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Encadré par: M.

AIT LHOU

Réalisé par: Abdelwahab BOUIHROUCHANE

Lahbib ZAIM

Oussama BENNANY

Mohamed SAFOURI

Taha FARISSI

Année universitaire 2016/2017


Introduction
je suis le noyau de la ville. Je porte le nom du sultan Ali Ben Youssef Ben Tachefine , fils de
fondateur de la ville en 1070. Ici se recoupent les deux voies principales qui traversent la
médina :celle de bab Doukkala à bab Aylane et celle de bab khmis a bab Er-robb.Je suis entouré
de monument prestigieux d’ateliers d’artisanat de souk et de quartier résidentiel de la mosquée
Ben Youssef, œuvre almoravide ,reconstruite au début de XIX siècle il ne subsiste que le minaret
et la Qoubba celle-ci étant un chef d’œuvre de l’architecture Almoravide ,outre la coupole
entourée de latrine elle comprend une citerne d’eau et une fontaine abreuvoir et un système de
canalisation ingénieux. Medrassa Ben Youssef a été construite par essaadien en 1564-65. Elle est
l’un des monuments prestigieux qu’on peut visiter également Palais Mnebhi ou musée de
Marrakech ainsi que des échoppe d’artisanat et d’herboristerie.

I. Medarassa Ben Youssef


1- Présentation du Medarassa :
La medarassa ben youssef est l’œuvre du Sultan Abdellah Al ghalib qui en acheva la
construction en 1564-65, comme en atteste l’inscription sise sur le linteau en bois au dessus de la
porte d’entrée. Ses caractéristiques architecturales la diversité de ses décors et de ses matériaux
en font l’un des plus beaux édifices de l’époque Saadienne.

2- Fonction :
Avec son plan qui affecte un quadrilatère d’une superficie de 1680m, ses 132 chambres , son
grand patio et sa salle de prière la medarassa fut de plus de quatre siècle un foyer d’acceuil pour
les étudiants en soif de connaissances dans diverses sciences, en théologie.
Ben Youssef toute .La medarassa était , en fait une sorte de << cité universitaire >>dans laquelle
les étudiants logeaient ,vivaient révisaient leurs cours .La salle de prière leur servait pour
l’accomplissement du devoirs religieux .
Matériaux et décors :
Zellige,marbre,platre,et bois,quatre matériaux en été utilisé pour revetir les murs et conférer à la
medarassa ,un décor sobre mais riche .
Le Zellige ou céramique murale polychrome couvre les jambages des murs,les vestibules les
escaliers et quelques unes des chambres d’étudiants. Les couleurs sont douces avec une
prédilection pour le bleu , le marron clair le vert ,le blanc et le noir au dessus des panneaux de
Zellige court une frise en céramique noire ciselée en technique champlevé reproduisant des
décors en calligraphie rehaussés de dessins floraux .
Le marbre couvre le sol du patio central et orne les cotés de l’entrée de la salle de prière . huit
grands colonnes dans les quatres centrales en marbre massif de carrare supportent la coupole de
la salle de prière .Leurs chapitaux finement décorés portant des inscriptions à la gloire du
fondateur.
Le plâtre orne les murs des vestibules du patio central des galeries latérales et de salle de prière .
il est décliné du diverses façons :tantôt reproduisant un décor floral, tantôt un décor géométrique
tantôt des stalactites ou encore des pomme de pin ou des calligraphies de style coufique .
Le bois surplombe l’ensemble du décors.il revêt le plafond des chambres, des vestibules et des
portiques et les deux grandes coupoles, il est également utilisé pour les portes les linteaux ,les
consoles les balustrades et les moucharabieh des chambres d’étudiant donnant sur le patio central
,sculpté ,découpé ou peint ,le bois porte les décors géométrique ,floral ou calligraphique.

3- Plan :
Le plan général de Medarassa est simple, autour d’une grande centrale ou rectangulaire sont
disposés quatre corps de logis, le côté de la cour qui indique le sud-est est réservé à la salle de
prière, dont le <<Mihrab>> doit être orienté vers la Mecque. <<Le mihrab>> est une niche
devant laquelle se place l’imam pour réciter publiquement la prière.
Les bâtiments d’habitation comprennent généralement deux étages qui sont divisés en cellules
desservies par de longs couloirs plafonnés. Ces cellules prennent jour, tantôt sur la cour
principale, tantôt sur des courettes intérieurs.
4- HISTOIRE DES CONSTRUCTIONS :
Cette inscription de fondation sur le linteau en bois de la porte d’entrée, définit le but médersas,
d’autres inscriptions son organisation.
Les médersas sont des collèges fondés dans une intention à la fois pieuse et charitable. Elles
étaient destinées à servir d’abri à des étudiants étrangers à la ville en laquelle ils sont venus
s’inscrit. Les étudiants ou Tolba y reçoivent le vivre et le couvert. Cette hospitalité est au
demeurent très modeste. Les chambres des Tolba sont des cellules, si petites parfois qu’elles ne
dépassent pas la dimension d’un mètre de largeur sur deux mètres de longueurs. Elles prennent
jour par une petit fenêtre, grande le plus souvent comme quatre fois la main. Le mobilier est à
l’avenant : une natte pour dormir et pour s’asseoir, une couverture, une petite table avec quelques
papiers, un encrier et un roseau pour écrire.
Comme vivres, chacun des Tolba reçoit en principe un pain ou une galette par jour. Lors de
certaines fêtes le sultan faisait faire des distribution de pain de fruits de viande. Il était
traditionnel enfin, chez les riches Arabes, d’aider les étudiants à subsister et de leur donner
fréquemment l’hospitalité.
Les plus anciennes médersas furent élevées, semble-t-il au XIIe siècle. Il n’en reste que le
souvenir. A cette époque, qui correspond environ à l’âge roman régnaient des princes de la
dynastie des Almohades.
Les belles médersas du Maroc et cela est fort remarquable ont été construites à peu prés toutes
durant la première moitié du XIVe siècle alors sous la royauté des premières Mérinides,
successeurs des Almohades, le Maghreb connut une tranquillité relative et une grande prospérité.
L’art Almohades a comme caractère l’ampleur, et se rapproche ainsi de l’art romain. L’art
mérinide a comme qualités dominantes la légèreté la grâce. A l’époque qui ou il florissant, le
style gothique rayonnant s’épanouissait et en Europe
La médersa Seffarine, à Fez, fut élevée en 670/1271/1272 sous Abou Youssef Yacoub ben Abd
el Hakk l’art mérinide atteignait son apogée quelques années plus tard sous Abou Said Otman,
qui régna de 1310à 1331.
Ce souverain fit construire à Fez, la médersa du Dar el Makhzen, La médrsa Sharji, la médersa
Mesbahia et la « merveille » de Fez la médersa attarine. Son successeur Abou Lhassan, éleva une
autre merveille, la médersa de Salé. C’est à lui également qu’était due la première médersa de
Marrakech, aujourd’hui disparue. Le grande Abou Inàn Farés fit enfin construire à Fez et à
Meknés les deux médersa qui portent son nom. La Bou Anania de Féz est, à tous égards, un
monument exceptionnel.
Il faut franchir un espace de temps de plus de deux siècles pour rencontrer dans l’histoire de
l’architecture la construction d’un nouveau collège. En 1565, Le Saadien Abdellah Alghaleb
Billah fit reconstruire à Marrakech l’ancienne medrassa d’Abou Youssef ce monument est d’une
rare splendeur.

II. L’impact patrimonial :


Le patrimoine représente l’identité culturelle d’un ensemble de population d’un territoire
déterminé .En effet, c’est l’homme qui marque l’histoire d’un patrimoine, de même le patrimoine
est un intime lié d’une histoire, qui devient une emprunte du passé.
Il semble aujourd’hui, que le patrimoine inscrit mondialement (UNESCO) peut avoir des
retombés économiques sur la population. Si on veut évaluer la rentabilité économique d’un
patrimoine, il faut tout d’abord avoir des indicateurs fiable, mesurable qui permettent de
confirmer sa valeur économique.
On s’interroge sur l’impact socio-économique de medersa Ben Youssef. Il s’agit de relever les
emplois directs et indirects injecté par le patrimoine

La madrasa ben Youssef a des impacts potentiellement importants sur le développement socio-
économique de la zone où est situé. En vérité, ces impacts réels ou supposés sont l’un des
ressorts principaux, sans doute même le plus important, de la demande d’inscription sur la liste,
qui est très forte. Dans l’esprit des élus locaux qui portent généralement cette demande, être
couché sur la liste est une promesse et un instrument de développement économique, c’est-à-dire
d’activités et d’emplois.

Pour porter un jugement scientifique sur l’impact socio-économique, il ne suffit pas d’examiner
ce qui s’est passé effectivement, il faut le comparer à ce qui se serait passé en l’absence de ce
patrimoine. Connaître et comprendre ce qui s’est passé est déjà souvent difficile ; savoir ce qui se
serait passé est évidemment plus difficile encore. Les mécanismes du développement local sont
complexes, mal connus et variables dans le temps et l’espace. Ce dont on peut être sûr c’est que
l’impact de l’inscription sur le développement n’est pas le même aujourd’hui qu’hier.
Certes, une partie non négligeable de ces dépenses (billets d’avion, hôtels internationaux)
échappe à la zone visitée et à ses habitants. Une partie importante des dépenses est locale, et
même que les habitants les plus pauvres sont souvent des bénéficiaires importants. Cela reflète
en particulier le fait que contrairement à ce que beaucoup pensent la majorité des emplois
touristiques sont des emplois peu qualifiés.
DEMARCHE METHODOLOGIQUE :
Afin de relever les impacts économiques du patrimoine, nous avons pris comme indicateur
économique : nombres d’emplois et chiffres d’affaire réalisé, tout en s’appuyant sur des
statistiques a jour qui nous permet de comparer l’évolution économique du patrimoine dans trois
années.
Tableu1 : les emplois directs du patrimoine
Les emplois directs du patrimoine 

Les emplois Nombres Fréquentation Fréquentation Fréquentation CA CA CA


Directs d’employé touristiques touristique touristique Année : Année : Année :
du patrimoine : 2014 2015 2016 2014 2015 2016
Responsable 1 5543 5246 5423 110860 104920 108460
Agent de guichet 1
Médiateur culturel 2
Femme de ménage 1
Sécurité 2
Totaux 7 5543 5246 5423 104920 108460
110860
Source : enquête réalisé par le responsable du patrimoine, 2016

Le patrimoine de madrasa ben Youssef crée quelque emploi direct et on estime que les salaires
sont moins importants au niveau de la fréquentation touristique, on constate que le nombre de ces
touristes ont connu une évolution constante dans l’année 2014, et une décroissance entre l’année
2015 et 2016.
De même, on a remarquer que le chiffre d’affaire est loin d’assuré la rentabilité économique
escompté.
Tableau2 : les emplois indirects du patrimoine
Les emplois indirects du patrimoine 

Les emplois Fréquentation Fréquentation Fréquentation CA CA CA


Indirects Nombres touristiques touristique touristique Année : Année : Année :
du patrimoine : 2014 2015 2016 2014 2015 2016
herboristerie 1 2047 1812 2010
bazar 6 3210 3011 2989
Restaurant 3 2112 1914 2200
Café 7 3056 2514 2670
colporteurs - - - -
Faux guides - - - -
Totaux 17 - - -
Source : enquête réalisé par le responsable du patrimoine, 2016

Grâce à la medersa Ben Youssef plusieurs emplois indirects ont connu un épanouissement


palpable notamment entre l’année 2014 après une petite baisse au niveau de fréquentation de
touriste en 2015,à l’année 2016 nous remarquons une augmentation considérable grâce à la
COP22.
On ce qui concerne les chiffres d’affaires nous n’avons pas des informations sur les revenus des
emplois indirects car ces dernier refuse de nous en fournir.
Les retombées économiques et sociales du patrimoine, c’est à un très complexe travail. La
mesure du retour investissement le patrimoine montre en effet combien la culture se dérobe à une
approche linéaire et causale et donc à une argumentation simpliste : le patrimoine ne rapporte
directement que peu (à part quelques recettes directes de billetterie) et ne participe que de
manière biaisée induite au marché du travail à part quelques emplois de guides, de gardiens de
musées et de fonctionnaires spécialisés. Son apport principal est toujours diffracté : le patrimoine
et la culture en général tisse un réseau de savoirs, d’échanges, d’attractivité́ et de vitalité tant
communautaire qu’individuelle qui favorise l’emploi, la richesse, l’autonomie des territoires et le
bien-être des personnes et des groupes. C’est une part de cette irrigation générale du tissu social
que démontre magistralement cette étude, chiffres à l’appui, faisant ainsi la preuve de la
légitimité́ et de la nécessité des crédits publics pour ce domaine de la culture qui apparait trop
souvent comme un poids alors qu’il est l’une des conditions nécessaires d’un envol des
politiques culturelles publiques. Négliger le patrimoine reviendrait à s’appauvrir et à créer du
chômage sans compter l’atteinte que cela porterait à l’équilibre moral, identitaire et solidaire de
la société et de ses individus (mais sur ce dernier apport, il manque encore de pouvoir intégrer les
données artistiques et culturelles dans l’Indice du développement du bonheur.

III. L’importance du Medrassa Ben Youssef du


point de vue médiation culturel :

La Medrassa comme patrimoine culturel et monument architectural présent tout un


ensemble des éléments idéologique, qui influence la mentalité des gens, la mauvaise
utilisation de cette fonction par le système ou l’Etat engendre une manipulation la mémoire
collective. Le changement de la mémoire collective par la falsification de l’histoire
commun du gens aide le système (Etat) à imposer son idéologie et alors rendre la population un
troupeau dépend au politique de cette régime.
Une des ambiguïtés de la notion de médiation est qu’elle recouvre trois approches qui, bien
souvent, se superposent pour finir par se confondre :
La première concerne les usages socio-politiques du terme et se manifeste dans les
discours fonctionnels. La médiation se présente comme moyen destiné à court-circuiter les
survivances héritées d’une organisation figée dans son passé. Elle vaut alors comme
représentation qui utilise des outils d’expression et des supports de commun
icationpermettant aux « importants » de faire circuler leur vision du monde et de recueillir,
éventuellement, l’opinion de ceux qu’il s’agit de convaincre et de séduire. De ce fait, la
médiation joue une fonction idéologique : elle apparaît comme un moyen que se donne
l’institution (juridique, politique ou culturelle) pour maintenir le contact avec ses administrés et
imposer des représentations et des relations sociales.
Le plus souvent, la médiation du discours des dirigeants se développe par le biais des
médias : la médiatisation est alors le dispositif social et technique par lequel les citoyens
sont visés dans l’espace public.La deuxième approche est d’ordre théorique : elle implique
d’établir la genèse de la notion et de choisir les points de vue, empruntés aux sciences
sociales et humaines, qui transforment cette notion du sens commun en un instrument de
pensée, c’est-à-dire un concept. La médiation, dans cette perspective, est alors à envisager
comme unphénomène qui permet de comprendre la diffusion de formes langagières ou
symboliques, dans l’espace et le temps, pour produire une signification partagée dans une
communauté.
Enfin, la médiation peut être examinée comme un ensemble de pratiques sociales qui se
développent dans des domaines institutionnels différents et qui visent à construire un espace
déterminé et légitimé par les relations qui s’y manifestent. Ainsi, des institutions comme l’école,
les médias ou encore les entreprises culturelles peuvent être analysées en fonction des relations
interpersonnelles qu’elles autorisent. L’exemple de l’École est à ce propos exemplaire : peut-
elle continuer à se définir uniquement comme l’espace de transmission d’un savoir sans
réévaluer la relation spécifique enseignant/enseigné quiresterait protégée des influences
extérieures ? Doit-elle s’ouvrir à des pratiques qui suscitent l’expression singulière des membres
de la communauté scolaire ? Cette question n’est pas simplement celle de l’ouverture de l’École
au monde social ni celle de l’innovation en termes d’outils pédagogiques. Elle pose la question
des actes de paroles qui font sens dans le projet de formation du sujet. Il en va de même du
secteur culturel : peut-il se limiter à être celui de la diffusion et de la réception des formes
artistiques légitimées par le « monde de l’art » ? Ne doit-on pas inclure dans ce domaine les
pratiques sensibles ou intelligibles qui permettent à la personne de se construire dans son
rapport à l’autre ?

La médiation culturelle et les pratiques sociales :


La distinction et la légitimation des pratiques sociales qui fondaient l’organisation et les
valeurs de la société moderne sont, dans cette fin de siècle, remises en cause. Travail, action
politique, création artistique sont l’objet d’un triple désenchantement. Ces trois domaines,
constitutifs de la condition de l’homme moderne, selon Hannah Arendt, permettent de
concrétiser l’appartenance de l’individu à la collectivité dans le temps etl’espace de la Cité.
L’action des pouvoirs publics, tout comme les discours sur les pratiques de l’action culturelle,
s’est développée à partir des distinctions entre ces trois domaines, la fonction de la culture
étant de construire des médiations entre l’individu et le groupe sur la base de cette
séparation d’activités. Il convient de réévaluer l’action des pouvoirs publics enfonction des
pratiques culturelles et de leur légitimité. En effet, il n’est plus possible de reproduire à
l’identique les attentes, les discours et les objectifs relatifs à la culture et à l’art comme si rien
n’avait changé dans l’appréhension des secteurs qui donnent un sens à ces pratiques. Une
partie des discours sur les médiations culturelles doit être repensée, et pas seulement sur un plan
interne à l’administration de la culture. En effet, dans le phénomène de médiation, se
construisent des relations entre des espaces distincts : si les frontières se modifient et si les
espaces s’interpénètrent, les processus qui les mettent en contact et les relient deviennent
non-pertinents. Les monuments existent au Maroc généralement et à Marrakech
précisément, sont gérer et utiliser d’une manière déférent chaque élément est traiter par l’ordre
de son appartenance à une dynastie donnée.
Heureusement que la Medrassa en Youssef appartient à la dynastie Saadien alors elle est
un peu valoriser, lorsqu’on jet un cou d’oye juste à coté de Medrassa on trouve la Qobba
Almouravid détruite et totalement laisser oublier, des multiples visions aux monuments du
Maroc par la valorisation de ce que l’Etat apprécie et le délaissement des autres.

Conclusion :
Depuis l’adoption de la Convention du patrimoine mondial en 1972, la Liste du patrimoine
mondial n’a cessé de s’enrichir. Aussi est-il devenu indispensable de guider les États parties
dans la mise en œuvre de la Convention. Le patrimoine est une source de richesse de la nation,
pour cela le développement et le progrès de cette dernière lié a son exploitation de ce patrimoine
tout on le sauvegarde et le valorise afin d’obtenir les résultats attendus.

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