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LALBUM Lavion de course Dayton Wright A.B. u revue del’avi 9 f eit) s 1CAYLE annonce la sortie d’un numéro spécial consacré aux meetings. De la premiére semaine de Reims au salon du Bourget, soixante dix années de spectacle aérien. PRIX 15 F. ICARE: C.C.P. 1469614 PARIS TEL. 213-94 / ORLY/AEROGARE 26-05-71 joindre | F pour frais d’envoi LALBUIM du fonatique de DECEMBRE 1969 6 LAVIATION ALBUM DU FANATIOUE DE AVIATION EST REDACTEUR EN CHEF MICHEL MARRAND édito L'Aéropostale aura-t-elle les honneurs de I’écran? TGecrre certains is aéroneutiques wont pas foul ave dune ‘rande valor, tant sur fo plan hstonqve ue sur esl de Tatmoaphare presume reconsttuse avec fides a « Basile Angleterre» qui est la donibre en date des grandes fresques sffertes au public. parm de nombreux navets, est par contre bon exemple et peut étre conelderé. comme ne réussi on unre avig"un, scenario mux. cou eee une Vertable histoire, nous aurett permis applaud un fi pas un document ofert avec Secheresse au momo tive Tenge sequence factats cinmatographiqcs tournée imoyens lnuewe is*tim «Grand Prov» consscré a la course automob bon exemple de co qul pect Ste fat sans ajoter de isiser 3°tn sujet que Fon veut conserver noble, mai fave aimer du ‘grand pubic. ear ne Toublions S"iscule tention do: quel & calle de homme det Sauipe des tana sous browskt trevailo etuclloment a Te préparation un fm: sur épopse do Asropostale frangsise. Nowe avons wi ll ya tes longtemps «le. Grand Bslcon® aul, pour Vépoque, wotait pas si'mal, nul doute que les movens modernes, couleur, grand eran, reconstitition de pidces rares, peuvent permet un Sauipe Gynamique de faire un grand film que doivent supervise 3s persomalités ‘comme Didier Daurat Gn ovr asronau sonnelloment Brel et nous savons qui est un dos persomnages hors série do prone quo nous aurone le plas mr Edouard Robert J. ROUX Pour toute correspondance evee nous et en particulier pour les abonne- ments veuile: bien préciser « [Album du. Fanatique’ de UAviation » Ceci pour iter des confusions avec la. publication de méme tire concemant Pautomobile. PUBLIE SOUS AVEC LA COLLABORATION TECHNIQUE DE PIERRE LEYVASTRE TA_ DIRECTION DE ROBERT ROUX © Le dossier de Taventure (1) : LES AVIONS PAYEN2 2 Robert J. ROUX © Les tirors de Finconnu : Un avion nommé : BRATU 7 Miche! BORGET © Les avions du Pacifique {041-1945 : YOKOSUKA SUISEI 10 Bernard MILLOT ‘© Réussite ou fiasco ? LES BIMOTEURS DE CHASSE 99-45 15 Roger GIRAUD © Los belles bétes du temps passé : LE DAYTON WRIGHT R.B. RACER 20 © Les grandes aventures aériennes du passé : « LOISEAU CANARI» ET LIATLANTIOUE 2 Louis MEURILLON @ Les belles bétes du temps présent : GRUMMAN AS = INTRUDER » . . ae Michel MARRAND (© Maquettisme : MONTEZ CE MESSERSCHMITT 110 30 Les photos de ce numéro sont duet & + Roland Payen, Le Parison Libiré, A.P., Real Photographs Co, Ltd, Tadeo Shibusawe, Musée de UAir, Air France, Grumman Aircraft Engineering Corp. Directeur général fe CASASNOVAS @ L'Album du Fanatique de I'Aviation, Editions Larivibre @ Administration, réaction, public 103, r. La Fayette, Parls-10° @ Tél: 878-80-25 et 9927 @ C.GP. 1159-15 PARIS @ Abonnements : 1 an 12 numéros : S7 F - Etranger : 40 F Le dossier de l’aventure (1) LES AVION PAYE ot autour du pllote habitual du PA 4 fony Och- ‘zonbeln, installé dans le cockpit dont on sppréciora Vexiguits, discussion entre Roland Payen, & gauche, et un_technicier Crake pendant lee promiers'essais du, premier, delta & réaction ‘frangals qui fut aussi le plus petit delta du. monde. Pour lire le début de Thistolte des Avions Payen, volr notre numéro 5, de la page 2 & la page 6. personnage. turbulent comme Roland Payen. Ce fut une Spoque durant laquelle notre homme étudia de _nombreux projets qui, on va le volr, ne furent pas toujours dénués ¢'inté- ret. D'abord en 1942, iI’ souffla au leboratoire Eiffel un petit Cargo bipoutre @ fuselage nacelle auquel le.» Noratlas = ‘res- sembla plusieurs années. plus tard et encore plus précisément Te projet « Présence » de la SiLP.A, qui comme le Payen était dosting & transporter une petite voiture ou une tonne do fret. Ge cargo possedait déla une vollure souffiée avec des volets de bord de fulte a double courbure.. Les deux moteurs devalent tre... oh | surprise, des 150 ch, ce qui nous semble maintenant réeligment du réve. Pourtant Vavion exista en maquette, fut fe période de occupation ne fut pas inactive pour un 2 soutfié ot fit preuve de grandes qualités théoriques. En 1943, le PA150 « Otarie » fut & son tour étudié. L'ingénieur construc- teur Schreck avait, au coure de Tonge entratione avec FR. Payen, sédult co dernier par la formule des amphibies. Le PA'150° fut done un amphibie constitué d'un fuselage nacellexcoque pro- fongé par une poutre, au-dessus duquel était installé le moteur cntrainant Une heélice propulsive, Deux nageolres latérales rece- Valent les roues escamotables du train principal. La vollure Gtait la meme que celle cu cargo bipoutre avec son dispositit de volets, Tout cela étalt original mals rien napparut vraiment dde tangible et les événemente do la libération ot ceux do 'armis- Hee bloignarent pendant quelques temps Roland Payen de ses ‘hares. études. En 1948 nouvelle entreprise pour I'étude dun avion de combat le Flechalr 48/3 « Mare » dont la maquette fut a l’époque pre- sentée & Plerre Montel alors ministre de Ilr. C'étalt le temps du promior programme francais. de monoplace. do chasse & faction. « UGuragan™ d'un certain Dassault fut choi. et our ease Roland Payen ne se découregea pas et de ce, projet de ches sour deriva un petit monoplaoe experimantal le PA io sppollé plus’ tard « Katy» et que Payen voulait utllser pour démontrer {ntn‘en vol lee avantages de la formule Fecha Lo Pasa fut done construe ef soul & la fois sous forme de mequete, pals gfendour. dons te tunnel de. Chslais Wewdon. Au esbut fut alla pos. ana’ probitmes ot Tavion it prouve dune romarguable stabi latorle, Finaloment on. apergut. que ie” mat caréne qui portit la maquetie, atcontuait Telit de Girouotte sur cette demiore ot qe les praves détauts en Tacsts Stnaient deco. phénom@ne Le PAD aval été €tudhé és son orgine, comme le « Mars» pour tre propulsé par réscteur, comme il était tes petit Cleontre, le PA.49 A dans Ia souffierie de tudor. Cledessous & Melun-Villa- ‘do con promier vol. Au Te prototype 80-5020 = Espa. don» 01 davenu bane desssi volant des petits réactours do bout d'alles Turboméca ‘"Marborée » Il de 400 kilos de poussée. s'agissalt pour, cet avion de recevoir un Turbomeca « Palas » e150 ko/p. Ltat francais ou plus exactement son ministére de tutelle préta 8 Payen le prototype du « Palas » qui poussait “20 kg et qui fut monté dans la queue du = Katy». Au cours des premiers vols réalisés par Tony Ochsenbein, ancien pilote de. chasse, une palo de turbine cassa et lo réactour dut étre ‘hangs. I fut remplacé. par le « Palas » 1 20 de sérle, Ce pre: ‘ler vol avait eu lieu a MelunvVillaroche le 16 décembre 1353. Lo promier vol devant les autorités offcielles fut réalisé le 22 Janvier 1954 et enfin Vavion fut présenté en vol au Salon 4s Bourget de 1955 pule 8 colul do 1957 apros avoir d6ja fat lune apparition au Salon de 1951 dans un stand discret de Flechair perdu dans un coin du Salon. A notre connaissance les Katy » fut la premiéra alle delta francaise & avoir pris lair pulsque le SFECMAG 1402 « Gerfaut » ne falsait son’ premier vol que le 15 Janvier 1954, Lo «Katy» accumula par la suite los vols d'essals_ et fut confié” pendant quelques. semaines aux pllotes du CEN. de Brétigny” (Franchi, maintenant pilote de ‘= Concorde », Fleury. Ferignot et le général Ladousse, alors colonel commandant fe GEN. qui avait fonu personneioment & fire un vol. Durant jon de 1957, le Journalist pilote italien Vico Aosaspina, tncien ploto ge’ thasee satacha‘personnellment b Tale quelques vols d'information sur Tapparell et fut enthousiasmé ar ses qualités. Il fit & son retour en Italie une large props- gande pour avin frangale et do. nombreuses demandes. de résontation dans lo ciel transalpin arriverent’ sur le bureau de Roland Payen. A tel point que ce dernier étudia un nouveau train carené pour augmenter la finesse et réalise un bidon ventral spécial pour permetire au « Katy » de voler sans escale jusqu'en Talle du Nord. Les choses en restdrent Ia une fols de plus par manque de 4 crédits at le PA4O est visible maintenant au Musée de Ale apres avoir connu sa demigre heure de gloire orbs de «Con- corde =, au cours du 27" Salon du Bourget. Au total plus de 300 vols avaient été réalisés par cet intéressant petit_avion soit 180 h de vol environ. I faut noter au passage que Roland Payen au debut des etudes des 48 et 49 avait sérieusement travallé le. probleme des alles delta et avait déposé quelques projets concernant notamment les plans = canard » instaliés dens {ovnoz de Tavion ot eacamotables aprée pivotoment (volr les ‘s'moustaches » du = Milan »). Il avait également pensé a faire ‘yarier les qualitée de vol de son alle delta en luh-apportant ide de petites surfaces trlangulaires sortant du bord dattaque 2 Femplanture de Talle, dispositit proposé maintenant sur le projet de T'avion de combat Grumman F14 destiné & TUS Navy (voir Album 1° 2) ‘Comme on le volt, dans sa vie blen chargée de géntal brico- Vico Rosaspina aux commandos du « pendant le Selon. de Taéronautique da Bourget de 1957.,A gauche, R. Payen ot ‘On notera le faible volume Surface portante Surface de. derive st parfols désigné PA a9 C Bion que Tins. Cription PA 498 figure sur lempennage. Charge utile = 110! Poids total au décollage : 647 kg PA 49B * KATY" Charge alaire : 57 kg/m? Rapport polds-poussé + 43 kg/kgp Poussée point fixe : 1501 (24.800 te/mn) Réserve carburant : 135 litres Vitesse maximale + 360 km/h Vitesse d'atterrissage : 105 km/h Vitesse ascensionnelle : 58 m/s Plafond théorique = 8.000m leur, Roland Payen malgré quelques études fantalsistes @ sou vent emis des” idéee originales et pleines de bon sens, qui nous V'avons deja dit, par manque de moyens resterent dans Fenonymat. Une autre ‘tentative fut lancée en 1955 lorsque Payen’ passa un accord avec M. Challe alors Président de Fouga Aviation. Il sagisealt cette foie de créor un biplace dentrainement militaire propulsé par deux réacteurs « Marboré » et représentant un mélange de Fléchair et de « Magister ». On avait par exemple conserve V'avant du fuselage et ensemble des deux postes de pilotage du CN-170. Cet spparell_ plus Fapide que le « Magister » auralt, paraitsl complete ‘ce. demiet ane le progression de la formation militaire, Dang optique de cette ‘tude dee vole dinformation furent effectués par les techniciens de Fouga cur le PA4S. Malhoureusemant. Fouge connut {a faillite quelques mois aprds et & la prise de controle dela société d'Alre-sur-Adour par Poter, ne fut plus question u_combiné FougaPayen, "A travers ses études d'avions expérimentaux ou_ militares Payen pensa toujours au tourisme aérien, témoin IAP 10. En 1950 i revint & ce programme en construlsant le biplace PA 47, sorte. de Piper Club tres conventionnel & moteur Continental do 65.ch. Got avion vola tree bien sans probleme ot existe toujours. Une version & train tricycle le. PAAT-3 ne. fut pas Féalisée, En’ 1951, avec. la. collaboration do ingénieur Gayral IW étudla_un avion de sport 8 alle circulaire d'apres les études de M. Gayral. La méme année. ce fut 'Agricavia a voilure hypersustentee et & fuselage termine par une poutre. Get avion, destine au travail agricole, avait un grand écart de vitesse, un train haut, un cockpit dégage, bref, le formule. adoptée. ectue! Temant par lee constructeurs des grandes séries de ces avions spécialisés. L'avion (voilure et fuselage) fut cassé par l'associé do Payen qui & Tépoque pensait @ gegner de argent par 5 d'autres moyene que celui de la conetruction aéronautique. Qui T'en blamerait ? Enfin en 1959, parmi les nouveaux projets Payen on powvait distinguer un triplace de tourisme sans queue appel6, = Arba- lete » et équipé dun moteur propulsif Hirth de 105 ch. Trois cellules de PA 60 furent construltes, le prototype vola en mal 1965 avec, aux commandes, Jacques Petit, un moniteur d'aero club de Meauxésbly. C'est co PAGO qui'a donne le jour au PAG1 que nous étudierons le mois prochain et dont les mod fications ee poursuivent actuellement dans Tusine Payen do la FertéAllai. (A suivre) Robert J. ROUX 6 Ci-dessus, le «Katy & train caréné au Salon de’ 1957. devant la ‘maquette gran: dour de « Concorde », Noter le gouvernall frocodile, quien. siouvrant “comme un livee faisat office de frein aérodynamique. PA 47 Le PA.47 a porté successivement les noms do « Plein Air » et « Week End ». Il vola en juin 1949. Moteur Continental A65" de 65 ch. Envergure : 840 m. Longueur 635 m. Hautour : 2.70 m. Vitesse max male : 170 km/h, Cidessous, Ia derniare améloration ap- portée au « Katy, lo bidon de kérosine Ventral destiné & sllonger son autonomie. LES TIROIRS DE L’INCONNU Dans le courant de l'année 1927, un Ingénieur roumain: Romulus. Bratu, ‘pro ose aux Services Techniques de I'Agro- hautique un avion de traneport d'un type original, dont les trols moteurs. sont situgs dans le plan de symétrie vertical do. Tapperell en ces de. panne de. l'un {quelconque des groupes, V'avion n'est pas déséquilibré. et peut continuer conforts- blement son vol. Tout dabord, le S.1.Ae n'accuellie pas ree favorablement le. pro Jet: Bratu, qui s'exprime tres. mall en Frangale, a d6ja déposé “deux fole son bilan dans ‘des affaires -malheureus Gependant, le Roumain sait intéresser & sa cause des personnages iniluents. par mai lesquels Henri Chéron, ministre des Finances du cinquidme ” gouvernement Poincaré, et meme Poincaré lulmeme pa- rat, Le fle de M. Cheron est-nommé, fen 1928, directeur de la firme Bratu, et [es Services Officols passent un contrat étude ot de construction avec’ le RoU- ‘main. qui recolt, derechef, cinq millions de francs, ‘Aussitot, les Ateliers d'Aviation A. Bratuinstellent leur siege ‘social 5. rus de. Gronelle & Paris, Un bureau d'étude chargé des projets est monte, rue de la Mons, Bratt sousloua & une sociéte in dustrolle, avec laquelle il sera constam- ment en ‘procds, Tancienne usine édifiéo par Louis Blériot et qui avait abrité, jadis, fes activités ‘des firmes Deperdussin et Tellier. ‘A dvisy fonetionne le bureau d'études chargé des caloule ot do la. définition de Fapparell” du marché Etat. Des Ingé- rieurs chevronnés y perticipent : M. Ge noli do chez Gouzinet, M. Grieznov, M. Sola ‘anciennement chez Levesseur puis chez Breguet, Bien que les lisisons lai sent fort & désirer au sein du. groupe, feprojet prend forme et le dossier du Bratu 220 ‘002 s’étoffe, On a vu. grand! Crest un trimoteur Gnome ‘Rhone Titan 230 ch, a alle haute de 25 metres d’en- verguré, pour 0. passagers. La vollure, essinge ‘par Grieznov sulvant un profi Gotingen rds portour, ne possdde. pas as longorna lea nevis senreroisent Pour former une structure géodesique, Fenforcee dane le sens de lenvergure pat es longeronnets de faible section réunis- Sant entre eux tous les neuds de ner- vyures, 8 Tintrados ‘comme a lextrados, Gianeit, plus spécialement chargé de la collule, projette dabord un cabino do Section cerrés, mais se rallle finalement fay fuselage cylindrique cu'l munit dune dérive.typiquement = Couzinet » Ta ‘maquette au 1/25" de lpparell est remise, en. juin 1929, a Tinstitut Aero ‘autique de Sain-Gyr pour passage en Soufflere. A Tissue de ces estale, te rap port §20/A do soptombro 1929, étoblt par Te"Service do Recherches de’ IAéronau- tique, fait état du bon comportement ‘général de l'appareil, saut en ce. qui con- Sere, une certaine ‘instabllité de route Qui n'a pu dire maltrieée qu'apres l'essal do plusieurs modeles de dérives. dont la plus efficace, due a Griemov, est du plus pur - style, Bernard », ‘Des. atte. spogue, fn. décide “auss! de romplacer le. Titan, dang le nez du fuselage, par un Jupiter ‘de 420 ch, Un certain malaise. A Ia fin de 1929, rien nest encore sort! eo chez Bratu, mais Il y est entré beau coup dargent, et pourtant!Grieznov ‘abandonne. Ia 'maison : malgré do. vio- Tentes réclamations, il n'a pas 6t6 pays jepuis plusieurs mols, et son cas n'est as exceptionnel. M. Decaubert 2 succédé B'chéron ala direction de Tusine: le Jeune Roland Payen, qu! hebite "Athis- Mons, et sera plus tard le «pare» des deltas légere. franals, vient renforcer fe bureau ‘d'stude qui comprend, a cette Spoque + MM. Sola, Roblot et Strevenard Ta situation financiare douteuse de Ten ‘reprise Bratu, jointe au manque de ré [= 3 R AN T a sultats, alerte la presse aéronautique ui Critique “séverement Tattitude des Ser Vices. Techniques, prétendant : que le construction d'un apparell aussi Important ne simposalt pas; quion.auralt pu. se Contenter, pour ossayer cette interes ‘ante formule, d'un apparell plus rédutt de 40, 2100 ch de. puissance unital, et quill est risqué, pour une firme ne possédant aucune "expérience aéronau Rique, de se lancer dans’ la construction un ‘spparell pesant 9 tonnes en charge. Ls affare » est reprise par uno cortaine presse qui ‘utilise dane sa” campagne opposition systématique au ministere de Air nowvellement 6. Ce dernier est pourtant ‘totalement innocent dans cette Fistoire, la commande du Bratu_ ayant précédé de quelques mois le création du mministore Maloré “de grosses. dificultés finan cleres, la construction du Bratu 220-002 commence eu debut de 1930; Tusine @Athis-Mons compte lors une ‘centaine Souvriers. Entiorement construtt en bol, lo grand trimotour prend forme peu 8 peu: Outre le prototype, uno vollure. et un fu selage supplémentalres, . destinés aux fessais_statiques sont réalisés. Les. Ser vices Techniques chargent Tingénieur Gil. hort Tomin du controle des essals, qui se éroulent "parfaitement. "Lorsque com: ence le montage partiel de lapparell, I he reste plus que deux ingénieure Sola St Sarfati, Voro la fin do. Vannée 1930, la vollure’ et lo fuselage complete. sont femmenés, en transport exceptionnel, Jus {u'au Bourget ot on procede au montage dans un hangar de la. C.LDNA "Avant méme que le 220 ait quitté Athis. Mong, Bratu embauche M. Destang, chef do fabrication aux usines’ Potez ae Ser ‘rouville, pour le lancoment de. le. cons. truction du Bratu 221, également. trimo. tour, dont alle comportera des longerons classiques. Deux vollures, dont une des. Sais. statiques, et un fuselage sont com- mencés, Hélas, cos éléments. sont vic times des ennuls financiers dela firme Bratu_qul est expulsée par la Société propriéteire de Tusine, pour non paye- ent de multiples lovers los vollures et le fuselage du 221” sont trainés hors des ateliers et abandonnés. aux. Inter péries, ‘Au Bourget, en no- Vembre 1832, To Brats ayant 6t6 ré- are. est" pousse 2Vec précautions Sur le ferrin. On Femarquera, le plan fee eae en vol et lee triples "gut fgrols de common. es des ailerons, eux! sont agrand aliongement, 7.60 m de long ot 0.37 m ‘d5_profondour. La pelnture. de Tavion [etait rossombler Sun militaire, Pendant ce tompsl’, on proctde avec précaution, au Bourget, & quelques essais de roulage qui lalssent une bonne. im. pression. Hélas, un matin, en entrant au hangar, ie personnel, constemé, trouve Veppareil ventre & terre, Vatterrisseur la mentablement.effaissé ‘par suite de [a fupture dune attache centrale de contro fiche de train. Une salle de Tavion porte au sol, ot le fuselage est assez grave ment éndommagé. Il semble que cet ac- ident’ solt dda une résistance insuffi sante des points de fixation du train, r6 sultat dune mauvalse coordination entre Ingénieurs lors des études et des escale, Nouveau départ Llappareil est démonté, et le fuselage passe en chantior de réparation sur place. Les caleuls de. résistance de la cellule gont repris et vérfiés. par’ 'ingénieur Soulages, ce qui se tradult par une aug mentation, de polds de l'appareil, de Tor Gre de 800 kg. Mais la reputation du pro- totype est fort entamée : personne ne ‘raft plus on Bratu, ni en son_avion, ‘Apres ces’ modifications, l'appareil est romigen état de vol. Entiérement peint fen bleu sombre, le. ventre en blanc, la ‘Séparation des couleurs. soulignée dun filet rouge et les capots moteurs en tle de duralumin poli, le Bratu resemble tour a falt 2 (nirondelle qui figure ‘sur Finsigne des Ateliers d'Aviation . Bratu Vers le 1S novembre 1832, le Bratu 220, fin prét, est sortl avec précaution de Son’ hangar, et fait, poussé par des mé- eaniciens. attentionnés, un petit tour sur Therbe: la cellule tient... Puls Ton en- tamme les points fixes “moteur, et de nouveau enriissurgissent :_ ailumage, pls allmentation ! Rien n’est 6pargne ed Bratu... Au Bourget, comme dans tous les milieux aéronautiques, on désespere de Te voir voler. Enfin, le 22 novembre, los ‘role motours consentent 3 tourner en: semble | Klein, pilote & laéropostale, va Bouvokr le prendre en main. car Magsot. {ul avait ét6 pressent! et payé pour effec: fuer les essais, a sbandonné, peu confiant, sans doute, dans la machine, Le 24 no: vornbre, Klein proméne 'avion en rouleur ‘sur Ie ‘terrain, se met face au vent, var E51 décollor ?"Non, Il tentre au hangar. t 108 plaisantorios vont bon train. Le samedi 25, lo tomps nest guére propies, et le vent, mal tourné, oblige fu -décollage en direction du Bourget Pourtant, Klein et le mécanicien Carré montent & bord et , oh | surprise, le Bratu décolle, magistralément enlevé ‘par son pilote, sans meme. les traditionnels 8 + saute do puce ~ préalablos. Aprée un four de terrain, Klein se. présente pour Tatterrissage. visiblement tangent, ef les spectateurs assistent stupéfalts, 8 une secacilete «reise de sauce» due, on je saura aprés, & un déplacement inte pestif de Carre vors Tarriere, Apres un Second’ tour de piste, Ie Bratu se. pose mais, oh! pti, refuse. obstingment. de quitter Tendroit ‘of il-stest arréte! Rien ny falt, ni la voiture de M Bratu, nt une Chenillete du. 38 Regiment d'Aviaton et Il faut la force persuasive dune grosse Pompe. incendie montée sur chenilies, Sppartenant au Service de la Navigation ‘erienne, pour en venir & bout: le frein de Tune des roves est resté blogué apres ‘atterissage. A part le palonnier, foussé ‘au départ, et une porte de vite errach ‘vion n'a. pas souffert de co. promior vol Pour le récompenser de, ses premidres, prouesses, le Bratu est « bichonné »: on Femplace sa roulette de queue « tout mé {al » par une roue munie de pneumatique II ést-pret, maintenant. @ atfronter les Sprewves du S.7.Ae. Mela la finde lan ge. est proche, et la. grosse pompe. ¢ Chonlies ramond lo Brats dane fo hanger du SN.Ae ol, pour fater dignement. la Saint-Sylvestre, on Tafuble d'un écriteau sur lequel on peut lire: Lavion Bratu m1 = Cellule et moteurs. sont la. pro: Prété do Etat. Touchante attention, 64 sage. précautions 7. Malg.le- Brat est promis & un plus haut destin, et, le dimanche 8. janvier 1033 & 0 heures, malgro un plaford be Te Bratu part pour Villacoublay,Iatesant ik son éeriteau infamant. M. Bratu a tenu & sccompagner, I'équipage. Mals le, temps Bouché ‘sur Villacoublay, oblige ‘Klein 8 ‘se poser & Orly ol sa course se termine en ‘plein milieu un morécage : Tavion, Gul en @ ws dautres, se tire aver alsance de ‘ce ‘petit ennui et revient parses ropes moyens pros de Taseale Nec plus ultra ? Le mardi matin, devant Vaccuell plutst froid de M. Florentin, le. chet d'escale, qul_n'apprécio pas’ les visites, le. Bratt part, emmenant outre son équipage et My Bratu, Moland Payen, qui a vu neitre A Villacoublay, Vappareil regoit asilo dans te hangar Lioré, on attendant son ‘pas- igo 8 la Technique, Pour améliorer ‘ses qualltés aérodyne miques, pourtant évidentes, des caréneges o roues sont bricolés, sur place. Cepen- ant, Klein ne chome pas, et les vols se Ssuccbdent. Les frequents’ passages avec trois motoure arrété, ou les doux supérieurs réduits, font gros effet, etbien Bt, toute [a « Technique » raconnalt les mérites du Bratu et Vefficacité de ea for mule. Mals c'est 'apothéose lorsque, fin fevrier, aprés un vol dendurance de une heure & 500 m daltitude, il se pose ot repart, décollant sur deux moteure seu foment, ‘sans que. léquipege s'apercoive que le’ motour arriére est calé. Du cour 2 derniers. doutes sont balayés et rehabilitation est compete, Apres une exhibition spectacul le 27 mars 1983, devant ie ministre de Air Pierre Cott, le Bratu passe au ST.Ae. Klein, qui 'secompagne, lu fait subir avec succés toutes les spreuves. Toutes les performances. prévues au marché - sont {eallasee la vitesse, notomment, dovait tro do 200 km/h: lappareil attlnt 200.5, ken/h. Bien sir, le distance datterriasage est trop longue de 5 metres, mals la pré- Cision des mesures rest pas. suffieante pour déterminer ce chiffre avec exact Envergure Longueur Hauteur au sol Hauteur en ligne de vol Galage de alle Surface portente Poids & vide Poids total Vitesse calculée Vitesse maxim tude. Alors, clest sir, Bratu a gaan. Durant tout le mois de juin. 1933, iI accumule les atterrissages. Mais il semble ‘qu'on lul cherche des ennuls avec. que! ue efficaclte car, finalement, ses mo- eure sont démontés et lo pauvre.Bratu fe retrouve relegué au fond d'un hangar 2° villacoublay. Quel gars. eon sort? Lin qui finalement ne ommanderont a rien, Les Anglals, férus de leur intégrité.insulalre, pensbrent & des intercepteurs redoutables et numéro- rent leurs idées sur un chaseeur & tourelle doreale (epéoification F 34/35) fou quatre canons de front (F_ 37/35) Crest ainsi que naquirent les ébauches des Gloster F 9/37 et Westland « Whirl Wind». En Amérique, 'USAAC. tenta Gappliquer la théorie ‘de Douhet & Favion de chasse et commands a Bell, pour ses premiers pas dans la construction aéro- Rautique, ‘cette chose volante qui sap elalt XFM-1, avec § hommes déquipage, B canons de 37mm et 4 mitrailouses | Fn 1935, Curtiss ‘construisit-co gui peut tre considéré comme le vral précurseur de la formule, encore quil fut concu com me avion dassaut. Le XAA4 fut suivi en s7 de trelze YIA-18, évolution da meme type. Les Ttaliens construlsirent un @ppe rell analogue avec lour Bréda 68 Mais ce furent les Allomands et los Hollandals qui construisirent les premiers véritables chasseurs bimoteurs. Lo BF-110 vola le 2 mat 1936, et Goering scella son Sort en le désignant comme Terme de le future élite dela Luftwaffe. I fut sulv. en 1937 du premier monoplace, le Facke ‘Wulf 187, qui lu, fut laissé pour compte. Quant au Fokker “G1 il ft. sensation ‘quand on le découvrit au Salon de Paris fn dacembre 1936. Il recut plusieurs com rmandes étrengbres flattouses, mais les I- vralsone furent retenues par le gouverne- Tent hollandais en 1939, Les Polonais construlsirent auss!_un ap- pareil tras sainement congu, le PZL. 36, ul aurait pu voler en 1896 si ses mo- ‘ours. nationaux. navatont été. mortnés co fut Finalement Te second prototype qui Vola deux ans plus tard avec des moteurs Ranger. Pendant cette Incubstion, Russes et Jeponais se contentaient de sulvre avec Intérét ce qui se préparait ailleurs. Les Russes auralent’ achets la licence du Caudron “670, bimoteur de représailles (probablement une verlante pour bimoteur daseaut) ot dy Fokker G-1. Les Japorals furaiont achets la licence du Potez 6, Bien peu de ces + destroyers» de la premiere génération connurent le. grande Sérle, et seul le Messerschmitt 110 sera encore construit en 194%, aprés avoir Gonné quelques 45. versions principales et plus de 100 variantes en réalité. I faut on déduiro ‘qu'on ul avait. trouvé des possibilités do. recyelage | DE CHASSE 39-45 e@ LES BIMOTEURS DE CHASSE 39-45 CHASSE-CROISE Alors que lee. premirs bimoteure. do combat ellustalent diversement en 1800 40" les “ingénieurs. préparatent ‘ou es- Seyeient ‘des. modeles plus pulssants, Uaiguillon de la guerre aldant, ce fut la Grande floraison.“Citons es Potez 670, Sreguer 700, NGS et Sudest 100 en Fran ro 0 Menseroint 20/ iioen Al ‘crumman P30 et Loe ttheed Pad aux Etate Unis) Hat CR25: et Roméo 87 on ltale; Kewasakl Kia5 et Nakajima J1N1 au dapon'-en Pologne un Géveloppement di 38, le PL. 48 «Lam parts, non terminé; ‘on Tohécosiovaqule {o'Léiov 86, vit son étude rréiee par Vnwasion allemends ; ven Hollands. fut essays on 1939 fo Fokker D237 et on Riussle on travallait sur les Polikarpov Tis. et MiG DIS. ‘état done une, seconde, génération fort dverse et bien fournio. L'écrouloment de certaing pays en. 189840 reserva. beaucoup de prototypes un sort de plbces Uniques.” Les" Busses” abendonntcent. lo haseour stratégique, Ialssant a leurs Sllgs le soin de bombarder VAllemagne {notons, cependant “que ls" DIS. ola a 610 km/h et Te TIS. 630 km/h). De Sorte que les types. qui devinrent opéra tionnels furent peu nombreux. Nous evens gia dit “que four rendement fur_ doce vant. Les ‘Anglais éprouverent autant de déconvenues aver leur « Whirwind « que ies Allemands avec te GH110 1 faut dre tue T2pparel, par les coprices de ses moteurs Ri. «Peregrine» ariva sh Op fations aver Un retsrd dé presque deux fans, au moment ‘oir ses advereares vo: inlene plus havt et plus vite. Ses plotes, logis cunt 8 foe falont_ mang on rapport Yes quate corona’ thant seeemnile_agtalent frénétiquement le fuselage — = plus petit ‘qu'un fuselage de monoplece » — eat Bite dela platesorme de tir sien res. sentet évidemment. Six mois pros sos buts fe chesseur ne chassatt plus que foe batoaut et lee locomotives. La. pro ‘ction enssa début 1902 ‘Gest [2 un exemple sans. doute extré- ‘me, mals aucun des bimotaurs de chasse ne cont fe grand suecds dans fa mission aus ovat late. ee bomiastera era, heureusement modés,furent en te dss concurrent plun epprétes, Pus os et piue fourde I se pretalent mioux Tinetallaton, dun. armementet”'dun atériel_ de détection tres Important. Et Ton assista aun surprenant chassé-crolsé Les ‘chasseurs"devinrent avions. de re: connaissance, dattaque au sol, d'or. tralnement et méme de remorquago ; ceux Gul dovinrent chessoure de nuit connarent Gncore. la" moindre. dschéance, "Notre Poter 60 devint 637 Cn3, 63382, 89/11 Agr le Gréguet 620 devint G81 et €03 Ab: fos BEI, Kiss, JIN furent sur fout ‘afectés 2 la chasse. ‘de nul. Le Lockheed, P38. fut Iu vse! accommode Wien’ des. sauces en" une ‘succession roifique de versions ; étaiteo succes 0 disgrace ? Paradovaiement les, grands ftiomphotours dele chasse de nult eu de, pénétration Ieintine furent donc deo bomberdiers. adaptés, le = Beau. fighter "tre.du« Beaufort, ee DAa® «Mosquito» Mk12. 13, 17, 19; les, June kero: Ju 606, '@, P.M" Ie- Douglas P70; Io" Miteubichi Ki46/S, adaptation deo KI 46/1 et 2, qul fut utilisé pour ('intercep- tions dee: ecatia | 6-23//6a anne, il est Important de noter que cos suc: smonbrant Joo ingéneure étudor typos spécifiques, apparels. relat ‘ment ‘gros et lourds parce que chargés equipement. et darmement. Le combat de nult sétait révela comme étant une Question de-patrouille prolongée, de Bérage et de destruction Instantanée par Ta densité du tir en une seule passo. Plus bbosoin de jouer foe acrobates: les’ gros bimoteurs étafent [a3 leur affairs, EPILOGUE Aa fin de la guerre on vit apparattre la troisidme génération des. bimoteurs je combat. On y ‘trouve les, types Sul: Focke-Wulf Ta-54, Heinkel 219, Dornier Do-336, Westland = Welkin =, Vic Kore. 492, Grumman FTF, Northrop Pst Roméo 52, Savoia-Marchetti 91/92, Naka: jima JIN. Sauf les. SavolaMarchettl et le’ Vickers. tous furent constrults en sé fie, mais tous ne. sublrent pas T'épreuve ‘du feu. Les. deux appareils anglals étatent plus spécialement destinés ‘8 la chasse B haute altitude. SI presque tous ces types étaient Lsn- ‘oés_Sn_ series. on 1045 dautros nexis: {alent encore qu’en projets, maquettes ou prototypes. Et ils. restbrent prototypes. Ge fut le cas des Lockheed XP-59, Mac Donnelt X°-67, Caproni Ca380, Mitsubishi Kgs, Alkugun “KiS3, TachKawa Kd. | Nous’ y_ajouterons notre Arsenal VB-10, + ef surtout, nove ferone une mention par: * ticullgre au"De Havilland DH-103 = Hor. net». Appareil. relativement petit Tignes splendides, iI représente sement réussi de la technique De Havil- land du bimoteur rapide, inaugurée avec Tes. « Comet » de la course Londros‘Mel- bourne de 1934! Le prototype vola en julller 1044, ‘Meis. simultenément, an 1945, apparut tun engin surprenant ef redoutable, V'avion do chasse a réaction. Parm les premiers qu devinrent pératennels, deur étatent jes biréacteurs. avec. deux nacelles, sous fee alles. 11 semble bien que cetalt par mimétisme avec les. bimoteurs de Combat constrults jueque [aot aussl 2 cause do la faible puissance unitaire des Féaoteurs Galore. "Nous noterons seu fement que la. solution de deux mo teure. & ‘plstons en fuselage fut” aussi Techerchée par’ plusieurs constructeurs. Leurs tentatives s'appelérent Fokker D23, Dornier Do395, Tachikawa Ki96/1,. Arse nal VB-10, ot SAM. 13 en Russie. Aucun do. cos appareils, reut occasion de dé- Tmontrer en. combat une supériorté sur Tes monomoteurs. Il est indéniable que bord Le Do.s35, bien qu’en évaluation opéra- tlonnelle én 1845, connalssalt encore des ssautes dhumeur.' La pulssance des deux motours.étalt_aiffic Surpulssances “A Varvitre amorcant, grande. vitesse, de gracieux dérapages et mouvements’ de lecet. A foulller: dans la. carriére de. cos beaux et terribles ongins.& deux helices beaucoup d'aérophiles godteront autant de. plaisir qu’avec les aristocratiques ‘mono: | moteurs de hase, lis ont oertainement | marqué la décade 1936-1946 de quelques Jalons- originaux. dans histolre’ de. la ‘technique aéroneutique militaire, 1 Roger GIRAUD ; ap 98 : bétes du temps passé LE DAYTON WRIGHT R.B. RACER E_jour 1a le 28 septembre 1920, a EtampesMondésir, la brume out beaucoup de mala se lever. Il'y avait pourtant Iaffiuence des grands jours sur V'aérodrome, pulsque les concurrents do [a Jemes Gordon Bennett Cup Race tapatent 1a semollo dopuia lo matin dane Tettente d'une amélicration du temps. Finalement ce ne fut qu’d partir de. midi tyente que les moteurs purent s'échaut- fer sérleusement. A 13h les avions Ite liens, américains, britanniques et frangais, sélancerent sur la ligne de depart pour Te ctroutt Villesauvage-Gidy et retour, & arcourir trols fois, co qui représentait Bis km de course Parmi ‘lee concutrente étrangert pilote” américain Howard Rinehart & i fengagé- sur un étrange. petit. monoplan, non dénué dallure, bien que son dessin alt pas été des’ plus pur. La formule de, cet. avion préfigurait pourtant ce Quallzient étre, 10 ans. plus tard, tes avions modernes. C'étalt le Dayton Wright Facer, un dee promiors apparaiie de I'spo que & posséder un. tain datterrissago @scamotable. desting & améliorer la finesse de Tavion en vol. Le RB, Facer Grait da. au crayon de T'ingénieur Milton G. Baumman dela Dayton Wright Ar. plane Co. qul comptalt, & l'epoque, parm! See conselllers techniques Orville Wright, Te celebre plonnier americain Co jour’ la donc, le A.B. Racer était parmi les fevoris et, bien que son moteur Hall’ Scott ‘Special vec ses 250 ch fut ‘Aurdessus et cidessous on apergoit le systime de commande de cambrure de Is RB. Contre, derrigre le sourire de H. Rincha —————_ Inférieur aux Hispano Suiza 320 ch des Francals, par exemple, grace & ses que Iités Tl était classe dans la categorie des plus de. 200 miles par heure » soit plus 45370 km/h. Helas, la coupe Gordon Bennett s‘arréta pour’ le A.B. Racer & la fin du promior tour ; Rinohart on effet £2 poss impeceablement devant assistance pour faire constater la rupture de_sa com mande gauche de gouvernal, te cable coupé lalssant apparaitre des’ traces de Corrosion # base dacide. D'autre part Saverait que le pilote avait eu des dl ficultes avec la vollure & cambrure varia: ble de. son avion. C'est a co ttre dail fours, quo lo Dayton Wright était intéres sant, bien que ea carrore ait été brove far e’étalt in avion qui présentalt pour Vépoque des dispositifs, tres. élaborés. Le RB. une fois décalé, ie pllote tour rait une manivelle placée’ sur la planche de bord et qui commandait effacement du train dont les roues se plaquaient dans fes flancs du fuselage, mals egaloment changoait lo profil do" 'alo, le. rondant symetrique pour améliorer fa, fines grande vitesse. Les bords dattaque et Se Tuite de la vollure étalent en effet abaissables, donnant Valle un. profil reux ‘comme on en voit. sur certains avions actuels hypersustentés. Le bord de fulte était évidemment consttus de volets allerons. Lillogisme choquant de ce dis- posit destine 2 obtenir “une grande Finesse, telt que toute 1a timonerie de commandes, bielles et guignols se trou le du le grand radiateur ogival du moteur. SS ee valt & Mextérleur sur Vextrados, eréant ainsi une forte trainée qui pouvait annu fer en partie les resultats obtenus avec escametage du train et le magnifique poli es surfaces, Les revues de Tépaque par larent de bricolage hatif réalise trop tar divement avant’ Ia course. Le poste de pilotage était entlerement noyé dane le fuselage, acces se falsalt latéralement a travers une fenétre gamnie dune feulle de mica et dont le cadro était équllbré e felle facon que le pilote pouvalt 'ou- ‘rir en vol. On pouvalt.noter également le remplacement’ du palonnier classique par deux pédales de bioyclette & course Nertical. Le Dayton Wright dont Ia vie fut_si brave, mals la technique si avancée, est maintenant exposé au musée Ford Le Dayton Wright Racer était un monoplan cantilever sans diddre ot. sans hauban, constrult entiérement en bois maroufié de tole mince d'aluminium. armature intérieure de Vaile se rapprochait de celle du monoplan Fokker D-Vili sans hauban, son épaisseur de 14 cm était ailleurs analogue a celle de i fais. Le DAYTON WRIGHT RACER COUPE GORDON BENNETT 21 Peel TUT) Ned n e LES GRANDES V aru A\t ee | Es “voscau CS PRES E” Er vatiantiouE Pour lire le début de Uhistolre des « OF ‘seaux de raid Bernard, Tango et Cenarl » voir n” 4, p. 20.8 24 ot 5, p. 18 of 19. usine de La Courneuve. Plus encore a le famoux Ferbols V2 des 448 km/h de Fadjudant_ Bonn ‘On. connalt rect yds ts Keener Si eh sian eons Coe ty seede Si Wits ae (eect die Bia ge Mace as Shes ded Urea rt 8 Le arx pour tener la grande avnture Et, sans plus ettendre, il passa commande dun de c

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