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PLAN

• Description

- Origine

- Description et caractéristiques techniques

• Culture
• Secteur d'utilisation

- Industrie agroalimentaire

- Industrie pharmaceutique et cosmétique

• Marché

- Production

- Consommation

- Echanges internationaux

• Filière
• Sociétés

- Grandes marques qui dominent le marché

- Entreprises d'assemblage et d'emballage

- Compagnies importatrices et exportatrices de thé

- Courtiers en thé

- Agents et jardins de thé

• Technologie

- Procédé pour le thé noir

- Procédé pour le thé vert

• Prix

- Determination des prix et volatilité

- Marché aux enchères

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- Nouveaux marchés électroniques

- Evolution intra-annuelle sur le marché historique de Londres

• Politiques économiques

- Gestion de la filière du thé au niveau international

- Obstacles à l'importation du thé

SOURCES

• CNUCED
• FAO
• UNCTAD
• Les marchés tropicaux et méditerranéens
• Sciences et avenir
• L'usine nouvelle
• Indian Express Newspapers
• http://www.twinnings.com
• http://www.admirable-tea.com
• http://www.graindecafe.com
• http://www.stashtea.com
• http://www.miroir.com/the/default.html

Origine

Le thé est apparu il y a environ 5000 ans. Diverses légendes entourent le mystère de son
origine. Selon la plus communément répandue, le thé aurait été découvert par l'Empereur
Shên-Nung aux alentours de 2740 avant J.C. Ce dernier se fit apporter une tasse d'eau
bouillante et, assis à l'ombre d'un théier, il s'assoupit. Pendant son sommeil, et, alors qu'une
brise légère se levait, plusieurs feuilles se détachèrent pour aller se poser dans l'eau brûlante.
Ainsi naquit la deuxième boisson la plus bue après l'eau : le thé.

Pendant plusieurs siècles, les chinois ont bénéficié d'un quasi monopole en ce qui concerne la
production de thé et ont entretenu cet avantage en gardant précieusement le secret de la
transformation des feuilles et en donnant foi à la légende qui consistait à dire que plusieurs

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types de théiers étaient nécessaires pour produire les différentes sortes de thé (noir, vert,
blanc, jeune, oolong...). En 1610, la compagnie hollandaise des Indes orientales introduisit ce
produit en Europe mais il resta une boisson rare et chère jusqu'à la fin du XVIIème siècle. Au
XVIIIème siècle, sa consommation se développa très fortement. L'ampleur de ce phénomène
incita les gouvernements tant britannique que français a frappé ce produit de taxes. En
Amérique du Nord, c'est précisément une de ces lois qui déclencha la "Boston tea party" qui
aboutit à la guerre d'indépendance des Etats-Unis. En 1843, l'aventurier et naturaliste écossais
Robert Fortune parvint à prouver que le thé, quelque soit sa couleur provenait d'un seul et
même arbre, le camellia Sinensis.

Caractéristiques techniques

Le théier appartient à l'ordre des guttifères, famille des ternstroemiacées (théacées). On


distingue trois variétés principales :
- le Camellia Sinensis Sinensis, qui pousse en Chine, au Tibet, au Japon, en Féderation de
Russie, en Iran et en Turquie
- le Camellia Sinensis Assamica que l'on trouve principalement dans les régions sujettes à la
mousson telles que le nord-est de l'Inde par exemple.
- le Camellia Sinensis Cambodiensis ou Lasiocalyx qui comme son nom l'indique est
originaire du Cambodge.

Le théier est un arbre à feuilles persistantes qui peut atteindre, à l'état sauvage, 10 à 15 mètres.
Toutefois, afin de faciliter la récolte de ses feuilles par les cueilleuses (les plus hautes étant les
meilleures), il est taillé à environ 1,10 mètre du sol. Cette opération a lieu environ tous les
trois ans

Le théier pousse généralement dans des régions tropicales ou sub-tropicales. Les conditions
idéales de culture sont un climat moite, un ensoleillement de cinq heures minimum par jour,
une humidité de l'air entre 70 et 90%, des pluies abondantes et régulières toute l'année (une
moyenne d'environ 1500mm/an, l'idéal se situant entre 2500 et 3000mm/an). Toutefois, il
supporte, suivant les variétés, quelques variations à ces principes généraux. En effet, on
trouve le théier du caucase (43°nord) en Argentine (27°Sud). Il se plaît sur les sols au pH
acide (4,5 à 5,5), bien drainés. En effet, une terre détrempée pourrait être synonyme de
pourissement des racines. S'il bénéficie de bonnes conditions de culture, il n'est pas surprenant
de trouver des théiers jusqu'à 2000-2500 mètres d'altitude.

Culture

Les théiers sont généralement cultivés dans des "jardins". Le thé est par tradition un produit
de grandes exploitations, toutefois, la taille de celle-ci peut-être très variable (d'un à mille
hectares), selon que le champ appartienne à de petits propriétaires privés ou à d'importantes
multinationales. Au Sri Lanka, près de 50% de la récolte de thé est réalisée par des petits
planteurs et près de 60% au Kenya.

Les théiers sont issus soit de la multiplication génératrice (graines), soit du bouturage. Les
arbustes ainsi créés sont amenés et mis en terre au jardin (garden ou estate en anglais) au bout

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de 2 ou 3 ans avec le premier procédé ou d'un an à un an et demi s'ils ont été générés par la
deuxième méthode. Suivant les conditions climatiques, l'arbuste commencera à produire au
bout de 3 à 5 ans et pourra facilement devenir centenaire. La découverte de ces techniques et
leur mise en application à notamment permis de passer de 3 000 arbres par hectare au
XIXème siècle à environ 10 000 aujourd'hui. Un an après sa mise en terre définitive, l'arbuste
subit une succession de tailles afin de former ce que l'on appelle la table de cueillette, c'est à
dire des haies d'environ un mètre de haut qui permettront une récolte plus facile des feuilles
supérieures notamment, qui sont les plus riches en tannin et en théïne. Lorsque la plantation
commence à produire au bout de cinq ans environ, des tailles interviennent périodiquement,
suivant un cycle de plusieurs années, afin de ramener la table de cueillette à la hauteur de
départ.

Le thé est une culture pérenne. Il est récolté au cours de deux voire trois périodes :
Première récolte de mi-mars à mi-avri

Récolte du milieu de mi-avril à mi-mai

Seconde récolte de mi-mai à mi-juillet

La cueillette des feuilles de thé est un art qui revêt une grande importance et qui requiert de la
précision et de la méthode. Traditionnellement, c'est une opération manuelle souvent assumée
par les femmes alors que les hommes s'occupent de l'entretien des plantations. C'est
notamment sur la finesse de la récolte que s'appuie la classification des grades. On distingue
plusieurs méthodes de ramassage (tableau ci-dessous). Le thé est un produit qui évolue tout au
long de l'année. Contrairement à beaucoup d'autres produits agricoles, il ne peut pas être
récolté en une ou deux fois. C'est un produit fragile dont la cueillette s'effectue pendant les
périodes de récolte par "cycle" afin de respecter le rythme de régénération de l'arbre (environ
toutes les deux semaines entre mars et juillet).

Type de cueillette Composition Commentaires

Le bourgeon terminal C'est une méthode de


(Pekoe) + 1 feuille (celle qui récolte de grande qualité,
Impériale suit et en commençant très peu productive qui a
toujours par le sommet de presque totalement
l'arbre*) disparue aujourd'hui

Ce type de cueillette
donne des thés de très
grande qualité. Elle est
Fine Le bourgeon + deux feuilles
très rare aujourd'hui car
trop demandeuse en main
d'oeuvre qualifiée

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C'est le procédé le plus
employé aujourd'hui. Il
Classique ou Le bourgeon + trois feuilles donne un thé de moindre
"grossière" voire 4 parfois qualité, état de fait qui
peut être encore aggravé
par l'emploi de machines

* le ramassage des feuilles de thé s'effectue du haut vers le bas, car les feuilles les plus hautes
sont celles qui contiennent le plus de théine et de tannin. De plus, le moment de la cueillette
dans la journée est important. Les feuilles récoltées le matin présentant une teneur en
polyphénols supérieure à celles ramassées l'après-midi.

Durant des siècles, le travail précis et difficile de cueillette était confié aux femmes (sauf en
Afrique). En Inde, par exemple, une bonne cueilleuse pouvait ramasser jusqu'à 30 ou 35 kg de
feuilles par jour, soit environ 40'000 à 60'000 pousses. Ceci explique la survivance des tables
de cueillette bien que de nos jours le thé soit souvent récolté à l'aide de machines (la
surperficie ainsi traitée par jour est deux à trois fois supérieure à celle faite à la main).

Les rendements ainsi que la qualité de la production peuvent être affectés aussi bien par des
insectes destructeurs appartenant aux ordres des coleoptera ou diptera par exemple, que par
des maladies tant des feuilles, que des racines ou des fleurs (champignons, algues...) qui
peuvent aller jusqu'à entraîner la perte totale de l'arbre infecté. Cependant, certains insectes
peuvent avoir une action bénéfique sur la récolte tels que les "red mites" de ceylan, ou les
"green flies" de Darjeeling qui provoquent un désordre chimique dans le chloroplaste et
confèrent au thé un arôme particulièrement recherché.

Secteurs d'utilisation

Le thé est la boisson la plus bue à travers le monde après l'eau, au rythme de 15'000 tasses par
seconde. Quand on pense au thé, le premier secteur d'utilisation qui vient à l'esprit est celui de
l'industrie agroalimentaire. Toutefois, le thé s'est ouvert récemment à de nouveaux débouchés,
notamment l'industrie pharmaceutique et celle des cosmétiques.

Industrie agroalimentaire

L'industrie agroalimentaire est la source de débouché traditionelle du thé. Qu'il soit


consommé, froid, chaud, en sachet ou en vrac, elle représente la majeure partie des ventes de
thé à travers le monde. (graphique ci-contre: Marché du thé en 1999)

Le thé en sachets

Le sachet de thé est une invention de Thomas Sullivan (1940). Ce mode de commercialisation
représente, selon la publication LMC International Ltd, Oxford, "Trade Opportunities in the

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World Beverages Sector", 86,2% du marché total. Il est surtout commercialisé sous cette
forme en occident. En orient, on lui préfère les feuilles entières.
Pays Poids d'un sachet de thé

France 2 grammes

Pays-Bas 1 gramme

Allemagne 1,5 grammes

Angleterre 3,125 grammes

Les goûts changent également. Alors qu'au cours des années 80 jusqu'au début des années 90,
les thés parfumés étaient très appréciés par les consommateurs, on note aujourd'hui un retour
de la mode du naturel. C'est pourquoi les ventes de thé dits naturels et de haute qualité (grands
crus) se développent.

Le thé instantané

Ce mode de consommation représente une part infime du marché avec 2-3% de la production
totale de thé. Il est principalement consommé aux Etats-Unis sous la forme de poudre soluble
dans l'eau froide. On en trouve en quantités plus retsreintes au Royaume-Uni, cette fois-ci
soluble dans l'eau chaude.

Les sodas

Le thé froid est né lors de la foire internationale de Saint-Louis aux États-Unis en 1904. Il
représente à ce jour, un marché de 11 milliards de litres. Toutefois, une grande hétérogénéïté
apparaît entre les pays consommateurs. Aux Etats-Unis, premier débouché pour le thé froid, il
représente les quatre cinquième du thé consommé. En Europe, les ventes de ce produit sont
plus faibles aussi bien en volume qu'en valeur, mais ont très fortement progressé entre 1997 et
2000 (+50%). Au sein même du vieux continent, la répartition est irrégulière. En effet, avec
une consommation moyenne par habitant et par an de 2,5 litres, la France est loin de rivaliser
avec son voisin helvétique qui en consomme lui plus de 10 fois plus. La moyenne européenne
est de 5 litres annuel par habitant.

Autres applications

La Tribune : "Le thé dans tous ses états" (08.09.2000)


"... On trouve aussi, pêle-mêle, le chewing gum au thé vert du finlandais Fennobon, le yaourt
au thé vert et à la pêche de l'allemand Borgmann, les crèmes de soins pour le visage des
parfumeurs Givenchy et Elysabeth Arden. Le thé se répand dans l'univers de la maison pour
ses propriétés antibactériennes, avec un assouplissant de Monoprix et un nettoyant pour les
sols d'Henkel."

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Des établissements tels que Fauchon, se sont également lancés dans cette mode du thé et du
naturel. Il propose par exemple, des macarons au thé earl grey, des crackers, du cake et une
tarte au thé darjeeling.

Industrie pharmaceutique et cosmétique

Dans nombre de pays asiatiques, le thé est reconnu pour ces qualités médicinales depuis près
de 5000 ans. Dans la tradition médicale chinoise, le thé clarifie la tête et les yeux, il facilite la
digestion et neutralise les toxines.

Dans 100 grammes de thé séché, on trouve :


Polyphénols 35%

Vitamine C 300 mg

Vitamine E 100 mg

Vitamine B 11 mg

Bétacarotène 15 mg

Fibres 20%

Chlorophylle 1%

Caféine 3%

Source : Industrie & thé magazine

Le thé, et en particulier le thé vert est un aliment très sain qui présente d'après de nombreuses
études des propriétés médicinales importantes. Dans son rapport du 27-29 septembre 1999,
rédigé à l'issu de la 13ème session intergouvernementale sur le thé, la FAO indiquait :
"...notamment une prévention possible du cancer et des maladies cardiovasculaires et une
action sur la santé buccale..."

Domaine dentaire et médical

Des industriels tels que Signal se sont lancés dans cette niche. En effet, du fait de sa teneur en
fluor, le thé permettrait de prévenir les caries tout en renforçant l'émail des dents et en évitant
le dépôt de la plaque dentaire.

En outre, la consommation de thé vert ou noir pourrait, selon de récentes recherches, réduire
les risques de cancer, notamment de la peau, du poumon et du côlon. Les composants du thé

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noir pourraient avoir un effet antioxydant et empêcher ainsi la formation de substances
cancéreuses dans les cellules du corps humain. Toutefois, tous ces résultats sont à prendre
avec la plus grande prudence car souvent financés par des entreprises ayant un intérêt dans le
domaine.

Marché

Production

Depuis les années 60, la production de thé n'a cessé de progresser, passant de 1,10 million de
tonnes en moyenne sur la décennie 1960, à 1,55 million de tonnes dans les années 1970. Le
taux d’accroissement de la production s’est accéléré dans les années 1980 pour générer un
niveau de production annuel moyen de 2,19 millions de tonnes. Les années 1990 quant à elles
ont enregistré un léger ralentissement de la croissance, puisque le niveau de production
moyen sur cette décennie est estimé à 2,70 millions de tonnes par an. La barre des 3 millions
de tonnes fut franchie en 1999. Le niveau de production moyen sur la période 2000-2004 se
situe à 3 millions de tonnes par an.

Les rendements mondiaux ont subi eux aussi une importante progression. Ils ont presque
doublé au cours des quatre dernières décennies (la moyenne mondiale passant de 7,201 Hg/Ha
en 1961 à 13,349 en 2005), ils affichent tout de même des écarts très conséquents selon les
zones géographiques. Pour ne citer qu’un exemple, la Chine, qui est l'un des premiers
producteurs de thé au monde enregistrait en 2005 un rendement à l'hectare de 9,874 Hg/Ha,
contre 16,614 Hg/Ha pour l'Inde, 27,778 Hg/Ha pour le Malawi voire même 19,651 Hg/Ha
pour la Bolivie.

Concernant la répartition de la production, le thé noir (le plus consommé en Europe, en Inde
et en Amérique du Nord) représente actuellement quasiment 80 % de la consommation
mondiale, le thé vert représente un peu moins de 18 % et quant au thé d'oolong, (produits et
consommés principalement en Chine et au Japon) il ne représente qu'environ 2 % de la
consommation mondiale.

Environ 40 pays cultivent le thé. Toutefois, trois d'entre eux fournissent la moitié des thés
verts et noirs consommés dans le monde : l'Inde, la Chine (elle produit environ 70% du thé
vert mondial) et le Sri-Lanka. Puis viennent ensuite des producteurs tels que : le Kenya, la
Turquie, l'Indonésie et le Japon.

Evolution de l'offre mondiale de 1959 à 2005 en milliers de tonnes

Source : secrétariat de la CNUCED d'aprés les données du Comité International du Thé. Les données pour 2005
ont été estimées.

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Principaux pays producteurs, en moyenne de 2000 à 2005

Source : secrétariat de la CNUCED d'aprés les données du Comité International du Thé. Les données pour 2005
ont été estimées.

Consommation

En moyenne sur 1988-2004, 2,7 millions de tonnes de thé furent consommés annuellement.
Le marché du thé est très spécifique car les pays producteurs sont également les plus grands
consommateurs (c'est une boisson traditionnelle dans bon nombre d'entre eux). La
consommation domestique représente plus de la moitié de ce qui est produit (56%) et parfois,
ce pourcentage peut avoisinner les 100% comme par exemple au Japon où 97% de la
production est autoconsommée.

Principaux pays consommateurs, en moyenne de 2000 à 2004

Source : secrétariat de la CNUCED d'aprés les données du Comité International du Thé. L'Europe inclut la
Fédération de Russie.

Echanges internationaux

En moyenne sur la période 1988-2005, la moitié de la production mondiale est exportée à


travers le monde. Le reliquat étant consommé au sein des pays producteurs. L'offre sur le
marché mondial se décompose de la manière suivante (%):

Carte interactive sur les principaux pays exportateurs et importateurs de thé, moyenne sur
2000-2004 en milliers de tonnes et part mondiale

Exportations

Importations

Source : secrétariat de la CNUCED d'aprés les données du Comité International du Thé

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Carte interactive sur les destinations des exportations des principaux pays exportateurs,
moyenne sur 2000-2004

Chine thé vert

Chine thé noir

Inde

Indonésie

Sri Lanka

Kenya

Source : secrétariat de la CNUCED d'aprés les données du Comité International du Thé

Filière

L'étude de la filière "thé" pose une problématique particulière. En effet, le nombre de pays
producteurs, de régions et de types d'exploitation la rendent assez complexe. Toutefois,
quelques points essentiels peuvent être dégagés.

Au début de ce nouveau millénaire, la majeure partie des lieux de production se situe soit
entre les mains de petits propriétaires exploitants (très nombreux), soit entre celles

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d'entreprises multinationales ou transnationales. Comme c'est le cas pour beaucoup de
matières premières, il existe une très forte concentration dans cette industrie, d'une part
verticale par l'intégration de tous les maillonts de la chaîne de la production à la
commercialisation (acquisition de jardins, rachat ou création de joint-ventures avec des
entreprises du pays spécialisées dans la transformation et l'embouteillement) , et d'autre part
horizontale par l'intermédiaire d'associations d'entreprises sous la forme de fusion ou
d'absorption. On peut citer par exemple :

- Unilever rachète Elephant en 1972 (marque indépendante née en 1896) ,


- Brooke Bond par Unilever au milieu des années 80
- Unilever rachète thé Lyons Irish Holding (1996)

La concentration est très forte dans ce secteur. Sur les 4 grandes entreprises de transformation
qui existent dans les pays en développement, seule "Tata Tea", est une filiale d'une
multinationale originaire d'un pays producteur. En effet, Nestlé exploite une installation en
Inde, Unilever, une au Sri Lanka et James Finlay une au Kenya.

La répartition des tâches au sein de la filière "thé" se fait de manière traditionnelle, selon un
modèle très simple. La production et le traitement se déroulent dans les pays producteurs
(c'est une nécessité car les feuilles doivent être transformées sous 24 heures), alors que le
mélange, le conditionnement et la publicité, donc les activités les plus rentables de la chaîne
se déroulent dans les pays consommateurs. Toutefois, depuis une dizaine d'années, certains
pays tels que la Chine et le Japon ont décidé de s'intéresser à la production de produits finis et
à leur exportation.

En occident, la majeure partie du thé est consommé en vrac et sous forme de mélange. Les
transformateurs dans les pays consommateurs utilisent des matières premières de différentes
origines afin de pouvoir répondre à la diversité des goûts des consommateurs et d'être capable
de proposer un produit de qualité homogène sur le long terme. C'est là un obstacle pour les
transformateurs dans les régions d'origine qui ne peuvent souvent utiliser que les matières
premières locales.

Sociétés

Comme beaucoup d'autres marchés de matières premières, l'industrie du thé est concentrée
dans les mains d'une poignée d'acteurs. Un chiffre permet de bien cerner la question :
Unilever qui est l'un des poids lourds du secteur possède à lui seul 98% du marché mondial du
thé produit en Inde.

Le marché du thé est très concentré, horizontalement à travers une série de fusions-
acquisitions entre les principaux acteurs du domaine. Par exemple, dans le marché
britannique, deux grandes entreprises, Brooke-Bond (Unilever) et Tetley, détiennent à elles
deux plus de la moitié du marché. Aux Etats-Unis, les leaders de l'industrie sont Lipton
(Unilever) avec 50% du marché, Red Rose (20%) et Tetley (10%). La concentration est aussi
verticale car pour faire face à un besoin de mieux contrôler leurs sources
d'approvisionnement, les grandes entreprises ont lancées un ensemble de rachat de jardins ou
de firmes de transformation.

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Exemples de grandes marques qui dominent le marché

Twinnings http://www.twinings.com/

Tetley http://www.tetley.com/
Groupe Tata http://www.tata.com/

Elephant
http://www.unilever.com/
Groupe Unilever

Tchaé
http://www.tchae.com/forside.asp
Groupe Unilever

Lipton
http://www.unilever.com/
Groupe Unilever

Brooke Bond
http://www.brookebond.co.uk/
Groupe Unilever

James Finlay http://www.finlayusa.com/

Associated British Foods http://www.abf.co.uk/

Nestlé http://www.nestle.com/

Sir Winston http://www.teekanne.de

Entreprises d'assemblage et d'emballage

Royaume-Uni

Finlays
Bettys & Taylors of Harrogate
www.finlays.net

Ringtons Ltd St. James's Teas Ltd

The Windmill Tea Company

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Ltd

Reste de l'Europe

Haelssen & Lyon GmbH


Allemagne

Reste du monde

Ananda-Bag Tea Company


Euro-Scan Exports (PVT) Ltd
Ltd
Colombo
Calcutta
Sri Lanka
West Bengal, Inde

Duncan Brothers Ltd


Future Generation Co. Ltd
Dhaka
Hanoi, Viet-nam
Bangladesh

Las Marias S.A.


Pacific Trading Company
Buenos Aires
Papouasie Nouvelle Guinée
Argentine

Sasini Tea and Coffee Ltd


Nairobi Kenya

Compagnies importatrices et exportatrices de thé

Ananda-Bag Tea Company Ltd Brodie Melrose Drysdale & Co. Ltd.
Calcutta Edinbourg
West Bengal, Inde Ecosse

Duncan Brothers Ltd


Eswaran Brothers Exports (PVT) Ltd
Dhaka
Colombo
Bangladesh

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Sri Lanka

Euro-Scan Exports (PVT) Ltd


Future Generation Co. Ltd
Colombo
Hanoi, Viet-nam
Sri Lanka

Haelssen & Lyon GmbH Imporient UK Ltd


Hambourg - Allemagne Londres - Angleterre

I & M Smith (PTY) Ltd I & M Smith (PVT) Ltd


Johannesbourg - Afrique du Sud Mutare - Zimbabwe

James Finlay & Co (Overseas) Ltd. Las Marias S.A.


Londres - Angleterre Buenos Aires - Argentina

Pacific Trading Company Sasini Tea and Coffee Ltd


Papouasie Nouvelle-Guinée Nairobi - Kenya

Whittard of Chelsea Plc Kankani Tea Traders Pvt. Ltd.


Londres- Angleterre Coimbatore - Inde

Courtiers en thé

Le marché des boissons stimulantes (cacao, café et thé) est dominé par de grands négociants
tels que Soga Shoshas (Japon), Cargill, Forbes et Walker.

L Elink Schuurman (Thee) BV


Ananda-Bag Tea Company Ltd
Rotterdam - Pays-Bas
Calcutta - West Bengal, Inde

Far East Tea Services I & M Smith (PTY) Ltd


Singapour Johannesburg - Afrique du Sud

I & M Smith (PVT) Ltd James Finlay & Co (Overseas) Ltd.


Mutare - Zimbabwe Londres - Angleterre

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Imporient UK Ltd Overseas Tea Marketing Ltd
Londres - Angleterre Londres - Angleterre

Agents et jardins de thé

Ananda-Bag Tea Company Ltd


I & M Smith (PTY) Ltd
Calcutta
Johannesbourg - Afrique du Sud
West Bengal, Inde

Brooke Bond Eastern Produce Group


Nairobi - Kenya Nairobi - Kenya

Sasini Tea and Coffee Ltd I & M Smith (PVT) Ltd


Nairobi - Kenya Mutare - Zimbabwe

Duncan Brothers Ltd Maskeliya Plantations Limited


Dhaka - Bangladesh Colombo - Sri Lanka

James Finlay & Co (Overseas) Ltd.


Londres - Angleterre

La liste de ces entrerprises a été constituée à partir de diverses sources telles que le conseil du thé
(http://www.teacouncil.co.uk) et l'annuaire de "farmworld"(http://www.farmworld.com/trade/). Pour
plus de détails, (adresse complète, téléphone, contact...), vous pouvez vous reporter aux adresses sus-
mentionnées.

Au niveau des pays, des efforts importants pour améliorer l'information sont réalisés par les
chambres de commerce et les ministères en charge du commerce, qui visent à cataloguer les
principaux acteurs nationaux du secteur.

Technologie

Le thé qu'il soit noir, blanc, vert, oloong, rouge ou jaune est obtenu à partir du même arbre.
Seul le traitement subit par les feuilles change, à savoir si celles-ci sont fermentées ou non. Le
traitement des feuilles est majoritairement effectué dans les pays producteurs du fait de la
nature très fragile de ce produit (il est extrêmement périssable). Les feuilles fraîchement
cueillies se conservent au maximum une journée.

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Procédés pour le thé noir

La méthode la plus communément répandue est la méthode CTC. Elle a été mise au point
dans les années 70 et signifie Crushing, tearing, curling (broyage, déchiquetage, roulage). Elle
représente aujourd'hui environ les quatre cinquième de la production mondiale et est
employée pour les thés répondant aux qualités "fannings, dust et broken". Ce sont le plus
souvent des thés exportés vers les pays occidentaux pour une utilisation en sachet. Concernant
l'Inde, la répartition s'est faite de la manière suivante pour les années 1999 et 2000 :
Méthode CTC 89.33%
2000 Méthode orthodoxe 9.72%
Autres 1.95%
Méthode CTC 90.17%
1999 Méthode orthodoxe 8.81%
Autres 1.02%
Source : http://www.teauction.com/

Source : Secrétariat de la CNUCED

Procédé pour le thé vert

Le thé vert étant un thé non fermenté, le processus de transformation de ce produit est donc
plus court. Les feuilles de thé sont ramassées, puis jetées dans de l'eau bouillante (100°C),
durant 20 à 30 secondes. C'est la phase dîte de dessication qui vise à détruire l'enzyme
permettant la fermentation des feuilles. Les feuilles sont ensuite roulées (phase de roulage :
voir schéma ci-dessus), séchées afin de prévenir toute moisissure, puis finalement triées.

Prix

Détermination du prix et volatilité

Le graphique ci-dessus met en exergue l'importance de la volatilité inter-annuelle des prix du


thé. Le thé est une boisson dite stimulante, au même titre que le café ou le cacao. Toutefois, il
existe deux grandes différences entre le marché du thé et ceux des deux autres boissons. En
premier lieu, depuis la fermeture du marché de Londres, il n'existe plus de marché de
référence international unique à proprement parlé pour le thé. On considère qu'à ce jour, près
de 85% des échanges s'effectuent à travers des ventes aux enchères organisées dans chaque
pays (voire chaque région productrice). Pour le reliquat, la vente s'effectue dans le cadre de
contrats de gré à gré généralement à livraison différée. Le prix de ce produit est très volatil car
chaque zone de production fixant son propre prix, celui-ci est soumis aux conditions locales
qu'elles soient d'ordre économique, politique ou météorologique et n'est pas toujours

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compensé par les bons résultats enregistrés par une autre région. En deuxième lieu, la
segmentation des marchés et les difficultés de conservation du thé sur le long terme ont
découragé le développement de bourses organisées sur ce produit (traitant des contrats à terme
et d'options).

Marchés aux enchères

Dans les graphiques ci-dessous, sont décrits successivement les mouvements du thé à
Mombassa, puis une comparaison entre les trois principaux marchés aux enchères à travers le
monde. On peut observer que l'amplitude et la volatilité des prix qu'elles soient à court ou à
plus long terme, sont très importantes. Pour répondre à cette instabilité latente, la FAO par
l'intermédiaire du Groupe intergouvernemental sur le thé a commencé à réfléchir à la
possibilité de mettre en place des outils de gestion des risques liés aux prix.

Principaux marchés au enchères pour le thé

Marché
Marché aux
Pays Pays aux
enchères
enchères

Inde Calcutta Kenya Mombassa

Inde Cochin Bangladesh Chittagong

Inde Gauhati Sri Lanka Colombo

Inde Siliguri Chine Guangzhou

Inde Coimbatore Malawi Limbe

Inde coonoor Indonésie Djakarta

En dépit de la fermeture du marché de londres en juin 1998 et donc de l'absence de référence


identifié pour les prix du thé, le prix Monbassa reste un indicateur possible dans la
détermionation du prix du thé. A ce sujet il est à noter que la CNUCED, défini le prix
monbassa par l'origine Kenya Auction Best PF 1 exprimé US cents / kg comme la référence
officiuse des prix du thé.

Evolution du prix du thé à Mombassa (1998-2006) en US cents par kilo

Source : secrétariat de la CNUCED selon des données de Datastream

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Evolution du prix du thé à Mombassa, Colombo et Calcutta (1998-2006) en US cents par
kilo

Source: Secrétariat de la CNUCED selon des données de Datastream et du comité international du thé

L'analyse d'indicateur d'instabilité ( ) et des différentes corrélations existantes entres les


origines donne les résultats suivants sur la période 1998-2004 en donnés journalières. Le
coefficient de correlation entre l'origine Kenya Best PF 1 et l'origine Colombo HG bops reste
trés faible sur la période puiqu'il est de 0.11. La volatilité des origines est respectivement de
13.1 % pour Colombo HG bops et de 9.2 %. Si on se focalise sur la période mai 2003-mai
2004, le coefficient de correlation devient très légèrement négatif -0.06 et les coefficients de
volatilité sont de 4.1 % pour le kenya Best PF 1 et de 5.2 % pour Colombo HG bops.

Nouveaux marchés électroniques

En Inde environ 60% de la production est vendue par l'intermédiaire des six marchés aux
enchères nationaux. Une nouvelle initiative ayant pour but de limiter les coûts de transaction
et d'abaisser les délais de règlement a été lancée. Il s'agit d'un portail électronique de vente sur
internet qui permet à l'acheteur de prendre instantanément l'ordre de livraison du négociant et
de collecter le thé immédiatement auprès du producteur. De cette manière les opérateurs sont
en liaison directe avec les différentes cotations sur les marchés aux enchères indiens et ils
devraient petit à petit accéder aux autres marchés de référence pour former une plateforme
internationale. Pour plus d'informations sur ce nouveau marché électronique, vous pouvez
vous rendre sur le http://www.teauction.com/.

Evolution intra-annuelle sur le marché historique de Londres

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Le thé est un produit extrêmement périssable qui ne souffre aucune conservation au delà d'une
année et ne peut être entreposé plus d'une journée sans transformation. Les stocks sont donc
faibles voire inexistants. Par conséquent, le prix de ce produit est principalement soumis aux
influences de l'offre et de la demande. Pendant plus de trois siècle, le marché aux enchères de
référence au niveau international pour le thé se situait à Londres.

Les enchères avaient débuté en 1679 sous les auspices de la Compagnie des Indes (East India
Co) avec la vente de thé d'origine chinoise. Pendant plus de trois siècle elles ont guidé le
marché mondial. Cependant, la concentration mondiale du négoce réduisit au fur et à mesure
le nombre d'opérateurs incitant les acheteurs à se rapprocher des centres de production. Dans
les dernières années, le volume des opérations s'était fortement réduit à Londres passant
d'environ 100 millions de kilogrammes en 1970-80 à un peu plus de 20 millions de
kilogrammes en 1996. Le coup de grâce fut porté par une forte sécheresse en 1997 qui incita
le Kenya, premier exportateur africain de thé, à mettre fin à sa participation sur le marché de
Londres. Par conséquent, du fait des faibles volumes échangés, ce dernier s'est vu dans
l'obligation de fermer ses portes le 29 juin 1998.

Prix à Londres en dollars par tonne sur la période 1960-1998

Source : secrétariat de la CNUCED selon le Bulletin mensuel des prix des produits de base

Politiques économiques

Gestion de la filière thé au niveau international

A la différence des principaux produits de base du groupe des boissons tropicales, le thé ne
bénéficie pas d'un organe désigné et unique au niveau international. La filière est gérée
régionalement par des organes tels que le conseil indien du thé ou le conseil du thé
britannique. Toutefois, sous les auspices de la FAO, a été mis en place le groupe
intergouvernemental sur le thé dont les dernières actions visent, entre autres à travers une
campagne de promotion, une étude sur le thème "thé & santé" et le lancement d'un "label thé",
à faire progresser la demande de thé noir en informant les consommateurs sur ses effets
bénéfiques potentiels. Ce projet par exemple a été testé sur quatre marchés très différents :
l'Espagne, l'Indonésie, la République tchèque et le Zimbabwe.

Homologation du "label thé" au plan international


(Extraits de la Treizième session - Ottawa (Canada), 27 - 29 septembre 1999 relative au
mécanisme administratif lié à l'utilisation du "label thé")

Le "label thé" avec le slogan "découvrez ses bienfaits" a été enregistré par la FAO, au nom du
Groupe, sur chacun des quatre marchés tests actuels, à savoir l'Espagne, l'Indonésie, la
République tchèque et le Zimbabwe. En outre, le label a été enregistré auprès de tous les
membres du Traité de Madrid et dans quelques pays prioritaires, comme indiqué ci-après:

Afrique du Sud, Australie, Canada, Inde, Japon, Malawi, Ouganda, Sri Lanka, Tanzanie,
Argentine, Bangladesh, Etats-Unis, Iran, Kenya, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni, Syrie.

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Le Groupe, à l'unanimité, a décidé :
a) que la FAO serait responsable de l'octroi des licences, du suivi et de la surveillance du
"label thé" sur le plan international,
b) que l'utilisation du label soit sur l'emballage ou comme matériel publicitaire devrait être
approuvée par le Centre de contrôle de la FAO au stade de la maquette,
c) qu'en outre l'indication d'éventuels problèmes d'utilisation du label liés à des difficultés
techniques d'impressions et un plan promotionnel cohérent devrait accompagner chaque
demande aux fins de son examen par le Centre de contrôle de la FAO, en collaboration avec
son Comité consultatif technique ou un Comité directeur.

Au niveau national, chaque gouvernement informerait officiellement la FAO et le groupe de


l'institution chargée de délivrer les licences et de surveiller l'utilisation du label à l'intérieur du
pays. A chaque fois qu'il sera possible, ces organes désignés seront des Conseils du thé ou des
associations professionnelles spécialisées qui devront :
- recevoir les demandes et vérifier la viabilité commerciale du conditionneur de thé concerné;
- une fois approuvé, le demandeur recevra un exemplaire du manuel et aura le droit d'utiliser
le "label thé" conformément aux règles énoncées par le Groupe.

Obstacles aux échanges commerciaux internationaux

Les droits d'importation sur les boissons stimulantes, traditionelle barrière aux exportations de
thé dans les pays consommateurs pénalisent de moins en moins les pays producteurs. Il a été
envisagé dans le cadre de l'"Uruguay Round" une baisse des droits sur ces produits. En dépit
des réductions tarifaires, les droits consolidés devraient continuer de marquer une distinction
entre les matières premières et les produits manufacturés issus de ces dites matières. De plus,
sur de nombreux marchés asiatiques en expansion, dont la République de Corée, la province
chinoise de Taïwan, les Philippines et la Thaïlande, des droits élevés continuent de protèger
les industries nationales.

Les produits déjà transformés subissent également des obstacles non tarifaires tels que des
normes d'étiquetage ou des règlementations sanitaires strictes. L'importance croissante
attachée à un contrôle rigoureux de la qualité des produits est un des facteurs qui rend
l'exportation de tels produits bien plus difficile.

CNUCED : http://unctad.org/infocomm/francais/the/plan.htm

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Documents mis à disposition par :

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Attention
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En conséquence croisez vos sources :)

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