Vous êtes sur la page 1sur 10

Antennes

HISTORIQUE :
1ere proposition :
L’art de transmettre des messages fut son apparition il y’a presque 2000 ans en chine où le
gens utilisaient des bambous creux pour communiquer d’un palais à un autre.
*Vers 1973  « premier faisceau hertzien» Chappe imagine le télégraphe à sémaphores, c’est la
première liaison terrestre codifiée.
*la pile étant déjà inventée (Volta en 1799), le premier qui expérimenta une ligne de
transmission avec un fil électrique et un retour par la terre fut l’allemand Steinheil en 1827.
*Vers 1833, l’anglais Faraday produisit le courant alternatif avec un aimant tournant devant
une bobine, mais la définition du « signal électrique » ne fut déposée qu’en 1837, par ses
compatriotes Cooke et Wheatstone.
*Trois mois plus tard Morse établit, pour le télégraphe le code de transmission qui porte son
nom (premier télégraphe entre Washington et Baltimore en 1844).
Ajoutant à ça une antériorité reconnue dans les milieux scientifiques : celle de Pavel Shilling
(premier expérimentateur d’un télégraphe à un seul fil).
Aussi, Ampère avait jeté les bases d’une liaison énergétiques à deux fils mai sans lui attribuer
la fonction de transmetteur de messages.
*Le physicien allemand Ruhmkorff créa une liaison « radio » (un rayonnement
électromagnétique grâce aux étincelles qui se produisaient entre deux éclateurs branchés au
secondaire de la bobine.
En résumé, la mise au point de la théorie de l’électromagnétisme pour la radiocommunication
fut au XIXe siècle et améliorer au XXe siècle. Les ondes électromagnétiques, support des
radiocommunications, ont été prévu de manière théorique dans le cadre des équations de
Maxwell et mises en évidence expérimentalement par Hertz à la fin du XIXe siècle. Peu de
temps après, les premières applications de transmission radio sont apparues. Leur
développement s’est fait en parallèle avec celui de l’électronique au début du siècle. Le XXe
siècle est ensuite ponctué d’innovations majeures, qui répondaient à des besoins précis.
2eme proposition :
Après une très lente progression tout au long des siècles dans les découvertes de l’électricité et du
magnétisme, l’histoire des ondes électromagnétiques s’accélère au XIXe siècle. Quelques dates en
constituent des repères majeurs.
1820 : Oersted pose les bases de l’électro dynamisme. À sa suite, Arago et surtout Ampère
développent les modèles décrivant les relations entre champs électrique et magnétique.
1832 : Faraday met en évidence l’induction électromagnétique.
1864 : Maxwell présente sa théorie des ondes électromagnétiques, calcule la vitesse des ondes
électromagnétiques et montre qu’elles se propagent à la même vitesse que la lumière. La lumière est
donc considérée comme une onde électromagnétique.
1885 : Hertz débute une série d’expérimentations mettant en évidence la propagation des ondes
électromagnétiques. À cette époque, ces ondes ne pouvaient être produites que par des éclateurs et ce
sont bien des étincelles produites par des éclateurs qui ont permis les premières transmissions
télégraphiques et téléphoniques.
À partir du début du XXe siècle, l’histoire s’accélère, en particulier avec l’invention des tubes à vide
détecteur (Fleming en 1902) et amplificateur (de Forest en 1907) et la découverte du cristal détecteur
(1906). La technologie peut alors se développer à partir de ces inventions et conduire rapidement à des
applications des ondes électromagnétiques, en télécommunications commerciales et militaires, ...
1-Définition :

Une antenne est un collecteur ou créateur d’ondes hertziennes. Une antenne


d’émission convertit les grandeurs électriques existantes dans un conducteur ou une
ligne de transmission (tension et courant) en grandeurs électromagnétiques dans
l'espace (champ électrique et champ magnétique). Inversement, l’antenne
de réception, le champ électromagnétique est converti en signal électrique qui peut
ensuite être amplifié.

2-Principe :

Les charges électriques sont capables de générer des champs électriques, comme en
électrostatique.
Les courants électriques peuvent générer des champs magnétiques (les électro-aimants par
exemple, ou bien les plaques à induction).Si les courants sont variables dans le temps, on va
voir une combinaison de champs électriques et magnétiques qui va se propager dans l'espace,
Ce sont les ondes hertziennes (EM).
Une antenne, dans sa version la plus simple, est un fil relié à un générateur qui impose un
courant dans ce fil, les charges électriques qui constituent le courant vont se masser à la
surface puis revenir en arrière dans le générateur et ça fait un courant électrique.
Un lien entre la longueur de l'antenne et la fréquence de l'onde émise.
Classification des antennes :
Les antennes peuvent être classées par différents critères :
- Bande passante, les antennes peuvent être classées en bande étroite ou large
bande.
- Polarisation, elles peuvent être classées en antennes à polarisation linéaire,
circulaire ou elliptique.
- Résonance, elles peuvent être organisées sous la forme d'antennes résonnantes
(ondes stationnaires) ou d'ondes progressives.
- À partir du nombre d'éléments, elles peuvent être regroupées sous la forme
d'antennes mono-élément ou de réseaux d'antennes.
- construction, elles peuvent être catégorisées en antennes solides, liquides et à
gaz. Les antennes solides se réfèrent à celles faites de matériaux conducteurs
(tels que les dipôles, les boucles et les cornets), les matériaux diélectriques (tels
que les DRA) ou une combinaison des deux (comme les antennes patch). Les
antennes liquides sont principalement constituées des types de liquides
(l’antenne plasma utilise un élément de plasma comme milieu conducteur pour
que le signal RF soit rayonné).

Caractéristique des antennes :


1-Diagramme de rayonnement :
C’est la représentation graphique dans l’espace du rayonnement de l’antenne. Cette
représentation peut se faire soit en trois dimensions soit en deux dimensions sur des
diagrammes polaires présentant différents plans. En effet, une antenne réelle ne rayonne pas
de façon omnidirectionnelle (isotrope). Son diagramme de rayonnement présente des
directions privilégiées et des directions où le champ rayonné est nul.

Figure : Diagramme de rayonnement d’une antenne dipôle élémentaire en 3D

C’est un diagramme qui représente les variations de la puissance que rayonne l’antenne par
unité d’angle solide dans les différentes directions de l’espace.
Prenons le cas d’une antenne isotrope, c’est-à-dire rayonnant l’énergie électromagnétique
de façon identique dans toutes les directions de l’espace, si P est la puissance totale émise par
l’antenne, la densité surfacique de puissance S à une distance r de la source est donnée par :
P
S=
4π r2
Alors l’intensité de rayonnement de l’antenne isotrope peut être écrite comme :

P
U i=r 2 , S=

2-Les différents lobes de diagramme :

Figure 1. : Différents paramètres d’un diagramme de rayonnement

Un lobe principal : C’est le lobe de rayonnement contenant le maximum d’énergie et la


direction de maximum de rayonnement.

Des lobes secondaires : Tous les autres lobes sont appelés lobes secondaires. Ils re-
présentent le rayonnement de l’antenne dans les directions indésirables. Le niveau de lobe
secondaire est en générale exprimé sous forme de rapport entre la densité de puissance dans le
lobe en question et celle du lobe principal. Ce rapport est appelé le niveau des lobes
secondaires et exprime en dB.

Un lobe arrière (rayonnement arrière) : C’est le lobe secondaire présent dans la direction
opposée à 180o du lobe principal. Le rapport avant/arrière est le rapport en dB de la puissance
rayonnée dans la direction du maximum de rayonnement par rapport a celle rayonnée dans la
direction opposée. Dans la plupart des systèmes antennaires, les lobes secondaires sont
indésirables. Une bonne conception d’antenne doit permettre de minimiser les lobes
secondaires.
Angle d’ouverture : L’angle d’ouverture caractérise la largeur du lobe principal. Il s’agit de
l’angle entre les deux directions autour du lobe principal où la puissance rayonnée est égale à
la moitié de la puissance rayonnée dans la direction de rayonnement maximal.[3]
3-Gain :
Le gain G(θ , φ) d’une antenne dans une direction (θ , φ) est le rapport entre la puissance
rayonnée dans une direction donnée P(θ , φ) sur la puissance que rayonnerait la source
isotrope par unité d’angle solide.
En général, le gain G correspond au gain dans la direction de rayonnement maximal (θ , φ)

P(θ , φ) P (θ , φ ) 0
G ( θ , φ )=4 π , G ( θ , φ )=4 π
PA PA
Avec :θ et φ sont l’azimut et l’élévation.
Le gain d’une antenne s’exprime normalement en dBi, en prenant pour référence une antenne
isotrope. Le gain de cette antenne est donc 1, soit 0 dBi (dBi pour décibel isotrope).
On trouve aussi parfois le gain exprimé en dBd, lorsqu’une antenne dipôle est utilisée comme
référence. Dont le gain théorique est de 2, 14 dB.

4-La directivité :
La directivité d’une antenne caractérise la manière dont cette antenne concentre son rayonnement dans
certaines directions de l’espace. La directivité d’une antenne dans une direction ( θ , φ ) est le rapport de
la puissance P ( θ , φ ) à la puissance que rayonnerait la source isotrope par unité d’angle solide.

Dans la direction de rayonnement maximal (θ0, ϕ0) la directivité est exprimée :

P (θ ,φ )
D ( θ , φ )=
Pr

5-Le Rendement :
Dans le cas de dégradation de puissance au niveau de l’antenne, soit du fait des pertes ou de mauvaise
utilisation, on peut définir le rendement comme suit :
Pr
η=
Pa

Où Pr : La puissance totale qu’elle rayonne.


La relation qui liant le rendement avec le gain et la directivité est :

G (θ ,φ )
η=
D (θ , φ)
6-La polarisation :
La polarisation est définie comme étant l’orientation du champ électrique E d’une onde
électromagnétiqueau cours du temps dans le plan transverse. Il existe trois types de
polarisation :
Polarisation linéaire : Le champ E n'a qu'une composante variant sinusoïdalement: sa
trajectoire est donc un segment de droite. Un dipôle génère classiquement one onde EM
polarisée linéairement.
Polarisation circulaire : Le champ E a deux composantes Eq et Ej de même amplitude et
déphasées de 90 degrés, son extrémité décrit un cercle.
Polarisation elliptique : La polarisation elliptique correspond au cas général d'un champ E
comprenant deux composantes Eq et Ej d'amplitudes et de phases
quelconques.

7-Les trois zones de rayonnement :


L’espace entourant l’antenne est généralement subdivisé en trois régions :

 Région réactive

 Région du champ proche rayonné

 Région de fraunhofer (zone du champ lointain)

8-L’impédance d’entrée :
L’impédance d’entrée est définie comme étant l’impédance présentée par une antenne à ses bornes ;
elle est égale au rapport de la tension Ve sur le courant
Ve
Z e= =R+ jX
Ie

ou
Z=impédance d’entrée aux bornes a et b.
R= résistance de l’antenne aux bornes a et b.
X= réactance de l’antenne aux bornes a et b.
OUZAGHLA /KHAOUS /INST/Dipôle
9-Adaptation d’une antenne
Le coefficient de réflexion est donné par l’expression :
Où ZC correspond à l’impédance caractéristique de la ligne, et ZAB à l’impédance d’entrée de l’antenne.
[
10-Coefficient de réflexion S11
Le coefficient de réflexion S11 met en évidence l’absorption de l’énergie par l’antenne.
C’est sur ce paramètre que l’on se base lors de l’optimisation
11-Bande passante
La bande passante d’une antenne est la bande de fréquence pour auquel présente des caractéristique
particulières.
Elle dépend de l’impédance de rayonnement, de directivité, de la polarisation de l’onde et enfin des
dimensions de l’antenne

Quelques d’antennes connues :


1-Antenne colinéaire :

L'antenne colinéaire est dédiée à l'émission/réception de type omnidirectionnel. Elle peut être


considérée comme un alignement de dipôles demi-onde placés les uns au-dessus des autres. Si
ces dipôles ont une alimentation commune en bout, l'antenne colinéaire prend l'allure d'un
« cierge » plus ou moins haut. Son gain est proportionnel au rapport de la dimension verticale
à la longueur d'onde.

2-Antenne YAGI :

L’antenne Yagi est une antenne directive dont le gain est supérieur à celui du dipôle dans la
direction avant et inférieur dans la direction arrière. Elle se compose de :

*un dipôle demi onde alimenté (élément radiateur)

*un élément réflecteur non alimenté (parasite)

*un élément directeur non alimenté (parasite)


OUZAGHLA /KHAOUS /INST/Dipôle

3-Antenne cornet :
Un dispositif très utilisé pour la propagation d’ondes guidées est le guide d’onde
rectangulaire. Sa qualité de transmission est excellente. Pour cette raison, il est utilisé en haute
en fréquence.
Sa forme permet de passer graduellement des dimensions du guide d’onde à l’espace libre.
L’onde est ainsi naturellement projetée dans l’espace libre. C’est le même principe que le
cornet acoustique.
Le guide d’onde est un dispositif hyperfréquence très utilisé du fait des pertes très faibles
engendrées par la
propagation dans celui-ci, même à hautes fréquences et de sa capacité à supporter de la
puissance. Les antennes cornets qui lui sont associées sont donc aussi très utilisées comme
moyen de transformation
de l’onde guidée en onde rayonnée. On les retrouve, dans toutes les bandes de fréquences,
dans de nombreux
systèmes tels que les radars, les antennes satellites...

4- Antenne plaquée (Patch ):

L’antenne plaquée, appelée aussi antenne patch est un type récent d’antenne dont le
développement et l’utilisation sont de plus en plus fréquents. Elle est constituée d’un
diélectrique, possédant un plan de masse métallique sur une face. Sur l’autre face, une gravure
métallique permet de supporter des courants de surface qui créent le rayonnement
électromagnétique. Les courants sont amenés du générateur à l’antenne par une ligne micro
ruban. Elle présente l’avantage du poids sur certaines antennes décrites précédemment.
OUZAGHLA /KHAOUS /INST/Dipôle

5-Antenne dipolaire :

L’antenne dipolaire est constituée de deux fils alignés, très courts et reliés chacun à deux fils
parallèles et très proches constituant une ligne bifilaire. En émission, cette ligne
est reliée à un générateur alternatif, caractérisé par sa fréquence et son impédance interne. À
la réception, la ligne bifilaire est branchée sur un récepteur.

Vous aimerez peut-être aussi