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2. Le baroque trouve son origine en Italie dans des villes telles que Rome, Mantoue,
Venise et Florence et qui se termine au milieu du XVIIIème siècle.
7. Les palais baroques étaient construits autour d’une entrée de même style que
celles des tribunaux , de grands escaliers et de salle de réception à l’opulence de
plus en plus grandes.
10. Les nouvelles formes introduites : Les fenêtres ovales, les colonnes torsadées …
qui se combinent également avec les volutes.
Eléments spécifiques au baroque : Les formes arrondies, en particulier les
coupoles, les bulbes, toutes les forment qui utilisent la courbe.
11. Par le biais des retables, se style exprime le pouvoir, en se défaisant des règles
classiques, recherchant la variété, l’originalité, l’effet théâtral, les émotions et les
impressions diverses. Les formes et éléments connus de la renaissance se marient
selon des rythmes nouveaux.
12. Le retable est une construction verticale qui porte des décors sculptés et/ou
peints en arrière de la table d’autel. Les volumes sont accentués, la décoration
devient exagérée, les sculptures sont colossales, le mobilier est agrandi, les voutes
s’ouvrent vers un ciel fictif, les figurent mettent en place des perspectives.
13. Le terme « baroque » a d’abord été utilisé dans un sens péjoratif, pour souligner
les excès et pour décrire une redondance excentrique et l’abondance de détails
qui contrastaient fortement avec la rationalité de la renaissance.
14. Les nouvelles églises sont construites sur un plan central, elliptique (en forme
d’ellipse) ou de croix latine, avec des chapelles, et une croisée (de transept)
couverte d’une coupole, ainsi que des tours de niveaux divers
16. L’influence de l’église dans le développement de l’art est donc moins forte que
dans la plupart des pays ; c’est le pouvoir politique, surtout de Louis XIV, qui
dictent les mouvements des artistes. La plupart travaillent pour le roi et se dédient
à encenser sa grandeur.
L’église Santa Maria Della Salute a été construite suite à un vœu du sénat
qui avait promis la construction d’une église si la vierge mettait fin à la
terrible épidémie de la peste qui sévissait en 1629
L’église Santa Maria Della Salute est située dans le quartier du Dorsoduro,
le long du grand canal et presque à la pointe de l’ile. Sa masse blanche,
imposante, est visible de loin et en fait un point de repère de la ville,
L’église de Salute est construite selon un plan atypique à venise, a plan
central et de forme octogonale qui rappelle la couronne de la vierge à qui
la basilique est dédiée.
La façade principale est de style classique, orné de grandes demi-colonnes.
L’église est couronnée de deux dômes et de volutes lui donnant son aspect
particulier.
Deux campaniles complètent l’ensemble.
L’intérieur a des éléments architecturaux déterminés par la coloration des
matériaux, et la nef centrale avec son anneau de saints au sommet.
Chap.5 : L’architecture Rococo (1710 – 1770)
1. Après le déclin du mouvement baroque dans la seconde moitié du XVIIIème siècle
nait le rococo, principalement en France.
2. A titre de réaction face au baroque imposé par Louis XIV, le rococo danse, joue,
chante et s’exalte.
3. De délicats mélanges de roses, verts et jaunes furent mis en exergue dans les
compositions frivoles et d’une surprenante légèreté, rejetant la symétrie et
estompant les lignes droites.
9. Il utilise les reflets des eaux ou des miroirs, favorise l’illusion et la confusion des
limites entre les objets ou entre la réalité et le rêve…
12. Ce qui capte l’attention de ses créateurs est la forme irrégulière des coquillages et
des rocailles marines, mais les formes végétales sont aussi employées.
13. L’important est la décoration complétement libre .Cette décoration inclut des
stucs et des grilles forgées, elle donne à l’art rococo un caractère d’intimité, plus
d’intérieur que d’extérieur.
14. Le rococo est plus un art civil qu’un art religieux : ses thèmes sont le plus souvent
mondains et concerne la vie dans les palais.
15. C’est un style aristocratique qui révèle un gout pour la claire, l’élégant, le raffiné
et le galant.
17. La vie se veut plus légère, plus libre et empreinte de frivolité, a un mode de vie
ramené à Versailles lorsque Louis XV montera au trône. Cet art de vivre
provoque l’abandon du style adopté par Louis XIV, qui était destiné à renvoyer
une image de puissance.
18. Sous Louis XV, ce sont les courbes et les volutes des coquillages, des fleurs, des
arbres, des nuages qui vont inspirer notamment les artisans de la décoration
intérieure, ébénistes, ferronniers et céramistes :
Les ébénistes : Les artisans vont laisser libre cours a leur inspiration dont
le but premier est la légèreté des formes et le confort en opposition avec
les styles antérieurs plus lourds.
Les lignes sont arrondies.
Les accoudoirs sont en retrait par rapport aux pieds pour permettre aux
dames de s’asseoir confortablement.
Le siège est dépourvu d’une entretoise censée assurer sa solidité ce qui
concourt à lui donner plus de légèreté sans autant diminuer sa solidité.
Les accoudoirs des fauteuils sont recouverts et rembourrés pour plus de
confort.
Chap.6 : L’architecture Néo-classique
1. Terminologie utilisée en France en Italie et en Angleterre pour éviter toute
confusion avec tendance classique ou baroque.
7. Cette expression nouvelle d’un style ancien voulut rallier tous les arts à ce qu’on
appela alors « le grand gout ».
10. La découverte et les fouilles dans les sites de Pompéi et Herculanum remirent au
gout du jour les formes antiques.
11. Napoléon 1er souhaitait faire de Paris la nouvelle Rome et fit édifier de nombreux
bâtiments rappelant l’empire romain a son apogée. Les deux plus grands
représentants du néoclassicisme architecturale français sont Claude Nicolas
Ledoux et Etienne-Louis Boullée.
12. Colonne Vendôme : C’est une colonne en Bronze de 44.3m de haute et d’environ
3.60m de diamètre moyen, posée sur un socle et surmontée par une statue de
Napoléon 1er. Elle est inspirée par la colonne Trajane situé à Rome.
13. L’architecture néoclassique se caractérise par le gout du monumental et la
sobriété du décor.
15. Durant sa grande époque (1780-1830), elle se privilégie les formes géométriques
comme le cube, le cylindre et la sphère. La ligne droite et l’angle droit
prédominent, par souci de clarté.
16. La courbe disparait dans les bâtiments au nom de la raison, mais apparait dans
les jardins.
17. Ce style recouvre selon les pays et les genres, différents styles et courants : Louis
XVI, Empire, « gout grec », architecture révolutionnaire, époque de Goethe, des
génies, ou des classiques allemands.
18. Sa caractéristique est la recherche des principes, son modelé formel l’antiquité
gréco-romaine.
20. Les néo-classiques condamnent les écarts dont fait preuve la société de l’époque.
22. Le style néo-classique s’étendra dans toute l’Europe avec les conquêtes
napoléoniennes, touchant même les Etats-Unis.
Soufflot allonge alors d’une travée le bras du chœur : créer une abside
flanquée de deux tours abritant des chapelles au rez-de-chaussée et des
cloches en élévation.
2. Al Mohammedieh, 1469 :
Elle fut construite sous Mohammed II al Gazi par l’architecte grec
Christodoulos. Son dôme central est flanqué de quatre demi-coupoles, et
a deux minarets et son enceinte embrasse des hospices, de collèges, des
écoles, des bais, un caravansérail et un hôpital. Le tombeau du conquérant
est aussi compris dans cette enceinte.
Elle fut élevé en 1469 sur les ruines de l’ancienne église de Saints-Apôtres,
fondée par Constantin le Grand.
La restauration de la mosquée de Mahomet dans un style semi-Italien en
a complètement altéré le caractère primitif.
Aujourd’hui ce n’est qu’une grande masse divisée en trois nefs, couronnée
d’une immense coupole de 78 mètres de hauteur, flanquée de quatre demi-
coupoles et d’un nombre considérable de petits dômes secondaires. Deux
minarets à deux étages, qu’on aperçoit de fort loin, complètent l’édifice.
3. La Bayezidieh, 1505 :
Elle possède deux minarets, et est précédée d’une cour entourée de
portiques servant de Bazar.
La seconde cour est entourée d’un portique ogival en marbre blanc et
rouges soutenu par des colonnes de porphyre ou de brèche verte avec des
chapiteaux et des bases de marbre blanc.
Elle se compose d’une nef principale et de deux nefs secondaires.
Les piliers qui supportent la coupole sont, dans le sens de la longueur de
l’édifice, accompagnés d’une colonne élevée en granit, soutenant la
retombée des deux arcs.
Les portes de cette mosquée sont remarquablement belles par la
perfection avec laquelle sont traitées leurs stalactites de marbre.
4. L’Ahmedieh, 1505 :
La mosquée bleue est la principale mosquée de Constantinople après
Sainte-Sophie, possède six minarets, une cour antérieure entourée de 26
arcades la précède, la coupole centrale est entourée de quatre demi-
coupoles, les angles sont contrebutés par quatre coupoles secondaires.
Un mur épais ferme la mosquée sur quatre faces. Les énormes piliers, sur
lesquels repose la coupole centrale et les quatre demi-coupoles auxiliaires,
ainsi que les quatre coupoles des angles sont cannelés.
Le portique est brodé du coté de la rue ou de la place publique par un mur
fermé ou percé de rares ouvertures.
La silhouette générale des mosquées est très belle, très imposante et
merveilleusement accompagnée par des lignes allongées des minarets.
5. Minar Sinan :
Très probablement, la recherche sur Sinan constitue la moitié des études
menées sur l'architecture ottomane. Cette attitude peut être tout à fait
naturelle, car le fruit le plus important de la culture ottomane est
l'architecture et Sinan est le maître le plus connu et le plus documenté de
tous.
Il était le principal architecte ottoman et ingénieur civil des sultans
Suleiman le magnifique, Selim II et Murad III. Il était responsable de la
construction de plus de 300 structures majeures et d'autres projets plus
modestes.
Ses apprentis concevront plus tard la mosquée du sultan Ahmed à Istanbul
et aideront à concevoir le taj mahal
Vers l'âge de cinquante ans, il a été nommé architecte royal en chef,
appliquant les compétences techniques qu'il avait acquises dans l'armée à
la "création de beaux édifices religieux" et de structures civiques.
Son chef-d'œuvre est la mosquée Selimiye à Edime, bien que son œuvre
la plus célèbre soit la mosquée Suleiman à Istanbul. Il est considéré comme
le plus grand architecte de la période classique de l'architecture ottomane.
Transition de la mosquée ottomane à dômes multiples à la mosquée de
type central. Le dôme central était 4 fois plus grand que l'autre, et une
symétrie et une proportion spécifiques ont commencé à être appliquées.
Il y a u mixe entre le style Byzantin et le style Seljik.
Certaines caractéristiques, espaces et unités communs peuvent être
facilement reconnus dans les œuvres de Sinan. Ces caractéristiques varient
pour des raisons telles que la topographie et les opportunités budgétaires,
mais elles sont présentes dans les conceptions des mosquées:
o Espace principal intérieur : mosquée avec des blocs cubiques ou
prismatiques et revêtement sphérique.
o Espaces de transition : le porche.
o Cours : espaces ouverts entourés de bâtiments.
6. Souleimaniyé, 1550 :
Un des plus vastes et des plus riches édifices de Constantinople.
Ce monument rappelle par ses principales dépositions la célèbre basilique
de Sainte-Sophie. Il est précédé d’un Sahn ou parvis dont trois cotés sont
entourés de portiques, le quatrième est formé par la façade de la mosquée.
La porte du vestibule est décorée dans le gout arabe, et présente un
nombre considérable d’ornements en forme de stalactites muqarnas. Aux
quatre angles du parvis s’élèvent des minarets d’un croissant.
A l’intérieur, la mosquée offre une grande coupole supportée par quatre
colonnes de granit.
Dôme : 53 mètres de haut / 27 mètres de larges / Le plus haut dans
l’Empire ottoman.
8. Sélimiyé, 1569 :
Le successeur de Souleiman, Sélim II, la mosquée qui porte son nom.
Les travaux de ce monument ont été dirigés par le celebre architecte Sinan,
qui deploya dans cette construction toutes les ressources de son art.
Il disait lui-meme, en parlant de ses ouvrages, que la mosquée des Princes,
a Constantinople, était celle d’un ouvrier, mais que Sélimiyé était un
ouvrage de maitre.
Elle était accompagnée de quatre minarets, dans l’un desquels est pratiqué
un triple escalier a hélice.
Tous les édifices religieux qu’ils ont fait bâtir a Constantinople sont
conçus, a peu de chose prés, dans ces depositions generales, celui de
Sainte-Sophie, quand aux ornements dont ils sont rehaussés, ils sont
empruntés généralement a l’architecte Arabe et Perse.