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AIT LHOU
Lahbib ZAIM
Oussama BENNANY
Mohamed SAFOURI
Taha FARISSI
2- Fonction :
Avec son plan qui affecte un quadrilatère d’une superficie de 1680m, ses 132 chambres , son
grand patio et sa salle de prière la medarassa fut de plus de quatre siècle un foyer d’acceuil pour
les étudiants en soif de connaissances dans diverses sciences, en théologie.
Ben Youssef toute .La medarassa était , en fait une sorte de << cité universitaire >>dans laquelle
les étudiants logeaient ,vivaient révisaient leurs cours .La salle de prière leur servait pour
l’accomplissement du devoirs religieux .
Matériaux et décors :
Zellige,marbre,platre,et bois,quatre matériaux en été utilisé pour revetir les murs et conférer à la
medarassa ,un décor sobre mais riche .
Le Zellige ou céramique murale polychrome couvre les jambages des murs,les vestibules les
escaliers et quelques unes des chambres d’étudiants. Les couleurs sont douces avec une
prédilection pour le bleu , le marron clair le vert ,le blanc et le noir au dessus des panneaux de
Zellige court une frise en céramique noire ciselée en technique champlevé reproduisant des
décors en calligraphie rehaussés de dessins floraux .
Le marbre couvre le sol du patio central et orne les cotés de l’entrée de la salle de prière . huit
grands colonnes dans les quatres centrales en marbre massif de carrare supportent la coupole de
la salle de prière .Leurs chapitaux finement décorés portant des inscriptions à la gloire du
fondateur.
Le plâtre orne les murs des vestibules du patio central des galeries latérales et de salle de prière .
il est décliné du diverses façons :tantôt reproduisant un décor floral, tantôt un décor géométrique
tantôt des stalactites ou encore des pomme de pin ou des calligraphies de style coufique .
Le bois surplombe l’ensemble du décors.il revêt le plafond des chambres, des vestibules et des
portiques et les deux grandes coupoles, il est également utilisé pour les portes les linteaux ,les
consoles les balustrades et les moucharabieh des chambres d’étudiant donnant sur le patio central
,sculpté ,découpé ou peint ,le bois porte les décors géométrique ,floral ou calligraphique.
3- Plan :
Le plan général de Medarassa est simple, autour d’une grande centrale ou rectangulaire sont
disposés quatre corps de logis, le côté de la cour qui indique le sud-est est réservé à la salle de
prière, dont le <<Mihrab>> doit être orienté vers la Mecque. <<Le mihrab>> est une niche
devant laquelle se place l’imam pour réciter publiquement la prière.
Les bâtiments d’habitation comprennent généralement deux étages qui sont divisés en cellules
desservies par de longs couloirs plafonnés. Ces cellules prennent jour, tantôt sur la cour
principale, tantôt sur des courettes intérieurs.
4- HISTOIRE DES CONSTRUCTIONS :
Cette inscription de fondation sur le linteau en bois de la porte d’entrée, définit le but médersas,
d’autres inscriptions son organisation.
Les médersas sont des collèges fondés dans une intention à la fois pieuse et charitable. Elles
étaient destinées à servir d’abri à des étudiants étrangers à la ville en laquelle ils sont venus
s’inscrit. Les étudiants ou Tolba y reçoivent le vivre et le couvert. Cette hospitalité est au
demeurent très modeste. Les chambres des Tolba sont des cellules, si petites parfois qu’elles ne
dépassent pas la dimension d’un mètre de largeur sur deux mètres de longueurs. Elles prennent
jour par une petit fenêtre, grande le plus souvent comme quatre fois la main. Le mobilier est à
l’avenant : une natte pour dormir et pour s’asseoir, une couverture, une petite table avec quelques
papiers, un encrier et un roseau pour écrire.
Comme vivres, chacun des Tolba reçoit en principe un pain ou une galette par jour. Lors de
certaines fêtes le sultan faisait faire des distribution de pain de fruits de viande. Il était
traditionnel enfin, chez les riches Arabes, d’aider les étudiants à subsister et de leur donner
fréquemment l’hospitalité.
Les plus anciennes médersas furent élevées, semble-t-il au XIIe siècle. Il n’en reste que le
souvenir. A cette époque, qui correspond environ à l’âge roman régnaient des princes de la
dynastie des Almohades.
Les belles médersas du Maroc et cela est fort remarquable ont été construites à peu prés toutes
durant la première moitié du XIVe siècle alors sous la royauté des premières Mérinides,
successeurs des Almohades, le Maghreb connut une tranquillité relative et une grande prospérité.
L’art Almohades a comme caractère l’ampleur, et se rapproche ainsi de l’art romain. L’art
mérinide a comme qualités dominantes la légèreté la grâce. A l’époque qui ou il florissant, le
style gothique rayonnant s’épanouissait et en Europe
La médersa Seffarine, à Fez, fut élevée en 670/1271/1272 sous Abou Youssef Yacoub ben Abd
el Hakk l’art mérinide atteignait son apogée quelques années plus tard sous Abou Said Otman,
qui régna de 1310à 1331.
Ce souverain fit construire à Fez, la médersa du Dar el Makhzen, La médrsa Sharji, la médersa
Mesbahia et la « merveille » de Fez la médersa attarine. Son successeur Abou Lhassan, éleva une
autre merveille, la médersa de Salé. C’est à lui également qu’était due la première médersa de
Marrakech, aujourd’hui disparue. Le grande Abou Inàn Farés fit enfin construire à Fez et à
Meknés les deux médersa qui portent son nom. La Bou Anania de Féz est, à tous égards, un
monument exceptionnel.
Il faut franchir un espace de temps de plus de deux siècles pour rencontrer dans l’histoire de
l’architecture la construction d’un nouveau collège. En 1565, Le Saadien Abdellah Alghaleb
Billah fit reconstruire à Marrakech l’ancienne medrassa d’Abou Youssef ce monument est d’une
rare splendeur.
La madrasa ben Youssef a des impacts potentiellement importants sur le développement socio-
économique de la zone où est situé. En vérité, ces impacts réels ou supposés sont l’un des
ressorts principaux, sans doute même le plus important, de la demande d’inscription sur la liste,
qui est très forte. Dans l’esprit des élus locaux qui portent généralement cette demande, être
couché sur la liste est une promesse et un instrument de développement économique, c’est-à-dire
d’activités et d’emplois.
Pour porter un jugement scientifique sur l’impact socio-économique, il ne suffit pas d’examiner
ce qui s’est passé effectivement, il faut le comparer à ce qui se serait passé en l’absence de ce
patrimoine. Connaître et comprendre ce qui s’est passé est déjà souvent difficile ; savoir ce qui se
serait passé est évidemment plus difficile encore. Les mécanismes du développement local sont
complexes, mal connus et variables dans le temps et l’espace. Ce dont on peut être sûr c’est que
l’impact de l’inscription sur le développement n’est pas le même aujourd’hui qu’hier.
Certes, une partie non négligeable de ces dépenses (billets d’avion, hôtels internationaux)
échappe à la zone visitée et à ses habitants. Une partie importante des dépenses est locale, et
même que les habitants les plus pauvres sont souvent des bénéficiaires importants. Cela reflète
en particulier le fait que contrairement à ce que beaucoup pensent la majorité des emplois
touristiques sont des emplois peu qualifiés.
DEMARCHE METHODOLOGIQUE :
Afin de relever les impacts économiques du patrimoine, nous avons pris comme indicateur
économique : nombres d’emplois et chiffres d’affaire réalisé, tout en s’appuyant sur des
statistiques a jour qui nous permet de comparer l’évolution économique du patrimoine dans trois
années.
Tableu1 : les emplois directs du patrimoine
Les emplois directs du patrimoine
Le patrimoine de madrasa ben Youssef crée quelque emploi direct et on estime que les salaires
sont moins importants au niveau de la fréquentation touristique, on constate que le nombre de ces
touristes ont connu une évolution constante dans l’année 2014, et une décroissance entre l’année
2015 et 2016.
De même, on a remarquer que le chiffre d’affaire est loin d’assuré la rentabilité économique
escompté.
Tableau2 : les emplois indirects du patrimoine
Les emplois indirects du patrimoine
Conclusion :
Depuis l’adoption de la Convention du patrimoine mondial en 1972, la Liste du patrimoine
mondial n’a cessé de s’enrichir. Aussi est-il devenu indispensable de guider les États parties
dans la mise en œuvre de la Convention. Le patrimoine est une source de richesse de la nation,
pour cela le développement et le progrès de cette dernière lié a son exploitation de ce patrimoine
tout on le sauvegarde et le valorise afin d’obtenir les résultats attendus.