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Art. 1, b
Sont soumises à la réglementation les canalisations de gaz ou de vapeur
autre que la vapeur d’eau et canalisation de liquide autres que l’eau dont la
pression effective de vapeur en service peut dépasser un bar (01), lorsque les
conditions suivantes sont simultanément remplies :
Art.1--- paragraphe 4
Sont soumis à la réglementation les récipients d’acétylène et la canalisation
d’usine du même gaz lorsque la pression effective peut excéder 1.5 bars quel
que soit le volume intérieur.
Arrêté du 15-01-1962
Art.1---
Sont assujetties aux prescriptions du présent arrêté pour autant qu’elles soient
installées dans les établissements qui produisent ou utilisent le fluide contenu :
Les canalisations d’eau surchauffée et de vapeur d’eau dans lesquelles la
température peut excéder 120°C, lorsque les trois conditions suivantes sont
simultanément remplies :
- Diamètre intérieur est supérieur à 110 mm.
- La pression effective du fluide peut dépasser 4 bars.
- Pef x Di ! 1000.
Art.2---
Dans les réseaux de canalisations complexes, seules les parties de canalisations dont
les caractéristiques dépassent les seuils fixés à l’article 1er sont réglementées.
Art.3---
1. Les matériaux constitutifs des canalisations et de leurs accessoires doivent par leur
nature opposer une résistance suffisante aux actions physiques et chimiques des
corps qu’elles sont appelées à contenir ou dans lesquels elles sont placées, et ne
provoquer aucune réaction dangereuse avec ces corps.
Dans le cas où de telles actions seraient néanmoins à redouter et à défaut d’une
protection efficace de la paroi exposée ou d’une surépaisseur suffisante, des
précautions spéciales doivent être prises pour que ces actions ne puissent devenir une
cause de danger.
Art.5---
Toute canalisation où la pression est susceptible de dépasser la pression max. en
service doit être en communication, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un autre
appareil ou capacité, avec un manomètre et un ou plusieurs organes de sûreté.
La graduation du manomètre doit porter l’indication très apparente de la pression max.
en service de la canalisation.
L’un au moins des organes de sûreté doit entrer en fonctionnement dès que la pression
max. en service de la canalisation est atteinte et l’ensemble de ces organes doit suffire
à empêcher que cette limite ne soit dépassée de plus de 10%. Dans le cas des fluides
visés à l’article 1er point -b/, tout organe de sûreté qui permet l’écoulement de ces
fluides vers l’extérieur doit être muni d’une gaine étanche en assurant l’évacuation
jusqu’en un point où ils cessent d’être dangereux.
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux canalisations de vapeur à
plus de 400°C reliées à la chaudière sans interposition de détendeur.
Art. 6---
Les canalisations doivent être agencées ou repérées de façon à permettre leur
identification sans risque d’erreur, tant au cours de l’exploitation courante que lors des
travaux de modification ou de réparation.
Art.7---
Aucune canalisation ne doit être installée ni modifiée sans que soient établis
pour cette canalisation, ou pour l’ensemble dont elle fait partie, des plans ou
schémas et des documents indiquant les formes, dimensions et épaisseurs
principales de la canalisation, la nature des matériaux et des traitements
thermiques qu’ils ont éventuellement subi, la constitution des joints,
l’implantation des raccordements et ancrages principaux, l’implantation des
organes de contrôle, de sûreté et de sectionnement, la pression effective
maximale et les limites de température en service, la nature du ou des
fluides susceptibles d’être transportés.
Art.8---
Par dérogation aux dispositions de l’article 5 du décret du 18-01-1943 ci-
après et nonobstant les dispositions de l’article 6 du décret du 02–04-1926
qui stipule que la pression d’épreuve est maintenue pendant le temps
nécessaire à l’examen de toutes les parties de la canalisation et que toute
épreuve doit être précédé d’une visite complète, les parties tubulaires des
canalisations métalliques sont soumises à l’épreuve suivant l’une des deux
modalités ci-après :
1. Epreuve hydraulique d’ensemble, après montage, par les soins de
l’installateur, à une pression au moins égale 1.5 de la pression max. de
service ;
2. Epreuve hydraulique individuelle des éléments constitutifs, par les soins
de leur fabricant, à une pression au moins égale à 1.5 la pression max. de
service et soit une vérification par sondage des assemblages des éléments
entre eux assortie d’essai d’étanchéité couvrant l’ensemble de la
canalisation à une pression au moins égale aux 1.1 de la pression max. de
service, soit une vérification de la totalité des assemblages.
Art.10---
En cas de réparation ou de modification notable d’une canalisation, il sera procédé
suivant l’une des modalités prévues à l’article 8 aux épreuves et essais des éléments
insérés dans la canalisation. Toute fois, le chef de l’arrondissement minéralogique du
lieu d’installation (DPP) pourra accorder dispense de ces épreuves ou essais
complémentaires.
Art.11---
Les canalisations en service et tous leurs accessoires doivent être constamment
maintenus en bon état. L’utilisateur est tenu d’assurer en temps utile les nettoyages,
réparations ou remplacements nécessaires.
Pour les fluides visés à l’article 1er point -b/, l’utilisateur doit contrôler
l’absence de fuites aussi souvent qu’il est nécessaire.
Art.12---
Toute canalisation doit être inspectée aussi souvent qu’il est nécessaire, et
notamment avant toute remise en service après un chômage prolongé.
Art.14---
En cas de nécessité justifiée, le chef de l’arrondissement minéralogique (DPP) peut
prescrire à toute époque la réépreuve, sous la responsabilité de l’utilisateur, de tout ou
partie d’une canalisation suspecte. Il peut imposer pour cette réépreuve les conditions
prévues à l’article 8 point 1-. Il peut prescrire l’abaissement à une valeur qu’il fixe de la
pression max. en service.
Art.15---
Les demandes de dérogations aux dispositions du présent arrêté sont adressées, avec
toutes les justifications utiles, au chef de l’arrondissement minéralogique (DPP) qui le
transmet avec ses rapports et avis au ministre de l’industrie.
Décret du 18-01-1943
Art.5
Aucun appareil neuf ne doit être livré ni mis en service sans avoir subi, chez le
constructeur, l’épreuve définies par le présent article. Toute fois, dans les conditions qui
seront définies par le ministre de l’industrie, il pourra être procédé à l’épreuve ailleurs
que chez le constructeur.
Arrêté du 29-06-1962
Art. 1er
Cet arrêté fixe l’ensemble des dispositions techniques et administratives que
doivent observer en dehors des terrains leur appartenant, les constructeurs
et exploitant des canalisations ci-après désignées, lorsqu’elles empruntent le
domaine public et des terrains appartenant à des tiers sur une longueur
totale supérieure à trois (03) kilomètres :
Art.2---
Les canalisations visées à l’article précédent doivent faire l’objet, trois mois au moins
avant le début de la construction, d’une déclaration précisant le tracé envisagé. Ce délai
de trois mois peut être réduit avec l’accord du chef de l’arrondissement minéralogique.
Si le tracé s’étend sur plusieurs départements, elle est adressée au ministre de
l’industrie, qui en informe les préfets intéressés et transmet le dossier au chef de
l’arrondissement minéralogique. Si le tracé s’étend sur plusieurs arrondissements
minéralogiques, le ministre désigne un chef d’arrondissement chargé de centraliser le
contrôle des travaux.
Art.3---
Tout ouvrage de transport se compose d’une ou plusieurs sections homogènes séparées
par des vannes ou détendeurs ; pour chacune de ces sections le constructeur ou
l’exploitant fixe une «pression maximale en service » qui ne doit être dépassée en
aucune circonstance au cours de l’exploitation. Cette pression est au plus égale aux
10/11 de la pression de la pression d’épreuve sur le terrain telle qu’elle est prévue à
l’article 17 ci-après.
Art.4---
Les tubes doivent être constitués d’un métal de qualité homogène et contrôlée dont
l’allongement, mesuré sur des éprouvettes longitudinales de longueur L = 5.65 (S)1/2 ,
soit au moins égale à 14%. Si la soudure est employée pour la fabrication ou
l’assemblage des éléments, la qualité du métal doit être fixée en conséquence.
Art. 5---
L’épaisseur minimale des tubes droits doit être telle qu’à la pression maximale en
service la contrainte transversale reste au plus égale à la plus petite des valeurs ci-
après :
- 0.73 de la limite conventionnelle d’élasticité à 0.2% ;
- 0.55 de la résistance à la traction, cette fraction étant abaissée à 0.44 si l’élément
de canalisation est établi à l’air libre.
Toutefois pour les tubes droits des canalisations éprouvées sur le terrain selon les
modalités fixées au premier alinéa b de l’article 17 du présent arrêté, cette contrainte
doit être inférieure à la plus petite des deux valeurs ci-après :
- 0.5 de la limite conventionnelle d’élasticité à 0.2% et 0.33 de la résistance à la
traction.
Art. 6---
Les tubes des canalisations visées à l’article 1er du présent arrêté doivent porter dans le
métal même une «marque d’identité » permettant de connaître le nom du fabricant, le
lieu, l’année et le numéro d’ordre de fabrication.
Cette marque ne peut en aucun cas faire l’objet d’une modification ultérieur. Par
dérogation aux dispositions du décret du 18-01-1943, les canalisations visées à l’article
1er (première catégorie) du présent arrêté ne sont pas soumises aux prescriptions de
l’article 4 dudit décret.
Toute fois, les tubes des canalisations éprouvées sur le terrain suivant les modalités
fixées au premier alinéa b de l’article 17 du présent arrêté sont dispensées de la
«marque d’identité » prescrite par le présent article.
Art. 7---
Les tubes droits doivent subir en usine, (dans les conditions prévues par l’article 5
du décret du 18-01-1943), une épreuve hydraulique à une pression au moins égale
à 1.1 la pression d’épreuve sur le terrain prévue à l’article 17 ci-après. Au cours de
cette épreuve en usine, la contrainte transversale maximale ne peut dépasser les 10/11
de la limite conventionnelle d’élasticité à 0.2%.
Par dérogation aux dispositions de l’article 5 du décret du 18-01-1943 l’expert n’appose
que son poinçon, mais ni la date, ni la pression d’épreuve, en regard de la marque
d’identité prévue à l’article 6 ci-dessus.
Le chef de l’arrondissement minéralogique peut, dans les conditions prévues à l’article
16, accorder dispense de l’apposition du poinçon.
Toutefois les tubes droits des canalisations éprouvées sur le terrain suivant les
modalités du premier alinéa b de l’article 17 du présent arrêté sont dispensés de
l’épreuve officielle en usine et de l’apposition du poinçon de l’expert.
Art. 8---
Les tubes coudés doivent avoir une résistance et une capacité de déformation telle que,
lors de l’essai d’éclatement avec ou sans appui extérieur d’un élément coudé raccordé à
deux éléments droits, l’éclatement se produise généralement dans l’un de ces derniers.
Les tubes droits conformes aux prescriptions de l’article 5 et éprouvées conformément
aux prescriptions de l’article 7 peuvent être utilisés sans étude particulière à la
fabrication d’élément cintré avec un rayon de courbure au moins égal à 20 fois le
diamètre extérieur du tube pour les éléments cintrés sur le terrain, et à 15 fois ce
diamètre pour les éléments cintrés en usine.
Art. 9---
Le métal, les procédés de fabrication et de traitement, le cas échéant, les soudures
constitutives doivent faire l’objet d’un contrôle assurant la qualité des tubes et coudes.
Les modalités de ce contrôle sont consignées avant la mise en fabrication des tubes
dans une notice qui doit être remise, sur sa demande, au chef de l’arrondissement
minéralogique chargé du contrôle des travaux.
Art.17---
Avant mise en service, chaque section homogène doit subir, sous le contrôle
de l’expert, une épreuve de résistance selon l’une des modalités suivantes :
a. A une pression au moins égale à 1.1 la pression max en service sans
pouvoir en aucun point dépasser les 10/11 de la pression d’épreuve en
usine des éléments tubulaires.
b. A une pression au moins égale à 1.5 la pression max en service.
Cette épreuve doit être effectuée à l’eau ou avec tout autre fluide de faible
tension de vapeur.
Arrêté 11-05-70
Art.2
Les dispositions du présent arrêté sont applicables aux canalisations de transport de gaz
combustibles qui remplies les conditions suivantes :
- Le matériau constituant les éléments tubulaires est de l’acier répandant aux
conditions de l’article 5 du présent arrêté.
- P ! ou égale à 4 bars ; P x Dex ! 1500 avec Dex diamètre extérieur du
tube.
- Le gaz transporté est réputé non corrosif au sens de l’article 8 du présent arrêté.
Le classement des emplacements entre les trois catégories précédentes est établi par le
transporteur. Ce dernier consulte les services de l’urbanisme, afin de tenir compte des
projets d’aménagement existant, les zones d’habitation, les zones industrielles et les
immeubles en projet devant être pris en considération au même titre que les immeubles
existants.
Art.5
Les éléments tubulaires en acier, sans soudure, soudés longitudinalement ou soudés en
hélice, doivent être fabriqués à partir de demi-produit en acier martin non effervescent,
ou de qualité techniquement équivalente. L’acier est un acier au carbone ou faiblement
allié. Compte tenu de la technique de mise en oeuvre utilisée, le métal doit être d’une
qualité facilement soudable sur chantier, et ne doit pas être susceptible de
vieillissement ; il doit être exempt de fragilité dans les conditions de service.
Une fois terminées toutes les opérations de fabrication des éléments tubulaires,
l’allongement relatif A mesuré sur des éprouvettes prélevées conformément à l’article
10 du présent arrêté, et telles que la section droite S et la distance entre repères L,
exprimées dans le même système d’unités, répondent à la relation L = 5.65 (S)1/2 ,
doit satisfaire aux conditions suivantes :
1. A ≥ 18% si l’élément tubulaire est destiné à être posé dans un emplacement
appartenant aux catégories B ou C, ou situé dans une région affectée de
mouvements de terrais.
2. A ≥ 15% si l’élément tubulaire est destiné à être posé dans un emplacement
appartenant à la catégorie A et non situé dans une région affectée de mouvement
de terrain.
Le rapport des valeurs mesurées de la limite d’élasticité et de la résistance à la traction
ne doit pas dépasser :
- 90 % dans le cas de tubes sans soudure.
- 85 % dans le cas de tubes soudés, qu’il y ait ou non écrouissage à froid.
PC = 2.t.e / D où
Art.8
Le gaz transporté doit être non corrosif, c’est à dire non susceptible de réagir
chimiquement sur les matériaux constituant les canalisations ni de modifier les
caractéristiques physiques de ces matériaux.
Si non, des prescriptions particulières seront édictées dans le cadre des dispositions de
l’article 2 du présent arrêté, soit en vue d’un traitement complémentaire du gaz, soit en
vue d’une protection interne des parois.
Le gaz est réputé non corrosif lorsque sa composition chimique reste dans les limites
habituelles pour des gaz couramment transportés par canalisation. Il en est de même si
le transporteur établit que la nature du gaz à transporter et la qualité des matériaux
utilisés ainsi que les conditions physiques d’emploi sont analogues à celles d’un
transport de gaz existant, qui a fonctionné pendant une période au moins égale à cinq
(05) ans sans avoir manifesté de corrosion appréciable.
Art.10
Le contrôle de la qualité de l’acier des tubes est effectué au moyen d’éprouvettes
prélevées sur ces tubes, après achèvement des opérations de fabrication susceptibles
de modifier les propriétés du métal.
Les valeurs mesurées de l’allongement, de la résistance à la traction et de la limite
d’élasticité doivent satisfaire aux dispositions de l’article 5 et être au moins égales aux
valeurs minimales spécifiées retenues pour le calcul des éléments tubulaires. Elles
doivent être mesurées sur des éprouvettes prélevées dans le métal de base :
− En travers, pour les tubes de diamètre extérieur supérieur à 450 mm.
− En long, pour les tubes de diamètre extérieur inférieur ou égal à 450 mm.
Art.11
1. Les soudures longitudinales ou hélicoïdales des éléments tubulaires doivent être
contrôlées au moyen des essais suivants :
− Essai de traction sur une éprouvette prélevée dans la direction perpendiculaire à la
soudure. La valeur de la résistance à la traction obtenu doit être au mois égale à la
résistance à la traction retenue pour le métal.
− Essai de pliage guidé atteignant un angle de 180° sur une éprouvette prélevée dans
la direction perpendiculaire à la soudure, à cheval sur cette soudure, celle-ci étant
placée dans la zone de pliage maximal. La surépaisseur éventuelle de la soudure
doit être éliminée par meulage. L’essai de pliage a lieu successivement sur deux
cette grandeur ; dans le cas contraire, Pu est limitée à la pression qui détermine dans le
métal des contraintes atteignant 90% de la limite d’élasticité spécifiée.
L’épreuve est effectuée avant enduit ou revêtement de chaque élément, et le maintien
en pression dure un temps suffisant pour permettre l’examen du comportement de la
paroi. Seuls sont retenus les éléments qui, après épreuve, ne présentent pas de
déformation apparente ni défaut intéressant la résistance ou l’étanchéité.
Ces éléments portent le poinçon ou la marque de l’expert, si celui-ci a contrôlé
l’épreuve, en un endroit tel que leur résistance n’en soit pas affectée.
Les éléments tubulaires des équipements accessoires d’un diamètre intérieur nominal
inférieur ou égal à 80 mm sont dispensés de cette épreuve.
Art.29 Piquages
Lorsqu’un élément tubulaire est perforé en vue d’un branchement, des dispositions
doivent être prises pour maintenir à une valeur suffisante la résistance au droit du
piquage effectué.
Dans les conditions fixées par l’article 41 du présent arrêté, le chef de l’arrondissement
minéralogique peut autoriser le transporteur à commencer l’exploitation des parties
remplacées ou ajoutées.