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LA REGLEMENTATION

LA REGLEMENTATION DES CANALISATIONS

I. REGLEMENTATION DES CANALISATIONS D’USINE

Décret du 8 sept 1967

Art. 1, b
Sont soumises à la réglementation les canalisations de gaz ou de vapeur
autre que la vapeur d’eau et canalisation de liquide autres que l’eau dont la
pression effective de vapeur en service peut dépasser un bar (01), lorsque les
conditions suivantes sont simultanément remplies :

Di ! 80mm ; Pef max en service ! 10 bars ; Pef max x Di ! 1500

Ces limites sont ramenées respectivement à 80 mm, 4 bars et au nombre de


1000 pour certaines catégories de fluides qui sont désignés par l’arrêté du
15-01-1962 Art 1 -b. Ces fluides sont :

- Fluides dont la température peut excéder 120°C ;


- Gaz, Vapeurs, Brouillard ou suspensions de poussières inflammables,
Liquides inflammables dont le point d’éclair est inférieur à 55°C ;
- Oxygène ou mélange contenant plus de 35% d’oxygène ;
- Liquides, vapeurs, gaz, brouillards ou suspensions de poussières pouvant
avoir une action biologique nocive.

Décret du 18-01-1943 : Canalisation d’acétylène

Art.1--- paragraphe 4
Sont soumis à la réglementation les récipients d’acétylène et la canalisation
d’usine du même gaz lorsque la pression effective peut excéder 1.5 bars quel
que soit le volume intérieur.

Arrêté du 15-01-1962

Art.1---
Sont assujetties aux prescriptions du présent arrêté pour autant qu’elles soient
installées dans les établissements qui produisent ou utilisent le fluide contenu :
Les canalisations d’eau surchauffée et de vapeur d’eau dans lesquelles la
température peut excéder 120°C, lorsque les trois conditions suivantes sont
simultanément remplies :
- Diamètre intérieur est supérieur à 110 mm.
- La pression effective du fluide peut dépasser 4 bars.
- Pef x Di ! 1000.

REGLEMENTATION DES CANALISATIONS -1


LA REGLEMENTATION

Art.2---
Dans les réseaux de canalisations complexes, seules les parties de canalisations dont
les caractéristiques dépassent les seuils fixés à l’article 1er sont réglementées.

Art.3---
1. Les matériaux constitutifs des canalisations et de leurs accessoires doivent par leur
nature opposer une résistance suffisante aux actions physiques et chimiques des
corps qu’elles sont appelées à contenir ou dans lesquels elles sont placées, et ne
provoquer aucune réaction dangereuse avec ces corps.
Dans le cas où de telles actions seraient néanmoins à redouter et à défaut d’une
protection efficace de la paroi exposée ou d’une surépaisseur suffisante, des
précautions spéciales doivent être prises pour que ces actions ne puissent devenir une
cause de danger.

2. Les matériaux constitutifs des canalisations et de leurs accessoires doivent être


exempts de fragilité aux températures de service.
Ce pendant la fonte ordinaire peut être employée lorsque la pression maximale en
service est au plus égale à 10 bars et lorsque la canalisation ne peut contenir que des
fluides dont la température est inférieure à 220°C et sans action biologique nocive.
L’allongement des aciers doit être ! 14%, cet allongement étant mesuré, le
cas échéant, tous traitements thermiques terminés, sur des éprouvettes
prélevées dans le sens longitudinal et dont la section droite S et la distance
initiale entre repère L sont liées par la relation L = 5.65 (S)1/2.

Art.5---
Toute canalisation où la pression est susceptible de dépasser la pression max. en
service doit être en communication, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un autre
appareil ou capacité, avec un manomètre et un ou plusieurs organes de sûreté.
La graduation du manomètre doit porter l’indication très apparente de la pression max.
en service de la canalisation.
L’un au moins des organes de sûreté doit entrer en fonctionnement dès que la pression
max. en service de la canalisation est atteinte et l’ensemble de ces organes doit suffire
à empêcher que cette limite ne soit dépassée de plus de 10%. Dans le cas des fluides
visés à l’article 1er point -b/, tout organe de sûreté qui permet l’écoulement de ces
fluides vers l’extérieur doit être muni d’une gaine étanche en assurant l’évacuation
jusqu’en un point où ils cessent d’être dangereux.
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux canalisations de vapeur à
plus de 400°C reliées à la chaudière sans interposition de détendeur.

Art. 6---
Les canalisations doivent être agencées ou repérées de façon à permettre leur
identification sans risque d’erreur, tant au cours de l’exploitation courante que lors des
travaux de modification ou de réparation.

REGLEMENTATION DES CANALISATIONS -2


LA REGLEMENTATION

Art.7---
Aucune canalisation ne doit être installée ni modifiée sans que soient établis
pour cette canalisation, ou pour l’ensemble dont elle fait partie, des plans ou
schémas et des documents indiquant les formes, dimensions et épaisseurs
principales de la canalisation, la nature des matériaux et des traitements
thermiques qu’ils ont éventuellement subi, la constitution des joints,
l’implantation des raccordements et ancrages principaux, l’implantation des
organes de contrôle, de sûreté et de sectionnement, la pression effective
maximale et les limites de température en service, la nature du ou des
fluides susceptibles d’être transportés.

Art.8---
Par dérogation aux dispositions de l’article 5 du décret du 18-01-1943 ci-
après et nonobstant les dispositions de l’article 6 du décret du 02–04-1926
qui stipule que la pression d’épreuve est maintenue pendant le temps
nécessaire à l’examen de toutes les parties de la canalisation et que toute
épreuve doit être précédé d’une visite complète, les parties tubulaires des
canalisations métalliques sont soumises à l’épreuve suivant l’une des deux
modalités ci-après :
1. Epreuve hydraulique d’ensemble, après montage, par les soins de
l’installateur, à une pression au moins égale 1.5 de la pression max. de
service ;
2. Epreuve hydraulique individuelle des éléments constitutifs, par les soins
de leur fabricant, à une pression au moins égale à 1.5 la pression max. de
service et soit une vérification par sondage des assemblages des éléments
entre eux assortie d’essai d’étanchéité couvrant l’ensemble de la
canalisation à une pression au moins égale aux 1.1 de la pression max. de
service, soit une vérification de la totalité des assemblages.

Art.10---
En cas de réparation ou de modification notable d’une canalisation, il sera procédé
suivant l’une des modalités prévues à l’article 8 aux épreuves et essais des éléments
insérés dans la canalisation. Toute fois, le chef de l’arrondissement minéralogique du
lieu d’installation (DPP) pourra accorder dispense de ces épreuves ou essais
complémentaires.

Art.11---
Les canalisations en service et tous leurs accessoires doivent être constamment
maintenus en bon état. L’utilisateur est tenu d’assurer en temps utile les nettoyages,
réparations ou remplacements nécessaires.

Pour les fluides visés à l’article 1er point -b/, l’utilisateur doit contrôler
l’absence de fuites aussi souvent qu’il est nécessaire.

Art.12---
Toute canalisation doit être inspectée aussi souvent qu’il est nécessaire, et
notamment avant toute remise en service après un chômage prolongé.

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LA REGLEMENTATION

Pour les canalisations enterrées ou calorifugées, les inspections


comporteront des vérifications par sondage dans les parties jugées les plus
vulnérables par l’utilisateur.

Art.14---
En cas de nécessité justifiée, le chef de l’arrondissement minéralogique (DPP) peut
prescrire à toute époque la réépreuve, sous la responsabilité de l’utilisateur, de tout ou
partie d’une canalisation suspecte. Il peut imposer pour cette réépreuve les conditions
prévues à l’article 8 point 1-. Il peut prescrire l’abaissement à une valeur qu’il fixe de la
pression max. en service.

Art.15---
Les demandes de dérogations aux dispositions du présent arrêté sont adressées, avec
toutes les justifications utiles, au chef de l’arrondissement minéralogique (DPP) qui le
transmet avec ses rapports et avis au ministre de l’industrie.

Décret du 18-01-1943

Art.5
Aucun appareil neuf ne doit être livré ni mis en service sans avoir subi, chez le
constructeur, l’épreuve définies par le présent article. Toute fois, dans les conditions qui
seront définies par le ministre de l’industrie, il pourra être procédé à l’épreuve ailleurs
que chez le constructeur.

II. REGLEMENTATION DES CANALISATIONS DE TRANSPORT DE FLUIDES


NON INFLAMMABLES NI NOCIFS

Arrêté du 29-06-1962

Art. 1er
Cet arrêté fixe l’ensemble des dispositions techniques et administratives que
doivent observer en dehors des terrains leur appartenant, les constructeurs
et exploitant des canalisations ci-après désignées, lorsqu’elles empruntent le
domaine public et des terrains appartenant à des tiers sur une longueur
totale supérieure à trois (03) kilomètres :

1. Canalisation de gaz non inflammables, ni nocifs, lorsque les trois


conditions ci-après sont simultanément remplies :

Pef ! 10 bars ; DI ! 80 ; Pef x Di ! 1500

2. Canalisation de vapeur d’eau ou d’eau surchauffée à plus de 120°C,


lorsque les trois conditions ci-après sont simultanément remplies :

Pef ! 4 bars ; DI ! 80 ; Pef x Di ! 1000

REGLEMENTATION DES CANALISATIONS -4


LA REGLEMENTATION

Les branchements desservant un seul utilisateur et empruntant le domaine public et des


terrains appartenant à des tiers sur une longueur totale à 100 m ne sont pas soumis
aux dispositions du présent arrêté. Lorsqu’il s’agit d’un réseau de transport et de
distribution, la longueur de toutes les artères autres que les branchements ci-dessus
visés est prise en considération pour le calcul de la longueur de 3Km mentionnée au
premier alinéa du présent article. Toutes les extensions nouvelles autres que les
branchements sont alors soumises aux prescriptions du présent arrêté.

Art.2---
Les canalisations visées à l’article précédent doivent faire l’objet, trois mois au moins
avant le début de la construction, d’une déclaration précisant le tracé envisagé. Ce délai
de trois mois peut être réduit avec l’accord du chef de l’arrondissement minéralogique.
Si le tracé s’étend sur plusieurs départements, elle est adressée au ministre de
l’industrie, qui en informe les préfets intéressés et transmet le dossier au chef de
l’arrondissement minéralogique. Si le tracé s’étend sur plusieurs arrondissements
minéralogiques, le ministre désigne un chef d’arrondissement chargé de centraliser le
contrôle des travaux.

Art.3---
Tout ouvrage de transport se compose d’une ou plusieurs sections homogènes séparées
par des vannes ou détendeurs ; pour chacune de ces sections le constructeur ou
l’exploitant fixe une «pression maximale en service » qui ne doit être dépassée en
aucune circonstance au cours de l’exploitation. Cette pression est au plus égale aux
10/11 de la pression de la pression d’épreuve sur le terrain telle qu’elle est prévue à
l’article 17 ci-après.

Art.4---
Les tubes doivent être constitués d’un métal de qualité homogène et contrôlée dont
l’allongement, mesuré sur des éprouvettes longitudinales de longueur L = 5.65 (S)1/2 ,
soit au moins égale à 14%. Si la soudure est employée pour la fabrication ou
l’assemblage des éléments, la qualité du métal doit être fixée en conséquence.

Art. 5---
L’épaisseur minimale des tubes droits doit être telle qu’à la pression maximale en
service la contrainte transversale reste au plus égale à la plus petite des valeurs ci-
après :
- 0.73 de la limite conventionnelle d’élasticité à 0.2% ;
- 0.55 de la résistance à la traction, cette fraction étant abaissée à 0.44 si l’élément
de canalisation est établi à l’air libre.
Toutefois pour les tubes droits des canalisations éprouvées sur le terrain selon les
modalités fixées au premier alinéa b de l’article 17 du présent arrêté, cette contrainte
doit être inférieure à la plus petite des deux valeurs ci-après :
- 0.5 de la limite conventionnelle d’élasticité à 0.2% et 0.33 de la résistance à la
traction.

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LA REGLEMENTATION

Art. 6---
Les tubes des canalisations visées à l’article 1er du présent arrêté doivent porter dans le
métal même une «marque d’identité » permettant de connaître le nom du fabricant, le
lieu, l’année et le numéro d’ordre de fabrication.
Cette marque ne peut en aucun cas faire l’objet d’une modification ultérieur. Par
dérogation aux dispositions du décret du 18-01-1943, les canalisations visées à l’article
1er (première catégorie) du présent arrêté ne sont pas soumises aux prescriptions de
l’article 4 dudit décret.
Toute fois, les tubes des canalisations éprouvées sur le terrain suivant les modalités
fixées au premier alinéa b de l’article 17 du présent arrêté sont dispensées de la
«marque d’identité » prescrite par le présent article.

Art. 7---
Les tubes droits doivent subir en usine, (dans les conditions prévues par l’article 5
du décret du 18-01-1943), une épreuve hydraulique à une pression au moins égale
à 1.1 la pression d’épreuve sur le terrain prévue à l’article 17 ci-après. Au cours de
cette épreuve en usine, la contrainte transversale maximale ne peut dépasser les 10/11
de la limite conventionnelle d’élasticité à 0.2%.
Par dérogation aux dispositions de l’article 5 du décret du 18-01-1943 l’expert n’appose
que son poinçon, mais ni la date, ni la pression d’épreuve, en regard de la marque
d’identité prévue à l’article 6 ci-dessus.
Le chef de l’arrondissement minéralogique peut, dans les conditions prévues à l’article
16, accorder dispense de l’apposition du poinçon.
Toutefois les tubes droits des canalisations éprouvées sur le terrain suivant les
modalités du premier alinéa b de l’article 17 du présent arrêté sont dispensés de
l’épreuve officielle en usine et de l’apposition du poinçon de l’expert.

Art. 8---
Les tubes coudés doivent avoir une résistance et une capacité de déformation telle que,
lors de l’essai d’éclatement avec ou sans appui extérieur d’un élément coudé raccordé à
deux éléments droits, l’éclatement se produise généralement dans l’un de ces derniers.
Les tubes droits conformes aux prescriptions de l’article 5 et éprouvées conformément
aux prescriptions de l’article 7 peuvent être utilisés sans étude particulière à la
fabrication d’élément cintré avec un rayon de courbure au moins égal à 20 fois le
diamètre extérieur du tube pour les éléments cintrés sur le terrain, et à 15 fois ce
diamètre pour les éléments cintrés en usine.

Art. 9---
Le métal, les procédés de fabrication et de traitement, le cas échéant, les soudures
constitutives doivent faire l’objet d’un contrôle assurant la qualité des tubes et coudes.
Les modalités de ce contrôle sont consignées avant la mise en fabrication des tubes
dans une notice qui doit être remise, sur sa demande, au chef de l’arrondissement
minéralogique chargé du contrôle des travaux.

REGLEMENTATION DES CANALISATIONS -6


LA REGLEMENTATION

Art.17---
Avant mise en service, chaque section homogène doit subir, sous le contrôle
de l’expert, une épreuve de résistance selon l’une des modalités suivantes :
a. A une pression au moins égale à 1.1 la pression max en service sans
pouvoir en aucun point dépasser les 10/11 de la pression d’épreuve en
usine des éléments tubulaires.
b. A une pression au moins égale à 1.5 la pression max en service.
Cette épreuve doit être effectuée à l’eau ou avec tout autre fluide de faible
tension de vapeur.

III. REGLEMENTATION DES CANALISATIONS DE TRANSPORT DE GAZ


COMBUSTIBLES

Arrêté 11-05-70

Art.2
Les dispositions du présent arrêté sont applicables aux canalisations de transport de gaz
combustibles qui remplies les conditions suivantes :
- Le matériau constituant les éléments tubulaires est de l’acier répandant aux
conditions de l’article 5 du présent arrêté.
- P ! ou égale à 4 bars ; P x Dex ! 1500 avec Dex diamètre extérieur du
tube.
- Le gaz transporté est réputé non corrosif au sens de l’article 8 du présent arrêté.

Art. 4 Emplacement des canalisations


Les emplacements où les canalisations de transport de gaz visés au présent arrêté sont
susceptibles d’être installés sont classés en trois catégories A, B et C par ordre
d’urbanisation croissante.
Les emplacements situés dans les régions désertiques ou montagneuse, les pâturages,
les terres de culture, les forêts, les zones rurales, les zones d’approche des
agglomérations sont classés en catégorie A. Toutefois sont classés en catégorie B les
emplacements précédentes pour lesquels l’une au moins des trois conditions suivantes
est remplie :
- Ils sont situés à moins de 75 m d’un établissement recevant du public, situé sur le
domaine public du chemin de fer ou d’un établissement classé dangereux, insalubre
ou incommode pour risque d’incendie ou d’explosion.
- La densité à l’hectare de logement et de locaux correspondant à une occupation
équivalente, calculée sur la surface d’un carré axé sur la canalisation, de côté égal à
200 m, est supérieur à 4.
- Ils se trouvent dans le domaine public national ou départemental.
Les emplacements situés dans les agglomérations sont classés en catégorie C. Toutefois
sont classés en catégorie B les emplacements précédents pour lesquels la densité à
l’hectare déterminée comme ci-dessus est inférieure à 40.

REGLEMENTATION DES CANALISATIONS -7


LA REGLEMENTATION

Le classement des emplacements entre les trois catégories précédentes est établi par le
transporteur. Ce dernier consulte les services de l’urbanisme, afin de tenir compte des
projets d’aménagement existant, les zones d’habitation, les zones industrielles et les
immeubles en projet devant être pris en considération au même titre que les immeubles
existants.

Art.5
Les éléments tubulaires en acier, sans soudure, soudés longitudinalement ou soudés en
hélice, doivent être fabriqués à partir de demi-produit en acier martin non effervescent,
ou de qualité techniquement équivalente. L’acier est un acier au carbone ou faiblement
allié. Compte tenu de la technique de mise en oeuvre utilisée, le métal doit être d’une
qualité facilement soudable sur chantier, et ne doit pas être susceptible de
vieillissement ; il doit être exempt de fragilité dans les conditions de service.
Une fois terminées toutes les opérations de fabrication des éléments tubulaires,
l’allongement relatif A mesuré sur des éprouvettes prélevées conformément à l’article
10 du présent arrêté, et telles que la section droite S et la distance entre repères L,
exprimées dans le même système d’unités, répondent à la relation L = 5.65 (S)1/2 ,
doit satisfaire aux conditions suivantes :
1. A ≥ 18% si l’élément tubulaire est destiné à être posé dans un emplacement
appartenant aux catégories B ou C, ou situé dans une région affectée de
mouvements de terrais.
2. A ≥ 15% si l’élément tubulaire est destiné à être posé dans un emplacement
appartenant à la catégorie A et non situé dans une région affectée de mouvement
de terrain.
Le rapport des valeurs mesurées de la limite d’élasticité et de la résistance à la traction
ne doit pas dépasser :
- 90 % dans le cas de tubes sans soudure.
- 85 % dans le cas de tubes soudés, qu’il y ait ou non écrouissage à froid.

Art.6 Dimensions des éléments tubulaires


Les tubes doivent être droits et à section circulaire. Les tolérances (de longueur de
circonférence, d’ovalisation, de rectitude et d’épaisseur) sont fixées par le transporteur.
Les dimensions des éléments tubulaires doivent être telles que la contrainte
transversale (t) supportée par le métal ne dépasse jamais une valeur égale à la plus
petite des deux expressions :
1. Emplacements de la catégorie A :
0.73 E et - 0.55 R si l’élément de canalisation doit être enterré.
- 0.44 R si l’élément de canalisation doit être à l’air libre.
2. Emplacements de la catégorie B :
0.60 E et 0.36 R.
3. Emplacements de la catégorie C :
0.50 E et 0.30 R
R et E étant les valeurs minimales spécifiées exprimées en hecto-bars de la résistance à
la traction et la limite d’élasticité à 0.2 % d’allongement rémanent.

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LA REGLEMENTATION

L’épaisseur des tubes et la pression limite de sécurité de ces tubes, en appelant


pression limite de sécurité la pression que ne saurait dépasser en tout état de cause la
pression maximale de service des tubes, sont liées par la relation suivante :

PC = 2.t.e / D où

- PC est la pression limite de sécurité de l’élément tubulaire exprimée en hecto-bars.


- e est l’épaisseur minimale spécifiée de la canalisation (c’est à dire l’épaisseur
nominale diminuée de la tolérance en moins de fabrication), exprimée en mm.
- D est le diamètre extérieur nominale exprimé en mm.

Art.8
Le gaz transporté doit être non corrosif, c’est à dire non susceptible de réagir
chimiquement sur les matériaux constituant les canalisations ni de modifier les
caractéristiques physiques de ces matériaux.
Si non, des prescriptions particulières seront édictées dans le cadre des dispositions de
l’article 2 du présent arrêté, soit en vue d’un traitement complémentaire du gaz, soit en
vue d’une protection interne des parois.
Le gaz est réputé non corrosif lorsque sa composition chimique reste dans les limites
habituelles pour des gaz couramment transportés par canalisation. Il en est de même si
le transporteur établit que la nature du gaz à transporter et la qualité des matériaux
utilisés ainsi que les conditions physiques d’emploi sont analogues à celles d’un
transport de gaz existant, qui a fonctionné pendant une période au moins égale à cinq
(05) ans sans avoir manifesté de corrosion appréciable.

Art.10
Le contrôle de la qualité de l’acier des tubes est effectué au moyen d’éprouvettes
prélevées sur ces tubes, après achèvement des opérations de fabrication susceptibles
de modifier les propriétés du métal.
Les valeurs mesurées de l’allongement, de la résistance à la traction et de la limite
d’élasticité doivent satisfaire aux dispositions de l’article 5 et être au moins égales aux
valeurs minimales spécifiées retenues pour le calcul des éléments tubulaires. Elles
doivent être mesurées sur des éprouvettes prélevées dans le métal de base :
− En travers, pour les tubes de diamètre extérieur supérieur à 450 mm.
− En long, pour les tubes de diamètre extérieur inférieur ou égal à 450 mm.

Art.11
1. Les soudures longitudinales ou hélicoïdales des éléments tubulaires doivent être
contrôlées au moyen des essais suivants :
− Essai de traction sur une éprouvette prélevée dans la direction perpendiculaire à la
soudure. La valeur de la résistance à la traction obtenu doit être au mois égale à la
résistance à la traction retenue pour le métal.
− Essai de pliage guidé atteignant un angle de 180° sur une éprouvette prélevée dans
la direction perpendiculaire à la soudure, à cheval sur cette soudure, celle-ci étant
placée dans la zone de pliage maximal. La surépaisseur éventuelle de la soudure
doit être éliminée par meulage. L’essai de pliage a lieu successivement sur deux

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LA REGLEMENTATION

éprouvettes tournées l’une à l’endroit et l’autre à l’envers par rapport au sens de


pliage.
− L’essai de pliage peut être remplacé par un essai d’évasement ou, le cas échéant,
par un essai d’aplatissement, lorsque le diamètre nominal des éléments tubulaires
est inférieur à 150 mm.
− Aucune fissure ne doit apparaître après pliage, évasement ou aplatissement.
− Des essais non destructifs doivent en outre être effectués.
2. Lorsque les éléments tubulaires comportent des soudures circulaires, des essais de
traction doivent être effectués en premier lieu pour éprouver le procédé de soudage
utilisé. La qualité des soudure est vérifiée au moyen d’examen radiographiques,
éventuellement complétés par d’autres examens non destructifs.

Art.12 Nombre des essais et épreuves


1. Contrôles destructifs
Les essais relatifs à la qualité de l’acier sont effectués sur des éprouvettes prélevées à
l’extrémité d’un tube pris, à la diligence de l’expert chargé du contrôle, dans chaque lot
de tubes constitué d’éléments de même caractéristiques provenant de la même coulée
et d’une masse totale inférieure ou égale à 100 tonnes.
Les essais destructifs relatifs à la qualité des soudures longitudinales ou hélicoïdales
sont effectués sur des éprouvettes prélevées à l’extrémité d’un tube pris, à la diligence
de l’expert chargé du contrôle, dans chaque lot de tubes constitué par une longueur
totale maximale de 1000 m.
Si un des essais destructifs ne donne pas un résultat satisfaisant, on doit procéder à de
nouveaux essais dont l’importance est fixée par le transporteur en accord avec l’expert.

2. Contrôles non destructifs


Le transporteur fixe :
− La nature et l’importance des examens non destructifs auxquels sont soumises les
soudures longitudinales et hélicoïdales ; cependant, un de ces examens au moins
doit porter sur la totalité des longueurs de soudures.
− L’emplacement et l’importance des contrôles des soudures circulaires.
− Dans le cas où un des essais précédents ne donne pas satisfaction, le transporteur
fixe, en accord avec l’expert, la nature, l’emplacement et l’importance des essais
complémentaires à effectuer.

Art.13 Epreuve hydraulique


La résistance des éléments tubulaire est éprouvée dans les usines de fabrication à la
diligence du transporteur, et sous le contrôle de l’expert s’il y a lieu. Le chef de
l’établissement où se fait cette épreuve est tenu de fournir le matériel et la main-
d’œuvre nécessaires à ladite épreuve. Celle-ci consiste à établir une pression
hydraulique suffisante à l’intérieur de chaque élément tubulaire et à le soumettre, sous
cette pression hydraulique, à un martelage approprié.
La valeur de la pression d’épreuve hydraulique (Pu) doit être au plus égale à la valeur
de la pression qui détermine dans le métal des contraintes atteignant la limite
d’élasticité vraie, si des justifications sont présentées en ce qui concerne la mesure de

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LA REGLEMENTATION

cette grandeur ; dans le cas contraire, Pu est limitée à la pression qui détermine dans le
métal des contraintes atteignant 90% de la limite d’élasticité spécifiée.
L’épreuve est effectuée avant enduit ou revêtement de chaque élément, et le maintien
en pression dure un temps suffisant pour permettre l’examen du comportement de la
paroi. Seuls sont retenus les éléments qui, après épreuve, ne présentent pas de
déformation apparente ni défaut intéressant la résistance ou l’étanchéité.
Ces éléments portent le poinçon ou la marque de l’expert, si celui-ci a contrôlé
l’épreuve, en un endroit tel que leur résistance n’en soit pas affectée.
Les éléments tubulaires des équipements accessoires d’un diamètre intérieur nominal
inférieur ou égal à 80 mm sont dispensés de cette épreuve.

Art.17 Pression maximale de service


La pression maximale de service (Pms) d’un élément tubulaire est définie à partir de la
pression d’épreuve hydraulique (Pu) par la relation suivante :
− Elément destiné à être posé en catégorie A : Pms = 0.83 . Pu
− Elément destiné à être posé en catégorie B ou C : Pms = 0.67 . Pu
La valeur retenue ne peut toutefois dépasser la valeur de la pression limite de sécurité
(Pc) de l’élément en cause, définie à l’article 6 du présent arrêté.

Art18. Pose des canalisations dans le sol


Dans les emplacements classés en catégories B et C, les canalisations doivent être
enterrées de telle sorte que la distance entre la génératrice supérieure de la
canalisation et la surface du terrain soit au moins égale à 80 cm.
Dans les emplacements classés en catégorie A, lorsque les terrains traversés sont
boisés ou à usage de culture ou d’élevage, la profondeur minimale d’enfouissement est
fixée après consultation des services agricoles intéressés. Elle ne doit pas être inférieure
à 60 cm.
Les profondeurs minimales fixées au présent article peuvent être réduites sur
dérogation accordée par le chef de l’arrondissement minéralogique. Dans ce cas, des
précautions spéciales doivent être prises.
Les canalisations doivent reposer uniformément sur le fond de fouille, toutes
dispositions étant prises pour éviter la détérioration du revêtement et des canalisations.

Art.19 Pose des canalisations à l’air libre


La pose des canalisations à l’air libre n’est autorisée qu’exceptionnellement lorsque les
difficultés rencontrées pour maintenir la canalisation enterrée le justifient. Tout projet
de pose de canalisation à l’air libre doit être soumis à l’agrément du chef de
l’arrondissement minéralogique.
Le transporteur est alors tenu de prendre toutes dispositions utiles pour tenir compte
des efforts supportés par la canalisation et résultant notamment de l’action de la
pression du gaz, des réactions des appuis, du poids des ouvrages, des effets
thermiques des intempéries et des vibrations.

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LA REGLEMENTATION

Art.20 Pose des canalisations en amont et en aval des stations de compression


Le transporteur est tenu de prendre toutes dispositions utiles pour tenir compte des
vibrations transmises par les stations de compression dans les tronçons de canalisation
situés en amont et en aval de ces stations.

Art.24 Canalisations établies dans le domaine public


Toute canalisation enterrée dans le domaine public et sans gaine doit être signalée par
un dispositif avertisseur disposé à au moins 20 cm au dessus de la canalisation.

Art.26 Assemblage des canalisations


Les assemblages sont réalisés par soudage, sauf ceux qui permettent d’isoler,
électriquement par exemple, deux sections de canalisation. Il appartient au
transporteur d’agréer le procédé de soudage et de s’assure de la qualification des
soudeurs.
Les assemblages doivent présenter une étanchéité parfaite et une résistance mécanique
d’ensemble au moins égale à celle des éléments de canalisation. Les assemblages par
soudage sur le terrain doivent faire l’objet de contrôles non destructifs dont
l’importance est fixée par le transporteur.
Lorsque les éléments tubulaires utilisés sont soudés longitudinalement, les soudures des
deux éléments raccordés doivent être, au droit de l’assemblage, distantes d’au moins
10 fois l’épaisseur nominale des éléments tubulaires et situées de préférence sur le
demi-cylindre supérieur.

Art.27 Cintrage des éléments tubulaires sur le terrain


Les éléments tubulaires peuvent être cintrés à froid sur le terrain à condition que le
rayon de courbure du coude ainsi réalisé reste supérieur à 20 fois le diamètre extérieur
des éléments.

Art.28 Joint utilisés pour l’assemblage des éléments de canalisation


Lorsque le transporteur utilise des joints pour l’assemblage des éléments de
canalisation, il doit vérifier, au moyen d’essais, la bonne résistance des matériaux
utilisés vis à vis des actions physiques ou chimiques du gaz transporté et de ses
condensats éventuels, ainsi que la stabilité des propriétés de ces matériaux.

Art.29 Piquages
Lorsqu’un élément tubulaire est perforé en vue d’un branchement, des dispositions
doivent être prises pour maintenir à une valeur suffisante la résistance au droit du
piquage effectué.

Art.36 Epreuves avant mise en exploitation


Les épreuves auxquelles doivent être soumises les canalisations consistent en une
épreuve de résistance et une épreuve d’étanchéité.
Les épreuves sont effectuées après pose définitive par sections de canalisation. Celles-ci
ont une longueur maximale de 30 Km, sauf dérogation accordée par le chef de
l’arrondissement minéralogique.

REGLEMENTATION DES CANALISATIONS - 12


LA REGLEMENTATION

Art.37 Epreuve de résistance


Le transporteur doit établir et maintenir dans la section de canalisation pendant une
durée de deux (02) heures, une pression dite d’épreuve de résistance, au plus égale à
la plus faible des pressions d’épreuve en usine des éléments tubulaires. Si l’épreuve en
usine n’a pas eu lieu, la pression d’épreuve de résistance est soumise aux même limites
que celles qui sont imposées à la pression d’épreuve hydraulique individuelle, dans
l’article 13 du présent arrêté. Compte tenu de ces contraintes, la pression d’épreuve de
résistance doit être aussi grande que possible.
Le fluide utilisé est de l’eau. Ce peut toutefois être de l’air odorisé ou du gaz, sous
réserve de l’autorisation préalable du chef de l’arrondissement minéralogique.
L’épreuve peut être réalisée pendant la période de stabilisation préalable à l’essai
d’étanchéité prévue. Elle doit être effectuée par tronçons assez courts pour que,
compte tenu des dénivellations, la pression garde aux points les plus hauts une valeur
suffisante compatible avec la valeur de la pression de service désirée.
Durant l’épreuve, le transporteur est tenu de vérifier que la pression dans la
canalisation ne subit pas de chute importante.

Art 38 Epreuve d’étanchéité


Si l’épreuve de résistance a été supportée avec sucés par la canalisation ou
l’équipement accessoire, le transporteur effectue à la pression maximale de service
envisagée et au plus égale à la pression de l’épreuve de résistance. Pendant une durée
qui est fixée en fonction des caractéristiques de l’essai et de la précision des mesures,
il procède, par des mesures de pression et de température appropriées, à la vérification
de la conservation de la masse d’eau enfermée dans la section de canalisation ou de
l’équipement accessoire. Avant d’effectuer l’épreuve d’étanchéité, il assure par un
contrôle approprié, que la quantité d’air contenue dans la canalisation est suffisamment
faible pour ne pas apporter d’incertitude dans l’interprétation de l’épreuve d’étanchéité.
L’épreuve d’étanchéité peut toutefois être effectuée à l’air odorisé ou du gaz, sous
réserve de l’autorisation préalable du chef de l’arrondissement minéralogique. Elle se
fait alors à une pression effective de 6 bar, ou à la pression de l’épreuve de résistance
quand cette dernière est inférieur à 6 bar. Pendant une durée d’au moins huit (08)
jours, le transporteur procède, par des mesures de pression et de température
appropriées, à la vérification de la conservation de la masse de gaz enfermée dans la
section de canalisation.
Sous réserve de l’accord préalable du chef de l’arrondissement minéralogique, l’épreuve
d’étanchéité peut être remplacée, pour les éléments des équipements accessoires ainsi
que pour les canalisations des stations de compression et les canalisations des ouvrages
de traitement, par une vérification soigneuse à la charge du transporteur de l'étanchéité
de toutes d’assemblage à l’aide d’un détecteur approprié. Cette opération peut être
effectuée au moment de la mise en gaz.
Lorsque l’une ou l’autre des deux épreuves de résistance et d’étanchéité n’a pas donné
satisfaction, le transporteur est tenu de procéder à la remise en état de la partie
défectueuse de la canalisation et des accessoires, puis de recommencer les épreuves de
résistance et d’étanchéité.
Si toutefois les réparations pouvant intervenir à la suite de l’épreuve d’étanchéité ne
sont pas susceptibles d’altérer la résistance de l’ouvrage, le transporteur peut, avec

REGLEMENTATION DES CANALISATIONS - 13


LA REGLEMENTATION

l’accord du chef de l’arrondissement minéralogique, ne procéder qu’à une nouvelle


épreuve d’étanchéité, sans épreuve de résistance.

Art.39 Vérification des assemblages des éléments tubulaires


L’expert doit avoir à sa disposition la justification de la bonne résistance mécanique des
assemblages, qui doivent satisfaire aux dispositions de l’article 26.
Les sections de canalisation qui ont satisfait aux épreuves de résistance et d’étanchéité
sont raccordées par un procédé excluant toute modification des contraintes dans les
conduites éprouvées, telles que les modifications qui peuvent résulter d’un ripage à
fond de fouille ; par exemple.
Les soudures de raccordement sont contrôlées par radiographie à 100% et repérées.

Art.40 Pression maximale de service


Si, à la suite des épreuves précédentes, une canalisation ou un équipement accessoire
sont déclarés étanches, la valeur de la pression effective du gaz dans la canalisation ou
l’équipement accessoire ne peut dépasser en cours d’exploitation une limite appelée
pression maximale de service PmS de la canalisation ou de l’équipement accessoire et
ayant pour valeur la plus faible des quantités suivantes :
1- 0.9 Pr , Pr représentant la pression de l’épreuve de résistance pour les éléments
tubulaires et les pièces de forme et appareils accessoires qui ont subi l’épreuve
hydraulique individuelle prévue aux article 13 du présent arrêté.
2- 0.83 Pr pour la catégorie A.
0.67 Pr pour les catégories B et C.

Art. 41 Constatations et admission du gaz dans les ouvrages de transport


Avant de procéder à la mise en exploitation, le transporteur est tenu de faire constater
par le chef de l’arrondissement minéralogique que les installations répondent aux
conditions réglementaires de sécurité.
A cet effet, le transporteur présente un dossier comportant notes techniques et procès
verbaux d’épreuves, dont la composition exacte est fixée par circulaire du ministre
chargé du gaz.
Le dossier ayant été remis, le chef de l’arrondissement minéralogique peut autoriser le
transporteur à commencer l'exploitation, à condition que les prescriptions suivantes
soient observées :
1- La pression effective du gaz dans les ouvrages de transport ne doit jamais dépasser
la pression maximale de service déterminée conformément à l’article 40du présent
arrêté.
2- La température du gaz combustible ne doit jamais dépasser les limites visées aux
articles 2 et 30 du présent arrêté.
3- Le gaz doit rester non corrosif, conformément aux dispositions des articles 8 et 44-1
du présent arrêté.

Art. 42 Epreuves des ouvrages de transport en cours d’exploitation


En cas de travaux importants de remplacement ou d’adjonctions, les parties remplacées
ou ajoutées font l’objet des épreuves et constatations visées au présent arrêté.

REGLEMENTATION DES CANALISATIONS - 14


LA REGLEMENTATION

Dans les conditions fixées par l’article 41 du présent arrêté, le chef de l’arrondissement
minéralogique peut autoriser le transporteur à commencer l’exploitation des parties
remplacées ou ajoutées.

Art.43 Opérations sur canalisation en charge


Le transporteur peut pratiquer des opérations sur canalisations en charge, selon des
modalités définies dans une consigne approuvée par le chef de l’arrondissement
minéralogique.

Art.44 Surveillance des actions corrosives


1- Actions corrosives internes
En vue de déceler et de suivre régulièrement l’action du gaz transporté sur le matériau
constituant les canalisations, ainsi que celle des dépôts et condensats de toute nature
susceptible de se former en cours d’exploitation, le transporteur doit effectuer
périodiquement un contrôle du gaz démontrant que celui-ci n’est pas corrosif.
2- Actions corrosives externes
Le transporteur est tenu de procéder périodiquement aux mesures suivantes relatives à
la protection cathodique installée ou à installer :
- Mesures du potentiel de la canalisation et des canalisations voisines , protection
cathodique en service et déconnectée.
- Etude de la résistance électrique canalisation-sol en des points répartis sur
l’ensemble de l’ouvrage.
Si les résultats des mesures précédentes le rendent nécessaire, le transporteur doit,
après en avoir informé le chef d’arrondissement minéralogique, installer ou modifier,
s’ils existent déjà, les dispositifs de protection cathodique. Ces obligations sont valables
à toute époque et quel que soit l’origine de l’insuffisance éventuelle de la protection
adoptée antérieurement.
Le transporteur doit tenir à jour dans ses archives :
- Les résultats des mesures et les conclusions dégagées.
- Les emplacements et caractéristiques principales des dispositifs employés, avec
indication des modifications éventuellement intervenues.
- L’effet obtenu sur le potentiel de l’ouvrage.
Si, enfin, le chef de l’arrondissement minéralogique le juge nécessaire dans l’intérêt de
la sécurité ou de la salubrité publique, le transporteur est tenu d’ouvrir des tranchés sur
les parties du tracé qui lui sont désignées afin de s’assurer que la canalisation est en
bon état.

Art.45 Troubles d’exploitation mettant en cause la sécurité


Tout incident ou toute circonstance susceptible de provoquer des troubles mettant en
cause la sécurité doit faire l’objet d’une communication immédiate du transporteur au
chef de l’arrondissement minéralogique.
En cas d’accident ou d’incident ou survenu à une canalisation, le ministre chargé du gaz
peut, sur proposition du chef de l’arrondissement minéralogique, prescrire, en fixant sa
valeur, un abaissement de la pression effective de service dans les canalisations ou
parties de canalisation et d’emploi les exposent à des risques analogues à ceux
qu’aurait révélé cet accident ou cet incident.
REGLEMENTATION DES CANALISATIONS - 15
LA REGLEMENTATION

En cas d’accident grave, notamment d’incendie, d’explosion ou d’asphyxie, et en tout


cas chaque fois qu‘il y a eu mort d’homme ou blessures et lésion susceptibles
d’entraîner la mort, le transporteur doit informer immédiatement le chef de
l’arrondissement minéralogique. Celui-ci procède à une enquête dont les résultats,
accompagnés de son avis sur les responsabilités engagées, sont portés à la
connaissance du ministre chargé du gaz et du préfet, ainsi que du procureur de la
république lorsqu’il y a eu mort d’homme ou blessure grave.
Le transporteur est également tenu de se conformer aux instructions des plans ORSEC
hydrocarbures élaborés par les préfets des départements traversés par les
canalisations.

IV. REGLEMENTATION DES LIGNES DES DIFFERENTS RESEAUX

Symbole Désignation Critères de soumission


B,O Purge de chaudière
BO Purge chaudière intermittente
C 150 Condensât 10.3 bars
C 50 Condensât 3.5 bars
C 25 Condensât 1.7 bars
SL Solution anti-mousse
DCF Poudre sèche anti incendie
N Azote
CD Condensât Froid
CDG Gaz carbonique
CF Alimentation chimique
SSH 25 Vapeur surchauffée 1.7 bars
UA Air de service
V Event de vide Pas soumis
WBF 900 Eau aliment chaudière 62 bars
WBF 400 Eau aliment chaudière 28 bars
WC Eau de refroidissement
WCC Eau de refroidiss circuit fermé
WCR Eau de refroidiss retour
WFF Concentration eau et mousse
CLS Solution de chlore
D Purge
BFO Brûleur de mazout
DO Gasoil (Diesel)
LN Azote liquide
IA Air instrumentation
HYP Hypochlorite
LOD Purge d’huile de graissage
LOR Retour d’huile de graissage
LOS Aliment d’huile de graissage
SH Hypochlorite de sodium

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LA REGLEMENTATION

Symbole Désignation Critères de soumission


BG Gaz / Air
BT Butane
DLNG Elimination de GNL
DR Dégivrage
E Ethane
FG Gaz combustible
FGN Gaz combustible, Gaz naturel
FLRG Torche
G Essence Di ! 80 mm ( Dn ≥ 3" ½) ;
GNT Gaz naturel traité Peff ! 4 bars
LNG Gaz naturel et
M Méthane Peff . Di! 1000
MCR Réfrigérant à compos mixte
PP Propane
PTR Essence légère
PRG Gaz process
SA Acide sulfurique
MEA Monoéthanolamine
MEAL Monoéthanolamine MAIGRE
MEAR Monoéthanolamine CHARGE
S 150 Vapeur saturée 10.3 bars
SSH 900 Vapeur surchauffée 62 bars
SSH 600 Vapeur surchauffée 40 bars
Di ! 110 mm ( Dn ≥5") ; Peff
SSH 400 Vapeur surchauffée 28 bars
!4bars
SSH 240 Vapeur surchauffée 17 bars
et
SSH 235 Vapeur surchauffée 16 bars
Peff . Di! 1000
SSH 150 Vapeur surchauffée 10.3 bars
S 50 Vapeur saturée 3.5 bars
SSH 50 Vapeur surchauffée 3.5 bars

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