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Industrie informatique
Concerne des entreprises, souvent en concurrence, des équipements, des
logiciels, des services et des clients
En forte croissance et en constante évolution : miniaturisation,
complexification du fonctionnement (couches), offres nouvelles (mise en
réseaux...), outils nomades….La R&D est un élément moteur de cette
industrie. Elle se mesure en % des investissement sur le CA.
Fondée sur les TIC
En relation avec les télécom (VoIP, wifi), internet (web service) , notion de
convergence numérique
De concurrence
De coopération : partenariat, sous-traitance
2. Les coûts
Toute entreprise doit identifier ses coûts afin de déterminer son seuil de rentabilité
On distingue les couts fixes, variables, directs, indirects
Fixes (ou coût de structure) : évoluent indépendamment de l’activité de l’entreprise :
machines achetées, loyers, frais d’’électricité, salaires…
Variables : dépendent de l’activité : matières premières, heures supplémentaires
Directs : se rapportent à un produit ou service précis. Peuvent être fixes ou variables :
promotion d’un nouveau antivirus.
Indirects : nécessaires au fonctionnement de l’entreprise : loyers, électricité…
Structure des coûts : proportion des coûts de l’entreprise. Elle diffère d’un secteur à
l’autre, d’une entreprise à l’autre
Le secteur du logiciel présente des spécificités : forte R&D, coût fixe élevé mais faible
coût marginal de production d’où une compétition davantage axée sur la
différenciation (vente de logiciel complémentaire (bundling) ou de niveaux différents
(versioning) que sur les prix ! On distingue donc 2
CHAPITRE EM1.3 : LES DECISION DES AGENTS ECONOMIQUE
La prise de décision nécessite des informations dont les agents économiques ne disposent pas d’une
manière équivalente
Les décisions des agents économiques de produire, d’investir ou de consommer résultent d’une
analyse couts/avantage/risque.
Par exemple, lorsqu’une entreprise décide d’investir dans les technologies, elle devra prendre en
compte le cout de l’investissement mais aussi les différents risques : risque humain (résistance au
changement), risque technique (obsolescence), risque juridique (confidentialité des données) ,…
En résumé, le risque d’anti-sélection ou de sélection adverse consiste pour le principal (l’agent qui
n’a pas toutes les informations) à sélectionner des produits ou des prestataires de mauvaise de
qualité qui ne répondent pas à ses besoins.
3) Risques et solutions
a) Anti-sélection ou antisélection
Une solution à l'anti-sélection consiste en une réglementation stricte ou en l'exigence de signaux qui
révèlent des informations sur la qualité du produit ou de l'individu : obligation d'étiquetage, obligation
de garantie, exigence de certification, etc.
b) Risque moral
La solution : inciter l'agent (celui qui détient l'information) à agir dans l'intérêt de la personne non
informée (le mandant) : obligation de loyauté, paiement de l'agent en fonction du résultat obtenu...
a) Le risque d'antisélection
L'ignorance de la part de l'employeur des qualités intrinsèques de la personne qu'il embauche. Pour
éviter l'antisélection, l'employeur s'appuie sur le diplôme qui est le signal de la qualité d'un individu
sur le marché du travail.
Conséquence : exclusion de l'emploi des personnes qui n'ont pas de diplôme ou qui ont des diplômes
qui ne correspondent pas à la demande des entreprises → chômage
L'ignorance par l'employeur du comportement de l'employé une fois engagé (c'est l'employé qui, après
la période d'essai, a une attitude laxiste au travail).
Pour éviter le risque moral, l'employeur proposera un contrat dans lequel le niveau de salaire et le
niveau d'effort requis sont mentionnés (insertion d'une clause d'objectifs à atteindre).
CHAPITRE EM1.4 : LE CHOIX D’EXTERNALISER, L’ECHANGE ET LE CONTRAT
3) Sous-traitance
a. Définition
Délocalisation une activité consiste pour une entreprise à conserver l’activité mais à la déplacer dans
une autre entité du groupe (souvent filiale).
Cf. TD
Chez le client :
Motifs économiques
- Réduction des coûts : moins de personnel => moins de charges fixes (moins de salaires et
sociales) ; bénéficie des économies d’échelle réalisées par le prestataire.
- Moins d’investissement (matériels, logiciels, formation) : le prestataire à l’infrastructure
- Maîtrise du budget : prix négocié au départ susceptible d’évoluer mais peu, dépenses qui
peuvent être planifiées
- Facture du prestataire : charge déductible du bénéfice imposable
1. La chaine de valeur
Créée par Porter, cet outil permet de voir comment chaque activité peut contribuer à
l’obtention de l’avantage compétitif et d’identifier les activités clés. Elle est un outil
d’optimisation et d’analyse de valeur
Elle décompose l’organisation en éléments qui expliquent les coûts
Elle permet une présentation analytique de l’entreprise en distinguant 2 2 types
d’activités coordonnées :
o Cinq activités principales, créatrices de valeur,
o Quatre activités de soutien qui donnent au premières les moyens de
fonctionner.