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Projet de session
Plan du projet
Introduction :
Le concept keynésien du coût d'usage et les prévisions du producteur. . Le coût d'usage
keynésien mesure le sacrifice de valeur qu'un entrepreneur prévoit de supporter lorsqu'il
décide de produire, il doit choisir d'utiliser son équipement plutôt que de le réserver à un
usage ultérieur. Il constitue donc une composante du coût premier dont la valeur marginale
fonde la décision du producteur ainsi il place l'analyse des coûts et de l'équilibre du
producteur dans un perspectif inter temporel... L'adoption de cette optique nécessite la
définition des facteurs dont les prévisions déterminent le coût d'usage. Cette définition se crée
sur une évaluation de ce coût dont les modalités diffèrent selon la nature de l'équipement dont
la dépréciation est estimée... L'influence du coût d'usage sur la décision du producteur est
analysée dans le cadre du schéma keynésien d'offre et de demande globale. Elle se manifeste
par une variation autonome ou induite de sa valeur marginale qui, en agissant sur le prix
d'offre individuelle, modifie le prix d'offre globale keynésienne.
Selon le concept keynésien, le coût d’usage est défini comme : « la somme payée par un
producteur à d’autres entrepreneurs pour les choses, dont il est obligé de leur acheté en plus
du sacrifice qu’il fait en utilisant son propre équipement à la place de le laisser inactif. »
En général, le coût d’usage représente les charges liés à l’utilisation du bien ou aidant à la
production d’un bien.
Les coûts des matières premières et biens intermédiaires – Le paiement du producteur aux
autres producteurs = L’accroissement ou la réduction du capital
Cette réduction ou cette augmentation du capital est sous-forme de biens stocks et de biens
en cours de production. Ainsi le capital est appelé capital circulant.
Autre formule :
NB : Même si, les machines ne sont pas comprises dans les coûts mais elles doivent inclure la
dépréciation de tout équipement neuf ou ancien.
Coût d’usage : appelé user cost en anglais, c’est la diminution de la valeur subie par
l’équipement au cours de la période considérée du fait de sa participation à la
production. Presque l’équivalent de l’amortissement.
Coût de facteurs : appelé factor cost en anglais, c’est le montant payé par
l’entrepreneur aux facteurs de production en échange d’un certain volume de leurs
services courants.
2) Liens entre le coût d’usage et le coût de facteurs en formules :
Le coût premier = somme des coûts de facteurs + somme des coûts d’usage
Les prévisions du producteur sont les anticipations de l’agent économique (L’entreprise) qui
produit une réalité économique (l’état du marché), ce qui oriente vers la nature et le niveau de
l’emploi.
Les anticipations permettent d’évaluer les risques et bénéfices qui peut engendrer le
producteur, prévoyant les éléments suivants :
Le but des prévisions est d’arriver à un équilibre, celui du producteur qui est caractérisé par
les éléments suivants :
des décisions qui, en l'absence d'un tel concept, ne peuvent se justifier qu'en recourant à une
approche en terme de déséquilibr5e6. L'explication de telles décisions, fondée sur le coût
d'usage, se place dans un perspectif inter temporel du fait de la relation établie par ce coût
entre le présent et l'avenir. Cette perspective est traduite par la seconde condition de 1
équilibre du producteur ;
- Taux marginal de substitution (Dq/Dqt) entre le volume de production Q anticipé pour
l’avenir immédiat (Prévision à court terme) et le volume Qt auquel on doit renoncer
dans un avenir lointain T pour obtenir Q :
Dq/Dqt = Q’(N)/Qt(Nt)=W * P’t – U’t (qt(Nt),PcT,PlT,Pkt)
W’t P’ – U’ (q(N),Pc,Pt,Pk)
Supposition :
Si les prévisions du producteur portent sur une augmentation des prix du marché, elles
s’accompagnent d’une hausse de l’ensemble des prix futurs du pdt, ceci traduit le
développement durable de la demande. Si la firme en question possède un équipement
Microéconomie Deuxième année Bachelor FG 2010/2011
1) En bref :
M. Keynes considère que les anticipations sur le prix du produit fini sont toujours réalises.
Cependant, il y’a des erreurs aux prévisions fondant le coût d’usage, il arrive que les
anticipations d’une hausse continue du prix créent des illusions amenant le producteur à
accroitre l’emploi au-delà du volume qui porte maximum son profit en d’autres termes, il sous
estime son coût d’usage marginal.
S’il vend toute sa production au prix du marché, il risque une perte imprévue qu’il enlève
sur son capital, ce qu’il l’incite à modifier ses prévisions. Donc l’efficacité marginale du
capital est une source de fluctuations de l’activité dont la valeur est plus ou moins importante
selon la nature ou l’importance du capital.
La dépréciation est la perte de la valeur d’un bien ou plus généralement d’une monnaie. Cette
diminution est susceptible d’affecter tous les éléments du patrimoine d’exploitation d’une
e/se, qu’ils soient corporels ou incorporels.
Cas 1 : Le producteur envisage de produire dans l’avenir immédiat, il doit prévoir les
3 composantes suivantes :
Les charges de dépréciation du Le coût de La valeur du paiement des
patrimoine d’exploitation, leur facteurs biens de consommation
évaluation nécessite l’estimation interne et d’investissement
(Prévisions) de : qui doivent être achetés
- La valeur G’, qu’aura le aux autres entreprises.(A1)
patrimoine au début de la
période de production
envisagée ;
- La valeur G, qu’aura mais celle
là en fin de la période de
production envisagée ;
- La valeur totale de la
dépréciation prévisible que doit
subir le patrimoine pendant la
durée
D = (G’ – G)/
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Si la valeur de G>G’, le
patrimoine bénéficie une
appréciation mesurée par une
valeur négative de D et vice-
versa.
Cas 2: Si le producteur renonce à produire dans l’immédiat, il doit supporter des coûts
Le coût de la dépréciation Les dépenses en capital Le coût supplémentaire (v)
supplémentaire Ds = (G- (B’) qu’il aurait intérêt à qui est la diminution de la
G’)/ engager pendant la durée valeur de l’équipement qui
G est la valeur du ne dépend pas de la
patrimoine en début de Pour l’entretien et volonté du producteur mais
période. l’amélioration de son il peut prévoir. C’est
G’ est la valeur du patrimoine encore l’excès de la
patrimoine en fin de dépréciation attendue sur
période. le coût d’usage.
Une valeur négative de Ds Le coût de la dépréciation
correspond à une supplémentaire + les
appréciation dépenses en capital = le
supplémentaire. coût supplémentaire.
Le coût d’usage = (A1+D)-(B’+Ds). Le coût d’usage peut être nul ou négatif dans les
entreprises intégrées qui ne font pas d’achat à l’extérieur (A1=B=0) , ce qui augmentent la
valeur avec leur capital (D-Ds supérieur ou égal à 0) ou Chez les entreprises non intégrées
dont les achats sont égaux ou inférieurs à la valeur de l’appréciation de l’équipement : (A1 –
B’ > 0) cad (D-Ds <0) .
Supposons qu’à la fin d’une période de production, l’équipement soit G, et celle au début de
période soit G0 :N N+1
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Lexique
- L'emploi (employment) est le nombre des unités de travail employées. Pour fixer les
idées, on pourrait dire qu'il est le nombre des heures de travail fournies. Dans la
définition plus précise donnée au Chapitre IV, il est indiqué que chaque unité de
travail est affectée d'un coefficient de pondération égal au rapport entre sa
rémunération et l'unité de salaire. L'emploi est gouverné par la demande effective. Il
varie parallèlement au revenu, et ces deux quantités sont les variables dépendantes du
système.
- Facteur de production (factor of production) se sont les services personnels de
l'entrepreneur.
- La perte imprévisible (windfall loss) est « la diminution de valeur de l'équipement qui
est tout à la fois involontaire et, au sens large, imprévue ». Elle peut être due à une
variation des valeurs de marché, à une catastrophe, etc.
- Le revenu (income) est la valeur de la production due à l'activité de la période
considérée. Il comprend le revenu de l'entrepreneur et le revenu des autres facteurs de
production, Le revenu de l'entrepreneur est égal à la différence entre le chiffre
d'affaires et le coût premier, i. e. la somme du coût de facteur et du coût d'usage. Le
revenu des autres facteurs de production est égal au coût de facteur. Donc le revenu est
égal à la différence entre le chiffre d'affaires et le coût d'usage R = A - U. Le revenu et
l'emploi varient parallèlement et sont les variables dépendantes du système.
- L'unité de travail (labour unit) est l'unité qui sert à mesurer l'emploi.
- L'unité de salaire (wage unit) « est le salaire monétaire de l'unité de travail »