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Docslide FR Pfe Aissa Amar PDF
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Elaboré par :
Mr : BOUGRID Aissa Encadré par :
CHAPITRE VII :
GEOTECHNIQUE
1. Introduction………………………………………………………………..40
2. Application au projet………………………………………………………40
3. Conclusion…………………………………………………………………43
CHAPITRE VIII :
DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE
1.Introduction………………………………………………………………....44
2. La chaussée…………………………………………………………………44
3. Méthodes de dimensionnement……………………………………………..45
4. Application au projet………………………………………………………46
5.Vérification des contraintes dans les différentes couches………………….48
CHAPITRE IX :
ETUDE DES CARREFOURS
1.Introduction…………………………………………………………………51
2. Les principaux types des carrefours…………………………..……………51
3. Données utiles à l’aménagement d’un carrefour…………………………….51
4. principes généraux d’aménagement d’un carrefour………………………….52
5. Application au projet………………………………………………………..55
CHAPITRE X : ASSAINISSEMENT
1. Présentation…………………………………………………………………57
2. Système de drainage………………………..……………………………….57
3. Dimensionnement du réseau d’assainissement projeté …………………… 57
4. Application au projet…………………………………………………….….59
CHAPITRE XI :
SIGNALISATION ET DISPOSITIFS
1. Signalisation…………………………………………………………...……68
2. Dispositifs………………………………………………………………...…70
INTRODUCTION
IDENTIFICATION DU PROJET
1. Intitulé :
"Dédoublement de la RN 12 en 2x2 voies sur 13 km entre El Kseur et Oued Ghir
du PK 154+350 au PK" 167+350
Photo illustrant la situation géographique :
Fin du projet
Oued Ghir
Début du projet
El Kseur
2. Localisation :
- Le projet traverse les localités et les lieux dits suivants :
§ El Kseur
§ Maghlaz, Iboudraane, Bethlou, Taourirt larbaa, Toudja
§ Oued Khabara.
§ Clinique des Oliviers
§ Cimetière
- La RN12 traverse le territoire de la wilaya de Boumerdes, TiziOuzou et enfin Bejaia.
- Donnée du trafic :
Tizi Ouzou
RN 12
Section du projet
Bouira Bejaia
RN 26
Vallonné (1.5%< E2 E2 E3
h/L<4%)
Montagneux E3 E3
(h/L>4%)
H 17850.49
Pour notre projet, on a = = 1.373 % , Ce qui nous conduit à un terrain plat.
L 13000
Pour la sinuosité : aucun rayon n’est inférieur à 200m, on déduit que nous sommes
dans un environnement E1.
1. b La catégorie de la route :
La ministère a subdivisé ses routes en cinq (05) catégories suivant leurs finalités
économiques et administratives des itinéraires considérés. La RN 12 assure la liaison
entre la wilaya de Bejaia, Tizi Ouzou, et Boumerdes, et dessert deux infrastructures de
grande envergure et qui sont - le port commercial et pétrolier de Bejaia
- l’aéroport international de Bejaia
Ce qui place notre projet dans la catégorie (1).
2. Vitesse de référence :
La vitesse de référence est le critère principal pour la définition des paramètres
géométriques d’un itinéraire et pour la corrélation de ses paramètres entre eux ; elle
dépend de la catégorie, de l’environnement et de la politique économique du pays.
Le choix de la vitesse de référence joue un rôle très important sur le coût du projet.
Choisir une vitesse de base élevée nécessite un aménagement plus approprié et adapté
à cette vitesse.
3. Vitesse de projet:
La vitesse de projet Vp est la vitesse théorique la plus élevée pouvant être admise en
chaque point de la route, compte tenu de la sécurité et du confort dans les conditions
normales.
On entend par conditions normales:
• Route propre sèche ou légèrement humide, sans neige ou glace;
• Trafic fluide, de débit inférieur à la capacité admissible;
• Véhicule en bon état de marche et conducteur en bonne conditions .
Remarque : La vitesse de référence choisie dans notre projet et de :
Vr = 80 Km/h.
F On résume que Nous sommes dans un environnement E1, catégorie C1, la
vitesse de référence 80Km/h.
V 2 ( Km / H )
d0 =
260 fl
Application au projet :
V 2 ( Km / H )
d0 = Avec VB = 80 km/h et fl = 0.39
260 fl
d0 = 63.11 m.
d0 = 65 m.
6. La distance d’arrêt :
v La distance d’arrêt d1 :
Avant de s’arrêter le véhicule parcourt deux distances :
Ü Distance parcourue pendant le temps nécessaire au conducteur pour percevoir
l’obstacle et pour réagir sur ses freins (temps perception -réaction) qui égale à :
V
v×t1= × t1
3 .6
Ü Et la distance sur laquelle devrait s’exercer le freinage pour obtenir l’arrêt :
V2
d0 =
260 fl
V V2
d1 = × t1 + en palier et en alignement
3 .6 260 fL
Application au projet :
V V2
d1 = × t1 + , (VB = 80km/h, fl = 0.39 et t1= 2s)
3 .6 260 fL
d1=107.55 m
d1=109 m
V V2
d1 = × t1 + en déclivité.
3 .6 260( fL ± i)
d 2= d 1 +0.25 d 0 si R ≤ 5V
d 2= d 1 si R > 5V avec R le rayon en plan.
ETUDE DU TRAFIC
1. Introduction :
Les études de trafic constituent l’élément de base dans la conception et le
dimensionnement du réseau routier.
Le trafic est utilisé dans le classement et l’hierchisation du réseau routier national, il
est utilisé également dans la fixation du cout d’exploitation des véhicules (C.E.V)
2. La connaissance du trafic :
Les comptages :(technique n’identifiant pas les véhicules)
• Comptages manuels
• Comptages automatiques
• Comptages directionnels
• Comptage directionnel par numéro de voiture ou film
Les enquêtes simplifiées :
• Enquêtes par relève minéralogique
• Enquêtes par cartes
• Enquêtes papillons
Les enquêtes complètes :
Ø Enquêtes par interview le long de la route
Ø Enquête par interview à domicile ou enquêtes ménages
3. Les différents types du trafic :
a.Trafic normal : c’est un trafic recensé sur l’itinéraire de la route avant son
aménagement à une année donnée.
b.Trafic dévié : c’est le trafic dévie sur d’autre itinéraire suite au faible niveau de
service offert par la route avant aménagement.
c. Trafic induit : est le nouveau trafic attiré suite à l’amélioration du niveau de
service de la route aménagée.
4. Définition de la capacité :
La capacité et le nombre de véhicules qui peuvent raisonnablement passer sur
une direction de la route « ou deux directions » avec des caractéristiques géométriques
de circulation qui lui sont propres durant une période bien déterminée, la capacité
s’exprime sous forme d’un débit horaire.
Environnement E1 E2 E3
2-3 4-6 8-12
Route à bonne caractéristique
(n )
Q = 1 Teff
Avec :
Ü Valeur de K1 :
Ü Valeur de K2 :
Ü 5. Application au projet :
Teff = 31654uvp/j.
Ce débit prévisible doit être inférieur au débit maximal que notre route peut
supporter, c’est le débit admissible.
Q ≤ Qadm
⇒ Q ≤ K1×K2×Cth
⇒ Cth ≥ Q / K1×K2
Catégorie C1 K1 = 0.75
Environnement E1 K2 = 1
Tableau n°06
Et pour des raisons de continuité du profil en travers, nous avons opté pour un profil à
chaussée séparée de (2x2 voies de 3.5m) et des accotements de 1.8m de chaque coté,
avec TPC de 2m.
TRACE EN PLAN
1. Introduction :
La conception, l'entretien et l’exploitation de l’infrastructure routière sont des
facteurs d'amélioration de la sécurité routière.
Ü Définition du tracé en plan :
Le tracé en plan est une projection de la route sur un plan horizontal de l’axe
de la chaussée, il est constitué d’une succession de droites, raccordés par d’arcs de
cercle.Il doit permettre d’assurer les bonnes conditions de sécurité et de confort.
2. Particularité de conception du dédoublement :
L’approche d’étude de dédoublement est différente des études en site vierge
et différente également des études de renforcement et réhabilitation pour cela
l’approche suivante a été adoptée :
v L’emploi de rayons supérieurs ou égaux à RHnd est souhaitable, dans la mesure
où cela n’induit pas de surcoût sensible, afin d’améliorer le confort et faciliter le
respect des règles de visibilité.
v Elargir autant que possible d’un seul coté ;
Cette démarche permet de réduire les coûts de projet, sauvegarder et préserver
la chaussée existante, aussi pour l’assainissement, elle permet d’exécuter les
travaux sans porter de gène aux usagers ( maintien de la circulation ).
Néanmoins à ces avantages des inconvénients sont à prendre en charge,
notamment en ce qui concerne, comment coller au maximum la chaussée
nouvelle à l’ancienne en tout en respectant la largeur minimale de T.P.C .
Comment adopter l’axe nouveau à l’ancien sachant que ce dernier peut ne pas
être conforme aux normes techniques (rayons au dessous du minimum)
En fin pour les sections bordées d’habitation nous avons préconisé de :
v utiliser au maximum la plate forme existante en se collant sur l’existant.
v élargir des deux cotés si ces mesures s’avèreraient insuffisantes.
dmin = 3% en catégorie 3 – 4 – 5
A. 4 Rayon minimal non déversé (RHnd):
C’est le rayon non déversé tel que l’accélération centrifuge résiduelle acceptée
pour un véhicule parcourant à la vitesse VB en courbe de devers égal à dmin vers
l’extérieur reste inférieur à la valeur limitée.
2
VB
RHnd = cat 1 – 2
127.0,035
2
VB
RHnd = cat 3 – 4 – 5
127( f ′′ − 0,03)
Clothoïde :
La Clothoïde est une spirale, dont le rayon de courbure décroît d’une façon
continue dès l’origine où il est infini jusqu’au point asymptotique où il est nul.
La courbure de la Clothoïde, est linéaire par rapport à la longueur de l’arc.
Courbure K linéairement proportionnelle à la longueur curviligne L.
1 ⇒ 1
K=CxL K= LR = ,
R C
On pose: 1/ C = A2 ⇒ L. R =
v Eléments de la Clothoïde :
• R : Rayon du cercle.
• L : Longueur de la branche de Clothoïde.
• A : Paramètre de la Clothoïde.
• KA : origine de la Clothoïde.
• KE : extrémité de la Clothoïde.
• ∆ R : ripage.
• τ : angle des tangentes.
• TC : tangente courte.
• TL : tangente longue
• δ : angle polaire.
• SL : corde KE –KA.
• M : centre du cercle d’abscisse Xm.
• Xm : abscisse du centre du cercle M à partir de KA.
• Y m : ordonnée du centre du cercle M a partir de KA.
• X: abscisse de KE
• Y : ordonnée de KE.
Le choix d’une Clothoïde doit respecter les conditions suivantes :
a- Condition optique :
La Clothoïde favorise la lisibilité de la route en amorçant le virage, la rotation
de la tangente doit être 3° pour être perceptible a l’oeil.
L ≥ l ∗ ∆d ∗ VB
L : longueur de raccordement.
l :Largeur de la chaussée.
∆ d : variation de dévers.
NB :
La vérification des deux conditions relatives au gauchissement et au confort
dynamique, peut se faire à l’aide d’une seule condition qui sert à limiter
pendant le temps de parcours du raccordement, la variation par unité de temps,
du dévers de la demie - chaussée extérieure au virage.
Cette variation est limitée à 2%.
5
L≥ ∗ ∆d ∗ VB ( L en m, d en % et V en Km/h )
36
4. Combinaison des éléments du tracé en plan :
La combinaison des éléments de tracé en plan donne plusieurs types de courbes,
on cite :
4.1. Courbe en S :
Une courbe constituée de deux arcs de clothoide, de concavité opposée tangente
en leur point de courbure nulle et raccordant deux arcs de cercle.Elle est
fréquemment utilisée.
R1
R2
4.3. Courbe en C :
Une courbe constituée deux arcs de clothoide, de même concavité, tangents en
un point de même courbure et raccordant deux arcs de cercles sécants ou
extérieurs l ‘un à l’autre.
4.4. Ove :
Un arc de clothoide raccordant deux arcs de cercles dont l’un est intérieur à
l’autre, sans lui être concentrique.
5. Paramètres fondamentaux :
D’après le règlement des normes algériennes B40, pour un environnement E1 et
une catégorie C1 avec aussi une vitesse 80km/h on définit les paramètres
suivants :
Le calcul d’axe se fait à partir d’une base de coordonnées qui sont propres au
projet (stations locales) ou stations NGA et il doit suivre les étapes suivantes :
v Calcul des gisements.
v Calcul de l’angle γ entre les alignements.
v Calcul de la tangente T.
v Calcul de la corde polaire SL.
v Vérification de non- chevauchement.
v Calcul de l’arc en cercle.
v Calcul de des coordonnées de points particuliers.
v Calcul de kilométrage des points particuliers.
10.1. Exemple de calcul :
Pour le cas de notre étude on a choisi pour illustrer les calculs l’exemple du
premier rayon adopté dans dont les coordonnées des sommets et le rayon sont
les suivants:
P1
R = 400m
τ P2
KA1 τ
KE1 KE2 KA2
γ S
P1 54601.4454 40596.2337
S 54723.2219 40356.0590
P2 54888.7968 40252.9500
Tableau n°09
R = 400 m d = 5.3 %
5
L≥ ∗ 7,8 ∗ 80 = 86.66 m
36
Donc : L = 87 m.
A = 187 m
R
≤ A≤ R
3
On prend : L = 88 m
a. Calcul de R
R=0.806m
P1 S
∆Y1 = | YS – YP1 | = 240.1447
∆X 2 = | XP2 – XS | = 165.5749
S P2
∆Y2 = | YP2 – YS | = 103.1090
D’où:
∆Y1
GPS1 = 100 + Arctg
∆X1
∆Y2
G SP 2 = 100 + Arctg
∆X 2
c. Calcul de l’angle :
γ = 34.6652 grades
d. Calcul de l’angle :
L 200 88 200
τ= ∗ = ∗ = 7.006 grades
2R π 2 ∗ 400 3.14
= 7.006 gr
= 7.006 grades
γ 34 . 6652
= = 17 . 3326 grades
2 2
D’où :
< /2 ⇒ pas de chevauchement.
f. Calcul des distances :
∆R
= 0.00203210 ⇒ ∆R = 0.812 m .
R
Xm
= 0.110405276 ⇒ Xm = 44.160 m .
R
X
= 0.220631551 ⇒X = 88.252m.
R
Y
= 0.00812640 ⇒ Y = 3.250 m.
R
T = Xm + (R + R) tg ( / 2) (m)
T = 44.160 + (400 + 0.812) tg17.332
.
T = 156 m.
SL = X 2 + Y2
AN :
SL = 88.3118m
Calcul de :
Y 3.250
δ = arctg = arctg = 2.343 grades.
X 88.252
= 2.343 gr
Calcul de l’arc : K E1 K E 2 =
[Π ⋅ R(γ − 2τ )]
200
K E1 K E 2 =
[3.14 ∗ 400(34.6652 − 2 ∗ 7.006)] = 129.7m.
200
( )
X A1 = X P1 + P1S − T × sin GPS1
KA1
( )
YA1 = YP1 − P1S − T × cos G PS1
X E1 = X A1 + S L sin( G PS1 − σ )
KE1
YE1 = YA1 + S L cos(G PS1 − σ )
X A2 = X S + T × sin GSP 2
KA2
YA2 = YS + T × cos G SP 2
X E 2 = X A2 − S L sin( G SP 2 + σ )
KE2
YE 2 = YA2 − S L cos(GSP 2 + σ )
PROFIL EN LONG
1. Définition du profil en long :
Le profil en long est la projection de l’axe de la route sur un plan vertical. Il est
constitué d’une succession d’alignements droits raccordés par des courbes à rayons
parabolique.
2. Tracé de la ligne rouge du nouvel aménagement :
Le tracé de la ligne rouge qui représente la surface de roulement du nouvel
aménagement retenue n’est pas arbitraire mais il doit répondre plus particulièrement
aux exigences suivantes :
v Minimiser les terrassements, en cherchant l’équilibre adéquat entre le volume
de remblais et de déblais ;
v Ne pas dépasser une pente maximale préconisée par les normes.
v Eviter de maintenir une forte déclivité sur une grande distance ;
v Eviter d’introduire un point bas du profil en long dans une partie en déblais ;
v Au changement de déclivité (butte ou creux) on raccordera les alignements
droits par des courbes paraboliques ;
v Assurer une bonne coordination du tracé en plan et le profil en long ;
v Opter pour une déclivité minimale de 1% de préférence qui permettra d’éviter
la stagnation des eaux pluviales.
4. Eléments constituants la ligne rouge :
Sur le profil en long terrain naturel qui est constitué par des fichiers de commande
du logiciel Piste 5.05 en utilisant la coordonnée z comme étant la cote projet de la
route,on a conçu la ligne rouge de notre dédoublement qui est lui-même constituée de :
4. a Les alignements : sont des segments droits caractérisés par leur déclivités.
v Déclivité :
On appelle déclivité d’une route, la tangente des segments de profil en long avec
l’horizontal .Elle prend le nom de pente pour les descentes et rampe pour les montées.
Ü Déclivité minimale :
Dans les tronçons de route absolument horizontaux ou le palier, pour la raison
d’écoulement des eaux pluviales car la pente transversale seule ne suffit pas, donc les
eaux vont s’évacuent longitudinalement à l’aide des canalisations ayant des déclivités
suffisantes leur minimum vaut 0.5% et de préférence 1%.
Ü Déclivité maximale :
Elle dépend de l’adhérence entre pneus et chaussée qui concerne tout les
véhicules, et aussi de la réduction de la vitesse qu’il provoque qui concerne le poids
lourd doit .et selon (B40) elle doit être inférieur à une valeur maximale associée a la
vitesse de base .
Remarque : l’augmentation excessive des rampes provoque ce qui suit :
v Effort de traction est considérable.
v Consommation excessive de carburant
v Faibles vitesses.
v Géne des véhicules.
Application au projet : la vitesse de base qu’on a retenu dans notre projet est
80Km/h, donc la déclivité maximale est de 6%. Correspondante à (C1 , VB )
4. b. Raccordements verticaux :
Les changements de déclivités constituent des points particuliers au niveau du
profil en long.
A cet effet, le passage d’une déclivité à une autre doit être adouci par
l’aménagement de raccordement parabolique où leur conception est subordonnée à la
prise en considération de la visibilité et du confort.
On distingue donc deux types de raccordement :
Ü Raccordement convexe (angle saillant)
Les rayons minimums admissibles des raccordements paraboliques en angle
saillant sont déterminés à partir de la connaissance de la position de l’ il humain. Les
conceptions doivent satisfaire aux conditions suivantes :
Condition de confort :
Lorsque le profil en long comporte une forte courbure convexe, le véhicule subit une
accélération verticale importante, qui modifie sa stabilité et gêne les usagers.
Rvm = a d12 (Vr)
a = 0.24 pour les catégories 1et 2
a = 0.22 pour les catégories 3, 4 et 5
Pour notre cas le rayon vertical minimal correspondant à une vitesse de base
de 80km/h est de :
Rvm = 0.24 x 1092 = 2852 m.
Les valeurs retenues pour les rayons minimaux absolus (d’après le B40) sont
récapitulées dans le tableau suivant :
Les valeurs retenues pour les rayons absolus sont récapitulées dans le tableau suivant :
PROFIL EN TRAVERS
1. Introduction :
Le profil en travers est le levé perpendiculaire à l’axe de la route sur un plan
vertical.La plate forme des routes comprends : les chaussées, les accotements latéraux
et éventuellement un terre-plein central.
Le profil en travers doit être tel qu'il puisse assuré à tout moment l'écoulement du
trafic actuel et prévisible dans de bonnes conditions de sécurité et de confort, et ainsi
l’évacuation rapide des eaux de pluie.
Il existe deux types de profil en travers qui sont :
Profil en travers type : est une représentation graphique, contenant et détaillant d’une
manière précise tous les éléments constituant la route notamment les dimensions de la
route, ses dépendances la structure de chaussée, sa composante ainsi que les
épaisseurs.
Ü Profil en travers courant : s’applique au PK indiqué, il reprend et mentionne
toutes les données caractérisant la section transversale de la route au PK
considéré, notamment cote terrain naturel (TN), cote de projet .devers de la
chaussée.
2. Eléments du profil en travers :
2.1. La largeur de la chaussée:
Le projecteur doit non seulement choisir le nombre de voies nécessaire pour
écouler le trafic prévisible à terme, mais encore définir la largeur de chaque voie de
circulation. Cette largeur peut éventuellement varie selon la position de la voie dans le
profil en travers et la nature du véhicule susceptible de l’emprunter.
Sur les itinéraires principaux, la largeur minimale d’une voie de circulation doit en
principe être telle que deux poids lourd puissent se croiser sur une route à deux voies
dans des conditions de sécurité satisfaisantes,
Le B40 permise pour la catégorie 1 et 2 une largeur de voie de 3.5m largeur de voie de
circulation est de 3.5 m pour les catégories 1 et 2.
4. Application au projet :
Le profil en travers de la route existante est constitué de deux voies de 3.5m et des
accotements des deux cotés de 1.8m.
Pour notre dédoublement à partir d’une nouvelle route avec un profil en travers
constitué d’après le calcul de la capacité de cette dernière faits au chapitre d’étude du
trafic qui concerne le nombre de voies, de 2 voies de roulement dont chaqu’une est de
3.5m de largeur, avec un devers en toit de - 2.5% en alignement, et avec des devers en
courbes selon le rayon associé.
Ø Et d’après le tableau des capacités théoriques, nous allons établir des
accotements de 1.8m dont 1m est la largeur de la bande dérasée avec une pente
de 4% et une berme de 0.8m caractérisée d’une pente de 8% vers l’extérieur de
la chaussée. .
Ø Nous préconisons un terre plein central (TPC) entre la nouvelle chaussée et
celle existante, d’une largeur de 2m à maintenir constante pour des raisons
esthétiques, muni d’une barrière de sécurité.
ETUDE GEOTECHNIQUE
1. Introduction :
La géotechnique est l'ensemble des activités liées aux applications de la mécanique
des sols, de la mécanique des Roches et de la géologie de l'ingénieur. La mécanique
des sols étudie plus particulièrement le comportement des sols sous leurs aspects
résistance et déformabilité.
A partir d'essais de laboratoires et in situ de plus en plus perfectionnés la mécanique
des sols fournit aux constructeurs les données nécessaires pour dimensionner les
chaussées, et assurer leur stabilité en fonction des sols sur lesquels doivent être
reposées ou avec lesquels elles seront construites (remblais).
Un sol est un matériau. Il peut être rocheux ou sableux ou argileux ou de toute autre
composition.
2. Application au projet :
En absence du rapport géotechnique, non finalisé d’élaboration par LTPEst de
Bejaia -Partie chaussée- nous avons explicité le rapport des sols concernant la
réalisation de l’ouvrage sur RN 12 -Oued Ghir-
2.1 Contexte géographique et topographique :
Il s’agit d’un tronçon de dédoublement de la RN12 entre El kseur et Oued Ghir, qui
traverse des terrains quasiment plats constituant la plaine alluvionnaire de la
soummam.
2.2 Contexte géologique :
La géologie de la région est constituée essentiellement par :
Ä Eboulis de pente.
Ä Alluvions récentes, dépôts limoneux de l’oued Soummam.
Ä Alluvions marécageuses.
Ä Un faciès flysch d’age oligocène constitué par des bancs gréseux et des
marnes schisteuses.
Les sols qui composent ces formations sont de nature sédimentaire issue de l’érosion
provoquée par les cours d’eau sur les reliefs environnants.
2mm 97 99
Granularité 80µ 95 98
% TAMISAT
60µ 90 96
2µ 33 40
Limite WL % 46 41.5 46.2
D’ATTERBERG WP % 22.7 20 22.9
IP % 23.3 21.5 23.3
IP à 95% 27 26.58
Analyse chimique INSOLU 71.40
sommaire CaCo3 13.18 15.20
3. Conclusion :
Les sols rencontrées sont de caractère meuble, de nature limoneuse argileuse,
consistance plastique est très sensible à l’eau.
Des sols très fins (argiles-limons) de faible perméabilité, collant et glissant avec
l’augmentation de la teneur en eau.
BB : béton bitumineux
GB : grave bitume
GT : grave traitée
G.N.T : grave non traitée.
4. Application au projet :
Pour le dimensionnement du corps de chassée nous allons utiliser trois méthodes :
1) Méthode C.B.R :
L’indice portant du sol est faible (ICBR = 7 ). .
D’après le tableau en -dessous en classe notre sols en S3
Le trafic poids lourd à la fin de la durée de vie sur la voie la plus chargée = 3561 x 0.9
= 3205 PL/j/sens ; P = 6.5 t, Donc :
100 + 6.5 [75 + 50 log (3205 / 10)]
eeq = = 50.88cm
7+5
On prend : eeq = 51cm.
et : ∑C e =C e +C e +C e
i i 1 1 2 2 3 3
BB 7 2 14
GB 12 1.5 18
GC 20 1 20
Total 39 52
7cm (BB)
12cm (GB)
20cm (GC)
Matériaux non traités (*) : Grave naturelle propre (T.V.O, T.V.C), Matériaux locaux.
Résumé : L’application des deux méthodes nous donnes les résultats suivants :
CONCLUSION :
D’après le tableau, on remarque bien que la méthode CBR nous donne le corps
de chaussée le plus économique , donc on choisis les résultats de la méthode CBR.
1. Données : z(sol)
• Trafic :
TPL = 1625 PL /j /sens
Durée de vie : n = 15 ans
Taux d’accroissement : i = 4 %
Coefficient d’agressivité : A = 0.6 (Chaussée a matériaux traités au bitume)
TPLi2009 = 1625(1+0.04)2 = 1757.6 x 0.9 1583 PL/j/sens
TCEi = TPLi ×
(1 + i )n − 1 × 365 × A = 6.94 × 10 6 essieux équivalents de 13 tonnes.
i
TCEi:trafic en nombre cumulé d’essieux équivalents de 13 tonnes sur la durée de vie
considérée.
• Risque de calcul : r = 5 %
• Couche de roulement : 7 cm de béton bitumineux
kθ = = = 1.336
E (θ eq ,10 Hz) 7000
2 2
C 0.02
δ = SN 2 + × Sh = (0.45) 2 + × 3 = 0.609
B 0. 146
b : pente de la droite de fatigue (b<0)
E(10°C) : Module complexe du matériau bitumineux à 10°C
E( eq) : Module complexe du matériau bitumineux à la température équivalente qui
est fonction de la zone climatique considérée.
: f (dispersion),avec :
SN : dispersion sur la loi de fatigue
Sh : dispersion sur les épaisseurs (en cm)
C : coefficient égal à 0.02
t : fractile de la loi normale,t = f(r)
Kr = 1.236, kc = 1.3
D’où: t,ad = 100.10-6 x 0.753 x 1.336 x 1.236 x 1.3 = 1.61 x 10-4
4. Résultats de la simulation:
Deformations admissible
CUBATURE
1. Généralité :
Les cubatures de terrassement c’est le la détermination des volumes de remblais et
déblais nécessaire à la réalisation du projet, cela nécessite la connaissance :
§ Des profils en long.
§ Des profils en travers.
§ Des distances entre ces profils.
2. Méthode de calcul :
La méthode que nous allons utiliser est celle de la moyenne des aires, c’est une
méthode simple mais elle présente un inconvénient de donner des résultats avec une
marge d’erreurs, pour être en sécurité on prévoit une majoration des résultats.
2.1 Description de la méthode :
Le principe de la méthode de la moyenne des aires et de calculer le volume compris
entre deux profils successifs par la formule suivant :
h
V= .(S1 + S2 + 4S0 )
6
H : hauteur entre deux profils.
S0 : surface limitée à mi- distances des profiles.
S1, S2 : surface des deux profils.
3. Application :
La figure ci dessous représente le profil en long d’un tracé donné.
S2 S3
S moy
S4
S1 P1 P2 PF P3 P4
L1 L2 L3 L4
( S2 + 0 )
Entre P2 et PF V2 = L2.
2
(0 + S3 )
Entre PF et P3 V3 = L3.
2
Le volume total V :
L1 L + L2 S + L2 + L3 .0 + L3 + L4 .S + L4 .S
V= .S1 + 1 . 2 3 4
2 2 2 2 2
Remarque:
Les résultats de calcul des cubatures sont joints en annexe.
d’p(t.à.d)=250 m.
Donc le diagramme de visibilité :
250m 135m 135m 270m
VA=100Km/h 2.5m
110m
VB=80Km/h
4.3. a. Les îlots :
Les îlots sont aménagés sur les bras secondaires du carrefour pour séparer les directions
de la circulation, et aussi de limiter les voies de circulation.
Ilot séparateur : les éléments principaux de dimensionnement sont :
Décalage entre la tête de l’îlot séparateur de la route secondaire et la limite de la
chaussée de la route principale : 1m.
Décalage d’îlot séparateur à gauche de l’axe de la route secondaire : 1m.
Rayon en tête d’îlot séparateur : 0.5 m à 1m.
Longueur de l’îlot : 15 m à 30 m.
4.3. b. Ilot directionnel :
Les îlots directionnels sont nécessaires pour délimiter les couloirs d’entrées et de
sortie. Leur nez est en saillie et ils doivent être arrondis avec des rayons de 0.5 à 1m
4.3. c. Les couloirs d’entrée et de sortie :
Longueur des couloirs : 4 m (Entrée), 5 m (Sortie).
4.3. d.Voies de décélération de type parallèle :
Les voies de décélération de type parallèle sont utilisées principalement pour
les tournes- à- gauche de sortie. Les longueurs correspondantes figurent
le tableau suivant :
La vitesse
d’approche 60 80-90 100-110 120
VA (km/h)
LS (m) 40 50 60 75
LD : longueur totale comprise entre le nez de l’îlot séparateur et
l’entrée du sifflet de raccordement.
LS : longueur du sifflet de raccordement, compris dans LD.
Remarque : La largeur des voies de décélération tourne-à-gauche est de 3,5 m quelle que soit la
valeur de VA.
Rayon de ≥ 10 ≥ 25 40 45 50 ≥ 60
cercle
final (m)
Li (m) 35 40 45 65 70 75
LI : longueur de la voie d’insertion comptée du nez d’entrée réduit à 1m jusqu’au
point ou la largeur du sifflet de raccordement se réduit à 1.5 m
Li : longueur du sifflet d’insertion jusqu’au point ou la largeur se réduit à 1,5 m
( li compris dans LI )
RN 12
Chapitre N°X Assainissement
ASSAINISSEMENT
1. Présentation :
L’assainissement est l’ensemble des actions à prévoir et entreprendre pour les
écoulements naturels issus du bassin versants amont, il s’agira donc de collecter les
eaux de ruissellement interceptées par le tracé routier de la route et de les drainer vers
un point de rejet, un exutoire ou en direction d’un ouvrage de franchissement crée à
cet effet
Ü La sécurité routière doit avoir la priorité absolue, pour cela la conception des
installations de drainage doit permettre l’évacuation efficace et sûre des eaux de
ruissellement recouvrant la surface des voies de circulation.
Ü La conception du drainage doit viser à protéger l’environnement naturel.
2. Systèmes de drainage :
L’étude et la conception d’un réseau d’assainissement font appel à l’hydrologie et
l’hydraulique.
Les ouvrages de drainage projetés dans le notre projet sont :
Drainage But
Dalots et Buses franchissement des écoulements permanents ou transitoires
Fossés à fond plat Eaux de ruissellement évacuées par un fossé à fond plat en
(trapézoïdal) bordure de route
B = (M/2)-0.35 , M = L
A
Si T’=100 f(T’) = 2
T’= 50 f(T’) = 1.6
T’= 20 f(T’) = 1.25
Assemblage des bassins versants :
Assemblage en parallèle :
Aeq = ∑ Ai , C eq =
∑ AC
i i
, I eq =
∑I Q
i pi
, M eq =
Li max
∑A i ∑Q pi ∑A i
La pente maximale du radier est celle qui correspond à une vitesse maximale de
4m/s selon le document SETRA (1984) et ceci afin d’éviter l’action abrasive des eaux
sableuses et la formation de dépôts (pierres, terres, ...etc.) qui peuvent conduire à
l’obstruction des ouvrages.
4. Application au projet :
Estimation des apports des bassins versants :
Au PK 0+525 :
Pour cet écoulement caractérisé d’un débit un peu élevé nous proposons réaliser un
dalot, de section rectangulaire correspondant à ce débit.
Dimensionnement du dalot :
La section du dalot est calculée comme les fossés, seulement on change la hauteur de
remplissage qui sera = 0.8H.
0.8 H
Le périmètre mouillé :
Pm = 1.6 H + L
La section mouillée :
Sm = 0.8 H.L
Le rayon hydraulique :
Sm 0.8 H × L
R= =
PM 1.6 H + L
1 2 3 12
D’après la formule de Manning Strikler : Q= ⋅ Rm ⋅ I ⋅ Sm
n
avec n = 0.015
2
0.8 × H × L 3
1
Q = 70 × × I 2 × 0.8 × H × L
1 .6 × H + L
H=2m ( on a gardé la hauteur du dalot existant)
2
1.6 × L 3
1
Q = 70 × × I 2 × 1.6 × L
3 .2 + L
Pour L =2m
2
3 .2 3
1
5 . 2
Donc un dalot de dimensions : L=2m et H=2m
Au PK 0+800 :
Ici et pour un débit moyen, nous proposons réaliser un ouvrage busé avec une pente du
radier de 2 % ,et le diamètre de la buse est calculé avec la relation au dessus :
3
0.015 × 2.56 8
D = 1.54 1
= 0.944 m
0.02 2
Mais nous allons adopté à un diamètre normalisé commercial Ø 1000.
Au PK 1+525 :
Au PK 1+720 :
Au PK 3+825 :
Au PK 8+900 :
Récapitulatif :
Les fossés récupèrent les eaux issues de la chaussée, de l’accotement et des talus.
Pour le projet nous proposons des fossés de forme trapézoïdale en béton armé.
Dans les zones de déblais, et fossés en terres pour le reste des sections
Débit d’apport Qa :
Bassin C I A Q(T=10)
versant (ha) (m3/s)
Bassin 0.2 0.092 0.27 0.017
versant
Avec B = h2 + e2 = h 2 + n 2 .h 2 = h. 1 + n 2
Pm = b + 2 h. 1 + n 2
α
h B
e b e
K = 70 I =9
h 1
= ⇒ e = n∗h
e n
On fixe la base et la hauteur du fossé
b = 0.50m h = 0.50m e = 0.4 ⇒ n = 0.8
1 5 1 1
2/3 1/2 ⇒ QS = (h ∗ (b + nh ) 3 ∗ ( )2 I 2
Qs = K .S . Rh .i n b + 2h 1 + n 2 3
2
5 1 1
⇒ QS = 70(0.5 ∗ (0.5 + 0.4) 3
∗( ) 3 0.009 2
= 1.89 m3 / s
0.5 + 1 + 0.8 2
SIGNALISATION ET DISPOSITIFS
1. La signalisation :
1.1 Introduction :
Parmi les principales composantes de l’environnement routier, on trouve la
signalisation.Cette dernière est de deux types, le premier est la signalisation verticale
et elle est constituée par des panneaux alors que la deuxième est horizontale et elle est
matérialisée par un marquage .
D’après les statistiques sur les accidents, la manoeuvre du dépassement et le non
respect de la signalisation verticale constituent une grande part dans les causes des
accidents, d’où l’intérêt de l’entretien et de la maintenance de la signalisation existante
ainsi que de la révision et du renouvellement des plans de signalisation.
L’étude de la signalisation horizontale ou verticale doit plus particulièrement
concerner les points singuliers (carrefours, changement de profil en travers).
1.2. La signalisation routière horizontale :
Ligne continue
Infranchissable, dépassement et changement de voie
interdits. Il est également interdit de la traverser
perpendiculairement
Flèches directionnelles
Elles imposent aux automobilistes de suivre la ou l’une
des directions indiquées
Virage à droite
Virage à gauche
EL KSEUR
BOUIRA
ALGER
2. Dispositifs :
2.1. Introduction :
Les dispositifs de retenues sont nécessaires pour assurer les bonnes conditions de
sécurité aux usagers de la route, ils constituent :
- Glissières de sécurité :
§ Glissières de niveau 1 : adoptées pour les routes principales.
§ Glissières de niveau 2 et 3 : adoptées aux endroits ou les vitesses appliquées
sont faibles.
Eventuellement des glissières sur le T.P.C pour les routes à deux chaussées,et sur
accotements en présence d’obstacles ou autre configuration agressive,ou le cas de
grandes hauteurs de remblais.
- la murette de protection en béton armé : envisagée lorsque le danger potentiel
représenté par la sortie d’un véhicule lourd est important, comme :
§ Une section de la route surplombe directement sur la mer.
§ Lorsque la hauteur de la dénivellation est supérieure à 10m.
2.1. Application au projet : parmi ces dispositifs, on a opté à utiliser des glissières de
sécurité de niveau 1 voir l’importance de la RN 12, et des glissières sur le T.P.C pour
la retenue et la séparation.
2.2. L’éclairage :
L’éclairage de la route doit permettre à ses usagers de circuler en nuit en toute
sécurité, il s’agit de la possibilité de percevoir les points singuliers et les obstacles
éventuels.
§ L’éclairage de notre route :
Des lampadaires d’hauteur de 10 à 12m sont implantés sur le T.P.C le long de la
section étudiée avec deux foyers portés par le même support éclairant chacun une
chaussée, espacés de 20m.
§ L’éclairage au niveau du carrefour :
On place en courbures des îlots centraux des foyers de l’ordre de 12m d’hauteur pour
éclairer les différentes directions et que les bordures des trottoirs soient visibles.
TOTAL 01 : 15070500
SECTION 02 : Terrassement
TOTAL 03 : 405716470
SECTION 04 : assainissement
Total 04 : 7237000
SECTION 05 : Ouvrage d’art
2
Pont M 365 370000 135050000
Glissières de ml 12150 3400 41310000
sécurité
Total 05 : 176360000
SECTION 06 : signalisation F5 20285824
SECTION 07 : F3 12171494
installation du
chantier
Soit en lettres :
SIX CENTS CINQUANTE NEUF MILLIONS SOIXANTE
DIS MILLES QUATRE CENTS DIS HUITE DINARS.
CONCLUSION
Cette thèse de fin d’étude a été l’occasion pour nous d’approcher et de mettre en contact
les professionnels de la route en l’occurrence, les cadres de la direction des travaux publics
de Bejaia, les ingénieurs du laboratoire LTPest Constantine, ainsi que les ingénieurs des
bureaux d’étude, qui tous en été pour nous d’un très grand apport notamment en ce qui
concerne les thèmes lies directement à la conception d’un meilleur tracé routier et
d’approches méthodiques des phases d’étude.
Ce projet de fin d’étude nous a offert également l’opportunité d’exercer et mettre en
pratique nos connaissances acquises au cours de notre cursus de formation pour la
finalisation de notre projet Dédoublement de la RN12 sur 13km, à partir de l’idée de projet
jusqu'à la phase APD.
Enfin cette thèse nous a permet de nous perfectionner dans l’utilisation des logiciels de
l’informatique et notamment PIST5.05 et AUTOCAD.
ENTP Promotion2008
75