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116 – Mesurer et analyser

des signaux analogiques et


numériques
Dossier personnel

EMF - Section informatique


Michael Heinzer
Module du 17.05.2005 au 15.06.2005
Michael Heinzer EMF - Section informatique 15.06.2005

Table des matières

1 Introduction ______________________________________________________ 1
1.1 Vocabulaire __________________________________________________________ 1
2 Loi d'ohm ________________________________________________________ 3
2.1 En courant continu ____________________________________________________ 3
2.2 En courant alternatif ___________________________________________________ 3
3 Les appareils de mesure ____________________________________________ 4
3.1 Multimètre ___________________________________________________________ 4
3.2 Voltmètre ____________________________________________________________ 4
3.2.1 Voltmètres magnétoélectriques _______________________________________________4
3.2.2 Voltmètres ferroélectriques ___________________________________________________5
3.2.3 Voltmètres numériques ______________________________________________________5
3.3 Ampèremètre ________________________________________________________ 5
3.3.1 Ampèremètres analogiques __________________________________________________5
3.3.2 Ampèremètre numérique ____________________________________________________6
3.3.3 Ampèremètres spéciaux _____________________________________________________6
3.4 Ohmmètre ___________________________________________________________ 6
3.4.1 Principe de fonctionnement __________________________________________________6
3.4.2 Générateur de courant ______________________________________________________6
3.4.3 Générateur de tension ______________________________________________________7
3.5 Oscilloscope _________________________________________________________ 7
3.5.1 Fonctionnement interne de l’oscilloscope _______________________________________7
3.5.2 La base de temps __________________________________________________________8
3.5.3 La tension appliquée par l’utilisateur ___________________________________________8
4 Le courant DC _____________________________________________________ 9
4.1 Exemple TForm4 ______________________________________________________ 9
4.2 Consommation en watts d’un disque dur _________________________________ 9
5 Le courant AC ____________________________________________________ 11
5.1 Mesures en AC ______________________________________________________ 11
6 Les principes de transmission analogique et numérique des données _____ 12
6.1 Synchrone et Asynchrone _____________________________________________ 12
6.1.1 Synchrone _______________________________________________________________12
6.1.2 Asynchrone ______________________________________________________________12
6.2 ETTD et ETCD _______________________________________________________ 12
6.2.1 ETTD __________________________________________________________________12
6.2.2 ETCD __________________________________________________________________12
6.3 Les techniques de multiplexage ________________________________________ 13
7 La norme RS-232C ________________________________________________ 13
8 La communication entre deux ordinateurs via deux modems analogiques __ 13
8.1 Définition d’un Modem ________________________________________________ 13

Table des matières I


Michael Heinzer EMF - Section informatique 15.06.2005

8.2 La technologie d’un Modem ___________________________________________ 14


8.3 Prises DB25 _________________________________________________________ 17
8.4 Prises DP9 __________________________________________________________ 18
8.4.1 Mesurer la communication entre deux ordinateurs en port COM ____________________18
8.4.2 Avec Xon/Xoff ____________________________________________________________20
8.4.3 Null-Modem _____________________________________________________________21
8.4.4 PC – Modem – Centrale téléphonique – Modem – PC ____________________________22
8.5 Centronics __________________________________________________________ 23

Table des matières II


Michael Heinzer EMF - Section informatique 11.02.2010

1 Introduction
Ce module nous donne les compétences de analyser et comprendre des signaux
électriques.

1.1 Vocabulaire
Multimètre, Un multimètre est un ensemble d'appareils de mesures
électriques regroupés en un seul boîtier, généralement
constitué d'un voltmètre, d'un ampèremètre, d'un
ohmmètre.
voltmètre, Le voltmètre est un appareil qui permet de mesurer la
tension (ou différence de potentiel électrique) entre deux
points, grandeur dont l'unité de mesure est le Volt (V). La
grande majorité des appareils de mesure actuels est
construite autour d'un voltmètre numérique, la grandeur
physique à mesurer étant convertie en tension à l'aide
d'un capteur approprié.
ohmmètre, n ohmmètre est un instrument de mesure qui permet de
mesurer la résistance électrique d'un composant ou d'un
circuit électrique. L'unité de mesure est l'ohm, noté Ω.
ampèremètre, Un ampèremètre est un appareil qui mesure l'intensité
d'un courant électrique dans un circuit. L'intensité est
mesurée en Ampères.
oscilloscope, Un oscilloscope est un appareil de mesure (outil), utilisé
par les électroniciens, destiné à visualiser graphiquement
un signal électrique en AC.
résistance, Elle est souvent désignée par la lettre R et son unité de
mesure est l'ohm (symbole Ω). Elle est lié aux notions de
résistivité et de conductivité électrique
tension, La tension est une force d'extension.
courant, L'électricité se déplace en courant dans des conducteurs
destiné à la canaliser.
DC, Le courant continu, par opposition au courant alternatif,
est un courant électrique unidirectionnel : le courant
circule à chaque instant dans le même sens, le
déplacement des électrons se fait toujours dans le même
sens.
Ces courants sont produits par des générateurs délivrant
des tensions également continues

AC, Le courant alternatif est un courant électrique qui change


de sens périodiquement. La forme la plus utilisée de
courant alternatif est le courant sinusoïdal,
essentiellement pour la distribution commerciale de
l'énergie électrique.
fréquence, La fréquence est le nombre de fois qu'un phénomène a
été ou est observable pendant une unité de temps.
tension efficace, Elle est notée

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 Physiquement, c'est la valeur de la tension


continue qui provoquerait une même dissipation
de puissance que si elle était appliquée aux
bornes d'une résistance.

tension pic-pic,
pi (), Le nombre pi, noté par la lettre grecque du même nom π
(Π en majuscule) est le rapport constant entre la
circonférence d'un cercle et son diamètre. Il est appelé
aussi la constante d'Archimède.
Pi est un nombre irrationnel, c'est-à-dire qu'il n'est pas le
rapport de deux nombres entiers naturels. L'irrationalité
de π a été démontrée en 1761 par Johann Heinrich
Lambert. En fait, ce nombre est transcendant, ce qui a
été prouvé par Ferdinand Lindemann en 1882. Ceci
signifie qu'il n'existe pas de polynôme à coefficients
entiers ou rationnels dont π soit une racine. Il en résulte
qu'il est impossible d'exprimer π avec un nombre fini
d'entiers, de fractions rationnelles et de leurs racines.

déphasage,
sinus,
période, Une période est un espace de temps caractérisé par
certains événements, elle peut également représenter
une époque au sens historique.
signal périodique. On rassemblera ici sous le nom de signal toute vibration,
onde, son... la vibration mécanique d'une corde de
guitare pouvant être transformée en courant électrique à
l'aide d'un microphone.
Un signal est dit périodique si les variations de son
amplitude se reproduisent régulièrement (t0,x(t0 + T) =
x(t0)), au bout d'une période T constante comme sur la
figure suivante :

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2 Loi d'ohm

2.1 En courant continu


La différence de potentiel ou tension en Volts V aux bornes d'un consommateur de
résistance R est proportionnelle à l'intensité du courant électrique qui le traverse.

Schématisations de la Loi d'Ohm

On peut en déduire:

La résistance s'exprime en ohm(s).


Cette loi porte le nom de Georg Ohm qui a travaillé sur le comportement des
conducteurs métalliques. Elle s'applique de manière satisfaisante aux conducteurs
métalliques thermostats, c'est à dire maintenue à une température constante.
Lorsque la température change, la valeur de la résistance change également de
manière plus ou moins simple ce qui impose d'introduire des termes correctifs. Par
convention on conserve la loi et on introduit les termes correctifs dans la valeur de
la résistance du conducteur.

2.2 En courant alternatif


La loi précédente se généralise au cas des courants sinusoïdaux en utilisant les
notations complexes. On note la tension et le courant complexes. La loi
d'Ohm s'écrit alors :

Avec : impédance complexe du dipôle considéré qui peut être constitué de


dipôles linéaires (résistances, condensateurs et inductances).

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3 Les appareils de mesure

3.1 Multimètre
Un multimètre est un ensemble d'appareils de mesures électriques regroupés en
un seul boîtier, généralement constitué d'un voltmètre, d'un ampèremètre, d'un
ohmmètre.
Le choix de l'instrument et du calibre ou échelle de mesure se fait généralement à
l'aide d'un commutateur.
Les multimètres les plus récents et les plus simples d'emploi choisissent
automatiquement le bon mode et le bon calibre.
Les anciens multimètres utilisaient des afficheurs à
aiguille pilotée par un milliampèremètre à cadre
mobile, désormais l'affichage numérique à cristaux
liquides est le plus courant.
Parfois quelques leds suffisent pour donner une
indication suffisante pour la fonction.

Autres fonctions de mesure disponibles suivant le degré de sophistication du


multimètre:
 test de continuité avec ou sans bruiteur,
 amplification pour mesurer les très basses tensions et les résistances
élevées,
 mesure de la capacité d'un condensateur,
 mesure de température,
 tests de diodes et transistors,
 mesure de fréquence de signaux électriques,
 mesure des pics (haut et bas) de tensions.
 Vérification de l'absence de tension (VAT)

3.2 Voltmètre
Le voltmètre est un appareil qui permet de mesurer la tension (ou différence de
potentiel électrique) entre deux points, grandeur dont l'unité de mesure est le Volt
(V). La grande majorité des appareils de mesure actuels est construite autour d'un
voltmètre numérique, la grandeur physique à mesurer étant convertie en tension à
l'aide d'un capteur approprié.

3.2.1 Voltmètres magnétoélectriques


Un voltmètre magnétoélectrique est constitué d'un galvanomètre, donc un
ampèremètre magnétoélectrique très sensible, en série avec une résistance
additionnelle de valeur élevée. On réalise un voltmètre à plusieurs calibres de

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mesure en changeant la valeur de la résistance additionnelle. Pour les mesures


en courant alternatif, un pont redresseur à diode est intercalé mais ce procédé
ne permet de mesurer que des tensions sinusoïdales.

3.2.2 Voltmètres ferroélectriques


Un voltmètre ferroélectrique est constitué d'un ampèremètre ferroélectrique en
série avec une résistance additionnelle de valeur élevée. Comme les
ampèremètres du même type le font pour les courants, ils permettent de faire
des mesures de valeurs efficaces de tensions de forme quelconque (mais de
fréquence faible < 1 kHz).

3.2.3 Voltmètres numériques


Ils sont généralement constitué d'un convertisseur analogique-numérique double
rampe, d'un système de traitement et d'un système d'affichage.

3.3 Ampèremètre
Un ampèremètre est un appareil qui mesure l'intensité d'un courant électrique
dans un circuit. L'intensité est mesurée en Ampères.

3.3.1 Ampèremètres analogiques


Ils sont de plus en plus remplacés par des ampèremètres numériques. Pourtant,
en pratique, l'observation de leur aiguille peut fournir des informations sur les
variations du courant mesuré que l'affichage numérique ne donne que
difficilement.
Il en existe plusieurs types :
 L'ampèremètre analogique le plus répandu est magnéto-électrique, il
utilise un galvanomètre à cadre mobile.Il mesure la valeur moyenne du
courant qui le traverse. Pour les mesures en courant alternatif, un pont
redresseur à diode est utilisé pour redresser le courant mais ce procédé
ne permet de mesurer avec précision que des courant sinusoïdaux.
 L'ampèremètre ferro-magnétique utilise deux palettes de fer doux à
l'intérieur d'une bobine. L'une des palettes est fixe, l'autre est montée sur
pivot. Quand le courant passe dans la bobine, les deux palettes
s'aimantent et se repoussent, quel que soit le sens du courant. Cet
ampèremètre n'est donc pas polarisé. (Il n'indique pas de valeurs
négatives). Sa précision et sa linéarité sont moins bonnes que celles de
l'ampèremètre magnéto-électrique mais il permet de mesurer la valeur
efficace de courant alternatif de forme quelconque (mais de fréquence
faible < 1 kHz).
 L'ampèremètre thermique est composé d'un fil dans lequel le courant
circule. Ce fil s'échauffe et s'allonge, ce qui provoque la rotation de
l'aiguille. L'ampèremètre thermique n'est pas polarisé, il peut être utilisé
directement en courant alternatif jusqu'à des fréquences de plusieurs
mégahertz.

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3.3.2 Ampèremètre numérique


On doit le considérer comme un voltmètre numérique mesurant la tension
produite par le courant à mesurer traversant une résistance (appelée shunt) dont
la valeur dépend du calibre utilisé. Par application de la Loi d'Ohm, la tension
mesurée est convertie en une valeur correspondant au courant qui traverse la
résistance.

3.3.3 Ampèremètres spéciaux


 La pince ampèremétrique AC est une sorte de transformateur électrique
dont le primaire est constitué par le conducteur à tester et le secondaire
par une self-inductance bobinée sur un circuit magnétique formé par les
deux machoires de la pince. Elle sert à mesurer des courants alternatifs
élevés sans s'insérer dans le circuit.
 La pince ampèremétrique à capteur à effet Hall permet de mesurer des
courants de forme quelconque et d'intensité élevée sans s'insérer dans le
circuit.
 Les ampèremètres à fibre optique : ils sont utilisés dans le domaine de la
THT (Très Haute Tension) et lorsque la bande passante des capteurs à
effet Hall est insuffisante (étude des régimes transitoires violents, ceux
pour lesquels le di/dt est supérieur à 108 A/s). Cette technique de mesure
utilise l'effet Faraday : le plan de polarisation de la lumière dans le verre
tourne sous l'effet d'un champ magnétique axial. Cet effet ne dépend pas
de la direction de propagation de la lumière mais dépend de celle de
l'intensité.

3.4 Ohmmètre
Un ohmmètre est un instrument de mesure qui permet de mesurer la résistance
électrique d'un composant ou d'un circuit électrique. L'unité de mesure est l'ohm,
noté Ω.

3.4.1 Principe de fonctionnement


Deux méthodes peuvent être utilisées pour mesurer la valeur d'une résistance:
 Mesure d'un courant avec un générateur de tension;
 Mesure d'une tension avec un générateur de courant.

3.4.2 Générateur de courant


Un générateur de courant impose une intensité IM à travers la résistance
inconnue RX, on mesure la tension VM apparaissant à ses bornes.
Image à insérer
 Un tel montage ne permet pas de mesurer avec précision des résistances
dont la valeur excède quelques kΩ car le courant dans le voltmètre n'est

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alors plus négligeable (la résistance interne du voltmètre étant


couramment égale à 10 MΩ). Le montage est donc complété par un
générateur de courant auxiliaire asservi à la valeur de la tension mesurée
par le voltmètre et chargé de délivrer le courant dans le voltmètre noté IV
 Lorsque la valeur de la résistance RX est inférieure à une dizaine d'ohms,
pour éviter de prendre en compte les diverses résistances de connexion, il
convient en œuvre un montage particulier, réalisé dans les ohmmètres 4
fils.

3.4.3 Générateur de tension


On utilise un ampèremètre pour mesurer le courant I circulant dans une
résistance Rx à laquelle on applique une faible tension V définie.
Image à insérer
 Cette méthode est utilisée dans les ohmmètres analogiques munit de
galvanomètre à cadre mobile.

3.5 Oscilloscope
Un oscilloscope est un appareil de mesure (outil), utilisé par les électroniciens,
destiné à visualiser graphiquement un signal électrique.
Ce type d'appareil est en voie d'obsolescence, il est actuellement remplacé par les
oscilloscopes numériques. Toutefois, on trouve aussi des appareils mixtes
associant tube cathodique et un traitement numérique du signal à mesurer. Nous
ne décrirons dans ce paragraphe que des généralités concernant les calibres de
tension et la base de temps d’un oscilloscope analogique.

3.5.1 Fonctionnement interne de l’oscilloscope


Le signal à mesurer est visualisé sur un tube cathodique généralement vert.
 La trace de l’oscilloscope est déterminée par deux composantes:
Une horizontale et une verticale.

 La composante horizontale est en abscisse: c’est le temps.


 La composante verticale est en ordonnée: c’est la tension appliquée par
l’utilisateur.

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3.5.2 La base de temps


La base de temps est caractérisée par une tension en dents de scie appliquée
aux deux plaques verticales (voir schéma).
En même temps le canon à électrons projette un faisceau d'électrons entre les
deux plaques (la densité du faisceau correspond à l'intensité lumineuse):
 Le champ électrique créé par la tension en dents de scie entre les plaques
fait dévier les électrons de leur trajectoire d’origine.

 L'abscisse de la nouvelle trajectoire dépend directement de la


 valeur de la tension en dents de scie.

Afin que l’utilisateur puisse voir cette tension, les électrons vont
percuter l’écran fluorescent de l’oscilloscope en produisant une lumière.

3.5.3 La tension appliquée par l’utilisateur


De la même manière que pour la base de temps, la visualisation de la tension
Appliquée à l’entrée de l’oscilloscope par l’utilisateur se fait à l’aide des plaques
horizontales (voir schéma) qui font dévier la trajectoire des électrons
verticalement.
La position en ordonnée dépend directement de la tension appliquée par
l’utilisateur.
La base de temps fonctionnant en permanence, nous voyons donc notre tension
d’entrée (amplifiée auparavant) évoluer au cours du temps.

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4 Le courant DC
Le courant DC s’appelle aussi courant continu parce que il ne chance pas sa
charge.

4.1 Exemple TForm4

R1 1.0k R2 1.0k

Ro=0 ohm et
Uo = 3VDC
R3 1.0k

Réqu = R1 + R2 +R3 = 3000 Ohm


Utot = U1 + U2 + U3 = 3V
U3 = 1/3 Utot = 1VDC
IR3 = U3/R3 = 0.001 A = 1mA

4.2 Consommation en watts d’un disque dur


Etat : Bios Démarrage Stand-by Lire Ecrire
Ampère : 0.65 0.99 0.65 0.7 0.75

Disque dur en 5V

1.2

1 Démarrage

0.8
écrire
Ampères

Lire
BIOS Stand-by
0.6

0.4

0.2

0
0 1 2 3 4 5 6

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Etat : Bios Démarrage Stand-by Lire Ecrire


Ampère : 0.27 0.45 0.26 0.45 0.44

Disque dur en 12V

0.5
0.45 Démarrage Lire écrire
0.4
0.35
Ampères

0.3
BIOS Stand-by
0.25
0.2
0.15
0.1
0.05
0
0 1 2 3 4 5 6

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5 Le courant AC
Le courant AC est un courant qui change ça charge périodiquement (par exemple
50Hz => 20m par période).

5.1 Mesures en AC

R1 1.0k R2 1.0k

R4 1.0k
 Ro=0 ohm et
Uo R3 1.0k

V = Veff * Racine2 = 4.24 V


Ieff = Veff/Réqu = 1.2 mA
Ipic = 1.2 * Racine2 = 1.7mA
Pour calculer la valeur efficace on doit multiplier, par exemple la tension de la
source avec la racine de 2. La résistance ne change jamais, seulement le courant
et la tension. On calcule toujours avec la valeur efficace.

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6 Les principes de transmission analogique et numérique


des données

6.1 Synchrone et Asynchrone

6.1.1 Synchrone
Le synchronisme désigne le caractère de ce qui se passe en même temps, à la
même vitesse. L'adjectif synchrone définit deux processus qui se déroulent de
manière synchronisée.
 Il est particulièrement important dans le domaine technique, celui de
l'électrotechnique, l'informatique et l'électronique. Il s'utilise aussi dans le
domaine de l'audiovisuel pour la connectique.
 Les systèmes informatiques sont fréquemment fondés sur ce principe, qui
permet des transferts d'information fiables, que ce soit au niveau des
réseaux ou au niveau du processeur (bien qu'il existe quelques
processeurs asynchrones). Du point de vue du programmeur, une
méthode est synchrone si elle attend une réponse avant de retourner.

6.1.2 Asynchrone
Asynchrone désigne le caractère de ce qui NE se passe pas à la même vitesse.
Que ce soit dans le temps ou dans la vitesse à proprement dite, par opposition à
synchrone.
 En informatique, on peut donner l'exemple de l'envoi de courriels (la
réponse n'est pas immédiate comme lors d'un clavardage), ou encore les
connexions ADSL, où l'envoi de données ne s'effectue pas à la même
vitesse que la réception. L'informatique utilise des files d'attente pour re-
synchroniser ces données. La communication par file d'attente de
message est une technologie informatique intergicielle permetant de
garantir la synchronisation de données entre deux systèmes informatiques
asynchrones. Du point de vue du programmeur, une méthode est
asynchrone si elle retourne sans attendre de réponse.

6.2 ETTD et ETCD

6.2.1 ETTD
Désignation de l'ensemble matériel formé par un émetteur de données et le
récepteur dans le cadre de matériels liés par l'intermédiaire d'un réseau.

6.2.2 ETCD
Equipement situé entre un ou plusieurs ETTD et un réseau et assurant les
fonctions d'établissement de la communication, de son maintien, de son terme,
et la conversion et le codage des signaux, sans toutefois assurer l'emission de
données.

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6.3 Les techniques de multiplexage


La communication peut se faire dans les deux sens (duplex), soit émission
d’abord, puis réception ensuite (half-duplex), soit émission et réception
simultanées (full-duplex).

7 La norme RS-232C
S-232 (aussi appelé EIA RS-232C ou V24) est le nom de la norme standardisant un
port de communication de type série. Il est disponible sur tout les PC, il est
communément appelé, le « port série ».
Sur le système d'exploitation MS-DOS qui équipait les PC, les ports RS-232 étaient
désignés par les noms COM1, COM2, etc. Cela leur a valu le surnom de « ports
COM », encore utilisé de nos jours.
Ce port peut se présenter sous la forme d'un connecteur 9 ou 25 broches (le nom
du connecteur est DB-9 ou DB-25 suivant le nombre de broches). Il est à noter que
seul la version 25 broches est vraiment standardisé, les 9 broches sont une
adaptation d'IBM lors de la création du PC.

8 La communication entre deux ordinateurs via deux


modems analogiques

8.1 Définition d’un Modem


Le modem (mot-valise de modulateur-démodulateur), est un périphérique servant
à communiquer avec des utilisateurs distants. Il permet d'échanger
(envoi/réception) des fichiers, des fax, de se connecter à Internet, de recevoir et
d'émettre des e-mails.
Techniquement, l'appareil sert à convertir les données numériques de l'ordinateur
en données analogiques compréhensibles par une ligne de téléphone classique et
réciproquement.

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8.2 La technologie d’un Modem


C'est un dispositif électronique, matérialisé dans un boîtier ou appareil, qui permet
de faire circuler (réception et envoi) des informations numériques sur un canal
analogique. Il effectue la modulation : codage de l'information numérique,
synthèse d'un signal analogique qui est en général une fréquence porteuse
modulée. L'opération de démodulation effectue l'opération inverse et permet au
récepteur d'obtenir l'information numérique.
On parle généralement de modems pour les appareils destinés à faire
communiquer les ordinateurs à travers le réseau téléphonique commuté. Toutes
ces catégories de modem servent bien souvent à accéder à Internet (ou à envoyer
ou recevoir des télécopies, à se connecter à des services minitel...). Depuis la fin
des années 90, on utilise également le terme modem pour le boîtier permettant
l'utilisation de RNIS (ou ISDN), de la connection par câble et de celle par ADSL.
C'est un emploi impropre de ce terme, de tels réseaux étant numériques, il n'y a
aucune modulation à accomplir.

Comme nous l'avons vu, un modem est capable de tranformer une suite de zéros
et de uns en signal (son).
Imaginons que nous voulions transmettre les bits 011011.
Il y a plusieurs façons de moduler le signal pour représenter les 0 et 1.

Modulation d'amplitude: on change l'amplitude (la force) du signal.

Exemple de modulation d'amplitude

Modulation de fréquence: cette fois, on change la fréquence (la vitesse de


battement) du signal.

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Exemple de modulation de fréquence

Modulation de phase: cette fois, on décale le signal dans le temps.

Exemple de modulation de phase

Il y a des astuce qui permettent de faire encore mieux !


Par exemple en modulation de fréquence, nous avons utilisé seulement 2
fréquences différentes pour coder 0 et 1. On aurait pu utiliser 4 fréquences
différentes pour coder 00, 01, 10 et 11:

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Exemple de modulation de fréquence à 4 états

Pour transmettre nos 6 bits, il nous a fallu 2 fois moins de temps qu'avec la
modulation de fréquence précédente !
On peut également appliquer cette méthode à la modulation d'amplitude et de
phase.

Ci-dessus, nous avons donc utilisé 4 fréquences différentes pour coder 00, 01, 10
et 11. On dit que la modulation est quadrivalente. Au début, on avait utilisé
seulement 2 fréquences : c'était une modulation bivalente.
La valence, c'est le nombre d'états différents que peut avoir un signal à un instant
donné. Ces différents états peuvent être représentés par des fréquences
différentes, des amplitudes différentes ou des phases différentes.
En 1 seconde, on peut donc moduler plusieurs états. Le nombre d'état différents
par seconde s'appelle baud.
1 baud = 1 état de valence par seconde ; 9600 bauds = 9600 états de valence par
seconde.
Les bauds ne sont donc pas forcément égaux aux bits/seconde !
Dans notre exemple ci dessus, si nous faisons nos 3 modulation en 1 seconde,
nous sommes à 3 bauds.
Mais en 3 modulations, nous avons transmis 6 bits : nous sommes à 6
bits/seconde.

On peut même faire encore mieux : il est possible de faire à la fois des modulation
d'amplitude, de fréquence et de phase !
Par exemple avec la modulation de fréquence et d'amplitude en même temps:

116 – Mesurer et analyser des signaux analogiques et numériques Page 16


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Exemple de modulation de fréquence et d'amplitude

Les modems (selon les normes) utilisent une ou plusieurs de ces modulations.
C'est ce qui vous permet d'avoir les vitesses de transmission des modems
actuels.

8.3 Prises DB25

Nomenclature des broches :


Numéro Nom Désignation
2 Transmit Data Transmission de données
3 Receive Data Réception de données
4 Request to Send Demande d'émission
5 Clear to Send Prêt à émettre
6 Data Set Ready Données prêtes
7 Signal Ground Masse logique
8 Carrier Detect Détection de porteuse
20 Data Terminal Ready Terminal prêt
22 Ring Indicator Indicateur de sonnerie

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8.4 Prises DP9

Nomenclature des broches :


Numéro Nom Désignation
1 Carrier Detect Détection de porteuse
2 Receive Data Réception de données
3 Transmit Data Transmission de données
4 Data Terminal Ready Terminal prêt
5 Signal Ground Masse logique
6 Data Set Ready Données prêtes
7 Request to Send Demande d'émission
8 Clear to Send Prêt à émettre
9 Ring Indicator Indicateur de sonnerie
Shield Blindage

8.4.1 Mesurer la communication entre deux ordinateurs en port COM


Nous avons mesuré la communication avec le SDS 200 et ont envoie un signal par
le logiciel Hyper-terminal.

On branche le 2 avec le 3 (deux fois !) et le 7 avec le 7. Quand on envoi un signal le


Moniteur affiche ça :

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10 V

1 1 Bit

Dans ce cas deux lignes sont un Bit. Le premier Bit ne compte pas pour le contenu
c’est partie du « Handshaking ».
Le message est : 0 1 1 0 0 1 1 1 0
1100 1110(2) => 0111 0011(2) => 7 3(ASCII-HEX) = s

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8.4.2 Avec Xon/Xoff


Schéma de la mesure :

Pendant l’envoi d’un fichier :

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8.4.3 Null-Modem
Le schéma :

Ou :

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(Standart Handshaking)

8.4.4 PC – Modem – Centrale téléphonique – Modem – PC


Le schéma :
PC2
PC1 DTE
DTE Modem
Modem
Zyxel 56k
Zyxel 56k
DCE
DCE

DB9 droit

DB9 Ports:
droit phone ->ligne 2

Ports:
phone ->ligne 1
Centrale
téléphonique
Doro Eris
Bits par seconde : 115200
Bits de données : 8
Parité : aucun
Bits d’arrêt:1
Contrôle de flux: Xon / Xoff

Commandes utilisées
Ligne 1 Connexion: atd20 (20-> ligne 2)
Ligne 2 Réponse: ata (pas avant « Ringing »)

Les mesures avec le oscilloscope :


Etat « au repos »

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Etat lors de l’envoi d’une info

8.5 Centronics
L'Interface parallèle Centronics a servi au départ à connecter des imprimantes. Ses
très grandes qualités de robustesse mécanique ont conduit à la faire utiliser aussi
pour le branchement de disques en rack.
Elle est aujourd'hui en cours de remplacement progressif par des prises de type
USB, plus maniables, moins coûteuses, et surtout bien moins encombrantes. Ce
n'est bien entendu pas que la prise qui change, mais aussi la logique de flot sous-
jacent, qui de parallèle devient multiplexée, ce qui demande davantage

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d'électronique, mais se traduit par une nette baisse de la quantité de matières


premières nécessaires à la fabrication.
Le connecteur Centronics ne doit pas être confondu avec le connecteur DB25 sur
lequel on branche l'imprimante côté PC, et qui est bien plus fragile mécaniquement.
Il a en fait existé des câbles DB25 mâle vers Centronics pour les imprimantes
parallèles et DB25 femelle ou DB9 femelle vers Centronics pour les imprimantes
série, un certain nombre de ces imprimantes, comme les Lexmark 4029 acceptant
indifféremment les deux flots, que des tests de tension électrique permettaient de
différencier, évitant tout risque d'erreur côté imprimante.

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