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Le pronom y s'utilise avec des verbes qui se construisent avec à, comme par exemple
penser à, s'intéresser à, réfléchir à, participer à, croire à, jouer à etc.
Ex: Est-ce que vous participerez au tournoi de football dimanche? - Oui, bien sûr,
nous y participerons et nous gagnerons!
Est-ce que vous vous intéressez à l'art moderne? - Non, nous ne nous y intéressons
pas du tout!
Observez:
- Je pars en Australie.
Ici, on voit que l'on répond à une question sur le lieu (où?). Le pronom y remplace en
Australie et aux Etats-Unis.
Pourquoi vas-tu à l'aéroport? J'y vais pour aller chercher mes parents qui reviennent de
vacances.
Les pronoms EN et Y se placent entre le sujet et l'auxiliaire avoir ou être, comme au
passé composé par exemple.
La pagina 110, L'explication à cette curiosité que les linguistes avancent le plus souvent est de
nature historique car de nos jours ''au'' est toujours la contraction de ''a + le'' alors qu'en
vieux français c'était aussi la contraction de ''en +le''.
On aurait donc purement et simplement abandonné l'usage de l'article devant les noms de
saisons commençant par une voyelle ou un ''h'' aspiré pour des raisons phonétiques alors
que la contraction s'applique normalement devant printemps qui commence par une
consonne. Remarquons d'ailleurs qu'il est tout à fait correct de dire ''en l'été, en l'automne ou
en l'hiver'' alors qu'il serait incorrect de dire ''en le printemps''.
Il était une fois, il y a très longtemps, une petite fille qui vivait dans un
village. Sa mère et sa grand-mère l’aimaient beaucoup. Un jour, sa
grand-mère lui a donné un petit chaperon de couleur rouge. Le chaperon
lui allait si bien que tout le monde appelait la petite fille le Petit Chaperon
rouge. Un beau matin de printemps, sa mère a fait une galette et lui a dit
:
Moralité :
Attention mesdemoiselles, les loups les plus gentils sont aussi les plus
dangereux.
Préparation
Préparation : 10 min
Cuisson : 20 min
Parfumer de rhum.
A sa mort, un meunier laissa pour tous biens à ses trois enfants : son
moulin, son âne et son chat. L’aîné eut le moulin, le second eut l’âne, et
le plus jeune n’eut que le chat. Ce dernier était bien triste d’avoir reçu si
peu.
« Ne soyez pas triste, mon maître, vous n’avez qu’à me donner un sac
et une paire de bottes, et vous verrez ! »
Le maître savait que son chat était très habile pour prendre des rats et
des souris et il décida de donner à son chat un sac et une paire de
bottes.
Lorsque le chat eut ce qu’il avait demandé, il mit ses bottes, pris son sac
et s’en alla dans un endroit où il y avait un grand nombre de lapins. Il mit
un peu à manger au fond du sac et s’allongea comme s’il était mort. À
peine fut-il couché, qu’un jeune lapin entra dans son sac, et le chat,
tirant aussitôt les cordons, le prit et le tua.
Tout content d’avoir attrapé le lapin, il s’en alla chez le roi et demanda à
lui parler. On le fit monter à l’appartement du roi à qui il fit une grande
révérence et dit :
Une autre fois, le chat alla se cacher dans un champ de blé, tenant
toujours son sac ouvert, et lorsque deux perdrix y furent entrées, il tira
les cordons et les prit toutes deux. Il alla ensuite les présenter au roi,
comme il avait fait pour le lapin de garenne. Le roi reçut encore avec
plaisir les deux perdrix, et demanda à ce qu’on serve à boire au chat.
« Vous pouvez devenir très riche si vous m’écoutez : vous n’avez qu’à
vous baigner dans la rivière, à l’endroit que je vous montrerai, et ensuite
laissez-moi faire. »
« Si vous ne dites pas au roi que le pré que vous fauchez appartient à
monsieur le marquis de Carabas, vous serez tous tués. »
Quand le roi passa, il demanda aux paysans à qui était ce pré qu’ils
fauchaient :
« Vous qui moissonnez, si vous ne dites pas que tous ces blés
appartiennent à monsieur le marquis de Carabas, vous serez tous
tués. »
« On m’a assuré, dit le chat, que vous étiez capable de vous changer en
toutes sortes d’animaux ; que vous pouviez, par exemple, vous
transformer en lion, en éléphant.
— Cela est vrai, répondit l’ogre brusquement, et, je vais vous le prouver.
Et en une seconde, l’ogre se transforma en lion.
Le chat fut si effrayé de voir un lion devant lui, qu’il partit aussitôt sur les
toits du château.
Frédéric Peeters est âgé de vingt-huit ans. À Bruxelles, en ce mois de juin 2015,
il dirige l’équipe internet du journal Le Soir. Si Fred est un gros fumeur, c’est
surtout un casse-cou. Son kif, c’est l’adrénaline. Pour des paris, il roule à
contresens sur le Ring (le périphérique de Bruxelles), fait des concours d’apnée,
saute d’un immeuble à l’autre, franchit à ses risques et périls une voie de chemin
de fer, s’envoie des décharges électriques. Il applique la devise de Nietzsche :
“Pour retirer de l’existence la plus grande jouissance, le secret est de vivre
dangereusement”. Son frère Greg était encore plus téméraire que lui, semble-t-
il. Côté amours, c’est aussi spécial. Fred est l’amant de Camille, une libraire
enjouée de trente-deux ans dont le mari travaille dans la finance. Leurs
rencontres dans des hôtels se veulent toujours originales et excitantes. Mais cela
peut-il durer éternellement ?
Par téléphone, un informateur fixe rendez-vous à Fred aux alentours de Bouillon,
dans les Ardennes. Sur place, il découvre le cadavre de ce quinquagénaire et
alerte la police. Ce Régis Bernier se serait suicidé. Fred contacte un expert en
cadavres et en balistique, qui lui confirme que c’est possible, même si des détails
clochent. Par contre, Bernier était déjà mort quand Fred a reçu cet appel. C’est
pourquoi le Bruxellois assiste à ses obsèques, avant d’entamer un dialogue de
sourds avec un policier qui maintient la version du suicide. Visitant la maison de
Bernier, Fred y découvre un impressionnant arsenal d’armes caché à la cave. Le
voisin lui apprend que le défunt avait dû beaucoup voyager. Fred sympathise
avec Raf, le fils de Bernier, taxi de nuit. Ils ont pour point commun un rapport
conflictuel avec leurs pères respectifs. Le défunt fut militaire, avant de se
reconvertir dans le privé.
Difficile pour Fred d’obtenir des infos précises sur les mercenaires, et les
organisations qui les engagent. D’autant qu’il doit agir à découvert. Ce qui
pourrait entraîner des menaces, en cas d’agression à son propre domicile. Par
ailleurs, Fred a des contrariétés du côté de Camille. Et l’hypothétique piste d’une
Natasha, en Ukraine, est fort incertaine. Fred et Raf Bernier font la connaissance
d’un couple huppé qui employa le défunt quand ils vivaient à Caracas. Il se
produisit au Vénézuela un sérieux incident qui "humanisa" le père de Raf. Par la
suite, plus question pour lui de participer à des actions armées meurtrières.
Apparaît aussi un prénom, un certain Marc, ami de Régis Bernier. Fred ne doute
pas que cet homme mystérieux soit l’inconnu qu’il a aperçu lors des obsèques.
Hélas, si c’est un mercenaire, peu de chances de retrouver une trace à son sujet.
Avec l’accord de son rédacteur en chef espérant un scoop, Fred va chercher des
réponses à l’Est de l’Europe. Même si leur contact Tadeusz connaît des vérités
secrètes et présente à Fred deux interlocuteurs apportant de graves
témoignages, rien ne dit que ce sera le reportage du siècle pour Le Soir. Fred
serait tenté d’abandonner le sujet, mais il reste à définir le rôle de Régis Bernier,
et celui de son énigmatique ami Marc…