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DROIT BTS

1.1 Les acteurs de l’industrie informatique

1.1.1 Mots clés


Producteurs, clients, typologie, structure de courts concurrence, coopération, R&D

1.1.2 Fiche synthèse


Idée clé -> Les acteurs de l’industrie informatique sont variés (infogérant, éditeur,
constructeur…). Ils se rencontrent sur un marché. Ce marché de l’informatique évolue.
L’échange se fait sur la base d’un prix.
Donner du sens -> (cf EM1) : les SSII, par exemple, sont des acteurs du secteur informatique

1. Les acteurs de l’industrie informatique

Industrie informatique
 Concerne des entreprises, souvent en concurrence, des équipements, des
logiciels, des services et des clients
 En forte croissance et en constante évolution : miniaturisation,
complexification du fonctionnement (couches), offres nouvelles (mise en
réseaux...), outils nomades….La R&D est un élément moteur de cette
industrie. Elle se mesure en % des investissement sur le CA.
 Fondée sur les TIC
 En relation avec les télécom (VoIP, wifi), internet (web service) , notion de
convergence numérique

Typologie des acteurs du secteur informatique

 Présence de grande entreprise sur les marchés du matériel, du logiciel :


constructeurs, éditeurs de logiciels, opérateurs télécoms….
 Apparition de sous-traitants spécialisés (souvent des PME) vers lesquels les
grandes entreprises externalisent.

Relation entre les acteurs

 De concurrence
 De coopération : partenariat, sous-traitance
2. Les coûts
 Toute entreprise doit identifier ses coûts afin de déterminer son seuil de rentabilité
 On distingue les couts fixes, variables, directs, indirects
 Fixes (ou coût de structure) : évoluent indépendamment de l’activité de l’entreprise :
machines achetées, loyers, frais d’’électricité, salaires…
 Variables : dépendent de l’activité : matières premières, heures supplémentaires
 Directs : se rapportent à un produit ou service précis. Peuvent être fixes ou variables :
promotion d’un nouveau antivirus.
 Indirects : nécessaires au fonctionnement de l’entreprise : loyers, électricité…
 Structure des coûts : proportion des coûts de l’entreprise. Elle diffère d’un secteur à
l’autre, d’une entreprise à l’autre
 Le secteur du logiciel présente des spécificités : forte R&D, coût fixe élevé mais faible
coût marginal de production d’où une compétition davantage axée sur la
différenciation (vente de logiciel complémentaire (bundling) ou de niveaux différents
(versioning) que sur les prix ! On distingue donc 2
CHAPITRE EM1.3 : LES DECISION DES AGENTS ECONOMIQUE

La prise de décision nécessite des informations dont les agents économiques ne disposent pas d’une
manière équivalente

I. LA PRISE DE DECISION ET L’ANALYSE COUTS/AVANTAGES/RISQUES

Les décisions des agents économiques de produire, d’investir ou de consommer résultent d’une
analyse couts/avantage/risque.

Avant de prendre une décision de consommation, d’épargne ou d’inversement, les agents


économiques font ressortir les avantages et les risques des différents options possibles et font des
choix.

Par exemple, lorsqu’une entreprise décide d’investir dans les technologies, elle devra prendre en
compte le cout de l’investissement mais aussi les différents risques : risque humain (résistance au
changement), risque technique (obsolescence), risque juridique (confidentialité des données) ,…

II. L’ASYMETRIE D’INFORMATION


a. Définition
Il y a asymétrie d’information quand il y a une inégalité dans la détention de l’information. Une
personne a plus d’information que l’autre dans l’échange ou le contrat.

b. Les conséquences de l’asymétrie d’information


La partie qui détient une meilleure information peut avoir un comportement opportuniste qui risque
de compromettre le fonctionnement du marché.

On distingue l’asymétrie d’information :

- Au moment de la conclusion du contrat : l’acheteur peut ne pas avoir connaissance de


toutes les qualités des produit (information cachée) ; le vendeur peut alors proposer un
prix élever pour son produit alors que celui-ci ne présente qu’une qualité moyenne ;
conséquences :
 Le client risque de choisir un produit cher mais dont la qualité ne
correspond pas au prix
 Le prix n’est donc plus un indicateur de la qualité des produits
 Le clients va dès lors demander un prix plus bas pour ce produit => les
entreprises qui offrent des produits de qualité ne peuvent baisser leurs
prix et se retirent du marché => l’asymétrie d’information conduit au
risque d’antisélection ou de sélection adverse :
sur le marché, ne se retrouvent que des produits de qualité moyenne ou
médiocre, ce qui entraîne une limitation de la concurrence et une
diminution des échanges.

En résumé, le risque d’anti-sélection ou de sélection adverse consiste pour le principal (l’agent qui
n’a pas toutes les informations) à sélectionner des produits ou des prestataires de mauvaise de
qualité qui ne répondent pas à ses besoins.

- Après la conclusion du contrat : il peut y avoir une modification du comportement de


l’une des parties à son avantage et au détriment de l’autre ; la difficulté d’anticiper ce
changement de comportement constituent.

3) Risques et solutions

1) Solutions en réponse à l'asymétrie de l'information

a) Anti-sélection ou antisélection

Une solution à l'anti-sélection consiste en une réglementation stricte ou en l'exigence de signaux qui
révèlent des informations sur la qualité du produit ou de l'individu : obligation d'étiquetage, obligation
de garantie, exigence de certification, etc.

b) Risque moral

La solution : inciter l'agent (celui qui détient l'information) à agir dans l'intérêt de la personne non
informée (le mandant) : obligation de loyauté, paiement de l'agent en fonction du résultat obtenu...

2) Dans les contrats de travail

a) Le risque d'antisélection

L'ignorance de la part de l'employeur des qualités intrinsèques de la personne qu'il embauche. Pour
éviter l'antisélection, l'employeur s'appuie sur le diplôme qui est le signal de la qualité d'un individu
sur le marché du travail.

Conséquence : exclusion de l'emploi des personnes qui n'ont pas de diplôme ou qui ont des diplômes
qui ne correspondent pas à la demande des entreprises → chômage

(b) Risque moral

L'ignorance par l'employeur du comportement de l'employé une fois engagé (c'est l'employé qui, après
la période d'essai, a une attitude laxiste au travail).

Pour éviter le risque moral, l'employeur proposera un contrat dans lequel le niveau de salaire et le
niveau d'effort requis sont mentionnés (insertion d'une clause d'objectifs à atteindre).
CHAPITRE EM1.4 : LE CHOIX D’EXTERNALISER, L’ECHANGE ET LE CONTRAT

1. EXTERNALISATION, INFOGERANGE ET AUTRES CONCEPTS


1) Définition et portée de l’externalisation.
2) L’infogérance

L’infogérance est le terme consacré à l’externalisation appliquer au domaine des systèmes


d’information.

L’infogérance vise à confier à un prestataire informatique tout ou partie su système d’information


d’un client, dans le cadre d’un contrat pluriannuel, avec un niveau de service et une durée définie.

3) Sous-traitance
a. Définition

La sous-traitance consiste a faire réaliser par un sous-traitant tout ou partie de sa production ou de


ses activités.

 Sous-traitance conjecturelle de capacité :


 Sous-traitance structurelle de spécialité :

b. Distinction entre externalisation et sous-traitance



4) Ne pas confondre externalisation et délocalisation

Délocalisation une activité consiste pour une entreprise à conserver l’activité mais à la déplacer dans
une autre entité du groupe (souvent filiale).

Externaliser une activité consiste a supprimer l’activité en interne et a la confier à un prestataire


indépendant.
2. LES AVANAGE DE L’EXTERNALISATION

Cf. TD

Chez le client :

 Motifs économiques
- Réduction des coûts : moins de personnel => moins de charges fixes (moins de salaires et
sociales) ; bénéficie des économies d’échelle réalisées par le prestataire.
- Moins d’investissement (matériels, logiciels, formation) : le prestataire à l’infrastructure
- Maîtrise du budget : prix négocié au départ susceptible d’évoluer mais peu, dépenses qui
peuvent être planifiées
- Facture du prestataire : charge déductible du bénéfice imposable

3. LES LIMITES A L’EXTERNALISATION


a. Des limites humaines
- Inertie résistance au changement des RH en raison de licenciement et/ou de changement
d’activité de certains collaborateurs
- Risque de confit interne avec les informaticiens du service informatique du prestataire
(méfiance, mésentente, notamment en raison de cultures d’entreprise différentes)
- Abus de droit de la part des techniciens du prestataires lors des interventions
EM1.5 : LA CONSTRUCTION D’UNE REPONSE ADAPTEE AUX BESOIN

Mots clés : Analyse de la valeur chaîne de valeur, avantages concurrentiels

1. La chaine de valeur

 Créée par Porter, cet outil permet de voir comment chaque activité peut contribuer à
l’obtention de l’avantage compétitif et d’identifier les activités clés. Elle est un outil
d’optimisation et d’analyse de valeur
 Elle décompose l’organisation en éléments qui expliquent les coûts
 Elle permet une présentation analytique de l’entreprise en distinguant 2 2 types
d’activités coordonnées :
o Cinq activités principales, créatrices de valeur,
o Quatre activités de soutien qui donnent au premières les moyens de
fonctionner.

 Les activités principales (ou fonctions opérationnelles) comprennent : la logistique


(interne et externe), la production, la commercialisation (marketing et vente) et les
services qui permettent un accroissement de la valeur de l’offre (SAV, installation,
financement, etc.).
 Les activités du soutiens (ou fonctions support) regroupent les approvisionnements,
la R&D, la GRH (recrutement, formation, rémunération, plan de carrière, etc.) et
l’infrastructure (comptabilité, gestion, système d’information).
 La chaine de valeur permet de déterminer la capacité d’une organisation à obtenir
un avantage concurrentiel en proposant une offre spécifique.

2. La méthode de l’analyse de la valeur


 L’analyse de la valeur se déroule classiquement en différent en différentes phases :
o Phase préparatoire : détermination de la tâches , la cible, le groupe , et le délai
o Phase de l’information : rassemblement des informations
o Phase de l’analyse : l’analyse : des coûts par rapport aux fonctions
o Phase de création : génération d’idées, braintorming
o Phase de l’évaluation : évaluation des différentes alternatives
o Phase de l’implémentation : implémentation de l’alternative retenue

3. L’impact des TIC sur la chaîne de valeur

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