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par
M. ALBINET
Département d'Hydrogéologie
d'hydrogéologie) a été chargé d'établir une série de cartes indiquant les diffé¬
réalisées.
- 1 -
1 . INTRODUCTION
Nord).
cartes :
- le premier est une étude d'ordre méthodologique réalisée dans le cadre des
en 1968, par J. MARGAT qui avait dégagé les bases de ce type de cartogra¬
vail.
tographie" par J. MARGAT. Rapport B.R.G.M. 68 SGL 198 HYD, novembre 1968,
- 2 -
les réservoirs dans lesquels sont contenus la première nappe d'eau sou¬
territoire .
sensibles dans lesquelles une 'pollution '.peut affecter gravement une nap-
pe'et d'avoir une idée dès hioyèns à^employer si l'on veut protéger: cette
nappe;', t.
souterraine à la pollution.
dérer à la fois :
* Cette carte a été dressée dans le courant du 2ème trimestre 1969. Sa sortie
pe.
deur de la surface libre des nappes par rapport au sol et sur les modalités
de drainage (ou parfois d'alimentation) des nappes par les cours d'eau, la
Il a été admis que les nappes captives dans des couches aqui¬
(l)Le rejet direct d'effluents polluants dans une nappe par forages absorbants
n'est pas considéré ici. Il est évident que toutes les nappes sont également
par des forages pétroliers ou miniers mal isolés mettant une nappe souter¬
de la pollution. Comme la carte donne une appréciation sur ces facteurs, elle
rejets directs.
- 4 -
adjacentes.
en rouge
en rouge
en rouge
fois que le plan d'eau de la rivière est plus élevé que le niveau
isolement relatif.
même temporairement.
- 5 -
en rouge
jour).
ral avec le niveau des cours d'eau permanents on peut estimer que
sauf dans le creux des vallées, sur la plus grande partie des domai¬
des bassins fermés et des pertes de cours d'eau) quoique encore peu
dense.
- 6 -
sagées :
en orangé
rapport au sol
au sol
en jaune
perméables par porosité, est totalement différent des deux cas pré¬
jour) et l'eau est en général bien filtrée (filtration des corps non
ou plus.
son origine.
eaux de surface
en bleu
en vert
action thermodynamique.
2.2.2. En plus de ces six classes de terrains nous avons été amenés à définir
en bleu ou en noir
tion et de conservation.
en noir
- les zones où les nappes sont essentiellement alimentées par des irri-
en noir
surface par un terrain peu perméable (ex : argile à silex sur la craie),
en rouge
pollution directe possible des eaux souterraines par les eaux de sur¬
ment). Enfin, nous avons figuré par des flèches rouges correspondant
trateurs, planificateurs par exemple), la carte au 1/1 000 000 présente une
vue d'ensemble des moyens de défense naturels des nappes contre la pollu¬
grande échelle.
C'est ainsi que l'on a été amené à réaliser dans le courant du 2ème
sont au nombre de 7 :
effets.
que celle du 1/1 000 000. Après divers essais, ont été retenues les
elles et du 1/1 000 000 pour donner lieu à des cartes de natures dif¬
férentes.
de lettres. Ceci était nécessaire car pour une même couleur représentant
Exemple : les sables et les grès sont représentés par une teinte
unie jaune. Si dans la zone envisagée il y a des sables ou des grès ter¬
Tertiaire
Crétacé
J Jurassique
en jaune :
'Faluns de Touraine"
Sables sénoniens
Sables cénomaniens
et pour la même couleur les terrains les plus récents puis les terrains
plus anciens.
- 13 -
qu'il est toutefois nécessaire de différencier soit parce qu'ils sont du même
Exemple :
nappe).
REMARQUE
type à chaque légende, soit les différentes légendes entre elles, on constatera
que pour chaque légende les renseignements ponctuels ne sont pas tous repré¬
sentés. Cela est dû à l'état actuel des connaissances d'une part et au temps
attribué pour réaliser ces travaux d'autre part. En effet pour obtenir certains
1/250 000.
tion est identique à celle utilisée dans la carte au 1/1 000 000. On va
tation naturelle.
de la rivière.
en rouge
en orangé
»4. Terrains dans lesquels la pollution se propage plus lentement (sables, grès
en jaune
surface :
tection et de conservation.
surface .
ou
le terrain en affleure¬
ment (à employer de
préférence) .
O
noir grotte I Points très vulnérables. Risques de pollution par
e
circulation perenne
- 16 -
rouge
ou
le cours d'eau.
bleu idem, mais dans ce cas le lit du cours d'eau est colmaté ré
1/50 000.
identique à celle du 1/250 000. Les principes restent les mêmes avec évi¬
devra faire figurer également tous les renseignements autres que la clas¬
sification des terrains, proposés pour le 1/250 000, les couleurs et les
figurés :
ou
noir ry^ Source captée (ou groupe de sources) pour usage domestique
ou avec son -ou ses- périmètres de protection (enquête- du
ou
bleu
de représentation.
noir Zone d'habitation sans assainissement
collectif ou individuel
- 18 -
rouge égout
noir
"lÂ'' dépôt d'ordures
noir H cimetière
de fermeture
SS
rouge raffineries de pétrole, parcs automobiles et dépôts
piiniiiimii^
/. risques de pollution par
ou des scories )
- 19
cartes.
mieux l'usager spécialiste ou non. On ne doit pas oublier que l'on veut
des eaux) à trois dimensions, variant dans le temps et dans l'espace, par
coupes schématiques
le du 1/50 000 peuvent être indiqués sur celles à l'échelle du 1/25 0 000.
4. CONCLUSIONS
Rappelons que la carte à l'échelle du 1/1 000 000 présente une vue
territoire .
d'eau potable (cf. carte avec calque à l'échelle du 1/50 000, région de Carvin).
1, Jor.nlne ;irlncli*il <le reception de.i pollutions Jc touteu r.j!t'.:rea : ulluvlona a-juin-ros.
^tonaiine où lpi vulnerability dea iiitrjea est lu pluu ¿runde en m Í 3 o n du riuque ie p r o m o t i o n rapide
de la pollution pur loa cours d'eau de surfaca, et du fuit que ce3 nappes sont très exploitées et
qu'elles drainent (eil ^-cni'rnl) les outres nappes.
nappe alluviale libre i aucune protection naturelle contre les risques de pollution par la surface.
nappe alluviale captive i protection naturelle assez bonne, par une couche superficielle peu per -
móable, contre des risques de pollution par la surface.
partie do nappe alluviale alimentée par un cours d'eau de surface t possibilité de transmission
directe de la pollution p;a" le cours d'eau de surf »ce.
2, Terra ins dans lesquels la pollution parvient et se proglfi.e__trôa raplièrent, et peut 3'étendre sur de grande
distances»
aucune filtration. Risque de pollution immédiate. Kappes libres, généra leiaent profondes (plus de
. 50m du aol). Terrains calcaires tris fissures (/.lpes, Pyrénées, bordure du .tûssif Central, Cranda
1 1 | 1 11 Cauasea).
• point de perte totale ou partielle de cours d'eau de surface (origine de pollution possible des
sources souterraines par les eciux de surface).
4. Terrains dans lesquels la pollution jaarvient. et se .plus lenterient .et subsiste plus lorvrteapa.
Filtration en c>;r,óral importante i sibles,
6. an uitna league la la pollution r.e peut affecter en rraticue pue les eauz de surface (terrains
l peu renr.1-al.le3).
maiyies et argiles dea termina scdi^ontaires i écran protecteur des eaux souterraines de nappes,
généralene nt captives, sous-jacentes. .".laquea de rollution limités aux eaux de surface.
terrains éruptifa etraétaüiorphiquea(franites, gneisa, micaschistes) et terrains sédirventairos
métaoorpíiis-ÍB ou plisoi's (schistes, calcaires), uloques de pollution Unités aux eaux de surface.
Toutefois, possibilité de pollution locale rapide des eaux souterraines dans lea terrains où lu
circulation se fait dans des fisaureB (calcaires cétmnorphiaóa, granites, gneiss), m i s d'exten -
Bion limitée.
nappe libre i dfime piézor.'.'triçue. Zone privilégiée "d'eau souterraine pure" alimentée uniquement
par les Infiltrations d'eau Je pluie.
s
Bena de propagation d'une pollution éventuelle (directions prlricipaleo d'écouleaant des eaux
aouterralr.es ou liaisons ontre des pertes d'eau de surface et des résurcences reconnues par
traçages en classes 2 ou j ) .
nnppe libre : zone protégée partiellement on surface par un terrain peu perméable (.ix: argile h
silex sur ciuie).
EXTRAIT DE LA CARTE DE VULNERABILITE A LA POLLUTION
nappe libra t dcrjiir.e sviru)ii..entt- jiir den lrri^iitionfl (prtîU-vecient fïe.r.s un cours d'eau de surface),
DES NAPPES D'EAU SOUTERRAINE DE LA FRANCE
Klaque de pollution ijn
Echelle : i/i0OO0ÛO
N D
ppe al l w T l a l e 1lbra i e n ut faible profondeur (moIn» d o 10n) | aucun« protection F t nappe« perchée« dana l e a"Faluns da Touralne'. W«lgr# leur ettentloa r^daltf,
lurrüf contre I F * r U q u n d epollution p a r tasurface. Vulnerability tren grande obtention d e débita lnportant*. Knpret enposition* privilégiée« dlr-cle^^at
ralnon du rl«qu- de propagation rapide d e la pollution p a r I F * court d'eau d e alimentiez parla surface. Zones d'eau souterraine pure-.
S : Ideti, sauf pour la partie sous-Jaeente a u x"Calcaire* d e Nojn-it" e s relation
nsppe s11u»I•1e captif« I protection aaxrz bonne p a rune couche auperf 1c1e11e p e u
p*rmínMe,contre le»rliquri d ep o l l u t i o n parla aurfnee. nappe dans leo sablea cr'nonan lena i partie libre o ù 1 » nsjipe e i l t faible proforid»or
(moins <Jc 2 0 n ) . n i t r a t i o n Importante. Vltes*e de circulation lente (qu»Iqu-a ç-otl-
partir de nappe alluviale directement ilImrnlée d efaçon permanente p a run coure d ' attrea à q u e l q u e s metres, p a rJ o u r ) . Cette nnppe ¿tendue deM-nl se.-il-capt t »e m u «
r n u rir l u r f i c p i cour* d'eau "perché" par rapport au nlreau pidióme1 trique d e « eaux lea "Hirnes a Oalraee'es" et la craie : elle esta l o m g¿n¿raieront bien p r o l ' a ' * 6r
• DulrtraliK-i tocóles; p o n s 1 b 1 ! I 1e* d e I n t i i m l i i l o n directe d e la pollution par un louLe pollution.
cour* d ' e a u rte s u r f a c e .
ruppf iim» l e sa l l u t l p n * perche'en (terrassea) n o nprottîgie e na u r f n e e , e n relation Toroblcs (sous certalnrs coriltlona) pour l e sr e j e t » solide* ou liquid»«.
lappe linre, p e uprofonde (surface a moins d e 1 0 m d u a o l ) ,dans la croie (ennfntlel- nappe netnl-e*ntt*e dans lee sublet ein ornan lena t dflos plftoaélrirjut (lone d'/ceule—
Ifii-nl dsi» le Scnonlen, le Turnnlen ¿tant m o i n s aijul f t r e ) n o n p r o t é g í e e nsurface i nenl aoulorraln aiont),
fllu't d ec i r c u l a t i o n gêné r a 1 e'-trn t r a p i d e (quelques ditaines a quelque* centaines
•e s*tre« pnr Jour); filtration parfois r(t'iIle, risques d e pollution rapide surtout
sens d ep r o p a g a t i o n d ' u n e pollution étentuelle (direction d'ícoulenent d e a eají
•îanii Jen «Bllce» en t n l i o n d etaconcrnlrntlon urbaine. s ou lerrol ne«) dnna la nnppc d f la érale.
•d^n, muí» protr'jr'e pnrllnllenicnt e nBurTacc p o r 1 'arg 1 le i » l l c í peu perméable. llnlle principale d e partage d e acaui aouterralnea (lieu <J-* p o i n t s d'orljln» <B 1 '
•ícoulentr.1) i barriere naturelle n epouvant Ptre franchie p u ru n epollution ¿»»nluelle,
Bippri perch/ea dann l e a"Calcaire* lacustre* de Touralne" e nrelallon avec lea coura
- t ' r n u tíe n u r f a c e , nata Isolées d e la nappe ¿ t e n - I u e dnrti la craie p a r vnf c o u c h e p e u fer.
lone où la pression d e la nappe libre d e lacraie eat aup^rleure i celle de la nappe
- / a M e . nitration 1 r e s rídul t e , R I S T U C Í d e pollution trta rapide pnuïnnt s'ilendre
H eral — c n p 1 1 if d e s cables cinomnnlens : lone d* s1 I m e n t n 1 1 on p u r i r a l n o n c e d e la nep?e
& la napp» sous-Jacente o u Äla nappe d e *alluilona p a r leaeaux de surface.
dt* »nbleo cino-nonIens p a r la nappe de lacrnle. Possibilité d ec o n l o t l n a 1 1 on I n —
directe à longue échéance. D a m cea iones, un forage peul m e t t r e e n cc^-nun 1c a l Ion
nnpppi prrehíes daña lea"Calcntrea d e H m i n t " e nrelation avec leacoura d'eau d e
l'eau d e la nappe aupérleure «»te celle de la nappe Inférieure h plus courte échéance.
N • urface et areo l e sr a v i conlenuea dans le* riserTolra aua-J acenla ("Faluns d e
T o u r a l n e '')ou a o u o - j a t e n t a (craie ou sables sinon lena). Filtration réduite. Risque*
carrlfcre « o u 1er rai n e , grotte, caïc
• \r p o ! 1 ul l o n rapl de . Peints 1res »uln^ra&les t rlsqu- d e pol Ivf.os
V carrier« a ciel ouvert
par rejet direct («olldr ou llquii-) « l'inté-
nabiIbrt
D rieur nSme d'un r¿»'P'olr aqulferr.
tO km
naturelle contre le« f l a q u e « depollution p a r la s u r f a c e . Vulnérabilité 1res grande rejot direct (aollde on liquide) a l'intérieur •#••
rurface.
t T I tertiaires
î crétacés Point d e perte totale ou partielle d'eau deaurface : point tres »uln-rable; origine
: : )
de p o l lut Ion possible de» eaux H O U terra i nés p a r les e a u * de s u r f a c e .
c ;
J : jurasslques
lOHm
Vflppc alluviale libre, lian -. 1 r s a l l u v i o n s reren tiy e a u i r i r e 5 ri I2m de jirifondcur; Sens de propagation d'une pollution éventuelle 'direction d'écoulement îles n u i
dans les alluvions fIuÏIn~qIaci aire« e a u a 1 Ora d e p r o f o n d e u r j l'aval d e s couluirs pt s o u t e r r a i n 1-5.
a 2 0 o u 3 0 a a I'anonl di-s c o u l o i r s . Auuune p r o t i r l inn nalurc-lli- contre les n>r|ues de
pollution p a r la s u r f a c e M a muicrlurf l i ^ o n e u M - ijui l e s s u r m o n t e . n f c r t ni n » »ndroils
rst de faible épaisseur et ne constitue pas un reran efficace). Risques de propagation Limite de partage des eaux souterraines (lieu des point» d'origine d e 1 ' é c o u l "nii-n t )
rapide d e la p o l l u t i o n p a r les cour" d'eau dp surface. barriere naturelle n e pouvant Pire franchie p a r u n epollution eventuelle.
Petites nappes dans les alluvions perchées du Pliocène directement alimentées p a r la ,^,__ Zone inondable : risques s u p p l e m e n t a l res de propagation et d r t r a n s m i s s i o n rap ides
surface (pluie). Aucune protection. Risques de pollution importants car chaque nappe „_,„^. d'une pollution éventuelle s u r la z o n e d'affleurement du terrain inonde.
dissous. Bisques de pollution immédiate en raison des vitesses de propagation des eaux
souterraines (plusieurs dizaines de mètres par jour).
Zone d e C a p t a g e ( » i 1 le d e L v o n )
Terrains sablo-argileui, graviers, marnes, cailloutis ( G :Glaciaire, ÜW; Glaciaire et Le canal de Uiribel draine la n a p p e alluviale en régime normal
UmcPHel ou alternances de calcaires eL de marnes (J: J u r a s s i q u e ) , Risques de pollution sauf a l'aval o u il alimente les c a p t a g e s eje l a v i l l « - d e b u n ,
variables suivant les d i i r r s faciès (rapide dans les c a l c a i r e s ) . Transmission généra- Par contre, en régime de crue, l'écoulement d e s eaui souterraine»
lement rapide d e la p o l l u t i o n a u x eaux de surface. est inversé c a r le c a n a l alimente alors tout d u long de s o n cours
E
Terrains éruptifs et cri s talloph.v 11 ions (socle). Risques dp p o l l u t i o n limités essentiel-
atec la c o l l a b o r a t i o n d e
leornt a u i eaux de s u r f a c e . T o u t e f o i s , p a r s u i t e de leur d é c o m p o s i t i o n , c e s t e r r a i n s
J.J. COLLIN et H . GL'DEPIN (service géologique régional Jura-Alpes)
peuvent c o n t e n i r en s u r f a c e d e p e t i t e s n a p p e s de f a i b l e épaisseur ou une pollution
i moves trrar.
•at« el se trouve C D contact direct u n I C E alluvions perméables) la vu lue rabî ïi lé eat "Sables du P é r i g o r d " . Complete sablo—argilern' (aélange de s a b l e a conl i n e n t a m et
1res grande en rutoi du n s q u p de p r o p a g a t i o n rapide de la pollution par 1rs coin d' d'argile). Perméabilité variable, généralement faible. Bisque de pol lut i on local 1 sea
eau de nrfic*. ne pouvant s'élendre rapidement, mais risque de p e r s i s t a n c e prolongé«,
oappe étendue ri 1 ibrr dans les «1 l u v i o n s prrcbttB (terrasses: t) el lee "Sablee des Usrnes et m o l a s s e s argileuses. Bisques de p o l l u t i o n limités aui eaui de a u r f a c e . E n
Landes" (S) drainée par les ccurt d'eau de s u r f a c e , en relation directe ntc les affleurement zones favorables, sous certaines conditions, pour les r e j e t a s o l i d e s on
calcaires oligocènes ou m i o c è n e s toui-jictnli dont elle eat Dal isolée, et en rela- 1 i quide«.
tion indirect* stet la nappe alluviale principale dans laquelle elle se dé le r a e .
nappe perchée dan» Í E S "Argil«« a graviers" (A) de 1 ' E n l r e - d e u i - m e r a , drainée par Limite de p a r t a g e des eaui souterraines dans la p r e m i è r e nappe rencontrée (lieu dea
les cours d'eau de a u r f a c e . Toutefois, C D rai B O B de la proportion importante d'ar- points d'origine de l'écoulement) : barrière naturelle se p o u v a n t tire franchie par
gile dana cette formation, cette couebe peut être considérée come u n bon é c r a n une pol lut i on eventsell*.
protecteur de la nappe du " C a l c a i r e a Allerlei" toui-jaceote.
Sens de propagation d'une pollution éventuelle (direction d'icoulestent des eaui souter-
Calcaires f i ssurés (gros chenaux) correspondants au d o m a i n e karstique du " C a l c a i r e à raines) dans la p r e m i è r e nappe rencontrée.
Ai 1er i et" (Stampien). Aucune filtration des corps chimiques non d u s o u i . Vitesses Ut
propagation trèi inporlanles (quelques d n u n r s à quelques centaines de m è l r e a p a r jour). Principales iones o ù la s u r f a c e piéiométnque d e la n a p p e contenue dans le " C a l c a i r e
Bisques dr pollution immediate, happe libre s moi no de 2 0 a de p r o f o n d e u r p a r rapport as à Astéries" prend la f o r m e d'un dSme (iones d'écoulement souterrain amont). Zones
aal. privilégiées d'eau souterraine "pure" alitnentéea â partir de la s u r f a c e d u a o l et n o s
influencées p a r les c o u r a d'eau de s u r f a c e .
Ciiciirt : "Calcaire â A s ter ira" (Slampien). Dans 1 • E n t r e - d e u j - m e r s cappe libre étendue,
directement alimentée par la surface, à moins de 2 0 m de p r o f o n d e u r par rapport au »ol. 2ane où la p r e s s i o n de la n a p p e contenue dans lea terrain« aiocènes est s u p é r i e u r e •
Filtration très réduite de« c o r p s cblaïques non d i e s o u i . Vit e s s e s de propagation de celle contenue dans le " C a l c a i r e à Astéries". Possibilités de c o n t a m i n a t i o n indirecte
t 'ordre de q u e l q u e s dilaines de m è t r e s par j o u r . Risques de p o l l u t i o n rapide, parfois à longue échéance de la n a p p e inférieure ("Calcaire à Astéries") p a r la n a p p e supérieure
immediate. Paa de c o n o u m c i l i u o iirt une n a p p e sous—jacenle en raisoo du substratuai {Miocène).
imperméable ("Argile de C a s t i l l a n " et " M o l o s s e du F r o D E s d a l • " ) • Par c o n t r e , cette nappe
elanl
piger
drainée
dsns la
par des
nappe des
cours d'eau
alluvions.
dr surface, toute pollution éveotuelle peut ae pro-
v
n
Carrière
Carrière
â ciel
souterraine
ouvert
pointa
par
rieur
très
rejet
mime
vulnérables.
direct (solide
d'un réservoir
Bisques de p o l l u t i o n
ou l i q u i d e )
aquifêre.
1 l'Inté-
pression inférieure à celles du M i o c è n e et des terrasse«, elle est alimentée par cea
Point de p e r t e totale ou p a r t i e l l e d'eau de s u r f a c e : origine de p o l l u t i o n dea e a u x
dernières ( d m nance). Dans ce cas, possibilités de c o n t a m i n a t i o n * longue échéance
souterraines p a r les e a u i de s u r f a c e .
par le« eaux lui-jicolri.
Snb libres a n c i e n n e « ou e x p l o i t / e n
Furia« ri on rerrtfère : Toarrlen (rn b l a n c ) , enrddri*e p a r les d e u x n i v e a u * lmpi-rmiabl es points tren vulnerables : riarjies
du T o a r e i en s u p é r i e u r r i iiu B n j o r i e r inférieur (marnes nicoceVs "de Charcnnes") qui ü a b l Ierra rprablayíra de pollution p a r rejet direct
P u i t s d e raine (rlsriue d e p o l l u t i o n p a r e i h o u r e )
Zone d'nffleurenenl du "Calraire de Jnumont", oolllhique, siège d p c l r c u 1 at l o n n karati-
nui*» ilonnnnt di-s e u u i supprclea el aouver.I p o l l u t e s . Najipr libre peu profonde i moins
Laiteries, brasseries, conserveries
rie 3 0 m , en relnllon a»ec la noppi* a u i i - J a c e n l i : . R i s q u e s de propagation trèa rapide d B
I a po1 Lut i o n .
l a i n e s siili'rurnlqucn el c r a a s i e r a d e h a u l s fourneaux
S tatlons-nervlce
Zonen d'affleurement du Bajoc(en supérieur ( U a r n e s - île G r a v e l o t t e ft d« Jornisy) et d«
Un t lin n !•• n inférieur i nllrrniinrc île I-OUI ho» pi-rm^nli 1 m el jn-u pirni*nb le» . T o r r n In«
S t n I I nn il ' I'll« ral I im d e n euux
il un« leaiiufla In (lullullon «r [irnpnyr , | r fnçnn l^^|^ mrlnlilr,
CImclleren
l)i-| nl r. il ' » r i t u r e s
Cnrtr nu S e r v i r é ni:n lo|| l.jur r i;(| 1 niui 1 N o r u - u n L du H . R . C . U . , ( ITTO)
J.l. LACHAI /.K n x - r In en 11 niiornl 1 nn d e kl. A L I M N K T
(il'-|iarl''ni-til il ' II jilniu<iu I i>u | n )
nappe slluTlalf libre I eau h faible profondeur (moin» de 3 a ) ; nueune protection natu- llames ou a r g i l e * . Risques de pollution limité» aui e a m de surface. Ecrans prol'C-
leurn en a u r f n c e de n a p p e • captl*en conlenuea dan« le« termina »oua-J >c»nln, /onei
lelle contre le« risques de p o l l u t i o n p a r In l u r f a f f . VulnirnbiI1lé Ire« gronde en
favorables, sous certaines conditions, aux rejets soll d e s ou liquide»
rai son du r i s q u e de p r o p a g a t i o n r a p i d e de la pol lut Ion p a r lea cours d'eau de surface.
11) : couru d'eau perché par rapport a la nappe : alimentation quasi-permanente. souterraine«).
Calcaire« (S - Séquanlen s u p é r i e u r et Klmméridgien Inférieur; 0 - Oifordien aojen; rapide d'une pollution a u r la rone d'affli-urcncnl d e » al 1 u r i a n a .
(département d'hvdroopologle)
(M xj Dípíl d'ordure«
AlluTloaa i llaaai, a a b l e a , aablei argt l e u i a o u f e n t t o u r b e u x . N e c o m t H u e n t paa un
ter H a b l e r í i e r f o l r a q u í fe r e . L e i e t u i q u ' e l l e ! peuvent contenir »ont en r e l a t i o n
d l r t r t e a v e c c e l l e a d e la n a p p a de la c r a i e e o u a - J a c e n t e . É l i t » ne c o n t i n u e n t p a a
O 00
BOB plua, »aigri laur p e r a í a b l l l t í m e d i o c r e , un é c r a n p r o t e c t e u r .
O f!tatlon-«er»ico
A r g i ] * a (0 i " A r g l l * 4 ' O r c b l e « " , L i " A r g i l e d e L O U T I I " ) .
B l a q u a a da p o l l u t i o n l l n l l i » a u i m m d e » u r f a c » . C c r a n a p r o t e c t e u r a d e a n a p p e a d a 11
c r a i e al d e * " S a b l e a d ' O i t r l c o u r t " lorsqu'elle» aoal c i p t D e i . Zone» fiforablca, »oui Station d'tfpuratlon ¿si eaux
certaine! condition», a u i r r j e t i a o l l d e i ou l i q u i d e * .
ttl Claetlere
S e n s it« p r o p a g a t i o n d ' u n e p o l l u t i o n ¿ t e n l u e l l a (direction d ' e c o u l e a e n t de* eaux aouter-
raln»*] .
Z o n e I n d u « t r i e l le
Captaga (pulta ou forag«), lona de captagaa d'esu aoulerralna k uaage doneatlqua atae
ion pirlailre de protact Ion laaídlala. P u l t a de a l n a i r l a q u a d e p o l l u t i o n p a r e x h a u r e
Zone da cap tage» d'eau aouterralne k u n g r dome at I qua i pérlaetre de protection non
C a r t e d r e s s é e au d / p a r t e m e n t d ' h y d r o g é o l o o l e du B . I . C . U . , {I9T0J p n r
connu.
U . A L B I N E T aiec la col l a b o r a l Ion rie
J. DEBU1SS0N, J . P . C L E M E N T , t. V O I . C K C H K K ( S . C . R . N ^ r d - Paa-rli--Ca l a 1 r )
des rejets en surface n' en tral ne rai ent pas d' inconvénients
protecteur) .