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(2015-09-24)
a. Une stratégie d'approvisionnement précise en terme général la façon dont des biens,
des services ou des travaux en construction seront achetés, et comprendra, au plus
haut niveau, la détermination de conclure des contrats sur une base concurrentielle ou
non concurrentielle, des détails pertinents à l'appui des retombées industrielles et
régionales, ou d'autres objectifs. La stratégie peut être très simple, comme de prendre
la décision d'utiliser une offre à commandes, ou peut être très détaillée, laquelle serait
utilisée pour des grands projets.
(2011-10-04)
a. Voici une liste non exhaustive de certains des facteurs que le client et l'agent de
négociation des contrats peuvent prendre en considération lorsqu'ils élaborent la
stratégie d'achat :
i. la méthode d'approvisionnement;
ii. le coût total estimatif comprenant toutes les options, ainsi que les frais de
maintenance et d'entreposage, selon le cas;
v. le calendrier d'approvisionnement;
c. La stratégie d'achat doit indiquer toutes les dérogations aux politiques contractuelles.
(2014-09-25)
b. Le processus d’évaluation des risques liés aux achats est appliqué afin de déterminer
le niveau de risque auquel le gouvernement du Canada s’expose lorsqu’il conclut des
contrats. Ce processus d’évaluation sert également de fondement dans le choix des
stratégies de réaction aux risques à adopter pour atténuer les risques liés aux achats, et
il permet de guider l’agent de négociation des contrats lorsque des risques élevés sont
relevés.
c. Le processus d'évaluation des risques liés aux achats met l’accent sur :
ii. la définition des risques et des stratégies de réaction dans les documents
d’approbation;
iv. la réévaluation des risques liés aux achats lorsque les circonstances
l’exigent, dans un cadre de suivi et d’amélioration continue.
i. Lorsqu’une modification doit être approuvée avant d’être publiée, une évaluation des
risques liés aux modifications des achats doit être réalisée. Voir l’Annexe 6.4.6
Instructions relatives à l’approbation des modifications de contrats pour les
achats pour obtenir plus de détails.
j. Pour de plus amples renseignements sur le cadre d’évaluation des risques, voir
le Cadre d'évaluation des risques du Programme des approvisionnements .
(2014-09-25)
i. énoncé des risques : définit les risques probables, les torts qu’ils pourraient
causer, la probabilité que ces torts se concrétisent et l’ampleur (ou la gravité) de
ses répercussions;
ii. réaction aux risques : il s’agit de la description des mesures pouvant être
prises pour réduire le niveau de risque. Ces mesures peuvent viser à réduire les
risques de manière à en atténuer les répercussions. Elles peuvent aussi viser à
éviter ou à prévenir les risques et ainsi réduire la probabilité qu’ils se
concrétisent;
iii. risques résiduels : les risques résiduels sont les risques qui demeurent une
fois mises en œuvre les mesures de réaction aux risques. Théoriquement, un
risque ne peut jamais être entièrement éliminé. C’est pourquoi il importe de
décrire le niveau restant de risque lié à l’achat. Le niveau résiduel de risque peut
jouer un rôle déterminant dans le choix de l’approche d’approvisionnement,
puisqu’il arrive que ce niveau résiduel soit inacceptable.
b. Une copie de l'évaluation des risques liés aux achats (voir l’article 3.1.5 Évaluations
des risques liés aux achats de niveau de complexité 1, 2 ou 3) dûment remplie doit
être jointe au document d'approbation et être conservée au dossier.
d. Dans le cas d'une nouvelle évaluation des risques liés aux achats, une copie de celle-
ci doit être jointe au document d'approbation en indiquant de quelle version il s'agit et
la raison pour laquelle cette nouvelle évaluation a été effectuée.
(2014-09-25)
Aux fins de référence, l’article 3.1.15 est disponible dans les Archives du Guide des
approvisionnements , version 2014-3.
(2018-11-08)
c. Les fournisseurs qui ont besoin de renseignements supplémentaires sur les offres à
commandes et les arrangements en matière d'approvisionnement peuvent
communiquer avec la Ligne Info du Bureau des petites et moyennes entreprises, au 1-
800-811-1148, ou par courriel, à : bpmeclient-osmeclient@tpsgc-pwgsc.gc.ca.
(2018-11-08)
o N75 : Fournitures de bureau
o N71 : Mobiliers
RO : Services professionnels
f. Les biens ou les services ne devraient pas faire double emploi avec ceux qui sont
fournis en vertu d'une offre à commandes ou un arrangement en matière
d'approvisionnement existant à l'échelle nationale ou régionale. Si les biens ou les
services exigés sont de nature semblable ou identique aux biens ou services
disponibles dans le cadre d'une offre à commandes ou un AMA existant, une
justification complète doit être fournie pour appuyer le recours à un autre instrument
d'achat ou à une autre méthode d'approvisionnement. Pour le processus de création
d'une nouvelle offre à commandes ou un nouvel AMA, voir l'article 3.205 Processus
d'examen pour la création, le renouvellement et la prolongation des offres à
commandes et des arrangements en matière d'approvisionnement.
g. Il faut souligner aux clients que s'ils utilisent une offre à commandes ou un
arrangement en matière d'approvisionnement obligatoire (à l'exception des offres à
commandes individuelles ministérielles), ils peuvent recevoir les biens et les services
plus rapidement et à moindres frais que s'ils envoient une demande à TPSGC La
valeur de l'achat sera limitée par leur pouvoir d'achat établi par le Secrétariat du
Conseil du Trésor.
h. Les ministères clients doivent utiliser les instruments d'achat obligatoires, comme les
offres à commandes et les arrangements en matière d'approvisionnement, qu'ils
agissent en leur propre nom ou par l'entremise de TPSGC, sauf dans les situations
suivantes :
ii. Si TPSGC traite une demande, et que l'agent de négociation des contrats informe le
client qu'il existe une offre à commandes ou un arrangement en matière
d'approvisionnement obligatoire relativement au besoin du client, et que le client
conteste cette opinion, l'agent de négociation des contrats devra obtenir la décision du
gestionnaire ou du directeur responsable de cette offre à commandes ou de cet AMA.
Si le client croit que la décision rendue n'est pas appropriée, il peut soumettre la
question à son gestionnaire de compte d'approvisionnement au Secteur de
l'engagement des clients. Même si la décision finale ne relève pas des gestionnaires de
compte d'approvisionnement, ces derniers examineront la situation attentivement avec
le directeur responsable de l'offre à commandes ou de l'AMA, de manière à résoudre
clairement et rapidement la question.
iii. Si un ministère client traite lui-même ses achats et ne veut pas avoir recours à une
offre à commandes ou à un arrangement en matière d'approvisionnement obligatoire,
il doit communiquer avec l'agent de négociation des contrats responsable de l'offre à
commandes ou de l'arrangement en matière d'approvisionnement que le ministère
client ne désire pas utiliser et en expliquer les motifs.
iv. Si l'agent de négociation des contrats conteste les raisons invoquées, il en discutera
avec son gestionnaire et son directeur, le cas échéant, afin de prendre une décision. Si
le client considère que la décision rendue n'est pas appropriée, il peut soumettre la
question à son gestionnaire de compte d'approvisionnement au Secteur de
l'engagement des clients. Même si la décision finale ne relève pas des gestionnaires de
compte d'approvisionnement, ces derniers examineront la situation attentivement avec
le directeur responsable de l'offre à commandes ou de l'arrangement en matière
d'approvisionnement, de manière à résoudre clairement et rapidement la question.
v. L'agent de négociation des contrats devrait consigner tous les achats pour lesquels on
n'a pas utilisé une offre à commandes ou un arrangement en matière
d'approvisionnement obligatoire, et en expliquer les motifs.
Nota 1 : Les ministères ne peuvent pas mettre en place leur propre offre à commandes
ou arrangement en matière d'approvisionnement pour éviter d'avoir à utiliser une offre
à commandes ou un arrangement en matière d'approvisionnement de TPSGC, car cela
nuirait aux avantages et aux économies à long-terme de l'approche
pangouvernementale de TPSGC.
Nota 2 : Si un prix plus bas est offert pour un produit ou un service équivalent, au
moyen d'une méthode autre que l'offre à commandes ou l'arrangement en matière
d'approvisionnement obligatoire, le ministère client est tenu d'en informer l'agent de
négociation des contrats responsable de l'offre à commandes ou de l'arrangement en
matière d'approvisionnement en question (soit celui que le ministère client ne désire
pas utiliser).
(2012-01-11)
a. Le Règlement sur les marchés de l'État (RME) exige que l'on sollicite des
soumissions concurrentielles avant de conclure tout contrat, bien que le RME prévoie
des exceptions à cette règle.
b. Chaque fois que cela est possible, les entrepreneurs doivent être choisis en utilisant
un processus concurrentiel. On peut s'écarter plus ou moins de ce principe selon le
cadre dans lequel s'effectue l'achat. Le type de demandes de soumissions
concurrentielles que l'on peut utiliser dépendra également du cadre dans lequel
s'effectue l'achat.
(2019-11-28)
a. Dans tous les cas où aucune soumission n'est sollicitée, l'autorisation légale de
recourir à une exception à la sollicitation de soumissions doit être entièrement justifiée
par le ministère client, avec renvoi à l'exception applicable aux soumissions
concurrentielles qui peut s'appliquer en vertu du Règlement sur les marchés de
l'État (RME) de la Loi sur la gestion des finances publiques et des dispositions des
accords commerciaux du Canada et des accords commerciaux internationaux limitant
les appels d'offres. On rappelle également aux agents de négociation des contrats
qu'ils doivent tenir compte des dispositions relatives à l'approvisionnement en vertu
des ententes sur les revendications territoriales globales (ERTG).
ii. lorsque le montant estimatif des dépenses ne dépasse pas, selon le cas :
A. 25 000 $;
iii. la nature du marché est telle qu'un appel d'offres ne servirait pas l'intérêt
public; ( RME 6.c))
iv. le marché ne peut être exécuté que par une seule personne. (RME 6.d))
L'exception ne devrait être évoquée que dans les cas où la nature du marché laisse
croire qu'il n'existe qu'un entrepreneur, par exemple en raison des exigences touchant
un brevet ou un droit d'auteur, de facteurs de compatibilité technique ou d'une
spécialisation technologique.
c. Il est nécessaire de faire preuve de plus de rigueur lorsque l'on évoque l'exception du
paragraphe 6d) du Règlement sur les marchés de l'État (RME) lorsqu'une seule
personne a la capacité d'exécuter le contrat. Lorsqu'il évoque l'exception du
paragraphe 6d) pour les marchés de plus de 25 000 $, l'agent de négociation des
contrats doit, avec l'aide du ministère client, répondre aux questions de l'Annexe 3.1
Questions du Conseil du Trésor pour les fournisseurs uniques. Les réponses à ces
questions doivent être jointes aux documents d'approbation et versées au dossier
d'achat (voir l'article 6.5.5.1 Instructions relatives au formulaire PAPC et l'Annexe 6.2
Instructions relatives à la demande de contrat).
(2012-01-11)
a. Bien que le ministère client doive justifier toutes les exceptions à la sollicitation de
soumissions, il incombe à l'agent de négociation des contrats de s'assurer que la
justification peut être adéquatement appuyée. On rappelle également aux agents de
négociation des contrats de tenir compte des dispositions en matière
d'approvisionnement contenues dans les ententes sur les revendications territoriales
globales.
b. Si le client fournit des motifs qui ne sont pas acceptables, ou s'il n'en fournit aucun,
l'agent de négociation des contrats doit l'aviser des autres produits ou fournisseurs qui
peuvent satisfaire à la demande, le cas échéant, et essayer d'arriver à une entente avec
le client sur la stratégie d'approvisionnement la plus appropriée. Lorsque l'agent de
négociation des contrats ne peut conclure une entente, le gestionnaire hiérarchique
suivant devrait être consulté.
(2014-03-01)
Le contenu de cet article a été révisé et intégré aux articles 3.51 Aperçu de l'intégrité et 4.21
Dispositions relatives à l’intégrité. L'article 3.15.2 est disponible à des fins de consultation
dans les Archives du Guide des approvisionnements , Version 2013-7.
(2013-06-01)
b. Les objectifs du processus relatif aux préavis d'adjudication de contrats sont les
suivants :
iii. respecter les principes régissant les marchés publics en améliorant l'équité,
l'accès et la transparence.
c. Afin d'assurer la transparence du processus d'achat, un PAC ne peut être utilisé que
lorsqu'il y a suffisamment de justification pour ne pas solliciter de soumissions,
conformément aux exceptions du Règlement sur les marchés de l’État et, le cas
échéant, aux raisons justifiant le recours à l'appel d'offres limité qui sont précisées
dans chaque accord commercial. (Voir les articles 3.15 Processus de passation de
contrats non concurrentiels et 3.15.1 Justification du processus non concurrentiel.)
i. que le besoin est suffisamment détaillé afin que l'industrie comprenne les
exigences de haut niveau du gouvernement;
ii. qu'il y a une justification au dossier qui démontre la conformité à l'une des
exceptions du RME et, le cas échéant, à l'une des raisons justifiant le recours à
l'appel d'offres limité qui sont précisées dans chaque accord commercial;
iv. que le fournisseur sélectionné à l'avance est évalué en fonction des mêmes
critères qui seront utilisés pour l'évaluation d'autres fournisseurs qui ont soumis
des énoncés des capacités; et
v. que les procédures stipulées aux articles 3.15 Processus de passation de
contrats non concurrentiels à 3.15.5.20 Documentation du dossier d'achat sont
respectées.
e. Les agents de négociation des contrats doivent s'assurer que le Canada est en mesure
d'accepter un énoncé des capacités avant de publier un PAC. Lorsqu'il n'y a aucune
possibilité qu'un autre fournisseur présente un énoncé des capacités ou que le Canada
ne peut, pour des considérations liées aux programmes ou aux politiques, accepter un
énoncé des capacités d'un autre fournisseur, on ne doit pas publier de PAC. Par
conséquent, il n'est pas obligatoire d'utiliser un PAC pour les besoins non
concurrentiels, et il n'est pas nécessaire d'obtenir une approbation lorsque l'on décide
de ne pas publier de PAC pour un besoin. Dans de tels cas, lorsque le processus relatif
aux préavis d'adjudication de contrats n'est pas utilisé, les pouvoirs d'approbation des
contrats non concurrentiels s'appliquent à la stratégie d'approvisionnement et les avis
d'adjudication de contrat seront publiés après l'attribution du contrat. (Voir
l'article 3.15.5.15 Exceptions aux préavis d'adjudication de contrats pour les
exceptions au PAC et l'article 7.30 Rapports sur les achats et publication des avis
d'attribution de contrats pour les avis d'adjudication de contrat.)
f. Les préavis d'adjudication de contrats ne doivent pas être utilisés pour se soustraire
aux invitations à soumissionner électroniques ou traditionnelles lorsqu'il est
clairement établi que plus d'un fournisseur est en mesure d'exécuter les travaux.
(2012-01-11)
a. Bien que les préavis d'adjudication de contrats soient affichés pour une période
minimale de 15 jours civils sur le SEAOG, l'agent de négociation des contrats devrait
envisager une période d'affichage plus longue en fonction des circonstances
individuelles de chaque achat. Lorsqu'il s'agit de déterminer les délais prescrits pour
un PAC, les agents de négociation des contrats doivent tenir compte de la complexité
associée à l'achat.
b. De plus, si par souci d'efficience et de rapidité, les agents de négociation des contrats
peuvent entamer des négociations avec les fournisseurs sélectionnés à l'avance avant
la date de clôture de la période d'affichage des préavis d'adjudication de contrats, il
faut toutefois éviter que ces négociations ne confèrent un avantage indu au fournisseur
sélectionné à l'avance au cas où une contestation valide serait reçue avant l'attribution
du contrat. Par ailleurs, il faut indiquer au fournisseur sélectionné à l'avance qu'il ne
doit pas entreprendre les travaux ni engager des coûts avant l'attribution du contrat.
(2019-11-28)
iii. Les critères d'évaluation qui seront utilisés pour évaluer les énoncés des
capacités de tous les fournisseurs. Les énoncés de capacités présentés par les
fournisseurs éventuels seront évalués en fonction de ces critères. Les
renseignements fournis doivent être suffisants pour permettre à d'autres
fournisseurs de déterminer s'ils possèdent les capacités requises pour répondre
au besoin. Le fournisseur sélectionné à l'avance doit aussi respecter ces
critères. Nota : En règle générale, le Guide des approvisionnements renvoie
uniquement à l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et à l'Accord
sur les marchés publics de l'Organisation mondiale du commerce (AMP-OMC),
puisque le respect des exigences de procédure de ces accords entraîne
automatiquement le respect des exigences des autres accords de libre-échange
internationaux. Voir l'article 1.25.1 Accords commerciaux nationaux et
internationaux;
vi. Un énoncé précisant si l'achat est assujetti à une ou plusieurs ententes sur
les revendications territoriales globales;
xii. Une estimation des coûts du projet de marchés, s'il y a lieu, pourvu que cela
ne nuise pas aux négociations avec le fournisseur sélectionné à l'avance ou ne
compromette pas la position concurrentielle du fournisseur en cas de décision
d'utiliser un processus de demandes de soumissions concurrentielles;
xv. La date et l'heure de clôture pour la soumission d'un énoncé des capacités;
i. devraient être présentés par écrit dans les délais précisés dans le PAC; et
c. Malgré les délais précisés dans le PAC, il peut y avoir des circonstances où l'agent de
négociation des contrats pourrait considérer un énoncé des capacités reçu après la date
indiquée, mais avant l'attribution du contrat. Les agents de négociation des contrats
devraient discuter de la question avec leur gestionnaire respectif et avec les services
juridiques.
i. Tous les énoncés des capacités reçus dans les délais précisés dans
le PAC sont examinés par l'agent de négociation des contrats, conformément
aux critères stipulés dans le PAC. Le fournisseur sélectionné à l'avance indiqué
dans le PAC est également évalué en fonction de ces mêmes critères.
L'évaluation doit être consignée au dossier.
iii. Si un énoncé des capacités est rejeté, un examen distinct du rejet est mené à
un niveau supérieur à celui du titulaire du pouvoir d'approbation sans toutefois
dépasser les seuils suivants :
iv. Quant aux énoncés des capacités qui sont rejetés, les fournisseurs devraient
être informés par écrit de la décision de rejeter leur énoncé des capacités avant
l'attribution d'un contrat.
vi. On a justifié aux fournisseurs qui ont soumis un énoncé des capacités les
raisons pour lesquelles leur énoncé a été rejeté.
vii. Toute demande par un fournisseur de retirer ou d'annuler son énoncé des
capacités est documentée au dossier, et elle devrait être confirmée par écrit par
le fournisseur.
(2012-01-11)
a. Les agents de négociation des contrats doivent s'assurer que le Canada est en
position d'accepter un énoncé des capacités avant de publier un PAC. Lorsqu'il n'y a
aucune possibilité qu'un autre fournisseur présente un énoncé des capacités ou que le
Canada ne peut, pour des considérations liées aux programmes ou aux politiques,
accepter un énoncé des capacités d'un autre fournisseur, le contrat devrait être attribué
selon un processus non concurrentiel rendu transparent grâce à la publication d'un avis
d'adjudication de contrat. Voici des exemples de situations où un PAC ne doit pas être
publié :
vi. lorsque, dans des situations d'extrême urgence causées par des événements
imprévisibles par l'entité, les biens ou les services n'ont pu être achetés à temps
au moyen des procédures d'appel d'offres ouvertes ou sélectives;
vii. les produits de tabac achetés pour les détenus par Service correctionnel
Canada;
viii. les contrats de services non concurrentiels décrétés par des organismes de
réglementation, par exemple l'Office national des transports et le Conseil de la
radiodiffusion et des télécommunications canadiennes;
ix. les annonces regroupées qui font état d'un programme comprenant plusieurs
offres à commandes ou contrats non concurrentiels (les fournitures
pharmaceutiques et médicales sont les seuls produits qui peuvent bénéficier de
cette exclusion);
x. lorsqu'une entité doit acheter des services de consultation sur des questions
confidentielles dont on pourrait raisonnablement s'attendre à ce que la
divulgation compromette des secrets du gouvernement, entraîne des
perturbations économiques ou, pour des raisons analogues, soit contraire à
l'intérêt public.
b. Dans ces cas, la justification sur laquelle repose la décision de ne pas publier
un PAC devrait être bien documentée dans le dossier d'achat.
(2013-06-01)
Lorsque la décision est prise de recourir à un PAC, les agents de négociation des contrats
doivent documenter dans le dossier d'achat les mesures prises au cours de chacune des étapes
du processus relatif aux PAC. Les dossiers d'achat doivent comprendre la documentation des
justifications, des raisons et des étapes connexes suivantes :
a. La justification du recours à un fournisseur sélectionné à l'avance, y compris
l'exception pertinente à la sollicitation de soumissions en vertu du RME et, s'il y a
lieu, les raisons justifiant le recours à l'appel d'offres limité en vertu des accords
commerciaux (voir les articles 3.15 Processus de passation de contrats non
concurrentiels à 3.15.5 Préavis d'adjudication de contrats).
b. Les mesures qui ont été prises pour déterminer si d'autres fournisseurs auraient été en
mesure d'exécuter les travaux. Lorsqu'une analyse de l'industrie est effectuée en vue
d'identifier les entreprises qui pourraient éventuellement exécuter les travaux et qu'une
entreprise est ainsi identifiée, mais qu'il subsiste un doute (ou une incertitude) quant à
la possibilité qu'il y ait d'autres fournisseurs pour ce besoin, un PAC doit alors être
publié. La justification du seul fournisseur connu basé sur l'analyse de l'industrie ainsi
qu'une stratégie approuvée d'approvisionnement doivent être versées au dossier
d'achat avant l'affichage d'un PAC; p. ex., le fournisseur identifié est la seule source
connue basée sur l'analyse de l'industrie. Si une analyse exhaustive du marché a été
effectuée et qu'il n'y a aucun doute qu'il n'existe qu'un seul fournisseur en mesure
d'exécuter ces travaux, un processus non concurrentiel serait alors plus approprié et
aucun PAC ne serait affiché.
g. Le processus ayant mené à l'acceptation ou au rejet d'un énoncé des capacités soumis
par un autre fournisseur ou d'autres fournisseurs, y compris l'examen par un tiers, s'il y
a lieu, ainsi que l'évaluation finale des fournisseurs (voir l'article 3.15.5.10 d.).
h. Les preuves que tous les fournisseurs ayant présenté un énoncé des capacités ont été
informés de la décision et qu'on leur a justifié, s'ils le demandent, les raisons pour
lesquelles leur énoncé a été rejeté (voir l'article 3.15.5.10 Énoncé des capacités
(processus de contestation)).
(2010-01-11)
xix. tout autre élément qui pourrait avoir une incidence sur le temps nécessaire
pour réaliser l'achat.
b. Dans le cours normal des choses, les ébauches des présentations finales doivent
parvenir au Secrétariat du (SCT) and Conseil du Trésor (CT) sept semaines avant
qu'elles ne soient portées à un ordre du jour du CT.
c. D'une manière générale, l'agent de négociation des contrats devrait prévoir au moins
16 semaines pour qu'une soumission, une offre ou un arrangement acceptable soit
traitée aux fins d'obtenir l'approbation du CT. En présumant qu'aucune contestation ne
sera déposée pendant son déroulement, le processus d'achat global peut prendre
jusqu'à six mois pour la réalisation d'un achat important pour le client. Lorsqu'il est
raisonnable de prévoir qu'il faudra obtenir l'approbation du CT, il faut s'assurer que la
période de validité soit suffisamment longue pour que les soumissions, les offres ou
les arrangements soient encore valides au moment de l'approbation du CT.
(2011-05-16)
a. Un besoin (ou achat) urgent doit faire l'objet de mesures immédiates et comporte une
notion d'urgence. L'agent de négociation des contrats devra déterminer, après
consultation avec le client et la direction de TPSGC lorsque nécessaire, si le besoin
doit être traité comme un achat urgent. L'utilisation du qualificatif « urgent » dépendra
des priorités du ministère client et de celles du gouvernement dans son ensemble. Par
exemple, les achats pour lesquels des retards imprévus pourraient entraîner
d'importantes conséquences économiques, avoir des répercussions sur les programmes
de santé et sécurité ou nuire à la réalisation en temps opportun d'une étape clé d'un
projet ou d'un programme peuvent être considérés comme des achats urgents.
b. Dans la plupart des cas, il importe que TPSGC participe très tôt au processus, tout en
respectant les rôles et responsabilités, afin de s'assurer que l'on développe une
stratégie globale d'approvisionnement qui répond aux objectifs opérationnels du
client.
c. Une fois que le besoin a été identifié comme « urgent », les moyens suivants peuvent
être utilisés :
iii. les agents de négociation des contrats devraient donner des renseignements
à l'industrie dès que possible, par l'entremise d'outils préalables à la demande de
soumissions tels que la demande de renseignements (DDR), la demande
d'expression d'intérêt et de qualification (DEIQ) et les demandes de
renseignements sur les prix et la disponibilité (P et D), s'il y a lieu. Veuillez
consulter l'article 4.5 pour des détails sur l'utilisation de ces outils.
iv. si l'approbation du projet par le Conseil du Trésor (CT) est nécessaire et que
le client ne l'a toujours pas obtenue, il faut envisager la possibilité d'élaborer
d'une proposition conjointe au CT, signée par les deux ministres, afin d'obtenir,
par la même occasion, l'approbation (préliminaire) du contrat. On devrait
toujours communiquer avec l'analyste du Secteur des programmes du
Secrétariat du CT (SCT) pour obtenir ses recommandations et conseils en
regard au contenu et sur le processus d'approbation au cours de l'élaboration
d'une présentation au CT.
(2019-11-28)
a. Une situation d’extrême urgence est définie conformément à l’Avis sur la Politique
des marchés 2007-04 – Marchés non concurrentiels du Conseil du Trésor, comme
suit :
iv. une catastrophe entraînant des pertes ou des dommages considérables pour
l'État.
ii. le besoin ne peut pas être satisfait par les procédures normales de passation
de contrats à cause de l'urgence de la situation;
b. Le cadre supérieur au plus haut échelon disponible doit approuver tout contrat visant
à répondre à un besoin urgent. Les agents de négociation des contrats
de TPSGC doivent fournir un plan d'achat ou une note d’information qui décrit les
raisons pour lesquelles le besoin urgent est nécessaire et qui identifie les dispositions
des accords commerciaux applicables invoquées concernant l’urgence et la stratégie
d’approvisionnement proposée.
c. Dans certains cas d'urgence, le Canada pourrait devoir limiter la responsabilité d’un
entrepreneur ou accorder une indemnisation. Même si TPSGC agit à titre d’autorité
contractante, il incombe au ministère client d’obtenir l’approbation de son dirigeant
principal des finances (DPF) relativement à la limitation de la responsabilité. L’article
8.5 de la Politique sur la prise de décisions concernant la limitation de la
responsabilité des entrepreneurs dans les marchés de l’État du CT se lit comme suit :
d. Les agents de négociation des contrats doivent fournir les détails relatifs au recours à
ce pouvoir de passation de contrats en cas d’urgence dans un rapport au Secrétariat du
Conseil du Trésor (Directrice exécutive, Division de la politique d'approvisionnement)
dans les 60 jours civils suivant l’autorisation ou le début des travaux. La partie III de
l'Appendice C de la Directive du Conseil du Trésor sur les marchés exige que le
rapport contienne les éléments suivants :
c. Pour les approvisionnements d'urgence assujettis aux ententes sur les revendications
territoriales globales (ERTG) les agents de négociation des contrats devraient
communiquer avec la Division des Services consultatifs en matière
d'approvisionnement autochtones (SCMAA) par courriel à tpsgc.rcndgaertgsaea-
ncrabclcapsab.pwgsc@tpsgc-pwgsc.gc.ca, afin de déterminer l'incidence que pourrait
avoir une entente sur les revendications territoriales globales sur la stratégie
d’approvisionnement globale. Pour de plus amples renseignements, consultez
l'article 9.35 Traités modernes.
(2016-04-04)
(2013-03-21)
a. Conformément à la Partie III de la Directive du Conseil du Trésor sur les marchés,
tout ministère ou organisme peut conclure et modifier un contrat d’une valeur totale
maximale d’un million de dollars (incluant les modifications et toutes les taxes
applicables [y compris la TPS ou la TVH]) afin de répondre à un besoin dans une
situation d'extrême urgence. De tels contrats devraient être approuvés par le cadre
supérieur disponible au plus haut échelon. Avant d’appliquer ces directives, il est
important de vérifier les politiques internes de délégation de pouvoirs et de mise en
œuvre de chaque ministère.
iv. Le ministre des Pêches et des Océans – dix millions de dollars pour réagir
aux situations d’urgence causées par des déversements d’hydrocarbures pouvant
présenter un risque important pour la vie humaine ou sur le plan financier.
ii. le besoin ne peut pas être satisfait par les procédures normales de passation
de contrats à cause de l'urgence de la situation;
iii. le ministre du ministère concerné approuve l’invocation des pouvoirs
spéciaux.
b. Si le besoin est visé par une offre à commandes (OC), le client peut seulement passer
une commande subséquente conformément aux limites des commandes subséquentes
établies dans l’OC. Si la valeur du besoin est supérieure à la limite de l’offre à
commandes, le client devrait communiquer avec TPSGC pour traiter la commande
subséquente en son nom.
c. Si le besoin n’est pas visé par une OC, l’approvisionnement peut être traité par le
ministère client s’il est dans les limites de ses pouvoirs de passation de contrats en cas
d’urgence. En ce qui concerne un approvisionnement qui n’est pas dans la limite de
ses pouvoirs de passation de contrats en cas d’urgence, le client doit communiquer
immédiatement avec TPSGC et lui envoyer une demande concernant cet
approvisionnement. Le client doit clairement préciser l’exigence technique et
devraient fournir, dès que possible, les renseignements sur les fournisseurs et la
disponibilité, s’ils les connaissent, et les justifications relatives au besoin urgent,
conformément à l’alinéa 3.22 e.
f. Pour les approvisionnements d'urgence assujettis aux ententes sur les revendications
territoriales globales (ERTG), voir l'alinéa 3.22 i.
3.22.15 Autres points à considérer en ce qui a trait à la gestion des besoins urgents
(2013-03-21)
Il est important de comprendre qu’il ne faut pas être trop contraignant pendant une situation
d’urgence et que le processus devrait être, jusqu’à un certain point, déterminé par le besoin et
l’échéancier. Voici quelques points que les agents de négociation des contrats devraient
considérer avant qu’une situation d’urgence se produise afin de réduire les risques et les
pertes durant ce qui peut être une période très difficile, et faciliter l’approvisionnement lors
d’une situation où il est essentiel d’être rapide, calme et souple.
b. Créer une équipe engagée pour répondre aux besoins en matière de passation de
contrats en cas d’urgence, selon la demande ou de façon plus permanente.
c. Être prêt à fournir une réponse rapide et désigner un agent de liaison qui sera le point
de contact pour aider et coordonner les ressources d’une organisation.
d. S'assurer que son équipe est prête à réagir à une situation d'urgence en mettant à sa
disposition les outils nécessaires pour lui faciliter la tâche.
e. Être disponible et s'assurer que tous les intervenants clés participent à toutes les
réunions et séances essentielles.
l. Établir un processus pour les achats rapides, y compris le traitement accéléré des
approbations.
a. Il existe trois méthodes d'appel d'offres en vertu des accords commerciaux, soit
l'appel d'offres ouvert; l'appel d'offres sélectif et l'appel d'offres limité.
ii. Appel d'offres sélectif : méthode pouvant impliquer le recours à une liste à
utilisation unique de fournisseurs préqualifiés ou le recours à une liste
permanente de fournisseurs préqualifiés. Lorsque l'appel d'offres sélectif est
utilisé, tous les fournisseurs préqualifiés doivent être invités à participer à
l'appel d'offres, sauf si l'entité responsable du marché public limite le nombre de
fournisseurs autorisés à soumissionner dans sa demande de préqualification et
énonce aussi dans celle-ci les critères de sélection du nombre restreint de
fournisseurs.
iii. Appel d'offres limité : Il s'agit d'une méthode d'appel d'offres dans le cadre
de laquelle, dans des circonstances particulières, un agent de négociation des
contrats peut choisir de s'écarter de certaines obligations procédurales des
accords commerciaux applicables pour un marché public en particulier.
L’appel d’offres limité ne doit pas être utilisé pour éviter la concurrence entre
les fournisseurs, pour exercer une discrimination à l’encontre de fournisseurs ou
pour protéger des fournisseurs nationaux. Les règles des accords commerciaux
concernant les spécifications techniques doivent tout de même être respectées.
Il s’agit de la méthode utilisée par défaut lorsqu’un appel d’offres limité
s’inscrit dans un processus concurrentiel. Cependant, s’il y a lieu, un appel
d’offres limité peut être non concurrentiel ou utilisé pour avoir recours à un
fournisseur unique. Dans tous les cas, il est recommandé que les agents de
négociation des contrats continuent d’appliquer les obligations procédurales des
accords commerciaux dans toute la mesure du possible et choisissent de
s’écarter des obligations procédurales uniquement dans les circonstances
permises et au besoin.
En général, les agents de négociation des contrats qui respectent les obligations
des appels d'offres limités énoncées dans l'AMP-OMC et l'AECG respecteront
également les exigences des autres accords commerciaux. Cependant, pour plus
de certitude, les agents de négociation des contrats devraient consulter les
dispositions des accords commerciaux applicables concernant l'appel d'offres
limité. Les articles suivants comprennent des exemples des dispositions sur
l'appel d'offres limité :
En plus des procédures d’appel d’offres décrites précédemment, les sociétés d'État peuvent
avoir recours à un avis de projet de marché pour annoncer des marchés éventuels. Cet avis est
habituellement publié au début de l'année financière et il contient la liste des marchés que
prévoit de conclure l'entreprise au cours de l'année financière à venir.
Il n'est pas nécessaire que les fournisseurs éventuels fassent parvenir une réponse à la suite de
l'avis de projet de marché.
Pour les sociétés d’État, l'avis de projet de marché peut également servir d'avis dans le cadre
d'un système de qualification préalable. Lorsqu'on s'en sert à cette fin, les fournisseurs sont
tenus d'y donner une réponse. Les documents de soumission sont envoyés uniquement aux
soumissionnaires qui satisfont aux exigences de qualification préalable.
(2011-05-16)
d. Pour en savoir davantage sur quand avoir recours à un contrat (y compris les contrats
avec autorisations de tâches), à une offre à commandes ou à un arrangement en
matière d'approvisionnement, consulter les articles 3.35 Contrats, 3.40 L'offre à
commandes comme méhtode d'approvisionnement et 3.45 L'arrangement en matière
d'approvisionnement comme méthode d'approvisionnement. Les agents de
négociation des contrats devraient également consulter le tableau comparatif à
l' Annexe 3.8 : Comparaison des différentes méthodes d'approvisionnement, qui les
aidera à déterminer la meilleure méthode d'approvisionnement à utiliser lorsqu'il est
impossible d'établir d'avance la nature exacte, la quantité et les échéances des besoins.
3.35 Contrats
(2011-05-16)
a. En règle générale, les contrats portant sur des biens, des services et des travaux de
construction sont établis pour répondre aux besoins uniques et bien définis d'un
ministère client, mais ils peuvent également servir à répondre aux besoins de plusieurs
clients. Ils sont utilisés lorsqu'il n'est pas justifié d'avoir recours à une offre à
commandes (OC) ou à un arrangement en matière d'approvisionnement (AMA).
(2010-01-11)
3.35.1.1 Définition
(2011-05-16)
Le contrat avec autorisations de tâches (AT) est une méthode d'approvisionnement de services
selon laquelle l'ensemble ou une partie des travaux sont réalisés selon la demande,
conformément à des conditions préétablies et à un processus administratif englobant des
autorisations de tâches. Les contrats avec autorisations de tâches sont utilisés dans les cas où
il existe un besoin précis du client d'obtenir rapidement et à répétition une ou plusieurs
catégories de services pendant la durée du contrat. Dans le cadre de contrats avec
autorisations de tâches, le travail à réaliser peut être défini, mais la nature et les échéances
précises des services, des activités et des produits livrables requis ne sont connues qu'au
moment où le service est demandé pendant la durée du contrat. Le contrat avec autorisations
de tâches doit préciser les conditions du recours aux autorisations de tâches. L'AT est un outil
administratif structuré grâce auquel le client autorise un entrepreneur à effectuer les travaux
« selon la demande », conformément aux modalités du contrat. Les autorisations de tâches ne
sont pas des contrats individuels.
3.35.1.5 Application
(2011-05-16)
a. Les contrats avec autorisations de tâches peuvent être utilisés pour répondre à des
besoins en services, notamment :
b. Les contrats avec autorisations de tâches ne doivent pas servir dans le cas de
construction navale ou de radoub de navires. Ils ne doivent pas servir non plus pour
les autorisations de travail de R et R qui ne sont pas considérés comme des
autorisations de tâches : relevé des avis de sélection et des demandes prioritaires de
sélection; demande de matériel réparable; ordre de transfert de matériel; ordre de
transfert de véhicules (OTV).
c. Bien que les autorisations de tâches soient utilisées pour obtenir des services, elles
peuvent également servir à l'achat de biens accessoires qui sont liés à un service
particulier lorsque ces biens deviennent par la suite la propriété du gouvernement.
Lorsque l'achat de biens accessoires est nécessaire, le formulaire Planification et
approbation préalable des contrats (PAPC) ou le plan d'achat (voir 3.35.1.15
Documents d'approbation des contrats avec autorisations de tâches) ainsi que la
demande de soumissions et le contrat subséquent doivent préciser les conditions
régissant l'achat de biens accessoires et les limites applicables. Il ne faut pas avoir
recours aux autorisations de tâches pour demander à l'entrepreneur d'acquérir des
biens non pertinents aux travaux visés au nom du client afin de déroger au processus
normal d'achat. Par exemple, un contrat avec autorisations de tâches pour des services
de génie ne peut servir à l'achat de logiciels, à moins que cela ne soit précisé dans la
demande de soumissions initiale ainsi que dans les modalités de paiement du contrat.
d. Les directeurs peuvent approuver ou interdire les catégories d'achats pour lesquelles
il est possible de faire appel à des autorisations de tâches.
a. Les contrats avec autorisations de tâches utilisés à mauvais escient peuvent donner
lieu à des problèmes majeurs entre le gouvernement et ses fournisseurs,
entre TPSGC et ses clients, de même que pour le gouvernement aux yeux du grand
public. Lorsqu'un contrat avec autorisations de tâches est envisagé comme méthode
d'approvisionnement pour un achat particulier, l'agent de négociation des contrats doit
suivre les procédures applicables décrites au paragraphe 3.35.1 Contrats comportant
des autorisations de tâches avant de faire approuver la démarche d'achat. Dans les cas
où les autorisations de tâches ne sont émises que par TPSGC, certaines de ces
procédures peuvent ne pas s'appliquer (c.-à-d. les rôles et les responsabilités, les
limites à respecter par les clients pour l'émission d'autorisations de tâches, le guide
destiné aux clients de TPSGC, le document d'entente, certaines exigences en matière
de rapports).
b. Aux fins d'utilisation des contrats avec autorisations de tâches, l'agent de négociation
des contrats doit :
ii. décider s'il faut permettre au client d'émettre des autorisations de tâches et
en déterminer les limites financières. Ces décisions devraient être prises
par TPSGC avec l'aide du client, conformément au paragraphe 3.35.1.30
Limites financières des autorisations de tâches individuelles;
iv. conclure une entente avec le client concernant les rôles et les responsabilités
des deux organisations, notamment les responsabilités relatives aux rapports. À
cet égard, nous encourageons fortement l'utilisation du Modèle d'entente portant
sur l'utilisation des autorisations de tâches (Annexe 3.4.2 : Modèle d'entente – à
l'intention des clients de Travaux publics et Services gouvernementaux
Canada). L'entente doit inclure les dispositions pour la présentation en temps
opportun de documents, notamment :
(2011-05-16)
i. des raisons pour lesquels les services visés se prêtent bien à cette méthode
d'approvisionnement;
iii. d'un énoncé attestant que le Guide pour la préparation et la gestion des
autorisations de tâches à l'intention des clients de Travaux publics et Services
gouvernementaux Canada a été fourni au client et fait l'objet de discussions
avec lui, le cas échéant;
iv. d'un énoncé attestant qu'une entente a été conclue avec le client sur les rôles
et les responsabilités des deux organisations, ou indiquant qu'une telle entente
sera conclue avec le client avant le lancement de la demande de soumissions.
v. d'un énoncé attestant que des discussions ont eu lieu avec le client sur
l'utilisation des contrats avec autorisations de tâches, et ce, avant que le client
n'autorise la première tâche;
vi. d'une description du processus de suivi du contrat et des activités qui seront
mises en place ou réalisées.
(2017-08-17)
a. Les agents de négociation des contrats doivent faire en sorte que la demande de
soumissions et les contrats subséquents qu'ils publient et utilisent pour établir des
contrats avec autorisations de tâches respectent l'approche type relative à l'émission
des demandes de soumissions (reportez-vous aux chapitres 3 et 4). Pour toute partie
des travaux à réaliser « selon la demande », la demande de soumissions et le contrat
subséquent doivent comprendre les éléments suivants :
iii. les limites financières à respecter par les clients pour l'autorisation et
l'émission d'autorisations de tâches conformément au paragraphe 3.35.1.30
Limites financières des autorisations de tâches individuelles;
3.35.1.25 Formulaires
(2013-11-06)
(2013-01-28)
a. Les autorisations de tâches peuvent être autorisées et émises par le client ou TPSGC.
Les agents de négociation des contrats de TPSGC à qui des pouvoirs d'approbation et
de signature des marchés de services ont été délégués ne sont pas limités par un
montant maximal pour les autorisations de tâches individuelles et ce, jusqu'à
concurrence de la valeur approuvée du contrat, à moins d'avis contraire de leurs
gestionnaires. La décision de permettre au client d'émettre des autorisations de tâches
revient à TPSGC, en consultation avec le client. Lorsque que le client sera autorisé à
émettre des autorisations de tâches, les agents de négociation des contrats
de TPSGC doivent établir un montant maximal des AT (taxe sur les produits et
services [TPS] ou taxe de vente harmonisée [TVH] incluse) pouvant être établies par
le client. Au moment d'établir une telle limite pour les autorisations de tâches et leurs
révisions, les agents de négociation des contrats devraient tenter d'atteindre un
équilibre entre l'efficacité opérationnelle et la gestion des risques contractuels, et ils
devraient tenir compte des éléments suivants :
iv. les besoins opérationnels, par exemple l'importance des délais pour
certaines tâches;
vi. s'il y a lieu, la valeur totale estimative des travaux qui seront effectués sans
recourir à des autorisations de tâches, par rapport à la valeur totale estimative
des travaux qui réalisés par l'entremise d'autorisations de tâches;
(2011-05-16)
La Directive sur la délégation des pouvoirs financiers pour les dépenses du Conseil du Trésor
exige que le pouvoir de conclure un contrat ou une modification soit distinct du pouvoir
d'attestation décrit dans l'article 34 de la Loi sur la gestion des finances publiques. Au chapitre
3 du Rapport de la vérificatrice générale du Canada de décembre 2008, le Bureau de la
vérificatrice générale a soulevé des questions concernant l'application de la séparation des
fonctions dans les autorisations de tâches et a indiqué que le regroupement des fonctions
d'approvisionnement et d'attestation sous la responsabilité d'une seule personne n'est pas
conforme à la Politique du Conseil du Trésor sur la délégation du pouvoir décisionnel. Par
conséquent, bien que les autorisations de tâches ne soient pas des contrats
individuels, TPSGC applique le principe de la séparation des fonctions aux autorisations de
tâches émises pour les propres besoins de TPSGC : le signataire de l'autorisation de tâches,
à TPSGC, ne doit pas également certifier les factures connexes. Dans son Guide pour la
préparation et la gestion des autorisations de tâches à l'intention des clients de Travaux
publics et Services gouvernementaux Canada, le Ministère recommande cette pratique à tous
ses clients. Toutefois, comme il est stipulé dans la directive du CT précitée, lorsque les
processus actuels des clients ou d'autres circonstances ne permettent pas la séparation de ces
fonctions, des mesures de contrôle peuvent être mises en place par le client. Celui-ci doit
s'assurer que ses processus en cours ou ses mesures de contrôle alternatives peuvent soutenir
un examen approfondi.
i. veiller à ce que les travaux de l'AT, y compris les produits livrables et les
échéances, s'il y a lieu, soient conformes à la portée des travaux définis dans le
contrat;
iv. recueillir toutes les signatures requises (du client ou de TPSGC, ou des
deux, s'il y a lieu, ainsi que de l'entrepreneur) et indiquer la date de ces
signatures sur l'AT.
Pour plus d'information à ce sujet, voir l'Annexe 3.4.1 Guide pour la préparation et la gestion
des autorisations de tâches à l'intention des clients de Travaux publics et Services
gouvernementaux Canada.
(2011-05-16)
a. Le client peut modifier une autorisation de tâches (AT) qu'il a initialement autorisée,
pourvu que les travaux respectent la portée et la valeur du contrat ainsi que la limite
des pouvoirs du client établie dans le contrat. Toute modification à l'AT doit être
approuvée par l'entrepreneur. Une modification d'AT qui porterait la valeur totale de
l'AT à un niveau supérieur à la limite accordée au client doit être signalée à l'agent de
négociation des contrats.
(2011-05-16)
a. Les agents de négociation des contrats doivent vérifier les autorisations de tâches
pour s'assurer qu'elles respectent les modalités contractuelles. Ils doivent également
examiner les rapports d'avancement des travaux afin de s'assurer que les travaux sont
réalisés conformément au contrat et aux autorisations de tâches, et ils doivent
surveiller les dépenses par rapport à la valeur du contrat.
(2013-06-27)
Les agents de négociation des contrats doivent présenter des rapports sur les contrats avec
autorisation de tâches (AT) ou sur les modifications qui y sont apportées. Voir
l’article 7.70.35 Codage des contrats avec autorisations de tâches pour de plus amples détails.
(2018-06-21)
a. Une offre à commandes (OC) est une offre qu’un fournisseur fait au Canada et qui
permet à ce dernier d’acheter des biens, des services ou une combinaison des deux,
selon la demande, pendant une période déterminée, en ayant recours à un processus de
commande subséquente qui incorpore les modalités ainsi que les prix de l’offre à
commandes.
b. Une offre à commandes n'est pas un contrat. Un contrat distinct est conclu chaque
fois qu'on passe une commande subséquente pour la fourniture de biens et/ou la
prestation de services dans le cadre d'une offre à commandes. Lorsqu'on passe une
commande subséquente, le Canada s'engage sans condition à accepter l'offre du
fournisseur pour la fourniture des biens et (ou) la prestation des services décrits dans
l'offre à commandes, dans la mesure précisée. La responsabilité du Canada est limitée
à la valeur réelle des commandes subséquentes passées par les utilisateurs identifiés
dans le délai de validité précisé dans l'offre à commandes.
c. Cette méthode d'approvisionnement est utilisée pour satisfaire aux exigences des
ministères et organismes pendant une période déterminée, lorsque les détails précis
sur les quantités prévues pour la période ne sont pas connus au préalable. Les offres à
commandes peuvent autoriser un client ou plus à passer des commandes subséquentes
pour des biens et des services directement auprès des offrants sans dépasser le
montant maximal indiqué dans l'OC. Si cela est précisé dans l'OC, TPSGC peut passer
des commandes subséquentes dont la valeur dépasse la limite accordée au client.
d. Pour une description des cinq types d'offres à commandes qui peuvent être autorisés,
voir l'article 7.10.1 Offres à commandes.
e. Une offre à commandes peut être valide pendant une ou plusieurs années. La
sélection de la période appropriée est un processus qui varie beaucoup selon le bien au
service visé.
h. Le total des dépenses estimatives des besoins (la valeur totale estimative de
l'ensemble des commandes subséquentes) qu'on propose de satisfaire grâce à l'offre à
commandes comme méthode d'approvisionnement, la taxe sur les produits et services
ou la taxe de vente harmonisée (TPS/TVH) incluse, doit être utilisé pour déterminer
l'applicabilité des procédures prévues dans un accord commercial dont le
gouvernement du Canada est signataire. Si on compte établir plus d’une offre à
commandes à la suite d’une demande d’offre à commandes (DOC), la somme de la
valeur estimative totale de toutes les offres à commandes
connexes, TPS ou TVH incluse, doit être utilisée aux fins de l’approbation.
i. Les agents de négociation des contrats devraient envisager d'avoir recours à une offre
à commandes lorsque cela est approprié, compte tenu des avantages et des
désavantages de la méthode.
j. Les offres à commandes peuvent être de nature concurrentielle (voir les instructions
uniformisées 2006 du guide des Clauses et conditions uniformisées d'achat) ou non
concurrentielle (voir les instructions uniformisées 2007).
l. On peut attribuer une offre à commandes sur une base non concurrentielle à un
offrant pour l'éventail complet des biens et des services présentés dans son catalogue.
Les pouvoirs d'approbation pour les besoins non concurrentiels alors s'appliqueraient.
m. L'offre à commandes est habituellement considérée pour les biens et les services
lorsque :
r. Pour obtenir des renseignements sur les pouvoirs d’approbation dans le cadre des
offres à commandes, consultez l’article 4.10.20.5 Classement et méthode pour les
offres à commandes.
3.45 L'arrangement en matière d'approvisionnement comme méthode
d'approvisionnement
(2018-12-06)
b. L'AMA n'est pas un contrat pour la fourniture des biens et services qui y sont décrits
et aucune des parties n'est légalement liée suite à la signature d'un AMA uniquement.
L'intention d'un arrangement en matière d'approvisionnement est d'établir un cadre
pour permettre le traitement expéditif de demandes de soumissions individuelles qui
débouchent sur des contrats exécutoires pour les biens et services décrits dans ces
demandes de soumissions.
ii. lorsqu'un produit est acheté sur une base régulière (biens ou services);
vi. lorsqu'il est plus efficace pour TPSGC de définir le cadre d'achat au nom
d'autres utilisateurs ou les clients plutôt que d'agir comme autorité contractante.
ii. si des prix plafonds seront compris ou non dans les arrangements en matière
d'approvisionnement;
iii. le mode de gestion des exigences relatives à la sécurité (p. ex. les exigences
de base relatives à la sécurité et le mode de gestion des différentes exigences
relatives à la sécurité). L'agent de négociation des contrats doit s'assurer qu'un
contrat découlant d'un AMA renferme les exigences appropriées relatives à la
sécurité et que le client est conscient qu'il lui incombe de confirmer la cote de
sécurité réelle de l'organisation ou du personnel, avant d'émettre le contrat.
IMPORTANT : Si l'on exige des attestations de sécurité pour la TI, la
production et/ou COMSEC, assurez-vous de demander à la Direction de la
sécurité industrielle canadienne (DSIC) de vous garantir ces types particuliers
de sécurité, puisqu'il s'agit d'attestations propres au marché, et non
d'autorisations d'ensemble dont les organisations sont titulaires.
(2012-01-18)
(2019-11-28)
b. Les dispositions relatives à la publicité et aux avis publics sont décrites dans chacun
des accords commerciaux, dont ceux-ci :
c. Pour plus de renseignements sur la façon de déterminer dans quels cas les accords
commerciaux s'appliquent, voir la section 1.25.3 Détermination du champ
d’application d’un accord commercial.
d. Sous réserve de certaines exceptions, les achats concurrentiels assujettis aux accords
commerciaux doivent être annoncés dans le Service électronique d'appels d'offres du
gouvernement (SEAOG) par l’entremise du site Appels
d'offres d’Achatsetventes.gc.ca. Dans les cas appropriés, on peut communiquer
directement avec les fournisseurs éventuels après que l'avis est affiché, conformément
aux procédures décrites à l'article 4.75.35 Communication directe avec les
fournisseurs pendant la période de demandes de soumissions.
(2019-11-28)
i. si le ministère pour lequel l'OC ou l'AMA a été prévue est visé par les
accords;
c. La valeur totale estimative est déterminée avant l'appel d'offres, auquel moment il est
déterminé si les accords commerciaux s'appliquent ou non. Si c'est le cas, les appels
d'offres dans le cadre des offres à commandes et des arrangements en matière
d'approvisionnement sont lancés conformément aux accords.
(2016-04-04)
e. Les détails au sujet du processus relatif à l’intégrité sont décrits aux articles
suivants :
(2014-11-27)
a. Les calendriers d'approvisionnement doivent tenir compte du fait que les processus
d'enquête de sécurité sur l’organisation, le personnel et le matériel peuvent prendre un
temps considérable. L'agent de négociation des contrats doit prévoir un délai
d'exécution aussi long que possible afin de permettre à la Direction de la sécurité
industrielle canadienne (DSIC) d'effectuer les enquêtes de sécurité sur les
organisations et sur le personnel, et de donner aux soumissionnaires suffisamment de
temps pour mettre en œuvre les recommandations relatives à la sécurité avant
l'attribution du contrat.
b. Afin d’être proactif en ce qui concerne les exigences relatives à la sécurité et d’éviter
des retards dans le processus d’enquête de sécurité, les agents de négociation des
contrats ou les ministères clients peuvent parrainer des soumissionnaires éventuels qui
ne sont pas inscrits auprès de la DSIC (s'ils sont connus), leur recommander de
remplir le formulaire Demande d’enquête de sécurité sur une organisation du secteur
privé (DESOSP) et le remettre à l’avance à la DSIC. Pour obtenir de plus amples
renseignements sur les demandes d’enquête de sécurité sur une organisation du
secteur privé, visiter le site Web de la DSIC. Pour obtenir des renseignements sur la
façon de se procurer le formulaire DESOSP, consulter l'article 4.30.10 Sécurité
industrielle dans le cadre de contrats.
Remarque : Si le client identifie des fournisseurs établis à l'étranger lorsqu’il émet la
demande, il doit communiquer avec la DSIC pour obtenir les clauses applicables.
L’agent de négociation des contrats de TPSGC devra aussi communiquer avec
la DSIC au sujet de la vérification de la sécurité avant l’attribution du contrat. Si des
attestations de sécurité sont exigées pour les fournisseurs établis à l'étranger, les délais
nécessaires pour les fournir pourraient avoir une incidence importante sur le
calendrier d'approvisionnement.
c. Enquête de sécurité sur le personnel : Les délais approximatifs pour effectuer une
enquête de sécurité sur le personnel sont comme suit :
(2013-04-25)
a. Les besoins dont la valeur est inférieure à 25 000 $, incluant toutes les taxes
applicables, sont considérés comme des achats de faible valeur (AFV).
3.60.1 Besoins
(2014-09-25)
a. Lorsqu'ils procèdent à un achat de faible valeur (AFV), les agents de négociation des
contrats :
i. ne doivent pas fractionner les besoins de façon à ce que leur valeur soit
inférieure au seuil établi pour les AFV (voir 6.1 Renseignements généraux);
iv. doivent effectuer une évaluation des risques (voir 3.1.5 Évaluation des
risques liés aux achats de niveau de complexité 1, 2, et 3) .
iii. SELECT;
(2013-04-25)
Cet article a été supprimé conformément à l'ARCHIVÉ - Avis relatif aux politiques 91R1 -
Comptes rendus.
L'article 3.60.5 est disponible à des fins de consultation dans les Archives du Guide des
approvisionnements , Version 2013-3.
(2010-01-11)
c. Pour les biens et services dans le cadre de gestion des biens et des services, les
agents de négociation des contrats doivent élaborer un plan sur les achats écologiques,
et les marchés doivent être effectués conformément à ce plan. Ce plan complet sert
d'exemple de pratiques exemplaires en matière d'achats écologiques.
(2018-12-06)
h. L'examen obligatoire des achats ne s'applique pas dans les cas suivants :
ii. tous les autres achats, y compris les besoins soumis à l’Accord de libre-
échange canadien (ALEC), sous réserve des exceptions suivantes :
Nota : Les achats soumis aux accords commerciaux internationaux ne sont pas
examinés afin d'en déterminer les retombées socio-économiques, sauf dans le cas des
marchés réservés aux entreprises minoritaires ou autochtones.
k. Le Conseil consultatif de la réparation et de l'entretien procèdera à l'examen des
retombées socio-économiques relatives aux besoins de réparation et de révision de
matériel militaire, sous la direction stratégique du CEA.
l. Pour les grands projets de l'État (GPE) ou pour les besoins de plus de 100 000 000 $,
un Comité consultatif supérieur chargé d'un projet (CCSP) est habituellement formé;
ce dernier s'acquittera des fonctions d'examen des achats, conformément à la Politique
du CT sur la gestion des GPE. Si un CCSP n'est pas mis sur pied, le CEA examinera
l'achat. Pour plus de renseignements sur les GPE, voir l'article 9.5 Les grands projets
de l'État.
m. Pour ce qui est des achats proposés dont la valeur se situe entre 2 000 000 $ et
100 000 000 $, l'agent de négociation des contrats doit rédiger le document
« Description détaillée » et le transmettre au Secrétariat du CEA une fois qu'il aura été
examiné, conformément aux processus d'approbation de son secteur. Ce document
doit être conservé dans le dossier contractuel.
(2012-01-18)
(2010-01-11)
Pour plus de renseignements, visiter le site Web du Bureau des petites et moyennes
entreprises.
b. Le Bureau réalise les six activités suivantes à l'appui des fournisseurs de plus petite
taille :
i. fournir des renseignements et des services-conseils aux PME qui veulent
faire affaire avec le gouvernement;
vi. travailler avec les PME afin de les intéresser aux occasions offertes par le
gouvernement fédéral.
(2014-09-25)
3.80 Demandes assujetties aux ententes sur les revendications territoriales globales
(ERTG)
(2015-09-24)
Les agents de négociation des contrats qui reçoivent une demande possiblement assujettie à
une entente sur les revendications territoriales globales (ERTG) doivent se reporter à
l'article 9.35 Ententes sur les revendications territoriales globales (ERTG) pour connaître les
obligations qui en découlent et qui doivent être respectées au cours du processus d'achat.
(2010-01-11)
La stratégie encourage tous les ministères fédéraux à réserver certains contrats à des
fournisseurs autochtones lorsque toutes les exigences opérationnelles peuvent être assurées.
Pour plus de renseignements sur cette stratégie, voir l'article 9.40 Stratégie
d'approvisionnement auprès des entreprises autochtones.
(2015-09-24)
a. Les contrats attribués à des anciens fonctionnaires qui touchent une pension ou qui
ont reçu un paiement forfaitaire doivent résister à l'examen scrupuleux du public et
constituer une dépense équitable des fonds publics. (Voir la section 16.8 Anciens
fonctionnaires qui ont reçu un paiement forfaitaire ou qui touchent une pension du
gouvernement de la Politique sur les marchés du Conseil du Trésor.)
b. Un ancien fonctionnaire, est tout ancien employé d'un ministère au sens de la Loi sur
la gestion des finances publiques, un ancien membre des Forces armées canadiennes
ou un ancien membre de la Gendarmerie royale du Canada. Un ancien fonctionnaire
peut être
i. un individu;
d. Pouvoir d'approbation
Les agents de négociation des contrats doivent indiquer dans le document
d’approbation qu’un contrat sera attribué à un ancien fonctionnaire. L'approbation du
Conseil du Trésor peut être exigée pour l'attribution d'un contrat de services à un
ancien fonctionnaire, selon sa valeur ou la situation. Pour plus de renseignements, voir
l'Annexe 6.4.1 Pouvoirs d'approbation et pouvoirs supplémentaires de signature des
contrats à l'appui des programmes des clients seulement - autres que ceux de la
Corporation commerciale canadienne, paragraphe 1.1.1.
Q
taux maximal quotidien;
T
niveau actuel de traitement maximal que touchait l'ancien fonctionnaire, ou le
coût salarial estimatif d'exécution du travail par un fonctionnaire compétent;
A
coût des avantages sociaux habituels, 30 p. 100;
P
la pension reçue pendant une année.
Exemple :
traitement maximal = 60 000 $; avantages sociaux de 30 p. 100 du salaire;
pension après 35 ans de service = 42 000 $ (60 000 $ x 0,7);
taux quotidien= (60 000 + 18 000)/260 - 42 000/260 = 138,46 $.
Nota : Une « pension » représente une pension ou une allocation annuelle
versée en vertu de la Loi sur la pension de la fonction publique (LPFP) et toute
augmentation versée en vertu de la Loi sur les prestations de retraite
supplémentaires dans la mesure où elle touche la LPFP. La pension ne
comprend pas les pensions payables conformément à la Loi sur la pension de
retraite des Forces canadiennes, à la Loi sur la continuation de la pension des
services de défense, à la Loi sur la continuation des pensions de la
Gendarmerie royale du Canada et à la Loi sur la pension de retraite de la
Gendarmerie royale du Canada, à la Loi sur les allocations de retraite des
parlementaires et à la partie de la pension versée conformément à la Loi sur les
Régime de pensions du Canada.
iv. Aucune exception à l'application de cette formule ou au taux maximum
permis ne sera faite sans l'approbation préalable du CT.
v. Les frais généraux raisonnables, tels les frais de déplacement, sont exclus
de la limite de 5 000 $. Toutefois, en raison de la sensibilité de ces contrats, ces
coûts devraient être rigoureusement contrôlés. Les ministères et organismes
doivent obtenir l'approbation du Conseil du Trésor pour tous les contrats où
d'anciens fonctionnaires pourraient recevoir des honoraires qui dépasseraient 5
000 $ au cours de la période de paiement forfaitaire.
g. Divulgation proactive
Après le 1er janvier 2013, les ministères devront inclure des renseignements sur les
marchés de services et les modifications de marché de plus de 10 000 $ attribués à
d’anciens fonctionnaires qui reçoivent une pension au titre de la Loi sur la pension de
la fonction publique sur la page Divulgation des contrats de leur site Web. Pour de
plus amples renseignements à cet égard, consulter les Lignes directrices sur la
divulgation proactive des marchés sur le site Web du Secrétariat du Conseil du Trésor
du Canada.
(2015-09-24)
a. Avant l'émission d'une demande de soumissions ou l'attribution d'un contrat, l'agent
de négociation des contrats doit définir la propriété intellectuelle (PI) déjà existante
avant l'attribution du contrat et, à l'inverse, la PI qui sera générée à la suite du contrat.
Les conflits peuvent être évités en étant clair dès le début, ce qui permet de réduire les
coûts ultérieurs.
b. La propriété intellectuelle désigne tous les droits qui découlent d'un contrat et qui
peuvent faire l'objet de droit d'auteur, de marque de commerce, de brevet ou de
licence, entre autres. Tous les contrats peuvent éventuellement comporter des droits
de PI. Il est beaucoup plus probable que les contrats dont l'objectif consiste à réaliser
quelque chose de nouveau ou à intégrer de nouveaux processus comportent des droits
de PI. C'est dans les contrats de recherche et développement, dans le développement
des logiciels ou dans la production de nouveaux documents écrits que les
considérations en matière de PI sont les plus pertinentes. Une définition de « propriété
intellectuelle » et « droit de propriété intellectuelle » figure dans les conditions
générales 2040 du guide des Clauses et conditions uniformisées d'achat.
c. Les agents de négociation des contrats peuvent trouver des détails complets sur la
Politique relative à la propriété intellectuelle dans les politiques du Conseil du Trésor
suivantes :
f. Le ministère client doit décider dans quelle mesure le Canada doit détenir les droits
de PI. Toutefois, l'agent de négociation des contrats devrait discuter avec le ministère
client des besoins de celui-ci pour s'assurer qu'il connaît la mesure dans laquelle
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) peut obtenir, à son
intention, les droits dont il a besoin pour utiliser la PI créée en vertu des contrats qu'il
passe, que le Canada ou l'entrepreneur soit propriétaire de ces droits. Par exemple,
sous réserve des pratiques de l'industrie, le Canada peut ne pas pouvoir obtenir la
propriété des droits de PI, même s'il le désire. Dans ces cas, les clauses contractuelles
de TPSGC visent à s'assurer que même lorsque l'entrepreneur est propriétaire de ces
droits, cela n'empêche pas le ministère client de se servir de la PI correspondante, à
l'exception de l'exploitation commerciale de cette PI par le Canada.
Services de Contrat de
Options de Contrat de biens Contrat de biens
recherche et de services sans
propriété comportant des sans travaux de R
développement (R travaux de R et
intellectuelle travaux de R et D et D prévus
et D) D prévus
Ministère client Sans objet Sans objet Aucune modalité Aucune modalité
affirme qu’il sur les droits sur les droits
n’y a aucun de PI indiquée au de PI indiquée au
droit de PI contrat contrat
(2011-06-29)
Pour plus de renseignements sur la Politique sur les mesures correctives du rendement des
fournisseurs, les agents de négociation des contrats devraient consulter l'article 8.180
Politique sur les mesures correctives du rendement des fournisseurs. Pour plus de
renseignements sur le rejet d'une soumission, d'une offre ou d'un arrangement découlant d'une
mesure corrective du rendement du fournisseur, voir l'article 5.55 Rejet des soumissions,
offres ou arrangements.
(2012-01-18)
(2018-12-06)
L'exception relative à la sécurité nationale (ESN) prévue dans tous les accords commerciaux
du Canada permet au Canada de soustraire l'achat à certaines ou à l'ensemble des modalités
d'un accord commercial pertinent, lorsque le Canada le juge nécessaire afin de protéger ses
intérêts en matière de sécurité nationale précisés dans le texte de l'ESN. L'objectif de
l'ESN est de faire en sorte que les parties à l'accord ne soient en aucune façon tenues de
compromettre leurs intérêts en matière de sécurité nationale par l'application des obligations
des accords commerciaux.
(2018-12-30)
d. Le fait d'invoquer l'ESN en vertu des accords commerciaux n'influe pas sur
l'obligation de se conformer au Règlement sur les marchés de l'État (RME), y compris
en ce qui a trait aux raisons justifiant le recours à un fournisseur unique, à d'autres
questions liées à la stratégie de sélection des fournisseurs et aux limites de l'agent de
négociation des contrats. Les activités d'approvisionnement dans le cadre desquelles
on invoque et applique l'ESN demeurent assujetties aux autres règlements et aux
autres politiques ministérielles et gouvernementales pertinentes; cela peut comprendre
l'affichage d'un avis de projet de marché (APN) ou d'un préavis d'adjudication de
contrat (PAC) dans le Service électronique d'appels d'offres du gouvernement
(SEAOG), le cas échéant, bien que les exigences relatives à la sécurité peuvent y faire
obstacle à l'occasion.
(2018-12-30)
b. La demande doit être présentée sous forme d'une lettre de la personne responsable du
niveau équivalent à celui du SMA dans le ministère client. La lettre doit décrire la
nature de l'achat proposé et, selon l'accord commercial qui s'applique, comment cela
se rapporte :
(2014-09-25)
a. Tous les avocats des Services juridiques sont des agents du ministère de la Justice.
Le rôle de des Services juridiques de TPSGC est de fournir des services juridiques
à TPSGC. Les services juridiques relatifs aux achats ne doivent être assurés que par
les Services juridiques de TPSGC ou par un bureau régional de Justice Canada, lequel
a convenu avec les Services juridiques de TPSGC de fournir les services juridiques à
un bureau régional. La participation des Services juridiques à l'examen des documents
contractuels proposés a pour objectif de :
ii. garantir que les obligations respectives des parties sont exprimées
clairement et que les intérêts du Canada sont protégés;
i. si cela est déterminé lors de la réalisation d’une évaluation des risques liés
aux achats;
ii. pour les contrats qui renferment des conditions particulières ou des
dérogations aux conditions générales et supplémentaires de TPSGC ou de la
Corporation commerciale canadienne;
iii. toutes les fois que des travaux sont complétés à la suite d'une demande
verbale d'un représentant d'un client et qu'une confirmation de commande est
demandée;
iv. dans tous les cas où une garantie doit être obtenue afin d'assurer le
remboursement d'une dette ou le respect d'une obligation envers le Canada, en
particulier pour tous les contrats en vertu desquels le paiement est garanti au
moyen d'une lettre de crédit;
vi. pour tous les contrats pouvant soulever des questions relatives à un conflit
d'intérêts ou au code régissant l'après-mandat d'anciens fonctionnaires;
xi. pour tous les contrats de défense dans lesquels les dispositions de
l'article 20 de la Loi sur la production de défense relativement à la propriété de
fournitures d'État ou de constructions pourraient s'appliquer;
ii. tout contrat proposé dans lequel une clause stipulant les dommages-intérêts
fixés en argent doit être incluse pour couvrir la livraison en retard ou l'exécution
non satisfaisante des travaux;
ii. Les trois conditions doivent être satisfaites pour que le privilège s'applique.
Si l'une quelconque des conditions n'est pas satisfaite, toutes les
communications entre l'avocat et le client concernant la matière traitée ne seront
plus visés par le secret professionnel.
f. Bien que la conférence des soumissionnaires fasse normalement l'objet d'une seule
réunion, la portée de la demande peut exiger la tenue de plusieurs conférences
régionales à l'échelle du pays.
g. La conférence devrait être fixée à une date qui :
(2014-06-26)
a. La visite des lieux peut être facultative ou obligatoire. Si elle est obligatoire, tous les
fournisseurs sont tenus d’y participer, même ceux qui affirment connaître les lieux en
question.
b. La visite des lieux doit être organisée de concert avec le ministère client. Les agents
de négociation des contrats devraient toujours y participer.
c. Lorsqu’une visite des lieux est prévue, l’avis de projet de marchés (APM) et les
documents de demande de soumissions doivent clairement énoncer que l’on tiendra
une visite facultative ou obligatoire des lieux, et indiquer le lieu, la date, l’heure ainsi
que le niveau de l’attestation de sécurité requis (si détenir une attestation de sécurité
est nécessaire pour avoir accès aux lieux). Pour préciser le lieu, l’heure et les
modalités administratives de la visite des lieux dans le document de demande de
soumission, les clauses A9038T ou A9040T du Guide des clauses et conditions
uniformisées d'achat (CCUA) doivent être utilisées respectivement pour les visites des
lieux facultative ou obligatoire.
d. La nécessité d’exiger une visite obligatoire des lieux devrait être étudiée
attentivement et être bien documentée dans le dossier d’achat dans le cadre de la
planification du marché. La décision de rendre la visite des lieux obligatoire devrait
tenir compte des coûts et des inconvénients relatifs qui seront imposés aux
fournisseurs qui ne résident pas à proximité des lieux.
e. L‘exigence à l’effet que le fournisseur doive détenir une attestation de sécurité valide
au niveau requis pour avoir accès aux lieux ou à des renseignements ou des biens de
nature délicate doit être prise en compte lors de l’organisation d’une visite des lieux
puisque cela peut affecter le calendrier et limiter l’accès des fournisseurs. Les clauses
A9038T ou A9040T du Guide des CCUA, qui doivent être utilisées respectivement
pour les visites des lieux facultative ou obligatoire, offrent des options, dépendant si
des exigences relatives à la sécurité sont liées à la visite ou non.
iii. Les agents de négociation des contrats et les ministères clients devraient
convenir de solutions de rechange advenant le cas où une attestation de sécurité
ne pourrait être obtenue à temps pour la visite des lieux. Par exemple : La date
de la visite des lieux peut-elle être reportée? Si détenir une attestation de
sécurité pour l’accès à des renseignements ou à des biens de nature délicate
n’est pas nécessaire pour accéder aux lieux, les fournisseurs peuvent-ils
simplement être accompagnés par un représentant du gouvernement?
iv. Avant la visite des lieux, une Liste de vérification des exigences relatives à
la sécurité (LVERS) doit être remplie et soumise à la DSIC. Un formulaire
Enquête de sécurité sur une organisation du secteur privé (ESOSP) peut
également être soumis avec la LVERS afin d’entamer le processus de filtrage
pour tout soumissionnaire qui ne serait pas encore enregistré auprès de la DSIC.
Des renseignements au sujet du formulaire ESOSP et sur la façon de se le
procurer sont disponibles à l’article 4.30.10 Sécurité industrielle dans le cadre
de contrats.
b. Lorsqu’une visite obligatoire des lieux est prévue, l’APM et les documents de
demandes de soumissions doivent clairement indiquer :
iii. que les soumissions des fournisseurs qui ne participent pas à la visite seront
jugées non recevables.
b. Si une visite des lieux facultative est prévue, l’APM et les documents de demandes
de soumissions doivent clairement indiquer :
iii. que les fournisseurs qui ne participent pas à la visite peuvent tout de même
présenter une soumission.
d. Le ministère client doit être avisé qu’il est tenu d’informer TPSGC de toute
précision, ou modification apportée aux spécifications, à la suite de la visite des lieux.
La demande de soumissions initiale doit alors être modifiée conformément à ces
changements ou précisions.
(2010-01-11)
Les agents de négociation des contrats devraient tenir compte des protocoles d'entente des
ministères clients lorsqu'ils déterminent les rôles et les responsabilités dans le cadre de la
planification et de la gestion des achats. Les agents de négociation des contrats devraient
consulter l' Annexe 1.1 : Matrice des responsabilités de TPSGC et des ministères clients dans
le cadre de l'acquisition de biens et de services (générique) et l'Annexe 1.2 : Ententes sur le
partage des responsabilités particulières concernant la répartition des responsabilités
entre TPSGC et le ministère client, ainsi que l'article 9.5.15 Protocole d'entente avec le
ministère client concernant les grands projets de l'État.
(2017-04-27)
Pour des renseignements sur les achats au nom de la Corporation commerciale canadienne
(CCC), les rôles et les responsabilités de la CCC et de TPSGC, ainsi que sur les protocoles
d'entente pertinents, voir l'article 9.55 Corporation commerciale canadienne.
(2019-05-30)
a. La Politique sur le contenu canadien est une politique autorisée par le Cabinet. Elle
favorise le développement industriel au Canada en limitant, dans des circonstances
particulières, la concurrence pour les marchés publics aux fournisseurs de biens et de
services canadiens.
b. Portée
ii. On considère que les services fournis par des individus établis au Canada
constituent des services canadiens. Lorsqu'un besoin consiste en l'achat de
seulement un service, lequel est fourni par plus d'un individu, le service sera
considéré comme canadien si au moins 80 pour cent du prix total de la
soumission pour le service est fourni par des individus établis au Canada.
i. Lorsqu'un besoin est visé par la Politique sur le contenu canadien, l'agent de
négociation doit d'abord déterminer s'il y a au moins deux fournisseurs
admissibles sur le marché. Les fournisseurs admissibles sont ceux qui
fournissent des biens ou des services canadiens susceptibles de satisfaire au
besoin.
iv. Lorsque l'achat est assujetti à la Politique sur le contenu canadien, et que la
concurrence a fait l'objet d'une limitation exclusive ou conditionnelle, le
soumissionnaire doit attester le contenu canadien en présentant une attestation
que le bien ou le service offert satisfait à la définition des biens et des services
canadiens.
f. Attribution de contrats
Les contrats attribués en fonction des soumissions qui respectent la définition du
contenu canadien de la Politique sur le contenu canadien doivent inclure la
clause A3060C ou M3060C du guide des CCUA, selon le cas.
g. Contenu canadien et ERTG ou SAEA
Veuillez communiquer avec tpsgc.rcndgaertgsaea-ncrabclcapsab.pwgsc@tpsgc-
pwgsc.gc.ca pour obtenir des conseils sur ces situations.
(2017-04-27)
Pour les achats qui nécessitent l'approbation ministérielle ou supérieure, les agents de
négociation des contrats doivent évaluer formellement, lors du choix de la stratégie
d'approvisionnement, les mérites du recours aux services d'un surveillant de l'équité.
a. Les agents de négociation des contrats peuvent étudier l'option de recourir aux
services d'un surveillant de l'équité pendant le choix de la stratégie
d'approvisionnement lorsqu'une assurance accrue de l'équité est souhaitée (p. ex., à la
demande du client, un approvisionnement de nature complexe).
(2010-01-11)
L'établissement du coût du cycle de vie se rattache aux quatre étapes du processus d'achat : de
la planification et l'achat à l'utilisation et l'aliénation. Actuellement, la Politique d'achats
écologiques s'applique à toutes les activités d'approvisionnement du gouvernement fédéral. La
Politique exige que les considérations liées à la performance environnementale soient
intégrées dans le processus de prise de décision en matière d'approvisionnement de la même
manière que le prix, le rendement, la qualité et la disponibilité. Pour plus de renseignements et
des outils au sujet de l'établissement du coût du cycle de vie, voir l'article 2.20 Achat
écologique et définition des besoins.
(2010-01-11)
c. La technique PREI devrait être utilisée pour les grands projets de l'État et pour les
achats dont les coûts d'exploitation représentent une partie importante du coût total du
produit, p. ex. les grands projets de construction et les achats de véhicules à moteur.
(Voir le Chapitre 9 - Achats spéciaux.)
(2010-01-11)
d. Pour plus de renseignements sur les coûts et le profit, voir le Chapitre 10 - Coûts et
profits.
(2012-01-18)
(2019-05-30)
d. Les agents de négociation des contrats doivent évaluer si les normes, les
spécifications (y compris les spécifications élaborées par le client), ou les descriptions
d'achat incorporées dans une demande par un client sont pertinentes et applicables.
l. Lorsque l'option précitée est adoptée, il faut vérifier la conformité du fournisseur aux
normes établies. L'agent de négociation des contrats doit informer le client qu'il
dispose des programmes de listage de l' ONGC ou d'autres programmes de listage,
grâce auxquels il est possible de réduire le besoin d' AOQ. Par exemple,
le Programme de certification et d'homologation de l' ONGC et les listes des produits
homologués sont exploités sur une base de récupération des coûts et ne comportent
pas de frais directs pour le ministère client ni l'utilisation des ressources de ce dernier.
iii. il s'agit d'un produit ou service pour lequel, dans le passé, les
soumissionnaires actuels ne se sont pas conformés aux spécifications, ou de
besoins semblables, qui ont donné lieu antérieurement à des plaintes
continuelles de la part du client;
iv. il s'agit d'un produit d'une grande complexité technique, d'un produit qui
présente des exigences d'interchangeabilité rigoureuses, d'un produit
« critique » dont la non-conformité aurait pour résultat la défaillance d'un
système dont il fait partie;
v. il s'agit d'un produit ou service que l'on achète pour la première fois et pour
lequel on ne dispose d'aucun dossier de rendement; ou
Nota 2 : L'agent de négociation des contrats peut également tenir compte du système
d'assurance de la qualité d'un fournisseur si le besoin a une valeur monétaire importante.
Toutefois, les questions relatives à la nature du besoin sont habituellement plus importantes
que la valeur.
(2010-01-11)
iii. les articles sont tels que la conformité ne peut pas être déterminée
convenablement à la réception parce que :
b. L'AOQ à la source peut être effectuée par un responsable de l'inspection désigné par
le client ou par un responsable de l'inspection délégué par TPSGC au nom du client.
Dans le cadre de l'inspection, on doit constituer un dossier des données sur le
rendement du fournisseur en ce qui a trait à la qualité et faire parvenir au secteur/à la
région concerné des copies de tous les rapports d'inspection.
(2019-05-30)
Nota : Avant de passer un contrat, les agents de négociation des contrats devraient
vérifier auprès des organismes rédacteurs de normes (responsables du listage), si le
produit ou le service offert a été approuvé. (Voir 3.150.10 b))
b. L'inscription d'un produit ou d'un service sur une liste signifie uniquement que le
produit ou le service est conforme aux normes ou spécifications de rendement
reconnues. Le fait de figurer sur la liste ne libère pas le fournisseur de ses obligations
contractuelles de livrer des articles ou rendre des services qui satisfont aux exigences
définies, et ne garantit pas l'acceptation en vertu d'un contrat.
iii. Échec sur le terrain. Échec authentifié sur le terrain attribuable au fait que le
produit n'est pas conforme à la norme ou à la spécification pertinente.
L'authentification d'un tel échec exige généralement une enquête approfondie
accompagnée d'essais en laboratoire. Les utilisateurs devraient signaler à
l'autorité d'homologation les échecs sur le terrain dont ils ont connaissance.
vii. Appels. Le fournisseur dont l'homologation est révoquée peut faire un appel
en se conformant aux procédures d'appel établies par l'autorité d'homologation.
A. sous-tapis;
B. agents de sécurité;
D. vêtements de protection;
E. pare-vapeur en polyéthylène;
F. peintures;
G. mobilier de bureau;
H. gants médicaux;
K. moquettes;
(2010-01-11)
a. accumulateurs;
h. joints d'étanchéité;
j. appareils hydrauliques;
m. quincaillerie mécanique;
o. produits du pétrole;
p. plaque de plastique, laminée, recouverte de métal;
q. circuits imprimés;
t. fils et câbles.
(2012-01-18)
(2015-09-24)
a. L'agent de négociation des contrats doit connaître l'Office des normes générales du
Canada (ONGC) et ses responsabilités. L'ONGC est un organisme du gouvernement
fédéral qui offre des services complets d'élaboration de normes et d'évaluation de la
conformité axés sur les clients tout en appuyant les intérêts des intervenants
(gouvernement, industrie et consommateurs) en matière d'économie, de
réglementation, d'approvisionnement, de santé, de sécurité et d'environnement. Au
cours des étapes de la planification des achats, l'entrepreneur pourrait devoir, dans le
cadre de certains biens, satisfaire aux normes ou aux spécifications de l'ONGC, et de
fournir une référence dans la demande de soumissions et dans les documents
contractuels.
Téléphone : 819-956-0425
Courriel : ONGC.CGSB@tpsgc-pwgsc.gc.ca
OU
En visitant le site Web de l'Office des normes générales du Canada.
(2010-01-11)
a. Lorsque l'on a établi la nécessité d'une nouvelle norme, une nouvelle spécification ou
un nouveau programme de listage, et qu'il n'existe aucun document ou aucune liste
convenable en cours d'élaboration, l'agent de négociation des contrats devrait faire
appel à l'ONGC ou, étant donné que les clients sont responsables de la définition des
besoins, suggérer au client de le faire.
c. Si le besoin d'une norme est limité à un seul client ou à un seul secteur ou une seule
région, on peut mettre sur pied un programme d'homologation au niveau du client, du
secteur ou de la région. Des procédures qui ne limitent pas la concurrence et l'égalité
des chances pour tous les fournisseurs devraient être établies par le client, le secteur
ou la région concerné, et la diffusion des listes devrait être restreinte si on applique
des critères autres que ceux de rendement technique. Dans les cas où l'on diffuse les
listes établies par un client, un secteur ou une région, on doit énoncer les critères
d'homologation.
(2010-01-11)
(2012-01-18)
3.155.1 Cartes d'achat dans la passation de contrats
(2017-06-21)
b. Les agents de négociation des contrats sont invités à consulter Directive sur les
paiements.
(2010-01-11)
b. Les « cartes d'achat ministériel » sont conçues pour éliminer le support papier du
processus d'achat. Ces cartes permettent à un employé de faire des achats à crédit qui
seront payés en entier par le ministère à l'émetteur de la carte utilisée. Les cartes ne
comportent pas de frais et des rabais conditionnels peuvent être obtenus en échange
du règlement électronique ou d'un règlement plus rapide, ou des deux.
i. le titulaire reçoit un relevé mensuel sur lequel sont énumérés ses achats;
iii. les fournisseurs reçoivent de 97 à 98,5 p. 100 du prix d'achat dans les deux
jours suivant l'achat.
d. À la différence d'une carte de crédit individuelle :
i. le ministère est tenu de payer des factures individuelles pour chaque carte
ou une facture « unifiée » résumant les achats du mois effectués par tous les
titulaires;
ii. une responsabilité maximale de 50 $ est établie pour le ministère en cas
d'utilisation frauduleuse de la carte;
iv. un ministère peut avoir accès à toutes les transactions effectuées au moyen
d'une carte.
e. La carte est émise au nom de l'employé qui est désigné responsable des achats;
cependant, la responsabilité incombe d'abord au ministère parrain. Il faut retenir avant
tout que le montant des achats et les limites mensuelles des cartes d'achat sont
contrôlés par l'organisation qui utilise la carte.
f. L'utilisation de cartes d'achat dans les ministères et organismes fédéraux présente des
possibilités d'économie très importantes au chapitre du processus des achats jusqu'au
paiement. Les ministères clients peuvent réduire et simplifier le processus d'achat de
biens et de services grâce à l'utilisation des cartes d'achat. Les commandes d'achat
locales et les petites caisses sont éliminées, et un seul paiement est effectué pour des
achats multiples. La facilité et la souplesse d'utilisation des cartes incitent à n'acheter
qu'à mesure que les besoins se déclarent, plutôt que d'acheter en nombre. En utilisant
une carte d'achat et en réglant ensuite ces achats par voie électronique, il est possible
de réaliser des économies importantes. Pour l'ensemble du gouvernement, cette
méthode permet d'éliminer des frais substantiels pour l'ensemble du processus d'achat.
(2010-01-11)
d. Afin de ne pas avoir à payer des droits qui appartiennent déjà au gouvernement, les
agents de négociation des contrats devraient s'assurer qu'il n'existe pas de contrat de
licence conclu au nom du Canada qui pourraient éviter de payer des redevances.
f. Le paiement d'une redevance d'au plus 5 p. 100 du prix de vente de l'article breveté
requiert l'approbation d'un directeur. Une redevance de plus de 5 p. 100 doit être
approuvée par le sous-ministre avant de conclure un contrat.
ii. une estimation des achats ultérieurs prévus qui pourraient dépasser
l'exigence stipulée dans la présentation;
iii. être lié par toutes les modalités de l'accord et devoir payer des redevances à
un taux préétabli et assumer d'autres responsabilités pendant une longue
période.
l. Les redevances que les entrepreneurs et leurs sous-traitants doivent payer à des tiers,
dans le cadre de l'exécution d'un contrat de défense, seront payées si elles sont
valables dans la soumission, et si le Canada juge que les montants facturés sont
acceptables.
m. Lorsqu'un contrat de licence doit être conclu au nom de l'entrepreneur, l'approbation
pour un tel contrat peut être demandée en même temps que l'approbation pour l'achat
des biens ou des services.
n. Lorsque la licence doit être au nom du Canada, l'agent de négociation des contrats
devrait, au moment où il négocie le contrat de licence et le montant de la redevance
prendre en considération les éléments suivants :
(2010-01-11)
a. Depuis le 30 avril 2001, aucune nouvelle marchandise contrôlée ne peut-être fournie,
à moins que les personnes ne soient inscrites, exemptées ou exclues par la Direction
de la sécurité industrielle canadienne. Le projet de loi S-25 a modifié la Loi sur la
production de défense en établissant un nouveau régime pour réglementer l'accès à
certains biens, documentation technique, et technologie militaires contrôlés et de
nature militaire, désignés sous le nom de marchandises contrôlées.
(2018-12-06)
Les procédures que suit TPSGC pour la sélection de fournisseurs devant effectuer des travaux
sur les navires du gouvernement canadien sont tirées de la Politique sur l'approvisionnement
en matière de construction navale du gouvernement. Cette politique vise à encourager la
concurrence entre les divers chantiers navals du Canada. Pour tous les besoins concurrentiels
en matière de construction navale, tels que définis par la Politique et assujettis à l’Accord de
libre-échange canadien, les agents de négociation des contrats doivent s'assurer que les détails
relatifs aux restrictions ou aux pratiques sont clairement stipulés dans l'avis de projet de
marchés ou la demande de soumissions.
(2010-08-16)
Dans le cas de besoins dont la valeur est inférieure à 2 M $ et assujettis à la Politique sur
l'approvisionnement en matière de construction navale, l'avis d'adjudication de contrat doit
également contenir lesdits détails.
Remarque : Les procédures suivantes ne s'appliquent que lorsque le besoin n'est pas assujetti à
l'ALENA et à l'AMP-OMC. L'Annexe 1001.2b, alinéa 1.a) du chapitre 10 de l'ALENA et
l'annexe 5 Services de l'AMP-OMC prévoient que « la construction et la réparation de
navires » ne sont pas assujetties à ces mêmes accords.
ii. Zone d'origine - on reconnaît les zones d'origine suivantes Est du Canada,
Canada atlantique (Terre-Neuve et Labrador, Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-
Écosse et Nouveau-Brunswick), Québec et Ontario. Ouest du Canada tous les
chantiers navals situés à l'ouest de l'Ontario ainsi qu'au Yukon, au Nunavut et
dans les Territoires du Nord-Ouest.
b. Dans le cas des marchés dont la valeur est de 25 000 $ ou moins, la concurrence peut
se limiter à la province ou au territoire d'origine du navire.
c. Pour les nouveaux travaux de construction d'une valeur supérieure à 25 000 $, des
demandes de soumissions en régime de concurrence au niveau national doivent être
lancées dans les circonstances suivantes
ii. Des chantiers navals libres, à l'Est et dans l'Ouest du Canada, possèdent la
capacité technique nécessaire pour exécuter le travail.
iii. Le navire acheté est d'un type qui peut être transporté et les coûts imprévus
(voir 3.170.10 (c)) de ce transport ne sont pas disproportionnés par rapport au
coût total.
d. Pour les nouveaux travaux de construction d'une valeur supérieure à 25 000 $, des
demandes de soumissions en régime de concurrence doivent être lancées dans la zone
d'origine lorsque les conditions énumérées ci-dessus, à l'exception de la procédure
c.iii., sont respectées.
3.170.10 Travaux de réparation, de radoub et de modernisation
(2010-08-16)
i. Dans le cas des navires qui peuvent être transportés sans équipage Les
documents d'invitation à soumissionner doivent préciser le point de départ et le
point de livraison. Les soumissionnaires devront proposer un coût pour le
transport du navire à partir du point de départ et, une fois les travaux terminés,
pour le transport du navire au point de livraison. Lorsque l'État conservera la
responsabilité de la livraison du navire entre le chantier naval ou l'installation de
radoub et le port d'attache du navire, par remorquage commercial, par transport
par rail, par route ou par un autre moyen approprié, les documents d'invitation à
soumissionner devront indiquer le coût du transport du navire, qui sera ajouté
au prix évalué. (Voir la clause A0240T du guide des CCUA.)
ii. Dans le cas des navires qui sont transportés avec un équipage Les
documents d'invitation à soumissionner doivent indiquer le coût imprévu qui
sera ajouté au prix évalué pour le transport du navire et de son équipage
minimum de livraison d'après la distance géographique entre le port d'attache du
navire et le chantier naval ou l'installation de radoub où les travaux seront
exécutés, et
d. Les achats par attribution directe de contrats à des chantiers particuliers ne doivent se
faire que lorsque les conditions permettant une concurrence à l'échelle du pays, d'une
zone ou d'une province ou d'un territoire ne sont pas présentes. Cela peut se produire
dans l'un ou l'autre des cas ci-après
ii. Pour l'exécution du travail, il faut avoir accès à des installations spéciales
qui se trouvent à proximité d'un seul chantier.
iii. Les exigences ne sont pas suffisamment définies pour permettre l'évaluation
de soumissions concurrentielles selon les normes généralement reconnues.
iv. Un besoin urgent nécessite l'utilisation du chantier le plus près qui peut
exécuter le travail.
(2010-01-11)
a. Les achats de biens et de services militaires effectués par le Canada sont souvent liés
et techniquement intégrés à des biens et à des services identiques ou comparables à
ceux qui font l'objet d'achats militaires des États-Unis (É.-U.). Par conséquent, le
Canada et les É.-U. ont convenu de partager les données et le matériel techniques
auxquels il n'est pas facile d'accéder pour réaliser un achat, ou de permettre d'y
accéder.
b. L'agent de négociation des contrats doit savoir que des ententes et des processus
existent entre le Canada et les É.-U. pour faciliter l'accès aux données et au matériel
techniques dans le cadre de la planification des achats et de l'élaboration de la
stratégie. Pour plus de renseignements, voir le Chapitre 9 - Achats spéciaux.
c. Il existe trois sujets de préoccupation pour l'agent de négociation des contrats dans la
planification des achats militaires dans le cadre des efforts de marchés communs entre
le Canada et les É.-U. :
(2014-06-26)
(2010-01-11)
(2016-01-28)
(2013-01-28)
b. Les agents de négociation des contrats doivent demander l'aide de l'agent des
services d'attribution et des priorités de défense, Bureau des petites et moyennes
entreprises et de l'engagement stratégique, afin de déterminer si le système peut être
utilisé pour les achats effectués aux États-Unis, dans le cas d'un contrat lié à la
défense. Avant l'attribution d'un contrat, et en tenant compte de ce qui précède, les
agents de négociation des contrats doivent insérer la clause appropriée du Guide des
clauses et conditions uniformisées d'achat dans tous les contrats canadiens de défense
passés auprès de fournisseurs américains, et dans tous les contrats canadiens de
défense passés auprès de fournisseurs canadiens.
c. Pour diverses raisons, il est possible que des fournisseurs américains soient
incapables de fournir du matériel à des entrepreneurs canadiens dans les délais voulus,
même si l'on a rapidement demandé et obtenu une cote de priorité.
(2012-01-18)
(2017-08-17)
a. La Politique sur la gestion des risques du Conseil du Trésor (CT) fournit un cadre
pour la gestion des risques au sein du gouvernement du Canada.
d. Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) gère les risques liés
au processus d'achat en appliquant un plan d'achat et une structure contractuelle seins
qui réduisent l'exposition du Canada à une perte. TPSGC collabore avec les ministères
clients pendant le processus de passation de contrats afin d'aider le client à
comprendre le processus de gestion des risques relativement à leurs responsabilités.
(2011-10-04)
Le processus de gestion des risques est tout simplement un processus de gestion qui s'applique
au risque et qui comprend les étapes suivantes :
(2010-01-11)
a. L'évaluation des risques est le processus dans le cadre duquel les risques et leurs
résultats possibles sont déterminés et mesurés d'après leur probabilité de se produire et
leur degré de gravité. Le résultat de l'évaluation des risques est un rapport sur la valeur
quantifiée des risques, utilisé pour orienter la prise de décision dans le processus de
passation de contrats. L'évaluation des risques est un outil important, car il constitue la
base du processus de prise de décision fondé sur les risques.
b. La profondeur et la complexité des évaluations des risques qui sont effectuées par les
organismes clients, comme les auteurs de la demande d'achat, peuvent varier. Les
évaluations des risques peuvent être réalisées par des entreprises à forfait dans le
cadre d'une offre à commandes ou directement par un organisme client. La décision
quant à savoir qui effectue l'évaluation des risques doit tenir compte de la capacité
technique, des ressources et du financement.
c. Chaque évaluation des risques doit examiner et mesurer les sources de pertes
(risques) potentielles sur lesquelles l'entrepreneur exerce un contrôle. L'évaluation des
risques peut également déterminer et distinguer les risques sur lesquels le ministère
client exerce un contrôle. Des exemples de risques généraux comprennent notamment
la propriété, les biens, la responsabilité juridique, le personnel et la réputation.
d. L'évaluation des risques se fonde sur les divers risques que l'organisme client
recense. L'information sur les risques peut provenir de diverses sources, telles que les
documents, les données, les questionnaires, les enquêtes, les essais exploratoires et les
descriptions des processus.
3.195.5.10 Contrôle des risques
(2010-01-11)
Le contrôle des risques comprend le traitement des risques qui exigent la prise de mesures
pour éviter, prévenir, réduire ou transférer les pertes. Le contrôle des risques peut se produire
avant ou après la survenance d'une perte. Les diverses méthodes de contrôle des pertes
exigent habituellement qu'un organisme élabore, mette en œuvre et tienne divers processus et
procédures afin d'assurer l'efficacité et la réussite du programme de contrôle des risques.
a. L' évitement des pertes est la technique par laquelle un organisme s'abstient de
diverses activités en raison du degré de gravité du risque. Par exemple, un
entrepreneur peut fermer un secteur d'activité donné parce que les pertes subies par ce
dernier menacent la viabilité de l'entreprise. Par exemple, une entreprise de services
alimentaires peut vendre son secteur d'activité lié aux produits du tabac à cause de la
possibilité que des recours collectifs coûteux soient intentés.
c. La réduction des perte sest la technique utilisée pour réduire les conséquences d'une
perte une fois qu'elle s'est produite. Les mesures de réduction des pertes peuvent
comprendre les systèmes techniques, tels que les systèmes automatiques d'extinction
incendie (p. ex., les extincteurs). De telles mesures peuvent se trouver dans les
processus d'application de gestion, tels que les plans de continuité des opérations ou
les programmes de gestion des crises.
d. Le transfert par contrat aux fins du contrôle est une mesure de contrôle des risques
qui utilise des conditions contractuelles pour transférer le risque de perte ou
l'obligation de contrôler les pertes pour un entrepreneur. Une de ses formes les plus
remarquables est l'exigence contractuelle relative à l'indemnisation, qui oblige
l'entrepreneur à dédommager les pertes qu'il cause. En plus d'une condition
d'indemnisation, un contrat peut contenir d'autres conditions, telles que la
responsabilité pour les pertes, qui peut viser précisément des types de pertes et le
montant de l'obligation financière. De plus, l'entrepreneur peut devoir gérer et
surveiller les pertes dans la réalisation du contrat et faire rapport aux clients.
3.195.5.15 Financement des risques
(2010-01-11)
a. Le financement des risques est la technique selon laquelle les organismes fournissent
un financement pour les pertes possibles. Bien que la forme la plus connue de
financement des risques soit l'assurance, il existe d'autres méthodes auxquelles on a
fréquemment recours. Le Canada fait appel à l'option de l'auto-assurance dans les
risques liés à la gestion auxquels il est exposé et sur lesquels il exerce un contrôle.
b. Le Canada fait appel à l'option de l'auto-assurance à titre de méthode par défaut pour
son propre financement des risques parce qu'il dispose du pouvoir législatif et de la
capacité, comme entité souveraine, de lever des fonds directement pour assumer les
pertes.
c. Il incombe aux entrepreneurs de financer les risques sur lesquels ils exercent un
contrôle. Bien que d'autres options de financement des risques soient disponibles, les
entrepreneurs ont le plus souvent recours à l'assurance commerciale pour financer
leurs risques. Les entrepreneurs font appel au marché de l'assurance commerciale pour
obtenir de l'assurance et, sur le marché, les polices d'assurance sont souscrites et
financées par les assureurs, tandis que les courtiers d'assurance assument les fonctions
de marketing et de distribution.
d. Les entrepreneurs peuvent gérer le financement des risques selon divers modèles :
iii. les modes alternatifs de financement des risques, qui comprennent d'autres
formes de sources de financement des risques, telles que les marchés financiers,
les marchés des obligations et l'assurance « captive ».
iii. l' assurance prise en charge par le gouvernement, selon laquelle le Canada
achète et contrôle l'assurance pour obtenir des économies d'échelle dans le cadre
des projets auxquels participent de nombreuses parties.
(2012-01-18)
(2018-12-06)
ii. Le modèle 2 comprend les achats complexes, qui comportent un degré élevé
d'incertitude ou de risque parce que la technologie n'a pas été soumise à des
essais ou que les produits n'ont pas été mis à l'épreuve ou qu'ils sont uniques ou
se situent au stade du développement. Dans ce modèle, TPSGC a le pouvoir de
limiter la responsabilité de première partie. La limitation de la responsabilité
des tiers ou de l'indemnisation de l'entrepreneur doit être approuvée par le CT.
iii. Le modèle 3 comprend les contrats dans lesquels on dispose d'une marge de
manœuvre limitée pour négocier les dispositions portant sur la responsabilité,
par exemple dans le cadre des accords intergouvernementaux ou lorsqu'il
n'existe aucune solution de rechange valable pour répondre aux exigences d'un
programme. Dans ce modèle, TPSGC peut limiter la responsabilité des tiers.
Les cas d'indemnisations de l'entrepreneur doivent être approuvés par le CT.
iv. Le modèle 4 a trait aux contrats de services très spécialisés qui visent à
assurer la santé, la sécurité et le mieux-être économique de la population
canadienne. Dans ce modèle, TPSGC peut limiter la responsabilité de première
partie. La limitation de la responsabilité des tiers et de l'indemnisation de
l'entrepreneur doit être approuvée par le CT.
3.200.5 Indemnisation
(2010-01-11)
L'indemnisation est l'obligation pour une partie à un contrat de dédommager une autre partie
lorsque cette dernière a subi une perte. La position par défaut actuelle du Canada quant à
l'indemnisation dans le cadre des marchés est de demeurer silencieux. Cela permet aux deux
parties de se fier à leurs droits légitimes respectifs en cas de perte. Les exceptions à cette
position sont les suivantes :
a. lorsqu'il n'est pas dans l'intérêt financier du Canada de s'en remettre à la common law
ou au Code civil;
b. lorsque les modalités d'un groupe de biens et services comprennent une
indemnisation déterminée du Canada par l'entrepreneur;
(2018-11-08)
a. Le bureau de premier intérêt (BPI) pour des biens ou des services précis est désigné
comme étant l’équipe de gestion des catégories, et chaque équipe compte un réviseur
de catégories chargé d’endosser la création, la prolongation ou le renouvellement de
toutes les offres à commandes (OC) et de tous les arrangements en matière
d’approvisionnement (AMA).
b. Les agents de négociation des contrats sont encouragés à faire appel à un réviseur de
catégories au début et tout au long de la phase de planification de l’approvisionnement
afin d’obtenir ses commentaires en vue d’accélérer le processus d’endossement.
(2015-07-29)
L'article 3.205.1 est disponible à des fins de consultation dans les Archives du Guide des
approvisionnements , Version 2015-1.
(2018-11-08)
a. L'Appli OCAMA est une Application Web sécurisée qui permet à des utilisateurs
connus et fiables de gérer et de consulter les OC et les AMA du gouvernement
fédéral.
b. Les agents de négociation des contrats doivent prendre les mesures suivantes pour
afficher leurs offres à commandes et leurs arrangements en matière
d'approvisionnement dans l'Appli OCAMA :
(2015-07-29)
b. Les clauses et conditions uniformisées d’achat (CCUA) doivent être employées lors
de la préparation des documents d’approvisionnement. D’autres clauses pourraient
être employées dans des circonstances particulières, sous réserve d’approbation par
les Services juridiques.
c. Si l’emploi d’une clause non uniformisée devient un besoin récurrent, une demande
visant son inclusion dans le Guide des CCUA doit être soumise à la Division des
outils relatifs au processus d’approvisionnement de la Direction de la politique et du
processus d’approvisionnement à l’adresse
suivante : Outilsd'approvisionnement.ProcurementTools@tpsgc-pwgsc.gc.ca.
(2018-11-08)
(2018-12-06)
Fournir des réponses, selon le cas, aux questions contenues dans le modèle ci-dessous afin
d'expliquer et de justifier le recours à l'exception 6. (d) du Règlement sur les marchés de
l’État (RME) pour l'attribution d'un contrat de biens ou de services à un fournisseur unique.
L'agent de négociation des contrats doit répondre à toutes les questions, avec l'aide du
ministère client, et confirmer, le cas échéant, qu'une question ne s'applique pas au contrat ou à
l'offre à commandes sous examen. Quelques exemples de réponse sont également fournis à
titre de ligne directrice.
Nota :Dans le cas de contrats ou d'offres à commandes portant sur des services, les agents de
négociation des contrats devraient être convaincus que le contrat de services en question est
l'instrument pertinent, par opposition à d'autres instruments tels qu'une subvention, une
contribution ou un contrat de travail, que ce soit pour un emploi d'une durée déterminée ou
occasionnel ou une nomination par un ministre.
Questions du Conseil du Trésor en réponse aux clients en matière d'appels d'offres uniques
NO
QUESTION RÉPONSE DU CLIENT
.
Le marché à fournisseur exclusif Si vous avez répondu « oui », précisez quelle était la
1
proposé est-il lié à un achat et à une stratégie d'acquisition antérieure mise en œuvre
stratégie d'acquisition antérieurs en par TPSGC. Indiquez le numéro de dossier du contrat
vue d'obtenir des quantités antérieur (p. ex. l'achat initial a été annoncé comme un
supplémentaires ou du soutien en besoin concurrentiel, et il était indiqué que du matériel
service? Si oui, quelle était la stratégie supplémentaire serait acheté ultérieurement auprès du
approuvée? fournisseur retenu).
Indépendamment de la stratégie Si vous avez répondu « oui » à la question no 1, ce
approuvée, est-il réalisable ou besoin peut-il être annoncé comme un besoin
abordable de faire appel à la concurrentiel?
concurrence?
Si la réponse est « non », répondez à la question ci-
dessous.
Si non, établir le coût, le calendrier et Expliquez pourquoi ce besoin ne peut être annoncé
les autres aspects connexes. comme un besoin « concurrentiel ».
Le fournisseur ou ses distributeurs Si vous avez répondu « oui », vous devriez donner des
approuvés détiennent-ils en renseignements concernant le fournisseur, et préciser s'il
exclusivité le titre de propriété s'agit d'un fabricant de l'équipement ou d'un revendeur de
intellectuelle (PI) pour les biens et les produits à valeur ajoutée exclusif autorisé.
services visés? Si oui, fournir des
Indiquez clairement pourquoi nous faisons directement
détails. Quels sont les droits
affaire avec cette entreprise, par exemple :
d'utilisation du Canada relativement à
la PI, le cas échéant? a. Nous faisons directement affaire avec le
constructeur OEM, l'entreprise ABC ltée, puisqu'elle
est le propriétaire, le concepteur du matériel et le
2
détenteur exclusif du titre de PI. L'entreprise
n'autorise PAS les revendeurs à valeur ajoutée ou
des distributeurs pour leur équipement.
Y a-t-il dans les lois et les règlements Existe-t-il une législation provinciale ou fédérale qui
des dispositions qui interdisent le oblige les clients à acheter uniquement les biens et
3 recours au régime de concurrence services décrits?
pour ce bien ou ce service? Si oui,
fournir des détails.
Y a-t-il d'autres sources Si vous vous invoquez de l'exception du paragraphe 6d)
d'approvisionnement pour le même du Règlement sur les marchés de l'État, vous devriez
matériel ou soutien ou leur indiquer qu'aucun autre fournisseur ne peut répondre aux
équivalent? Si non, expliquez. caractéristiques de rendement obligatoires déterminées
par le client. Vous devriez faire référence à la
justification de fournisseur unique qui est jointe.
5 La proposition tient-elle compte des L'équipement requis doit-il être compatible avec
modes de fonctionnement communs l'équipement existant, les logiciels existants, ou avec de
ou de la compatibilité avec l'équipement utilisé dans d'autres installations au Canada,
l'équipement existant? Si oui, quels en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde?
sont les coûts et les répercussions sur
Si la réponse est « oui », nous devons, au moins :
les opérations qui sont engendrés par
la gestion de multiples versions? a. Indiquer clairement quel équipement et ou
logiciel du client (ou d'autres centres de recherches)
doit être compatible avec le besoin actuel.
Expliquez pourquoi le prix est juste et Le client peut indiquer tout renseignement préliminaire
raisonnable; décrivez comment on est fourni par le fournisseur (proposition financière). De
arrivé au soutien des prix et résumez même, TPSGC, à titre d'agent de négociation des
6
les négociations. contrats, sera responsable de négocier un prix juste et
raisonnable et de s'assurer que ces prix sont justes et
raisonnables pour le Canada.
a) Quelle est la probabilité que le Est-il possible que l'on acquiert de l'équipement ou des
contrat soit modifié ou qu'un contrat services de garantie supplémentaires? Si c'est le cas, nous
subséquent soit attribué à la même devrions intégrer des « options d'achat » au contrat.
personne?
Décrivez les mesures qui ont été Le client a-t-il déployé des efforts pour trouver des
prises pour trouver différents fournisseurs éventuels et déterminer ce qui est offert
fournisseurs et expliquez les dans la collectivité des fournisseurs?
répercussions que les seuils fixés dans
- TPSGC indiquera quels accords commerciaux
les accords commerciaux ou les
s'appliqueraient.
limites de passation/modification des
marchés prévues dans la Directive « Le spécialiste de l'approvisionnement de TPSGC a
consulté le client concernant les besoins futurs, et le
du CT sur les marchés auront sur la client a confirmé qu'il n'aura pas besoin d'autre
stratégie d'approvisionnement équipement »; ou« Le spécialiste de l'approvisionnement
proposée? de TPSGC a consulté le client concernant les besoins
futurs et le client a confirmé, qu'il pourrait avoir besoin
d'autre équipement; par conséquent, les options d'achat
d'équipement supplémentaire seront intégrées au
contrat. »
b) Compte tenu du mandat de votre Le client doit établir toute stratégie d'achat à long terme
organisation, décrivez les efforts qui servira à répondre aux besoins à venir :
déployés pour conclure des ententes
Le client cherchera à savoir s'il est possible de regrouper
d'acquisition à long terme permettant
ses achats avec d'autres ministères.
de composer avec des activités
semblables (p. ex. l'émission d'une Le client encouragera TPSGC à inclure une gamme
offre permanente). supplémentaire d'équipement dans les offres à
commandes ultérieures, dans la mesure possible.
Annexe 3.2 : Raisons justifiant le recours à l'appel d'offres limité contenues dans
les accords commerciaux
(2019-11-28)
L'appel d'offres limité peut être utilisé uniquement dans des circonstances précises.
Lorsque plus d'un accord commercial s'applique, un motif justifiant l'appel d'offres
limité doit se trouver dans la disposition de chaque accord sur l'appel d'offres limité.
Tous les accords de libre-échange du Canada autorisent le recours à l'appel d'offres
limité :
d. uniquement lorsque cela est strictement nécessaire dans les cas où, pour des
raisons d'extrême urgence dues à des événements qui ne pouvaient pas être
prévus par l'entité contractante, l'appel d'offres ouvert ou sélectif ne permettrait
pas d'obtenir les marchandises ou les services en temps voulu (code du
processus d'attribution des contrats 81);
i. que le concours ait été organisé d'une manière compatible avec les
principes des accords applicables, en particulier en ce qui concerne la
publication d'un APM, et
ii. que les participants soient jugés par un jury indépendant, en vue de
l'adjudication du marché au lauréat;
k. si les produits ou les services ne peuvent être fournis que par un fournisseur
particulier et qu'il n'existe pas de produits ou de services de rechange ou de
remplacement raisonnablement satisfaisants pour l'une des raisons suivantes
(code du processus d'attribution des contrats 71) :
iii. les travaux doivent être exécutés sur un bien par un entrepreneur
conformément aux dispositions d'une garantie visant le bien ou les
travaux originaux;
iv. les travaux doivent être exécutés sur un bâtiment loué ou un bien
connexe, ou des parties de celui-ci, et ne peuvent être exécutés que par le
locateur;
Pour plus de certitude quant à la question de savoir s'il existe des raisons appropriées
justifiant le recours à l'appel d'offres limité, les agents de négociation des contrats
devraient consulter les dispositions des accords commerciaux applicables concernant
l'appel d'offres limité.
Lorsqu'il existe une raison valide d'avoir recours à l'appel d'offres limité, un agent de
négociation des contrats peut, en fonction de la nature du marché public, choisir de
s'écarter de certaines obligations procédurales des accords commerciaux applicables
pour un marché public en particulier.
Lorsque les agents de négociation des contrats ont recours à l'appel d'offres limité,
tous les accords de libre-échange du Canada leur permettent de s'écarter de certaines
obligations procédurales concernant :
f. Délais; et
Les règles des accords commerciaux concernant les spécifications techniques doivent
tout de même être respectées. Lorsque les agents de négociation des contrats utilisent
un appel d'offres limité, il leur est recommandé de continuer d'appliquer les
obligations procédurales des accords commerciaux dans toute la mesure du possible et
de choisir de s'écarter des obligations procédurales uniquement dans les circonstances
permises et au besoin.
Pour plus de certitude quant à la question de savoir quelles sont les obligations
procédurales desquelles les agents de négociation des contrats peuvent s'écarter
lorsqu'ils ont recours à l'appel d'offres limité, les agents de négociation des contrats
devraient consulter les dispositions des accords commerciaux applicables concernant
l'appel d'offres limité.
(2019-11-28)
Un préavis d'adjudication de contrat (PAC) doit être préparé dans les deux langues officielles.
Le modèle de préparation d'un PAC ci-dessous doit être utilisé par les agents de négociation
des contrats. Les encadrés comprennent des conseils pour son utilisation ainsi que des
exemples de certains des points énoncés.
o OU
Le ministère (indiquer le nom de l'organisme) requiert (décrire les
services, p. ex. « la fourniture de services d'architecture ou
de génie »; « la fourniture de services d'enquête technique et
d'ingénierie en soutien à... »; « l'exécution d'une étude de x
afin d'évaluer... »; « l'exécution d'une vérification
financière de x afin de déterminer... »; « l'élaboration d'un
modèle économique afin de permettre l'analyse... »). Les travaux
nécessiteront ce qui suit : (énumérer les tâches et décrire les
objectifs, les résultats attendus, les normes de performance,
les contraintes et, dans la mesure du possible, les livrables).
3. Critères d'évaluation de l'énoncé des capacités (Exigences essentielles minimales)
Décrire les critères en fonction desquels les énoncés des
capacités présentés par les fournisseurs éventuels seront
évalués. Cela donnera à l'agent de négociation des
contrats une base adéquate pour évaluer l'énoncé des
capacités d'un fournisseur éventuel. Le fournisseur
sélectionné à l'avance doit être évalué en fonction des
mêmes critères.
o OU
Tout fournisseur intéressé doit démontrer au moyen d'un énoncé des capacités
qu'il satisfait aux exigences suivantes : (cette liste devrait comprendre
les qualifications jugées essentielles pour exécuter les
travaux)
Les exclusions et/ou les raisons justifiant le recours à un appel d'offres limité
suivantes sont invoquées en vertu de (article de l'accord (ou des accords)
commercial(aux) précisé(s)) :
o Accord de libre-échange canadien (ALEC) - article(s) _____ (insérer
l'article ou les articles applicable(s))
o OU
Le Canada compte conserver le titre de toute propriété intellectuelle découlant
du contrat proposé puisque le principal but du contrat est (insérer
l'exception appropriée à la ARCHIVÉ - Politique sur le
titre de propriété intellectuelle découlant des
marchés d'acquisitions de l'état du Conseil du Trésor,
p. ex., de générer des connaissances et de l'information pour
dissémination publique).
o OU
Le contrat proposé est pour une période de x années, à partir du (insérer la
date de début estimée) jusqu'au (insérer la date d'exécution
estimée). Si le contrat comprend une option pour en prolonger
la période, insérer les renseignements sur l'option, p. ex.,
deux périodes d'un an.
o OU
Si le contrat comprend des livrables, préciser la(les) date(s)
de livraison.
(2011-01-11)
(2011-05-16)
1.0 Objet
Le but du Guide pour la préparation et la gestion des autorisations de tâchesest de fournir des
conseils sur les procédures aux clients de Travaux publics et Services gouvernementaux
Canada (TPSGC) lorsque TPSGC attribue des contrats des services avec autorisations de
tâches (AT) et que le client est autorisé à émettre des autorisations de tâches. Ce guide
renferme des conseils sur la préparation et la gestion des autorisations de tâches. Plusieurs
principes abordés dans ce document s'appliquent également aux autres mécanismes servant à
la commande sur demande de produits ou de services dans le cadre d'un contrat. Pour les
besoins du ministère de la Défense (MDN), ce guide est un supplément à la procédure interne
pour l'administration des autorisations de tâches reproduite à l'article 3.3.2 du Manuel de
l'administration de l'approvisionnement(MAA) du MDN.
2.0 Définitions
a. Un contrat avec autorisations de tâches peut servir lorsqu'il existe un besoin précis en
matière de services, mais que la nature exacte et les échéances des services requis, les
activités et les produits livrables ne seront connus qu'au moment où les service seront
demandés pendant la période d'application du contrat. TPSGC détermine s'il serait
préférable, compte tenu des besoins des clients, d'établir un contrat avec autorisations
de tâches. Si le client est autorisé à établir des autorisations de tâches, la limite de son
pouvoir d'approbation serait stipulée dans le contrat. Toutes les autorisations de tâches
qui dépassent cette limite devront être acheminées à TPSGC aux fins d'autorisation.
Un contrat avec autorisations de tâches peut être établi pour plusieurs années. Cette
méthode élimine le besoin d'établir un nouveau contrat tous les ans. Dans certains cas,
plusieurs contrats avec autorisations de tâches peuvent être créés lorsqu'un seul
contrat ne pourrait répondre à toutes les exigences. Le classement des entrepreneurs,
le processus de répartition du travail, la responsabilité totale du Canada envers les
autorisations de tâches et la limite d'autorisation sont alors précisés dans le contrat.
ii. demande portant sur l'entretien d'équipement dont les travaux d'entretien
général sont définis dans le contrat et dont les activités d'entretien en cas de
défaillance de l'équipement sont autorisés au cas par cas;
c. Les contrats avec autorisations de tâches offrent certains avantages. Ils permettent
notamment d'atténuer les risques contractuels grâce à des tâches mieux définies, de
déterminer le niveau d'effort pour chacune des tâches et d'évaluer avec précision le
coût de chaque tâche, assurant ainsi une meilleure gestion du contrat.
d. Lorsqu'ils sont bien utilisés, les contrats avec autorisations de tâches offrent un cadre
structuré procurant rapidité opérationnelle et souplesse aux clients. Or, pour que ces
contrats soient fructueux, TPSGC et le client autorisé doivent comprendre clairement
et accepter leurs responsabilités et leurs rôles respectifs en ce qui concerne la gestion
du contrat, y compris l'approbation et l'émission des autorisations de tâches ainsi que
la gestion de celles-ci. Les contrats avec autorisations de tâches mal utilisés peuvent
donner lieu à des problèmes majeurs entre le gouvernement et ses fournisseurs,
entre TPSGC et ses clients, de même que pour le gouvernement aux yeux du grand
public.
4.0 Conditions d'utilisation
a. Pour avoir recours à des contrats avec autorisations de tâches, l'agent de négociation
des contrats de TPSGC doit à tout le moins :
iii. discuter avec le client afin de convenir des rôles et des responsabilités des
deux organisations, y compris les responsabilités du client relatives à la
production de rapports;
Le client qui est autorisé à attribuer des tâches aux entrepreneurs doit le faire conformément
au processus d'émission et de gestion des autorisations de tâches décrit dans le contrat. Si la
tâche ne semble être comprise dans la portée des travaux, il faut consulter TPSGC avant
d'envisager le recours à une AT.
iii. faciliter le transfert des connaissances à la fin des travaux afin de réduire la
dépendance à l'égard d'un expert-conseil ou un entrepreneur en particulier;
ii. Si des ressources sont précisées dans le contrat (c.-à-d. que des personnes
sont nommées pour certaines catégories), le remplacement de ces ressources
doit s'effectuer conformément aux conditions du contrat ou aux modifications
subséquentes, et il doit respecter les critères de sélection du candidat. Dans le
cas des contrats ne désignant pas des ressources précises, le client doit remplir
et conserver au dossier une évaluation des nouvelles ressources retenues.
L'évaluation doit comporter une vérification approfondie des compétences de la
ressource visée et veiller à ce que celle-ci possède toutes les compétences
exigées dans le contrat et ses modifications.
Les travaux relatifs à une AT ne peuvent être entrepris avant qu'un contrat avec
autorisations de tâches ait été attribué et que l'AT ait été autorisée et émise
conformément aux modalités du contrat. Il ne faut jamais attribuer un contrat ou
approuver une AT rétroactivement. Le formulaire d'AT doit être autorisé par le client
et, s'il y a lieu, par TPSGC, et signé par l'entrepreneur avant le commencement des
travaux.
iii. Le client doit créer et tenir à jour un registre de toutes les tâches autorisées
dans le cadre du contrat et remettre ce registre à TPSGC, selon l'entente conclue
entre les deux organisations.
iv. Le client doit effectuer un suivi de l'exécution des tâches et des travaux
réalisés, procéder à un examen approprié des coûts et fournir des rapports à
l'autorité contractante de TPSGC, selon l'entente conclue entre les deux
organisations.
v. Le client doit avoir en place une marche à suivre pour veiller à ce que les
taux de facturation, les catégories de ressources ou d'autres dispositions de
paiement compris dans les autorisations de tâches autorisées et émises soient
conformes aux modalités du contrat.
B. que les services ont été offerts, reçus et acceptés; s'il y a lieu, le
nombre d'heures communiqué par la ressource de l'entrepreneur dans sa
feuille de présence devrait être corroboré par une personne ayant une
bonne connaissance de l'effort requis pour accomplir les travaux;
a. Le client peut modifier une AT qu'il a initialement autorisée, pourvu que les travaux
respectent la portée et la valeur du contrat ainsi que la limite des pouvoirs du client
établie dans le contrat. Toute modification à l'AT doit être approuvée par
l'entrepreneur. Une modification qui accroîtrait la valeur totale de l'AT au-delà de la
limite accordée au client doit être approuvée par l'agent de négociation des contrats
de TPSGC.
La Directive sur la délégation des pouvoirs financiers pour les dépenses du Conseil du Trésor
(CT) exige que le pouvoir de conclure un contrat ou une modification soit distinct du pouvoir
d'attestation décrit dans l'article 34 de la Loi sur la gestion des finances publiques. Au chapitre
3 du Rapport de la vérificatrice générale du Canada de décembre 2008, le Bureau de la
vérificatrice générale a soulevé des questions concernant l'application de la séparation des
fonctions dans les autorisations de tâches et a indiqué que le regroupement des fonctions
d'approvisionnement et d'attestation sous la responsabilité d'une seule personne n'est pas
conforme à la Politique du CT sur la délégation du pouvoir décisionnel. Par
conséquent, TPSGC recommande que les clients veille à ce que la personne qui signe
l'AT soit différente de celle qui certifie les factures connexes. Toutefois, comme il est stipulé
dans la directive du CT précitée, lorsque les processus actuels des clients ou d'autres
circonstances ne permettent pas la séparation de ces tâches, des mesures de contrôle peuvent
être mises en place par le client. Celui-ci doit s'assurer que ses processus en cours ou ses
mesures de contrôle alternatives peuvent soutenir un examen approfondi.
9.0 Conseils
b. Ne pas ajouter de nouvelles catégories dans le contrat pour cibler des personnes
particulières.
b. Éviter les affectations à long terme ou une relation qui requiert un apport continu
d'argent provenant du ministère ou de l'organisme; énoncer clairement les dates de
début et de fin des travaux, et veiller à ce que l'entrepreneur établisse ses heures de
travail.
c. Éviter de dicter à l'entrepreneur la conduite des travaux; les travaux et les résultats
devraient uniquement être vérifiés par le chargé de projet ou le responsable technique.
b. Éviter les descriptions de tâches pour des autorisations de tâches qui pourraient créer
un conflit d'intérêts.
c. Faire en sorte que le prix soit juste et raisonnable pour la tâche visée et qu'il soit
conforme à la base de paiement du contrat.
(2015-02-25)
1. Il est préférable d'utiliser une entente lorsqu'il a été déterminé que les besoins du
client seraient mieux satisfaits par l'entremise d'un contrat avec autorisations de tâches
(AT), sous réserve de toute procédure sectorielle ou régionale concernant son
utilisation. À cette fin, voici un modèle d'entente d'utilisation des autorisations de
tâches visant à officialiser les procédures administratives entre le client et Travaux
publics et Services gouvernementaux Canada.
2. Le modèle peut être acheminé par courriel au client; l'acceptation de ce dernier doit
être reçue avant la présentation du plan d'achat ou du formulaire Planification et
approbation préalable du contrat (PAPC).
À notre avis, la demande mentionnée en objet, ci-dessus, devrait être intégrée à un contrat
avec autorisations de tâches (AT). À cet fin, vous trouverez ci-joint le document d'entente
d'utilisation des autorisations de tâches, qui officialiserait les procédures administratives entre
nos deux organisations pour le besoin visé par les présentes. Une copie du Guide pour la
préparation et la gestion des autorisations de tâches – à l'intention des clients de TPSGC est
également joint au présent message.
Veuillez nous confirmer que vous comprenez le processus d'utilisation des autorisations de
tâches décrits dans la présente, par retour du courriel, d'ici le ________(insérer la
date et l'heure) (heure de fermeture des bureaux), car tout délai de réponse aura des
répercussions sur la date prévue de diffusion de l'appel d'offres.
Je reste à votre disposition pour discuter de toute information contenue dans le présent
message.
ENTENTE ENTRE
1. Objet
Le présent document vise à officialiser l'entente entre Travaux publics et Services
gouvernementaux Canada (TPSGC) et le client autorisé en ce qui a trait à leurs
responsabilités et à leurs rôles respectifs dans le cadre de l'utilisation du contrat avec
autorisations de tâches susmentionné (voir la « Matrice des rôles et des
responsabilités » ci-jointe). Il est essentiel que le client autorisé et l'autorité
contractante de TPSGC travaillent en étroite collaboration pendant toute la durée du
contrat.
3. Autorisation de tâches
Comme précisé dans le contrat (lorsque attribué), l'autorité compétente désignée par le
client autorisé peut approuver les autorisations de tâches jusqu'à une limite de _____ $
( insérer le montant) chacune, taxe sur les produits et services (TPS) ou taxe de vente
harmonisée (TVH) en sus, y compris toute modification aux autorisations de tâches
autorisées. Toute AT d'une valeur supérieure à cette limite ou toute modification à
une AT approuvée qui porterait la valeur totale de l' AT à un niveau supérieur à cette
limite doit être approuvée par ________(insérer selon le cas :
« l'autorité compétente désignée par le client autorisé
et l'autorité contractante de TPSGC » ou « l'autorité
contractante de TPSGC ») avant d'être établie.
Si TPSGC détermine que le contrat ne peut pas être modifié, le client autorisé en sera
informé. Si le contrat peut être modifié, le client autorisé transmettra alors à l'autorité
contractante de TPSGC une demande de modification ( PWGSC-TPSGC 9200)
dûment signée.
5. Gestion des marchés – mesures correctives
Si des indices portent à croire que le client autorisé ne respecte pas les conditions de
l'entente, l'autorité contractante de TPSGC discutera de la question avec le
représentant du client autorisé, l'entrepreneur ou les deux, et elle prendra les mesures
correctives qu'elle juge appropriées parmi les suivantes :
Les deux parties acceptent de respecter les modalités de la présente entente. De plus, il
est entendu et convenu que cette entente peut être modifiée périodiquement, au
besoin. À l'exception des modifications requises à la suite des mesures correctives
prévues aux points 5 a) à c) ci-dessus, aucune modification ne sera mise en œuvre
avant qu'une entente officielle n'ait été formalisée et acceptée par courriel par les deux
parties.
Matrice des rôles et des responsabilités pour les contrats avec autorisations de tâches
Rôles et responsabilités
P = principal responsable
S = rôle de soutien
- = sans objet
Numer Client
Activité TPSGC
o autorisé
Si plus d'un contrat est attribué pour combler un même besoin, voir à P -
1.2
ce que le travail soit réparti conformément au contrat.
Numer Client
Activité TPSGC
o autorisé
Numer Client
Activité TPSGC
o autorisé
(2018-06-21)
c. Les recommandations qui comportent des coûts ou des risques accrus doivent être
étayées par une analyse des coûts et avantages, effectuée à partir des facteurs énoncés
dans la politique du CT. Cette analyse est effectuée par le ministère responsable du
programme qui profitera des retombées attendues.
g. Il se peut que l'agent de négociation des contrats doive assurer un suivi auprès
du CEA quant aux résultats des recommandations du Comité. Toutefois, c'est au
ministère responsable du programme auquel ces retombées socio-économiques
profiteront qu'il revient de surveiller celles-ci.
h. Pour tous les achats prévoyant une disposition relative à un contenu local ou des
retombées économiques et régionales, y compris les marchés pour lesquels le CEA a
prescrit des avantages relatifs au contenu local et de nature économique et régionale,
les agents de négociation des contrats doivent s'assurer que l'avis de projet de marchés
et les documents de demandes de soumissions donnent des détails relatifs aux
restrictions ou aux pratiques. Lorsque la valeur de l'achat est de 2 M $ ou moins et que
l'on cherche à obtenir des retombées liés au contenu local ou de nature économique et
régionale, ces achats doivent être signalés comme étant des « circonstances
exceptionnelles ». Dans le rapport, les agents de négociation des contrats devront
également inclure les détails relatifs aux restrictions dans l'avis d'adjudication de
contrat.
i. Les étapes du processus d'examen et d'approbation des projets de marché sont les
suivantes :
ii. Les demandes concernant un projet en particulier qui ont été transmises par
les membres au Secrétariat du CEA seront acheminées directement à l'agent de
négociation des contrats responsable, pour obtenir une réponse de sa part.
v. Un projet suspendu sera réactivé seulement si une directive à cet égard est
reçue par courriel de la part du membre du CEA qui a demandé la suspension.
vi. Les projets de marché qui ont été initialement évalués à moins de 2 M $
doivent être examinés par le CEA si leur valeur totale estimative atteint 2 M $
ou plus.
ii. en ce qui concerne la valeur du projet, il doit être clairement indiqué dans le
document détaillé s'il s'agit d'un seul contrat qui ne nécessite qu'une approbation
de la part du CEA pour l'ensemble du projet ou d'une partie d'un contrat pour
lequel plusieurs projets doivent être soumis séparément au CEA, pour examen
et approbation.
(2018-12-06)
* Pour obtenir des renseignements généraux sur la Politique sur le contenu canadien, veuillez
consulter la section 3.130 Politique sur le contenu canadien.
a. Les Règles d'origine canadiennes applicables aux produits (chapitre 4 et l'annexe
401 de l'Accord de libre-échange nord-américain) et le Système harmonisé (SH) des
tarifs douaniers du Canada servent à déterminer si les composants importés et utilisés
dans la fabrication d'un article à revendre au gouvernement sont suffisamment
modifiés ou transformés au Canada pour que le l'article soit considéré comme étant
« canadien ».
c. Aux fins de cette détermination, il faut remplacer le terme « territoire » qui figure
dans les règles d'origine par le terme « le Canada ».
d. Un produit renfermant des composants importés peut être présumé canadien si ces
composants ont été suffisamment modifiés au Canada pour satisfaire aux exigences de
la nouvelle définition. Il y a trois étapes principales pour déterminer si un produit
partiellement ou entièrement fabriqué au moyen de composants importés correspond à
la définition qui figure dans les règles d'origine :
ii. Trouver dans le SH le numéro tarifaire qui correspond le mieux aux
composantes importées utilisées dans la fabrication du produit ultime.
ii. Chercher « cuir de bovins » dans l'index. Le terme se retrouve sous l'en-tête
du SH 41.04.
iii. Enfin, consulter les règles d'origine qui prescrivent les exigences à satisfaire
pour que les biens inscrits dans le SH soient considérés comme étant canadiens
(section XII, chapitre 65, Coiffures et parties de coiffures). La deuxième règle
du chapitre 65 s'applique : Un changement à la classification 65.04 à 65.07 pour
tout produit dont la position ne fait pas partie de ce groupe. Comme le cuir de
bovins est classé dans un autre groupe, le produit ultime à vendre est considéré
comme étant suffisamment transformé, de sorte que les chapeaux sont présumés
canadiens aux fins de la présente politique.
b. Un soumissionnaire a proposé :
o des meubles en bois de types utilisés dans les bureaux, qui ont été importés
non finis et qui ont subi une finition au Canada;
o 100 meubles en bois des types utilisés dans les bureaux à 150 $ chacun = 15
000 $
D. Par conséquent, les meubles en bois des types utilisés dans les
bureaux sont considérés comme non canadiens.
o Radiateurs à accumulation :
o Appareils téléphoniques :
A. Les appareils téléphoniques pour usagers (SH 8517.11) ont été
fabriqués grâce à de la main-d'œuvre et des matériaux canadiens ainsi
qu'à des tubes en matières plastiques importés (SH3917).
A. 100 meubles en bois des types utilisés dans les bureaux = 15 000 $
ii. Conclusion
Le fournisseur n'a pas satisfait à l'exigence concernant le contenu canadien, selon
laquelle « pas moins de 80 pour cent du prix de la soumission représente des biens et
des services canadiens ».
(2018-12-06)
(Les clients devraient utiliser leur propre papier à lettre ministériel à en-tête; et supprimer les
instructions qui apparaissent dans la lettre.)
(Insérer la date)
Adresse :
Je vous écris pour demander que vous invoquiez l'exception relative à la sécurité nationale
contenue dans tous les accords commerciaux du Canada, actuels et futurs, y compris l'Accord
sur les marchés publics de l'Organisation mondiale du commerce, Article III(1); l'Accord de
libre-échange nord-américain, Article 1018(1); et l’Accord de libre-échange canadien
(ALEC), Article 801, concernant l'approvisionnement du ______(Insérer une
description de l'approvisionnement).
Pour les raisons décrites dans le présent document, cet approvisionnement est nécessaire pour
la protection des intérêts du Canada en matière de sécurité nationale. Par conséquent, je
demande que vous invoquiez l'Exception relative à la sécurité nationale pour exempter
l'approvisionnement susmentionné de l'application de tous les accords commerciaux actuels et
futurs du Canada à toutes fins quelles qu'elles soient. Veuillez communiquer
avec _____(Insérer le nom, le titre et le numéro de téléphone du
chargé de projet) si vous avez besoin de renseignements supplémentaires sur la nature
des besoins avec _____(Insérer le nom, le titre et le numéro de
téléphone du responsable de la sécurité) pour plus de détails sur la nature
de la menace pour la sécurité nationale.
________________________
Signature du sous-ministre adjoint approprié
__________(Inscrire le nom et le titre du SMA du client)
(2015-02-25)
Tableau de comparaison
Arrangement en
Méthodes Contrat avec
Offre à commandes matière
d'approvisionnement autorisations de tâches
d'approvisionnement
Le travail est autorisé Le travail est autorisé Lorsque des besoins sont
sur demande au sur demande lorsqu'une établis, des demandes de
moment de commande subséquente soumissions fondées sur
Autorisation de l'approbation est passée. les conditions de
travail d'une AT par le client l'AMA sont lancées et
ou TPSGC. les travaux sont autorisés
par l'entremise de
contrats d'AMA.
Garantie des travaux Lorsque tous les Sans objet Sans objet
minimums ou autres travaux du contrat sont
clauses autorisés par
l'intermédiaire d' AT, le
client doit s'engager à
commander une
quantité minimale de
biens ou de services, et
le contrat doit
restreindre les attentes
de l'entrepreneur; p. ex.,
par une « garantie des
travaux minimums ».