODUCTl Oi'i
,
,
•
•
XXXVllI INTUODUCTION
,
•
-
INTRODUCTION XXXIX
Delessert, 20 »
,
Aquirrel'engon, 20 "
Halphen, 20 »
Duc de Montpensier. 20 »
Hottinguer, 2ti
• "
Pelieprat, 2tl »
Fould, 30 »
Hoop , 40 »
Duc d'Aumale, 70 »
Madame Adélaïde, 70 »
1
"" en '1868,
600 X 26t>.33 = 1. t>91.98. Ui92 "
Fortune en '1884, '1.69:1 "
" " '1896, 6.368 "
(Six milliards 368 millions).
En prenan t la moyenne entre ce calcul et
celui résultant de la part d'Hélèn e nous aLTi-
l'crions ,'l cinq millianls cnl'iL'On .
La maiso n de L ondres est au moin s aussi
riche, soit t> ault'es milliard s.
En prenant le même chilTre pour les maiso ns
de Fran cfort, Napl es ct Vienn e, nou s aLTire-
l'i ons il un minimum de 15 milli ard s.
L e chilTL'e de 20 milliard s doiL être celu i qui
,
se l'approche le plu s de la l'el'ité co mme mon-
Lant total probah lc de la fOI'Lune réunie de
)1\:""0 oueTl O:\' X I.!
•
dépouilles de Lous.
1 La famille de Roth schild de Pari s possède
un e forlune minimum de 1) milliards el loul
go uvernement fr'ancheLllenl honnête devrait se
•
faim un devoir de co nfi squer ces cinq milliard s
dans le plu s br'ef délai.
, On a bien con fisqu é I;t fo rtune du clergé et
les hir ns des llmigrés, pourqu oi ne confisque-
rait-on pas aussi cell e des ROlhschild , tl es
Hirsch, des Ephrussi, des Cahen d'Anvers, el
de toute ce lle bande de juifs qui ne sonl mê-
me pas Fnnçais. •
•
•
•
•
•
,
LES ROTHSCHILD
11I8T01l111 O' U~E FAMILLE ilE FINANCml\S JUIFS
, .
AU XIX SIECLE
CHAPITHE 1 ,
La légende de probité
,
----------------------------
So us l'e mpi,'e, la famill e d'O rléan s a confi é
à la mai so n de mon père, sans reçu aucun ,
la plus g,'and e' pa,'li e de ses biens; en
1812, quand les p,';n ces so nt revenu s, on
leul' il rendu IcUl' bien, mais on n'a pas fail
fai,'o de labl eau, la chose ayanl pan, lout e
simpl e,
,
Il se mbl e,'ail donc rés ulte,' de ce tle pern-
Lure qu e la racc juivc a la mauvai se habitud e
de ne pas rend ,'e les ""rôts '1 u i 1ui son t co n li és
san s !' CÇ US cl sans lérn oin s, cl qu 'en co nsé-
quence, lo,'squ 'un e res tituti on sr. [,,'oduil
dan s ces cil'co nstan ces, l'a ction es t co n ~ id é
rée co mme lellemenl exce ptionnell e ct méri-
toi" e qu 'il dev ient nécessai re d'e n pe"pétue,'
le sO llvcnil', Ceci J'emet cn mémoire les ver-
sets 318-" eI319-" d 11 cha pilr'e VI de la Bibl e,
Je cite d'ap,'ès Gu slave d'Eichthal (sorli e
d'Egypte page 72) ,
« 318-" , Les (ils d 'Israël (irellt seloil la pa-
« l'ole de Moïse, et,demandèrent a ux e 9!1ptie,,,,
LES I\ QTII SC HIL D
.
"
- - -- - - - - - - -
" des vaisseaux d'm'gent et d'o>' et des vJle-
«( men.ls Il.
,, 318-" , Et 1'I5/l'e fit /l'ouvel' (a veul' ail
" peuple aux yeux des E gyptiens qui les lelll'
"prêtèrent et ils dépOllillèl'ell/ les Eg'lP-
« tien.s ».
On sc,'a ill enl.é de c,'oi,'e qu 'à cause d'un c
si prod igieuse fodun c sOl'I ie si ,'apidemen Lde
zé,'o, les Holh sehild aumienl cru nécessaire
d'é lablir celle lége nd e pOUl' démenli,' pa,'
avance loul so upço n de détoul'l1 cmenl , soil
d'un e parlie du dépôl, so il des hénéfi ces
résullanl du risqu e du dépôt employé dan s
des combinai so ns al éatoil'cs ,
En examinan LI 'h isLoire du land gl'll VI> Gui 1-
,
lallme IX. à ce l'0intd e vlIe]ai rclevé lin fait
qlli m'a vivemenL fl'uppé.
Guillaume éleclem de Hesse-Casscl, cc lui
auquel les Iil s HoLhschild sont supposés avoi,'
rendu le dépôt , a passé un e partie de son
t.cmps à signe,' des ord onnan ces pal' les-
LE S HOT HSC IiILD
CHAPITHE Il
,
8 LES nOTIi SCHltD
1)
,
u~s HOl'll SC IIILO
li elles ,
.
Guillaum e avait a lo,'s 25,000 homm es de
troupes excell entes allimées de l'es p!'il le
plus belliqueux ct le plus an ti-frança is,
Le but sec,'e t de Guill a um e IX élait de
garder ses l!'oupes il sa di spos iti on toul en
maintenant sa neutralit.é de fa çon à pouvoir
,
en trafiquer à so n gré co ntre de l'lu'ge nt
co mplant , comme il avail l'habitude de le
faire,
S' il étai l enll'é dans J'all ian ce qu e lui olT,'"il
l<rédé,'ic-Guillaume, il am a il élé obli gé de -
foumi!' ses 25, 000 homm es san s ind emnilé
aucun e, tandi s qu'en gard ant sa lihe ,'lé se~
troupes fai sa ienl prim e ct il élail assuré de
Y'oir gross ir son trésor.
Le comme!'ce de la chail' à canon a été l' u-
l,
-
"
~----- ' -~----~ "--
•
•
U :S 1l 0 1'J-I SCj.litb 11
•
12 LES HOTH SC HILD
----------------------------
jetèrent hors de ses fronli èr es un e grand e
quantilé d'émi g,'anls. Il versait ses (u nds
dans la maison lIothschild père, de Frrlllc( ort,
avec lequel il était déj" depuis longtemps en
1'e!ations intimes .
i Ce fut pal' les so in s et aux frai s de l'élec-
teu!' qu'en -1809 le duc de Rrun swi ck-Oels
parvint" forme,' le corps de volontaires dil
le Corps-Noir .
Guillaum e ne put l'entrer dans ses Elals
qu'en nove mbre 181 3, ap,'ès la balaill e de
Hanau.
En 181 4 il envoya 20.000 homm es conlre
les Fran çais so us les ordres de so n fil s ; en
181 5 il fit marcher conlre eux un e a,'mée de
,,
12 .000 hommes .
Guillaume élait d 'une avari ce so,'dide et
ne ('ccldait de vant auc un moyen d'aug men-
ter ses "ich esses; il éta il juif, sauf la l'ace,
•
dans loute la force du term e; il devail don c
s'enlendre comm e larrons en foire, avec
,
,
,
,
•
, ,
,
,
CIIAPlTH E II[
,
,
Mayer Amschel
•
--
rabbiniqu
, e où il ne l'esta que peu de temps,
cal' il entra de bonn e heure en apprentissage
dan s la mai so n de banqu e d'O ppenheim,
Son ma,'i age avec Gulla Schnapper date
de 1770 ; il avait donc 27 an s à ce tte époquc ,
•
,
L ES HOTII SCIlI L I) 17
fort.
Maycr Amschel eu\. dix enfant s, cinq fil s
• ct cin q fill es, qui sont:
Cu ,'IILorm MArEil , née le 20 aoùl 1770,
épouse de Bcnedi ct. MOSCS "'Ol'Ol S,
ANSEL"E MAY E R, né le 12 juin 1173, mOi'!
le G déce mbre 1855; époux de Eva rrunnau,
SALO"ON MAYEII , né le 9 se pt embre 171.,
•
•
u;s 1I0TIISCHlf..O l !)
,
-
,
• ,
2 () LES nOTl I 5C IIIL D .
,
,
,
LES HQTII SC IIILD 2t
----------------------------
ca iu s ct fl'an çai s, Cec i est un fait indéniable
établi sur des données d'une certitud e abso-
lu e,
En 1804, Mayel' Am sc hel, alo,'s àgé de 60
ans, commence des opémti ons d c pl'êls au
go uvem emenl danois, De 1804 à 18,t 2 ces
avan ces monlèl'cnl à 10 millions dc lhal ers,
En ,t804 , d'ap l'ès la légend e, le landgrave
Guillaum e n'avait pas e nco J'c co nlié scs
millions au vieil Am sc hel puisqu e l'al'l'iv éc
,jes tl'o upes fl'ançaises du gé né,'al Morlier
qui pl'o voqua la fuile de Guillaum e n'cul lieu
qu'en 1806,
D'un autre cô té, Am schel ll'availlanl avec
ses pl'oprcs cap itaux, ayant déjà ses aITai,'cs
,
, il sout enir" Londres cl il Fl'an cfort n'étail
pas en étal d'cntr'eprendre d e pal'cill es 01""-
,
ratIOns.
Dan s celle an'ili!'e d'empnll11 comme, du
res le, dan s toutes ses opérati ons, le vieux juif
l!'availl ,lil avee les no mbreux million s du
,
r-------------~--' l
,
d'Amsch el, 1iathan )Ia y" " de Londl'es, jette •
un e certain e lumi èl'c SUI' te point.
En 180G iL demand ait en mal'iage made-
,
•
,
,
L ES HOTII SC IlIL D 23
•
•
24. LES ROHI SC IIILD
•
----- ,
, •
,
•
,
•
CHAPITHE IV
•
_.
9 t' LES HOTHSCIIILO
, •
,------
LES 1I 0 TH SC III LD
------------------ - - - -
pcnh cim ? Il olTl'ail. de pl'Nel' au go uvcl'n e-
me lll an glais la so mme néccssai,'c pOUl'
• •
,
t.I~ S nOT Ii SC H1LJ')
-
30 LES n Ol' HSC IH Li.)
,
,
- ,
'\
, ') - LE S IlOTII 5C I-II[.1)
,
r
•
• •
U :S RQTII SC IIILO
, l'
----
L,
•
•
•
•
•
•
•
• •
•
•
CnAf'ITHE v
Les Juifs et la Convention
,
•
Co mm e nous l'avons dit lç bon juif Mayer
Am sc hel ct ses cinq fil s s'occupa ient pendant
la révolution , à fotHnir à l'An glctcl"I'e c t
aux autres enn emis de la Fl'all ce de l'or et
• ùes sold a ts .
La fami Il e Iloth sch i Id "ccrutaitl es trou pes,
appl'ovislonnaitl cs m'mées, payailles subsi-
d es, mc ttait cn branl e les juifs d es nations
poul' leul' sel' vÎt' d'agents secrets et d'es pions;
'y en so mm e, organi sait une ligue aoti-fran-
çai se, uniqu ement des tinée , so us ]lI'étr.xte de
muselet' la l'évo lution, ~llivl'e l' la l''rance pieds
ct poin gs li és entrc les mains crochues du dé-
légué .Jacob Maycl', dit .James de n o th sd,ild.
Il es t iutéressant de remarquer quc pcn-
,
L I~ S 1I 0 TH SC lllL U
------------------------
dant ce temps-là quelqu es naïfs imbéciles '
s'occupaient de leur côté à Pa,'is à fair e
voter l'aO'r-an chissement de la race juive,
pOUl' en fai,' e des triples-françai s du genre
de Heinach, de Deulz ct de D,'eyruS,
•
C'é lait au mom enl où un ora teur' révolu-
ti onnaire élevait à la bêtise humain e so n
plus admi,'abl e monum ent , en s'écria nt du
haut de la tribune : « Périssenl les colonies,
l'fllMl qu'un p,'in cipe, "
L'idée d'ull principe péri ssabl e ne po u- •
vait veni,' qu'à UII rhéteu,' ri e la ,'évolu-'
tia n fran çaise , Il est r egrettabl e en ces cir-
cons tances que le p,'ill cipe, qui n'é tait pas
immortel, jpuisqu'il était périssable, ait élé
appliqué, cal', dans le eus conll'ail'c , nou s
ell aurions élé déba'Ta ssés et nOli S all-
"i ons sauvé lias co lonies par dessus le mar-
ché,
Les d,'oits de l'homme!
Mais leur p,'oclamalion , c'élait le d,'oit
,
,
LI~ S Il QTlI SC IIILO
,
•
J
-
CHAPITRE VI
,
•
t ••
LES nOTHSCIHLD 4;1
•
•
4li LES RQ1'I-ISCIIILl)
------------------------
cation d'une seule maxime. Je m" disais: j e
slâs capable de (aù'e ce qu'un autre p eul (aü'e,
aussije ne c1'ains nirltomme aux échant,i,llons,
,
11-Z personne )) .
Dans celte hisloire il y a évidemment du
faux et du vrai,
Le vrai c'esl que !'ialhan Mayel' âgé de
vingl el un an est parti subitement pour Man- -
chester à la suite de l'arriv ée d'un t.'ès gros
rcp.'ése ntant de fabriques de cetle ville en
empo.'tant avec lui 20.0001: sterling, soit un
demi million de francs, so mme énorme l'OUI'
•
•
\
LES ROTHSC IIILO 47
,
,
ches ler',
,
Essayons de délel'l11in e,' pal' le l'aI So nn e-
,
av ec des échantill ons, donc il n'avait pas avec
Illi les ma,'chan dises ; il p,'cnait des ordres
pou,' des Marchandises â liv rer , il recevait des
command es ,
Quel pouva,il êll'e en ces circo nstan ces le
co up à fai,'e 11 Manches ter ?
C'était bi en s imple,
,
(
,
, tE S hQTII SC UILI)
,
•
•
,
CHAPITRE VII
i LES 1I 0 TU SC III LU
-------------------------
T,'oisièmcmcnt , i'latll an ~f aye l' sc char'ge de
fail 'C passe l' cc t QI' au Portu gal moyenn ant ,
Di cu sail qu ell c commission, ell e gouvern e-
menllui ,'c nd scs 20 milli ons d'o,' ,
Mainlenant, co mm ent s'y es t-il p,'is p OUl'
envoye l' le métal à Li sbonn e?
Cc n'es t pas enco ,'e bi cn difO cil e ù com-
p,'cnd ,'e,
Le rlu c de Wellin gton n'a vait besoin de
,
ccl or que pOd" pa ye,' soil ses l'o umi ssem s
ct muniti onnaires, soit des subsides aux
troupes es pa gnoles ct portu gaises,
Qu els pouvai enl être ses créan cie,'s ?
Naturellcment des juifs po,'tu gai s, es pa-
gnol s e,t hollandais,
Pas un e livre stedin g d'or n'a quilt é l'An-
glet.e,','c j cc que Nathan nous ,'acon te S UI' le
passage à ll'uvCI's la France est une vaste
bla gue, jamai s il n'aurait été assez fou p OUl'
envoye,' 20 millions d'ol' en es pèces ù t,'avers
la Francc el l'Espagne jusqu 'en Portu gal.
,
•
cn mal'chandi::ics . ~
-
•
-8
.) J. ES HOTII SC IIILI)
•
•
\
CIlAPITHE Vlll
Le suicide de Goldsmidt
,
de chaJ'ité qu 'il s Ollt fond ées" Londres sont
illn ombrabl cs , C'cs t. à Benjamin GoldsmidL
'1u 'es t duc la création du " /loyal Naval
AS!J/u", n , AllI'aham Goldsmidl avait dOli C
,
,
()")- J~ ES I ~OT II SC IIiL D
•
•
•
"
CHAPITHE IX
Waterloo
'"
"
66 LES ROTHSC IIII.O
2' A Wa/er/oo,
Et chaqu e foi s, c'es t à Gl'ouchy qu'e ll e a
dû son salut !
On a dépensé beaucoup d 'encre S UI' ces
deux évènements, J e me co ntenterai ici d e
l'appeler que pour ne pas pel'd,'e G,'ouch y ,
1
dan s l'opini on de l'a,'mée, Il oche se refu sa il
, publi e,' un l'appo,'l SUI' l'expéditi on d'Irland e 1
et lai ssa s'a cc r~dit e r le bmit que la tempête
avait été le seul ohs tacle au déha,'qu ement ;
mais au cull eco nsiMl'ati on nc put le fail' e ail e,'
plus loin,
Chél'in dans un e Iellre il Hoc he l'aco n le
qu 'en voyant J'h és itati on de Gro uch y, il fut
tenlé de le jder il la Illet' (qu e ne l'a-t-il fait) ;
il se p,'omen"ait seul su,' le ponl et le coup
était fa cil e; il exp,'illl e le ,'cO'l'cL d'avoir' ré-
sisLé à cc mouvrmcnl. "
Le co mmand e ment de l'armée "evenait
al o,'s il Chérin et il eut déba"qué les tl'oupes
sans l'o mb,'e d' un e hésilati on ,
,
LES l\OTHSCHlLlJ Gî
fi S tES notllsciliLb
•
iO ,
LES nOTIi SC lllLO
•
ll'aul[uill ilé deranl pel'meUre aux peupl es de
sc r e p osc l' c t de T RAV A1LLE I\ EN f' A1X A LA FOR-
•
différents se,'vices des approvisionn ements,
ainsi qu e d'a rrête,' le plus poss ible les o,'dres
de mobilisation, - Il était bien ent endu qu e
pa, un sou ne devai t Il t ,'C fc Ul'll i à l'cm pereur,
Co, fut Ouvrllrd qui prNa les 50 million ;
nécessail'es, contl'e 5 milli ons de l'enle 5 0/ 0;
ce qui meLtait le;; %à 50 fl'Un es : il étail il ce
moment en Bourse il 5~, Il exi sla il un lrio il
ce lte époq ue qui ce nll'alisa it les an'ai,'es
gouvel'll emenlal es , C'étaienl: Ba,'in g de Lon,
drcs, Hope d'Am sterdam , cl Ouv,'ard de
Pa,'is , Cc n 'es l qu 'en t 823 que les Il oth sch iId .
g,'ùce il M, de Vil lèle, meltenl le g,'appin
S UI' les finan ces fl'anraises .
•
•
•
"
,
•
CfiAPlTRE X
Nathan travaille
,
•
. ,
'
,
iG LE S IIQTI:I SC IIILD
------------------------
tout cas il savait cc qu 'il y avail à fai,'e,
La presqu e tolalil é des g uidcs qui ont
scrvi l'arm éc f,' ança isc du l') au 18 juin
éta ient à la so lde de Na lh an Maye,' ,
D'inn ombrabl es esp ions juifs sillonnaient
cn lo us sens la Belgi qu e enlrC' Brux ell es et
la f,'onli è,'e f, 'u nçaisc, Le 15, l\'athan Mayel'
élait déj à parfail ement ail courant du plan
de campag ne de Napoléon 1" , Le g,'and cm-
pereur sava it pouvoi ,' vaincre B1ü che,' iso lé-
menl ; il sava it qu 'ensuit e il pouvai Ltenir
les Anglo- lJ ollandai s cn rcs pect jusqu'a u
reto ur dc' Grouchy qni devait, pal' son al'l'i-
vée, décid er de la victoire,
Sell ie ment ce ne l'lit pas Grou chy qui vinl
décide,' du so rt de la vi ctoi,'e, mai s bieu
Blücl, c,', Si Grou ch y se ,'eposait vingt-cIliaire
he ures pour laisser il Blücher le temps d'o pé-
rer son mou l'cillent la moiti é de la balaill e ,
était gagnée .
Si Grouchy, au lieu de m~rc' h. e r \"u ca non 1
,
L ES HOTH SCHILD 77
--------------------
.s'e mpl'cssait de tourn el'le dos le , u ~ cès était
dé finitive menl assuré,
• Gl'ouchy a pel'du vin gl-qua lI'c h eures ,
GI'ouch y 11 'a pas marché au ca non.
Maintena nt Na lh a n Mayc l' a-t-il cO l'l'ompu
dircclcm cnt Gl'O uchy poul"obt cnil' ce rés ul-
ta t, o u a- t-il ac hcté des pel'sonnes de l'e nt ou-
rage du maréchal ; c'es t ce que j 'ignol'c,
mais c'es t ce qu 'o n pounait l'cll'ouve t' dan s
les archi ves d cs crimes politiqu es de la
fa mill e Roth sc hild,
Le seul point qui pOUITa it nous éclairCI'
semit la situati on de fOI'tu ne ,le G l'ollchy
de puis son c nlI'éc a u servi ce ju squ 'à ' sa
m ort.
- En tout cas l'int erve ntion directe ou in-
,
directe d e Na than , es t in rlé niabl e.
Quant à la légend c, la vo ici tell e qu'cli c
es t géné rale ment admi se, j 'en fera i l'CSSQ I'-
•
78 tE S HQl'H SC UILD
------------------------
la suite de l'armée anglaise . Q1/and le d1/C de
Wellington eut pris sa position à Waterlo o,
Nathan pensa que le m oment critiqu e était
vem, qui allait décider de la /ortllne des
Rothschild. Son anx iétt! était telle qu'il s'a-
vança jusqUl" s,ir le champ de bataille, et
prit lIne position d'"ù ilpollvait apercevoir
les deux amu!es. Dès que le sort de la bataille
(ut décidé, il partit à cheval pOlir Bruxelles,
ct de Brll:J:elles en poste l'OUI' Ostende.
A Ostende il supplie en vain les pêcheurs
de lui (ournir un batl!au p our le transporter
en A ngletl1rre; Il" temps parait-il était mall-
•
vaIS.
•
Il o!fre 500, 550, 600, 650 (rancs p1t1S
•
--_.-------------------------
•
• - -'
,
,
, ,
82 LES RQTU SC BlLD
t.E S nOnlscuiLD 8 ~1 -
,
,
,
,
,
,
r
•
•
CHAPITRE Xl
•
concur'l'ent redoutable co mposé de Barin g
de Londr'es, Ho pe d'Amsterdam et Ouvrard
de Pal'is.
En efTetl'empl'unt (l'ança is de tl'ente mil-
lion s de r cntes 5 'l, (ar'lide '127 de la loi du
•
25 mars I817 j, donlle capital nominal était
de 600 millions, fut négocié co mme suil :
•
•
...
::-,
•
28.711 .598 337 .644.192 fI' . 40 574.231.961 »
•
,
i
1
!)O u~s HOTl-I SCI II LU
,
!)2 LES HOTII SCIHLD
•
1
1
•
1
1
1
)
•
1
1
,\
,
-
,
,,'
fortois,
Le mercure es t un mélal d'aulant plu s
précieux qu'il n e peul être rempl acé pa,'
aucun a ul,'e dans la p,'esqu e totalité ,le ses
usages .
Il est empl oyé en médecin e so us forme de
LES n QTU SC HIL D
,
,
•
,
•
L ES UQTII SC III LD 97
,
,
•
•
CHAPITRE XIIl
l,
Quelle sorte de particuliers sont
les Rothschild
,
,
i 00 f,ES nOTl-l SC HILD
------------------------
prunt fran çai s soumi ss ionn é pal' James, ct
dont je pad erai avec détail quand ce dernier
,
,
• -' . , '
•
---
1
•
CHAPITHE XIV
Le pseudo-lapin
,
,
,
So it environ cinq million ~ de fran cs ,
,J e répète que l' histoire ne ti ent pas de-
bout parcc que, cn p,'cmière li gnc, si
Nath an avait eu bcsoin de faire sur ses titrcs
une opération de ,'oport il se sCl'ait adressé
à sa féale Banqu e d'Angleterre ct non pas à
un ban(IUicr co ncurrent, S'il l'a fait , c'est
avec intention et pal' conséquent: intcntion
non pas dc pN'd,'c de l'argent , mais d'en
gagner.
Le banqui er anglais a donc été sa il un
homme dc paill c, soit un co mplicc in co ns-
cicnl. En second e li gne, les consolidés nc
so nt pas tombés en cinq minutes de 84 à 74 ;
pal' co nséquent Na th an les a vu tomber, et
co mmc il lui était excess ivement facil e de
•
·108 LES ROTH SC HILD
•
LES nOTIi SC IIILD 109
,
A vanl ùe l'établi,' l'opél'Utioll telle qu 'clic
a di, èll'c clTecluéc , j c cit cmi l'an ecdote sui-
vante tirée dc l'aulcur du "The stock Ex -
change» ,
" Dire quels tltaiellt et quels n'étaient l'as
" les agellts de Nathan Rothschild éLait chuse
• absolument impossible, cal' il a été dém ontré
u qu'il se servait de ses prupres ennemis comme
" d'instrum ent de sp écu lation, On le l'd'V int un
" j our qu'un agellt de challye l'avait couvert
" cl'injures publiquem elli , en pleille Bourse ,
" déclarallt 'qu'il haïssait Rothschild et toute
" la séquelle j "ive, Na thall après avoir écouté
,, -avec la plus grande impassibilité répolldit
(( très simplement : « Je t'ous 1'emcrà e dU1'cn-
« seignem,ent ! cet homme pouJ'ra 1n' être utile ,»
" Quetql/e temps après ce m dm e agelll de
( cltallge agissallt p our, le compte d'une tierce
" p eI'SOlllte, a!lent secret de Rntllschild, flan-
" quait Slll' le mal'cluf l'OUI' 600 mille:l(, (15
" millions d e Francs) de cOllsolidés, Nathan
7
,
1
,
,
« ayant ( 01't j udiciwsement ,'é(léchi que pe/'-
« sonne ne pourrait supposer que c'était pOUl'
« le comple de Rothschild que cet agent de
Ct ,change terrorisait le marché » .
Voici, élant d onn é la merveilleuse roue-
rie de Nathan, co mment les choses ont dît
sc passel', Les consolid és ne devaient pas
Glt'e la pl'o p,'iété de Na t.han ; Nathan ne
devai t les posséde,' qu'en l'Cp0l'! , c'est-à-dire,
'lu e le ou les véritables p,'op,'iétail'es ,les
titl'cs avaient dù fail'c avec Nathan la même
opél'alion CpJ C ce del'niel' avait ·refaite avec
le banquiez, de Lond,'cs , ,
,
Nathan s'était substitué le banqui er ; ce
del'ni el' pouvait ê lt'e le co mplice conscient
o u in conscient de Na than,
Dan s le p,'cmicr cas il y avait pal'ta ge;
dan s le second cas les bénéfices éta ient
sé pa,'és,
Le banquiel' a ~ i ssa nl inconsciemment
rendait évid emm ent. l'opérati on plus élégan-
•
•
,
•
112 LES ROTUSCIIILD
------------------------
dé te,'min é, sait donc p"" avance que ledit
banquie,' va jeter des paquel s de consolidés
su,' le ma,'ché afin d'avili,' ce.tle valeur,
Nath à n aura donc co mmen cé avant m êm e
dé r epasser son o pérati on pat' ve nd,'e à
décou ve rt un tl'ès gros sto ck de consolidés
dan s les prix de 84 ; il p,'épa ,'e même ainsi
le march é il un e baisse subite dès que se
produiront les ve ntes du banquier ,
Il lui passe alo,'s so n ,'e pOl'! en fai sa nt la
bête d ledit banquier se fl'Olt e les main s en
croyant , le gros naÏfJ qu'il va l'oulel' le juif
1 Nathan,
L e banqui e,' ,'end hardim ent.
1 Roth sc hild laisse faire e t IHUe m ême le
mouve ment e u se mant secl'è tement d e mau-
vai ses no uvell es .
Dès qu e les co u,'s so nt su!n samment bas,
à parti,' pa,' exemple de 76 , Rothsc hild
l'ach è te Lout dou ce ment ct clOture son opé-
ration avec 7 à 8 points d 'éca,'\'
•
"
U :S RQTlI SC HILO
"
"
"
,
•
•
,
•
CHAPIT RE XV
•
Les procédés de Nathan Rothschild
•
HG LES nOTHSCHIJ.D
-
.. court", que Rothschild écrasait le morcM, et
« les (onds se mettaient à baisser, Les courtiers
{( se regardaient les uns les autres, hésitants,
« ne sachant que faire; une panique se jJl'O-
-
•
,
LES ROTHSC HILD H7
,
•
• ••
,
Le bon Samaritain
,
,
« SANT li.
,
, •
•
•
• •
•
f
,
,
,126 L ES IlQTH SC UI Ln
,
•
,
•
id ées, cal' j e li ens loul parliculi èremenl il
bien fai,'e sai sir pa,' le lec leur ce sys lème
invenlé pal' Nalhan cl qui ful souvenl de-
puis, mi s en pralique pal' ,James de Pa,'i s,
Prenons un empl'lllll dc 3 millions de
•
r enIe 3 'l" donl le ca pilal nominal sr m
pal' conséllu enl de 100 mil lioll s de f,'an cs ,
No us supposo ns qu e le cours du 3 '1"
élanl pa,' exe mpl e de 67 f,'ancs, le go uverne-
m enl ail cédé l'cmprun l il 65 l'nll' cs,
Cela voudrail dire que Na lhan doil payer
au go u\" cl'n c me nl G5 fl'a nes pal' chaque
3 franc s de renle qui lui es l remis,
Ainsi, co mm e il a so ummiss ionn é 3 mil :.
lion s de l'cllLc il 65 fl'an cs il au l'a à payer un
., milli on de fois 65 frall cs so il 65 milli ons de
fran cs,
No us admettons qu'il il cédé à so n gl'oupc
10 ' / ,au prix d'émission . so il donc 300 mill e
fran cs dc l'Cille il 65 fran cs so il 6 millions
r·inq cenl mill e francs,
,
,
130 LES 1I 0T II SC IIIl. D
. ,
','
OT,\ t. . .... . 65.000.000 65.000.000
,
"
,
, ,
,
coCltel'uit 3X U =~ "i milli ons, somme in si- ,
u :s nQTHSCllILD
-----------------------'
,
•
,
-
•
LES HOTIi SC IIIL D 133
•
LES nOT u SC HI LD 13'i
,
,1:.l8 LËS HOTII SC IIIL D
-----------------------
Ces qu elqu es lign cs pCI'metll'ont aulectelll'
dc comprcndl'e p OU l'quoi 10l's du pl'e mi er e m-
prunt an glais de Nathan Ma ycl' en 1819 l'OUI'
oble nir les avan ces SUI' Iii l'CS dont il a l'ail
bcsoin , il était néce,sairc qu'il fa sse pl'ess ion
S UI' laBanqu c cn sc servant du gouvern ement
an glai s.
Les COlII'S de l'e mprunt tombant imm édia-
temen!. au-d esso us du pl'ix: d'é mi ss ion, Na-
Ihan se précipil e chez le ministrc d es Fin a n-
ces, lui m ontre la s ituati on , la lui dépeint
co mm c très critiqu c, lui fait voir qu c, si lui
Holh schild , ve nd Ics titres dont il es t posscs-
seul', il sc produil'" un e panique; qll c le
•
1
LÊS n O l'li SC IIH~ D
•
"1""---- -- - - - - - - - -- ---~- ..-
, ,
--- )
•
L ES II QTIl SC HILI)
----------------------------
bl'uit SC mit il co mi,' dans la population jui-
ve que ;'\athan Maye,' allait reno ncer il la
relig ion de ses pé,'es cl, nouvel apostat , elU-
\
brasser le chri s tiani sme,
Anselmo' Maye,' de Fl'Un cfort , le chef de la
famill e, dépêc ha imm édiatem ent d es co ur-
l'ie,'s à ses quatre frères leUl' enjoi gnant
d'avoi ,' à se rendrp- de suite il Fran cfort pour
motif ul'ge nt.
Les fil s d' Amschel se rendi,'ent il ce t appel
ct sitût réuni s, Amsc hel p,'enant à pa,'t Karl ,
,Jam es cl Sa lomon les mit a u cOUl'ant de la
situation, Puis ils ,'ej oignirent Nathan et sc
rliri gè,'c nl tous les cinq vel's le cim etière.
Là , de\'antla lombe de leur pé,'e, Ansel-
me leUl' fit jurer en un SCI' ment solenn el de
ne jamais, p Olll' au cun motif que ce so it,
abjurer la reli g io n dll Di eu d'Is ,'a ël.
L es cinq frè res prononcèrent le serment.
An selm e et ses trois a ull'es f,'é,'es avaient
donc c,ru Na than ca pable d'un e apos tasie ;
9
•
,
•
,
•
1 •
•
CHAPlTHE XVllI
fi eJ'lz.
Nathan lai ssa se pl enfanls, qualre fil s ct
Il'ois fi Il es.
L'ainée d es fill es , Charlolte, née le ., 0 aoù t
1807, épousa so n co usi n An se lm e-Salomo n,
fil s de Salomon Mayc r de Vienne eld e ClU'O-
lin e S tern.
La seco nd e fill e Loui se, née le ti juill et
1820, é pousa Charles SO li cousin , fil s de Karl
de Na ples cl d 'Ad élaïde HCI'lz .
,
L ES HOTI-I SC II1LD
,
LES HOl'll SC HILn
,
L ES 1I 0T II SC IIILD -J,'j 1
------------------------
rnoiselle Mar'i e a apporlé en dot, à son rnar'i,
un ce rtain benu-frèr'e Fritz dont la famill e
sc serait bien passé ,
Fritz Pel'lrgia , en elTel, fit un pouf assez
co nséq uen1ell es Hoth se h iId , rn is en demeure
pal' M. Edwul'uS du (( ~latin » s'cxéc ulè l'cnl ,
a vec assez de mauvai se g l'àce du l'es te e l
payèrenl un cerlain nombre de millions,
Les lecleur's, que cel épisode intéresse ,
Ir'ouver'ont aux ann exes les al'licles du
« ~1atin » à par'lir' du 10 juillet et le commu-
niqu é du joul'llal « le Temps» qui clôturA
l'in cid ent (13 ao ùl '1891 ),
La brau che de Vienn e a eu, elle au ssi, son
Fritz Pel'U gia en 1" per'sonn e du baron Fran-
chetti , dont le procès en aOÎrt 1892, fit le
Lontr eur cl la joie dGS leclet"'; de« La Libr'n
Paro le ».
,
Les mariages mixtes n'ont pas en général
très bi en réussi aux Ro th schild ct c'est bi en
naturel, cal' si d' un côté la nobl esse est il
genoux devant e ux dans l'es poil' d'e n tirèr
quelqu es li v,'es s terlin g, dan s le fond du
CŒ ur, les lo rds mép,'isent les juifs e ll ell" en
veulent des hassesses cl: des lùc lr etés que
ram OllL' de l'or leul' fail comm clll'c.
Un grand seigncUI', un nobl e Lon) aurait
ho nte de paraît,'e aimer sa femm e el de lui
être ftd èle, parce qu ' il li ent il aŒcher publi-
quemenl qu e lui le g,'and seigneur, le nobl e
Lo,'d , a pris la JUIVE uniquement pour son
argent et quelle n e lui es l ,'ien , cl al ors il
. s'c mpl'esse d'afficher un e femme e n renom,
cocotte ou actrice, afin qu e nul n'en ignore,
nl bien en lendu il paye ses maîtresses a vec
l'argenl de la femme légilim e, cc qui n'cs t
certain ement pa s propre,
Le noble ma,'i mép,'i se sa femm e parce
,1
Il qu 'ell e es t juive ct la femme mép,'ise so n
i
,
,
tES HOTI1 SC UILI) -153
,
154 LES ROTRSC1-llLD
•
1
1
LES ROt HSCHILD
-- - - - - - -- - -- -
à Lond,'es et n ous n 'a vons pa s à nous en
occuper pour le moment,
Res le don c Li ouel, Anthony cl Maycr,
Lionel eut pour fonction dc conlinu e,' les
a[aires ; c' es t le banquier, mai s déj à moin s
àp,'e aux a [ai,'es qu e son r è,'c Nathan ct
surtout moin s bou,'s ie!'.
Xathan Mayel' était un e brille (i,,;e,
Lionellend ir deveni,' un gell ilemail.
Ses deux f,'ères Maye ,' et Anlh ony vonl
avoi!' ù co nqu éri,' la pos ili on politiqu e cl.
mondain e, Muyo r et Antony dcvl'ont sédui,'e
la nobl csse et la haute bou" geo is ie.
N'ayant qu c des fill es , il s dev!'ont les ma-
rie,' dan s Ic grand mond e; et en end Anna
fill e dc Mayc,', épo use l'Earl dc Rosebe,'I'Y,
et Co nstan ce fill e d 'Anth ony, épouse lord
,Seym our,
Une évoluti on au chri slianisme n'a même
pas été loin dc germe!' dan s l'esprit des
enfants de Na than et san s l' influence des
•
t. ES nO"' II SC HILD
lES RQTHSCIHLI}
" .
,
•
•
•
•
,
CHAPITRE XIX
,
qu'alo,'s so us la co upe de son fl'<J ,'e Nathan ,
,
pas un e afTai,'e qu elque peu importante 'lui
ne fui so umi se il la décis ion du l'oi du mal'-
•• ché an glais; mai s une fois Nathan morl ,
.James, co mm e je vi ens de le dil'e, l'e p,'il
immédiale me nt so n ind épe ndan ce el 'co m-
m ença il volc,' de ses pl'op,'es ailes ,
Du ,'esle Lion el avail déjà fOl't à fail'e à
gouvern el' seul la maiso n de Londl'es el ce
•
•
.
rut plutôt un so ula gc mcnt pour lui. Les deux
•
,
1(iG LES ROT Ii SC lilLI)
,- - - - - - - - - - - - - -
•
tes qu ' un e spéculation peut ['éll'e, Cil
, 1
Mai s au poinl ci e vue poliliqu e, la pUl S-
,
! G8 L ES I\ OTH SC IIIL D
1 ------------------------
que possédait le Kh édiv e dan s le canal de
Su ez.
Cc prêt des Rolh schild de Londl'es esl le
point de dépul'l de l'occupation dn l'Egyple
pal' les An glais. C'es t encore ull e fav eul' qu e
nOllS devon s, nous autl'es Fran çai s, à la
maison de Lonrll'es .
L'histoire de l'e mprurilru sse 'lui fut rat é
par Li onel es t on ne peut plu s int él'essant e
il eontel', cal' elle montre le juil vieux j eu,
le ,~uif an cestral luttant dan s le cœul' du
Holh schild conll'e le juif modem e, politique
cl libéral.
Or don c le gouvcl'llemcn L J'u sse étail SUL'
le point de co ntracler un forl empmnt des-
lin é '1 peu près uniqu ement il co ntinu er la
•
campagne co ntre la Pologne, qui sc J'é voltait
conll'e le despoti sme cl les cl'uaut és de so n
pu iss anl voisin . ,
•
,
\
,
•
,
no LES HOT II SC IIlLU
, ,
•
,
•
,
•
-
•
,
,
CHAPITRE XX
t ES notl-l SC I-IILO
J -"
r. ~s I\ OTI-I SC IIILD '1 1 .)
,
•
,1;6 LES ROT Ii SC lliL b
•
LE S II OT II 5C l-ll1.0 177
• u :s 1I 0TI I SC li l L D
-
vel Achill e se mOl'fondre so us sa lenle .
~lai s Lionel es pér'ait loujours, il pensait
que le bea u temps ne dUI'el'ail pas louj oUl's
cl qu e son lo ur viendl'ail.
En I ~57 , le fil s de Nath an pl'essentant
qu'o n all ait avoil' beso in de ses services se
pl'ése nla pOUl' la ~u a lri è m e fois devant ses
éicclelll's el fut nomm é.
,
Un nouveau proj et de loi ful présenlé à la
Chambre Haule, mai s décidé menl Lionel
ava it la ~ui g n e, cal' il ful enco l'e rej elé.
P OUl' le co uJl le baron de Holh schild se
fàc ha lout l'ouge el manqu a d'avoir une
-
alla']u e; il menaça haut ct forl ; toutes les
inl1u ences fur0nl mi ses en j eu ; la rein e
ell e-même dut intel'venir auprès d'un e par-
ti e des Lonls.
Enfin le vea u d'a l' lr'iompha, la nobl esse ,
,
180 LE S I\OTll SC llILD ,
------------------------
LI ONE L NATHAN ~'1AYEIl, BARON DE H OTlISC IHLD ,
,
•
, •
CHAPITRE XXI
,
•
-----------------------
sagréabl c ct dan s sa mauvai se hum eur il a
été jusqu'à laisse,' plan er l'ombre d' un soup-
ço n s ur l'intégrité p,'ovcrbiale dc M, Cbris-
•
,
l.ES nOTI·1SC IIILO
,
•
-.
•
CHAPITRE XXII ,
----------------------- -
child n'ont jamais voulu toucher ni à l'Es-
pag ne ni aux colonies espagnoles.
On pourrait trouver la clé de cette anti-
pathie dans l'étude du stupéfiant projet qui
avait été P['oposé pal' Ouv['urd dan s les pre-
• miè['es années du siècle ct qui n'a été qu'à
un doigt d'être exécut é pal' Hoo p, Barin g et
-
Ouvrard, les tl'Ois plu s grand s ennemi s de la
maison Rothsc hild et en m ême temps les
trois plu s gi'ands financi ers de leur époque ,
Mais ceci m'entraîn erait trop loin , car il
faudrait un volume entier pour écrire cette
. épopée financi è['e,
. L'avenir, non point linancie[' mais eth-
nique des Rothschild de Londres est assez
•
. compromis. Labranch e f['a nçaise de la maison
anglaise, iss ue de Nathaniel a deux rep['ésen-
tants mâles :,
Arthu[' et Henri qui vient d'épouser
Mademoiselle W eisweillc['.
Ces deux ['eprésentants n'ont aucune es-
,
•
,
•
1!l2 LES RO'r li SC UlLD
1 1
Klrl )laye r el Adél.J.le Hertz j Nllban M a~· e r. Johan na Cohen.
1
EmOia de 1'\apl u.
•
Généa logie de Nalhani el de Londres:
1
N.th.niel de Londres.
- -------------~------------~------------------~~-', --
4. 2 ,
--
'
"32 •
d'Adélaïd e Flertz.
•
ANSELME MAYER et GUTTA SCHN APPER •
•
•
CHARLES MAYER el ADELAÏDE RERTZ NATHAN MAYER el JOHANNA COHEN . -, , SALO'ION MAYER et CAROLINE STERN
, •
,
- - - - ----... ' .
- ,
,
,
CHARLES de Naples el LOUISE de Londres NATHANIEL de Londres , , • __ BETTY de Vienne
,,
• --------------------" ". , ,
,
, 'o • . • CHARLOTTE de Paris
L OUlSE-THli RÉSE de Naples • • _ • ,
-. •
' . et
•
-- - •
--
•
SANG DE HENRI
_ _ _ _. 10_ _ _
HENnI de L ondl'es
9 trenle-deuxi èmes MAYER. épouse
9 » » Gutla SCHNAPPEH. Mil' ' V EISWEILLER -
8 » » Johanna COHEN.
» Caroline STERN .
4 » » Adélaïde HERTZ. • •
•
32 » »
,
•
•
,
,
•
,
1
, • •
TABLE
INTRODUCTIO:f................. . ................... . 1
CIl .\PITR 1'.: 1. - La légend e de probité ........... . 1 •
- II. - Les L andg r ave~ de HCSSc-Cilsse l. . 7
- Ill. - .\laye r Amschel. . .......... . .. . . . 15
..
- IV. - Les venle s de chair à canon .... .
')
-"
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