Vous êtes sur la page 1sur 27

Management de projet

Qu’est-ce qu’un projet ?

Un Projet consiste à vouloir réaliser une idée ayant un caractère nouveau, Cette réalisation est unique, Il faut un certain temps
pour la réaliser.

Définition d’un projet :

C’est une démarche spécifique qui permet de structurer méthodiquement et progressivement une réalité à venir. Un projet est
définit et mis en œuvre pour élaborer la réponse au besoin d’utilisateur, client et définit un objectif et des actions à
entreprendre avec des ressources données.

L’objet du projet :

a. La production de type série unitaire qui se définit comme la mobilisation de toutes les ressources de l’entreprise
pour la réalisation d’un projet de production sur une durée assez longue.

b. Les activités de gestion non répétitive correspondant à un enjeu technico-économique important pour l’entreprise.
(Ex : lancement d’un nouveau produit).

c. Dans les industries de production de masse, la gestion de projet est utilisée pour raccourcir de manière importante
l’intervalle de temps qui sépare la décision de créer un produit de sa production en série. (Ex : lancement d’un nouveau
modèle automobile).

d. Programmes d’aide aux pays en voie de développement sont souvent ordonnés et contrôlées avec les techniques
d’ordonnancement et de contrôle de projets.

Triangle Q-D-C :

Dans tout projet, on peut identifier trois catégories d’objectif :


I. Les objectifs QUALITE (performances techniques relatifs au respect des spécifications fonctionnelles et des
caractéristiques techniques du produit, respect de tolérance, la fiabilité du produit, la facilite d’usage)
II. Les objectifs de DELAI sont une composante très importante pour le client. (Ex : livrer un stade olympique 3 mois
AVANT le début des jeux olympiques.
III. Les objectifs de COUT sont primordiaux, notamment dans le cadre d’un contrat à prix non révisables.

Périmètre du Projet

• Action ponctuelle, unique, non répétitive


• limité dans le temps
• démarche spécifique : atteindre l’objectif en maîtrisant Périmètre du Projet
• démarche spécifique : atteindre l’objectif en maîtrisant la qualité du produit livré, les coûts et délais grâce à des étapes,
des jalons qui sont autant de points de contrôle.
• Mobilise des compétences multiples et complémentaires (dimension humaine et managériale)

«projets» VS«opérations»
Opérations Projets
Milieu répétitif, organisation stable Milieu inconnu, Innovant, organisation temporaires
Processus récurrent, décisions réversibles Processus historique, décisions irréversibles
Incertitude faible : variables endogènes, actions Incertitude forte : variables exogènes, non
encadrée contrôlables, degrés de liberté
Cash-flow positif, le fonctionnement dégage un Cash-flow négatif, il faut investir avant d’avoir un
bénéfice retour
Difficulté : intervenir rapidement en cas de blocage Difficulté : gérer un “saut dans l’inconnu” complexe
Le management de projet

– A pour finalité de proposer des solutions stratégiques en réponse aux situations complexes spécifiques au projet.
– Actions de stratégie, d’organisation et de coordination.
– Le pilotage (ou la conduite) d’un projet comprend:
• La définition des rôles,
• La conception d’une structure ad hoc (spécial) et d’un système de communication,
• La recherche des conditions pour une cohésion maximale de l’équipe projet,
• L’arbitrage des conflits,
• La motivation des acteurs engagés dans le projet.
Management de projet

La gestion de projet
C’est la base instrumentale, informative et évaluative du pilotage, elle comprend:

 La maîtrise des délais et la planification opérationnelle,


 L’estimation et l’évaluation des coûts,
 La maîtrise prévisionnelle des coûts,
 La maîtrise des risques,
 La logistique du projet aux plans documentaires et matériels
 (approvisionnement)
 La préparation et le suivi des tableaux de bords

Organisation et Gestion de chantier:


Une organisation de chantier doit permettre :
• La mise en évidence des problèmes de réalisation et leurs solutions
• L’obtention d’un prix de revient optimal (main-d’œuvre – matériaux – matériels)
• La livraison de l’ouvrage au client (public ou privé) dans les meilleures conditions.

Les opérations :
 Organisation et gestion du temps : évaluer les besoins d’un chantier en matériel, matériaux et main d’œuvre, intégrer
la sécurité dans toutes les phases de travail, contrôler les heures, planification et suivi des activités, les outils (agenda,
planning), préparation du site.
 Coordination des travaux : planification du suivi de production, 3 réunion de chantier, compte rendu et conduite de
réunion, réception d’un chantier, levée des réserves.
 Suivi de la réalisation : coût de réalisation et de mise en œuvre, bons de livraisons, factures fournisseurs et clients,
situations de travaux, état des heures, suivi de trésorerie, suivi des dépenses et des recettes, les différents ratios, bilan
économique global du chantier
 Les stocks et approvisionnements : organisation des approvisionnements du chantier, contrôle de réception des stocks
et des éléments de l’installation, précision des besoins, coût des stocks.
 Contrôle qualité : Plan de contrôle de la qualité, démarche et outils de contrôle.
 Sécurité et environnement ⇒ Prévention des risques
- Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé : PGC, PGC SPS, Coordinateur SPS (phase conception et
phase chantier).
-Dossier d'intervention ultérieure sur l'ouvrage : partie administrative, partie technologique (réalisation de travaux,
notices matériels).
⇒ Impacts environnementaux
- Gestion des déchets de chantier : établissement d’un plan de gestion des déchets, coût et contractualisation,
implication des personnels

Les missions en phase des travaux:

 Etude d’exécution (EXE) –l’objectif de cette mission est les plans d’exécution des ouvrages (PEO) et il faut suivre les
étapes suivantes :
- établir tous les plans d’exécution à l’usage du chantier ainsi que les plans de synthèse correspondante (SYN) ; - établir
sur la base des plans d’exécution un devis quantitatif détaillé par lot,
- établir le calendrier prévisionnel d’exécution des travaux par lot,
- effectuer la mise en cohérence technique des documents fournis par les entreprises lorsque les documents pour
l’exécution des ouvrages sont établis, partie par le maître d’œuvre, partie par les titulaires des lots ;
- assurer le visa des études d’exécution et de synthèse (VISA), Dans ce cas il doit émettre les documents suivants :
- calculs et notes techniques ;
- plans à l’échelle 1:50, - détailles à l’échelle de 1:20 à 1:2 ;
- devis quantitatif détaillé par lot ;
- calendrier des travaux détaillé par lot ;
Management de projet
 Direction de l’exécution (DET) – dans ce cas l’objectif de cette mission est le contrôle général des travaux (CGT) :
-s’assurer que les documents d’exécution ainsi que l’ouvrage en cours de réalisation respectent les dispositions
des études effectuées ;
-s’assurer de la conformité entre documents produits par le bureau d’étude et l’exécution des travaux en
application du contrat ;
-délivrer tous ordres de service, établir tous procès-verbaux nécessaires à l’exécution du
-contrat des travaux, procéder aux constats contradictoires, organiser et diriger les réunions de chantier ;
- vérifier les projets de décomptes mensuels (PDM) ou les demandés d’avances présentées par l’entrepreneur ;
- établir les états d’acomptes ;
- établir le décompte général ;
- assister le maître d’ouvrage en cas de différend sur le règlement ou l’exécution des travaux ; Dans ce cas il
faut faire des documents :
- notes de services ;
- ordres de service ;
- procès-verbaux ;
- gestion financière du chantier ;
 Assistance au maître de l’ouvrage (AOR) – cette mission a comme rôle les réceptions des travaux : Dans ce cas il faut
respecter les phases suivantes :
-organiser les opérations préalables à la réception des travaux ;
- assurer le suivi des réserves formulées lors de la réception des travaux jusqu’à leur levée ;
-procéder à l’examen des désordres signalés par le maître d’ouvrage pendant la période 7 de garantie de parfait
achèvement ;
- émettre les procès-verbaux de réception ;! dossier des ouvrages exécutés (DOE) :
-constituer le dossier des ouvrages nécessaires à leur exploitation ;
-mettre à jour les pièces contractuelles, les plans d’ensemble et les plans techniques (recollement à partir des
documents du bureau d’étude)
- émettre les notices d’utilisation ou d’entretien ;

La coordination technique:
Les interventions sur le domaine public doivent au préalable faire l’objet des formalités suivantes :
- permission de voirie ;
- déclaration d’intention des travaux ;
- accord technique préalable ;
- notification de la période et des délais d’exécution ;
- avis d’ouverture et de fermeture de chantier ; etc.

Pour chaque service à consulter, le conducteur de travaux établira une fiche, sur laquelle il notera au fur et à mesure les
renseignements qu’il aura pu obtenir en précisant la source. Cette fiche doit indiquer les suivantes :

- la désignation exacte du Service ;


- son adresse et son numéro de téléphone ;
- le nom de la personne touchée et le poste (ou le grade) ;
- les réponses aux questions avec la date ainsi qu’un résumé des entretiens et des communications téléphoniques ;
- les copies des lettres ainsi que les jeux des plans remis seront joints à chaque fiche ;
De cette manière il pourra connaître tous les éléments nécessaires, classés chronologiquement, et pourra effectuer les relances
s’il y a lieu.

Le Financement des opérations:


Dans ce domaine la démarche en coût global commence à prendre corps dans la gestion des équipements et des services
urbains et les éléments composants d’un coût global sont les suivants :
- les coûts de construction ;
- les dépenses d’exploitation ;
- les dépenses de maintenance ;
- les dépenses d’amélioration ;
- le coût de désassemblage ;
- le coût de remplacement ; etc.
Management de projet
Traitement d’un dossier:
Selon leur mode de règlement, les dossiers de marchés peuvent être :
- Marché à prix forfaitaire global - quand le travail demandé à l’entrepreneur est complètement défini et quand les prix
sont fixés en bloc et en avance
- Marché au métré – alors quand le règlement est effectué en appliquant des prix unitaires aux quantités réellement
exécutées. Ces prix unitaires peuvent être soit spécialement établis pour le marché considéré (bordereau), soit basés
sur ceux d’un recueil existant série).
- Travaux sur dépenses contrôlées - dans ce cas l’entrepreneur est rémunéré sur la base de ses dépensés réelles et
contrôlées, majorées de certains pourcentages pour frais généraux, impôts et bénéfice.

Selon la procédure de passation, les dossiers de marché peuvent être :


- Marché par adjudication ‘ouverte’ ou ‘restreinte’ – et dans ce cas on trouve :
* La publicité de l’ouverture des soumissions et de l’attribution provisoire du marché
* L’attribution du marché, s’il a été reçu au moins une soumission répondant aux conditions du prix maximal
fixé ;
* L’attribution du marché au soumissionnaire le moins disant ;
* L’adjudication est dite ‘ouverte’ lorsque tout candidat peut déposer une soumission *L’adjudication est dite
‘restreinte’ lorsque sont seul admis les candidats agrées par la personne responsable du marché, avant la
séance ;
- Marché par appel d’offres ‘ouvert’ ou ‘restreint’ – dans ce cas l’avis d’appel public à la concurrence est publie
obligatoirement dans un journal d’annonces légales ;

- Marché négocié – quand la personne responsable du marché engage, sans formalité, la discussion nécessaire et attribue
ensuite librement le marché au candidat qu’elle a retenu ;

Documents d’un marché:


Les documents constitutifs d’un marché sont d’habitude les suivantes :
- la lettre d’engagement ou soumission acceptée et ses annexes,
- le Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP) ;
- le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) ;
- les documents traduisant la représentation graphique des ouvrages par un jeu des plans ;
- le calendrier général et éventuellement le calendrier d’exécution ;
- le Cahier des Clauses Administratives Générales (CCAG)

Préparation de chantier:
 Pour résoudre une préparation de chantier, il faut suivre les étapes suivantes :
- recenser les problèmes à solutionner ;
- identifier toutes les contraintes connues ou supposés, susceptibles d’influencer le fonctionnement du chantier ;
- ordonner celles-ci de plus importantes au plus minimes ;
- rechercher par approches successives les solutions prenant en compte les exigences du dossier marché, les possibilités
de l’entreprise en débouchant sur le coût de revient le plus bas, dans les meilleurs délais, avec la meilleure qualité de
réalisation ;
- relever les écarts durant l’exécution du chantier entre le déroulement prévisionnel et le déroulement réel des travaux
- établir un bilan général qui servira d’hypothèse d’étude pour les chantiers ultérieurs ;

 La préparation d’un chantier a d’habitude les tâches suivantes :


- de construire un planning type Gantt à partir de la méthode des potentiels;
- de choisir le matériel le mieux adapté au problème posé;
- d’établir un cyclage des matériels de coffrage et de sécurité;
- de définir les caractéristiques des matériels de : levage, bétonnage, transport nécessaires au chantier ;
- de déterminer les besoins en main-d’œuvre par ouvrage ;
- de construire un planning de main-d’œuvre directe et indirecte;
- de déterminer les quantités de matériaux et de matériels par ouvrage;
- d’élaborer le planning de livraison et d’utilisation des matériaux et des matériels;
- d’élaborer un planning journalier des tâches accomplies par les divers équipes des travail;
Management de projet
Les étapes de préparation d’un chantier peuvent être représentée dans un tableau comme sur les deux figures suivantes :

Choix de mode constructif:

Définition: le mode constructif caractérise les procédés de réalisation retenus pour réaliser tous les ouvrages élémentaires de
l’installation. Son choix doit s’établir très tôt dès que l’entreprise est adjudicataire du marché, car toute la préparation du
chantier en découle. D’habitude les critères de choix sont nombreux et il est nécessaire de procéder par élimination en
considérant dans l’ordre les points suivants :
- les orientations imposées par le client et décrites dans les documents contractuels peuvent interdire ou induire
certaines techniques ;
- les contrainte liées au site (accès du chantier, travail de nuit, nature du sol) qui impliquent certains directives ou
orientations ;
- les délais demandés qui imposent des procédés comme préfabrication ;
- l’expérience, le savoir-faire des équipes d’exécution sur les procédés déjà utilisés et/ou facilement transportable ;
- les matériels disponibles couramment employés dans l’entreprise ;
Management de projet
- la détermination du coût de réalisation après étude comparative partielle ou totale, etc.
- le mode constructif retenu portera sur le procédé qui garantit la souplesse de fonctionnement, la fiabilité et qui sera
réalisé avec les meilleurs coûts de revient.

Pour faire le choix d’un mode constructif, on doit suivre les phases suivantes :
-Analyser les pièces du dossier de marché, en respectant les étapes :
- à lire avec attention le CCTP en notant tous les points particuliers,
- à décoder soigneusement tous les plans du projet établis par le bureau d’études,
- à mettre en relation le CCTP et les plans de définition des ouvrages,
- à vérifier la possibilité de proposer au maître d’œuvre des variantes,
- à apprécier les délais fixés par le planning contractuel de travaux,
-Inventorier les disponibilités en matériels et en main-d’œuvre productive de l’entreprise, et pour cela est nécessaire que :
- on analyse le carnet des commandes travaux de l’entreprise,
- on consulte le service matériel,
- on dégage les possibilités d’utilisation du personnel et des matériels,
-Etudier techniquement les méthodes possibles d’exécution et selon la complexité du projet, on peut être amené à consulter
des bureaux d’études techniques spécialisés et/ ou mettre à contribution son service méthode travaux, afin de résoudre
techniquement tous les problèmes envisagés
-Consulter et négocier avec les sous-traitants et les fournisseurs de matériels et de matériaux et dans ce cas est souhaitable de
lancer des appels à la concurrence afin de choisir des sous-traitants et des fournisseurs qui présentent le plus d’intérêt pour
l’entreprise.
-Evaluer le coût de revient de chaque méthode ou de chaque solution envisagée, parce qu’à partir des méthodes de
construction retenues, il est nécessaire de chiffrer le coût de chacune d’entre-elles en calculant les valeurs en déboursés 21
secs : main-d’œuvre, matériaux, matériels et matières consommables.
-Etablir un bilan comparatif par rapport des méthodes étudiées. De même, on vérifie la faisabilité globale et la compatibilité
entre les solutions retenues pour réaliser chaque ouvrage élémentaire.
-Choisir le mode constructif à mettre en œuvre et lorsque le choix du mode constructif est définitivement arrêté, on peut faire
établir les plans d’exécution d’ouvrages (PEO) par les BET consultés et lancer les commandes en matériaux et matériels.

Planification des travaux:


Le planning peut être utilisé pour les actions suivantes :
- définir et simuler le déroulement des travaux avant le démarrage du chantier ;
- gérer les délais d’exécution et les ressources des entreprises pendant son déroulement ;
Par rapport à ces deux buts, on peut distinguer les types de plannings de travaux suivants :
- planning de gestion de projet – il est fait par l’architecte qui est maître d’œuvre son rôle est de coordonner les
interventions des lots des diverses entreprises ;
- planning de gestion de production – qui est réalisé par le conducteur de travaux, et son rôle est d’optimiser
l’utilisation de la main-d’œuvre et le matériel de l’entreprise ;
Plan d’ installation de chantier
Définition : Un plan d’installation de chantier définit les matériels nécessaires à la réalisation des ouvrages et les cantonnements
pour accueillir-le personnel du chantier.

♦ Ce plan d’installation de chantier sert aussi pour :


- obtenir les autorisations d’installation de grue, des branchements des réseaux ;
- obtenir les autorisations d’installer le chantier suivant les règles d’hygiène et de sécurité des services de l’inspection
du travail ;
♦ Pour élaborer le plan d’installation de chantier on doit :
- analyser toutes les contraintes liées au site et à l’environnement ;
- déterminer les caractéristiques de grue, des cantonnements, des ateliers, des dépôts, des réseaux, etc.
Analyse des contraintes de site
♦ Pour faire cette analyse on doit suivre les phases suivantes :
Visiter le site pour identifier l’environnement – l’état des lieux permet de relever :
- les accès, les cotes d’altitude du site, les clôtures existant ;
- les positions des cotes de niveau des égouts ;
- l’emplacement du poste de transformation électrique le plus proche ;
- les voiries (dimension, sens de circulation, gabarit, charge roulante, etc.) ;
Visiter les services municipaux, préfectoraux et les services de sécurité – cela permet d’obtenir :
- les conditions de survol des bâtiments voisins ou des voies, - les régimes des eaux et des intempéries, les périodes
venteuses, etc.
- les conditions de travail du site vis-à-vis de bruit ;
- les possibilités éventuelles de travailler la nuit ;
Management de projet
Elaboration de plan d’installation
Pour tracer le plan d’installation on doit suivre les étapes suivantes :
Positionner l’engin de levage – les grues dont dessinées à l’échelle sur un plan de masse qui indique l’emplacement des
bâtiments à construire et l’emprise de terrassements et d’ici on peut savoir :
- la longueur de la flèche et de contre-flèche ;
- la surface au sol occupée par l’embase de la grue ;
- la longueur de voie de grue et le niveau des rails ;
- la zone d’interférence entre les grues ; - l’alimentation et la puissance électrique ;
- la marque, le type et les caractéristiques de la grue ;
-l es fondations nécessaires pour la grue seront mentionnées;
-Placer las aires de production ou de transport du béton :
- quand le béton sera acheté, on dessine les accès et les aires de stationnement des camions toupies
- quand il sera fabriqué sur chantier à l’aide d’une centrale à béton on dispose ce poste prés de l’accès , sous l’aire de
balayage de la grue ;
-Disposer les aires de réalisation des : coffrages, armatures, préfabrication ;
-Représenter les bureaux et les cantonnements – qui sont déjà déterminés comme nombre et types nécessaires ;
-Représenter les fluides – les réseaux : d’eau, d’électricité, d’assainissement ;
-Représenter les aires de stockage et les voies de circulation, à partir de :
- les zones de stockages des terres végétales et des remblais ;
- les zones de stockage des matériaux pour les entreprises de second œuvre ;
- les zones de circulation autour des divers postes ;
- les clôtures et panneaux de chantier et de signalisation de la voie, etc.
-Représenter les équipements, avec la mentionne d’éclairage ;
-Dessiner une coupe verticale sur les bâtiments en concordance avec le matériel de levage, pour vérifier les côtes en
hauteur

Travailler en sécurité
 Les accidents du travail
-Le bureau international du travail estime qu’il se produit dans le monde, un accident du travail toutes les 8 à 10
secondes et qu’une personne perd la vie toutes les 2 à 3 minutes sur les lieux du travail.
- Selon la législation marocaine : L’accident du travail est un événement soudain, imprévu et ayant entraîné des lésions
professionnelles. Or l’accident du travail de quelque nature qu’il soit et qu’elles que soient ces conséquences, est
toujours un signal d’alarme qui doit conduire à une démarche de prévention à la fois individuelle et collective.
-Définition opérationnelle : L’accident du travail est la rencontre fortuite, dans le temps et dans l’espace, d’un certain
nombre de circonstances propices à causer des blessures, des dommages matériels ou une combinaison des deux.

 Les principaux concepts à retenir :


1- Il y a une nette distinction entre l’événement et ses conséquences.
2- 2- La protection agit entre l’événement et ses conséquences, alors que la prévention vise à empêcher l’événement.
3- Il y a pluricausalité lors de la survenue des accidents, nécessitant Travailler en sécurité par le fait même une
approche large du problème plutôt que la recherche d’une solution unique.

• Démarche universelle de prévention :


les quatre principes de base de la prévention des risques professionnels (ordre d’efficacité décroissante).
1- Élimination du risque.
2- Éloignement de la personne.
3- Isolement du risque.
4- Protection de la personne.

Causes et effets des AT

1-Les risques tenant à l’individu :

• Les caractéristiques sensorielles. Travailler en sécurité


• Les caractéristiques émotionnelles.
• La mauvaise adaptation sociale.
• L’âge, l’inexpérience et la fatigue.
Management de projet
2- Les risques dus à la tâche :
• Les actes opératoires dangereux.
• Les contraintes de productivité où la relation «de rendement - salaire » peut inciter le salarié à prendre des risques
pour augmenter son salaire au détriment de la sécurité.
• Les situations inhabituelles.

3-Les risques liés au matériel : tels que l’utilisation de matières dangereuses ou de machines et outils défectueux ou mal
adaptés.
4- Les risques liés au milieu de travail :
• Le milieu physique : Bruit, vibrations, ambiances thermiques, Travailler en sécurité etc.…
• Le climat social de l’entreprise : problèmes de communication entre employés et employeurs rendus difficile lors des
périodes de grèves par exemple.
• L’organisation du travail : Tels les travaux répétitifs ou trop variés (problème de charge mentale).

L’ACCIDENT DU TRAVAIL n’est jamais accidentel, c’est plutôt la conjonction d’un certain nombre de facteurs au même
moment.

Le coût des accidents du travail


• L’accident du travail occasionne des coûts directs et indirects pour l’entreprise. Le coût indirect est la partie immergée de
l’iceberg, la plus importante, puisqu’il représente 2 à 10 fois le coût direct.
1- Coût direct des accidents ou coût des assurances : Travailler en sécurité
• Frais des soins médicaux et hospitaliers :
- Les frais de transport du lieu d’AT au domicile ou à l’hôpital le plus proche.
- Les frais médicaux chirurgicaux.
- Les frais des examens complémentaires ( radiologie et laboratoire)
- Les frais d’hospitalisation.
- Les frais de traitement.
- Les frais de prothèse.
- Les frais des funérailles.
• Les indemnités journalières.

2- Coût indirect des accidents :


• Les coûts salariaux :
- Salaires et indemnités versées à la victime,
- Salaires versés aux autres salariés pour le temps perdu (secours de la victime, heures supplémentaires pour
rattrapage de la perte de production…)
• Les coûts liés à la baisse de production:
- Absence du blessé,
- Baisse de son rendement après la reprise,
- Détérioration du climat social
- Fuite de la main d’œuvre jugeant le travail trop dangereux….
• Les coûts matériels :
- Remise en état du poste de travail
- Réparation ou remplacement des équipements endommagés.
• Les coûts administratifs :
- L’enquête menée après l’AT.
- L’embauche et la formation du ou des remplaçants.
- Réorganisation des procédés de production
• Les coûts comptables :
- Les frais d’assurance et d’expertise.
• Les coûts commerciaux :
- Pénalités de retard d’exécution des commandes.
- Frais d’atteinte de l’image de marque de l’entreprise.
• Les coûts répressifs :
Management de projet
- L’employeur doit supporter les sanctions pénales quand la responsabilité de l’entreprise est engagée et doit
aussi verser dans ce cas des cotisations supplémentaires à l’assurance.
• Les coûts sociaux :
- Dont et secours octroyés à la victime et/ou à sa famille
• Les coûts de prévention :
- Financement des séances de sensibilisation, réorganisation des procédés de production et l’amélioration du
matériel médical et de sécurité.
La prévention des accidents de travail
1- Les mesures législatives et réglementaires :
2- Les mesures techniques :
3- Les mesures médicales:
4- Les mesures organisationnelles:
1- Au niveau de l’entreprise:
- L’employeur est le seul responsable des conditions d’hygiène et de sécurité au travail des salariés, selon la législation
en vigueur.
- Les salariés peuvent, de par de leur expérience, contribuer à l’amélioration des conditions de travail, d’hygiène et de
sécurité et surtout par le respect des consignes de sécurité.
- Les représentants du personnel peuvent aussi faire des propositions d’amélioration.
- Sans oublier le médecin du travail qui joue un rôle important dans la promotion de la santé et de la sécurité au travail.
2- En dehors de l’entreprise:
- Le ministère de l’emploi élabore et met en œuvre la politique de prévention sur les lieux du travail.
- L’inspection du travail et l’inspection médicale du travail veillent au respect de l’application des dispositions
législatives et réglementaires relatives aux conditions de travail, à l’hygiène et à la sécurité sur les lieux du travail.
SÉCURITÉ DES PERSONNES
La sécurité a pour objet la protection des personnes, elle vise à ce qu’elles ne soient pas victimes d’accidents ou de maladies
PRÉVENTION ET SÉCURITÉ
La prévention est le moyen qui permet d’assurer la sécurité des personnes.
EXIGENCES FONDAMENTALES
AGIR SUR 5 PLANS
 ENVIRONNEMENT
 MATÉRIEL
 MATIÈRE
 MÉTHODE
 COMPORTEMENT
DIFFÉRENTS TYPES D’ACCIDENTS DU TRAVAIL
Accident sans arrêt de travail
Accident avec arrêt de travail >= 24 heures
DÉCOMPOSITION DES ACCIDENTS AVEC ARRÊT DE TRAVAIL
Accident avec incapacité temporaire : I.T.
Accident avec incapacité permanente : I.P.
Partielle : IPP
Totale : IPT
PRINCIPAUX INDICATEURS

 TAUX DE FRÉQUENCE TF =

taux de fréquence global : 24,6

taux de fréquence ouvriers : 60

taux de fréquence autres : 10


Management de projet
 INDICE DE FRÉQUENCE IF =

 TAUX DE GRAVITÉ TG=

 INDICE DE GRAVITÉ iG=

PRINCIPALES CAUSES D’ACCIDENTS


Manutention manuelle 1
Chute de plain pied 2
Chute de hauteur 3
Outils 4
Masse en mouvement 5
Machines 6
Manutention mécanique 7
Véhicules 8
Appareils divers 9
Engins TP 10
Électricité 11

RÉPARTITION DES AT SUIVANT LA QUALIFICATION PROFESSIONNELLE


Ouvriers qualifiés : 40,9 %
non qualifiés : 33,6 %
Employés : 11,8 %
Cadres, techniciens, agents de maîtrise : 4,9 %
Divers : 4,5 %
Apprentis : 2,4 %

Le plan de sécurité
Le plan particulier de sécurité et de protection de la santé (PPSPS) doit :
- mentionner les noms et adresse de l’entrepreneur ;
- indiquer l’évolution prévisible de l’effectif sur le chantier ;
- préciser le nom et la qualité de la personne chargée de diriger les travaux ;
Comme parties composantes, le plan de sécurité doit avoir :
 Les dispositions en matière de secours et d’évacuation :
- les consignes à observer pour assurer les secours aux victimes d’accident et aux malades ;
- l’indication des travailleurs du chantier qui ont reçu la formation nécessaire pour secourir ;
- l’indication du matériel médical existant sur chantier ;
- les mesures prises pour assurer le transport d’un accidenté vers un hôpital ;

 Les mesures prises pour assurer l’hygiène des conditions de travail et celle des locaux ;
 Les conditions spécifiques de l’intervention de l’entreprise sur le chantier :
- mesures de coordination générale décidées par le coordonnateur ;
- énumération des installations de chantier, des matériels et dispositifs prévus ;
- analyse détaillée des procédés d’exécution et des modes opératoires retenus ;
- définition des risques prévisible liés aux modes opératoires, aux matériels, dispositifs et installations mis en œuvre, à
l’utilisation de substances ou préparation, aux déplacements du personnel, à l’organisation du chantier ;
- mesures de protection collective ou individuelle adoptées pour parer à ces risques ;
- conditions de contrôle pour l’application de ces mesures et l’entretien des moyens matériels ; etc.

Le PPSPS doit être analysé, pour avis, par les suivants :


- le médecin du travail ;
- les membres du comité d’hygiène ;
- les délégués du personnel ;
Management de projet
Pour analyser le contenu d’un plan de sécurité, on doit parcourir les étapes :
 -Renseignements générales
– par exemple on précise les noms et les adresses des différentes parties concernées par la réalisation de ce projet ;
 -Sécurité pendant les travaux
– on analyse de manière détaillée les procédés de construction et les modes opératoires de réalisation des ouvrages en
mettant en évidence les risques prévisibles et les mesures de protections retenus ;
 -Mesures d’hygiène
– on définit les mesures prises pour améliorer les conditions de travail et faciliter les règles de vie sur le chantier ;
 Consignes de premier secours
– on fait référence à des consignes sur al conduite à tenir en présence d’un blessé ; à une liste de noms de secouristes
présents sur le chantier, au matériel de premier secours indispensable et aux mesures prévues pour l’évacuation rapide
de tout accidenté grave ;

" Définir les principes de prévention

Les principes généraux de prévention peuvent se résumer comme ensuite :


- éviter les risques ;
- évaluer les risques inévitables ;
- combattre les risques à la source ;
- adapter le travail à l’homme ;
- tenir compte d’évaluation des techniques ;
- remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l’est pas ;
- planifier la prévention ;
- prendre des mesures de protection collective et individuelle;
- donner des instructions appropriées pour limiter les accidents ; etc

 Obligations du maître d’ouvrage :


- respecter les principes de prévention ;
- adresser une déclaration préalable à l’inspection du travail, à la caisse d’assurance et à l’organisme
professionnel de prévention ;
- désigner le coordonnateur en matière de prévention de la santé ;
- transmettre aux entreprises le plan général de coordination établi par le coordonnateur dés la phase de
conception ;
- participer aux réunions au moins tous les 3 mois, présidé par le coordonnateur pour la phase de réalisation ;
- prendre les mesures spécifiques pour Travaux Publics ;
- superviser le dossier d’interventions ultérieures établi par le coordonnateur ;

 Obligations du maître d’œuvre :


- Respecter les principes de prévention ;
- Assurer la mission de coordination lors de la phase de conception ;
 Obligations des entreprises :
- Respecter les principes généraux de prévention ;
- Etablir le plan particulier de sécurité et de protection de la santé, avant le début des travaux ;
- Désigner deux représentantes au comité interentreprises ;
- Assurer la coordination ;

Analyser une fiche de sécurité


Pour analyser une fiche de sécurité on doit suivre les étapes suivantes :
 Mode opératoire = on définit les tâches et les opérations nécessaires pour réaliser l’ouvrage ;
 Matériels = on établit pour chaque tâche la liste des matériels utilisés ;
 Risques prévisibles = on inventorie les risques associés à la tâche ;
 Prévention = on précise les mesures retenues pour pallier les risques envisagés et on rappelle les règles principales de
sécurité à respecter ;
On peut illustrer toutes ces étapes comme sur le schéma suivant :
Management de projet

Pour établir une fiche de sécurité en vue de réaliser un ouvrage élémentaire doit suivre les phases suivantes :
 Etablir la chronologie des tâches pour réaliser l’ouvrage →à partir de l’analyse du mode opératoire d’exécution ;
 Inventorier le matériel nécessaire pour réaliser chaque tâche → compte tenu des disponibilités en matériels ;
 Rechercher les risques prévisibles associés à chaque tâche → pour ça on doit connaître les difficultés de réalisation ;
 Indiquer les mesures de prévention retenues → on doit appliquer les règles de prévention et de sécurité ;
 Noter toutes les observations ou les consignes adéquates → en prenant compte du contexte de travail ;

LA SECURITÉ DE CHANTIER

 DISPOSITIONS GENERALES

Les employeurs devraient interdire l’usage des bâtiments, l’accès des emplacements de travail ou l’emploi du matériel où
des défectuosités dangereuses ont été constatées aussi longtemps qu’il n’y a pas remédié.

Si la sécurité l’exige, les employeurs devraient mettre au point un système de contrôle qui permette d’assurer que tous les
membres d’une équipe de travail, y compris le conducteurs d’engins mobiles, ont regagné leur baraquement ou leur
logement après la fin du travail.

Lorsque la construction d’un bâtiment ou d’un ouvrage de génie civil est mise à l’étude, les responsables du projet devraient
songer à la sécurité des ouvriers qui seront employés à l’exécution des travaux.

 Devoirs généraux des travailleurs


-Dans les limites de leur responsabilité ; les travailleurs devraient faire tout ce qui est en leur pouvoir pour préserver leur santé
et sécurité ainsi que celles de leurs camarades de travail.

-Avant de commencer leur travail, les travailleurs devraient examiner les lieux de travail ainsi que le matériel qu’ils vont utiliser
et signaler immédiatement au chef d’équipe ou à un autre supérieure compétent toute défectuosité dangereuse qu’ils auraient
constatée.

-Les travailleurs devraient faire bon usage de tous les dispositifs de protection et de la sécurité et de toutes les autres moyens
destinés à assurer leur protection ou celle d’autrui.

-Sauf en cas d’urgences, ou s’ils y ont été dûment autorisés, les travailleurs ne devraient jamais enlever, modifier, déplacer ou
toucher aux dispositifs de sécurité.

-Les travailleurs ne devraient pas toucher au matériel – machines, appareils – qu’ils n’ont pas l’autorisation d’utiliser ou qu’ils ne
sont pas chargés d’entretenir.

-Les travailleurs ne devraient pas dormir ou se reposer dans des endroits dangereux – par exemple sur les échafaudages, sur le
voies ferrées, dans les garages, ou à proximité d’un feu, des substances toxiques, de machines en marche, etc. Les travailleurs
devraient prendre connaissance de toutes les consignes de sécurité concernant leur travail et s’y conformer.
Management de projet
- Les travailleurs devraient porter des vêtements et un équipement de protection adaptés à leur tâche et aux conditions
atmosphériques.
-Les personnes âgées de moins de seize ans ne devraient pas être employées dans les travaux du bâtiments et les travaux
publics, sauf quand l’autorité compétente l’autorise et dans les conditions fixées par cette autorité.

-Les personnes âgées moins de dix-huit ans ne devraient pas être employées à des travaux particulièrement dangereux ou
pouvant mettre en jeu la sécurité ou la santé d’un grande nombre de travailleurs.

-Aussi ces jeunes travailleurs ne devraient pas être employées à des tâches où les exigences de la sécurité demandent un
jugement mûr, telles que la conduite des machines, des grues, la manutention des liquides inflammables, le travail avec des
explosifs, etc.

-Les femmes devraient être employées dans les travaux du bâtiment et les travaux publics conformément aux dispositions
légales ou réglementaires relatives :
-au travail avant et après l’accouchement ;
-au travail de nuit ;
-au levage, au transport, et au déplacement des charges ;
-à l’emploi des substances dangereuses ;
-à l’exécution des tâches dangereuses ou malsaines ;

Signalisation
-Les employeurs devraient établir un système de signalisation pour toutes les manœuvres où il y a lieu d’employer des signaux
pour garantir la sécurité.
-Le code de signalisation devrai être affiché à des endroits appropriés et être disponible sous forme de manuel.
-Une seule signification devrait être attachée à chaque signal. Seules les personnes compétentes et de toute confiance dûment
autorisées à le faire, devraient donner les signaux.
-Aucune manœuvre ne devrait être dirigée par plus d’un signaleur, responsable de opération ; cependant le signaleur pourra
avoir un ou plusieurs aides, au besoin, pour transmettre les signaux à la personne qui se trouve aux commandes.
-Les signaleurs ne devraient être occupés à aucune autre tâche lorsqu’ils sont appelés à diriger des manœuvres.
-Aucune opération pour laquelle un signal est prévu dans le code ne devrait être effectuée avant que le signal en soit donné.
- Les signaux manuels ne devraient être employés que lorsque toutes les personnes auxquelles ils sont destinés peuvent
aisément les voir.
-Les signaux acoustiques devraient être distinctement perçus par toutes les personnes qu’il s’agit de protéger ou qui pourraient
être en danger si elles ne les entendaient pas.
- Avant de donner un signal commandant une manœuvre, le signaleur devrait s’assurer que dans la zone dont il est responsable,
personne ne peut être mis en danger par la manœuvre.
- Le poste de signaleur devrait être situé de façon :
 qu’il soit à l’abri des mouvements de matériel ou d’engins, des chutes d’objets ou d’autres dangers ;
 que le signaleur ait une vue dégagée des opérations qu’il dirige ;
 que les personnes à qui s’adressent les signaux puissent aisément les entendre ou les voir ;
 Les appareils de signalisation devraient être efficaces, convenablement LA SECURITÉ DE CHANTIER installés,
essayés périodiquement et maintenus en bon état de marche.
 Seules des personnes compétentes devraient réparer, modifier ou régler les appareils de signalisation.
 Sur les appareils de radiocommunication, la fréquence de travail devrait être clairement indiquée sur l’émetteur et
sur le récepteur.
 Les appareils de radiocommunications ne devraient pas être perturbés par d’autres appareils de signalisation situés
dans le voisinage, ni perturber de ce dernier.
 Lorsque des phénomènes d’électricité atmosphérique gênent la transmission, on ne devrait pas émettre de signaux
radio dont la mauvaise réception pourrait entraîner un accident.
 qu’il soit à l’abri des mouvements de matériel ou d’engins, des chutes d’objets ou d’autres dangers ;
 que le signaleur ait une vue dégagée des opérations qu’il dirige ;
 que les personnes à qui s’adressent les signaux puissent aisément les entendre ou les voir ;
 Les appareils de signalisation devraient être efficaces, convenablement LA SECURITÉ DE CHANTIER installés,
essayés périodiquement et maintenus en bon état de marche.
 Seules des personnes compétentes devraient réparer, modifier ou régler les appareils de signalisation.
 Sur les appareils de radiocommunication, la fréquence de travail devrait être clairement indiquée sur l’émetteur et
sur le récepteur.
 Les appareils de radiocommunications ne devraient pas être perturbés par d’autres appareils de signalisation situés
dans le voisinage, ni perturber de ce dernier.
 Lorsque des phénomènes d’électricité atmosphérique gênent la transmission, on ne devrait pas émettre de signaux
radio dont la mauvaise réception pourrait entraîner un accident.
Management de projet

Chauffage
– dans la mesure du possible, les emplacements de travail devraient être, s’il y a lieu, convenablement chauffés ; si cela
est impossible, des dispositions devraient être prises pour permettre aux travailleurs de se réchauffer de temps à autre
à un endroit approprié au cours de leur travail.
-Les installations de chauffage devraient être conformes aux dispositions suivantes :
 Les appareils de chauffage à flamme nue, tels que les braseros, ne devraient être utilisés que dans
endroits bien aérés ;
 On ne devrai jamais placer des appareils de chauffage à flamme nue dans les issues ;
 Les appareils de chauffage à combustion, tels que les poêles, les salamandres ou les braseros, ne
devraient pas être directement installés sur un plancher en bois ou une autre surface combustible,
mais sur une surface incombustible qui dépasse d’une distance suffisante le pourtour de l’appareil ;
 Les appareils de chauffage à combustion utilisés dans des lieux clos devraient être munis d’un
dispositif approprié d’évacuation des gaz de combustion à l’air libre ;
 Les appareils de chauffage à combustion utilisés dans des lieux clos devraient être placés à une
bonne distance des éléments ou des matières combustibles.
 Même dans les installations provisoires, les conduits et les cheminements devraient être
convenablement isolés à la traversée de murs, de plafonds ou de toits combustibles ;
 L’allumage des appareils de chauffage ne devrait jamais se faire avec des liquides inflammables tels
que du pétrole ou de l’essence.
Eclairage
– toutes les mesures utiles devraient être prises pour empêcher que des vapeurs, des fumées, etc. ne viennent gêner la visibilité
là où des ouvriers travaillent.
*Lorsque l’éclairage naturel n’est pas suffisant pour garantir la sécurité, un éclairage artificiel approprié devrait être
prévu sur les emplacements de travail et dans le voies d’accès. *L’éclairage artificiel ne devrait occasionner aucun
danger ; il ne devrait pas provoquer d’éblouissement ou d’ombres gênantes.
*S’il y a lieu, les lampes devraient être munies de protecteurs appropriés.

Ventilation
-Lorsque l’atmosphère est dangereusement contaminée par des poussières (lors des opérations de meulage, de nettoyage de
pulvérisation, etc. ou lors de la manipulation de matériaux ou d’objet divers), par de gaz nocifs ou par d’autres agents , des
mesures devraient être prises pour éliminer les agents de contamination ou en ramener la concentration à un niveau qui ne
présente pas de danger, grâce à un ventilation efficace ;

-Une attention particulière devrait être apportée à la ventilation des cabines de grue ou de camion ou des autres poste de travail
clos semblables.

-S’il n’est pas techniquement possible d’éliminer les poussières, les fumées ou les gaz nocifs de façon à prévenir tout risque pour
la santé, les travailleurs devraient être équipés d’appareils respiratoires conformes.

- Dans de lieux de travail clos, des dispositions appropriées devraient être prises pour assurer un renouvellement d’air suffisant

Protection contre l’incendie


Si la sécurité l’exige, les lieux de travail devraient être pourvus, dans la mesure du possible :
-de moyens appropriés et suffisants de lutte contre l’incendie ;
-d’une alimentation de eau suffisante quand au débit et à la pression ;

Tous les agents de maîtrise et un nombre suffisant de travailleurs devraient LA SECURITÉ DE CHANTIER être formés à l’emploi du
matériel de lutte contre l’incendie ;

On devrait pouvoir faire appel, pendant toutes les périodes de travail, à un certain nombre de personnes formées à l’emploi du
matériel de lutte contre l’incendie et en mesure d’intervenir sans délai ;

Le matériel de lutte contre l’incendie devrait être soigneusement entretenu et vérifié périodiquement par une personne
qualifiée.

Les accès aux moyens de lutte conte l’incendie (bouches d’incendie, prises d’eau, extincteurs portatifs, etc.) devraient toujours
être dégagés.

Le matériel de lutte contre l’incendie devrait être efficacement protégé contre les dégâts mécanique ;
Management de projet
Par temps froid, les extincteurs devraient être protégés contre le gel ; Les extincteurs contenant des hydrocarbures chlorés
(notamment du tétrachlorure de carbone) ne devraient pas être utilisés dans des endroits clos LA SECURITÉ DE CHANTIER ou des
espaces confinés.

Lorsqu’une colonne d’alimentation en eau doit être installé dans un bâtiment, elle devrait :

*autant que possible, être installée au fur et à mesure que progresse la construction ;
*être pourvue d’une vanne à chaque prise d’eau ;
*être pourvue, à chaque prise d’eau, d’une lance et d’un tuyau d’incendie approprié d’une longueur suffisante ;
*être pourvue de raccords susceptibles d’être utilisés par les sapeurs pompiers ;

Protection contre les chutes de matériaux ou d’objets


Si la sécurité l’exige, des écrans de protection d’un robustesse et de dimensions appropriés devraient être placés au-dessus du
plan de travail, ou d’autres précautions efficaces devraient être prises pour protéger les travailleurs contre les chutes des
matériaux ou d’objets.

On ne devrait pas lancer ni jeter en bas des matériaux ou des objets – matériel d’échafaudage, outils, déblais, etc. – s’ils risquent
de blesser quelqu’un.

Lorsqu’il n’est pas possible de descendre des matériaux ou des objets d’une certaine hauteur en toute sécurité, des précautions
appropriées, telles que l’installation de barrières ou la désignation de travailleurs chargés de la surveillance des opérations,
devraient être prises pour éviter tout accident.

Protection contre les chutes de matériaux ou d’objets


Les travailleurs ne devraient pas pénétrer dans des accumulateurs de matières (silos, trémies, etc.) sauf dans les conditions
suivantes :
- le travailleur qui pénètre dans un accumulateur de matière devrait être dûment autorisé à le faire ;
- les orifices des vidanges devraient être fermés et l’ouverture devrait en être empêchée ;
- le travailleur devrait porter un harnais de sécurité conforme ;
- la corde d’assurance devrait être solidement attachée à un objet fixe ;
- le travailleur devrait être surveillé en permanence par une autre personne ;

Si la sécurité l’exige, des haubans, des étais ou des supports devraient être mis en place, ou d’autres précautions efficaces
devraient être prises pour éviter l’effondrement d’ouvrages ou des parties d’ouvrages pendant les travaux de construction,
d’entretien, de réparation ou de démolition.

Prévention contre des chutes de personnes


Ouvertures pratiquées dans les planchers Les ouvertures pratiquées dans les planchers où il existe un risque de chute devraient
être protégées.

Les panneaux recouvrant les ouvertures pratiquées dans les planchers devraient être assez solides pour supporter le poids des
personnes et éventuellement des véhicules.

Les panneaux de recouvrement devraient être maintenus par des charnières, des rainures, des butées ou d’autres dispositifs
efficaces qui les empêchent de glisser, de s’enlever ou de ce déplacer fortuitement de toute autre façon.

Les panneaux de recouvrement ne devraient pas gêner la circulation ou le passage ; ils devraient si possible ne pas présenter de
différence de niveau avec le plancher.

Les éléments des panneaux de recouvrement à claire-voie ne devraient pas être espacés les uns des autres de plus de 5 cm

Les lieux de travail situés à plus de 2,0 m au-dessus du plancher ou du sol devraient être protégées sur tous les côtés donnant
sur le vide par des garde-corps et des plinthes conformes.

Les lieux de travail surélevés devraient être pourvus de moyens d’accès et de sortie sûrs, tels que des escaliers, des rampes, ou
des échelles ;
Si la sécurité l’exige, les personnes occupées sur des lieux de travail d’où il existe un risque de chute d’une hauteur de plus de
2,0 m devraient être protégées grâce à l’installation de filets, des bâches ou d’auvents appropriés, ou porter une ceinture de
sécurité dont la corde d’assurance soit solidement amarré.
Management de projet
Les constructions auxiliaires (échafaudages, plates-formes, passerelles, etc.) et le matériel (machines, appareils de levage,
véhicules, installations sous pression, etc.) utilisés sur les chantiers devraient :

*être fait des matériaux solides, être de bonne qualité ;


*ne pas présenter de défauts apparents ; LA SECURITÉ DE CHANTIER
*être d’une construction soignée, conforme à des principes techniques éprouvés ;

Les constructions auxiliaires et le matériel devraient être assez solides pour supporter sans danger les charges et les efforts
auxquelles ils seront soumis.

Les parties métalliques des constructions auxiliaires et du matériel devraient :


*ne pas présenter des fissures ou d’attaques de rouille ou de corrosion qui en amoindrissent la résistance ;
*recevoir un enduit de protection ;

Les parties en bois des constructions auxiliaires et du matériel devraient :


*être complètement débarrassées de leur écorce ;
* pas être peint de façon que les défauts soient cachés ;
*Les bois qui ont été utilisés débarrassés des clous, des ferrures, etc..

Avant d’être utilisés, puis à des intervalles appropriés, les constructions LA SECURITÉ DE CHANTIER auxiliaires et le matériel qui
pourraient, en cas de défectuosité, provoquer de graves accidents, devraient être vérifiés ou éprouvés par une personne
qualifiée, conformément aux prescriptions établies par l’autorité compétente.

Les constructions auxiliaires et le matériel devraient être spécialement vérifiés par une personne qualifiée :
*après un dommage ou un défaut de fonctionnement ;
*après un accident où ils entraient en jeu ;
*après une modification importante ;
*après une démontage, un transport sur un nouveau chantier ou un remontage ;

ECHAFAUDAGES
Des échafaudages appropriés et suffisants devraient être prévus pour tous les travaux qui doivent être exécutés à une certaine
hauteur et qui ne peuvent l’être sans danger à l’aide d’une échelle ou par d’autres moyens.

Les échafaudages ne devraient être construits, démontés ou sensiblement modifiés que sous la direction d’une personne
compétente et responsable ;

Echafaudages volants légers et lourds


Les poutres de support en porte à faux devraient :
 être d’une section et d’une résistance suffisantes pour assurer le solidité de l’échafaudage ;
 être disposées perpendiculairement à la façade ;
 être convenablement espacées par rapport aux étriers ou aux longerons du plateau
Le porte-à-faux des poutres de support devrait être tel que le plateau ne s trouve pas à plus de 30 cm de la façade de la
construction.
Les poutres de support devraient être solidement fixées à la construction à l’aide des boulons ou d’autres dispositifs analogues

Si les poutres de support sont maintenues au moyen de sacs de lest ou d’autres contrepoids, ceux-ci devraient être solidement
attachés aux poutre. d’un boulon d’arrêt.

Le porte-à-faux des poutres de support devrait être tel que le plateau ne se trouve pas à plus de 30 cm de la façade de la
construction.

Les poutres de support devraient être solidement fixées à la construction à l’aide des boulons ou d’autres dispositifs analogues.

Les suspentes devraient :


*avoir un coefficient de sécurité d’au moins 10 pour les fibres textiles et moins 6 pour l’acier ;

Le plateau ne devrait pas avoir plus de 8 m longueur et plus de 60 cm largeur ;

Les étriers devraient être faits d’acier doux ou de fer forgé à section convenable. Jamais plus de deux ouvriers ne devraient pas
travailler sur un échafaudage volant léger.
Lorsque les échafaudages ne sont pas utilisés, ils devraient :
 être débarrassés des outils, des objets et des gravats qui s’y trouvent ;
Management de projet
 être amarrés à la construction ou être descendus au sol ;

Les treuils devraient être construits et installés de telle manière que les organes mécaniques puissent être facilement vérifiés
Les treuils devraient être solidement fixés aux supports du plateau par des boulons ou par d’autres moyens efficaces.
Les treuils devraient :
 soit être d’un type à freinage automatique
 soit être munis d’une roue à rochet avec cliquet et d’un système de verrouillage efficace.
Dans le cas de treuils à moteur, celui-ci devrait s’arrêter et se bloquer automatiquement, de façon que le plateau soit
immobilisé, lorsqu’on n’agit manuellement sur l’interrupteur ou le levier de commande. Avant d’être utilisés sur un nouveau
chantier, les treuils devraient être vérifiés et révisés

Echafaudages sur échelles


Les échafaudages sur échelles ne devraient être utilisés que pour des travaux légers nécessitants peu de matériaux et pour
lesquels ils soient appropriés. Les échelles utilisées comme montants devraient :
*ou bien être scellées dans le sol à la profondeur nécessaire, suivant la nature de terrain ;
*ou bien être placées sur une pièce de bois ou sur une autre assise appropriée, les deux montants reposant également
sur la base, et y être fixées solidement de façon à ne pas glisser.

Bennes et nacelles
On ne devrait utiliser une benne, nacelle , sellette ou un dispositif semblable comme échafaudage volant, que dans les
circonstances exceptionnelles, pour un travail de courte durée et sous la surveillance d’une personne responsable. Les bennes
utilisées comme échafaudages volants devraient être munis d’un garde-corps de 1 m de hauteur ;

Les nacelles utilisés comme échafaudages volants devraient avoir au moins 1 m de profondeur ;
Les plateaux utilisés pour travailler en position debout devraient être munis de garde-corps et de plinthes sur tous les côtés ;

Les travailleurs appelés à utiliser une sellette devraient porter une ceinture de sécurité dont la corde d’assurance soit attachée
de manière qu’ils ne courent aucun danger s’ils tombent de la sellette ;

Pour les engins élévateur à nacelle, le bras devrait avoir un coefficient de sécurité d’au moins 1,25 par rapport à la charge
maximale d’utilisation ;

Appareils de levage

Des mesures appropriées devraient être prises pour déterminer la ou les charges maximales d’utilisation pour chaque appareil
de levage ;

La charge maximale d’utilisation devrait être marquée.

Les appareils de levage fixés devraient être installés :


 par des personnes compétentes ;
 de façon à ne pas subir des déplacement sous l’effet des charges, des vibrations ou d’autres influences ;
 de façon que les charges, les câbles ou les tambours ne présentent pas de danger pour le conducteur ;
 de façon que le conducteur puisse voir toute le zone où se déroulent
 les opérations de levage, ou communiquer avec tous les points de chargement ou de déchargement par
téléphone, par signaux ou par des autres moyens appropriés ;

Un espace libre suffisante devrait être laissé entre d’une part , les parties mobiles des appareils de levage et la zone de parcours
des charges et d’autre part les éléments de construction fixes tels que les murs, les piliers etc. ou les lignes électriques ;

La résistance, la rigidité et la stabilité des appareils de levage devraient être renforcées s’il y a lieu par des moyens appropries
pour qu’ils puissent supporter sans danger les poussées du vent.

Aucune modification ou réparation ne devrait être effectué sur une partie quelconque d’un appareil de levage si elle peut influer
sur al sécurité de l’appareil, sans l’autorisation de la personne compétente. Les commandes des appareils de levage devraient :
 être placées de telle sorte que le conducteur, à son poste ou sur son siège , ait assez de place pour manœuvrer
qu’il ait une bonne visibilité,
 qu’il soit à l’abri des charges et des câbles et que les charges ne passent pas au-dessus de lui ;
 être munies s’il y a lieu, d’un dispositif de verrouillage approprié pour prévenir les manœuvres ou les
mouvements accidentels ;

La course de levier de commande ne devrait pas dépasser 60 cm ;


Management de projet
La course d’une pédale ne devrait pas dépasser 15 cm ;
Les pédales devraient avoir une surface antidérapante ;
Les freins devraient être toujours en état de remplir la fonction pour laquelle ils ont été conçus ;

Câbles, cordages chaînes et accessoires


Les chaînes, les anneaux, les crochets, les manilles, et les poulies neufs ou remis en état, qui doivent être utilisés pour des
opérations de levage ou comme moyens de suspension devraient être éprouvés avant d’être mise en service ; ils devraient
porter, en chiffre et en lettre bien lisibles, l’indication de la charge maximale d’utilisation.

Les câbles et les cordages utilisés sur des appareils de levage pour lever ou abaisser les charges devraient avoir une longueur
suffisante pour qu’il reste au moins deux tours sur le tambour des treuils dans n’importe quelle position de levage.

Les câbles et les chaînes de levage ou de relevage devraient être solidement fixés au tambour des treuils des appareils sur
lesquels ils sont utilisés.

Quand les charges présentent des arêtes vives, les câbles, les cordages, les chaînes ou les élingues de levage ne devraient pas
être en contact avec elles.

Les câbles utilisés pour les opérations de levage devraient :


 être faits de fil d’acier de bonne qualité ;
 avoir un coefficient de sécurité adapté au mode d’utilisation du câble, mais d’au moins 3,5 fois la charge
maximale ;
 être d’une seule pièce;
 ne pas présenter de nœuds, de coques ou de torons défaits ;
Les cordages ne devraient pas être en contact avec des surfaces rugueuses, du gré, du sable, et ils ne devraient être exposés à
des alcalis ou d’autres agents corrosifs, ni à des températures élevées

Les chaînes utilisées pour les opérations de levage devraient être retirées du service :
 lorsqu’elles sont devenues d’un emploi dangereux à la suite d’une surcharge ou d’un traitement thermique
incorrect ou mal conduit ;
 lorsqu’un ou plusieurs maillons se sont allongés de plus de 5% de leur longueur initiale ;
 lorsqu’elles présentent d’autres défauts visibles ;

Bennes automotrices et chariots élévateurs


La conduite des bennes automotrices devrait être confiée à des personnes convenablement formées ;
Les bennes automotrices devraient être conçues de manière à pouvoir tourner dans un faible espace, s’arrêter rapidement et se
déplacer sur des terrains en pente en pleine charge et à la vitesse maximale sans basculer. Les bennes automotrices devraient
être pourvues de freins capables d’assurer un arrête rapide lorsqu’elles sont pleine charge ou à la vitesse maximales.

Les commandes des bennes automotrices devraient être disposées et protégées de façon à ne pouvoir être actionnées
accidentellement ;

Les bennes automotrices devraient être munies d’un avertisseur sonore approprié ;

La vitesse des bennes automotrices devrait être limitée ;


Les bennes automotrices ne devraient pas être laissées sans surveillance sur un terrain en pente où elles pourraient partir à la
dérive ;

Pelles mécaniques
Les pelles mécaniques devraient être mises en œuvre de façon à conserver toujours une bonne stabilité ;
Les voies de roulement des pelles mécaniques mobiles sur rails devraient être conformes ;
Pour prévenir tout risque d’accident au cours LA SECURITÉ DE CHANTIER des vérifications ou des réparations, la flèche de pelles
mécaniques devrait être munie s’il y a lieu d’un escalier pourvu d’un garde-corps avec plinthe ;
Les pédales de frein des différents systèmes de freinage des pelles mécaniques devraient être munies de deux dispositifs de
blocage indépendants ;
Les pelles mécaniques devraient être pourvues d’un dispositif d’arrêt de secours à action rapide, indépendant des commandes ;
Sur les pelles mécaniques équipées en grues, la charge maximale d’utilisation de l’équipement de levage devrait être indiquée
d’une manière bien lisible et durable sur une plaque fixée sur la flèche ;

Machines à bois
Seules des personnes compétentes devraient se servir des machines à bois ;
Les travailleurs qui utilisent des machines à bois ne devraient pas être dérangés quand les machines sont en marche ;
Management de projet
Les travailleurs qui utilisent des machines à bois non automatique ne devraient pas s’en éloigner sans les arrêter ou sans
recouvrir l’outil d’un protecteur ;
On ne devrait pas régler les machines à bois ni essayer de dégager les pièces de bois coincées quand les machines sont en
marche ;
On ne devrait pas enlever les copeaux, la sciure, sur les machines ou à proximité quand les machines sont en marche ;
les pièces de bois à travailler devraient être convenablement supportées, guidées ou maintenus ;
les pièces de bois de grande longueur devraient être supportées par des rallonges de table, des servantes ou d’autres moyens
appropriés ;
les pièces de bois de petites dimensions devraient être poussées au moyen d’un poussoir, guidées ou maintenus par des moyens
appropriés
Scies circulaires
Ces scies devraient être munies d’une cape de protection.
la partie de la lame qui se trouve sous la table devrait être convenablement protégée par un carter ou un autre dispositif Les
lames devraient être :
 convenablement entretenues,
 affûtées et montées ;
 fréquemment vérifiées ;
 replacées ou enlevées pour être rectifiées lorsque des défectuosités ont été constatées ;
La vitesse de rotation indiquée par le fabricant des lames, ne devrait pas être dépassée ;
On ne devrait pas freiner la lame en exerçant sur elle une pression après que le moteur a été arrêté ;
Pour le tronçonnages des pièces de bois de section ronde, on devrait utilise un dispositif qui empêche les pièces de tourner ou
de basculer ;
Des précautions appropriées devraient être prises pour éviter que les chutes de petites dimensions ne soient happées par la
lame ;
Outillage à main
 Les outils à la main devraient être faits de matériaux de bonne qualité, adaptés au travail pour lequel l’outil ou
l’instrument doit être utilisé ;
 Les manches devraient être bien finis, ajustés avec soin et solidement fixés ; Le manche des machettes ou des outils
tranchants analogues, devraient être munies d’une garde de façon que la main ne puisse glisser en entrer en contact
avec la lame ;
 Les outils tranchants devraient toujours être bien affûtés ; Le tête des coins, des marteaux et des autres outils a frapper
devraient être rectifiée ou meulée jusqu’au diamètre voulu dès qu’elle commence à s’écraser ou à se fissurer ;
 Au cours de transport, le tranchant ou la pointe des outils à main tels que les haches ou les pioches, devraient être
protégés par un fourreau ou un gaine, ou être disposés de manière à ne pas présenter de danger ;
 Pour porter une scie sur l’épaule, on devrait tourner des dents vers l’extérieur
 Pour porter une hache non protégée par une gaine, on devrait le saisir prés du fer et le tenir, le bras tendu, la lame
parallèle à la jambe ;
 Lorsqu’ils ne sont pas utilisés, les outils et les instruments tranchants ou pointus devraient être munies d’une fourreau
ou d’une gaine, placés dans un LA SECURITÉ DE CHANTIER casier ou rangés de toute autre façon appropriée ;
 Les outils et les instruments tranchants ou pointus devraient être rangés de façon :
 Que le tranchant ou la pointe soit hors d’atteinte ou placé de manière à ne pas présenter de danger ;
 Qu’ils ne puissent pas tomber ;
 Qu’ils ne présentent pas de danger pour les personnes qui viendront les prendre ;

 Les outils et les instruments à main ne devraient servir qu’à usage précis pour lequel ils sont conçus ;
 Les outils et les instruments tranchants ou pointus ne devraient pas :
*Être lancés à quelqu’un ;
*Être utilisés à proximité dangereuse d’autres personnes ou de machines en marche ;
*Être utilisés pour supporter quelque chose, pour bourrer, pour sonder ;

 Les outils et les instruments à main ne devraient pas traîner sur les emplacements de travail ou les lieux de passage,
d’où ils pourraient tomber en causant des accidents ;
 Lorsqu’il existe un danger quelconque, on devrait utiliser uniquement des outils isolés ou non conducteurs pour
travailler sur des installations électriques sous tension ou à proximité ;
 On devrait utiliser uniquement des outils ne produisant pas d’étincelles au voisinage de substances inflammables ou en
présence de poussières ou de vapeurs explosives ;
 La gâchette de commande des outils pneumatiques portatifs devrait :
*être placée de manière que le risque de mise en marche intempestive soit réduit au minimum ;
*être conçue de manière que la soupape d’admission d’air comprimé se ferme automatiquement lorsque
l’opérateur relâche la pression de son doigt ;
Management de projet
La communication
Application de la règle des 5 W
 Communiquer vers qui ? Utilisateurs finaux, équipe projet, Direction du projet
 Communiquer pourquoi ? Fédérer, mobiliser l'équipe projet Associer les utilisateurs finaux
 Communiquer quoi ? Les objectifs, les enjeux, les risques, les résultats intermédiaires, l'organisation, le planning,
l'avancement...
 Communiquer quand ? Au lancement, aux échéances annoncées, lors de tout évènement
 Communiquer comment ? Tous les moyens sont bons, mais l'implication du chef de projet et de l'équipe est
primordiale...
Des réunions utiles ?
Une réunion coûte cher : coût = salaire horaires X nombre de participants + ..

1.La réunion va-t-elle se dérouler ? FIXER UNE DATE NI TROP TOT NI TROP TARD. Idéalement proposer 4 créneaux trois semaines
avant la date prévue.

2.….avec les bons participants ? Les personnes présentes sont-elles les bonnes ? Ex « assommer » un hiérarchique en
Hiérarchique en transformant une réunion d’avancement en réunion technique, faire une réunion sans savoir précisément ce
que l’on attend des participants, vouloir entériner une décision … sans le décideur.

3. Pourquoi investit-on du temps ? Fixer les objectifs de la réunion : ordre du jour + tour de table des sujets avant de commencer
L’animateur est le garant de l’efficacité / temps et de l’ordre du jour

4. Qu’est-ce qui a été décidé ? Concrètement ? Un compte-rendu doit déboucher sur des objectifs d’action précis

4 types de réunions
1. Réunion de travail/technique Participants : membre(s) de l’équipe concernés, spécialistes du domaine, client… But :
approfondir des points précis Séquences : ordre du jour, traitement point par point, objectifs Durée : peut prendre du
temps !
2. Réunion de chantier Participants : Avec les encadrant, le comité de pilotage. But : présenter l'avancement. Séquences :
ordre du jour, présentation, questions, (délibération), bilan Durée : jamais plus d’une heure
3. Réunion interne : 2 objectifs Contrôle : Le travail étant réparti au sein de différents pôles, chacun présente ses
avancées au groupe et valide ses objectifs de la semaine. Entraide : En cas de blocage, la réunion permet d'exprimer
le problème et l'ensemble du groupe cherche à résoudre la situation
1. Stand-up meeting : Participants: membres disponible , But: faire un point rapide, Séquences: tour de table, traitement
point par point, objectifs , Durée: très courte !

Toutes les réunions sont suivies d'un compte-rendu pour formaliser ce qu’il y a à faire

Le compte rendu
1.Contenu :
* Informations * décisions * actions

 La cohérence: Le modèle de CR est standard


 Le détail des objectifs: En plus du pilote /action /délai, le tableau d’objectifs précise. -Le moyen de validation de
chaque objectif (le livrable) –Quelle est la personne qui valide (différente du responsable de l’action)
 Le suivi: Commencer par la validation des objectifs du CR précédent.
 La rapidité d’action: Le compte-rendu est envoyé aux participants et aux absents sous 48h. –L’approbation est
demandée.. par défaut (si nécessaire, merci de bien vouloir amender avant le XX/XX)
D'autres moyens de communication :
 Au sein de l'équipe projet
–Un tableau de l'équipe , spécifique au projet
•Pour suivre l'avancement du projet
•Pour suivre les actions correctives
•Tout autre élément nécessaire au chef de projet

 Vers la maîtrise d' ouvrage


–Un tableau de bord de reporting destiné au comité projet
•Des indicateurs globaux
•Tout élément utile au management de portefeuille de l'entité
Management de projet
Le brainstorming est :
Une technique de créativité qui se pratique en groupe et a pour objectif la résolution de problème.
(Le brainstorming est également appelé remue-méninges)

Les quatre phases de brainstorming sont :


1. La constitution du groupe
2. Le cadrage et la définition de la question de départ
3. La collecte des idées
4. La sélection des solutions applicables

Rôle de l’animateur
C’est lui qui initié qui pilote le processus
 Sélection des participants
 Organisation pratique de la session
 Cadrage, voire recadrage en cours de route
 Proposition des méthodes à mettre en œuvre
 Respect du temps, responsable de l’efficacité
 Participation de tous, facilitation

Rôle du secrétaire
 Il est responsable de la prise en note des idées
*La prise de notes se fait souvent sur un tableau, sur un paper-board ou sur un un PC avec vidéoprojecteur (tout le
monde peut suivre les idées + on peut repartir avec la page)

Attention ! Le secrétaire note systématiquement toutes les idées, IL NE LES CRITIQUE JAMAIS

Les phases préliminaires


1/ Constituer le groupe de travail
•Le groupe ne doit pas être trop grand :10 personnes maxi
•Il doit contenir de «bonnes» personnes : Ouvertes à l’échange d’idées, Complémentaires, Expertes/représentantes de
domaines différents
•Problèmes possibles : Incompatibilités/inimitiés entre participants ,Présence d’un «chef» qui va intimider certains
participants …
2/ Le cadrage
Il est indispensable de cadrer clairement le sujet au début de la réunion. C’est ce qui constitue la question de départ
•La question de départ doit être :
*Claire
*Spécifier un périmètre précis

•Le sujet doit être compris par les participants et ces derniers doivent avoir les bases (connaissances) nécessaires
pour réagir. En plus d’un intérêt à participer et partager leurs idées …

•La période de temps allouée à chaque phase est prédéterminée en accord avec les participants, Par exemple :
1h au total dont introduction 10 minutes, collecte d’idées 20 min, tri/sélection 30 min

 Cadrage : le choix de la question de départ


 Susciter et collecter les idées
1/Phase de collecte
•Les quatre règles du jeu : 1.Aucune critique des idées émises
2.Pas de limite à l'imagination
3.Le plus d'idées possibles
4.Le rebond systématique sur les idées des autres
•Établir un climat permissif
•Rôle de l’animateur

2/Les facteurs-clé de succès


•Méthodes de production d’idées

3/ Susciter et collecter les idées


La démarche est basée sur trois facteurs :
Management de projet
1.Émettre des idées de façon spontanée
2.La suspension du jugement
3.La fertilisation croisée
•Ces idées sont enregistrées par la personne responsable (secrétaire)
•Aucune évaluation ou critique durant la période de collecte. La suggestion d'idées irréalistes et le rythme sont des
éléments vitaux pour la réussite du processus.
•Libre association d'idées : les idées émises en génèrent de nouvelles (originales). Il est recommandé de copier les idées
des autres, de proposer des variantes, de faire appel à son imagination…
=> Le but majeur de cette phase n’est pas de trouver de bonnes idées, c’est d’en trouver le plus possible

Méthodes de production d’idées


•Spontanéité –On note toutes les idées au fur et à mesure qu’elles viennent, tout le monde peut en proposer et/ou
surenchérir sur les idées des autres
•Tour de table –Chaque participant note ses idées pendant un moment et ensuite en chacun donne une à son tour
•Post-it, méthode des six chapeaux –Méthode des six chapeaux : Chaque participant est invité à endosser tour à tour
un des six chapeaux et doit adopter le mode de pensée correspondant. –Chaque personne note ses idées sur des post-
it. Variante : une couleur par domaine/question
•Circulation des idées –Chaque participant note une idée sur une feuille blanche, il passe ensuite la feuille à son voisin
qui ajoute une variante ou une suggestion sur cette idée. –Après avoir fait un tour complet l’idée à souvent bien évolué
•Brainstorming électronique –L’animateur envoie le thème et les règles de fonctionnement par mél. Les personnes
contribuent en lui répondant. Il compile la liste des idées reçues et la renvoie aux participants :Évite les risques de
critique et de blocage par auto-censure puisque les idées sont anonymes –Un Wiki est plus efficace et rapide que le
mél. –Avantages du brainstorming électronique :* Le nombre de personnes impliquées peut être plus important que
dans une réunion “physique” *Par contre, le rythme, la qualité des idées et l’intensité des interactions sont nettement
moins bons

Phase de collecte : facteurs-clé de succès


Pour que ce processus soit une réussite, il faut que les participants :
Prennent leur rôle au sérieux, ne confondent pas spontanéité et anarchie
Le groupe ne doit pas être dominé par quelques participants (méthode du tour de table)

4/ Après la collecte : la sélection :


Un brainstorming est certes agréable et sympathique, mais cela ne suffit pas : il faut déboucher sur des actions
•Lorsque le processus de collecte est terminé (=plus de nouvelles idées ou plus de temps…),il reste donc à mettre de
l’ordre dans les idées qui ont été émises –Discuter de la valeur relative des idées, sélectionner celles qui sont les plus
pertinentes …
•Pour cela deux points sont à fixer :
1)Déterminer des critères (qu’est-ce qu’une bonne idée ?)
2)S’accorder sur une méthode (comment procède t-on?)

Des critères :
Ils donnent les moyens rigoureux de juger chacune des idées proposées. Trois types de critères :
–Critères de qualification : revenir à la question de départ
1.Si celle-ci a été bien formulée, elle permet de trouver les principaux critères éliminant les idées «hors de
propos»
–Critères de qualité
2.Des critères communs à la plupart des projets: rapidité/facilité de mise en place, efficacité, coût/efficience …
3.Des critères spécifiques: stratégie de l’entreprise

Les critères de qualité doivent être : –Discriminants (permettent de différencier) –Pondérés (certains sont prioritaires)

Pour appliquer les critères, il faut une méthode :


•Quelques démarches possibles :
1. Voter (= chacun le même nombre de voix) ou de la discussion (= consensus)
2. Méthode du verrou (une seule personne pas d’accord = idée bloquée)
3. Méthodes à deux stades (présélection en retirant les idées en doublons ou mal cadrées / puis travail en
profondeur sur une short list). On peut également commencer par regrouper les idées en catégories

•Il est capital que tout le monde soit d’accord sur la méthode avantde lancer le processus de classement. –Sinon on risque de
retourner en arrière et de perdre du temps
Management de projet
La Qualité
Définition de la qualité
la qualité d’un produit ou d’une construction caractérise l’aptitude d’une entreprise à satisfaire les besoins et les exigences du
client ou de l’utilisateur au prix et dans les délais convenus et ce dans les meilleures conditions de production.

La qualité totale s’étend : -à toutes les prestations internes et externes, matérielles et immatérielles ; -à toutes les fonctions : du
commercial à l’après-vente aux fonctions administratives ; -à tous les niveaux hiérarchiques de conception, de production, de
contrôle

Autonomie dans le travail


Chaque acteur de l’entreprise doit être responsabilisé sur les tâches qu’il doit accomplir.
Les salariés ont besoin de travailler dans un environnement de confiance.
La réussite du management de la qualité dépend du système de motivation mis en place dans l’entreprise

Excellence
Chacun doit avoir une vision d’ensemble de fonctionnement de l’entreprise et ne pas se retrancher dans des attitudes du type
«cela ne me regarde pas »ou «cela n’est pas mon travail».

Évolution de la qualité
•Inspection ;
•contrôle statistique de la qualité ;
•assurance qualité ;
•gestion stratégique (management) de la qualité:
Un système qualité définit l’organisation de l’entreprise permettant d’assurer une réalisation respectant la
qualité promise ;

système de management de la qualité


Management de projet

La qualité maîtrisée
A la qualité souhaitée par l’utilisateur, l’entreprise fait correspondre une qualité programmée ou prévue, puis obtient une
qualité réalisée (celle du produit sortant).
L’idéal est obtenu lorsque ces trois qualités sont confondues: c’est la qualité maîtrisée ou réussie.

Principales composantes de la qualité


La qualité du produit dépend de nombreuses composantes.
Si l’une ne donne pas satisfaction ,il y a automatiquement non-qualité avec toutes les conséquences qui peuvent en
Résulter.
Management de projet

la revue des Causes de non-conformités potentielles


•les risques au niveau de la sécurité du personnel ou du matériel,
•les risques au niveau de la sécurité du personnel ou du matériel,
•les résultats des audits internes,
•les résultats des audits clients,
•les résultats des audits de l’organisme certificateur,
•les dérives de la fabrication,
•les indicateurs qualité,
•les réunions,
•la revue de direction.
Manuel qualité et PAQ
•Le manuel qualité d’une entreprise formalise par écrit son système qualité et il permet d’établir les preuves que ce manuel est
effectivement appliqué.
•Le plan d’assurance qualité (PAQ) est l’application du manuel qualité à un chantier donné. Ca est la partie du système qualité
de l’entreprise communicable au client pour justifier de la confiance qu’il peut avoir en elle.
•Gérer la qualité c’est analyser les risques de non qualité, réduire ces risques par la mise en place de système qualité adéquats
et améliorer en permanence la qualité.
Management de projet
Un plan d’assurance qualité, doit contenir les éléments suivants :
-la description du chantier et l’importance de celui-ci ;
-l’organigramme du chantier qui précise nominalement les responsables et établit toutes les relations des différents services
et/ou organismes concernés par la réalisation du projet;
-une liste des pièces contractuelles écrites et graphiques applicables au marché ;
-le planning enveloppe avec les dates de réalisation des principales phases d’exécution ;
-une fiche d’analyse du marché ;
-une liste nominative des intervenants du chantier ;
-le circuit des différents documents pour attribution ou pour information ; -les opérations préalables au démarrage du chantier ;
-les modes opératoires retenus pour réaliser les ouvrages ; -les fiches de préventions et d’interfaces ;
-les fiches de contrôle ;
-les fiches de non-conformité attestant éventuellement des anomalies ;
- les fiches produites, récapitulent les caractéristiques des matériaux utilisés,
-une feuille résume pour la gestion de l’ensemble des documents ;

L’action d’assurance qualité doit s’appuyer sur des autocontrôles :


Pour faire une fiche d’autocontrôle, on doit suivre les étapes suivantes :
-désigner les tâches –on établit les libelles précis caractérisant les tâches à accomplir pour réaliser l’ouvrage ;
-identifier les matériels –on précise les moyens et les matériels utilisés pour effectuer chaque tâche ;
-spécifier les procédures –on indique les modes opératoires et les contrôles pour chaque opération et on désigne la
personne chargée de autocontrôle ;
-lister les points critiques et les points d’arrêts.
Définitions:
•-point critique –c’est un point important de l’exécution qu’il est nécessaire de contrôler formellement par sondages faits
à intervalles réguliers ou sporadiques, pour vérifier la conformité, l’exactitude ou la qualité ;
•-point d’arrêt–c’est un point de passage qu’il est primordial de faire constater contradictoirement avec le service qualité
de l’entreprise et/ou le contrôle extérieur.
Le budget d’un chantier
Définition : un budget de chantier se déduit de l’étude de prix par un remodelage des tâches classées chronologiquement dans
l’ordre d’exécution des travaux. Il permet un suivi du chantier fiable et réaliste. Les lignes de devis et les lignes de budget sont
décomposées différemment avec des unités d’ouvrages appropriées.

Pour analyser une étude de prix d’exécution, on doit traiter les éléments suivants :
-déboursés directs ou déboursés secs (DS) –ils comprennent les dépenses de la main-d’œuvre directe productive, des
matériaux rendus chantier et des matériels affectés à la réalisation des ouvrages;
-frais de chantier (FC) –ce poste comprend les déboursés de main-d’œuvre indirecte, les matériaux et les matières
consommables, les matériels affectés, le personnel d’encadrement et les charges d’exploitation;
-coût de réalisation (CR) –regroupe les dépenses prévues pour les déboursés directs et les frais de chantier;
-frais spéciaux (Fsp) –ce poste comprend les dépenses prévues pour payer la taxe professionnelle fixée, les frais d’études,
les frais engagés pour les assurances sur travaux, etc.
-crédit travaux entreprise (CR1) –regroupe le coût de réalisation plus, les frais spéciaux :
CR1 = CR + Fsp;
-crédit travaux sous-traités (CR2) –une partie des travaux gros œuvre peut être sous-traité à l’autres entreprises; produits
des travaux entreprise et sous traitants –s’obtient en appliquant aux crédit travaux des coefficients de majoration
représentant les frais généraux;
-revalorisation du prix du marché passé à prix révisable –le montant initiale est actualisé à la date de réception de l’ordre
de service, puis révisé. Le coefficient de révision s’obtient en application de la formule prévue au Cahier des Charges
Administratives;
-frais généraux de l’entreprise –sont statistiquement évalues ;marge bénéficiaire prévisionnelle (B) –représente un
pourcentage du coût de l’affaire;

Pour analyser un budget de chantier,


on doit étudier les étapes suivantes :
 -récapitulatif de l’étude –ce tableau récapitule les crédits alloués pour les déboursés directs et les frais de
chantier en décomposant les postes de dépenses à engager en nombre d’heures et coût de main-d’œuvre,
matériaux, matériels, charges temporelles, etc.
 -travaux sous-traités –ce tableau indique la nature et le montant des travaux sous-traités en gros-œuvre ;
 -budget d’exécution –ce tableau décompose les charges proportionnelles aux débourses par familles
d’ouvrages en ressortant les heures allouées et les dépenses de main-d’œuvre;
 -charges indépendantes –ce tableau précise les charges indépendantes des débourses, en particulier l’achat
des coffrages;
Management de projet
 -frais de chantier –ce tableau affecte les charges indépendantes de frais d’installation, de frais de repliement et
les charges temporelles, fonction de la durée du chantier;
 dépenses des frais de chantier –ce tableau ventile les dépenses de frais de chantier à partir de valeurs locatives
au mois pour les matériels loués ou propres à l’entreprise;
 débourses de main-d’œuvre –ce tableau inventorie les débourses de la maind’œuvre directe et indirecte à
partir des nombres d’heures calculés, multipliés par le débourses horaires moyen d’un ouvrier de l’entreprise;
 installation de chantier –ce tableau ventile tous les postes nécessaires à l’installation du chantier;
 repliement du chantier –ce tableau précise pour chaque poste, l’unité, la quantité, le temps unitaire, le total
d’heures allouées, etc.;
 dépenses de matériels –liste les dépenses de matériels affectés sur ce chantier à partir des quantités
nécessaires évaluées et des prix unitaires;
 dépenses de fournitures –donne le détail des dépenses de fournitures générales spécifiques à ce chantier;
 consommables –ce tableau ventile les produits et matières consommables
 Le budget d’un chantier
 -consommables –ce tableau ventile les produits et matières consommables nécessaires pour faire fonctionner
le chantier;
 prestation sous contrat –ce tableau ressort les prestations effectuées sous contrat;
 charges d’exploitation –ce tableau identifie respectivement les dépenses d’exploitation en coût de location;
 dépenses d’encadrement –chiffre les dépenses correspondantes à l’utilisation du personnel d’encadrement de
chantier; tc.

Le bilan de chantier
Définition :
à mesure de déroulement du chantier on effectue un suivi financier des dépenses engagées et on compare celles-ci au budget
prévisionnel (point ‘0’ travaux).

Lorsque le chantier est terminé, on dresse un bilan « fin de chantier » et ce travail de gestion consiste à comparer l’ensemble
des dépenses avec l’ensemble des recettes, afin de savoir si finalement l’entreprise à pu dégager ou non une marge
bénéficiaire réelle par rapport à l’objectif fixé à la signature du marché (point ‘0’ commercial).

Un bilan de chantier est composé de plusieurs parties composantes :


-le bilan de main-d’œuvre;
-le bilan des matériaux;
-le bilan des matériels;
-le bilan des débourses; etc.

Vous aimerez peut-être aussi